7 jours à Stains n°871 du 31 mars 2016

N° 871
J E U D I 31 M A R S 2 016
Papier recyclé et recyclable et imprimé avec des encres végétales.
Mon œil !
© Dragan Lekic
Le centre commercial du Clos
accueille ses commerçants. Après
le pharmacien, le boulanger,
voici l’opticien. Optique Molière a
ouvert ses portes. | PAGE 5
7 jours à Stains
L ’ a c t u a l i t é
d e
l a
s e m a i n e
Trois emplois à la clé
Collecter les cartons en vue de
les recycler. La Régie de quartier
du Clos et de la Cité-jardin se
lance dans cette activité avec trois
emplois d'insertion à la clé. | PAGE 5
« Il y a aucune avancée pour
les personnels alors que
les conditions de travail ne
cessent de se dégrader »,
expliquent les représentants du personnel
de Tati en grève ce jeudi. | PAGE 2
© Dragan Lekic
C'EST
LA LOI !
"Pas d’expulsion sans relogement", exigeront 11 maires de la région ce vendredi à Stains. C’est la loi. Ils sont 28
à interpeller la ministre du logement. Une conférence de presse aura lieu en mairie. Communiqué ci-dessous. | PAGE 3
EXPULSIONS
Extraits du communiqué de presse signé par plusieurs maires d’Île-de-France
Quoi ?
Le festival du court
métrage pour jeune
public. Il débute lundi
à l’espace Paul-Éluard.
Info : 01 49 71 82 25.
"(...) Il appartient à l’État, garant du droit au logement,
reconnu par l'article 11 du Pacte des Nations Unies
sur les Droits Économiques Sociaux et Culturels dont
la France est signataire, de prendre les responsabilités
qui lui incombent. Il appartient à la classe politique
toute entière de défendre et de protéger les plus
faibles plutôt que de s’opposer par tous les moyens
à la construction de logements sociaux comme le font
encore trop de maires en Île-de-France ou de couper
les subventions pour les villes qui ont plus de 30 %
de logements sociaux comme l’a adopté récemment
le Conseil Régional dirigé par Valérie Pécresse. (…)
Nous considérons qu’en tant que premiers magistrats
de nos villes, il nous appartient aussi d’empêcher que
des familles entières ne soient jetées à la rue. C’est le
sens des arrêtés que nous avons pris, conditionnant
toute expulsion à une solution de relogement et nous
appelons le plus de maires possible à nous rejoindre.
Il en va du maintien de l’ordre public dont nous
sommes les garants. Il en va du respect du droit et
de la dignité. Il en va de notre responsabilité d’élu
de la République de ne laisser personne sur le bord
de la route."
Signature d’arrêtés municipaux par 11 maires d’Île-deFrance conditionnant toute expulsion locative à une solution
de relogement vendredi 1er avril à 15 h 30 en mairie.
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© Dragan Lekic
ACTU
Les Tati dans la manif
contre la loi travail
Les salariés de Tati
Stains sont en grève
ce jeudi pour de
meilleures conditions
de travail. Ils assurent
que la loi El Khomri
ne fera qu'empirer
leur situation.
Alors, cet aprèsmidi, ils seront avec
leurs collègues au
milieu de ceux qui
manifestent à Paris
contre le projet de loi
travail.
C
e jeudi n'est pas un jour comme
les autres au Tati du boulevard
Maxime-Gorki. Les clients devront
sans doute s'armer de patience dans les
rayons ou au moment de payer en caisse
car le personnel risque de se faire rare ce
matin. Et pour cause, la majorité des 26
employés sont en grève. À l'instar de leurs
collèges des autres Tati en France, ils sont
en lutte pour de meilleures conditions
de travail, des embauches et une revalorisation salariale. Deux ans après la haie
d'honneur faite aux premiers clients lors de
l'ouverture de l'enseigne, les « ex Giga » ont
profondément déchanté. « Cette grève est
la conséquence de négociations annuelles
dans l'entreprise qui, comme d'habitude,
n'ont produit aucune avancée pour les personnels alors que les conditions de travail
ne cessent de se dégrader » explique Hakima Djellouah. Cette salariée et déléguée
nationale CGT a douze années d'ancienneté derrière elle. « La direction n'arrête
pas de gémir sur la crise économique alors
que Tati fait 400 millions de chiffres d'affaire en France, bénéficie d'aides publiques
généreuses sous forme d'allègements fiscaux, et on nous dit dans le même temps
qu'on ne peut pas nous augmenter ni embaucher » dit-elle révoltée.
« Une loi qui s'adapte à la dérègle- ront les salariés de plusieurs magasins de
la marque. Ensemble, ils iront grossir les
mentation du marché du travail »
Tous les jours, elle et ses collègues du site
de Stains vivent dans leur tête et dans leur
chair le management à la Tati. « En deux
ans, dix salariés ont quitté l'entreprise alors
qu'on nous avait dit, en 2014, que tout le
monde serait conservé ». Le personnel est
essentiellement féminin. « Certaines ont
été licenciées sans raison après 20 ans de
maison. La pression a été mise sur les plus
fragiles qui ont dû accepter leur mutation à
Paris ou au fin fond de la banlieue, notamment des mères de famille » affirme-t-elle.
« D'autres ont choisi une rupture conventionnelle parce qu'elles n'en pouvaient plus
de la charge de boulot, de la polyvalence
des tâches, de voir changer leurs jours de
repos ou leurs horaires de travail, et tout
ça pour des salaires qui n'évoluent pas »
s'indigne-t-elle. « Les effectifs ont fondu et
la charge de travail explose. Nous sommes
en souffrance et n'avons aucune reconnaissance pour les efforts que nous déployons.
La direction ne nous écoute pas et cherche
à nous diviser ».
Comme Samia, Brigitte, Zahia et bien
d'autres de leurs collègues, elles et ils seront
à 10 h devant le Tati Barbès où converge-
rangs parisiens de la manifestation contre
la loi El Khomri. Pour eux, le lien entre
ce qu'ils subissent au quotidien et la loi
travail, est évident. « Si même le code du
travail dans son contenu actuel ne suffit
pas à nous protéger, qui peut croire qu'en
donnant plus de liberté à l'employeur et
en retirant des droits aux salariés, ce sera
mieux pour eux ? » interroge-t-elle. Hakima et consorts disent refuser cette flexibilité croissante et cette précarisation des
salariés au nom d'une baisse du « coût » du
travail. « Nous ne voulons pas de cette loi
qui s'adapte à la dérèglementation du marché du travail ». Elles le crieront à partir de
13 h 30 de la Place d'Italie à Nation parce
que, comme elles le répètent « on vaut
mieux que ça ». Frédéric Lombard
Un car est à disposition pour
celles et ceux qui veulent se
rendre à la manifestation, à
Paris. Rendez-vous jeudi 31
mars à midi, devant la mairie.
