7 jours à Stains du 13 février 2014

©Dragan Lekic
N° 774
J E U D I 13 f E v r I E r 2 014
Papier recyclé et recyclable et imprimé avec des encres végétales.
« Qu’il se présente au procès »
allende se mobilise fortement
Plus d’encre dans un fax et un
suspect libéré. Fabienne Elisor,
veuve de la victime, s’est confiée à
7 Jours. | Page 14
Une centaine de locataires de la
cité Allende ont dressé la liste de
leurs revendications à l'Opievoi.
7 jours à Stains
L ’ a c t u a l i t é
d e
l a
s e m a i n e
| Page 7
« Avec la suppression
de la lumière à la
sortie de l’A1, on
risque l’accident »,
alertent plusieurs automobilistes
stanois. | Page 2
©Dragan Lekic
Giga devient Tati. Une
page se tourne pour
les salariés mais aussi
pour les clients. | Page 3
Bientôt Tati
Qui ?
Gattaz, patron du MEDEF. Il a déclaré ne
pas vouloir entendre parler de "contreparties" (création d’emplois) dans le cadre du
pacte de responsabilité. Au total, la baisse
des charges patronales sera de 35 milliards
d’euros.
L e r e c eN semeN t, c’ est jusq u’au 2 2
Si vous êtes concerné, un agent recenseur peu encore passer à votre domicile pour vous
remettre les documents. L’agent devra vous présenter sa carte officielle tricolore comportant
sa photographie et la signature du maire de Stains.
Après avoir rempli les questionnaires, vous pouvez les remettre vous-même à l’agent
recenseur lors d’un rendez-vous ou, en cas d’absence, les confier sous enveloppe à un
voisin. Vous pouvez également les envoyer directement à la mairie ou à la direction
régionale de l’Insee au plus tard le 22 février.
Répondre au recensement est une obligation légale en vertu de la loi du 7 juin 1951
modifiée.
Vos réponses sont confidentielles et ne peuvent en aucun cas faire l’objet d’un contrôle
administratif ou fiscal. Pour savoir si vous êtes recensé, obtenir des renseignements,
contactez la mairie au 01. 49.71. 82.76
Les réponses à vos principales questions sur www.le-recensement-et-moi.fr.
2
©Julien Ernst
actUs
Avec cette coupure de lumière, on craint des accidents à cette sortie de l'autoroute A1.
Qui a éteint
«C
De plus en plus de
kilomètres de voies
rapides urbaines et
de routes nationales
en région
parisienne ne sont
plus éclairées la
nuit. Plongés dans
le noir à la sortie
de la a1 menant
à stains, nombre
d’automobilistes
se plaignent de la
dangerosité de la
situation.
’est extrêmement dangereux
car on y voit plus rien », se
plaint cette Stanoise qui chaque
soir rentre chez elle par la A1 en direction
du Globe. Seulement, à la sortie de l’autoroute, il n’y a plus de lumière : en somme,
venir de Paris la nuit par l'autoroute A1 et
emprunter la sortie 4a qui débouche sur le
boulevard Gorki, c'est s'engouffrer dans un
tunnel d'obscurité. Pas une lumière pour
baliser la route et ses accotements. Mieux
vaut lever le pied et redoubler de vigilance
car comme disent ceux qui l’empruntent,
« On risque vraiment l’accident. » Aussi, les
Stanois qui alertent 7 Jours à Stains, interrogent : « Qui est responsable ? Les communes, l’agglo, le département. On ne sait
même pas ». Ni les uns, ni les autres. Car
c'est pareil sur l'A86 entre Gennevilliers et
Nanterre ou sur l'A103 entre Rosny-sousBois et Villemomble. Au total, près de 800
kilomètres du réseau autoroutier francilien
sont concernés. Rien à voir avec un quelconque dysfonctionnement.
Alors qui est responsable et pourquoi ?
Tout commence par une directive des pouvoirs publics datée de 2010 dans laquelle
la Dirif (Direction interdépartementale
des routes d'Ile-de-France), l'autorité qui
la lumière ?
gère les routes nationales et les autoroutes
sans péage en région parisienne, est invitée
à procèder à l'extinction systématique de
l'éclairage nocturne sur une partie des voies
urbaines rapides, routes nationales et bretelles d'accès ou de sorties. 55 km de routes
et 40 bretelles ne sont plus éclairés rien
qu'en Seine-Saint-Denis.
« Ne plus éclairer les
routes est un choix
purement
économique »
La Dirif entend ainsi diminuer la pollution
lumineuse qui perturbe l'organisme des
animaux nocturnes et limiter les émissions
de CO2 car les secteurs plongés dans le
noir inciteraient les automobilistes à lever
le pied. Autre effet annoncé -et inattendu
de ce black out- une amélioration de la
sécurité routière avec diminution notable
du nombre d'accidents. La conduite serait
en effet plus sereine dans les secteurs non
éclairés.
Pierre Chasseray, le délégué général de l'association « 40 millions d'automobilistes »,
n'est pas de cet avis. Il crie à la fumisterie
et à l'hypocrisie. « La défense de l'environnement a bon dos » assure-t-il. « Ne
plus éclairer les routes est un choix purement économique ». Quant à une baisse
de l'accidentologie, le délégué enfonce
l'accélérateur. « On fait dire ce qu'on veut
aux chiffres. Cette diminution s'inscrit
dans un phénomène global et continue de
baisse du nombre d'accidents au volant, en
France comme ailleurs en Europe » préciset-il. « La suppression de l'éclairage ne peut
s'envisager qu'à deux conditions. Il faut une
bonne qualité de la chaussée afin d'améliorer la tenue de route des véhicules, et prévoir
partout des équipements de marquage au
sol rétro réfléchissant, et les panneaux routiers qui vont avec ». Sur la bretelle d'accès
de l'A1 vers Paris ou de sortie vers Stains,
l'état de la signalisation horizontale aurait
besoin d'un bon coup de peinture. « Il serait
indispensable d'investir massivement dans
ces équipements mais ce n'est vraiment pas
à l'ordre du jour des pouvoirs publics ». Ce
qui ne va pas rassurer les automobilistes.
F.L/a.s.
3
actUs
Tati rhabille Giga
citoyenneté jeunesse
« Naître et
devenir » à
Joliot-Curie
après des dizaines d’années de présence sur le territoire, le magasin Giga store quitte le
paysage stanois pour laisser place à tati dont l’ouverture est prévue le 23 avril prochain.
quel avenir pour les salariés ? que vont y trouver les clients ?
« Hommes, femmes, naître et devenir »
c'est la thématique sur laquelle travaille
depuis janvier une classe de 3ème à joliotcurie avec l'association citoyenneté
jeunesse. une restitution se déroulera
vendredi.
©Dragan Lekic
L
Malgré les travaux plusieurs salariés sont restés sur le site de Stains, tandis que le reste de l’équipe est déployé en renfort sur
les autres magasins.
«C
’est une page qui se tourne ». Dans les
yeux, dans la voix, c’est d’abord de
l’émotion qui jaillit lorsque l’on interroge Hakima Djellouah et Nadira Barhi, toutes deux
salariées de l’enseigne de distribution d’équipements
de la maison et de vêtements depuis 10 ans et toutes
deux déléguées syndicales CGT.
« Voir le magasin se défaire, c’est terrible »
« J’ai vu le local se construire. On a consacré dix ans
de notre vie à ce magasin et aux clients qui adoraient
ce lieu, confie Nadira qui réside en face de l’enseigne
au cœur de la Cité Allende. Voir le magasin se défaire, c’est terrible. On a quand même une histoire ».
