DJIBOUTI MISE A JOUR DE LA SECURITE ALIMENTAIRE
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DJIBOUTI MISE A JOUR DE LA SECURITE ALIMENTAIRE Septembre 2005 CONTENU ÉTAT D’ALERTE PAS D’ALERTE AVERTISSEMENT MISE EN GARDE AVIS D’URGENCE RÉSUMÉ ET IMPLICATION Page Situation des pluies………………2 Les déficits alimentaires antérieurs observés dans les zones rurales sont adressés partiellement par la distribution d'aide alimentaire en cours par le PAM sous le programme EMOP financé par l'USAID. Environ 47,500 personnes (y compris 7,000 dans la zone de mode de vie du Jardin maraîcher) bénéficieront de cette opération pour une ration complète sur une période de six mois. L'assistance alimentaire bilatéral comblera le déficit en céréale. Il s'avère nécessaire à l'établissement d'un mécanisme de coordination pour mieux cibler les groupes les plus vulnérables. La capacité de la production animale, dépendra principalement de la performance de la saison Karan courante qui montre déjà des signes négatifs. Les ménages pauvres urbains font face actuellement à des déficits alimentaires considérables dû à l'augmentation continue des prix des aliments de base. La dépense croissante en vêtement, livres, etc. avec le commencement de l'année scolaire serrera en outre le pouvoir d'achat de la population pauvre. Des mesures préventives sont nécessaires pour une épidémie éventuelle de paludisme qui peut affecter la santé et la revenue des ménages dépendant du travail temporaire. Sécurité Alimentaire et des Modes de Vie Urbaine ……………....…3 CALENDRIER SAISONNIER Fig 1: Calendrier saisonnier RÉSUMÉ DE RISQUE COURANT Retard et faible performance de pluies principales de Karan/Karma ont un impact négatif à long terme aux zones intérieures dépendant de bétail. Tendance montante (figure 5) sur les derniers quatre mois du cout de la nourriture et articles essentiels non alimentaires a un impact négatif sur la sécurité alimentaire des ménages pauvres rural et urbain. L'augmentation dramatique du prix de ciment a perturbé les activités dans le secteur de la construction qui est la source principale de la main d'oeuvre temporaire pour les ménages urbains pauvres. L'augmentation attendue des tarifs de l'électricité affectera la sécurité alimentaire et mode de vie des ménages moyens urbains. RÉSUMÉ DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Fig 2: Etat actuel de la sécurité alimentaire Erythrea es t No rdO u Et h iop ie N #S S # lie Legende # S SE SE Ce nt ral e # S # S # S # S # S # #S #S #S S Ro uti Fr er e on ta l ie So ma re Djibouti # S Source: FEWS NET Note: Toutes les limites des frontières sont officieuses et approximatives B.P. 96, Djibouti Tel: (253)353343/35 Pas d'Alerte Avertissement Mise en garde Avis d'urgence Les pluies récentes ont amélioré le pâturage et les feuilles des arbres dans toutes les zones rurales. Les conditions physiques du bétail vont s’améliorer en conséquence. La production du lait de chèvre améliorera dans la zone Pastorale Nord-ouest dû aux mises en bas éventuelles des chèvres. Cependant, il y a une inquiétude importante qui est dû à la performance totale de la saison Karan, le pâturage disponible ne sera pas soutenu assez long. Une longue période sèche de six mois est attendue dans les régions intérieures. Les animaux suivent actuellement leur modèle de migration saisonnier habituel. Ils se concentrent actuellement autour de Hemed, et les inclinaisons de Gablaqalan qui est en face des Plaines du Bara. Le triangle de Biidlay, Aliadde, et Geustir accueille actuellement un nombre important d'animaux dans la Zone Sud-est Frontière Pastorale. Dans le nord-ouest, les animaux sont dans Lac Alool, Andaba et autour de la vallée Weima. Le bétail dans les régions côtières est déplacé vers les zones montagneuses de pâturage de Karan. La haute demande du charbon de bois, au lieu du kérosène cher, pour la cuisine dans les zones urbaines a influencé l'augmentation du prix de charbon de bois qui est la source principale de revenu de certaines zones rurales. Les perspectifs avenirs ne sont pas favorables dans les zones dépendant du bétail dans le Nord-ouest, Sud-est et les régions éloignées de la Plaine Centrale. La provision à temps d'intrants agricoles aux zones de jardin maraîcher sera la force motrice pour la production du légume de l’année prochaine. FEWS NET Djibouti Héron/Marabout, Rue de la Paix, Lot 155 FEWS NET is funded by the US Agency for International Development www.fews.net Fax: (253)352125 Email: [email protected] Djibouti Food Security Update September 2005 SITUATION DES RESSOURCES NATURELLES (PLUIE, EAU ET PATURAGE) Figure 3: Pluies cumulative estimée (en mm) pour Août 2005 Legend 