djibouti - ReliefWeb

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DJIBOUTI
Mise à Jour de la Sécurité Alimentaire
Juillet 2006
CONTENU
ÉTAT D’ALERTE
PAS D’ALERTE
AVERTISSEMENT
MISE EN GARDE
AVIS D’URGENCE
Sommaire et implications
Sommaires et calendrier................................... 1
Résume de la sécurité alimentaire ................. 2
Situation des ressources naturelles................ 2
Sécurité alimentaire et mode de vie urbain ... 3
Les prix du marché ............................................ 4
La sécurité alimentaire urbaine continue à être érodée par la tendance
montante du coût du panier de la dépense pour les ménages pauvres.
La situation est aggravée par la réduction des opportunités génératrices
des revenues pendant les mois de l'été, comme un phénomène
saisonnier normal. En conséquence, l'insécurité alimentaire est
répandue dans les quartiers pauvres de Ville de Djibouti, comme les
pouvoirs d'achat déclinent mois après mois pendant la saison de l'été. La mise en place des centres de
nourriture supplémentaire dans la ville jouera un rôle important dans la prévention de la prédominance de
malnutrition pendant les mois de l'été. Dû aux hauts prix du kérosène, les ménages urbaines pauvres utilisent
les bois de chauffe et charbon de bois comme des sources alternatives d'énergie pour la cuisine. Les pastoralists
dans les zones de la mode vie rurales est entré une période de soudure pendant laquelle la situation de la sécurité
alimentaire est précaire. Le programme EMOP du PAM les aides à combler les vides du déficit alimentaire
possibles. Cependant il y a une nécessitée d'augmenter l'assistance dans les secteurs non alimentaire, surtout la
santé et secteurs de l'eau. Parce que l'eau est l'inquiétude principale dans la plupart des zones pastorales, le
gouvernement a augmenté le ravitaillement d'eau par camion citerne, et les puits profonds sont utilisés
largement. Le terme du commerce des animaux est diminué dû à la saturation du marché par le bétail.
Calendrier saisonnier
Résume des aléas
•
•
•
Le coût croissant du panier de la dépense, simultanément avec la diminution saisonnière en accès du revenu,
érode le pouvoir d'achat pour les ménages pauvres.
L'épuisement de pâturage et pénurie de l'eau poussent les ménages pauvres pastorales au bord vers une crise
de mode de vie dans l'ensemble des zones pastorales.
Les vents de Khamsin est connu en juillet pour la propagation des feux sauvages dans les quartiers pauvres
de la ville où les structures sont principalement construits de bois et fer ondulé. Dans deux incidents
récents, dix ménages ont perdu leurs maisons qui incluent tous leurs atouts pour l'incendie.
FEWS NET is a USAID funded activity. Comments or questions regarding this report can be addressed to Rachid Elmi,
FEWS NET representative for Djibouti:
FEWS NET/Djibouti, Off Heron/Marabout, rue de la paix, lot 155 B.P. 96, Djibouti
(Tel) 253 3533 43; (Fax) 253 35 21 25; [email protected]
Disclaimer: The authors’ views expressed in this publication do not necessarily reflect the view of the United States
Agency for International Development or the United States Government.
Juillet 2006
Mise à jour de la sécurité alimentaire à DJIBOUTI
Résume de la sécurité alimentaire
Les ressources naturelles (eau, pâturage et feuille des arbres) devient rare dans l'ensemble des zones pastorales
par suite du début de la saison sèche, caractérisé en canicule brûlant de l'été. Les puits profonds et
ravitaillement en eau par camion citerne sont les seules sources d'eau dans la plupart des zones de mode de vie
pastorales. Les chèvres et les chameaux sont mieux placés pour survivre à ces conditions que les bovins et les
moutons, lesquels dépendent de pâturage de plus en plus épuisé. Les bovins se sont concentrés actuellement
dans le Lac Alool dans le nord et Hanle Plain dans le sud où les feuilles de palmier fournissent de nourriture
dans cette destination de la migration normale de la saison sèche. La reproduction de chèvre a été frappée
difficilement, selon les informations du terrain de la majorité de conceptions qui terminent avec fausse couche
spontanée dû à l'insuffisant des feuilles des arbres. Le nombre de chèvres laitière est attendu être complètement
limité dans la période de la traite à venir (août à octobre), menant à des production du lait réduite, en particulier
dans la zone de mode de vie pastorale sud-est. Les ménages fournissent des alimentations supplémentaires aux
animaux laitiers qui sont une pratique normale à ce temps de l'année dans certaines parties de zones pastorales
(central et le sud-est). La nourriture minimum ou revenu peuvent être dérivée de troupeaux sous ces conditions,
et le risque de déficits alimentaire dans les régions pastorales est surélevé en outre par la réduction de
versements en réponse au coût élevé de prix de la nourriture principale dans les zones urbaines.
