Revue de presse Septembre 2013
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Revue de presse Septembre 2013
Revue de presse Septembre 2013 2 0 1 3 Index Actualités ....................................................................................... Clients ................................................................................................... Prospects .......................................................................................... Produits ............................................................................................... Dossiers spécial ...................................................................... p. p. p. p. p. 3 13 18 24 26 Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > 3 Revue de presse septembre 2013 snacking.fr - 2 septembre 2013 snacking.fr - 18 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial La rapide résiste au premier semestre, le service à table dévisse Comme en 2012, la consommation alimentaire hors domicile (CAHD) a traversé des turbulences sur les six premiers mois de l’année avec un recul de CA de 2% au premier semestre 2013 après une année 2012 en recul de 1,91%. Selon le cabinet Gira Conseil, le grand écart se creuse côté fréquentation avec une progression de la vente au comptoir de 2,5% (+1,97% de CA) face à une chute de 8% en restauration avec service à table (- 6,72% de CA) tandis que les dépenses moyennes restent stables sur les deux catégories. Le 1er quadrimestre a été jugé de « catastrophique » par les différents acteurs du marché avec des niveaux de fréquentation qui se sont effondrés à -25% pour certains opérateurs de service à table. Mai et juin ont été meilleurs malgré une météo défavorables aux terrasses et plus globalement à la consommation. Avec pourtant des signaux positifs début juillet, un nouveau décrochage s’est produit mi-juillet avec les fortes chaleurs, les congés et le début de ramadan tandis qu’une frange de la restauration tire bien son épingle du jeu, souligne Gira Conseil qui s’interroge pour savoir si ce décrochage pour certains et cette embellie pour d’autres sont temporaires ou durables. « Aujourd’hui, il est impossible de se prononcer de façon formelle. L’Attention portée sur les -prix bas- le midi et sur le -vrai plaisir- le soir de la part des consommateurs ont atteint un niveau inédit. Tout sera de plus en plus une affaire de justification du niveau de prix pour le consommateur. Il faudra également argumenter et se différencier pour l’attirer et déployer de nouvelles techniques pour le fidéliser ». < Le texte définitif sur le « fait maison » ajouté à la remontée du taux de TVA au 1er janvier 2014 vont donner à coup sûr aux consommateurs de nouveaux éléments d’arbitrage dans leurs besoins (midi) et leurs envies (soir et week-end) d’aller au restaurant. > 2/3 des français prennent moins de 1h30 pour déjeuner Pour mieux comprendre comment se comportent les Français sur leur pause déjeuner hors domicile et hors entreprise, le brasseur Heineken, a mené un sondage avec l’IFOP sur la question auprès de plus de 1000 personnes. Parmi les principales données de cette enquête, on apprend que 2/3 des Français (62%) prennent moins de 1h30 pour déjeuner et 47% des pauses déjeuner durent moins d’une heure. L’analyse des résultats détaillés montre une correspondance entre la fréquence de consommation à l’extérieur durant la pause déjeuner et la durée qui y est accordée. Ainsi 28/% des personnes déjeunant tous les jours ou presque à l’extérieur de leur domicile ou leur lieu de travail consacrent moins de trente minutes à leur pause déjeuner contre 15% en moyenne. Parallèlement, entre 51% et 60% des personnes qui consomment à l’extérieur pendant leur heure de pause-déjeuner entre une et trois fois par semaine y consacrent entre 30 mn et 1h. A la question, quelle est la pause idéale, ils répondent majoritairement « à la maison » à 54%. Ils sont 4% à indiquer « un repas sur le pouce type repas au comptoir », 2% pour un repas à emporter dans un fast-food ou chez un traiteur. Enfin, le sondage précise que la boisson la plus adaptée pour accompagner un sandwich est de l’eau (54%), devant le soda (19%) et la bière (19%). Cette étude s’est s’inscrite dans le cadre de la démarche commerciale « Sur le pouce » lancée en mars dernier par Heineken à travers laquelle il incite les patrons de bars-brasseries de promouvoir ou réhabiliter la vente de casse-croûtes ou de plats du jour au comptoir associés à de la bière et du café. « Notre démarche a pour but d’éclairer les patrons d’établissement, de leur rouvrir les yeux sur une source d’activité non négligeable que peut représenter cette vente additionnelle. Il s’agit de réenchanter le comptoir », a expliqué Loic Latour, directeur commercial CHD d’Heineken Entreprise dans le cadre de la présentation des résultats du sondage. 4 Revue de presse septembre 2013 BRA tendances - septembre 2013 neorestauration.com - 26 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > Le “fait maison” obligatoire passe à la trappe Les sénateurs ont supprimé le caractère obligatoire de la mention « fait maison » sur les cartes des restaurants, pourtant votée à l’Assemblée nationale le 27 juin, dans le cadre du projet de loi sur la consommation. Au départ, quinze grands chefs, dont Alain Ducasse et Joël Robuchon, souhaitaient créer une appellation qui permettant au consommateur de distinguer les restaurants de qualité. En effet, selon un sondage du Synhorcat, 31 % des établissements déclarent utiliser des produits industriels. Selon Mireille Schurch, sénatrice communiste de l’Allier : « On ne pourra jamais contrôler l’utilisation correcte du label dans les 200 000 restaurants de France ». Même son de cloche à droite, avec le député (UMP) du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle : « jamais nous n’aurions pu obliger les restaurateurs à l’utiliser et nous n’aurions pas pu les contrôler . » Pourtant, les organisations syndicales s’étaient déclarées favorables à une inscription du « fait maison », tel que l’avait proposé le gouvernement en première lecture à l’Assemblée Nationale, lors d’un comité de filière. Prochaine étape en décembre, où le texte sera réexaminé au palais bourbon. 5 Revue de presse septembre 2013 Néo restauration - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Le drive, un format rentable pour les chaines < > 6 Revue de presse septembre 2013 Néo restauration - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > Plus d’infos Découvrez un dossier spécial sur l’offre des chaines en p. 26 7 Revue de presse septembre 2013 lhotellerie-restauration.fr - 10 septembre 2013 lhotellerie-restauration.fr - 10 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Les Américains préfèrent les petites chaînes de fast-food aux géants du secteur Terminée l’époque du ‘bigger is better’ ? Dans un classement réalisé par la société Empathica sur seize chaînes de restauration rapide aux États-Unis, les plus grandes obtiennent le taux de satisfaction le plus faible. In-N-Out Burger, Five Guys ou What a Burger sont des enseignes inconnues du grand public en France. Aux États-Unis, ce sont pourtant les chaînes de fast-food les plus appréciées des clients, selon un classement des chaînes préférées des Américains réalisé par la société Empathica auprès de 10 000 consommateurs. Ainsi, In-N-Out Burger survole la concurrence avec un taux de satisfaction de 66 %. En bas de tableau en revanche, on trouve les trois poids lourds du fast-food que sont Burger King (29 % de satisfaction) McDonald’s (32 %) et Wendy’s (34 %). Pour Gary Edwards, directeur du service enquête clientèle d’Empathica, “les grandes chaînes ont pour elles de créer les attentes du client via le marketing. Mais la standardisation, parfois perçue comme un avantage, peut aussi être un inconvénient car les clients n’ont plus d’attentes exceptionnelles. Ils savent d’avance ce qu’ils prendront”. “Mieux cibler les attentes des clients” < Ainsi, si le marketing des grandes chaînes telles que Burger King ou Wendy’s génère beaucoup de trafic et de ventes, leur manque d’originalité et de diversité leur nuit. “Je ne comprends pas pourquoi certaines chaînes ne s’attachent pas plus à développer de nouveaux produits dans de nouveaux endroits, s’interroge Gary Edwards. Nombre de ces chaînes doivent changer leur approche marketing et mieux cibler les attentes des clients. Or, ces grandes entreprises, de part leurs structures, sont très difficiles à manoeuvrer sur le plan marketing.” > Et même si Burger King stagne cette année encore en fin de classement de l’étude d’Empathica, son récent recentrage marketing - avec une nouvelle offre de menus - lui a permis d’éviter un écart plus grand avec le reste de ses concurrents. Preuve que la communication reste le principal outil de développement d’une chaîne. La pornographie laisse place à l’art contemporain dans les hôtels Nordic Choice La décision est également une action militante du propriétaire de la chaîne, Petter Stordalen, engagé dans la lutte contre la traite d’êtres humains. Les ventes de programmes pornographiques à la demande dans les hôtels sont en baisse depuis plusieurs années. Tandis que certains hôtels abandonnent simplement cette source de revenus complémentaires, la chaîne scandinave Nordic Choice vient de lancer une offre alternative à la diffusion de vidéos pornographiques. Cette décision est également une action militante du propriétaire de la chaîne, Petter Stordalen. Dans les hôtels norvégiens de la chaîne, chaque chambre dispose d’une TV interactive qui diffuse de l’art à la demande incluant un choix de neuf vidéos d’art contemporain. Pour le moment, le retour client semble favorable dans ces hôtels où porno et culture ne font pas bon ménage. 