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ACTU
À l’approche de la fin de la trêve hivernale, le bal
tragique des expulsions locatives va reprendre. La
municipalité se mobilise pour affirmer que toute personne
menacée d’expulsion sans possibilité de relogement ne
puisse pas être expulsée. Un rassemblement des maires
est prévu en mairie le 1er avril.
L
e 1er avril rime avec la
fin de la trêve hivernale, l’angoisse pour de
nombreuses familles de perdre
leur toit. À cette occasion,
onze maires seront en mairie à
15 h 30 pour une conférence de
presse et la signature commune
des arrêtés pour faire respecter
la loi qui conditionne toute expulsion à une solution de relogement digne. Le dernier rapport sur le mal logement de la
fondation Abbé Pierre fait état
de 150 000 personnes à minima sans domicile, dont 30 000
enfants soit une augmentation
de 50 % en 10 ans. À Stains,
actuellement, on compte 22
familles menacées d’un recours
à la force publique qui pourrait les déloger de leur foyer.
Malheureusement,
sachant
que l’on est seulement à la fin
de la trêve hivernale, il est fort
probable que ce phénomène
s’aggrave dans les mois à venir.
Des chiffres alarmants pour la
6e puissance économique mondiale. Il est donc urgent que les
politiques de tout bord agissent
pour protéger les plus faibles.
© Dragan Lekic
Expulsion :
l’obligation
de reloger
Mardi, les familles en difficulté étaient invitées en mairie, comme chaque mois.Objectif : prévénir la menace des expulsions
et des coupures d'énergie. Les prochaines rencontres auront lieu à 13h30 mardi 3 mai et lundi 30 mai.
Or, de nombreux maire en Îlede-France s’opposent encore à
la construction de logements
sociaux. D’autres décisions
sont encore plus inquiétantes à
l’image de la délibération intitulée « dispositif anti-ghettos »
que Valérie Pécresse a soumis
au vote du Conseil régional. Elle
consiste à limiter le financement
des logements sociaux dans les
communes qui comptent plus
de 30 % de logements sociaux.
Porteurs d’une vision alternative, Stains est à l'initiative d'une
nouvelle formule d'arrêté muni-
cipal. L’objectif : empêcher que
des familles entières ne soient
jetées à la rue via des arrêtés
conditionnant toute expulsion
à une solution de relogement.
La France a paraphé, comme
d’autres pays des traités internationaux qui selon « l’article 55
de Constitution française », ont
« une autorité supérieure à celle
des lois ». Ainsi, le maire souhaite s’appuyer sur le Pacte des
Nations Unies relatif aux Droits
Économiques Sociaux et Culturels dont l’article 11 stipule
« Les États parties au présent
Pacte reconnaissent le droit de
toute personne et sa famille à
un niveau de vie suffisant, comportant nourriture, vêtement
et logement, et à l’amélioration
constante de ses conditions de
vie et s’engagent à prendre les
mesures nécessaires… ». Cette
conférence de presse sera aussi
l'occasion d'un échange sur la
nouvelle bataille qui s'engage
pour faire respecter l'État de
droit.
Rochdi Haoues
TÉMOIGNAGE
« Ce n’est pas que je ne veux pas,
c’est que je ne peux pas »
Gisèle et ses deux enfants sont sous la menace de ce qu’on appelle un recours à la force publique prononcée
par le préfet. À partir de vendredi, un huissier peut venir les mettre à la porte de chez eux. Sans solution de
relogement, leur dessein : la rue.
U
ne stanoise invite le 7 Jours dans ce qui est encore aujourd’hui son appartement. Un F3 au Moulin Neuf.
Depuis enfant, elle habite le quartier. Assise à la table de
sa salle à manger, elle se met à parler, pourtant « je ne suis pas
du genre à me confier. » Sa voix tremble, ses mains se triturent
entre elles, mais elle veut « crier et partager » la douleur qui est en
elle. Gisèle est sous le coup d’un recours à la force publique pour
l’expulser de chez elle.
« J’ai eu un grave infarctus en 2 011. Depuis, je suis rentrée dans
une spirale infernale : perte de mon emploi, la dégringolade
jusqu’au RSA, choisir entre faire manger mes enfants ou payer
mon loyer, la suppression des APL, l’hôpital, la montée fulgurante
de mes dettes, la honte… À partir de vendredi, à n’importe quel
moment, des huissiers peuvent sonner à ma porte et nous forcer,
mes enfants et moi, à quitter notre appartement, » les yeux de
Gisèle se remplissent de larmes, on y lit de la peur. Le terrible
couperet de la fin de la trêve hivernale est tombé ce jeudi pour
de nombreuses familles en France, 22 (pour le moment) à Stains.
L’effroi de se dire une fois dehors : où va-t-on dormir, se laver ?
Une panique à laquelle s’ajoute « la culpabilité ». Gisèle reprend
une respiration, met la main machinalement sur son défibrillateur
caché sous une grosse cicatrice. « C’est extrêmement difficile de se
dire que mes enfants de 22 et 27 ans rament dans leur vie à cause
de tout ça depuis presque 5 ans. Ils ont dû arrêter leurs études à
cause de moi, ils galèrent à trouver du travail, ils me donnent tout
ce qu’ils ont, ce n’est pas dans ma conception de la vie. Je ne les ai
pas faits pour qu’ils vivent ça, ça fait trop mal. On ne s’en sort pas.
Ce n’est pas qu’on ne veut pas payer notre loyer, c’est que l’on ne
peut pas. » Sa maman, décédée l’année dernière, était le dernier
pilier auquel elle se rattachait, depuis Gisèle avoue perdre pied.
« Je vis les rideaux fermés. Et j’attends. J’attends de savoir si mon
dossier de surendettement sera accepté, si j’aurai droit à un sursis.
