91 Juin 2009 - Mairie de Port de Bouc
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91 Juin 2009 - Mairie de Port de Bouc
p ’ ort d attache Magazine de Port de Bouc n ° 91 juin 2009 Bimestriel gratuit 2 C’est l’été 4/5 Anne Fauré Philippe Marrau 12 Fêtes multiculturelles 16 Le Pavillon bleu flotte 20 Les comptes validés u e l b n o l l i v Pa 9 0 0 2 Pas de temps morts, pour tous les goûts et à la portée de tous ». C’est le fil conducteur de la saison estivale fixée par la commission municipale des fêtes. Laurent Belsola, adjoint aux festivités en souligne l’importance particulièrement cette année où l’accélération des soucis financiers touche toute la population. Un sondage mentionne que 51 % des Français ne partiront pas en vacances et qu’un Français sur dix a réduit son budget d’au moins 11 %. Ainsi, Pierre, un Port de boucain qui a l’habitude de partir 3 semaines dans le Massif Central, témoigne qu’il ne partira qu’une semaine et qu’il recentrera ses vacances sur le cocon familial : « Le prix des locations est inabordable et nous vivons dans l’incertitude professionnelle. Hormis la semaine « Texte Images N. Chayne extérieure, nous nous consacrerons, ici, à des activités : la mer, les Sardinades et les festivités ». Une tendance qui se vérifie parmi les personnes interrogées. Pour tous les publics « Tous les jours quelque chose, avec au moins un temps fort par semaine » souligne Laurent Belsola pour décrire cette programmation solidaire et conviviale. Le printemps s’achève avec le festival des Agglos et l’été s’ouvre le 20 juin sur une fête des musiques du Monde qui tend ses bras à toutes les cultures. Cela autour de la compagnie Rassegna et d’un couscous géant dont les bénéfices iront à des actions desti- Un été pour tous les La saison estivale mise sur des animations conviviales, ludiques, variées et financièrement accessibles. nées aux enfants palestiniens. « Chaque année, avec plusieurs associations locales, nous organisons une initiative de coopération internationale. Nous avons choisi d’aider les enfants de Palestine, dont on sait à quel point ils souffrent de la situation politique au Moyen Orient » précise l’adjoint. Après la fête des pêcheurs, la Ville a programmé le 23 juillet une initiative spécial Jeunes. Elle débutera par des activités sportives et du hip-hop à l’anse Aubran et se poursuivra en soirée par une discothèque en plein air. « L’an dernier, nous avions déjà mis en place une telle initiative, elle n’avait pas connu l’engouement espéré, nous l’avons retravaillée pour qu’elle corresponde davantage à leurs attentes » poursuit Laurent Belsola qui souligne la complémentarité des manifestations musicales : « House music, rock avec Quartiers Nords, variétés avec Ève Angeli, zouk avec Franky Vincent, salsa avec la Gua-Gua… Plusieurs générations pourront y trouver leur compte. Tous les concerts sont gratuits ». goûts Des Sardinades aux balades La réussite d’un été port de boucain repose sur la complémentarité de ses manifestations. Complémentarité à laquelle s’associent plusieurs associations locales. Les Sardinades, organisées par Promomer, demeurent l’attraction phare de la cité port de boucaine. Elles drainent du monde de plusieurs horizons et montrent Port de Bouc dans toute sa dimension conviviale et fraternelle. Cette année, souligne Rosalba Cerboni, présidente de l’association, « nous avons accentué l’harmonisation du site et précisément des enseignes commerçantes. D’autre part des nouveautés gastronomiques sont à l’affiche. Outre le fait qu’on conservera le stand Sardines, y compris lors de thonades, deux nouveaux commerçants proposeront des spécialités de pâtes aux fruits de mer et la dégustation de coquillages ». En périphérie des Sardinades, les initiatives de l’Office de Tourisme connaissent un enthousiasme croissant. Toutes sont reconduites avec des nouveautés appréciables. Les balades en bateau s’étoffent de destinations qui rallient les calanques de Cassis et la rade de Marseille. « Nous irons ou nous retournerons en bus de Marseille, pour profiter pleinement des sites marins. D’autre part, les découvertes