8 Revue de presse septembre 2013 Géroscopie - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > 9 Revue de presse septembre 2013 Géroscopie - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > 10 Revue de presse septembre 2013 lhotellerie-restauration.fr - 17 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Comment bien choisir sa porcelaine Que ce soit en assiette de présentation, en saladiers, en tasses et soucoupes la porcelaine est majoritairement utilisée dans les arts de la table, même si elle est parfois concurrencée par d’autres matériaux, elle demeure la référence dans le domaine. Le choix s’appuiera sur trois critères que chacun ordonnera en fonction de ses priorités : - Solidité. - Fonctionnalité. - Esthétique. < La solidité est de plus en plus recherchée, le réassort suite à la casse peut se révéler onéreux et complexe. Elle a longtemps été considérée comme contradictoire avec l’esthétique cela n’est plus aussi vrai aujourd’hui. La fabrication de nombreuses porcelaines incorpore de nouveaux composants qui leur permettent d’allier un toucher et un design parfaits avec une solidité accrue. Pratiquement toutes les porcelaines actuelles permettent de pouvoir affronter de nombreux lavages mécaniques intensifs sans que leur éclat initial ne s’altère. Savoir se démarquer Dans le choix de sa vaisselle il conviendra de veiller à ce que l’ensemble de la platerie puisse être manipulée aisément par le personnel et pouvoir passer sans problèmes au lave-vaisselle. Idem pour le stockage, éviter d’avoir trop de modèles différents. Cela convient au chef mais moins souvent au plongeur. L’assiette doit permettre de s’alimenter confortablement tout en mettant en valeur son contenu. Des assiettes surdimensionnées par rapport à la table risquent de mettre les convives mal à l’aise. De même des contenants d’un équilibre instable ou d’usage trop complexe sont à proscrire. Quel que soit le standing de l’établissement, le responsable de la salle souhaitera disposer d’une vaisselle adaptée et attrayante. La variété de l’offre actuelle permet un choix d’une assiette, ou de contenants des plus classiques et discrets à la pièce exceptionnelle au design recherché. En matière d’esthétique, chacun cherche à se démarquer et il n’y a plus de tabou. Même le design “cantine” peut trouver sa place. Ces choix sont appréciés par une clientèle toujours plus avide de sensations nouvelles. Il est à noter que le blanc règne en maître depuis quelques années. La couleur et les motifs peinent à s’imposer de nouveau et la vaisselle siglée semble un peu “has-been”. Cela jusqu’à un retournement de tendance bien sûr. D’où vient la vaisselle en porcelaine ? La porcelaine est une céramique fine et translucide produite à partir d’une barbotine, composée de Kaolin, de feldspath, de craie, d’argile et de quartz avec une cuisson de 1 200 à 1 400 °C. Son origine très ancienne se situe en Chine. En effet, les techniques de fabrication de la porcelaine atteignent leur perfection en Chine au XIIe siècle. C’est un Jésuite qui était en poste à Jingdezhen, capitale mondiale de la porcelaine, qui donna la première description du processus de production de la porcelaine et les premiers échantillons de kaolin sont introduits 11 > Revue de presse septembre 2013 lhotellerie-restauration.fr - 17 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial en France en 1712. Ehrenfried Walther Von Tschirnhaus et Johann Friedrich Böttger découvrirent son procédé de fabrication lorsqu’ils travaillaient pour la manufacture de Meissen en Allemagne. Alors que des gisements de kaolin avaient été découverts en Saxe dès le début du XVIIe siècle, ce n’est qu’en 1768 que l’on découvrit les gisements de Saint-Yrieix-la-Perche au sud de Limoges. Ils permirent enfin de reproduire en France la porcelaine dure. Elle sera connue sous l’appellation “porcelaine allemande” jusqu’à ce qu’Alexandre Brongniart, directeur de la Manufacture de Sèvres, ne standardise, après 1800, la composition de cette céramique exceptionnellement dure. En France, c’est donc au XIXe siècle et à Limoges, que la vaisselle en porcelaine entama une notoriété qui se poursuit à l’heure actuelle. Quels en sont les principaux procédés ? < Il existe en France de nombreux centres de production où chaque industriel propose des procédés de fabrication spécifiques, ce qui les différencient les uns des autres. Certaines porcelaines sont cuites à très hautes températures (1 400 °C). De ce fait, elles possèdent une très grande résistance aux chocs thermiques et mécaniques. Ou alors, une cuisson du biscuit à 1 250°C pendant 40 heures, ce qui va donner au produit ses caractéristiques définitives. Après l’émaillage, la pièce est recuite à 1 150 °C puis, une fois décorée, dans un four à 1 050 °C. Certains industriels ajoutent dans la composition de la pâte phosphatique composée de Kaolin, de feldspath, de craie, d’argile et de quartz, un minimum de 30 % de cendre d’os désagrégée (Phosphate de Chaux) d’où le nom anglo-saxon de “Bone China” (porcelaine d’os). En 1968, un industriel a mis au point une technique qui lui permet, grâce à un procédé de vitrification spécial, d’avoir des assiettes totalement vitrifiées. Ce qui évite les rayures lorsque les assiettes sont empilées. Alors qu’un concurrent propose des assiettes antidérapantes. Sachez que de nombreux porcelainiers offrent une garantie de 5 ans contre toute ébréchure, uniquement sur les assiettes cependant. D’autres producteurs répondent aux besoins spécifiques des chefs en individualisant à l’extrême leurs créations. Ils démarrent leur fabrication par le modelage, sous les directives du client, d’une matrice sculptée à la main et qui sera utilisée pour la fabrication de moules destinés à la production. Tous ces fabricants proposent aux restaurateurs des décors, des couleurs, des formes originales, voire surprenantes, ce qui permet aux professionnels de se différencier les un des autres. Bien entendu, le marché est ouvert à d’autres fournisseurs étrangers qui boostent la compétitivité du secteur. Chaque année les concours culinaires et les salons professionnels permettent de découvrir toutes ces innovations des arts de la table. Jean-Gabriel du Jaiflin, JGDJ Conseil et auteur du Blog des Experts 12 > Revue de presse septembre 2013 observatoiredelafranchise.fr - 30 septembre 2013 neorestauration.com - 26 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Buffalo Grillé élue chaîne de restauration de l’année Aujourd’hui à la tête de 330 restaurants franchisés et succursales, Buffalo Grill vient de recevoir le prix de l’enseigne de restauration de l’année à l’occasion de la cérémonie de remise des trophées organisée le 25 septembre 2013 par OC&C Strategy Consultants, qui distingue chaque année l’enseigne considérée comme la plus attractive par les clients dans sa catégorie. Ce prix vient récompenser la stratégie engagée par Buffalo Grill de mobilisation de ses équipes autour de fondamentaux qui ont toujours fait le succès de ses restaurants : la qualité de l’accueil et des produits, la générosité dans l’assiette et l’accessibilité prix. Cette stratégie centrée sur les restaurants de l’enseigne a permis de renforcer le positionnement de Buffalo Grill en tant que leader de la restauration thématique en France, consacré par ce prix qui démontre l’attractivité de ses restaurants auprès de tous les Français < > Objectif 300 pour Courtepaille En ouvrant son 250e restaurant en novembre prochain à Pontarlier, Courtepaille confirme son objectif de 300 restaurants à l’horizon 2015/début 2016. Dans un contexte économique difficile, le spécialiste de la grillade tire son épingle du jeu en capitalisant sur sa notoriété et ses fondamentaux, mais également en diversifiant son modèle de développement. La franchise représente la majorité des nouveaux restaurants ouverts en 2013 et devrait atteindre 30% du réseau Courtepaille dès 2015, soit 90 restaurants. Cette année, pas moins de 12 restaurants Courtepaille gérés en franchise verront le jour. Si, pour les restaurateurs indépendants, les entrepreneurs et les hôteliers, ce modèle est intéressant, il présente également de nombreux avantages pour l’enseigne. « C’est l’opportunité pour Courtepaille de se positionner sur des marchés régionaux et des projets spécifiques qui nécessitent d’avoir des partenaires locaux », explique Antoine Sauvage, Directeur du Développement Franchise de l’enseigne. Ce développement en franchise se fera avec le renforcement d’une offre en pied d’hôtel, la transformation de restaurants existants en Courtepaille, l’ouverture de restaurants solo nouvelle génération et une offre « food court », mixant libre-service et service à table. 