J’attends. J’ai vendu les bijoux de maman pour manger. Je me déplace à la Caf, aux impôts, chez les assistantes sociales… Mardi je
me suis rendue à une réunion en mairie (voir photo). Je passe mon
temps à me justifier. » Gisèle se justifie pour ne pas avoir réussi à
payer un loyer de 800 euros avec 400 euros de revenus…
Cette Stanoise a un message pour tous ceux qui, comme elle, rencontreraient un accident de la vie qui les amènerait à devoir choisir
entre manger ou payer son loyer : « Il faut parler. Ne pas se renfermer comme j’ai pu le faire. Frappez à toutes les portes dès le
début et ne vous arrêtez pas à une mauvaise rencontre. Il existe
des aides. » Des accompagnements, non obligatoires mais proposées comme des choix politiques affirmés, existent effectivement
en mairie. N’hésitez pas à demander une orientation.
Carole Sapia
Signature d’arrêtés municipaux par 11
maires d’Île-de-France conditionnant
toute expulsion locative à une
solution de relogement vendredi
1er avril à 15 h 30 en mairie.
Une tribune co-signée par 28 maires,
adressée à Emmanuelle Cosse,
ministre du logement et de l’habitat
durable, est consultable sur le site de
la ville www.ville-stains.fr. « Sachez,
madame la ministre, que notre
objectif n’a jamais été de disconvenir
à la loi. Bien au contraire. Il s’agit
d’en assurer son plus strict respect… »
Le maire prépare la conférence
communale du logement et de
l'habitat avec les habitants :
Tenue du premier atelier sur des
thématiques décidées avec les
habitants secteur sud ce vendredi
à 18 h 30 à la maternelle Renelle.
Premier point d’étape après toute une
série de réunions publiques sur les
questions du logement et de l’habitat.
Des réunions publiques qui vont se
poursuivre dans le secteur centre et
auxquelles les Stanois sont invités
à participer massivement. Prochains
rendez-vous à 18 h 30 les mardis
5 avril au Clos Saint-Lazare à l’école
Romain-Rolland, 12 avril à Lurçat/
Boin à la maternelle Lurçat, 19 avril
à la Cité-jardin à la maternelle Paul
Vaillant-Couturier…
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CLIC-CLAC
RENCONTRE
« JOBS D’ÉTÉ »
Vous recherchez un petit boulot pour cet été ? Une expérience professionnelle ? Le dispositif Job d’Été 17 h 30 est
conçu pour vous accompagner et vous suivre dans vos
démarches. Mercredi, a eu lieu à l’espace Paul-Éluard
un après-midi de rencontres entre jeunes et des entre-
prises qui recrutent. Les participants ont eu accès à des
offres d’emploi saisonniers à consulter sur place. Les
annonces mises à jour pourront être consultées à La
Passerelle, 25 avenue Paul Vaillant-Couturier, jusqu’à
fin juin.
VACANCES DE JEUNES REPORTERS
PRINTEMPS :
Pour les vacances printanières, des places sont encore disponibles dans les séjours proposés par le service municipal de
l’enfance dont les prix sont calculés selon le quotient familial.
Faites votre choix ! La vie de château, Villiers-sur-Loir (Loir-etCher) du 18 au 29 avril pour les 5/8 ans, La jument verte,
Courlans (Jura) du 23 au 30 avril pour les 9/11 ans, Cocktail
sportif et nature, Gédarmer (Vosges) du 16 au 23 avril pour
les 9/11 ans, Aud’safari, La Franqui (Aude) du 16 au 23 avril
pour les 9/11ans, Pilote De Char, Douarnez (Finistère), du 23
au 30 avril pour les 9/11 ans. Pour tous renseignements ou
inscriptions veuillez contacter le 01 49 71 81 70, ou rendezvous du lundi au vendredi de 8h45 à 12H15 et de 13h30 à
17h15 (ouverture les 2ème et 4ème samedis de chaque mois de
8h45 à 11h45) sauf le mardi matin à l’espace Angela Davis
service enfance et jeunesse avenue Gaston-Monmousseau.
Diana Rioual et Erwan Trocmé, stagiaires.
© DR
IL RESTE ENCORE
DES PLACES
La classe de CE2B du
groupe scolaire Anatole
-France édite un magazine, Anatole Mag. Ce
projet est porté par Sonia
Barchiche, enseignante et
Moustafa Bouk, emploi
avenir professeur. Ainsi,
les élèves découvrent le
monde des médias et les
différents rouages de la
réalisation d’un support
d’information. 7 Jours
est intervenu durant une
matinée pour évoquer
avec les enfants les métiers de la presse écrite.
Un véritable moment
d’échanges et de découvertes. Les journalistes en
herbe avaient plein de
questions et ont montré beaucoup d’intérêts.
Une très belle initiative à
suivre.
EN VILLE
VOISINS-VOISINES
QUARTIER RÉGIE DE QUARTIER
LES BOUCHONS D'AMOUR
Assemblée générale
Pour des emplois,
Le conseil d’administration et les membres du bureau
des Amis Stanois des bouchons d’amour vous invitent à
leur assemblée générale qui aura lieu : le samedi 2 avril
à partir de 14 heures aux Tribunes, rue Michel-Rolnikas.
Pour confirmer votre présence a cette assemblée,
contacter Lionel Chaingnon au 06 60 52 76 67.
mais pas en carton !
STAINS VILLE FLEURIE
Loto
Depuis le 1er mars, la Régie
de quartier et trois de ses
employés tâtonnent un
nouveau secteur d’activité :
la collecte de cartons des
entreprises et commerçants en
vue de les faire recycler.
L’association organise le dimanche 10 avril son loto
annuel dans le préau de l’école du Globe. Ouverture
des portes à 13 h 30. Entrée : 3 euros (un carton et une
boisson). D’autres cartons seront disponibles à l’entrée.
Lots attrayants à gagner. Buvette et pâtisseries aux
entractes. Vous êtes attendus nombreux !
emplois d’insertion et est un geste
écologique. Des avantages évidents.
Sur Stains, deux zones sont couvertes par ces ripeurs du carton :
le Bois Moussay et la Cerisaie. Les
entreprises sortent leurs déchets
les jours annoncés de ramassage.
Quatre camions sillonnent ainsi des
zones commerçantes ou d’activités
de Plaine commune, mais aussi les
marchés de La Courneuve et d’Aubervilliers. Les cartons sont ensuite
vendus à des entreprises de recyclage à la tonne.