artistiques seront abordées différemment. Ainsi, les visiteurs pourront suivre en direct les premiers pas d’une création artistique » souligne le président Christian Torrès. Impossible de citer toutes les initiatives, que vous retrouvez dans le programme de l’été, mais impossible de faire l’impasse sur la bonne idée de la société nautique qui organise les 22 et 23 août, deux jours de pêche ouverts à tout le monde, sans licence. Pêche côtière à moins de 6 milles pour les pageots, loups, dorades et pêche au grand fond à plus de 6 milles pour les congres, liches, chapons, merlans, requins, espadons… Avec pesée spectaculaire sur le port Renaissance vers 18 h. Enfin, n’oublions pas de signaler deux challenges sportifs émouvants dédiés à deux personnalités locales qui nous ont quittées cette année. Challenge Bébert Laurent à la pétanque et challenge Théo Ergas aux joutes. Éditorial Les moments d’échange que nous avons partagés dans chacun de nos quartiers nous ont permis d’évoquer les projets d’aménagements et la nécessité indissociable de considérer la Ville comme un bien commun à partager dans le respect de chacun. Fruits de nos réflexions collectives, chaque réalisation concilie amélioration du cadre de vie, sécurité routière et lutte contre l’incivisme. Ces trois maillons complémentaires sont indispensables à une meilleure qualité de vie et doivent retenir l’attention de toutes et de tous. Plus que jamais, chacun d’entre nous doit se sentir responsable du développement de Port de Bouc, du devoir de respect envers toute la communauté et agir en tant que citoyen responsable de ses moindres gestes. Cette prise de conscience participe à la chaîne fraternelle qui nous relie les uns aux autres. Cette solidarité, déclinée sur plusieurs tons, est un atout considérable. Nous en avons besoin, pour épauler les nombreuses familles en proie à plusieurs difficultés financières et sociales, en proie à un avenir incertain. Nous en avons besoin précisément en cette saison, pour favoriser un été qui n’oublie personne. À l’approche des vacances estivales, parallèlement aux festivités, structures municipales et associations partenaires mettent en place des séjours vacances à la découverte d’autres paysages ainsi que des dispositifs locaux autour d’animations sportives et ludiques. Elles sont ouvertes aux enfants et adolescents de la Ville. Durant cette période et au-delà, nous ne cesserons de vivre l’identité port de boucaine, dans ce qu’elle a de plus précieux : le partage dans la convivialité, le partage dans la solidarité. Parce que oui, nous considérons que le service public doit répondre aux aspirations des habitants dans le contexte d’aujourd’hui. Nous sommes à vos côtés, pour un été 2009 riche de fraternité. Avec tout mon dévouement, Patricia Fernandez-Pédinielli, maire de Port de Bouc. 03 Elle peut vous sauver de la noyade ou lutter contre les flammes. Sa condition féminine ne la freine pas dans ce travail à haut risque, bien au contraire. D 'habitude, ce sont les petits garçons qui rêvent de devenir pompiers, et à voir Anne Fauré, pompier volontaire à la caserne de Port de Bouc depuis trois ans, on se rend bien compte qu'aujourd'hui, les femmes peuvent partager les mêmes rêves, mais aussi qu'elles parviennent à les réaliser. Que l'on interroge n'importe quel pompier, qu'il soit homme ou femme, il vous répondra que c'est une véritable vocation. Et on le Courage et dévouement Texte A.Susanna image N.Chayne 04 comprend parfaitement, car lorsqu'on est au bord des flammes, il faut véritablement avoir du courage pour ne pas reculer. « Face à la dangerosité et à la dureté du travail, c'est la chaleur humaine qui nous tient et qui nous permet de continuer ». Anne n'a eu aucun souci d'intégration à la caserne, où règne une très bonne ambiance, « autant entre générations qu'entre hommes et femmes ». Le commandant Deledda y veille tout particulièrement. Elles sont quatre femmes dans une caserne qui compte une cinquantaine d'hommes. « Les filles qui ont eu du mal à s'intégrer, c'est parce que c'est au niveau du travail que ça n'allait pas ». À la caserne de Port