13 Revue de presse septembre 2013 neorestauration.com - 25 septembre 2013 BRA tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Class’croute lance le menu à petit prix Parce ce que bien manger au bureau n’est pas un luxe, Class’croute invente un tout nouveau menu : « le class’croute » à 4.90€, il comprend un sandwich L’Original, et une eau minérale. Dans un pain baguette croustillant à souhait, cuit dans les restaurants le matin même, le client peut goûter aux saveurs de l’orient avec un émincé de volaille marinée, rondelles de tomates et fines lanières de salace Iceberg assaisonnées d’une sauce aux épices douces. A découvrir dans l’un des 140 restaurants au décor moderne et chaleureux. < Elle paraissait farfelue cette idée en 1987, lorsque Class’croute l’a lancée ! Maintenant et depuis 25 ans, c’est devenu une évidence : il est possible de bien manger au bureau, d’y faire des repas équilibrés et variés. Et avec plusieurs milliers de repas livrés par jour, c’est même devenu un véritable mode de consommation. Class’croute, s’est trés rapidement fait une réputation auprès de ses clients entreprises et salariés à la recherche d’un moyen rapide, pratique et qualitatif de déjeuner mais aussi grâce à une gamme originale de sandwichs, salades, plats chauds et coffrets-repas, sans cesse renouvelée, pour répondre aux exigences de ses clients 14 > Revue de presse septembre 2013 lhotellerie-restauration.fr - 9 septembre 2013 lhotellerie-restauration.fr - 6 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Suite Novotel prête gratuitement des Renault Twizy à ses clients Dans onze de ses dix-neuf établissements en France, la marque Suite Novotel, enseigne du groupe Accor, propose à ses clients le prêt d’une Renault Twizzy. Ces véhicules électriques sont très pratiques pour les courts déplacements en ville. Réservé aux voyageurs en séjour à l’hôtel plus de quatre nuits consécutives, ce service est entièrement gratuit (quatre heures maximum par jour). Une façon pour l’enseigne de se distinguer de ses concurrents, tout en prenant en compte les enjeux environnementaux actuels. Cette offre concerne les établissements Suite Novotel de Cannes, Lille, Marseille, Issy-les-Moulineaux, Paris Nord, Roissy Charles-de-Gaulle, Paris porte de la Chapelle, Paris porte de Montreuil, Saint-Denis stade, RueilMalmaison et Vélizy. < > Accor ouvre 700 chambres à Moscou Accor a annoncé, jeudi 5 septembre, la signature d’un contrat de management à long terme avec le promoteur russe Patero pour la gestion d’un complexe hôtelier de 700 chambres. Situé à proximité de la gare Kievskaya, il comprendra trois enseignes : Novotel (200 chambres), ibis (350 chambres) et Adagio (150 appartements). L’ouverture des hôtels est prévue pour la fin 2015. Pour le directeur régional, Alexis Delaroff,”cette étape nous permet de progresser vers notre objectif d’atteindre les 50 hôtels dans la région, d’ici fin 2016, avec la possibilité de doubler ce chiffre dans les années qui suivront”. En attendant, un deuxième complexe hôtelier réalisé avec Patero devrait ouvrir fin 2013. Situé à proximité de la gare Paveletskaya, Accor y assurera le management de trois autres enseignes : un Mercure de 160 chambres, un ibis de 190 chambres et un Adagio de 100 chambres. L’enseigne Adagio fait ainsi sa première entrée sur le sol russe. Le groupe Accor, présent depuis plus de vingt ans à Moscou avec 5 hôtels seulement, et 16 dans toute la Russie, accélère à l’occasion de cette signature, son développement en Russie, un pays qui possède l’un des plus forts potentiels de développement en Europe. 15 Revue de presse septembre 2013 lechef.com - 30 septembre 2013 lhotellerie-restauration.fr - 10 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Oceania Hotels continue de rénover son parc hôtelier Après de longs mois de travaux et d’importants investissements, l’Oceania**** Clermont-Ferrand est aujourd’hui entièrement rénové. Lors de l’inauguration de l’établissement le 19 septembre dernier, réalisée en présence, entre autres personnalités, de François et Gurvan Branellec, respectivement fondateur et président d’Oceania Hotels, du directeur de l’établissement Yves Giraud, de Brice Hortefeux et du maire de la ville Serge Godard, l’hôtel a dévoilé ses 129 chambres rénovées. Ces dernières présentent parquet, dressing, douche à l’italienne et vue d’exception sur le Puy de Dôme. Les parties communes ont également fait sensation avec l’aquarium du hall, ses 3 500 litres d’eau et ses poissons exotiques, tout comme la terrasse du restaurant, les salons modulables ou encore l’espace bien-être avec jacuzzi, hammam, salle de fitness et de massage. De nombreuses rénovations sont entreprises chez Oceania Hotels depuis 7 ans maintenant, comme à l’Hôtel de France Nantes ou encore Orléans. < Louvre Hotels Group et Arcus s’associent pour se développer outre-Rhin Le numéro deux de l’industrie hôtelière en France et acteur majeur de l’industrie hôtelière internationale s’est associé à Arcus Bauerrichtung GmbH, un important acteur du BTP outre-Rhin pour développer 26 hôtels en Allemagne, Autriche et Suisse, d’ici à 2020. Tous les investissements sont supportés par Arcus Bauerrichtung GmbH. Le montant total de l’investissement s’élève à 160 M€. Les hôtels, qui seront dans un premier temps situés dans de grandes villes régionales (Munich, Vienne, Salzburg, Bâle et Zurich), ouvriront au rythme de trois à cinq par an. La première ouverture qui se situera au nord de Munich est programmée pour le dernier trimestre 2014. Le label spécifique Tulip Inn Alp Style Dans le cadre de ce partenariat, des hôtels sous enseigne Tulip Inn seront exploités mais sous le label spécifique Tulip Inn Alp Style. Ce nouveau label est la déclinaison d’un nouveau concept architectural type chalet alpin, avec des hôtels construits dans des matériaux naturels, et avec une main-d’oeuvre locale. L’occasion pour les deux partenaires d’afficher leur réflexion sur le développement durable. Ce type de label au sein d’une enseigne est un marqueur déjà utilisé par le Louvre Hotels Group avec les Enzo Hôtels, il y a quelques années. Mais c’est surtout l’occasion pour le groupe de renforcer sa présence en Europe Centrale, où il compte 14 hôtels. Louvre Hotels Group a été créé en 1976, et repris en 2005 par Starwood Capital Group qui acquiert en 2009 Golden Tulip Hospitality Group. Filiale du Groupe du Louvre, LHG est dirigé par Pierre-Frédéric Roulot et dispose d’un parc de 1 100 hôtels représentant plus de 90 000 chambres regroupées sous plusieurs marques et dans toutes les catégories, du 2 au 5 étoiles, avec une présence dans 42 pays. 16 > Revue de presse septembre 2013 neorestauration.com - 25 septembre 2013 neorestauration.com - 11 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Sodexo en tête du classement 2013 du Dow Jones Sustainability Indexes Sodexo, leader mondial des Services de Qualité de Vie, est reconnu, pour la 9e année consécutive, leader de sa catégorie en matière de responsabilité sociale, environnementale et économique par le Dow Jones Sustainability Indexes (DJSI). Membre du Dow Jones Sustainability Index (DJSI) World et du DJSI Europe (anciennement STOXX) depuis 2005, Sodexo a été désigné, et ce pour la 9ème année consécutive, leader mondial en matière de développement durable pour son secteur d’activité < S&P Dow Jones Indices, en partenariat avec RobecoSAM, société de gestion d’actifs spécialisée dans les investissements dans le développement durable, suit et évalue les performances des entreprises les plus en pointe dans ce domaine dans le monde entier. Le classement annuel DJSI s’appuie sur une analyse approfondie des performances économiques, environnementales et sociales des entreprises concernées et évalue des critères tels que la gouvernance d’entreprise, la gestion des risques, la stratégie de développement durable, la politique environnementale et les systèmes de gestion environnementale, les normes relatives à la chaîne d’approvisionnement et les conditions de travail. API Restauration s’implante en Allemagne API Restauration, entreprise familiale indépendante, dirigée par Damien Debosque et sa sœur Béatrice Lefebvre-Debosque, n°4 de la Restauration Collective en France, avec 4 500 salariés et 368 millions € de chiffre d’affaires, vient de reprendre une PME allemande : l’entreprise AUBERGINE & ZUCCHINI, dont le siège est à BONN et qui est un acteur reconnu de la restauration collective dans la région de Rhénanie du Nord – Westphalie. Cette entreprise réalise 5 millions € de chiffre d’affaires et emploie 55 personnes. API Restauration est déjà bien implantée en France depuis 1956, mais aussi en Belgique depuis 10 ans. Cette acquisition marque le désir de l’entreprise de disposer d’une base pour se développer en Allemagne. 