Trois Stanois embauchés
Trois Stanois, Isa, Mady et Maciré,
par le biais de la Régie de quartier du Clos et de la Cité-jardin,
ont commencé un contrat de travail de 26 heures hebdomadaire
QUARTIER MAROC
Allée nettoyée… « mais
pas de fond en comble »
P
arole tenue pour Osica. Dans
la dernière édition, le bailleur
s’était engagé à faire nettoyer notamment l’allée Saint-Exupéry,
souillée depuis des semaines par
des déchets. Jeudi en fin d’après
midi, 7 Jours recevait, photos à
l’appui, un mail de la direction
d’Osica « Je vous informe que le
site a été nettoyé ce jour ».
Une Stanoise de la copropriété
voisine tenait néanmoins à préciser « ce problème est récurrent
depuis des mois, et effectivement, ils ont enlevé le plus gros,
mais ça n’a pas été balayé, un
regard est bouché, les feuilles
et déchets vont très vite s’accumuler à nouveau. » Un ménage
trop rapide ? En tous cas, dans le
quartier on s’attendait à un vrai
ménage de printemps et on n’est
pas totalement satisfaits…
Comme 7 Jours l’annonçait la semaine dernière, l’assemblée générale de l’Association foncière
urbaine qui détient le contrat
d’entretien pour ce secteur doit
se tenir le 15 avril prochain, selon la directrice d’agence d’Osica. Le problème se résoudra-t-il
à cette date ? En tous cas, nombre
de riverains l’espèrent.
Rappelons qu’il est interdit de
jeter quoi que ce soit sur la voie
publique mais aussi sur les espaces privés, non prévus à cet
effet. La contravention peut être
très élevée. C.S.
depuis le 1er mars. « Ils suivent en
complément un parcours d’insertion, explique Mathilde Lagrange,
directrice de la Régie de quartier.
Ces contrats ne pourront pas excéder deux ans, nous aimerions donc,
pour l’avenir de nos ripeurs, leur
permettre de trouver un emploi
durable, construire une passerelle
avec de grands noms de ce secteur,
tel Veolia, pour leur proposer du
personnel avec une première expérience et une bonne connaissance
du territoire. » La directrice continue : « C’est la première fois que
toutes les Régies de Plaine commune travaillent ensemble et, nous
sommes, en plus, sur un nouveau
secteur d’activité. C’est un beau
projet auquel nous sommes ravis de
participer. » Carole Sapia
Joli programme !
Les deux associations organisent conjointement le samedi
7 mai une sortie. Au programme : visite du musée Galléjuillet et de la maison de la Faïence à Creil puis déjeuner
et après-midi dansant à l’auberge du pêcheur à Rieux au
bord de l’Oise. Participation : adhérents 50 euros - non
adhérents : 55 euros.
Inscriptions auprès de Jeannine-Marie Serré 16, rue
Marcel le Pogamp par courrier ou lors des permanences
du Comité des Fêtes les jeudis 7, 14, 21 et 28 avril date
limite d’inscription. Renseignements au 01 48 26 30 92
ou 06 84 42 29 57.
LE COMITE DES FÊTES DE L’AVENIR
Assemblée générale
Samedi 16 avril assemblée générale de 10h à 12h à
l’Espace Paul-Éluard en salle de spectacle place MarcelPointet suivie d’un buffet à volonté à partir de 12h30 à la
Luciole avec l’orchestre Olomedo. Prix adhérents 35 euros,
non adhérents 40 euros. Pour tous renseignements et
réservations contacter le 06 84 42 29 57, 06 23 55
72 54 ou 06 60 52 76 67 ou par courrier 54, rue
Jean-Jaurès.
QUARTIER LE CLOS SAINT-LAZARE
L’opticien a ouvert
sa boutique
L
e centre commercial du Clos SaintLazare continue de voir ses boutiques
ouvrir l'une après l'autre. Après la pharmacie et la boulangerie, un optométriste
- opticien a ouvert une boutique ce mardi.
Désormais du lundi au vendredi, de 9 h 30
à 13 h 30 puis de 15 heures à 19 h 30, les
Stanois peuvent faire un examen de vue et
acheter des lunettes, parmi lesquelles « un
large choix de montures classiques à tarifs
CMU, de différentes formes, couleurs…, »
promet l’entrepreneur qui se lance pour
la première fois dans un commerce non
franchisé. « J’ai été encouragé par un médecin du quartier à venir m’installer ici et avec
qui on travaillera pour la santé des yeux des
Stanois. Je peux faire des examens de vue
comme chez un ophtalmologue. À Stains, il
n’y a plus de ces spécialistes. Cet examen est
© Dragan Lekic
V
endredi dernier, il pleut au
Bois Moussay mais on aperçoit au loin deux hommes
en gilet fluo qui montent et descendent d’un camion après avoir
ramasser des cartons à différents
endroits de la zone d’activité. Leur
prénom : Kanjoura et Ioan. Ils font
partie des 14 qui ont été embauchés pour ramasser et amener au
recyclage les cartons de certaines
entreprises et marchés de Plaine
commune. Ce sont les quatre Régies de quartier (celles d’Aubervilliers, Saint-Denis, Pierrefitte et
Stains) de la communauté d’agglomérations avec une autre entreprise adaptée Le petit plus, qui ont
décroché le marché délégué par
Plaine commune. Le carton était
jusqu’alors collecté avec le tout
venant. Cela coûtait à la collectivité. Le ramasser et le faire recycler
ne coûte pas plus, mais il créé des
© Julien Ernst
STAINS VILLE FLEURIE ET COMITÉ DES FÊTES
offert si le client achète ses lunettes chez nous
après. » Cet espace, qui n’est pas encore
complètement aménagé, et qui a déjà eu
son premier client dès mardi matin, offre
un nouveau commerce de proximité qui
pourrait probablement intéresser dans le
quartier. C.S.
5
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Tél. : 01 42 35 03 03
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Tél. : 01 48 20 03 37 - Fax : 01 48 09 05 06
O.P.Q.C.B.***
Page réalisée par Rochdi Haoues
7
S P O R TS / C U LT U R E
HANDBALL
CYCLISME
Les champions
Bons résultats
des Stanois
poursuivent leur route
© DR
Champions du département,
l’aventure continue pour les
collégiens de Barbara, peut-être
jusqu’au championnat de France
qui se disputera à Montpellier.