C’est vrai. Personne ne la contredira. Installé durant
plusieurs années sur l’avenue Gaston-Monmousseau
avant d’être transféré en 2002 à l’entrée de ville, le
long du boulevard Maxime-Gorki, le grand magasin
de deux étages a vu passer du beau monde. Un brassage de populations venues des quatre coins de Stains
mais aussi des villes voisines de Seine-Saint-Denis et
du Val-d’Oise. Seulement voilà. Pour le groupe Eram,
qui avait racheté l’enseigne en 2007, Giga n’est plus
toute jeune. Peu à peu, tous les Giga store devraient
disparaître au profit de Tati, cette autre chaîne de
magasins à prix discount que détient également le
groupe Eram aux côtés d’autres marques telles que
Boccage, Heyraud, Texto etc.
« Reprise de tous les salariés »
« ça va être un profond chamboulement », s’inquiète
Hakima : « Certes le groupe reprendra tous les salariés et c’est le plus important. Mais nous n’avons pas
encore été informés sur plusieurs points notamment
sur le maintien ou non de l’ouverture du dimanche,
sur le changement ou non des horaires de travail en
semaine et sur les jours de repos ». « Nous savons en
revanche que notre convention collective change et
celle-ci est beaucoup moins intéressante que celle
de Giga, affirment les deux syndicalistes. La grille
de salaire de Tati est par exemple moins avantageuse
que celle de Giga ».
De son côté, Nadège Plou, la directrice des Ressources Humaines de Linat, entité juridique qui gère
notamment Tati et Giga, confirme « la reprise des
33 collaborateurs » mais assure que « la convention
collective ne change pas ». « Giga a été intégrée dans
Linat il y a environ deux ans et depuis cette fusion les
salariés bénéficient d’une convention qui leur offre
des avantages qu’ils n’avaient pas avant, comme la
mutuelle, les tickets restaurant… Quant aux horaires
ils resteront les mêmes ».
« Refait du sol au plafond »
Elle ajoute que « le changement d’enseigne Tati n’entraîne pas une modification des conditions de travail,
si ce n’est une considérable amélioration du cadre ».
Sur ce dernier point, les deux responsables sont
d’accord. « Des travaux très lourds ont été engagés,
le magasin sera refait du sol au plafond ». Un relooking complet avec « un véritable esprit boutique ».
D’ailleurs, « nous avons visionné une vidéo du futur
magasin. C’était très beau, rapporte Hakima. Le
nouveau design Tati va vraiment plaire aux clients ».
« Il n’y aura plus de caisse, nous aurons de nouveaux
comptoirs de caisse, renchérit Nadira. Chaussures,
lingerie, vêtements… tous les produits seront disposés comme dans les boutiques. Il y aura même un
rayon robes de mariés avec tous les accessoires ».
Alors peut-on espérer que l’enseigne recrutera de
nouveaux salariés ? « Nous verrons avec l’évolution
du chiffre d’affaire dans les premiers mois, répond
Nadège Plou. Généralement, l’enseigne Tati attire
comme le prouvent les deux nouveaux magasins implantés à Clichy et au Kremlin-Bicêtre qui jouissent
d’évolutions positives alors que l’on est en période
de crise ».
Lynda Zerouk
'association Citoyenneté jeunesse mène
auprès des collégiens du département un
travail de fond qui les incite à s'approprier
les outils de compréhension du monde qu'elle met
à leur disposition. L'art et les artistes sont un levier puissant dans des parcours de plusieurs mois
qui sont proposés aux classes qui les accueillent.
Quelle que soit la thématique déclinée, la liberté
de discuter, l'échange, le processus de création et
l'esprit critique sont des fils d'Ariane des projets.
Sur la thématique « Hommes, femmes, naître et
devenir » une classe de 3ème du collège Joliot-Curie
et leur professeure Joanna Lerena-Larcher, présentera le 14 février le fruit de sa réflexion après
deux mois de travail, d'interventions d'artistes, de
sorties, d'ateliers théâtre. « Nous aidons les élèves
à comprendre ce qu'est le genre et comment il
est construit socialement » explique Viviane Bivic, chargée de projets éducatifs et culturels à
Citoyenneté jeunesse. « À ce titre nous sommes
amenés à bouleverser les réflexions ancrées en les
confrontant à d'autres ».
Le thème « Hommes, femmes, naître et devenir »,
est traité depuis plusieurs années dans des collèges de Seine-Saint-Denis. Il n'a jamais soulevé
d'atermoiements particuliers parmi les collégiens
leurs parents et les enseignants. Et ce, même au
pic de la polémique récente sur une soit-disant
théorie du genre qui serait enseignée dans les
écoles. « Lutter contre les stéréotypes hommesfemmes et les inégalités qu'ils produisent, promouvoir l'égalité entre les sexes, montrer la
diversité des sociétés et appeler au respect des
différences, c'est ce qui est mené dans les écoles ».
C'est également ce qui motive les interventions
de l'association dans les collèges et celles des professeurs qui la sollicitent. « La théorie du genre
ne semble vraiment pas la préoccupation de ces
publics. Il est scandaleux de s'en prendre ainsi à
l'Education nationale et aux associations qui essayent d'ouvrir l'esprit des jeunes en les amenant
à réfléchir sur ce qu'être un homme et une femme
dans la société, d'aujourd'hui » ajoute-t-elle. « On
aborde ces questions tranquillement dans les
classes, avec les élèves et les artistes et à travers
le dialogue et les projets que nous menons avec
eux ». Semer le trouble n'est pas innocent. « Une
telle manipulation n'est montée que pour apeurer
et faire le jeu des extrémistes ». F.L.
4
pUb
5
éco
Annuler les
mécontentement. Le mouvement « stop à la tVa » multiplie les
actions, manifestation, pétition, pour dénoncer les hausses de
cette taxe qui depuis le 1er janvier 2014 a réduit le pouvoir d’achat
des Français de 428 euros pas an en moyenne.
La TVA Hollande va prendre en moyenne 107 euros par an à chaque Français,
enfants compris
L
e 8 février dernier, le collectif
« non à la hausse de la TVA »
regroupant une vingtaine de
partis, associations et syndicats : Front
de gauche (PCF, Parti de Gauche, Ensemble, PCOF, GU), DAL, Solidaires,
Attac, Fondation Copernic, Résistance
sociale…, a lancé sa campagne et ses
outils de mobilisation contre la hausse
de la TVA et une fiscalité juste, solidaire
et écologique. Il propose aussi la tenue
d’une vaste campagne de terrain dans
toute la France, et la création de collectifs unitaires locaux sur cette question. Et ce, au moment où on apprend
que Pierre Gattaz, patron des patrons
déclare qu'il n'y aura pas de « contrepartie » à la baisse des charges patronales qui coûtera au total aux français
35 milliards d'euros. Ce qui accentu
la colère et les actions. Une journée
de protestation et une pétition, qui a
d'ailleurs déjà recueillie plus de 15 000
signatures, et ne veut pas en rester là
car ces hausses réduisent le pouvoir
d’achat en frappant d’abord les classes
populaires déjà malmenées par la crise.
Cette journée d’action était organisée
au lendemain d’une conférence de
presse dans laquelle le Président de
la République a assumé l’accélération
du cours libéral de sa politique et des
cadeaux supplémentaires au grand patronat.
Le collectif précise également que
cette hausse est destinée à financer
un cadeau aux entreprises : « le crédit
d’impôt compétitivité emploi », pour
un montant de 10 milliards en 2014 et
20 milliards par la suite. Ce cadeau est
emPloi
En 2014,
la RATP recrute
L
a RATP prévoit le recrutement
de 4000 nouveaux salariés dont
3000 recrutements en Ile-deFrance : 1000 emplois aidés plus 1000
autres dans des filiales, notamment
à l’internationale. La Régie n’oublie
pas les jeunes avec l’accueil de 1000
contrats de professionnalisation,
contrats d’accompagnement dans
l’emploi (CAE) et emplois d’avenir.