17 > Revue de presse septembre 2013 lechef.com - 5 septembre 2013 Néo restauration - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Mille et Un Repas continue de se développer La 8ème entreprise de restauration collective en France annonce 9 nouveaux restaurants gérés sur le territoire. Mille et Un Repas annonce en effet les ouvertures de 3 restaurants à Paris (Lycée Saint-Louis de Gonzague avec 1 000 repas/ jour et l’agrément Cuisine Centrale ; la Maison de La Salle avec 180 repas/jour et le Groupe Hospitalier Diaconesse Croix Saint-Simon avec 1 000 couverts/jour et l’agrément Cuisine Centrale) portant ainsi le nombre d’établissement gérés en Ile-de-France à 7. En Rhône-Alpes, c’est le lycée Saint-Ennemond à Saint-Chamond qui entame une collaboration avec Mille et Un Repas. La société de restauration ouvre également 5 nouveaux restaurants Zéro Gaspil’ dans la région (société MLP-Messageries Lyonnaises de Presse à Saint-Quentin Falavier, les établissements scolaires de Metz-Tessy (en livré) et Thorens-Glières, et enfin le collège La salle Pringy et le lycée professionnel Sandar). En Bourgogne, l’Ecole Nationale des Greffes à Dijon a elle aussi adhéré au concept Zéro Gaspil’ de Mille et Un Repas, qui compte à ce jour 30 restaurants fidèles à cette démarche de réduction des déchets. < > 18 Revue de presse septembre 2013 observatoiredelafranchise.fr - 28 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Burger King arrive à Paris Burger King ouvrira ses portes à St.Lazare Paris en décembre 2013. C’est officiel ! Autogrill vient de lancer les travaux du 1er restaurant Burger King parisien à St-Lazare Paris dont Klépierre est l’investisseur et le gestionnaire. La chaîne ouvrira ses portes en décembre prochain. Le restaurant Burger King de St-.Lazare Paris fait partie des plus grands standards Burger King (double ligne d’assemblage) et sera doté des dernières innovations de la marque en Europe, comme l’affichage des menus sur 6 grands écrans numériques. Il disposera d’une salle intérieure de plus de 160 m². Les futurs salariés de l’enseigne recrutés en interne par Autogrill et en externe via Pôle Emploi, seront formés au sein de restaurants Burger King en Espagne et en France (Reims et Marseille, opérés par Autogrill). Situé au niveau des quais, le restaurant est le troisième de la chaîne américaine qu’Autogrill ouvre dans l’Hexagone. Le premier a été inauguré en décembre 2012 à l’aéroport Marseille Provence, le deuxième sur l’aire d’autoroute Reims Champagne Sud en juillet dernier. Le cap des 20 établissements est atteint par Memphis Coffee < > Nouveau cap symbolique pour le jeune franchiseur Memphis Coffee, avec 20 restaurants en activité. Pour ceux qui ne connaissent pas cette jeune enseigne, Memphis Coffee - qui joue la carte des “diners” américains des années 50s’implante sur des surfaces comprises entre 350 et 600 m². Créé à Nîmes en 2009, le réseau Memphis Coffee multiplie les ouvertures en franchise : 11 depuis le début de l’année pour un objectif annoncé d’une vingtaine de créations sur l’ensemble de l’année 2013. 20ème restaurant inauguré à Avignon Memphis Coffee n’était pas encore implanté dans le Vaucluse. Avec l’ouverture d’un établissement à Avignon, c’est désormais le cas. Ce restaurant franchisé, le vingtième du réseau, s’étend sur 430 m² et emploie 25 salariés. 19 Revue de presse septembre 2013 lechef.com - 27 septembre 2013 observatoiredelafranchise.fr - 27 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Boîte à Pizza : 3 nouvelles ouvertures à Rennes Le franchisé Sébastien Morvan ouvrait le 23 septembre dernier trois nouveaux restaurants La Boîte à Pizza à Rennes. L’enseigne, déjà implantée dans le Finistère et le Morbihan, continue de régaler les Bretons avec des créations originales, et notamment la nouvelle pizza « Crevettes façon Thermidor » du chef Richard Toix. L’enseigne propose également un nouveau sandwich normand, un dessert pain perdu et confiture de lait ainsi que des vins en canettes, en plus des nombreuses autres pizzas comme la Buffalo et la Maigret-Cèpes, reconnues Saveurs de l’Année. < Objectif 30 restaurants à court terme Fondée en 2011, la chaîne de franchise PeGast a intensifié son développement pendant l’été et a ouvert 3 nouveaux points de vente dont son premier magasin rive gauche au 66 rue Vaugirard dans le très chic 6ème arrondissement de Paris. A la fin de l’année 2013, le réseau devrait compter « 16 unités dont 10 dans la capitale ». Cette accélération va se poursuivre en 2014 avec l’objectif ambitieux d’atteindre 30 points de vente à court terme en France et à l’étranger positionnant ainsi PeGast comme un véritable acteur de la restauration rapide. 20 > Revue de presse septembre 2013 snacking.fr - 12 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Siben N’ser : “Je suis redevenu propriétaire à 100% de Planet Sushi” Après avoir accueilli en 2011 deux actionnaires majoritaires, les fonds d’investissement Céréa Capital et Azulis Capital à hauteur de 50,8% du capital, le PDG-fondateur de Planet Sushi confie à France Snacking avoir racheté cet été 100% du capital. C’est dorénavant seul aux commandes et entouré d’une nouvelle équipe, qu’il va fêter sur les douze mois à venir les 15 ans de la chaîne. Le réseau de 63 unités dont 24 en propre vise les 73 M€ de CA cette année et présentera les pilotes de sa nouvelle identité dans quelques semaines. L’entrée au capital des deux fonds d’investissement en 2011 devait vous permettre de booster le développement ? Où en êtes-vous aujourd’hui et pourquoi vous séparer ? < Comme toute la restauration, nous avons subi en 2012 et au premier semestre 2013 la crise avec des consommateurs moins enclins à commander ou sortir au restaurant. En outre, le marché du sushi plus mature a vu débarquer un grand nombre de concurrents, notamment dans les centres commerciaux et en centres villes. Ajoutez à cela des franchisés et des banques qui prennent plus de temps pour ouvrir les restaurants et vous avez tous les ingrédients qui font que nous n’avons pas ouvert autant que prévu. Mais l’activité est bien repartie sur ce second semestre et nos ambitions sont importantes. Quant à nos partenaires financiers entrés en 2011 au capital, nous avions des divergences d’opinion sur ces constats et sur la stratégie à suivre ce qui nous a poussés à nous séparer en juillet dernier. J’ai racheté leurs actions et suis aujourd’hui de nouveau propriétaire à 100% de l’entreprise que j’ai créée en 1999. Quelle est donc votre stratégie aujourd’hui ? L’objectif est de garder notre longueur d’avance, renforcer nos points forts tout en offrant à nos clients une meilleure lecture de notre savoir-faire. Nos restaurants réalisent entre 1 et 3 M€ de CA pour un TM de 35€. Nous avons réalisé un volume d’affaires de 66 M€ en 2012 et visons les 73 M€ cette année. Près de 20 unités sont signées et devraient ouvrir dans les prochains mois pour nous conduire à 110 unités prévues à l’horizon 2015. Contrairement à ce que certains affirmaient, le sushi n’est pas un phénomène de mode mais il s’est inscrit durablement dans le paysage de la restauration. Face à une concurrence de plus en plus virulente qui copie sans vergogne et un univers de la restauration livrée japonaise plutôt dynamique, on doit se réinventer. Quels changements à prévoir? J’ai décidé de procéder à un rajeunissement de l’enseigne tout en instaurant les nouveaux codes de modernité à la fois proches du fast-food mais surtout du luxe à la manière d’un Fauchon et d’un Ladurée. Nous sommes positionnés prémium et nous comptons bien le rester. En tant que créateur de ce marché à la fin des années 90, nous avons été et nous devons rester des créateurs de tendance. C’est pourquoi notre modèle va être revisité tout en gardant les forces de Planet Sushi : cette forme d’artisanat avec une production dans les restaurants, un choix rigoureux de produits et 3 modèles d’implantation. Deux nouveaux flagships devraient voir le jour dans les prochains mois, l’un place Pereire dans le 17e arrondissement de Paris où nous allons pouvoir enfin ouvrir après plusieurs mois de conflit avec la copropriété, un nouveau modèle de type take away et VAE exclusivement. L’autre est prévu