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DJIBOUTI
MISE A JOUR DE LA SECURITE ALIMENTAIRE
Novembre 2005
CONTENU
Page
Résumé et implication…………...1
Calendrier saisonnier…………….1
Résumé de risque courant……….1
Résumé de sécurité alimentaire.. 1
Situation des pluies……………..2
Sécurité Alimentaire et des Modes
de Vie Urbaine ……………....…2
ÉTAT D’ALERTE
PAS D’ALERTE
AVERTISSEMENT
MISE EN GARDE
AVIS D’URGENCE
RÉSUMÉ ET IMPLICATION
La hausse du prix du carburant dans les marchés internationaux a eu des implications négatives sur l'ensemble
de l'économie nationale, comme Djibouti importe la totalité des aliments de base ainsi que les articles essentiels
non alimentaire. Les prix de l'électricité ont augmenté considérablement, et le Gouvernement de Djibouti essaie
de trouver une solution sur les impacts négatifs du prix du carburant dans le secteur du transport public qui était
en grève pour 3 jours (22-24 Oct. 2005) dû à la hausse des coûts du carburant. Cela a été complique par la coût
élevé des aliments de base et le pouvoir d'achat en déclin des pauvres et moyens dû au gel des avancements
d'échelon aux salariés gouvernementaux sur les dernières 10 années conduites par les changements de la
politique macroéconomique. La mise en oeuvre récente de nouveaux tarifs dans le secteur de la santé peut
aggraver en outre les modes de vie et la sécurité alimentaire de la population urbaine très pauvre. Le paiement
d'arriéré du salaire d'un mois à la fin d'octobre par le gouvernement donnera un répit temporaire, mais la
situation de la sécurité alimentaire et les modes de vie de ménages urbaines pauvres et moyennes sont sous une
menace réelle. Les mesures pour élever le niveau de vie de la population pauvre sont nécessaires. Les modes de
vies pastorales font face à une difficulté due à la faible performance des pluies de Heys/Dada. Une surveillance
étroite est nécessaire.
CALENDRIER SAISONNIER
Fig 1: Calendrier saisonnier
RÉSUMÉ DE RISQUE COURANT
™ L'hausse du prix de carburant à l'échelle internationale crée des inquiétudes répandues sur la possibilité des impacts économiques sur l'inflation et
le pouvoir d'achat.
™ L'hausse du prix de l'électricité menace la mode de vie et la sécurité alimentaire des ménages moyens urbains.
™ La faible performance de pluies courtes (Heys/Dada) à l'intérieur du pays et les régions avoisinantes ont une implication négative à long terme dans
le mode de vie des pastoralistes dépendant de leurs bétails.
™ Les prix élevés de céréale dans les marchés avoisinants (Ethiopie) approvisionnant Djibouti influenceront les prix dans le pays.
™ L'abaissement des activités commerciales du sel a affecté le mode de vie et la sécurité alimentaire de la population pauvre dans les zones
pastorales Centrale et Nord-ouest.
RÉSUMÉ DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Fig 2:Etat actuel de la sécurité alimentaire
Erythrea
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#
S
Source: FEWS NET
Legende
Pas d'Alerte
Avertissement
Mise en garde
Avis d'urgence
Note: Toutes les limites des frontières sont officieuses et approximatives
B.P. 96, Djibouti
Tel: (253)353343/35
Les pastoralistes dépendants de leurs Bétails dans la zone du Nord-ouest autour de
Weima, Lacalool et Andaba font face actuellement à des épreuves dû à la faible
performance de la pluie de Karan (juin à septembre) suivi par la longue saison sèche
habituelle d'octobre à février. La production du lait de la chèvre s’est achevée. Les
feuilles des arbres, la pénurie de pâturage, et de l'eau peuvent causer des avortements
massifs. Les pastoralistes dans cette zone ont intensifié le commerce du sel et feuille de
palmier d'Oum (ounga). Le retard de la pluie de Heys (octobre - février) perturbe les
migrations régulières d'animaux dans les modes de vie pastorales des zones Centrales
(montagneux et plaines) et le sud-est (frontaliers et routières). Les conditions du bétail
dans le sud-est sont satisfaisantes et se sont concentrées actuellement dans le plateau
d'Ougoul et entre Geustir et Assamo. Dans les zones Centrales, les animaux descendent
vers les plaines côtières à la recherche de pâturage. La capacité de la production du
bétail dans ces zones sera influencée principalement par la performance de la saison
courante pour le pâturage, feuilles des arbres ainsi que de l'eau. La situation de la
sécurité alimentaire dans les zones centrales de basse altitude est près normale. Malgré
les prix élevés de la nourriture de base, la régularisation récente d'un mois de salaire
arriérés par le Gouvernement (2 salaires en une seule fois) et la réactivation d'activités
de port après le Ramadan ont amélioré les opportunités de l'emploi temporaire en milieu
urbain et la situation alimentaire devrait s'améliorer temporairement. La distribution de
l'aide alimentaire par le PAM adresse actuellement les déficits en milieu rural, mais une
attention particulière est nécessaire pour mieux cibler les populations pauvres urbaines.