Le début de rationnement d'électricité dans la capitale de Djibouti, dû à un entretien progressif d'un des
générateurs principaux, avait forcé un nombre important de gens à quitter la ville vers les pays limitrophes et
même dans les districts de l’intérieur pour se sauver de la chaleur. Cela a une conséquence sur les activités de
petits commerces pratiqués par les ménages pauvres, et leur revenu est réduit plus encore en conséquence. Les
ménages urbaines pauvres surpassent actuellement une période critique de l'année par lequel leur revenu est
diminué dû à la saison de l'été et le coût de panier de la dépense est historiquement à ses hauts niveaux. Cela
aura un impact à la prise diététique basse attendue et comme une conséquence les hauts niveaux de taux de la
malnutrition sont attendus. L’ouverture récente de 10 centres d’alimentation supplémentaire à l'intérieur de
ville de Djibouti aidera partiellement de surmonter ce phénomène et le programme est attendu de poursuivre
vers d'autres districts dans le territoire de Djibouti. Le programme est rendu effectif par l’UNICEF en
collaboration avec le Ministère de Santé.
Situation des ressources naturelles (pluie, eau et pâturage)
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Juin, le mois le plus sec de Fig 1 : Pluie cumulée (en mm) pour le mois de Juin 2006
l'année, se trouve au milieu des
deux saisons principales de
Diraa/Sougoum et Karan/
Karma.
la pluie n'excède
rarement en juin à 10 mm,
comme illustré par l'image du
satellite dans la figure 1 (et a
confirmé par les rapports du
terrain). L'ensemble de district
d'Obock, la ceinture côtière
Djibouti
entre Tadjourah et Obock
(Secteur Weeli), et quelques
poches dans le sud-est de la
Zone Pastorale Nord-ouest
autour de Plaine de Galafi, n'a
pas du tout reçu des averses.
Legnde (mm)
0
1 - 10
10 - 20
20 - 40
40 - 80
80 - 160
160 - 320
>320
Figure 2 démontre que la
totalité du pays a reçu de pluie
au- dessous de normale
2
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Mise à jour de la sécurité alimentaire à DJIBOUTI
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pendant le mois de juin et est Fig 2 : Performance de pluie comme pourcentage au normal (1996 – 2003)
plus pire dans le District Juin 2006
d'Obock et la plupart des
Lgende (%)
parties de la Zone Pastorale
0- 5
Nord-ouest. L'eau est très rare
dans toutes les régions rurales
5 - 20
qui dépendent des retenues
20 - 50
d'eau.
Les retenues de
50 - 80
Haissamale,
Grand
Bara,
Madgoul et Dorra sont
80 - 120
pratiquement secs et la qualité
120 - 160
d'eau restant n'est pas adéquate
Djibouti
160 - 200
pour consommation humaine.
Le pâturage a séché à cause de
200 - 300
la chaleur, pendant que les
>300
feuilles des arbres sont très
limitées. Les perspectives ne
sont pas bonnes si le début des
pluies de Karan/Karma futures
ne sont pas au rendez vous.
Source : FEWS NET/USGS (Toutes les frontières sont officieuses et approximatives)
Sécurité alimentaire et mode de vie au niveau urbain
Situation courante
En augmentation
En augmentation
En augmentation
Situation actuelle
Régulier
Inconnu
Explications des Indicateurs
En ville. la plus part des nécessités peuvent être achetées, et les indicateurs clés
à suivre sont ceux relatifs aux dépenses et aux revenus. Les principales sources
de revenu pour les ménages pauvres sont le travail temporaire, le petits
commerce, les emplois peu rémunères te les pensions.
Fig 3: Coût des dépenses du panier
de très pauvres ménages
('000 par mois)
23
22
21
20
19
18
MayMar-06
Jan-06
NovSepJul-05
MayMar-05
Jan-05
NovSepJuil-04
Mai-04
Mar-04
Jan-04
NovSepJuil-03
Mai-03
Mar-03
Jan-03
Le coût de nourriture principale et autres articles
de la nourriture s'est stabilisé à plus hauts
niveaux. Le niveau d'insécurité alimentaire est
assez critique dans les ménages pauvres urbains
comme leur niveau du revenu a décliné dû aux
activités petites commerces réduites à propos de
vacance de l'été. Cette situation veut dire que
les ménages pauvres urbaines ne peuvent pas
avoir les moyens d'acheter les besoins minimum
de nourriture de base en plus les articles
Clin d’œil des indicateurs
Indicateurs de dépense
Coût de denrée de base
Coût d’autres denrées
Coût d’article non alimentaire
Indicateurs de revenu
Paiement des salaires et pensions par le
gouvernement
Charges/déchargés au port de Djibouti
'000 FD par month
Le panier de la dépense total a encore augmenté
2% ce mois. Cette tendance montante continue
pour les derniers trois mois dans le coût total du
panier de la dépense pauvre est influencée par
les augmentations dans les articles totaux non
alimentaires, en particulier dans les prix du
kérosène dû à l'augmentation dans les prix de
l'huile internationaux. Le kérosène est la source
principale d'énergie pour la cuisine pour les
ménages moyens et pauvres dans les zones
urbaines. Les prix du kérosène ont augmenté
13% ce mois ci et c'est plus que double les prix
du même temps l'année dernière. Il y a une forte
probabilité que les ménages pauvres peuvent
utiliser le bois de chauffe et le charbon de bois
pour la cuisine au prix d'une conséquence de
l'environnement.