En Ile-de-France, la RATP prévoit
de recruter en CDI 1670 opérateurs :
1000 conducteurs-trices de bus, 400
agents des stations de métro et RER,
50 conducteurs de métro, 60 agents
de sécurité-contrôle et 160 agents de
maintenance et 250 encadrants.
La filiale à l’international n’est pas en
reste avec 800 postes, lignes de bus à
Londres, tramway à Florence, métro
à Alger… En 2014, les autres filiales
de premier rang du groupe RATP
(DCKI, SEDP, Logis Transport,
Promométro,Telcité…)
prévoient
une centaine d’emplois. Près de 1400
jeunes de moins de 26 ans seront accueillis. Avec la signature du Contrat
de génération, en décembre 2013, la
RATP s’engage à ce que le recrutement des moins de 26 ans sous statut
représente au minimum 40% des
recrutements à durée indéterminée et
15% des recrutements globaux via des
dispositifs d’insertion et d’alternance.
D.c.
Pratique
pour postuler : www.ratp.fr/carrieres
vous pouvez également consulter le compte
twitter : httpsc/twittercom/ratprecrute.
accordé sans aucune contrepartie, soit
disant pour leur permettre d’accroître
leur compétitivité. En réalité, il s’agit
d’un transfert de revenus au profit des
détenteurs du capital au détriment
des ménages. » Et les comptes sont
vite faits, au total, le gouvernement va
ponctionner 7 milliards d'euros dans
les poches des citoyens. Une division
rapide sur les 65 millions de Français
aboutit au résultat suivant : la TVA Hollande va prendre en moyenne 107 euros par an à chaque Français, enfants
compris. Un couple avec deux enfants
va donc voir son pouvoir d'achat privé de 428 euros par an en moyenne !
L’INSEE enfonce le clou en publiant
un rapport dans lequel il explique que
les 10 % des ménages les plus pauvres
consacrent 8,1 % de leur revenu à la
TVA, contre seulement 3,4 % pour les
10 % les plus riches.
Le collectif fait des propositions et notamment une véritable réforme fiscale
fondée sur la justice : « Il faut commencer par annuler les hausses récentes de
la TVA car c’est un impôt injuste qui
pèse très lourd sur les ménages modestes. »
Cette journée de mobilisation du
8 février dernier est la suite logique
des manifestations du 1er décembre
2013 qui avaient rassemblé plusieurs
dizaines de milliers de participants lors
d’une marche devant Bercy, le ministère de l’Economie et des Finances.
Vous pouvez signer la pétition en
ligne sur : www.stop-tva.fr.
Djamel charif
Formations
portes ouvertes au campus
des métiers
L’équipe du Campus des métiers et de l’entreprise organise une journée portes ouvertes le 15
février. Cette structure vous propose un parcours de formation adapté à votre projet, vos passions,
vos talents, votre âge et vos ambitions. Que vous soyez apprenti(e), salarié(e), chef d’entreprise
artisanale en quête de conseils pour la gestion de votre personnel, créateur ou repreneur
d’entreprise, professionnel cherchant à renforcer une qualification, demandeur d’emploi… Vous
pouvez entrez dans l’univers innovant de ce Campus. L’établissement s’étale sur 23 000 m2, et
se situe à Bobigny, face à l’université Paris XIII. Unique par la richesse, la complémentarité et la
qualité de ses formations, il offre aux entreprises franciliennes les ressources humaines adaptées
à leurs besoins émergents.
Facile d’accès par les transports en commun, ce pôle de formation professionnelle réunit tous
les atouts de la réussite : des locaux ultramodernes (entièrement accessibles aux handicapés)
équipés de matériels issus des dernières avancées technologiques, un choix de plus de 30
formations diplômantes, des professeurs expérimentés et des intervenants référents dans leur
métier, des espaces de vie et d’échange…
Au Campus on peut se former aux métiers, d’ambulancier, maintenance automobile, carrosserie,
boulangerie, pâtisserie, coiffure, esthétique, photographie, électricité, prothésiste dentaire,
technicien en énergies renouvelables, commerce, métiers de la sécurité…
rendez-vous
samedi 15 février, de 10h à 13h et de 14h à 16h, portes ouvertes au campus de métiers
de Bobigny, 91-129, rue Edouard Renard , Metro Ligne 7, 2 arrêts possibles : • "Fort
d'Aubervilliers" puis prendre le bus 134, ou 234, ou 330 et descendre à la station "Place du
Marché" • "La Courneuve - 8 Mai 1945" puis prendre le Tramway T1 (direction Noisy-le-sec)
et descendre à la station "Drancy Avenir"
Metro Ligne 5 : • « Bobigny - Pablo Picasso » puis prendre le Tramway T1 (direction
Saint-Denis) et descendre à la station "Drancy Avenir"
©Dragan Lekic
hausses
de TVA !
6
voiSiNS/voiSiNES
EN viLLE
centre des imPôts
fermeture le mercredi
Le centre des finances publiques sera fermé les mercredis
du mois de février. Attention, depuis le 1er janvier, la
trésorerie accepte les paiements en espèces dans la limite
de 300 euros. Au delà, il vous faudra utiliser un autre
moyen de paiement.
secours PoPulaire
vestiaire
cité-jarDiN
j-6 avant de savoir
si la demande de report d’audience de l’avocat de Nadia Laval est refusée, un juge tranchera sur
l’expulsion locative de la « Dame aux chats » le 18 février. certains stanois ont d’ores et déjà décidé
de l’accompagner et de la soutenir.
Le Secours populaire tiendra un vestiaire mercredi 19
février de 13h30 à 15h30 dans son local rue Falempin.
Pensez à vous munir de sacs et de monnaie.
évadons-nous ensemble
La nouvelle association « Évadons-nous ensemble »,
organise une sortie au théâtre des 2 ânes pour assister à
la représentation de « Flamby le magnifique », dimanche
9 mars à 15h. Il reste encore des places : 48 euros (balcon)
et 57 euros (orchestre). Et, cerise sur le gâteau, il vous
sera proposé un pot de l’amitié avec les chansonniers
artistes à la fin du spectacle. Pour tout renseignement et
inscription, contactez Jean-Paul Berger au 06 31 09 45
75 avant le 20 février.
unrPa
À vos agendas
Les membres du bureau de l’UNRPA vous proposent
deux initiatives :
Jeudi 13 mars, à l’espace Paul-Eluard, un repas
suivi d’un spectacle récital hommage à Luis Mariano
(à l’occasion de son 100ème anniversaire). Vous pourrez
danser tout l’après-midi avec Vincent et son accordéon.
Prix adhérent 39 euros et non adhérent 44 euros.
Mardi 8 avril, au théâtre du casino d’Enghien-LesBains (95), une opérette de Ralph Benatzky « l’auberge
du cheval blanc ». Après la représentation, vous aurez
la possibilité de profiter d’une entrée gratuite au casino
(environ 1 heure), participation 44 euros. Attention, les
places sont limitées. Le départ se fera à 13h30 à l’Avenir,
13h35 à la mairie et 13h40 à la Croix blanche.
L’association vous invite à vous inscrire rapidement
lors de ses permanences à la Maison des associations (6
av Jules-Guesde) chaque mardi de 14h à 16h.
comité des Fêtes
aG et loto
Un loto vous est proposé dimanche 9 mars à l’école
du Globe. Plus d’informations prochainement.
