Procès verbal de l`Assemblée générale ordinaire 2013
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Procès verbal de l`Assemblée générale ordinaire 2013
Procès verbal de l’Assemblée générale ordinaire 2013 1) Rapport d’activité de la présidente p. 2 2) Présentation des comptes 2012-2013 p. 18 3) Présentation du budget prévisionnel 2013-2014 p. 21 4) Vote sur les points 1, 2 et 3 p. 27 5) Modifications du code de déontologie et du bulletin d’adhésion p. 27 6) Élection du Conseil d’Administration (CA) p. 28 Sigles utilisés p. 29 1 Le 19 avril 2013, Ateliers Varan, Paris, 19 h. Présents : 42 membres de l’association. Lors des votes : 42 présents + 40 pouvoirs, soit 82 représentés, le quorum étant de 54 (un quart de 215 adhérents). 1) Rapport d’activité de la présidente, Anaïs Duchet Je vais commencer par un point rapide en quelques chiffres sur l’ATAA en 2012-2013 : Statistiques adhérents 2012-2013 215 adhérents en avril 2013 171 renouvellements 2011-2012 (86,7 %) + 8 « anciens » (= anciens adhérents, mais pas pendant l’exercice précédent) 36 nouveaux adhérents. C’est un taux de renouvellement légèrement en baisse, mais le nombre d’adhésions est le plus important depuis la naissance de l’ATAA. Progression du nombre d’adhésions par rapport à l’AG 2012 : + 8 % 173 adhérents font du sous-titrage (80 %) 2 % de plus que l’an dernier 71 font du doublage (33 %) 5 % de plus que l’an dernier : nette augmentation 134 font du voice-over (62 %) stable 38 font du sous-titrage pour sourds et malentendants (17,5 %) stable Bilan 2012-2013 Au cours de cet exercice, comme au cours des trois précédents, l’ATAA a continué à poursuivre ses axes de communication, de visibilité et de pédagogie. 2 À DESTINATION DES AUTEURS ET DES ADHÉRENTS (Unir les traducteurs de l’audiovisuel en promouvant l’échange et le dialogue) Site et forum : Estelle Renard, Anne-Lise Weidmann, Sylvain Gourgeon, Myriam Mounard Site : Nous avons fait appel aux services d’un informaticien free-lance pour des missions ponctuelles de maintenance et de modifications du site. Forum : Myriam Mounard et Sylvain Gourgeon ont œuvré toute cette année à la modération du forum, et nous les remercions infiniment de cette tâche parfois ingrate. Trois réunions publiques : 23 octobre 2012, 29 mars 2013, 19 avril 2013 Le 23 octobre 2012 à la SCAM, il a été question de formation professionnelle continue (dont je reparlerai tout à l’heure), avec un sondage lancé auprès des auteurs afin de connaître leurs souhaits en la matière. Nous avons également parlé de la présence de l’ATAA dans les médias, du Prix du doublage et du projet de revue, qui a vu le jour depuis (autres points développés plus tard). Le 29 mars 2013 à la Fémis a eu lieu la remise du 2e Prix du sous-titrage et du 1er Prix du doublage, dont nous reparlerons aussi dans la partie « à destination des médias et du grand public ». Et enfin, à partir de cette année, nous avons souhaité faire de l’AG annuelle une nouvelle occasion de se rencontrer entre auteurs, en l’organisant en semaine, en soirée, et en la poursuivant par un moment de convivialité autour d’un cocktail/buffet. 3 Et pourquoi pas un pique-nique en juin, comme les années précédentes ? Traducteurs vers les langues étrangères : Caroline Hartman Les adaptateurs vers une langue étrangère ont obtenu un rendez-vous avec la SCAM, dont nous espérons qu’il débouchera sur une ouverture de droits pour les diffusions des non-fictions traduites vers des langues autres que le français. Doublage : Anthony Panetto et Thibault Longuet Redynamisé l’année dernière grâce à l’engagement important de plusieurs auteurs de doublage au CA, le chantier doublage a poursuivi ses actions cette année : - d’abord, avec l’organisation et l’animation de réunions avec les auteurs de doublage, et une rencontre a eu lieu avec les détecteurs confrontés à des difficultés à cause de l’arrivée des logiciels. - ensuite, avec la rédaction d’un courrier à destination des sociétés de doublage pour tenter de nouer un dialogue avec tous les acteurs de la chaîne du doublage, et afin d’alerter ces sociétés sur la dégradation des conditions de travail, notamment du fait de la généralisation des logiciels, de la tentative d’imposition aux auteurs de faire leur détection, et du développement de forfaits détection + adaptation. Mais le chantier doublage a avant tout été occupé par le lancement du Prix du doublage : composition du jury, sélection des films, réflexion sur les critères d’évaluation… Sous-titrage Un courrier a été adressé à TVS-Titra Film (avec copie au CNC et à la Ficam) suite à l’envoi d’un e-mail de « mise à jour de la liste d’auteurs » demandant de remplir un tableau comportant des tarifs et des niveaux de qualité différents. Un autre courrier va être envoyé prochainement aux clients de TVS et Titra Film pour les alerter de ces pratiques. 