avenue Kleber avant la fin de l’année. L’image sera entièrement relookée. Des changements dans votre équipe ? En effet, pour me seconder, j’ai nommé Laurent Kruch directeur général de Planet Sushi. A la tête de la société d’études Territoire et Marketing, c’est un expert du monde de la franchise qui a accompagné de nombreux réseaux dans leur développement et qui bénéficie d’une vraie légitimité pour m’accompagner dans le déploiement de la chaîne en France comme à l’étranger. En effet, Planet Sushi nourrit de grandes ambitions hors frontières dans d’autres zones que la Floride, Ibiza et le Maroc où nous sommes déjà installés. En effet d’ici 2015 plusieurs projets sont bien avancés dont une master franchise en Suisse, des ouvertures en Belgique mais aussi un gros projet en Colombie, au Panama, en Equateur et au Venezuela 21 > Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > 22 Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > 23 Revue de presse septembre 2013 lesechos.fr - 23 septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Arc International débarque brutalement son patron En difficulté, le leader du secteur a démis de ses fonctions son président du directoire. Il est remplacé par Patrick Puy, un spécialiste des restructurations. Coup de théâtre chez Arc International. Le conseil de surveillance de la société a démis vendredi de ses fonctions Guillaume de Fougières, quarante-huit ans, président du directoire depuis 2009. Dans l’entreprise depuis 2001, l’homme est remplacé par Patrick Puy, cinquante-sept ans. Cet ancien directeur général de Legrand s’est illustré dans des restructurations drastiques chez Moulinex ou Vogica. < Cette nomination - qui n’a fait l’objet d’aucune communication - est lourde de sens au moment où le groupe familial s’enfonce dans la crise. Après avoir enregistré un rebond de son activité en 2011, le numéro un mondial des arts de la table doit faire face à un climat économique dégradé, notamment au Moyen-Orient, un de ses marchés phares. Après avoir augmenté la capacité de production de son usine aux Emirats arabes unis en 2011, le groupe a dû licencier 450 salariés il y a quelques mois. L’ensemble du marché est devenu surcapacitaire et les acteurs des arts de la table souffrent tous : l’italien Bormioli vient de signer un accord de réduction des salaires de 15 % et d’augmentation de 5 % de la durée du travail dans une usine de la péninsule, et le turc Pasabahce a gelé un projet d’investissement en Bulgarie. Tension sur les prix « Notre constat est que nous sommes passés d’une dégradation de la situation économique du marché à quelque chose de structurel », analyse José-Maria Aulotte, directeur des ressources humaines et de la communication d’Arc International. L’homme relève aussi une tension très forte sur les prix qui neutralise les efforts de compétitivité réalisés par le groupe. La situation du fabricant basé à Arques (Pas-de-Calais) n’est pas une surprise puisque le dossier a déjà été évoqué en comité interministériel de restructuration industrielle au printemps. Connu pour ses marques Pyrex et Luminarc, Arc International a vu son chiffre d’affaires reculer de plus de 11 % l’an dernier, à 978 millions d’euros. La société s’est séparée en 2012 de son ancienne filiale de distribution française, et son périmètre s’est beaucoup réduit, notamment en France. Dans l’Hexagone, le verrier n’emploie plus qu’environ la moitié de ses 11.600 salariés. Va-t-on vers un plan de sauvegarde de l’emploi ? C’est évidemment la crainte qui a saisi les employés au vu du profil de leur nouveau dirigeant et de l’acuité de la crise. La direction du groupe indique que « ce n’est pas un point d’entrée ». Néanmoins, il ne fait pas de doute que des décisions stratégiques seront prises à brève échéance. Toute la région Nord-Pas-de-Calais retient son souffle pour un de ses plus gros acteurs industriels. Arc International réalise 38 % de son chiffre d’affaires dans les pays émergents. 978 millions d’euros : Le chiffre d’affaires du verrier l’an dernier. 11.600 salariés : Les effectifs du groupe. 24 > Revue de presse septembre 2013 Cuisine Collective - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > 25 Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Offres des chaines : Quelles évolutions dans un contexte dégradé ? Si les résultats de la restauration commerciale étaient encore satisfaisants en 2012, ils sont bien plus alarmants au premier trimestre 2013. La plupart des restaurateurs ont souffert, y compris les chaînes. Petites et grandes enseignes doivent faire évoluer leurs offres et stratégies marketing pour conserver leur clientèle et en attirer une nouvelle. État des lieux des tendances. Par Clémence Rouyer et Anthony Thiriet À chaque enseigne ses particularités, à chaque direction sa façon de gérer la crise. Certes, mais l’étude de toutes ces évolutions permet de déceler des tendances plus ou moins générales. C’est sur la base, entre autres, de données trackées tout au long de l’année par Food Service Vision (voir ci-dessous) que nous vous avons réalisé ce dossier. De type benchmarketing. Il a pour objectif de présenter la situation du marché et les directions qu’il prend à mi-année. Positionnements, produits et stratégies marketing < Notre dossier s’articule autour de trois axes : les positionnements des chaînes de restauration commerciale ; les évolutions qu’elles ont apportées à leurs offres ; et la façon dont elles gèrent leur communication et leurs relations avec la clientèle. Ce qui ressort de ces analyses, c’est d’abord une poursuite du développement des offres snacking, même par des enseignes de restauration thématique tablée. On remarque aussi une croissance d’intérêt à la fois pour les produits traditionnels et pour les concepts exotiques et les régimes spécifiques. Bien que de plus en plus présents, les aspects nutritionnels et bien-être ont encore du mal à s’imposer. Côté produits, le casse-croûte baguette et les sandwiches chauds ne se laissent pas encore détrôner par le burger. La pizza, pourtant présente depuis longtemps sur le marché, (re)devient tendance et se décline, comme d’autres produits, en formats non-conventionnels. Côté marketing, l’année 2013 voit s’intensifier les offres access price ou low cost et les démarches commerciales en ligne et via les réseaux sociaux et les applications. Un dossier construit sur la base de trackings et d’analyses marché Ce dossier a été réalisé avec Food Service Vision, qui nous a apporté son éclairage sur les tendances de l’offre et de l’activation des chaînes de restauration leaders. Food Service Vision est un cabinet d’études et de conseil spécialisé en hors domicile. Il s’adresse aux industriels de la restauration, mais aussi aux distributeurs hors domicile et aux grands comptes utilisateurs. Food Service Vision détient une expertise sur les grands comptes utilisateurs via des outils de veille stratégiques : + Les monographies des 38 principales chaînes et sociétés de restauration qui présentent leurs chiffres clés, leurs offres, le marketing de leur offre et leur approche fournisseur. + Food Service Tracking Chaînes : le tracking et l’analyse des cartes printemps/été et automone/hiver de 24 chaînes de restauration leaders. + Food Service Tracking Promotions : un tracking mensuel des offres, des nouveautés et des animations mises en avant sur le web (site internet, facebook, twitter) par les chaînes majeures de la restauration française. 26 > Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Les concepts s’ouvrent davantage encore à la restauration rapide Le phénomène se poursuit en 2013 : tout devient snacking ! Certains concepts de restauration assise, qui boudaient jusque-là la restauration rapide, s’y sont finalement mis au cours des derniers mois. Sans doute parce que ce format correspond davantage aux nouvelles habitudes et aux nouvelles attentes des consommateurs. Le concept Léon de B., lancé en mai dernier au cœur de Lyon par Léon de Bruxelles, est un exemple de cette mutation. Il répond à l’attente de l’urbain pressé grâce, entre autres, à son comptoir sur rue imaginé sur le modèle des friteries du Nord. L’offre s’inspire de celle de Léon de Bruxelles tout en étant bien plus courte. Moules, frites en cornet, fricadelles et fish & chips sont proposés à consommer sur le pouce ou à emporter (voir notre reportage dans notre précédent numéro). El Rancho a également franchi la frontière du snacking avec son concept El Rancho Express lancé en juin dernier sur l’aire de Portelès-Valence, dans la Drôme (voir aussi page suivante). Ce premier test pour El Rancho a été effectué dans le cadre d’un contrat de master franchise avec Total. C’est un deuxième phénomène que l’on remarque à mi-année 2013 : les enseignes, aussi diverses soient-elles, s’implantent de plus en plus sur les zones de passage et de voyage. Les