0 1 - 10 10 - 20 20 - 40 40 - 80 80 - 160 160 - 320 >320 Tadjourah Djibouti Dikhil So ma lia Arta Obock Tadjourah Djibouti Dikhil Arta So ma lia Obock Ali Sabieh legend N N Eth iop ia Eth iop ia Eritrea Figure 4 : pluies estimée pour Août 2005 (% de moyenne a courte terme: 1996 – 2003) Ali Sabieh Source: FEWS NET Note: Toutes les limites des frontières sont officieuses et approximatives 0 - 10% 10 - 25% 25 - 50% 50 - 75% 75 - 100% 100 - 150% 150 - 200% 200 - 300% >300% Source: FEWS NET Note: Toutes les limites des frontières sont officieuses et approximatives Août est normalement le mois de pluies maximum pour la saison principale de Karan/Karma. Des pluies considérables (figure 3) a été rapporté sur Djibouti en août. Les pluies étaient plus intenses dans les zones montagneuses centrales dans le District deTadjourah, quelques poches au bord de l’ouest du District Dikhil adjacent à la frontière éthiopienne (autour de Plain de Galafi et Bekere). Cependant, l'image satellite (figuer 4) indique que presque toute la zone du Pâturage de Karan a reçu de pluies inférieures à la normale, sauf dans quelques localités de la zone côtière d'Obock et Tadjourah qui a reçu des pluies supérieures à la normale. Les régions côtières de Djibouti ville aussi bien que les zones côtières de la région d’Awdal avoisinante du Somaliland a reçu des pluies supérieures à la normale. (Le dernier n'est pas considéré une zone de pâturage du Karan). Ces pluies récentes amélioreront temporairement l'eau et les conditions de la végétation. Les conditions physiques du bétail sont supposées s’améliorer régulièrement. Cependant, comme la saison sèche dans la zone intérieure approche, l'eau et le pâturage dans les zones dépendantes de Karan ne seront pas soutenues pour longtemps. Un suivi très étroit pour la performance de pluie de la saison courante est nécessaire. SECURITE ALIMENTAIRE ET MODE DE VIE AU NIVEAU URBAIN Clin d’œil des indicateurs Indicateurs de dépense Coût des denrées de base Coût d’autres denrées Coût d’articles non alimentaire Indicateurs de revenu Paiement des salariés et pensions par le Gouvernement charges/déchargés au port de Djibouti Explications des indicateurs Situation courante En Augmentation En Augmentation Stable Situation courante En ville, la plupart des nécessités peuvent être achetées, et les indicateurs clés à suivre sont ceux relatifs aux dépenses et aux revenus. Les principales sources de revenu pour les ménages pauvres sont le travail temporaire, le petit commerce, les emplois peu rémunérés et les pensions. Régulier Inconnus Risques courants Coût des dépenses du panier de très pauvres ménages 23 22 21 20 19 18 Jul-05 May-05 Mar-05 Jan-05 Nov-04 Sep-04 Juil-04 Mai-04 Mar-04 Jan-04 Nov-03 Sep-03 Juil-03 Mai-03 Mar-03 Jan-03 Nov-02 Sep-02 Juil-02 Mai-02 Mar-02 Jan-02 '000 FD par month Figure 5 Coût total du panier Niveau d'Observation Source: DISED/FEWS NET Notes: Figure 4 montre des tendances sur le coût de dépense pour les 'ménages très pauvre' à Djibouti ville. La tendance montante continue des aliments de base et articles essentiels non alimentaire menace la sécurité alimentaire et le mode de vie des ménages urbains pauvres. Avec encore 2% d'augmentation dans le coût du panier total par rapport au mois dernier, les ménages pauvres dans la ville peuvent se permettre actuellement d'acheter seulement autour de 80% de leurs besoins alimentaires minimums de base. Bien que les assistances familiales puissent couvrir partiellement le déficit, les dépenses attendues relatives à la rentrée scolaire empireraient en outre la situation de la sécurité alimentaire. Le prix du sucre, qui est une de denrées préférées par la population pauvre, a atteint un niveau sans précédent et est 25% plus haut par rapport à la même période de l'année dernière. C'est principalement influencé par des spéculations commerciales pratiquées par quelques commerçants locaux en transférant un volume important de réserves en sucre aux profits des marchés des pays avoisinants. La flambée constante des prix du pétrole sur les marchés internationaux affecte considérablement le revenu (par exemple, pour les taxis. autobus, etc.) et la dépense (par exemple, propriétaires de voiture) de ménages pauvres. Une hausse éventuelle des tarifs d’électricité, effective le 1 ère Septembre 2005, empirera en outre cette crise. Options de réponses possible • Politique du contrôle des prix pour maîtriser les coûts; • Distribution ponctuelle des fournitures scolaires à titre gratuit aux groupes les plus pauvres • Expansion du programme de cantine scolaire a les zones pauvres urbaines Page 2 of 2
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