4 Entre-temps, Titra Film a répondu et souhaite organiser une rencontre avec les représentants des auteurs. À DESTINATION DE NOS CLIENTS FINAUX, DES INSTITUTIONS ET DES INTERLOCUTEURS DE NOS MÉTIERS (Défendre leurs intérêts économiques et Œuvrer pour la reconnaissance de la profession) Charte tripartite [auteurs/labos/diffuseurs] au CNC : Sylvestre Meininger, Anaïs Duchet Le contact que nous avions au CNC a quitté l’institution et dit que plus personne ne s’y préoccupe des adaptateurs. Aucune réunion sur les tarifs. Aucune réponse aux relances, même pour les signatures. Mauvaise volonté de la Ficam. Les auteurs ont-ils moyen de communiquer sur le sujet, de harceler le CNC pour que ça ne reste pas lettre morte ? Il faudrait l’appui de réalisateurs, producteurs, scénaristes... Idée de rédiger un courrier type que les auteurs enverraient à Éric Garandeau (président du CNC). Il faudrait coordonner cet envoi pour qu’il ait plus d’impact. Autre suggestion : une pétition ou lettre ouverte dans la presse spécialisée. Ou lettre au ministère de la Culture. Traduction de la brochure vers l’anglais : Sylvestre Meininger, Anaïs Duchet Sylvia Smith, traductrice américaine installée en France, qui est associée d’un cabinet de traduction technique vers l’anglais, SFM Traduction, s’était proposée l’an dernier pour traduire gracieusement la brochure vers l’anglais. C’est chose faite, et une adhérente de l’ATAA, Mariette Kelley, a accepté de la relire et de finir de la remanier. 5 Sacem Des avancées ont été faites ces dernières années mais les développements récents, notamment le courrier du 27 mars, de M. Le Covec, directeur du Service des Sociétaires, adressé au SNAC, montrent bien qu’il reste encore beaucoup de travail, et que ce travail ne pourra pas se faire sans une mobilisation massive des auteurs. 1/ Documentation : les auteurs doivent depuis plusieurs années effectuer le travail de documentation, (c’est-à-dire acheter les programmes télé, les feuilleter avec attention et relever les dates et horaires de diffusion) en gros faire le travail de la Sacem, chargée de gérer nos répertoires. La Sacem nous avait assuré que le relevé de diffusion était une mesure provisoire. Aujourd’hui, elle pérennise les choses en créant une adresse « [email protected] ». De plus, quatre jours avant la date limite des envois des tableaux Excel comportant les détails des diffusions de l’année en cours, un nouveau modèle de tableaux a été envoyé par Olivier Le Covec alors que la plupart des auteurs avaient quasiment terminé le travail de documentation et que certains l’avaient déjà envoyé. 2/ Mention « Rectificatif débit » : Nous avons réclamé plusieurs fois la disparition du système en place, qui consiste à verser aux auteurs de doublage des droits qui incluent la part due aux auteurs des sous-titres au titre des diffusions de la VM, puis de « débiter » ces sommes sur les feuillets des auteurs de doublage pour les créditer enfin aux auteurs des sous-titres. Cette procédure entraîne des erreurs, d’énormes retards de paiements pour les auteurs de sous-titres et suscite la grogne d’une minorité d’auteurs de doublage qui croient que les auteurs de sous-titrage leur volent « leurs » droits. En octobre, lors d’une réunion à la Sacem, nos interlocuteurs semblaient trouver cette demande tout à fait légitime. Mais depuis, rien n’a été fait et il est très difficile d’obtenir la moindre réponse de la part de la Sacem. 3/ Rétroactivité : Après une âpre bataille, les représentants du SNAC ont obtenu que le Conseil d’Administration de la Sacem examine le paiement des années de diffusion 2007-2008 et 2009 pour les chaînes nationales au mois d’octobre 2013. En février dernier, le Conseil d’Administration a donné une réponse favorable à notre demande. 6 Cependant, M. Le Covec, dans son courrier du 27 mars, demande aux auteurs, qui ont déjà déposé les diffusions de leurs œuvres à l’époque, de refaire le travail en renouvelant leurs déclarations de diffusions dans un tableau Excel. En plus des demandes de rendez-vous et des actions conjointes avec le SNAC, l’ATAA envisage sérieusement de s’adresser à un juriste afin d’essayer de voir ce qu’il serait possible de faire pour contraindre la Sacem à remplir ses missions. Festivals : Carole Remy, Cécile Georgiadès, Jean-François Cornu Jean-François Cornu, qui est traducteur et chercheur indépendant, et qui connaît bien de nombreux festivals, s’est joint au chantier pour y apporter son expérience. Il a aidé à remanier le questionnaire destiné à mener une enquête téléphonique auprès des responsables de festivals sur leurs pratiques en matière de commande d’adaptation audiovisuelle. L’idée est de les sensibiliser à l’importance de la qualité et de mieux comprendre leurs problématiques spécifiques. SCAM : Christophe Ramage, Carole Remy Carole Remy a été nommée au poste de suppléante de Christophe Ramage à la commission audiovisuelle de la SCAM. À ce titre, tous deux assistent aux réunions mensuelles de la Commission et participent au jury de présélection des Étoiles, un prix récompensant trente œuvres documentaires chaque année. En octobre, un siège au Conseil d’Administration va être réservé à un traducteur, et Christophe va se présenter. Et en juin, pour les élections des représentants de la commission audiovisuelle, il faudra voter en masse pour Carole, qui se présentera à l’ancien poste de Christophe. Montrons que les traducteurs se sentent concernés et ont du poids à la SCAM ! Grâce à la ténacité de Christophe et l’engagement de Carole, c’est en bonne voie. 7 Formation Professionnelle Continue : Estelle Renard, Anthony Panetto C’est fait, les auteurs cotisent depuis le 1er juillet 2012 à la formation professionnelle, une avancée importante qui leur donne la possibilité de se perfectionner, d’acquérir de nouvelles compétences, voire de se reconvertir, et ce depuis le 1er avril 2013. L’Afdas (Fonds d’assurance formation des secteurs de la culture, de la communication et des loisirs) a mis en ligne un formulaire de demande de prise en charge de formation et dispose d’un moteur de recherche pour trouver des formations agréées répondant aux besoins des auteurs. Vous trouverez plus d’informations sur leur site, et vous pouvez vous inscrire à leur liste de diffusion pour être tenus informés des