© DR
A
près le titre de champion départemental obtenu par les élèves
de 4ème et de 3ème du collège
Barbara, l'aventure ne s'est pas arrêtée
la… les joueurs ont eu le privilège de
recevoir au gymnase Guimier la demie finale académique. Cette dernière
consistait en un tournoi à 3 équipes
qui verrait le vainqueur se qualifier
pour la finale regroupant les 3 meilleures équipes de toute l'académie de
Créteil. Devant un fervent public venu
en nombre (élèves, enseignants, éducateurs et responsables sportifs de la ville
de Stains), le premier match opposait
Stains au collège Brassens de Santeny
(94). Les deux équipes se sont illustrées dans un match serré, même si les
locaux ont toujours été devant avec 5
buts d'écart. Les 5 dernières minutes
ont vu les adversaires revenir petit à
petit, jusqu'à deux buts d'écarts pour
finir sur un score de 21 à 19 pour le
collège Barbara. Le collège Brassens
a ensuite affronté le collège les Tournelles de Villiers St-Georges (77),
encore un match à suspens qui s'est
terminé par la victoire du collège Bras-
sens sur le score de 21 à 20. Il ne restait
plus qu'un match… match décisif pour
la qualification en finale. Les élèves de
Stains avaient leur destin entre leurs
mains et étaient plus que motivés pour
continuer leur aventure dans le championnat UNSS. Ils ont affronté le collège de Villiers St-Georges devant un
public qui ne restait plus en place et
qui donnait de la voix pour encourager les locaux. Les Stanois ont fourni
un match de très bonne qualité, avec
un jeu collectif et une défense solide.
À la sonnerie finale du buzzer la qualification était assurée sur un score
sans appel, 24 à 16. Explosion de joie.
Direction la finale académique, qualificative pour la finale inter académique
(avec la meilleure équipe de l'académie
de Paris, Versaille et Créteil), voyant 2
équipes sur 3 se qualifier pour le championnat de France à Montpellier. Quoi
qu'il arrive, ces résultats sont excellents
car les garçons du collège Barbara finiront au pire 3ème de toute l'académie
de Créteil et auront porté bien haut
les couleurs du 93. C'est également un
très bel exemple pour les générations
suivantes, qui elles, ont fini également
1ère du district. Prochaine étape : la
finale du 93. « Le handball au collège
de Barbara de Stains est vraiment une
belle réussite car chaque année les
élèves finissent dans les meilleurs du
département et même de l'académie »,
se réjouit Cécile Le Méhautén professeure de PS. Elle ajoute « espérons que
ça continue même si les années suivantes l'aventure se fera sans moi. Je
pars sur une année de rêve d'un point
de vue des résultats sportifs alors merci
à tous les élèves pour m'avoir fait vivre
des moments magiques durant ces 8
années de compétitions de handball ».
Bon vent à vous et bravo aux élèves…
AVIS DE RECHERCHE
La section cycliste recherche trois
galeries de vélos service course qui
ont disparu mi-mars de son parking.
Elles n'ont aucune valeur pour des
particuliers, mais très utiles pour la
section cycliste pour transporter les
vélos de nos jeunes. Pour tous renseignements 01 48 22 14 59 ou
06 07 15 35 53.
ARCHIVES
NATIONALES
ESPACE PAUL-ÉLUARD / CHANSON
Jeanne Cherhal en concert
E
PORTES
OUVERTES
© DR
n solo Jeanne Cherhal sera le vendredi 8 avril à 20 heures à l'EPE.
En mars 2014, la chanteuse sortait
son cinquième album, Histoire de J. Sur
scène, elle pioche des morceaux dans ses
cinq albums. Elle vous enchantera avec
des chansons qui lui ressemblent. « J’aime
jouer et interpréter ces morceaux »,
confie-t-elle. Son show est imprévisible,
elle a la capacité de créer des versions
inattendues. Elle offrira un joli moment
d’intimité et d’intensité. Ceux qui la côtoient disent d’elle qu’elle est farouche
juste ce qu’il faut, malicieuse toujours,
insolente au moment où l’on s’y attend
le moins. En première partie de ce beau
rendez-vous, une autre chanteuse donnera le ton de la soirée. Julie Rousseau propose son premier album, « Le visage de
River », voyage intemporel et poétique où
se mêlent la densité textuelle de la chanson et la fluidité musicale de la pop, légère et douce en apparence mais dont les
caresses laissent une trace. N’hésitez pas
à réserver vos places au 01 49 71 82 25. 7
Jours vous propose de gagner des places
pour ce concert. Il vous suffit de joindre
la rédaction, au 01 48 21 30 30, ce vendredi jusqu’à midi en répondant à la question suivante : Quel est le titre du cinquième album de Jeanne Cherhal ?
À l'occasion de l'organisation à Dugny des premières festivités des 70
ans de la section cycliste, les Stanois
ont tenu leur rang, en remportant
3 victoires individuelles et le prix
d'équipe chez les seniors. Liger, Vezian, et Lemaitre chez « les grands »,
Podvin Jeason, Clément Christiano,
Ghandour Naim et Vezian Blanche
chez les jeunes sont montés sur le
podium. Plus de 90 enfants ont participé aux épreuves des écoles de
cyclisme et 150 coureurs ont pris le
départ des épreuves sur route. Les
organisateurs tiennent à remercier la
direction du parc départemental pour
la mise à disposition de l'aire des
vents pour que les courses puissent
se dérouler en toute sécurité.
Pour leur première
participation aux Journées
européennes des métiers d'art,
les Archives Nationales ouvrent
leurs portes pour des ateliers
de restauration sur les sites
de Paris et de Pierrefitte-surSeine. Restauration d'archives,
reliure, dorure, conservation
préventive, sceaux, atelier
de numérisation et de
photographie sont à découvrir
ou redécouvrir le vendredi
1er avril et le samedi 2 avril.
Des visites d'une heure sont
proposées. Elles sont gratuites
et la réservation se fait sur le
site du Comité départemental
du tourisme du 93. Vous
trouverez plus d'informations
sur le site internet des Archives
nationales, sur la page dédiée
aux JEMA. Vous pouvez
également vous inscrire sur
le site tourisme93.
8
EXPRESSION LIBRE
COMMUNISTES,
FRONT DE GAUCHE
1er avril Expulsions locatives : Faire face à l’indignité
nationale.