L’Assemblé générale du Comité des fêtes se déroulera
le samedi 5 avril à La Luciole. Un repas et un après-midi
dansant suivront.
Pour toute information une permanence sera assurée
chaque jeudi à partir de début mars au 71 rue JeanJaurès. Les cartes d’adhésion 2014 sont disponibles au
prix de 8 euros.
Plus d’infos au 06 84 42 29 57, 01 42 35 95 33 ou 01
42 35 99 07.
©Dragan Lekic
Sortie au « 2 ânes »
n
adia Laval, la « Dame aux
chats », décompte probablement les jours avec angoisse.
Les ronrons thérapeutiques de ses
chats n'y suffisent peut-être même
plus. Ses proches, ses amis, ses divers soutiens, sont dans le même
état, tant cette histoire chamboule et fait parler en ville. En
effet, mardi prochain, si le report
d’audience déposé par son avocat
est refusé, elle comparaitra devant
un juge qui devra prononcer son
expulsion... ou non. Une expulsion locative qui s’appuie sur un
constat d’huissier affirmant que
Nadia Laval ne vit pas dans son
appartement. « Je serai avec elle
si l’audience est maintenue, » la
voisine de la « Dame aux chats »
insiste : « Je veux que la vérité
soit dite. Madame Laval est une
simple voisine que je croise dans
les escaliers depuis des années. Je
vis juste en dessous de chez elle.
Elle vit ici ! Qu’on veuille la virer
sur ce mensonge me rend malade. Certes, elle passe beaucoup
de temps à guetter les chats pour
les attraper, certes, elle passe de
nombreuses heures auprès de sa
maman souffrante et très âgée.
Mais je l’entends passer chaque
jour son aspirateur, fermer et
ouvrir les portes, et envoyer son
lave-linge chaque soir. Je témoignerai. » La Stanoise affirme également ne sentir aucune odeur et
n’être aucunement dérangée par
« cette dame et ses chats ». Ce
n'est pas l'avis de cette riveraine,
habitant dans un autre immeuble
et affirmant que lorsqu'on passe
devant chez elle « l'odeur vous
prend ». Sa voisine du dessous dément : « Je dors la fenêtre ouverte
et croyez-moi, on ne sent rien. »
Celle qui tenait à témoigner en
disant à « ceux qui tiennent à ce
qu'elle reste de venir vivre ici » affirme également qu' « elle a commencé à faire des efforts depuis
qu'elle sait qu'elle va être expulsée ». « Je vis ici depuis 1997, et je
n'ai observé aucun changement »
reprend sa voisine du dessous.
Une affirmation confirmée par
les rapports successifs du service
municipal de l'hygiène.
Néanmoins, tout le monde, voisines, adhérents de son association, municipalité,... Nadia ellemême, admet qu'elle a trop de
chats chez elle pour ce F2. Personne, même son détracteur, ne
se réjouit qu'on l'expulse : « Je ne
lui veux pas de mal, il faut juste
trouver une solution adéquate et
lui permettant de vivre avec les
autres. »
Une solution difficile à trouver
La solution semble toujours la
même trouver un endroit où elle
pourrait vivre avec ses chats, qui
« pour la plupart ont subi des
violences et des maltraitances
des hommes », rappelle la présidente de son association ASSA
Declercq. Mais malgré toutes les
bonnes volontés des Stanois, des
diverses associations animalières
et celles de la ville ces dernières
semaines, aucune solution idéale
n'a été trouvée. Francis Morin,
adjoint au maire au développement durable, confie : « nous
avons bien une idée, une piste,
mais elle ne pourra pas être définitive. Au pire, elle ne sera pas à la
rue avec ses chats. »
Nadia doit déménager. Mais il
faut gagner du temps – d’où la
demande de report-, c'est pour
cela que l'association invite « tous
les Stanois qui désirent accentuer
leur soutien de l'accompagner le
jour du jugement soit pour témoigner soit pour être présents à ses
côtés et la remercier pour son
action de bienveillance animalière sur la ville. Prouvons au juge
qu'on se bouge pour elle et qu'une
autre solution que l'expulsion
reste possible ». Rappelons que
si l'expulsion est confirmée, les
huissiers et la police pourraient
se présenter à sa porte à partir du
31 mars, fin de la trêve hivernale.
Le jugement aura lieu, si le report
d'audience est refusé et dans ce
cas l’avocat plaidera le report,
mardi 18 février à 14h au Tribunal d'Aubervilliers, square
Stalingrad.
Plus d'infos au 06 65 65 57 09,
l'idée de créer un comité de soutien séduit Nadia, l'association
stanoise et l'avocat, et vous ? Ils
attendent votre appel.
carole sapia
voiSiNS/voiSiNES
EN viLLE
aLLeNDe
nos loisirs ensemble
la « petite » révolution d’allende :
mobilisation massive
J
eudi dernier. Une centaine de
personnes mobilisées. Des objectifs communs. L’ambiance
était assurément à l’enthousiasme.
Car une Amicale en sommeil qui
se réveille, forte d’un soutien massif de locataires, peut tout faire
basculer et même bousculer un
bailleur. Que fera celui de la cité
Allende, l’Opievoy, lorsqu’il recevra les revendications de tous ces
Stanois décidés à vivre mieux ?
Marre de la dégradation du cadre
de vie, marre des pannes de chauffage et d’eau chaude, marre de…
la liste est longue à la lecture du
compte rendu de cette rencontre.
Le feu s’est déclaré au bâtiment
portant le numéro 16. Mais
très vite le 12, le 10 et les autres
se sont également enflammés
jusqu’à rassembler tous ceux qui
veulent se donner la main pour
redorer le blason de cette cité.
Kassem Idir, président de l’Amicale ACSSAL, désormais en retraite, a décidé, avec ses voisins de
« prendre le temps de faire changer les choses ». « Le bailleur a des
obligations envers nous, il doit les
remplir. De notre côté, nous nous
engageons à nous investir dans de
assemblée générale
L’assemblée générale de l’association se tiendra
dimanche 16 février à partir de 10 h 30 à l’espace PaulEluard et sera suivie d’un repas. La participation est de
40 euros pour les adhérents et 45 euros pour les non
adhérents. Plus d’informations auprès de Claude au
06 60 81 05 56.
stains ville Fleurie
aG puis loto
Dimanche 23 février à partir de 14h à l’espace PaulEluard, salle de la luciole : assemblée générale suivie d’un
après-midi dansant et convivial au cours duquel seront
remises les récompenses aux lauréats du concours floral
2013. Les cartes d’adhésion 2014 sont disponibles au tarif
de 8 euros. Vous pourrez la retirer lors de l’assemblée
générale ou auprès de Lisette Le Flem, 22 rue LéonGonot, 01 48 21 09 44, ou encore Jeannine-Marie Serré,
16 rue Marcle-Le-Pogamp, 01 48 26 30 92.
Dimanche 6 avril, dès 14h à l’école du Globe
(garçons) : loto avec de nombreux lots. Des informations
complémentaires vous parviendront ultérieurement.
vraies campagnes de défense par
tous de la propreté, de la tranquillité, du bien commun à tous
qu’est la cité, mais pour cela le
bailleur doit prêter son concours
matériel pour nous aider. » La
motivation est là. Dimanche une
vingtaine de locataires se réunira en groupe de travail pour
faire avancer les actions actées
par l’assemblée de jeudi dernier :
lettre collective pour demander
le maintien du gardien qui vient
d’être muté. Pétition pour réclamer une réunion dans la cité avec
le bailleur. Et aussi mettre sur la
table la relance officielle de l’Amicale, « en veillant à trois principes :
l’implication, la mobilisation et
l’engagement de chacun autour
des intérêts collectifs communs
des locataires ». L'histoire commence. carole sapia
aVeNir
Quand on coupe l’eau à tout
un immeuble
au 3, rue de la Pépinière, les onze enfants et leur famille qui y vivent ont vécu une semaine sans
eau. un calvaire selon ces mamans qui se sont déplacées jusqu’en mairie demander de l’aide aux
élus.