nouvelles concernant ce chantier. Un conseil de gestion a été composé, c’est une sorte de Conseil d’Administration où deux membres du SNAC siégeront : Emmanuel de Rengervé et Virginie Augustin, élue du groupement bande dessinée au SNAC. Des commissions par secteur seront composées pour choisir les formations. À la commission audiovisuelle, il y aura 12 sièges, 2 représentants diffuseurs, 10 représentants auteurs et sociétés d’auteurs. Un siège sera réservé aux auteurs de doublage/sous-titrage (+ un suppléant). L’ATAA et l’UPAD doivent chacune nommer un représentant avant le 23 avril pour y siéger. Nous pourrons alterner (titulaire/suppléant) d’une année sur l’autre, mais il faut absolument que nous soyons présents. Estelle Renard se porte candidate pour l’ATAA. Le budget dédié aux formations devrait être de 8,5 millions d’euros. 40% du budget seront consacrés aux formations transversales qui concerneront tous les auteurs, sorte de tronc commun. 60% du budget seront consacrés aux formations spécifiques. Elles doivent être acceptées et budgétées, donc il faudra en expliquer la nécessité. L’enquête menée par l’ATAA sera-t-elle exploitable ? Conditions d’éligibilité : être à jour de cotisation AGESSA et avoir perçu au moins 9 000 € de droits d’auteur par an sur trois ans. 8 Colloque Languages and the Media : Samuel Bréan L’ATAA a assisté en novembre 2012 au 9e colloque « Languages and the Media », à Berlin, une rencontre internationale hélas davantage tournée vers l’industrie (avec une seule session consacrée aux conditions de travail des traducteurs). Ce colloque a néanmoins donné l’occasion de revoir d’autres représentants d’associations de traducteurs, dans le cadre de l’AVTE, et de nouer de nouveaux contacts. À la fin de l’année 2013, l’ATAA sera présente à « Media For All », à Dubrovnik, à nouveau dans le cadre des réunions de l’AVTE. AGESSA : Sylvestre Meininger, Anthony Panetto Sylvestre Meininger et Anthony Panetto sont allés faire une présentation qui a été très appréciée par l’AGESSA, sur le côté purement technique de la détection et du repérage, à distinguer strictement du travail d’adaptation. Nous espérons qu’ainsi, l’AGESSA sera plus à même de faire remonter à l’URSSAF la nécessité de punir les entreprises facturant les tâches techniques en droits d’auteur, en ayant mieux connaissance de la chaîne et des spécificités de chaque tâche. Nous avons d’ailleurs appris que l’URSSAF avait lancé des contrôles dans deux grandes sociétés récemment. À DESTINATION DES MÉDIAS ET DU GRAND PUBLIC (Rendre visible l’importance culturelle de la traduction audiovisuelle) Prix du sous-titrage et du doublage : Sylvestre Meininger, Sabine de Andria, Anaïs Duchet, Myriam Mounard La période prise en compte pour la 2e édition du Prix du sous-titrage a couru d’avril 2012 à mars 2013. Supervisé par deux scrutateurs de l’ATAA, Sylvestre Meininger et Anaïs 9 Duchet, et une coordinatrice, Sabine de Andria, le jury était composé de six membres : quatre auteurs de sous-titrage, une directrice technique chez un distributeur et une productrice. Aucun film sur lequel les membres du jury ou du CA de l’ATAA ont pu travailler de près ou de loin ne pouvait prétendre à être retenu. Pour le Prix du doublage, 10 films sortis entre avril et novembre 2012 ont été sélectionnés par les deux scrutateurs de l’ATAA, Sylvestre Meininger et Myriam Mounard. Là aussi, le jury comptait six membres : trois auteurs, deux directeurs de plateau, un distributeur. Lauréats : Maï Boiron pour Zero Dark Thirty, de Kathryn Bigelow Belinda Milosev pour La Parade, de Srdjan Dragojevic Claire Impens pour Sur la route, de Walter Salles Bob Yangasa pour Les Pirates ! de Peter Lord Nombre de présents le 29 mars : 146 (augmentation de 40 % par rapport à l’an dernier), dont de nombreux auteurs, que nous remercions pour leur présence et leur soutien à cette initiative. La 3e session du Prix du sous-titrage a d’ailleurs d’ores déjà démarré, avec un nouveau jury renouvelé aux deux tiers, composé de 7 jurés dont 5 auteurs, une distributrice et une productrice. Deux films ont été sélectionnés par l’ATAA pour mars, deux pour avril. La 2e session du Prix du doublage s’apprête elle aussi à démarrer, avec un jury composé de 4 auteurs, 2 directeurs de plateau et un distributeur. Cette année, les prix ont remporté un grand succès et l’enthousiasme des personnes présentes : auteurs, distributeurs, organismes représentant les traducteurs. Cette action d’un genre nouveau nous ouvre une porte vers les médias, les professionnels, et des auteurs que nous avions du mal à toucher jusqu’à présent. Elle permet d’insister sur l’importance de nos métiers sur un ton positif et fédérateur, dans le but de défendre tous les auteurs. Nous réfléchissons à une façon de valoriser et mettre en lumière la traduction de documentaire, peut-être à l’occasion d’une manifestation ou d’une projection à la SCAM, et le sous-titrage de séries télévisées, pourquoi pas en relation avec le festival Séries Mania (Paris). 