23. C’est le nombre de Concours à la Force Publique qui ont
été prononcés sur Stains pendant la trêve hivernale. Après
une année 2014 catastrophique et une année 2015 épouvantable, l’année 2016 s’annonce du même acabit. Alors que
150 000 personnes sont toujours à la rue selon le dernier
rapport de la Fondation Abbé Pierre, le 1er avril sonne pour
beaucoup de familles comme la reprise du cauchemar. Celui
de voir son toit retiré, ses enfants mis en danger, sa dignité
balayée. Pourtant, alors que le pays n’a jamais été aussi riche
de toute son histoire, les inégalités continuent de se creuser:
en 10 ans, les 10% les plus pauvres ont perdu 320 euros de
pouvoir d’achat annuel pendant que les 10% les plus riches
voyaient leur niveau de vie progresser de 4300euros par an.
Alors que certains ne savent plus quoi faire de leur argent,
en France, dans nos villes populaires, malgré nos politiques
volontaristes, l’Etat continue d’expulser. L’immense majorité
de ceux qui se retrouvent en procédure d’expulsion ne sont
pas de mauvaise foi. Mères célibataires, retraités, travailleurs
pauvres, chômeurs, victimes d’accident du travail… : ils et
elles sont les premières victimes d’une crise amplifiée par les
choix économiques désastreux des différents gouvernements.
La peur, la honte, le sentiment de ne pas pouvoir s’en sortir conduisent le plus souvent ces personnes déjà fragiles à
l’isolement le plus total. Face à ces situations insupportables,
chacun doit prendre ses responsabilités : Il appartient à l’Etat,
garant du droit au logement, reconnu par l'article 11 du Pacte
des Nations Unies dont la France est signataire, de respecter
ses engagements internationaux et de reconnaitre le droit au
logement pour tous et partout, plutôt que la loi DALO qui
oblige chaque individu à démontrer, après une longue procédure, que son droit au logement est opposable. Il appartient
au gouvernement de Manuel Valls de respecter les engagements pris en 2012 notamment en termes de construction de
places d’hébergement (150 000 en 5 ans) et de logements très
sociaux. Il appartient à la classe politique toute entière de défendre et de protéger les plus faibles plutôt que de s’opposer
par tous les moyens à la construction de logements sociaux
comme le font encore trop de maires en Ile de France ou de
couper les subventions pour les villes qui ont plus de 30% de
logements sociaux comme l’a adopté récemment le Conseil
Régional dirigé par Valérie Pécresse. A Stains, nous prenons
nos responsabilités : réunion publique d’information sur la
prévention des expulsions locatives ouverte à tous, agents
dédiés à l’accompagnement des populations en difficulté
au service des solidarités, permanences d’accès aux droits,
demandes de sursis auprès du Préfet lorsque des familles
de bonne foi sont en danger, opposition physique à l’expulsion… Nous initions également avec l’OPH 93 une Commission Locale des Impayés de Loyer pour intervenir dès
les premiers impayés et ainsi réduire le nombre d’expulsions.
Enfin, Monsieur le Maire est à l’initiative d’une nouvelle bataille collective sur les arrêtés municipaux conditionnant toute
expulsion à une solution de relogement. Le logement est un
droit fondamental de l’être humain. Personne ne devrait en
être privé. La rue transforme. Elle déchire, broie et détruit
toute dignité. Plusieurs maires nous soutiennent dans cette
démarche. Soyons nombreux le 1er avril à 15h30 en mairie
de Stains pour une signature collective d’arrêtés municipaux
conditionnant toute expulsion locative à une solution de relogement.
Fabienne Tessier Kergosien
Pour le groupe communiste/Front de gauche
ÉCOLOGIE POPULAIRE
DE STAINS
Ne pas se replier sur soi.
Après la Belgique, l’Irak, un nouvel attentat a eu lieu
au Pakistan.
A ceux qui croient que les poseurs de bombes sont
des héros, il faut opposer toutes les valeurs de la paix
et de la non violence. Rien ne peut justifier de s’en
prendre ainsi aux vies humaines, dans tous les pays
du monde.
A ceux qui manient les ficelles de l’économie, il faut
exiger qu’ils cessent de se faire les complices et les
financeurs des assassins.
A nos dirigeants, partout, il faut rappeler l’importance
de la négociation : il y a toujours une voie diplomatique pour éviter ou sortir d’un conflit.
Nous devons, à notre petit niveau, local, promouvoir
un dialogue approfondi, essayer de se comprendre.
Nos origines et nos cultures sont si multiples qu’il
n’est pas toujours évident de se parler. Spontanément,
on voit nos différences, ce qui peut nous séparer, et
chacun peut être tenté de se replier sur soi, avec les
siens.
Nous devons rechercher ce qui nous rapproche, ce
qui fait que nous sommes une humanité et une seule.
Comment ?
Regarder à la sortie des écoles comment les parents
disent au revoir à leurs enfants, comment ils filment
leurs spectacles en fin d’année, comment les enfants
jouent entre eux….Je ne vois pas de différence dans
les regards d’amour que portent les pères et les mères
sur les enfants, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, qu’ils
prient un Dieu ou un autre, ou même s’ils ne prient
pas.
On peut me dire que je suis un rêveur béat, un naïf, un
utopiste. Mais qu’y puis-je si mes héros sont Martin
Luther King, Gandhi, Lennon, Mandela et beaucoup
d’autres anonymes…
Ceux qui changent le monde en profondeur ne sont
pas les assassins. Les nazis ont coûté des millions de
vies humaines et les terroristes de l’« Etat islamique »
font partie de la même famille aux yeux de l’histoire.
Les fanatiques sont d’abord opposés au progrès et au
rapprochement entre les peuples : ils veulent qu’on
vive « entre soi », séparés les uns des autres. Leur moteur est l’exclusion et leur carburant la guerre.
Il faut isoler dans les consciences les fanatiques. Il faut
comprendre comment le fils ou la fille de mes voisins
en vient à admirer ces kamikazes. Ce n’est pas excuser
mais au contraire combattre.
Le chemin est étroit, escarpé, mais il faut le gravir :
personne n’échappe à l’histoire. Les familles des victimes le savent. Il faut donc s’en mêler et agir, pas se
replier sur soi.