offres sont de plus en plus présentes sur les zones de flux < Les zones de flux intenses constituent en effet un potentiel de plus en plus regardé par les enseignes de restauration, qui plus est lorsqu’elles proposent des offres nomades. La contrainte « temps » des voyageurs les oblige cependant souvent à revoir leurs concepts pour qu’ils soient adaptés aux lieux atypiques que sont les aires d’autoroutes et les halls de gares ou d’aéroports. Parallèlement à El Rancho, Del Arte a également inauguré sa première structure express, en juin dernier, sur une aire d’autoroute (voir aussi ci-dessous). C’est à Metz Saint-Privat, le long de l’A4, que l’enseigne aux 124 restaurants italiens avec service à table propose son nouveau concept. Les pizzas en mono-portions de 30 cm y sont commandées au comptoir et fabriquées minute face aux clients. Ces derniers sont informés de la préparation de leurs plats grâce à des bippers, comme cela se voit de plus en plus dans les concepts de restauration hybride. Une restauration rapide encore plus nomade Les concepts de snacking cherchent eux-aussi à proposer des offres plus rapides. Prêt à Manger a par exemple ouvert en juin dernier son 1er restaurant « take-away » dans le 1er arrondissement de Paris. L’enseigne veut garantir la qualité de ses offres tout en répondant à une clientèle pressée. D’autre part, le monde du sushi a son drive depuis décembre à Le Haillan près de Bordeaux. Le concept est signé Eat Sushi et a été conçu en partenariat avec Stéphane Bernet, franchisé de La Pataterie. Il donne la possibilité aux clients de venir commander et retirer leurs menus en voiture ou avec tout autre véhicule. Deux enseignes de restauration tablée qui se « fast-foodisent » Del Arte « Nous voulons vivre l’expérience et tirerons les conséquences de son bilan » Antoine Barreau, directeur général Après des années d’hésitation, l’enseigne de restauration thématique assise à l’italienne du groupe Le Duff, qui réalise 170 M€ de chiffre d’affaires et qui aura 143 restaurants en France fin 2013, décide à son tour de se lancer dans la restauration rapide. Le déploiement se faisait jusque-là avec des établissements de 170 m² environ, principalement situés en périphéries de villes, à raison d’une vingtaine d’ouvertures par an. « À l’heure actuelle, un produit sur deux consommé chez Del Arte est une pizza. Nous avons été fortement sollicités, au cours des dernières années, pour le lancement d’une version snacking de Del Arte. Nous avons longtemps refusé ces propositions, tout en repensant notre modèle », indique Antoine Barreau, directeur général de Del Arte. En restructuration depuis 10 ans, le concept Del Arte est entré en réelle phase de déploiement il y a 5 ans. « Les énergies étaient jusque-là focalisées sur nos ouvertures, avec des constructions en solo qui prennent beaucoup de temps. Un partenariat bien réfléchi 27 > Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial avec Argedis nous permet d’apporter aujourd’hui notre produit sur autoroutes, sans service à table. Nous le faisons avec précaution car nous ne devons pas dégrader l’image que nous avons mis beaucoup de temps à construire. » Le premier Del Arte version snacking a ouvert ses portes le 23 juin dernier sur l’aire de Metz Saint-Privat (57). Il comporte un comptoir de vente avec commandes et encaissement, comme on le voit souvent dans les concepts de restauration rapide. « Nous avons repensé la distribution, réadapté le process de service. L’offre est plus courte que dans un Del Arte, avec seulement 5 choix de pizzas et 6 choix de pâtes. Mais le produit, la production et l’identité sont identiques. » Ce Del Arte revisité partage l’espace et l’unité manageriale et logistique d’une boutique Brioche Dorée, autre concept du groupe Le Duff. « Nous voulons vivre cette expérience. Nous tirerons les conséquences de son bilan », indique Antoine Barreau. El Rancho « Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une vraie attente du mexican grill en format express » Hubert Lansac, directeur général < En juin dernier, la chaîne El Rancho (38 M€ de chiffre d’affaires), spécialiste du mexican grill, a inauguré son nouveau concept de restauration rapide, El Rancho Express, sur l’aire d’autoroute de Porte-lès-Valence (autoroute A7). Ce premier test stratégique a été effectué dans le cadre d’un contrat de master franchise avec le groupe Total. L’enseigne tex mex a vu en cette déclinaison snacking une opportunité de développement. « Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une vraie attente de mexican grill en format express. Le marché est en attente de ce type de produit. Nous avons donc répondu à la demande d’Argedis d’adapter notre concept », indique Hubert Lansac, directeur général d’El Rancho. L’enseigne a dû adapter son offre de manière à répondre aux attentes des voyageurs. La carte conserve toujours les grands classiques de la restauration mexicaine : salades taco, super wraps, enchiladas ou encore guacamole et tortilla de chips, qui peuvent facilement se consommer sur place ou à emporter. « Elle a été raccourcie, pour être conforme à ce que l’on attendait », indique Alexandra Roman pour Argedis. Cet El Rancho Express se positionne entre la restauration tablée et le snacking, avec une offre limitée à 3 entrées, 7 plats et 5 desserts. Côté salle, les couleurs chaudes, signature d’El Rancho, sont toujours présentes. Des matières nobles telles que le bois et le métal ont été renforcées afin de susciter chez le convive un sentiment de sécurité. Désormais, la cuisine fait de l’œil à la salle en étant totalement visible par les consommateurs à la recherche de transparence. Après avoir récupéré leur commande au comptoir, ils peuvent partager leur repas sur de grandes tables d’hôtes dans un espace quatre fois plus petit qu’à l’accoutumée (126 places assises à l’intérieur, 78 en terrasse). Le process a entièrement été revu pour ce restaurant. « Nous avons travaillé sur des nouveaux produits, nous nous sommes équipés de nouveaux matériels et nous avons fait évoluer notre mode opérationnel. Tout cela nous permet d’effectuer des services plus rapides. Ce sont nos premiers pas dans cet univers. » El Rancho va s’appuyer sur ce test pour valider le concept. « Si le succès est au rendez-vous, nous pourrons le développer rapidement. Il aurait par exemple du sens dans les centres commerciaux pour le déjeuner », pense Hubert Lansac. La clientèle confirme son intérêt pour le retour à la tradition L’apparition de ces concepts revisités est le reflet des attentes prodiguées par les clients, qui se durcissent depuis plusieurs mois du fait de la situation économique en berne. Cette dernière les pousse à faire plus attention à la qualité et au prix de ce qu’ils consomment. On constate que la clientèle aime aussi, toujours, être rassurée. Retrouver les saveurs et les produits de son enfance, c’est l’une des envies du consommateur français. La tradition et le fait-maison ont donc le vent en poupe. Sur ce créneau, on retrouve notamment les tartes de Catherine Kluger, salées et sucrées, élaborées à base de produits sains et frais, sans additif ni conservateur. Tarte salée au saumon thaï, courgettes, basilic thaï ou tarte fruits de la passion, meringue noisette et zestes de citron verts sont à déguster depuis 4 mois à bord du food truck de l’enseigne parisienne. La philosophie est semblable pour Le Camion à Tartes qui propose lui aussi des tartes sucrées et salées 100 % maison préparées en amont en boutique. Partout, les enseignes surfent sur des produits traditionnels fortement appréciés par les clients. Implanté dans le quartier d’affaires de La Défense, le concept de restauration mobile Mahotte propose par exemple une sélection de galettes et de crêpes faites maison. Dans un autre quartier très dynamique, au cœur de la capitale, Bontà prépare des pizzas vendues à la tranche comme dans la tradition romaine, 28 > Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial avec des ingrédients bio et artisanaux. Devant la Gare de Lyon à Paris, le groupe SSP a même reconstitué une ambiance champêtre avec son Café sur l’herbe qui proposait un cadre de pique-nique traditionnel pendant la période estivale. La mondialisation encourage les recettes exotiques Dans leur expérience de consommation au restaurant, la plupart des convives souhaitent cependant être surpris et voyager. C’est pourquoi le jambon/beurre et la quiche lorraine partagent désormais les vitrines RHF avec des spécialités ethniques du monde entier. Inspirée des bars à pâtes, l’enseigne Coos Coos se place comme étant le fast-food du couscous. Ce concept met en avant un produit pour l’instant peu représenté en restauration rapide. Couscous et tagines sont servis sur place dans un bol en faïence ou à emporter dans une boîte cartonnée. Sur le même modèle, D’jawa propose les classiques indonésiens