10 Nous en sommes au stade des projets et nous n’avons encore personne pour les concrétiser, car cela représente un très gros travail. Présence dans les médias : Christophe Ramage, Juliette de La Cruz, Anaïs Duchet Cette année a vu une présence grandissante du sous-titrage et du doublage dans les médias, même sans sollicitation de la part de l’ATAA, et de plus en plus souvent, on se tourne vers nous pour avoir notre avis. Plusieurs articles ont été publiés, parfois après prospection de l’ATAA, parfois non : La Croix, Les Années Laser, les Cahiers du Cinéma, le site des Inrockuptibles, Télé Loisirs. Nous avons été invités dans une émission sur France Culture, « Tire Ta Langue », en juin 2012 : « L’art du sous-titrage et du doublage ». Un travail de veille et réactions sur les sujets touchant à la traduction audiovisuelle : le site Arrêt sur Images, et Première, tout récemment, suite à un article sur son site Internet qui vantait le fansubbing [sous-titrage amateur], en réaction auquel l’ATAA a obtenu un droit de réponse. Retombées médiatiques pour les Prix du sous-titrage et Prix du doublage : Anne-Lise Weidmann a mis à jour le dossier de presse pour les deux Prix. Trois jours après la remise des Prix, un communiqué de presse a été rédigé et a permis une reprise dans plusieurs médias, dont le site Internet du Film Français, le site CiNews, La Gazette du doublage, Les Années Laser. Le chantier médias a été très dynamique cette année, notamment grâce à l’énergie de Juliette De La Cruz, et nos démarches commencent à porter leurs fruits. Mais les préjugés ont encore la vie dure et les professionnels, souvent le mauvais rôle. Nous allons continuer à prospecter auprès des médias pour obtenir encore plus d’articles, notamment dans l’espoir de réussir à toucher la TV, et recommencer des interventions dans des évènements comme les Journées Européennes du Doublage, Séries Mania… Nous avons toujours besoin d’idées, de volontaires pour écrire, préparer ces interventions, prospecter, et des contacts, si on connaît untel sur telle chaîne, dans tel journal. Un contact personnel fonctionnera toujours mieux qu’un envoi anonyme de la part de l’ATAA. 11 Blog : Isabelle Audinot, Anne-Lise Weidmann, Samuel Bréan 31 billets ont été publiés sur le blog entre avril 2012 et avril 2013, soit à peu près autant qu’en 2011-2012 (33 billets) : entre un et six par mois, avec un creux pendant l’été et un autre entre novembre 2012 et janvier 2013, ce dernier dû à la préparation du premier numéro de L’Écran traduit. Quelques longs textes ont encore été publiés, mais ils seront désormais plutôt réservés à la revue. Le blog a continué à relayer les actions de l’ATAA : réunions publiques, sondage sur la Formation Professionnelle Continue, apparitions dans les médias, participation à des colloques ou événements publics… Ainsi que les actualités des autres associations de traducteurs, qu’elles soient françaises (ATLF, SFT) ou étrangères (Allemagne, Finlande…). De façon générale, il s’est efforcé de fournir des informations aux traducteurs de l’audiovisuel, soit par des annonces d’événements, soit par des comptes rendus. Rappelons que toutes les volontés sont les bienvenues pour y participer ! Lancement et premier numéro de la revue L’Écran traduit : Anne-Lise Weidmann, Samuel Bréan, Jean-François Cornu Le projet d’une revue en ligne éditée par l’ATAA est né après l’AG 2012 et il a été présenté à la réunion publique d’octobre, à la SCAM. Après un énorme travail, le premier numéro de L’Écran traduit est paru en février 2013 et contient, sous sa forme pdf, 120 pages consacrées à la traduction et l’adaptation audiovisuelles (articles de fond, dossier historique, entretiens, recensions d’ouvrages…). Cette revue entend combler un vide, puisque aucune autre publication n’est consacrée à la traduction audiovisuelle. Sa naissance a été largement annoncée auprès d’autres associations de traducteurs (en France et à l’étranger), de chercheurs et de contributeurs potentiels. Le prochain numéro de cette revue semestrielle est prévu pour la fin septembre 2013. 12 Page Facebook : Anne-Lise Weidmann, Estelle Renard, Anaïs Duchet Cette page permet de relayer et de faire relayer par les abonnés la mise en ligne des billets de blog, l’annonce des réunions publiques par le biais de création de pages Événement, mais aussi d’attirer des adhérents qui ne fréquentent pas ou peu le site et le blog, et également des non adhérents. 385 abonnés à cette page. À DESTINATION DES ÉTUDIANTS, DES JEUNES DIPLÔMÉS ET DU MONDE UNIVERSITAIRE Formations : Raphaële Houlette, Florence Curet Comme tous les ans, l’ATAA s’est rendue dans les masters de traduction audiovisuelle de Lille, Nanterre, Strasbourg et Nice pour rencontrer les étudiants (et nos futurs confrères). Nouveautés cette année : nous avons repris contact avec l’université de Toulouse II, qui propose une option de traduction multimédia dans le cadre de son master LEA et y avons fait une intervention qui est amenée à être renouvelée. Nous avons aussi pris contact avec un master de Traduction Multimédia qui s’est créé cette année à Dijon. Cette année, il n’y avait encore qu’un M1, le M2 ouvrira l’année prochaine, et nous y interviendrons. Colloques universitaires : Samuel Bréan, Jean-François Cornu, AnneLise Weidmann En juin 2012, à Montpellier, l’ATAA a participé à un intéressant colloque universitaire sur « La traduction et la réception de films multilingues », dont les actes seront publiés l’an prochain dans la revue Linguistica Antverpiensia. 