L
undi 3 février, au cœur de l’hiver, la coupure,
celle de leur arrivée d’eau, a été rude pour les
familles de l’immeuble situé au 3, rue de la
Pépinière. Comment vivre sans eau ? Inimaginable!
Mercredi 5 du même mois, cinq mères de familles
décident de se rendre en mairie chercher de l’aide.
C’est Azzédine Taïbi qui est descendu à leur rencontre. Suite à cet échange, le conseiller général a téléphoné à Véolia, fournisseur d’eau de cet immeuble.
C’est le service municipal de l’hygiène qui a pris en
main la suite.
Une procédure enclenchée
Après l’émission d’un arrêté de réquisition par les
agents de salubrité, l’eau a pu être remise en service
samedi. Six jours sans eau, de nos jours ? Sur le sol
de la 5e puissance du monde ? Oui. Une facture non
payée par une seule personne (selon les différentes
sources de ce dossier) –de 12 000 euros – et tout l’immeuble de co-propriétés subit. La ville a le pouvoir
de régler la facture par arrêté de réquisition. C’est le
Trésor public qui se charge de récupérer ensuite la
somme due au débiteur. C’est grâce à ce système que
l’eau a été rétablie rue de la Pépinière. Radical et efficace et qui a le mérite d'exister quand une situation
en arrive à ce point. Un système qui a permis à ces
onze enfants et à leur famille de reprendre le cours
de leur vie. Mais quelle vie ?
En entrant dans cet immeuble, 7 Jours a découvert des familles vivant dans des conditions innommables. Murs gorgés d’eau et de moisissures, 25 m2
pour cinq… Des familles qui ont un dossier Dalo.
Qui ont fait condamner l’État (il a payé 8M d’euros
de pénalité en 2013 à ce titre)*. Qui ont des factures
d’EDF hallucinantes (1800 euros pour cette famille
vivant dans 25m2). Qui sont fatiguées. Qui perdent
espoir… Derrière cette coupure d’eau, on découvre
une fois de plus la précarité énergétique (quand plus
de 10% des revenus y sont consacrés), qui toucherait
près de 9 millions de français dont des Stanois. Des
études démonteraient même que la santé des foyers
en précarité énergétique pâtirait de ces conditions
de vie. Plusieurs enfants seraient suivis par les PMI.
Mais on plonge aussi dans ce que vivent ces 8000
personnes qui attendent une proposition de relogement « prioritaire » en Seine-Saint-Denis dans le
cadre de la loi sur le Droit au Logement Opposable
(Dalo). Un scandale sanitaire? Humanitaire? Oui.
carole sapia
*Chiffres publiés par Le Parisien, édition du 10 février dernier.
stains esPoir
100 % de réussite au bac
Dans le cadre du projet « Stages Intensifs : 100 %
réussite au baccalauréat », l'association « Stains Espoir »
organise un stage intensif pour les élèves de terminale
et première (inscription à l'association obligatoire) aux
dates suivantes de 10h à 12h : lundi 17 février, mercredi
19 février, samedi 22 février, lundi 24 février, mercredi
26 février, samedi 1er mars.
Les cours ont lieu à la Maison des Associations, 6,
avenue Jules-Guesde.
Inscriptions par email : [email protected].
moulin neuF
Des nuits sans chauffage
et sans eau chaude
«N
ous avons envoyé une pétition signée
par tous les locataires du 5 allée des
Écureuils réclamant une solution rapide
au bailleur, » la jeune femme tenait à le faire savoir
dans les colonnes de son hebdomadaire. En fait,
selon elle, la chaudière de son bâtiment a été
changée en septembre. Depuis elle ne fonctionne
plus entre minuit et 6h30. « Nous avons fait
intervenir à maintes reprises les sociétés en charge
de cette chaudière. À chaque fois, même discours,
tout semble fonctionner. Mais non. Douche froide
pour ceux qui se lèvent avant 6h30 pour aller
travailler. » Samedi dernier, après avoir contacté
7 Jours, les locataires réclament de nouveau une
intervention technique. « Et là, miracle! Ils ont vu un
bouton enclenché sur automatique, ils l’ont désactivé
et depuis tout semble rentré dans l’ordre, mais on
attend tout de même une réponse du bailleur avec
toutes les explications pour cette gène qui a duré
plus de trois mois, » mettent un point d'honneur
ces locataires. Quatre jours plus tard, mercredi, tout
semblait toujours fonctionner. Soulagement.
7
8
pUb
9
LE CLiC CLAC DE LA SEMAiNE
Des trophées pour
V
les champions FsGt !
©Julien Ernst
1
©Julien Ernst
©Julien Ernst
2
endredi dernier, à la maison du
temps libre, les champions Fsgt du
93 étaient à l’honneur lors d’une
remise des récompenses présidée par
azzédine taïbi, vice-président du conseil
général chargé des sports, erich batailly,
président du comité départemental
olympique et sportif (cdos) de seinesaint-denis et alain jeunehomme,
co-président du comité Fsgt de seinesaint-denis. Parmi les sportifs de
renom invité, denis langlois, licencié à
l’ess, 25 fois champion de France ; 3
participations aux jeux olympiques a
remis un trophée au jeune champion
handisport timothée adolphe, médaillé
de bronze sur 400 m aux championnats
du monde handisport. les sportifs
stanois honorés : l’équipe de foot à
7 « jeunes espoirs » , l’athlète emeline
Formentelle (photo 1), les cyclistes
cécile Quillacq, erwan et eric le Poul et
jason Podvin (photo 2), ainsi que gilles
duteau comme dirigeant de l’ess. une
soirée conviviale au cours de laquelle
les participants ont réitéré leur volonté
de développer l’accès au sport pour le
plus grand nombre.
un « Défi Gym »
©Dragan Lekic
L
undi dernier, au gymnase Jean-Guimier, les petits écoliers (grande
section) de la maternelle Victor-Hugo et de l’élémentaire Victor-Renelle
(CP) ont découvert une discipline sportive avec le « Défi Gym », une
initiative conçue en partenariat par les éducateurs sportifs de la ville,
l’USEP 93, le comité départemental de gymnastique et l’inspection de
l’Education nationale. « Les enfants ont pu s’adonner à cinq situations :
atelier roulade, enchaînement, découverte de la salle de gym, gymnastique
rythmique et accro-sport. Une journée très enrichissante qu’ils ont apprécié.
En fin de séance, ils ont tous reçu un tee-shirt et un diplôme dont ils
étaient très fiers, » raconte la conseillère pédagogique qui suit ce projet.
©Dragan Lekic
qui décoiffe !
10
LE CLiC CLAC DE LA SEMAiNE
concert à l’église
s
amedi soir, l’église
fraîchement rénovée
accueillait son premier
concert. sous la baguette de
Zahia Ziouani, l'orchestre
symphonique Divertimento a
donné un récital devant une
salle comble et conquise.
en préambule, michel
Beaumale (ci-contre), maire
de la ville, s’est félicité de
la belle réussite de cette
réhabilitation exemplaire.