et Yassà Fast-Food, dont nous parlions déjà fin 2010, continue son déploiement avec ses spécialités africaines 100 % halal vendues entre 5 et 15 €. Une cuisine saine et adaptée aux régimes spéciaux < Les Français s’intéressent de plus à plus à ce qu’ils mangent, y compris en restauration hors foyer. Souvent décriés comme une source de malbouffe, les fast-foods essaient de redorer leur image en améliorant leur offre et en proposant des recettes alternatives plus saines. C’est notamment le cas de Quick qui s’attache à améliorer son offre nutritionnelle suite à un engagement pris avec les pouvoirs publics, en réduisant par exemple le taux de matières grasses et de sel dans ses sandwiches. La carte des desserts est revue pour diminuer la teneur en sucre et l’enseigne s’engage à augmenter la teneur en fibres dans ses pains. Dans le cadre d’un accord signé avec le Programme national Nutrition Santé, Quick propose aussi plus de crudités et de fruits. Autre tendance qui se poursuit dans les chaînes de restauration : s’adapter à celles et ceux qui suivent des régimes particuliers. Certains clients font attention à leur ligne et les enseignes le prennent de plus en plus en compte dans le renouvellement de leurs cartes. À noter que le célèbre nutritionniste Pierre Dukan, à l’origine du régime du même nom, prévoit d’ouvrir un fast-food sain courant 2014 à Paris. Il ne travaillera qu’avec des aliments à haute teneur en protéines. Si certains décident de manger léger ou sain ou d’être végétariens, d’autres n’ont pas le choix de manger ce qu’ils veulent. Le monde de la restauration se plie de plus à plus à ces clients atypiques. Noglu, restaurant healthy food, propose depuis un an des plats sans gluten ni lactose à consommer sur place ou à emporter. Grâce à l’utilisation de farine alternative, les intolérants peuvent déguster des desserts gourmands comme une tarte au citron meringuée, un tiramisu ou un rocher chocolat-coco. 35 % des enseignes concernées Des arguments nutritionnels qui peinent à s’imposer en RHF Sur 12 enseignes de restauration assise majeures suivies par Food Service Vision, seulement 4 ont été comptabilisées avec des produits ayant des allégations nutritionnelles (logo ou mentions). Ces derniers ne représentent que 1,1 % des produits proposés sur les cartes et menus de ces chaînes. L’enseigne spécialiste de la viande Buffalo Grill a même cessé de mettre en avant ses produits « poids plume » en 2013. La tendance est similaire en restauration rapide : si les grands du secteur tentent de faire des efforts pour renforcer leur image éthique, seulement 4 enseignes sur 11 proposaient des produits ayant des allégations nutritionnelles, ce qui ne représentait qu’un poids de 3,4 % de l’offre globale. 29 > Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Produits et tendances Le casse-croûte baguette n’a pas dit son dernier mot Bien que le burger soit tendance, les chaînes de restauration rapide et de plus en plus de fast-food décident d’intégrer à leurs offres le traditionnel sandwich français. Traditionnel, pas vraiment puisqu’il est généralement revisité. À noter que 32 %* des sandwiches qui ont été vendus en 2012 étaient des sandwiches baguettes. Ce marché est donc bel et bien encore actif. Le début de l’année 2013 a entre autre été marqué par l’arrivée de la baguette chez McDonald’s à travers son offre Casse-Croûte à 4,50 €. Quelques semaines plus tard, l’enseigne Speed Burger, spécialiste des burgers personnalisables, s’est elle aussi mise à proposer des sandwiches dits « frenchies », élaborés avec une sélection de pains rustiques, comme le Simone (saumon fumé, concombre, tomate fraîche, salade, fromage frais ail et fines herbes), le Marcel (steaks hachés, cheddar, bacon, salade, sauce tartare) ou encore le Raymond (steaks hachés, double cheddar fondu, beignets d’oignon, salade, sauces tartare et BBQ). *Food Service Tracking chaînes, 11 chaînes de restauration rapide, hiver 2012-2013 Des sandwiches chauds de plus en plus appréciés < > Dans le schéma inverse, les enseignes Brioche Dorée et La Croissanterie ont toutes les deux lancé un sandwich chaud au bœuf, qu’il s’agisse du Toasté pur bœuf pour la première (steak haché 100 % pur bœuf d’origine française, tomates, salade, cornichons, oignons rouges, sauce tomatée, chiffonnade d’emmental) ou du Carré toasté pour la seconde (steak haché 100 % pur bœuf d’origine française, cheddar fondant, tomates, sauce béarnaise). « L’américanisation » des concepts français et « la francisation » des concepts américains, dont nous parlions déjà l’an dernier, sont deux phénomènes qui se confirment en 2013. Plus exactement, c’est à un décloisonnement des savoir-faire, mélangeant recettes américaines et françaises, que nous assistons. Sur les 11 chaînes de restauration rapide suivies par Food Service Tracking Chaînes, les sandwiches chauds représentent 18 % de l’offre sandwiches et burgers en hiver 2012-2013. Un exemple complémentaire se trouve du côté de l’enseigne Paul qui a lancé une offre de sandwiches chauds fabriqués à la minute, en suivant un procédé maison qui lui permet d’offrir en moins de 90 secondes un menu à moins de 5 €. Des formes surprenantes qui attirent la clientèle Pour que son offre sandwich se différencie de celle de la concurrence, une enseigne a trois leviers d’actions principaux : la garniture, le support (pain blanc, rustique, au lait, etc.) et la forme. Cette dernière est de plus en plus considérée par les groupes de restauration, qui sous-estimaient jusque-là son pouvoir d’attraction et de persuasion. Plusieurs sandwiches originaux sont ainsi apparus depuis le début de l’année chez de grands acteurs de la restauration commerciale en France. L’enseigne belge La Mie Câline a par exemple lancé en octobre dernier un sandwich Croco spécialement découpé en forme de dents de crocodile. Outre l’aspect ludique et original, cette présentation permet d’améliorer la visibilité de la garniture. Quick, autre enseigne belge présente en France, a quant à elle lancé une variante de la forme classique du burger. Avec la Homermania, du 25 juin au 5 août, le célèbre donut de la série Les Simpsons était décliné sous toutes ses formes, en salé comme en sucré. Le client y retrouvait entre autres le Donut Burger, un pain en forme d’anneau avec salade, steak haché pur boeuf, chester fondu et sauce moutarde, proposé dans son emballage « homerisé ». Ce hamburger original a beaucoup fait parler de lui : la communication était efficace et les clients se sont empressés de le tester. 30 Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Les petits font des petits En parallèle des sandwiches aux formes originales, on trouve aussi de plus en plus de sandwiches de petites tailles sur le marché de la RHF : « minis » au pain au lait chez Bert’s, « paul-issons » chez Paul ou encore « capriss » jambon/Kiri à La Croissanterie, toutes les enseignes surfent sur cette tendance des casse-croûtes en formats S ou XXS. Les gourmandises et les desserts, véritables vecteurs d’innovation < Les desserts forment la catégorie dans laquelle les nouveautés ont été les plus mises en avant sur les cartes des chaînes de la restauration commerciale en France depuis le début de l’année 2013 (Food Service Tracking Chaînes, Hiver 2012-2013). Ceux qui se développent le plus sont les desserts à base de fruits. Sur sa dernière carte, La Croissanterie recensait trois desserts au sein desquels le fruit est roi : la verrine fromage blanc framboise, la verrine d’ananas et la tartelette aux fraises. Des gourmandises saines et légères concernent notamment les menus dédiés aux enfants. Ainsi, McDonald’s a relancé son offre dessert « p’tit melon » dans le menu Happy Meal. Fort de son succès en 2011, le produit fait son retour avec le travail commun de l’enseigne et de son fournisseur Crudi Florette Food Service. De son côté, Subway s’est associé avec la marque Buddy Fruits qui fabrique des gourdes de fruits uniquement à partir de leur chair. L’enseigne de restauration italienne Pizza Paï a, quant à elle, décidé de revisiter les classiques avec des ingrédients de marques connues. Ses clients peuvent ainsi retrouver du Spéculoos dans le tiramisu et dans la crème brûlée, du Nutella dans les profiteroles et, plus surprenant, du Toblerone dans une tarte. L’enseigne Hippopotamus a elle aussi choisi le produit Nutella pour créer sa brioche façon pain perdu. Les enseignes de burgers ont été parmi les premières à faire des partenariats avec des marques connues et appréciées du grand public. Ce système renforce la crédibilité du produit auprès du consommateur. Ne se reposant jamais sur ses lauriers, le leader McDonald’s propose un nouveau topping de la marque de biscuits Granola pour ses McFlurry. Burger King, nouvellement implanté en France, a lancé une offre variée de desserts dont une partie peut s’agrémenter de biscuits Oreo (milkshake, cookie, brownies ou sundae). Le géant international du burger propose aussi une Dutch Apple Pie qui est recouverte d’une croustillante pâte feuilletée Hershey’s Sundae Pie. Du côté de La Croissanterie, c’est la marque Daim qui a été choisie pour proposer un nouveau cookie à la clientèle. La pizza sous toutes ses formes Rapide et économique à réaliser, la pizza fait rêver beaucoup de restaurateurs. Certaines enseignes en ont fait leur spécialité mais ne manquent pas d’imagination pour la faire évoluer. Domino’s Pizza a par exemple lancé en juillet dernier l’Artizza Chèvre, sa nouvelle pizza raffinée rectangulaire qui succède à l’Artizza Poulet-Basilic. Avec une base crème fraîche légère, elle se compose de fromage de chèvre, pousses d’épinard, tomates semi-séchées et semi-confites, mozzarella, oignons, olives noires, champignons et sauce basilic. Voyant le succès des concepts à pizzas partout en France, de plus en plus d’acteurs non spécialisés dans ce produit font le choix de diversifier leur offre en l’intégrant à leur carte. C’est par exemple le cas des points de restauration Ikea. Ces derniers proposent une pizza pincée, plus facile et rapide à manger. Comme pour les sandwiches, la garniture n’est pas le seul élément permettant l’innovation. 