Coût total du panier
Niveau d'Observation
Source: DISED/FEWS NET
Notes: Figure 3 montre des tendances sur le coût de dépense pour les ‘ménages très
pauvres à Djibouti ville.
3
Juillet 2006
Mise à jour de la sécurité alimentaire à DJIBOUTI
essentielles non alimentaire et par conséquence réduire le nombre de repas journaliers.
Les incendies sont connus à cette période de l'année comme les maisons des ménages pauvres sont construites
de bois et fer ondulé. Les vents du Khamsin propagent le feu rapidement. Il a déjà détruit un nombre
considérable (10) de maisons. La haute vigilance est exigée avec un déploiement rapide de pompiers en cas
d'une éventuelle manifestation d'incendie.
Les prix du marché
Francs Djibouti
La figue 4 démontre la tendance des ventes du Fig 4: Tendance de prix de petits ruminantes (marché
bétail, en particulier les petits ruminants (mouton et Balbala)
chèvres) depuis le commencement de cette année
8000
dans le marché de Balbala dans la Ville de
7000
Djibouti. Les animaux enregistrés correspondent
6000
deux années d'âge avec autour de 12 à 15 kg. le
5000
Mouton
marche de Balbala abrite le bétail national et ceux
4000
Chèvres
de pays limitrophes. La tendance explique que le
3000
terme de commerce pour le bétail décline dû à
2000
beaucoup de gens qui les vendent et le marché est
1000
saturé légèrement. Cela a été influencé par les
0
Jan-06 Fev-06 Mar-06 Avr-06 Mai-06 Juin-06
pluies d'avril qui ont amélioré le pâturage et feuille
des arbres créant des conditions favorables pour
animaux être amené au marche pour vente. Avec
les prix de vente courants, ils ne peuvent pas se
permettre d'acheter un sac de céréale (riz). Un sac
de riz est équivalent à 1.5 pour chèvres et 1.1 pour
mouton.
Fig 5 : Tendance de prix de kérosène
Fig 6 : Tendance de prix du Sucre
Sucre
Kerosene
140
200
180
120
120
100
80
60
100
Francs Djibouti
140
80
60
40
Francs Djibouti
160
40
20
20
0
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il 03
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Apr-06
Jan-06
Jul-05
Oct-05
Jan-05
Apr-05
Juil-04
Oct-04
Jan-04
Avr-04
Juil-03
Oct-03
Jan-03
Avr-03
0
Les deux denrées qui causent une haute inquiétude dans le coût de panier de la dépense sont kérosène et sucre
comme illustré respectivement dans les figures 5 et 6. Le prix du kérosène est en haut encore arrivant des
niveaux sans précédent ce mois. Un litre de kérosène coûte actuellement 180FD, correspondant 4500FD/mois
qui est équivalent à 23% de revenu de pauvre sur base mensuelle. Les ménages pauvres optent actuellement
réduire le nombre de repas ou changer au bois de chauffe et/ou charbon de bois comme une source alternative
d'énergie pour la cuisine. Le kérosène est la seule source d'énergie pour la cuisine utilisé par la classe moyenne
et ménages pauvres dans les zones urbaines. Son augmentation dans le prix affecte négativement la majorité de
ménages dans les zones urbaines. L'augmentation dans le prix de l'huile international est la cause principale de
ces plus hauts prix.
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Mise à jour de la sécurité alimentaire à DJIBOUTI
Juillet 2006
Sucre qui est une des denrées de la nourriture essentielle principale utilisé principalement par les ménages
pauvres se stabilise à plus hauts prix. Il a commencé à augmenter en juillet 2005 et tomber plus tard un peu
pour 4 mois. Il a encore augmenté dans le commencement de l'année et d'ici là s'est stabilisé à plus hauts
niveaux. Un kilogramme de sucre coûts maintenant 120FD, 25% plus haut que c'était il y a une année. La
raison principale est inconnue, mais peut être attribué partiellement au haut coût de prix du combustible à
l’échelle internationale. Le sucre est la source principale d'énergie pour les ménages pauvres et il va avec du
pain comme thé préparé. Il peut être consommé comme un thé avec lait et peut être considéré comme un repas.
Les ménages pauvres dans les zones urbaines dépensent autour de 9% du revenu mensuel total pour cette denrée
alimentaire.
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