©Dragan Lekic
11
LE CLiC CLAC DE LA SEMAiNE
émotion et révolte à l’espace Paul-eluard
©Julien Ernst
©Julien Ernst
Vendredi dernier, à l’ePe,
le public stanois a pu
apprécier la pièce d’Alain
Guyard : « Sacco et
Vanzetti » . Les comédiens
Jacques Dau et Jean-Marc
Catella, ont été formidables
de justesse sur scène. Un
huis clos sur une tragédie
universelle avec deux
hommes broyés par le
mensonge et les machineries
d’État.
rD28 inaugurée
Les bulles investissent la mtL
V
©Julien Ernst
L
©Dragan Lekic
endredi dernier, on inaugurait la requalification de la rue d’Amiens
réalisée dans le cadre de l’aménagement de la RD28 et de l’exRN1. Une voie refaite afin d’intégrer de nouveaux modes de
déplacement : transports en commun et pistes cyclables. Parmi les élus, on
notait la présence de Stéphane Troussel et Azzédine Taïbi, président et vice
président du Conseil général et de Michel Beaumale, maire de la ville.
isa Mandel auteure de bandes dessinées, la série « Nini Patalo »,
publiée aux éditions « Glénat », et des Aventures d ’Eddy Milveux
paru chez Milan, a animé sa première séance à la médiathèque du
Temps libre. Une belle séance qui a permis aux jeunes Stanois de se
frotter à ce difficile exercice. Les ateliers se déroulent tous les mercredis
après-midi et se poursuivent durant les vacances scolaires. L’occasion pour
les fans du genre de se frotter à cette discipline qui a conquis ses lettres
de noblesse. Recette d’une BD réussie : finesse du dessin et scénario
bien ficelé pour un festival de bulles envivrant (voir article page 13).
12
sports
RUGBY
danse
Nos princesses stanoises,
troisième !
S
amedi dernier, les 37 danseuses de moins de 10 ans
du cours de Carole de l’ESS Danse ont présenté une
chorégraphie qu’elles préparent depuis octobre au
concours départemental FSGT. Le thème « Bollywood »,
les costumes colorés et le talent stanois ont séduit. « Les
Princesses indiennes » (titre de leur présentation) ont été
applaudies en montant sur la 3e marche du podium et
en soulevant leur coupe ! Cette journée à Montreuil a
emballé grands et petits, et pour revoir les couleurs de
l’ESS dans ces concours de danse, un peu de patience,
dans un mois ce sont les ados qui s’y frotteront au niveau
régional cette fois-ci et sur un thème de Ying et de Yang.
Allez, on répète !
Vite réagir après
deux défaites !
C
e samedi, l’équipe junior en championnat « Danet
» se déplaçait à Goussainville pour rencontrer l’entente Goussainville/Gonesse/L’Isle-Adam. Malgré
un match serré et très disputé, les joueurs de l’ESS n’ont pu
ramener qu’un match nul 14-14 de ce court déplacement.
Au classement, l’équipe reste malgré tout très bien placé en
troisième place de son groupe.
Dimanche 9 février, après une défaite la semaine passée
chez le leader (10-3) nous attendions une réaction de nos
seniors face au Stade de Reims. Équipe que nous avions
battu chez eux au match aller. Pour l’équipe II malheureusement le duel tourna court. N’étant pas en mesure d’aligner une équipe complète nous avons été obligés de déclarer forfait. L’équipe continue de descendre au classement et
se retrouve aujourd’hui avant-dernière.
Place à l’équipe première. Après un échauffement sérieux,
il fallut très vite rentrer dans le match. Malgré l’absence de
quelques titulaires, les joueurs firent front devant une bonne
équipe de Reims largement à la portée de l’ESS. Malheureusement les seniors n’ont pu passer la ligne d’avantage
qu’à deux reprises pour inscrire deux essais contre trois aux
Rémois. L’arbitre siffla la fin du match sur la victoire du
Stade de Reims 12-24. Avec cette seconde défaite de rang,
l'équipe première glisse à la septième place du classement.
Dans une poule très serrée il va falloir très vite réagir pour
ne pas connaître une fin de saison difficile.
rendez-vous
Dimanche 18 février, match à Chilly-Mazarin équipe classée 8e.
NATATIoN
Des médailles en nage
avec palmes
C
basket
tony toni tonne
L
es week-ends se suivent mais ne se ressemblent pas.
C’était la soupe à la grimace du côté du gymnase
Anatole-France, cette fin de semaine. Trois malheureuses victoires sur dix matchs joués.
Nos benjamines se sont inclinées pour la première fois à
domicile de cinq points (25-30) face aux invaincues de
la poule. Un bon match, beaucoup d’énergie dépensée
mais elles restent à une petite encablure de l’exploit. De
leur côté, les benjamins ont battu Gagny (54-32). Stains a
retrouvé son petit bijou, absent depuis deux matchs, Tony.
Il inscrit 42 points à lui tout seul, plus que les adversaires.
Tony s’attaque à un challenge de taille. Il participe au
concours « Challenge benjamin », dont la finale se joue
au palais des sports de Bercy. Le gagnant part aux EtatsUnis d’Amérique pour assister à un match NBA. Bonne
chance à lui !
Les mini-poussins ont facilement dominé Bagnolet (3210), tandis que les Anciens se sont régalés face à Clamart
(127-34). Il a fallu deux feuilles de match pour inscrire les
points. Bravo à José, Sébastien, Loïc, Stéphane, Abdel,
Eric, Misel. Petite pensée pour nos absents, blessés depuis
un bon moment : Fredy, Nabil, William. La prochaine rencontre sera plus ardue. Les Anciens se déplacent après les
vacances à Ermont, le premier de la poule.
Mention spéciale aux poussines, toutes débutantes qui
perdent contre l’entente Saint-Denis/La Courneuve/Les Lilas (52-18). Des bonnes choses ont été vues. En revanche,
les séniors continuent leur année de transition et perdent
leurs trois rencontres. Les paniers faciles ratés et les pertes
de balles condamnent les Stanoi(se)s, mais l’état d’esprit
reste bon. C’est le principal.
e week-end se tenait la 2ème journée qualificative de
nage avec palmes « NAP » pour la région IDF Picardie à la piscine Bernard Lafay à Paris.
L’équipe de l’ESS Natation était présente sur cette compétition. Les « palmeuses » et « palmeurs » stanois n’ont pas
manqué ce rendez-vous et se sont faits remarquer en prenant souvent de bonnes places sur les podiums (ce qui ne
déplaît pas à l’entraîneur et à l’encadrement du club). La
NAP, qui est une activité récente à l’ESS natation (début en
octobre 2013) remporte un franc succès et la section peut
d’ores et déjà prétendre à un développement rapide de la
pratique de ce sport à partir de la saison prochaine.
Quelques résultats :
En bipalmes de surface
Adèle (catégorie Cadettes) 1ère sur 50m, 100m et 200m.
Chirine (cat Minimes) 1ère su 50m.
Anes (1er), Guillaume (2ème), Bastien (3ème) (cat Benjamins) sur 50m. Anes 1er sur 200m
Marc (cat Messieurs) 3ème sur 50m, 100m et 200m.
En surface
Emma (cat Cadettes) 2ème sur 50m
Guillaume (1er) et Bastien (ème) sur 50m
Relais 4x100m surface Messieurs
Anes, Bastien, Guillaume et Marc se placent 2ème en
4’28’’24.
13
c U lt U r E
SPECTACLE
Les jeunes avec « Aktuel Force » !
Gabin Nuissier, chorégraphe et la compagnie « aktuel Force » présentent le 21 février à l’espace Pauleluard, un spectacle hip hop : « multi-culture » fruit d’ateliers menés avec de jeunes du territoire.