Francis Morin ([email protected])
PARTI SOCIALISTE
Nous ne pouvions rédiger cet article sans avoir un mot pour
toutes les victimes de ces barbares qu’on appelle Daesh,
Boko Haram ou AQMI et qui cherchent à imposer par la
terreur leur vision politique sur la planète entière. En 2015
et 2016, le monde a été touché par le terrorisme qui n’a
d’autre revendication que de lutter de la manière la plus
lâche qui soit contre le plaisir, contre la musique, contre la
danse, contre le sport, contre la joie, contre le rire… Contre
la vie. Les messages de solidarité se répètent mais ne doivent
jamais devenir une habitude. Nous témoignons donc ici nos
pensées les plus émues à toutes les victimes du terrorisme et
à leurs familles, en France, au Nigéria, au Mali, en Tunisie,
au Yémen, au Kenya, en Turquie, au Koweït, au Liban,
en Russie, en Syrie, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en
Belgique la semaine dernière et très récemment, au Pakistan
qui a été également victime d’une attaque contre des familles
chrétiennes qui fêtaient Pâques dans un parc d’attraction,
attentat qui a fait de nombreuses victimes parmi les enfants
présents sur les lieux.
Loi consommation : de nouveaux droits pour les
consommateurs désormais en vigueur. Il n’était pas possible
de rester dans cet article sur des faits aussi dramatiques que
la mort de victimes innocentes. C’est donc aussi l’occasion
de présenter ici une bonne nouvelle qui nous concerne
tous : Le gouvernement agit en faveur de la protection
des consommateurs. La consommation joue un rôle
prépondérant dans notre économie. Malgré les difficultés
économiques, il est important de redonner confiance mais
aussi de donner les armes juridiques aux Français pour se
défendre en cas de litige. Adoptée en février 2014, la loi
Consommation entend justement renforcer la protection des
consommateurs contre les pratiques déloyales, notamment
en améliorant leur information. Ainsi, elle vise à rééquilibrer
les pouvoirs entre consommateurs et entreprises, en
particulier grâce à l'introduction de l'action de groupe dans
les possibilités de défense des droits des consommateurs.
Cette loi a aussi apporté de nouvelles garanties en matière
de rétractation et de remboursement d'achats sur internet,
de relations avec les auto-écoles, d'assurance, d'optique ou
encore sur les informations fournies par les comparateurs en
ligne. Quelques exemples concrets :
Plus de frais à payer à son auto-école pour récupérer son
dossier et disparition des frais de dossier. Ne plus avoir à
payer des prestations non réalisées lorsqu’un parent quitte sa
maison de retraite. Création de la mention « fait maison » et
être ainsi mieux informés sur les plats que nous consommons
dans les restaurants. Pouvoir résilier son assurance
emprunteur, dans le cadre d’un prêt immobilier, pour une
offre moins coûteuse. Pouvoir résilier à tout moment son
assurance multirisque habitation ou automobile.
Adhérer à une action de groupe pour obtenir réparation
des dommages matériels subis à l’occasion d’un acte de
consommation. Les associations peuvent assigner une
société en action de groupe.
Les exemples sont encore nombreux, mais le plus
important ici est de comprendre la philosophie de cette
loi consommation : donner des moyens juridiques de se
protéger en luttant contre certaines pratiques défavorables
aux consommateurs.
Najia Amzal, groupe socialiste.
EXPRESSION LIBRE
STAINS POUR TOUS
LES RÉPUBLICAINS
FORCE CITOYENNE
UDI
La Justice nous donne raison !
STAINS POUR TOUS se félicite de la décision du
Tribunal administratif d’ordonner au Maire de décrocher du fronton de la Mairie la banderole en soutien à
Marwan Barghouti.
En 2015, nous avions demandé son aide au Préfet de
la Seine-Saint-Denis pour que l’on cesse d’importer le
conflit israëlo-palestinien sur notre ville où le Vivre ensemble est parfois bien difficile.
Nous ne demandions ni à condamner ni à encenser ce
personnage palestinien. Nous demandions encore moins
une prise de position sur le conflit. Nous réclamions plus
de retenue dans le soutien à la cause palestinienne que
nous trouvons hors de propos dans une ville française,
de la part d’une collectivité.
Notre combat aurait été le même si la Municipalité avait
fait le choix de soutenir une autre cause étrangère à notre
cité. Chômage, précarité, violence, insécurité, propreté,
état des routes, etc… voilà des sujets sur lesquels les
Stanois attendent leur maire. Voilà autant de sujets pressants qui font que certains veulent fuir Stains. A l’Etat de
s’occuper la diplomatie ! Au Maire de s’occuper de nos
préoccupations.
C’est sans doute en ce sens que près de 150 Stanois ont
signé la pétition du mouvement citoyen « Touche pas à
ma Mairie ».
Désormais, nous avons la Justice du pays de notre côté
et ne pas respecter ses décisions pourrait s’apparenter à
de la délinquance.
D’ores et déjà, le Maire de Stains a affirmé « la banderole
restera là où elle est » refusant d’appliquer une décision
de Justice. Si le Maire respecte la Loi quand il veut, quel
bel exemple pour notre jeunesse ! Une honte pour notre
Ville...
Contactez-nous au 06 85 55 88 96 ou sur les réseaux
sociaux. www.stainspourtous.fr et www.julienmugerin.fr
Julien Mugerin et le groupe Stains pour tous.
TEXTE NON
PARVENU
9
10
CLIC-CLAC
DES PARENTS D’ÉLÈVES
CONTRE L’ÉCOLE LE
SAMEDI MATIN
À LA MAISON
Vendredi dernier, la Maison de quartier du Maroc était dans
tous ses états : tablettes, jeux, livres, DVD.... et un accueil chaleureux et personnalisé, en fonction du public intergénérationnel et
multiculturel. En effet, une nouvelle activité se déroulera régulièrement à la Maison de quartier grâce au travail de l'association
Bibliothèque sans frontières et des médiathèques Plaine commune. Prochain rendez-vous : vendredi prochain à partir de
14 h30 pour cette expérience qui se veut ludique et instructive.
© Dragan Lekic
Samedi dernier, une cinquantaine de parents
d’élèves se sont retrouvés devant la mairie après
avoir fait signer une pétition devant plusieurs
écoles de la ville. « Nous étions à Joliot, Appolinaire, Romain-Rolland, Renelle, Jaurès…, raconte
une maman. Nous avons pas mal de signatures.
Nous voulions aller en mairie demander tous
ensemble un rendez-vous avec le maire, mais
c’était fermé. » Déjà mercredi dernier ces parents
s’étaient déplacés (voir dernière édition) à l’inspection, fermée le mercredi après-midi. « Nous ne
baisserons pas les bras. Nous avons rencontré le
maire par hasard qui nous a dit qu’il nous recevrait. Nous attendons le rendez-vous. » À suivre.