13 En mars 2013, dans le cadre d’une journée d’étude sur le thème « Traduire pour le grand public », à Paris, Odile Manforti et Samuel Bréan ont participé à une table ronde réunissant plusieurs associations de traducteurs. De façon générale, la présence de l’ATAA dans ces colloques permet de faire connaître l’association et les professions de la traduction audiovisuelle aux traducteurs et aux chercheurs. D’ici la fin de l’année, l’ATAA sera présente dans plusieurs colloques : « Une autre voix, un autre texte. Histoire et théorie des pratiques de traduction au cinéma et dans d’autres médias », à Lausanne du 25 au 27 avril; « Multiversions », à Barcelone les 22 et 23 avril. À DESTINATION DES AUTRES ASSOCIATIONS AVTE, Association européenne des traducteurs de l’audiovisuel : Estelle Renard Il n’y a pas eu d’AG cette année puisque pour l’instant, elle se tient une année sur deux. Samuel Bréan a rencontré les membres des autres pays à l’occasion de la dernière conférence de Media Group qui a donné lieu à une réunion informelle. Parmi les projets en cours : mettre à jour le site, faire un topo sur les pratiques de la traduction audiovisuelle dans chacun des pays membres de l’AVTE, organiser une conférence qui ne réunirait que les traducteurs de l’audiovisuel européens (et non les universitaires et les commerciaux). Relations inter-associations en France À l’invitation de l’ATLF, qui organise chaque année une journée des Rencontres Professionnelles de la Traduction en marge du Salon du Livre, j’ai eu l’honneur de 14 représenter l’ATAA à une table ronde intitulée « Traduire l’image », à laquelle une autre traductrice de l’audiovisuel, Odile Manforti, était également présente. UNE ACTION TRANSVERSALE : LA PLAQUETTE La première plaquette de l’ATAA, qui avait été faite artisanalement peu après la création de l’association, en 2006, n’avait jamais été refaite, et elle n’était donc plus exploitable en l’état, vu l’évolution et le développement de nos actions depuis. Mais comment résumer sept ans d’actions, de démarches et d’évolution en une feuille A4 recto-verso ? La tâche a très longtemps semblé insurmontable, et ce chantier a maintes fois été repoussé. Mais le CA a fini par retrousser ses manches aux mois de février-mars, en se donnant pour objectif que ces plaquettes soient imprimées pour la soirée de remise des Prix le 29 mars, et grâce à l’impulsion de Juliette De La Cruz, qui s’est démenée pour finaliser la mise en forme, démarcher des graphistes et suivre le processus jusqu’à son terme, la mission fut accomplie ! Voici donc ces plaquettes, que nous avons fait imprimer en 2 500 exemplaires. De quoi se laisser du temps avant de devoir la refaire ! Un grand merci à Juliette et à tout le CA pour ce gros travail. PERSPECTIVES POUR 2013-2014 - Continuer à rendre le doublage plus présent dans l’association grâce à l’engagement de plus d’auteurs de doublage au CA - Constituer un dossier sur l’état de la profession et des formations existantes, destiné aux rectorats, aux responsables de formation, et pourquoi pas aux SCUIO - Refaire une enquête sur le devenir des anciens étudiants 15 - Faire appel à un juriste pour la question de la VM à la Sacem - Continuer à augmenter notre visibilité dans les médias - Organiser une série de rencontres avec des syndicats de producteurs et de distributeurs, pour tenter d’aborder des difficultés soulevées par les Prix, notamment le gros problème de la traduction des films non-anglophones (budget alloué à la traduction insuffisant, trop d’adaptations non signées ou réalisées dans des conditions peu claires ou à l’étranger). - Deux points soulevés par Jean-François Cornu : Législation sur le lieu de réalisation des versions sous-titrées. Afin de tenter d’endiguer la dégradation des conditions de réalisation et de la qualité des versions sous-titrées de films, séries télévisées, DVD et autres productions audiovisuelles diffusées en France, une réglementation semble de plus en plus nécessaire, sous l’égide du CNC. Cette réglementation existe déjà pour le doublage et ce, depuis les débuts du cinéma parlant. Actuellement, un distributeur souhaitant exploiter en France un film étranger doublé en français doit fournir au CNC une attestation « certifiant que le doublage a été effectué dans un studio situé sur le territoire français (s’il s’agit d’une œuvre originaire d’un pays membre de la Communauté Économique Européenne, une attestation justifiant de l’exécution du doublage dans un pays membre de l’UE). [...] Cette attestation doit impérativement avoir été délivrée par une entreprise agréée par le CNC travaillant dans un auditorium lui-même agréé. » Il s’agirait de proposer une réglementation identique s’appliquant aux prestataires techniques de sous-titrage et aux adaptateurs. Relations avec les distributeurs de films, diffuseurs de programmes audiovisuels, éditeurs de DVD, laboratoires de sous-titrage et studios de doublage. Afin de tenter de sortir de la confrontation directe (lettre ouverte, grève éventuelle comme en Finlande) suscitée par la situation que nous connaissons actuellement, il s’agirait de proposer aux diffuseurs, laboratoires de sous-titrage et studios de doublage soucieux de qualité et, par conséquent, souhaitant conserver des relations « triangulaires » incluant les adaptateurs, une coopération définie formellement, sur la base d’un niveau minimum de qualité (tant pour l’adaptation que pour les processus techniques) qui ne soit pas exclusivement guidé par un souci d’économie et de rentabilité maximale. 