E
n résidence à l’Espace PaulEluard, la compagnie « Aktuel
Force » poursuit son inlassable
travail de découverte de jeunes talents
locaux. À Stains, le leader du groupe,
Gabin Nuissier s’investit énormément,
depuis plusieurs années, dans le développement de projets culturels. L’actu
d’« Aktuel Force », c’est le rendez-vous
du 21 février à l’EPE avec sur scène de
jeunes danseurs stanois, dyonisiens et
parisiens. Un spectacle intitulé : « multi-culture » qui est l’aboutissement d’un
travail qui s’est étalé, tant bien que mal,
sur plusieurs mois dans des ateliers menés à Stains et à Saint-Denis.
Le chorégraphe Gabin Nuissier à l’origine de la création de ce spectacle
commun évoque ces rencontres et leur
dimension artistique et culturelle : « Il
nous reste pas mal de réglages, des mises
en place… on travaille d’arrache pied
pour être prêt le jour J. Nous avons eu
trop peu de temps avec les jeunes Stanois, c’est dommage, je m’attendais à
plus de temps de travail, c’est un boulot qui demande énormément d’énergie, et j’ai passé du temps à régler des
détails et des détails. » Pour les fans de
hip hop, à noter, la naissance du collectif Inspirations Hip-Hop (« C.I.H.H »)
qui regroupe outre la troupe « Acktuel
force » reconnue pour constituer,
VACANCES SCoLAIRES
avec d’autres, les racines du hip-hop en
France, « Marko 93 », « R-Style », des
professionnels du graffiti, du DJ-ing, du
rap, de la création musicale et chorégraphique. Le territoire, accueille donc
depuis le 6 février dernier, ce tout nouveau collectif. « Plaine commune, Territoire de la Culture et de la Création »,
s’associe à ce projet qui vise à valoriser
les cultures urbaines sous toutes leurs
formes. Le « C.I.H.H » (Collectif Inspirations Hip-Hop) avec ses nombreux
acteurs majeurs de la scène hip-hop du
territoire va donc poursuivre son travail
dans l’un des nouveaux lieux culturels
du territoire où s’expriment chaque jour
les cultures urbaines : le « 6B ».
Ce projet de spectacle est aboutissement
de séances passionnantes. Les jeunes talents du territoire vont ainsi, vous montrer sur la scène de l’espace Paul-Eluard,
le fruit de ce travail. N’hésitez pas à venir
les encourager !
Djamel charif
rendez-vous
vendredi 21 février à 20 h 30 à l’espace paulEluard, spectacle de danse hip hop avec Gabin
Nuissier. Tout public, entrée libre sur réservation à l’Espace Paul Eluard : 01 49 71 82 25 ou
[email protected]
ATELIERS BD
Bons plans Pendant les vacances
pour
avec Lisa Mandel
les 11-25
D
ans
rendez-vous
Mercredi après-midi, ateliers bD à la médiathèque du temps libre, 30-34 avenue George-sand,
renseignements au 01 71 86 33 54.
©Dragan Lekic
D
urant les vacances scolaires,
les 11-25 ans peuvent acheter des billets de cinéma,
UGC, Gaumont, et de bowling (La
Chapelle, Paris 18ème) à des prix réduits : 4 euros€. Pour vous faciliter la
tâche, vous pouvez vous les procurer
directement dans les équipements
jeunesse.
Il y a tout d’abord la billetterie des
11-17 ans, qui se trouve aux structures jeunesse Bleu Cerise, 8 avenue
Jules Guesde et Mumia Abu-Jamal,
située au 8 ter rue Salvador-Allende.
En période de vacances scolaires,
vous pouvez acquérir ces billets, du
lundi au vendredi de 10h à 11h30 et
de 15h à 18h30. Pour les 18-25 ans, la
billeterie se trouve au Point Information Jeunesse et Lieu d’Ecoute Santé-Jeunes « La Passerelle », 25 avenue
Paul Vaillant-Couturier, vous pouvez
acheter vos billets, le lundi, mercredi,
jeudi et vendredi de 14h à 18h.
epuis le 5 février dernier, les médiathèques de Plaine commune animent des
ateliers bande dessinée avec l’auteure Lisa Mandel. Ces séances se déroulent le
mercredi (voir page 11) et sont en direction des jeunes Stanois qui ont entre 11
et 15 ans. Pendant les vacances scolaires, elles se déroulent les mercredis après-midi à la
médiathèque du Temps libre. La dessinatrice, auteure de la série « Nini Patalo », publiée
aux éditions « Glénat », et des Aventures D’Eddy Milveux paru chez Milan, va initier les
jeunes Stanois aux richesses et merveilles de la BD.
Cette auteure de talent a une ambition transmettre aux jeunes amateurs du 9ème art sa passion du dessin et du scénario. Jeunes talents à vos palettes et vos carnets à dessin, l’univers
fantastique de la bande dessinée vous attend.
le choix
des bibs
DVD, « l’artiste et son modèle
», de Fernando trueba avec jean
rochefort, claudia cardinale et
aida Folch
eté 1943, dans la France
occupée, non loin de la
frontière espagnole. marc
cros, célèbre sculpteur,
vit avec sa femme léa
qui a longtemps été son
modèle. Fatigué de la vie et de
la folie des hommes, il est à la
recherche d’une inspiration nouvelle,
mais rien ne semble le sortir de la
monotonie ambiante. léa repère
mercé, une jeune espagnole
échappée d’un camp de réfugiés,
et lui propose de poser pour son
mari. le vieil artiste découvre alors
une nouvelle muse et s’attelle à sa
dernière œuvre.
roman, « un homme ça ne
pleure pas » de Faïza Guène, paru
chez Fayard
dans la banlieue
de nice, la famille
chennoun vit au mieux
de ses contradictions.
abdelkader, le « padre »,
ancien cordonnier, met en
garde son unique fils, mourad,
contre les larmes qu'un homme
doit refouler. mourad, lui, les
verserait volontiers, écrasé qu'il est
par une mère, djamila, aimante,
envahissante et possessive,
dispensatrice d'une nourriture
pléthorique et sacrificatrice de ses
rares amis : c'est en garçon solitaire,
désaltérant ses soifs dans la seule
lecture, qu'il grandit
reporters sans frontières, 100
photos pour la liberté de
la presse de Paolo
Pellegrin,
le travail de Paolo Pellegrin
est à la croisée du reportage
documentaire et de la
photographie d’art. son souci
éthique constant de la forme et
du fond est au coeur de cet album
issu du projet photographique
intitulé Postcards from america.
ces images rendent compte de la
réalité du «rêve américain», souvent
dures, rarement innocentes. de la
frontière d’el Paso au mexique où
tous tentent d’accéder à ce mirage,
au miami réel et loin de l’idée
dorée que tout un chacun peut s’en
faire, Paolo Pellegrin donne à voir
un voyage à travers les états-unis
d’aujourd’hui empreint d’une
dualité, entre espoirs et réalités.
médiathèque Louis-aragon
4, place du Colonel-Fabien,
01 48 21 72 24
14
socIété
« Justice sera rendue »
©Dragan Lekic
Plus d’encre
dans un fax
et le principal
suspect dans la
mort de claudy
elisor est remis en
liberté. De studios
de radios en
plateaux de télé,
sa veuve, Fabienne
elisor a dénoncé
cet incroyable
dysfonctionnement.
Lundi, elle se
rendait à 7 jours à
stains.
M6, France-Inter, 7 Jours à Stains, Fabienne Elisor
s’adresse aux médias qui ont déjà eu à traiter de l’affaire.
Dans sa voix, on l’entend, elle ne lâchera rien. Pour
Claudy, ses enfants, pour elle. Elle enchaîne. Trois
jours durant. De plateau en plateau, de micro en micro.
Lundi, fatiguée mais toujours aussi déterminée, elle
franchit les portes de 7 Jours à Stains. «Trois ans que
j’attends le procès et à trois mois de son ouverture…
un problème d’encre - vous imaginez- et il le relâche.