ILS SONT VENUS
POUR LA PAIX…
Concernant la banderole de Marwan Barghouti, avant
même le jugement sur le fond, la ville se pourvoit en
appel face à la décision du tribunal administratif de
Montreuil. La date d'audience n'est pas encore connue.
Des témoignages de soutien continuent de parvenir à la
municipalité. Un espace a été créé sur le site internet de
la ville, www.ville-stains.fr, pour permettre à tous de s'y
exprimer.
© DR
STAINS EN ATTENTE
UN GOÛTER COMME
© Julien Ernst
© DR
LE COMITÉ DES MAMANS
LES AIME
Comme prévu, le goûter du monde du Comité des mamans
dans le cœur d’îlot Fernand Tuil s’est déroulé samedi dernier
dans la bonne humeur et la convivialité. L’association a prévu
d’autres rendez-vous de ce genre régulièrement jusqu’à cet été.
Samedi 9 avril, ce sera un carnaval en hommage aux victimes
des récents attentats dans le monde au même endroit.
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3 avril
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Dimanche
9°/21°
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la rédaction du journal (5 rue Carnot), la déposer dans la boîte aux lettres,
l'envoyer par mail : [email protected] ou la donner par téléphone
au 01 48 21 30 30. Les annonces nous parvenant après mardi midi seront
publiées dans le numéro de la semaine suivante. Pour une meilleure
diffusion, il est conseillé de rédiger et d’envoyer l’annonce par mail. La
rédaction attire l’attention des lecteurs de la rubrique « EmploiService » sur
l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi.
Les annonces sont publiées sous l’entière responsabilité de leur auteur.
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Deux femelles chiwawa, 1 mois,
contacter le 06 46 21 01 32.
UNRPA
Croisière en musique
L'UNRPA propose une journée le dimanche 10 avril en Seine-etMarne pour une croisière découverte de l'Ourcq sauvage de sa
faune et de sa flore. « Nous traverserons la Ferté Milon en passant
son écluse sous les regards bienveillants de Louis d'Orléans,
Jean de la Fontaine ou encore de Gustave Eiffel. Un apéritif sera
servi à bord et, nous arriverons en musique à Silly la Poterie à
la guinguette pour déjeuner. Nous pourrons nous laisser entraîner
par la musique et danser tout l'après-midi, » promettent les
organisateurs. Prix : Adhérents 54 euros - Prix : Non Adhérents
59 euros - Possibilité de payer en deux fois. Les inscriptions
se feront aux permanences mardi 5 avril de 14 heures à
16 heures à la Maison des associations 6 av. Jules-Guesde.
Renseignements : 06 81 66 65 05.
MAROC
Inscriptions
La traditionnelle brocante vide-grenier organisée par l’Association
des Habitants du quartier du Maroc (AHQM) rue de Fontenay se
déroulera cette année dimanche 22 mai. Les inscriptions sont
ouvertes, renseignements au 01 48 26 25 52 ou directement
sur place à la Maison de quartier, rue du Président Harding.
SENIORS
Le circuit « Savant »
Jeudi 21 avril, le service Senior propose une sortie au petit train
bleu ANOTHER PARIS au quartier latin à l’Observatoire. Pour
découvrir les hauteurs de la rive gauche de la Seine, berceau
du savoir et de l’Université depuis le XIIe siècle, haut lieu de
découvertes et de révolutions. Vous croiserez des destins célèbres
tel que Clovis le premier roi des Francs, les premiers philosophes
Abélard et Guillaume de Champeaux, la reine Marie de Médicis,
Louis XIII et Anne d’Autriche, Voltaire et Rousseau, et bien sûr la
famille Curie aux cinq Prix Nobel… Vous débusquerez les grands
vestiges romains et les plus vieilles églises de Paris, les plus
prestigieux centres de recherche français et le Panthéon, temple
des « Grands Hommes ». Vous percevrez également le style de
vie de ses habitants d’aujourd’hui. Les inscriptions se feront le
mardi 5 avril de 14 h 15 à 16 h 30 au service des Seniors en
mairie. 40 places sont disponibles. Le tarif est de 20,60 euros.
Diana Rioual et Erwan Trocmé, stagiaires.
Un buffet de salle à manger gris
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5, rue Carnot • 93240 STAINS
Tél. : 01 48 21 30 30. Pour joindre votre
correspondant composez le 01 48 21 suivi des 4
chiffres de son numéro de poste. Responsable
de la publication : Azzédine Taïbi • Directeur
de la rédaction : Alain Schillé (3031 - alain.
[email protected]) • Rédaction : Carole Sapia
(4210 - [email protected]) • Frédéric
Lombard • Rochdi Haoues (rochdi.haoues@
stains.fr) • Administration : Djoudi Dendoune
(3030 - [email protected]) • Photos :
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contactez le 17plutôt que
le commissariat
GENDARMERIE
01 48 29 64 38
CENTRE ANTI-POISON
01 40 05 48 48
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DELAFONTAINE
01 42 35 61 40
SIDA INFO SERVICE
08 00 84 08 00
COMMISSARIAT
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POLICE MUNICIPALE
01 49 71 84 00
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NUMÉROS UTILES
Menu de la semaine
Jeudi 31
Vendredi 1er Lundi 4
Mardi 5
Mercredi 6
Jeudi 7
Entrée Rillettes de thon
Plat Omelette/Gratin de
courgettes bio
Dessert Petit louis/Fruit
frais
Entrée Carottes râpées
bio persillées
Plat Filet de hocky sauce
matelote/Purée
Dessert Petit suisse
arômatisé aux fruits/
Fruit frais
Entrée Salade de tomate
mozzarella
Plat Emincée de volaille
à l'estragon/Petits pois
bio cuisinés
Dessert Boursin nature/
Compote pomme banane
Entrée Betteraves bio
persillées
Plat Boulettes d'agneau
sauce au curry/Semoule
Dessert Fromage blanc
vanillé/Fruit frais
Entrée Salade iceberg
Plat Rôti de veau/
Épinards à la crème
Dessert Camembert bio/
Tarte normande
Entrée Saucisson sec/
Plat Bœuf à la
provençale/Blé
Dessert St Nectaire/Fruit
frais
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