16 Au lieu de nous voir imposer des « degrés de qualité » par tel ou tel prestataire, un « niveau minimum de qualité », nécessairement plus élevé que ce qui est suggéré actuellement, serait défini de manière collective par toutes les parties prenantes d’un sous-titrage ou d’un doublage, adaptateurs compris. La répartition des différentes étapes d’un sous-titrage et d’un doublage entre les parties prenantes serait aussi clairement définie. Chacune d’elles aurait ainsi la garantie de travailler dans un même esprit quant au travail fourni, au coût encouru et aux rémunérations perçues. Si une telle coopération voyait le jour et fonctionnait effectivement, les prestataires techniques, diffuseurs et adaptateurs refusant de jouer le jeu pourraient se marginaliser d’eux-mêmes. Les termes de cette coopération pourraient s’inspirer de ceux de la « charte des bons usages », signée en 2011, mais en allant plus loin et en trouvant un cadre légal qui resterait à définir. Une telle coopération serait placée sous l’égide du CNC, ce dernier pouvant intervenir s’il était saisi de manquements à cet accord. En outre, pour avoir des chances de réussir, ce projet devrait aussi comporter une discussion avec les responsables de formations universitaires en traduction audiovisuelle, afin de limiter le nombre d’étudiants s’engageant dans ces formations et de ne pas surcharger le métier, tout en garantissant une formation de qualité à celles et ceux qui souhaitent tenter leur chance dans ce domaine. Pour conclure, nous adressons un grand merci aux membres du CA de l’exercice précédent qui nous quittent aujourd’hui : Raphaële, Florence, Myriam, Thibault. 17 2) Présentation des comptes 2012-2013, par la trésorière, Raphaële Houlette Recettes courantes Adhésions Report exercice 2011-2012 Dons Parts Crédit Coop Dépôt 11 parts Crédit Coopératif Total recettes Dépenses courantes Frais bancaires Secrétariat courant Déplacements dans les facs Colloques et conférences Frais de réception PST-PDB 2012-2013 Médias et communication Site Internet Fonctionnement du CA Total dépenses Solde 6 450,00 € 215 adhésions à 30 € 6 551,55 € 536,00 € 4,70 € (-183) (non comptabilisé) 13 542,25 € 174,23 € 206,24 € 625,29 € 1 060,51 € 4 216,67 € 859,21 € 2 571,40 € 448,50 € 176,99 € Crédit Coop. + frais Paypal Fournitures Nice, Toulouse, région parisienne 2012 Montpellier 2012, Berlin 2012 Soirées Scam et Femis Repas jurys, achat DVD, récompenses lauréats Conception & impression plaquettes Améliorations site, forum Petit matériel, consommations CA en ext. 10 339,04 € 3 203,21 € Recettes Cet exercice a été marqué par une augmentation sensible des adhésions, qui sont passées de 199 à 215. Les dons, eux, sont restés stables. Pour mémoire, la rubrique « dépôt 11 parts Coopératifs » correspond aux parts souscrites par l’ATAA lors de l’ouverture du compte. Elles ne sont pas comptabilisées dans les recettes puisque bloquées sur notre compte ; en revanche, ces parts rapportent chaque année une somme symbolique à l’association, soit 4,70 € cette année. 18 Dépenses Cette année, les comptes présentent un excédent qui, s’il n’atteint pas les niveaux de l’année dernière, est tout de même confortable. Celui-ci s’explique par l’augmentation des cotisations, bien sûr, mais aussi par le fait que cette année encore, les projets de consultation d’un juriste pour le dossier Sacem et de réalisation d’un film « didactique et ludique » n’ont pas été réalisés. Comme vous le savez, le CA a en effet été très pris par une actualité chargée (baisses des tarifs dans plusieurs labos, réaction à des articles et communication vers les media, et bien sûr Prix du sous-titrage/Prix du doublage), qui a malheureusement rendu ces actions moins prioritaires. Le CA a donc puisé dans ces deux postes afin de se donner les moyens de ses ambitions (sollicitation d’un traiteur pour la cérémonie des deux prix, financement d’une intervention supplémentaire auprès du Master de Toulouse), tout en restant prudent et modéré, notamment en ce qui concerne la montée en puissance des prix. Les frais bancaires sont en hausse, ce qui s’explique là encore par le nombre plus important d’adhérents, beaucoup d’entre eux ayant réglé leur cotisation via PayPal. Pour rappel, ce service donne lieu au prélèvement d’une commission à chaque paiement. Les frais de secrétariat courant correspondent aux achats de fournitures (ramettes de papier, enveloppes et timbres, cartouches d’imprimante…) et aux envois postaux. Déplacements dans les facs : les interventions auprès de nos futur(e)s confrères et consœurs sont cette année en nette augmentation, et ce malgré le fait que celle de Lille et Strasbourg soient désormais prises en charge par les universités. C’est dû à l’ajout de l’intervention à Toulouse. L’investissement en valait largement la peine, car elle a permis d’établir des contacts très prometteurs avec la responsable ; de plus, cette intervention sera entièrement prise en charge par l’université dès l’année prochaine. Colloques et conférence : Samuel s’est déplacé à Montpellier en juin pour un colloque sur le film multilingue, et à Berlin en novembre pour le colloque « Languages and the Media ». Frais de réception : cette rubrique correspond aux deux soirées organisées par l’ATAA pour ses adhérents et aux achats réalisés dans ce cadre (boissons, complément pour le buffet, fournitures). Ce poste est en forte augmentation, car la cérémonie de remise des 19 Prix a eu beaucoup de succès cette année, et parce que l’association avait décidé de faire appel à un traiteur. PST/PDB 2012-2013 : ce poste regroupe toutes les dépenses effectuées tout au long de l’exercice autour des deux prix : les repas lorsque les jurys se sont réunis, l’achat de DVD pour visionner et sélectionner les films en lice, les récompenses des lauréats (tirage et encadrement des prix, champagne). Il est à noter que tous ces frais ont cette année été multipliés par deux, puisque le Prix du doublage est venu s’ajouter au Prix du sous-titrage. Médias et de communications : l’acquisition d’un fichier de journalistes à contacter pour les prix n’a pas été renouvelée, car les responsables du chantier ont estimé que cette dépense n’était pas nécessaire chaque année. En revanche, c’est grâce ce poste que la conception et l’impression des nouvelles plaquettes de l’association. Site Internet : les dépenses qui apparaissent à ce titre correspondent aux honoraires de la société La Buanderie (« Adrien » sur le forum), que nous avons chargée de régler différents problèmes et d’effectuer des améliorations sur le forum et le site de l’ATAA. L’hébergement du site et la prime annuelle d’assurance, en revanche, n’y apparaissent pas, car les factures ne nous étaient pas encore parvenues au moment de la clôture des comptes. Ces frais ont bien sûr été provisionnés sur le prochain exercice. Le poste fonctionnement du CA regroupe le défraiement de ses membres lorsque des réunions ont dû se tenir à l’extérieur, ainsi que quelques menus frais de fonctionnement, comme l’achat d’une nouvelle cafetière. 