Le choc pour mes enfants et moi.»
Le procès s’ouvrira le 16 mai. Il devrait durer une
dizaine de jours. « J’attends qu’il se présente. Mais
s’il ne vient pas ? Quelles garanties ai-je ? Aucune !
» Et d’ajouter « oui, j’ai peur qu’il disparaisse dans la
nature. » De son côté, le prévenu sur BFM TV déclarait : « oui je vais comparaître au procès ».
D’autres peurs assaillent Fabienne Elisor : « Je ne me
sens plus en sécurité depuis qu’il est sorti. On ne sait
jamais. D’autant que je n’ai, là aussi, aucune garantie
concernant sa surveillance».
Dans la presse, Céline Curt, représentante du Syndicat
des avocats de France au barreau de Bobigny affirme
que « le suspect est placé sous contrôle judiciaire. S'il
n'en respecte pas les conditions, celui-ci peut être levé
très rapidement.» Évoquant le fax, elle dénonce un «
dysfonctionnement terriblement édifiant du manque
de moyens matériels et humains dans une juridiction
aussi importante».
De son côté, le garde des Sceaux, Christine Taubira,
a demandé une enquête interne. « Je n’ai reçu aucune excuse », tient à préciser Fabienne Elisor. Et
de s’interroger sur le sort qui s’acharne autour de la
procédure depuis trois ans.
« Un moment donné ça dépasse tellement l’entende-
ment qu’on se demande si on n’est pas discriminé».
Ses origines, son lieu d’habitation ? Un mouvement
d’épaules. Finalement, cette idée, elle la rejette préférant s’attarder sur les soutiens. Sur les innombrables
soutiens. 7000 depuis samedi jour de création de son
profil Facebook. « J’ai lancé un appel sur Facebook*.
C’est fabuleux. Tant de messages d’encouragement. »
Les lire sur les lèvres, dans les yeux, au jour du procès,
voilà ce qu’elle espère dorénavant. « J’attends que les
gens soient nombreux dans la salle d’audience au jour
du procès car je me sentirais plus forte. »
Face à la Justice ? Non, pour affronter l’épreuve. Car
Fabienne Elisor garde toute sa confiance dans la justice de son pays.
Elle assure : « elle sera rendue, j’en suis convaincue.»
* Fabienne elisor vous appelle à la soutenir sur
Facebook en devenant membre de son comité de
soutien.
alain schillé
©Dragan Lekic
«D
écédé suite à son agression le 31 décembre
2010, lors de la fête de la Saint-Sylvestre,
Claudy Elisor, Stanois, était père de deux
enfants. (…) Un an après, le dossier piétine (…-) Fabienne Elisor et son avocat, Me Benaïem, ne comptent
pas en rester-là. » Voilà ce que nous écrivions dans
le n°677 du jeudi 19 janvier 2012. Une affaire aux
multiples rebondissements, pour la plupart en défaveur du bon déroulement des enquêtes policières et
judiciaires. En premier lieu, « trois juges en trois ans »,
soupire Fabienne Elisor, auront eu à traiter ce dossier.
Comment dans ces conditions, interroge-t-elle, avoir
un suivi rigoureux ? Puis, les témoins de la scène qui
a coûté la vie à Claudy Elisor ont parlé d’une dizaine
d’agresseurs. Seuls deux individus seront suspectés.
L’un mis en détention dés début 2011, l’autre laissé
libre. Ce que, Maître Benaïem, dans nos colonnes,
qualifiera de « bavure judiciaire » quand on apprendra
qu’il « en a profité pour fuir. Aujourd’hui, la justice
essaie de rattraper son erreur en ayant lancé un mandat d’arrêt international. »
Depuis, revenu de l’étranger, l’intéressé a été incarcéré en 2012.
Au final, début 2014, on comptait donc deux détentions dans ce dossier. Depuis mercredi soir dernier, la
donne a changé et on n’en compte plus qu’une.
Le lendemain matin, Me Benaïem informe Fabienne
Elisor.
L'avocat du suspect, Me Portejoie, lui, confirme le
motif en rappelant avoir saisi la chambre de l'instruction pour demander la libération de son client
car il estimait qu'il était « détenu arbitrairement ». Le
délai pour statuer est de 20 jours, une fois dépassé,
la demande est considérée comme acceptée : « Une
enquête a déterminé que c'est un défaut d'encre dans
un fax (N.D.L.R le fax de la chambre de l'instruction
du tribunal de Bobigny) qui avait empêché l'appel de
mon client d'être envoyé », précisait Me Portejoie.
15
p r at I q U E
numéros utiles
POmPiers
18
POLice secOurs
17
GeNDarmerie
01 48 29 64 38
ceNtre aNti-POisON
0140 05 48 48
HÔPitaL
DeLaFONtaiNe
01 42 35 61 40
siDa iNFO serVice
0800 840 800
cOmmissariat
01 49 71 33 50
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parvenant après le mardi midi, seront publiées dans le numéro de la auteurs.
semaine suivante.
À vendre
Masseur pied et dos 30 euros.
Unité centrale à réparer 50 euros.
Chaine hi-fi (lit pas les cd) Philips
50 euros. Centrale vapeur calor,
cassée, 50 euros. Grand caméscope
ancien avec accessoires 70 euros.
2 robes de soirée, portées 1 fois,
taille 42, 80 euros les 2. Plusieurs
chaussures de soirée, pointure 37,
3 à 5 euros. Plusieurs manteaux et
blouson, taille 42-44, 10 à 15 euros.
Jupe rouge strass, neuve, 20 euros.
2 machines à coudre 80 euros pièce
ou à débattre pour les 2. Halogène
inox 2 lumières, tbe, 20 euros. Opel
corsa, 1997, 125 000 km, boite auto,
dans l’état, 900 euros (roule tous les
jours). Tel : 06 23 16 91 88.
Petits prix, divers outillages :
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bétonnière, petite visserie… Portail
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100 euros. 1 Set petit déjeuner 3
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euros. 1 tapis de bain bouillonnant.
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tuyau et 1 clef pour démonter les
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feux + induction Long 45 cm neuve
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taille 41/41.5 trappeur 2500 prix10
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plomberie, chauffage, installation
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également travaux de maçonnerie,
carrelage, faïence, peinture. Travail
soigné, rigoureux. Tel : 01 42 43 27
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propose soutien et encadrement
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6ème à la Terminale. Egalement,
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collège. Tel : 06 45 38 60 08 ou lyne.
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chacun. Tel : 07 86 10 42 68.
menu de la semaine
jeudi 13
vendredi 14 lundi 17
mardi 18
mercredi 19 jeudi 20
entrée Velouté potiron
Plat Rôti de porc
sauce agenais
Sp : rôti de dinde/Haricots
panachés
Dessert Brie/
Fruit frais bio
entrée
Carottes râpées
aux olives
Plat Saumon à l’aneth/
Riz bio pilaf
Dessert Fromage blanc/
Coulis framboise et
cigarette russe
entrée Concombre
ciboulette
Plat Filet de lieu
sauce provençale/
Pommes de
terre à la vapeur
Dessert St Paulin/Tarte
normande
entrée Bâtonnets de
surimi sauce cocktail
Plat Sauté de veau
aux petits légumes/Blé
Dessert Petit suisse/Fruit
frais bio
entrée Maïs et tomate
Plat Cordon bleu/
Epinards bio à
la crème
Dessert Yaourt aux
fruits mixés/Fruit frais
entrée Salade verte
bio
Plat Spaghettis
bolognaises
Dessert Carré de l’est/
Compote pomme
framboise
16
pUb