FEWS NET Djibouti Héron/Marabout, Rue de la Paix, Lot 155
FEWS NET is funded by the US Agency for International Development
www.fews.net
Fax: (253)352125
Email: [email protected]
Djibouti Food Security Update
Novembre 2005
SITUATION DES RESSOURCES NATURELLES (PLUIE, EAU ET PATURAGE)
So
ma
Ali Sabieh
Source: USGS
Source: FEWS NET/USGS/NOAA
Djibouti
Dikhil
Arta
Ali Sabieh
Obock
Tadjourah
Djibouti
Dikhil
Arta
Ali Sabieh
lia
Arta
lie
Dikhil
Tadjourah
0
1 - 10
10 - 20
20 - 40
40 - 80
80 - 160
160 - 320
>320
Fig 5: pluies estimée pour Octobre 2005
(% de moyenne a courte terme: 1996 –
2003)
So
ma
Djibouti
Legend
Obock
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Tadjourah
0
1 - 10
10 - 20
20 - 40
40 - 80
80 - 160
160 - 320
>320
So
ma
Legend
Obock
Et h
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ia
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i op
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Erythrée
Figure 4: Pluies cumulative estimée (en
mm) pour Octobre 2005
Et h
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Figure 3: Pluies cumulative estimée (en
mm) pour Octobre 2004
legend
0 - 10%
10 - 25%
25 - 50%
50 - 75%
75 - 100%
100 - 150%
150 - 200%
200 - 300%
>300%
Note: Toutes les limites des frontières sont officieuses et approximatives
Octobre est le début de la saison Heys/Dada (octobre à février). Ce sont normalement de légères averses côtières associées au vent humide proche du
littoral, originaire de la mer d'Arabie. En plus de la cessation plus tôt que d’habitude de la saison Karan principale (un mois plus tôt), les pluies Heys
ont encore été retardées de plus de 6 semaines. L'image satellite (figure 5) indique que le pays a reçu des pluies inférieures à la normale (moins de
10mm) par rapport à la moyenne à court terme (1996-2003). les pluies estimatives ont été de 160mm la même période l'année dernière. Cela mènera à
des pénuries d'eau sévères et de faibles conditions du pâturage s'il n'y a pas de pluies pendant les semaines avenirs. Le bétail est supposé être à la zone
côtière pendant cette période de l'année suivant leur habitude de migration, mais, il y a des confusions dans leur mouvement dû à ce retard et ils se sont
concentrés actuellement à des points d'eau permanents. La condition physique du bétail dans la zone pastorale de Nord-ouest se détériore dû à
l'insuffisance du pâturage. Les pluies en novembre sont critiques et des surveillances étroites est nécessaire comme la saison se progresse.
SECURITE ALIMENTAIRE ET MODE DE VIE AU NIVEAU URBAIN
Clin d’œil des indicateurs
Indicateurs de dépense
Coût des denrées de base
Coût d’autres denrées
Coût d’articles non alimentaire
Indicateurs de revenu
Paiement des salariés et
pensions par le Gouvernement
charges/déchargés au port
de Djibouti
Explications des indicateurs
En ville, la plupart des nécessités peuvent être achetées, et les indicateurs
clés à suivre sont ceux relatifs aux dépenses et aux revenus. Les
principales sources de revenu pour les ménages pauvres sont le travail
temporaire, le petit commerce, les emplois peu rémunérés et les pensions.
Situation courante
En Augmentation
En Augmentation
Stable
Situation courante
Régulier
Inconnus
Risques courants
Figure 6
23
22
21
20
19
18
SepJul-05
MayMar-05
Jan-05
NovSepJuil-04
Mai-04
Mar-04
Jan-04
NovSepJuil-03
Mai-03
Mar-03
Jan-03
'000 FD par month
Coût des dépenses du panier de
très pauvres ménages
Coût total du panier
Niveau d'Observation
Source: DISED/FEWS NET
Notes: Figure 6 montre des tendances sur le coût de dépense pour les 'ménages très
pauvre' à Djibouti ville.
Options de réponses possible
• Mesures conçues pour adresser l'insécurité alimentaire des ménages
urbaines hautement dépendantes du marché
• Mesures pour contrôler la propagation de moustiques.
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Le coût de nourriture de base et les autres aliments minimums
essentiels ont décliné par 4% par rapport au mois dernier. Cette
baisse est principalement due au sorgho et au sucre (5% et 9%
respectivement). Le lait en poudre et les légumes ont diminué
également. Cependant, les prix ascendant du kérosène s'opposent à
cette tendance descendante. Le prix du kérosène a encore augmenté
par 11% par rapport au mois derniers et atteint actuellement 55% de
plus par rapport à la même période de l'année dernière. Le kérosène
lui seul compte autour de 16% du coût total de la dépense du panier.
Cela veut dire qu'environ 40% du revenu des ménages pauvres va
pour les articles essentiels non alimentaire. Le prix du kérosène
n'affecte pas seulement les ménages pauvres urbains, mais aussi un
bon nombre de petits magasins privés (boutiques) approche la
faillite. Le prix du carburant est un autre fardeau qui menace la
sécurité alimentaire des ménages moyens et pauvres. L'introduction
récente des nouveaux tarifs des soins médicaux applicables à toutes
les couches sociales peut aggraver la situation de la sécurité
alimentaire de la population pauvre urbaine la plus vulnérable. Des
interventions de l'insécurité alimentaire qui visent les ménages
pauvres urbains devraient être considérées. Les récents
affrontements dans la capitale éthiopienne ont entravé des activités
de port; cependant, les opportunités du travail temporaire ont encore
augmentées après le mois sacré du Ramadan. Les conditions sont
favorables pour la propagation de moustiques qui peuvent déclencher
des manifestions de paludisme.