20 3) Présentation du budget prévisionnel 2013-2014 Recettes courantes Adhésions Report exercice 2012-2013 Parts Crédit Coop Dépôt 11 parts Crédit Coopératif Total recettes Dépenses courantes Frais bancaires Secrétariat courant Déplacements dans les facs Colloques et conférences Frais de réception PST-PDB 2013-2014 Médias et communication Site Internet Annuaires professionnels Assurance Total dépenses Solde 5 100,00 € 170 adhésions à 30 € 3 203,21 € 5,00 € (-183) (non comptabilisé) 8 308,21 € 175,00 € 210,00 € 300,00 € 1 350,00 € 4 000,00 € 900,00 € 600,00 € 200,00 € 360,00 € Crédit Coop. + frais Paypal Fournitures Nice, Dijon + région parisienne Barcelone, Vienne, Dubrovnik Deux soirées + retards de locations Femis et Scam Repas jurys, DVD, récompenses Listing de journalistes pour promo PST/PDB Hébergement Business Guide de l'Audiovisuel 180,00 € 8 275,00 € 33,21 € Recettes La part de recettes basée sur les cotisations a cette année encore été calculée sur une base « prudente » ; cependant, vu le succès rencontré par notre association pour cet exercice, je suis passée, avec l’accord du CA, de 130 à 170 adhésions pour cette estimation. Rappelons que les membres ont tendance à payer leur cotisation un peu tout au long de l’année, ce qui fait qu’il est difficile de savoir précisément de quel budget nous allons disposer. Comme d’habitude aussi, les dons éventuels des adhérents ne sont pas pris en compte, dans la mesure où ils sont extrêmement variables d’une année sur l’autre. 21 Nous partons donc sur un budget d’un peu plus de 8 300 euros, ce qui est peu au regard des années précédentes. Cela est notamment dû au fait que le report du solde de l’exercice précédent est moins important que d’habitude, car ces dernières années, des investissements importants ont été faits (plaquette, brochure, refonte forum et site Internet). Néanmoins, ces derniers ne seront pas à renouveler avant plusieurs exercices. On peut aussi l’expliquer par le fait que l’ATAA n’a bénéficié d’aucune aide ni subvention ; il serait peut-être bon que le CA consacre du temps à cette question, en créant par exemple un chantier, ou en désignant une personne pour suivre ce dossier. Dépenses Les recettes prévues étant plutôt basses pour l’exercice à venir, une base « prudente », qui pourra sembler un peu austère, a là encore été préférée. Les montants constatés en 2012-2013 ont donc été reconduits sur la plupart des postes, ce qui permet de rester en équilibre. Néanmoins, il semble que l’on peut espérer atteindre à nouveau les 200 adhésions en 2013-2014, et, à nouveau, les dons éventuels n’ont pas été comptabilisés. Il s’agit donc d’un budget prévisionnel a minima. Certaines dépenses que nous avions en tête au moment de définir les orientations du nouvel exercice, comme l’engagement d’un photographe professionnel pour couvrir la prochaine cérémonie de remise des prix, la réalisation d’un petit film didactique ou le recours à un juriste pour avancer sur le dossier de la VM, n’apparaissent pas mais resteront sans doute possibles. Ce sera au CA d’en décider au fil de l’année. Concernant les postes « habituels », qui ne varient pas beaucoup d’un exercice à l’autre : - la prévision des frais bancaires a été maintenue, car c’est un poste qui avait déjà sensiblement augmenté l’année dernière. - les frais de secrétariat, l’hébergement du site Internet et le montant de la prime d’assurance ont été reconduits au même niveau que l’an dernier. - pour l’achat de l’annuaire BGA, la dépense envisagée tient compte de l’achat éventuel d’un guide papier en plus de l’abonnement en ligne. Comme cela a été développé plus haut, ces frais ainsi que ceux de l’hébergement du site et de la prime d’assurance sont doublés, puisque ceux de 2012-13 n’ont pas pu être comptés sur l’exercice précédent. 22 Concernant les autres dépenses : la priorité est donnée au développement des prix et aux actions prioritaires de l’ATAA, qui conservent le budget nécessaire à leur bon déroulement. Déplacements dans les facs : Lille, Strasbourg et Toulouse défrayant maintenant nos intervenants, il ne reste que les déplacements à Nice, Dijon et en région parisienne à financer. Pour la première fois, une intervention aura donc lieu à Dijon, car nous avons appris la création là-bas d’un nouveau Master « Traduction Multimédia ». Ce déplacement supplémentaire, ajouté à la baisse de notre budget, impliquera peut-être de n’envoyer qu’une seule personne là où il y avait deux intervenants l’exercice passé, mais il nous semble important de nous rendre dans le plus grand nombre de formations possible, afin de toucher le maximum d’étudiants et de rester en contact avec les responsables de Masters. Colloques et conférences : juste après l’AG, Jean-François Cornu s’est rendu à Barcelone où il est intervenu dans le cadre du symposium de la FilmoTeca de Catalunya. Estelle Renard doit également se rendre à Vienne, ainsi qu’à Dubrovnik pour le prochain rendezvous de l’AVTE. Ces déplacements, certes onéreux, sont à notre sens très importants pour que l’ATAA, et donc ses membres, continuent à être au fait et participer à l’évolution de la traduction audiovisuelle au niveau européen. Frais de réception : le budget est reconduit à peu près à l’identique, sachant que nous avons des locations en retard à payer au moins à la Fémis, qui oublie régulièrement de nous envoyer sa facture, et peut-être à la SCAM, bien que celle-ci ait apparemment décidé de nous offrir la location à l’avenir. 