31 > Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial La jeune enseigne Flamm’n go à Saint-Laurent-du-Pont (38), propose une alternative à la pizza et au kebab sous forme de mini flammekueche en format individuel. De son côté, l’enseigne Comptoir Del Pasta propose une pizza inédite, la Konopizza, qui répond aux nouveaux besoins d’une population urbaine de plus en plus nomade. Cuite en moins de 4 minutes, cette pizza se mange facilement d’une main grâce à sa forme de cône farci. Peut-être plus encore que le sandwich, la pizza et ses déclinaisons ont de l’avenir devant elles ! Toujours autant d’intérêts pour les classiques revisités Dans leur course à l’innovation et à la différentiation, les enseignes n’en oublient pas pour autant de conserver des classiques à leur carte. Ces derniers font toujours recette ! La Croissanterie a, par exemple, misé sur des cannelés, des éclairs framboise et des macarons. En partenariat avec la Tarte Tropézienne, le spécialiste du sushi, Sushi-Shop, a lancé la Baby Trop’, un dessert original autour du savoir-faire traditionnel d’Alexandre Micka, créateur de la Tarte Tropézienne. < > 32 Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Marketing et tendances Encore plus de transparence Nous avons déjà parlé des efforts réalisés par Quick à la suite d’un engagement pris avec les pouvoirs publics (voir page 40). L’enseigne belge et ses principaux concurrents, KFC et McDonald’s, ont également démontré leur prise de conscience vis-à-vis de leur approvisionnement en ressources halieutiques, en obtenant la certification Marine Stewardship Council. Ils s’engagent à n’utiliser que du poisson issu de la pêche durable pour leurs recettes, permettant ainsi d’assurer la garantie du renouvellement des espèces. Du côté des enseignes de restauration rapide françaises, ce sont les appellations d’origines qui ont le vent en poupe. Elles garantissent la qualité, le goût et la fraîcheur des produits utilisés. Dernièrement, La Croissanterie a développé trois sandwiches contenant des fromages portant la mention AOP. Pomme de Pain et Class’Croûte ont pour leur part lancé des sandwiches avec de la charcuterie Label Rouge et du fromage AOC. Le boom des offres low-cost < Du fait d’un contexte économique difficile, et malgré une augmentation générale des prix (voir ci-dessous), les enseignes sont de plus en plus nombreuses à développer des formules et des produits à bas prix. La tendance, amorcée en 2012, se confirme cette année. La Boucherie, enseigne française spécialiste de la viande, avait intégré à sa carte, dès l’été 2012, différentes recettes de verrines à petits prix : caviar d’aubergine, tapenade et rillettes à tartiner sont ainsi proposés à 2,80 € la verrine ; mousse au chocolat et panna cotta aux fruits rouges sont à seulement 1,80 € la verrine. D’autres grandes chaînes de restauration à thème ont mis en place des offres low-cost. Le spécialiste du grill Poivre Rouge a, par exemple, développé deux formules à moins de 10 €, la formule plat + dessert étant à seulement 8,10 €. Buffalo Grill propose aussi des formules à bas prix avec ses menus Pony et Buffalo à 7,90 € et 10,90 € (plat + dessert ou boisson). De son côté, l’enseigne économique La Pataterie a créé les menus Planche Express proposés le midi et en semaine à partir de 8,95 €. À noter que le low cost est souvent mis en avant avec un autre bénéfice : des petites portions comme les verrines de La Boucherie, pour les petites faims, ou encore plus de rapidité chez Buffalo Grill et Poivre Rouge. À La Pataterie, la « raison d’être » des planches Express est avant tout la rapidité pour les actifs pressés. Gonflées, les additions ! En restauration assise comme en snacking, les clients ont vu leurs additions augmenter début 2013 de + 4,9 % en moyenne pour la première catégorie et + 5 % pour la seconde. Cette hausse des prix s’explique entre autres par celles des prix des boissons alcoolisées et des boissons froides : + 19,4 % et + 5,1 % en restauration rapide ; + 8,8 % et + 11,4 % en restauration assise. (Source Food Service Tracking chaînes, hiver 2012-2013 vs hiver 2011-2012) 33 > Revue de presse septembre 2013 BRA Tendances - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial Davantage de remises virtuelles La réduction des prix passe aussi par Internet. Les chaînes n’hésitent plus à utiliser ce média pour mettre en avant des produits, en offrant de nettes réductions voire des gratuités. Il est intéressant de savoir que plus d’un quart des promotions émises en ligne au premier semestre 2013 par les chaînes suivies par Food Service Vision étaient des gratuités. À noter aussi que le calendrier est important, les enseignes effectuant surtout leurs promotions virtuelles en décembre, février et mars. Les choses ont en tous les cas évolué à propos d’Internet : les chaînes considèrent (presque) toutes le Web comme un canal de communication dont elles ne peuvent plus se passer. Avoir un site à jour et y véhiculer toutes ses offres promotionnelles devient primordial pour toute enseigne, non seulement pour son image mais aussi pour permettre au client de faire son choix en toute connaissance de cause. Internet, cet outil stratégique < Mais, au-delà d’Internet, il y a aujourd’hui les réseaux sociaux. Tous les jeunes y sont, la plupart des moins jeunes s’en servent aussi maintenant. Les chaînes de restauration ne peuvent plus passer à côté. Un site Web ne suffit plus, il faut être présent sur Facebook, Twitter et ailleurs. Ces réseaux sociaux virtuels sont des moyens simples, rapides et économiques de communiquer avec des clients et des potentiels clients. Ils sont aussi idéaux pour lancer des jeux concours. > Si les chaînes de restauration ont sans doute pris conscience de l’existence et de l’importance de ces outils, elles sont encore trop peu nombreuses à les utiliser comme il se doit et à les considérer comme des outils stratégiques de conquête et de fidélisation de la clientèle. Sur Facebook par exemple, il subsiste un très net écart entre McDonald’s qui comptabilisait plus d’un million de fans en juin 2013, Quick (530 000 fans), et les autres enseignes comme La Brioche Dorée qui n’en comptait que 55 000. Sur Twitter, certaines enseignes échangent régulièrement avec leurs consommateurs (Buffalo Grill, Brioche Dorée, Paul) mais elles dépassent à peine les 100 abonnés. D’autres comme La Pataterie ont un compte Twitter non actif. La marge de manœuvre est donc encore bien grande pour la plupart des enseignes de la restauration commerciale. Applications iPhone et Smartphone Services personnalisés en temps réel Le Web 2.0 passe aussi par les applications pour iPhones et Smartphones. En RHF, elles servent surtout aux clients à localiser les établissements et à connaître en temps réel les dernières offres. Certaines permettent aussi d’accéder à des services personnalisés. Avec les applications La Croissanterie et Hippopotamus, les clients peuvent suivre leurs points de fidélité. Quick lance des coupons de réduction à travers le jeu Le Goût de la Win disponible sur son application. 34 Revue de presse septembre 2013 Neo restauration - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > 35 Revue de presse septembre 2013 Neo restauration - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > 36 Revue de presse septembre 2013 Neo restauration - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > 37 Revue de presse septembre 2013 Neo restauration - septembre 2013 Actualités Clients Prospects Produits Dossier spécial < > 38
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