23 Prix du sous-titrage et du doublage : le budget est également reconduit à l’identique, ce qui n’empêchera pas le CA de répartir différemment les dépenses par rapport à l’exercice passé. Le budget « médias et communication » (correspondant à l’achat éventuel d’un nouveau listing de journalistes pour mailings, invitations…) est également reconduit, car contrairement à l’exercice précédent, cette dépense sera certainement concrétisée. 24 COMPTE DE RÉSULTAT 2012-2013 6270 - Services bancaires et assimilés 174,23 € TOTAL I 86 Emploi des contributions volontaires en nature 8640 - Bénévolat 10 339,04 € 42 034,34 € TOTAL II TOTAL DES CHARGES (Total I + II) 42 034,34 € 52 373,38 € PRODUITS 75 Autres produits de gestion courante 7560 - Cotisations des adhérents 6 450,00 € 7585 - Produits de gestion courante (dons) 536,00 € 76 Produits financiers 7620 - Produits des autres immobilisations financières 78 Reprises sur amortissements et provisions 7890 - Ressources non utilisées des exercices antérieurs TOTAL I 87 Contributions volontaires en nature 870 - Bénévolat 4,70 € 6 551,55 € 13 542,25 € 42 034,34 € TOTAL II 42 034,34 € TOTAL DES PRODUITS (Total I + II) 55 576,59 € SOLDE 3 203,21 € 25 CHARGES 60 Achats 6040 - Achat de prestations de services 6050 – Achat de matériel 6064 - Fournitures administratives 960,00 € 75,00 € 152,00 € 61 Services extérieurs 6160 - Primes d'assurances 6181 - Documentation générale 180,00 € 365,00 € 62 Autres services extérieurs 6226 - Honoraires 6251 - Frais de déplacement 6253 - Frais d'hébergement 6257 - Réceptions 6260 - Frais postaux et frais de télécommunications 6270 - Services bancaires et assimilés TOTAL I 86 Emploi des contributions volontaires en nature 8640 - Bénévolat 0,00 600,00 1 050,00 4 460,00 258,00 175,00 € € € € € € 8 275,00 € 42 000,00 € TOTAL II 42 000,00 € TOTAL DES CHARGES (Total I + II) 50 275,00 € PRODUITS 75 Autres produits de gestion courante 7560 - Cotisations des adhérents 5 100,00 € 76 Produits financiers 7620 - Produits des autres immobilisations financières 5,00 € 78 Reprises sur amortissements et provisions 7890 - Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs 3 203,21 € TOTAL I 87 Contributions volontaires en nature Bénévolat 8 308,21 € 42 000,00 € TOTAL II 42 000,00 € TOTAL DES PRODUITS (Total I + II) 50 308,21 € SOLDE 33,21 € 26 4) Vote sur les points 1, 2 et 3 Le rapport d’activité est approuvé à l’unanimité (0 contre, 0 abstention). Le rapport financier est approuvé à l’unanimité (0 contre, 0 abstention). Le budget prévisionnel est approuvé à l’unanimité (0 contre, 0 abstention). 5) Proposition de modifications du code de déontologie et du bulletin d’adhésion Trois modifications à apporter au code de déontologie ainsi qu’au bulletin d’adhésion sont soumises au vote de l’AG : a) Charte de déontologie : ajout à l’article 2, « Il maîtrise parfaitement la langue dans laquelle il s’exprime (dite langue d’arrivée), qui doit être sa langue maternelle ou une langue qu’il possède au même degré que sa langue maternelle. Si ce n’est pas le cas, il s’engage à travailler conjointement avec un locuteur natif de la langue d’arrivée. » 80 voix pour 1 voix contre 1 abstention b) Ajout d’un article : « Le traducteur s’interdit d’accepter tout travail pouvant nuire à un confrère. » 56 voix pour 15 voix contre 11 abstentions c) Sur le bulletin d’adhésion : ajout de la mention « Si vous vivez à l’étranger, nous vous invitons à vous renseigner sur les tarifs habituellement pratiqués en France. » 81 voix pour 1 voix contre 27 6) Élection du Conseil d’Administration (CA) Quatre membres du CA sortant ne se représentent pas : Florence Curet, Myriam Mounard. Trois nouveaux candidats se présentent : Sabine de Andria, Chloé Lamireau, Anne-Lise Weidmann Rappel : le nombre de membres du Conseil d’Administration a été fixé à 15 par l’Assemblée Générale 2008. Résultats du vote : Samuel Bréan 82 voix Sabine de Andria 82 voix Juliette De La Cruz 79 voix Anaïs Duchet 78 voix Caroline Hartman 79 voix Chloé Lamireau 81 voix Sylvestre Meininger 73 voix Anthony Panetto 81 voix Christophe Ramage 81 voix Carole Remy 80 voix Estelle Renard 82 voix Anne-Lise Weidmann 82 voix 28 Sigles utilisés Afdas : Fonds d’assurance formation des secteurs de la culture, de la communication et des loisirs ATLF : Association des Traducteurs Littéraires de France AVTE : AudioVisual Translators Europe CNC : Centre National du Cinéma et de l’image animée Ficam : Fédération des Industries du Cinéma, de l’Audiovisuel et du Multimédia Sacem : Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique SCAM : Société Civile des Auteurs Multimédia SFT : Société Française des Traducteurs SNAC : Syndicat National des Auteurs et Compositeurs UPAD : Union Professionnelle des Auteurs de Doublage VM : Version Multilingue 29
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