de Bouc, point de dérive machiste donc, peutêtre parce que ce qui prime avant tout, c'est la préservation de l'autre, quel que soit son sexe. Anne n'a jamais été déçue de son choix d'être pompier, et plus elle évolue dans ce milieu, plus ça lui plaît. Elle nous confie quand même que la première fois qu'elle a été au feu, elle n'a pas dormi pendant plusieurs jours, mais c'est souvent le cas pour le premier feu. Mais elle nous dit aussi qu'aujourd'hui, elle n'a pas d'appréhension avant une intervention, notamment parce qu'à Port de Bouc, il y a de bons formateurs qui préparent parfaitement les jeunes pompiers à toutes sortes d'interventions et de manœuvres. Motivation et persévérance Ce qui lui a ouvert les portes de la caserne, c'est sa motivation et sa persévérance. La première fois qu'elle a rencontré le commandant de la caserne, il lui a dit de revenir après ses études, ce qu'elle a fait, quelques années après, avec en poche une maîtrise et un brevet d'État de natation. Anne a bien conscience qu'il faut assurer ses arrières et qu'elle peut être amenée un jour à changer d'orientation. Elle reste donc les pieds sur terre, même si son autre passion c'est la natation. La jeune femme a pratiqué ce sport à un haut niveau (championnat d'Europe en 2007, championnat du monde en 2008, où son équipe a été classée sixième). Aujourd'hui, elle nage régulièrement, même si elle a arrêté la compétition, ne serait-ce que pour l'entraînement physique que lui impose son travail de pompier ou de sauveteur en mer en été sur la plage de Fos. Elle s'octroie quand même toujours de petites virées dans le sud-ouest pour aller embrasser les vagues de l'océan avec sa planche de surf. Rencontres musicales « J'ai fait de belles rencontres musicales. J'ai eu cette chance-là ». hilippe Marrau, alias Philou, est un jeune ingénieur du son qui ne nous inonde pas de termes techniques pour parler de son métier. C'est avant tout pour le goût des contacts humains qu'il s'est consacré à la musique. À la fin de ses études, Philippe a eu l'occasion de travailler au studio d'enregistrement de Martigues « le petit mas », qui a marqué son arrivée de pied ferme dans le monde musical. Depuis, il n'a pas décroché, et on le rencontre aujourd'hui derrière sa table de mixage, au château de la vieille montagne, où répète Kanjar'oc, dans le quartier des Amarantes. Ingénieur du son attitré du groupe de rock port de boucain, on le retrouve forcément dans l'organisation du festival des P Agglos. « En plus de m'entendre artistiquement avec les gens qui gravitent autour du festival, je me reconnais dans les valeurs de tolérance, d'ouverture et de diversité musicales qu'il prône, c'est un véritable festival militant à l'origine ». Grâce à ce collectif de collègues qui partagent la même vision de la musique, Philippe a su créer un réseau qui s'agrandit jour après jour, et qui lui permet de vivre de la musique en côtoyant des artistes de talent : I am, Faf Larage, Massilia Sound System… « Malgré la célébrité, ils gardent le même esprit, basé sur des valeurs humaines ». Des projets pleins les oreilles On a du mal à arrêter Philippe quand il parle des nombreuses expériences musicales auxquelles il a participé depuis la création du « studio K » il y a trois ans au cœur des Amarantes, et des projets qu'il a en tête. Que ce soit de l'enregistrement d'une jeune chanteuse de talent, Margaux, de la participation au clip de Prodige Namor, de la réalisation de la bande-son de la compagnie théâtrale « Art Relat Balai » ou des montages sonores pour l'école de danse « Arts k danse », ou encore de l'appui technique aux répétitions de Massilia Sound System ou de Oaïstar, la liste est longue et non exhaustive. Mais il est un projet dont il est particulièrement fier, c'est la production du CD « Compil'Evans » qui réunit les artistes régionaux qui se sont produits au pub martégal, comme Lithium, Margaux ou Blues Underground. « C'est un gros travail à tous les niveaux : rassembler l'ensemble des musiciens pour les enregistrements au studio, travailler avec la graphiste pour la pochette de l'album, trouver une boîte pour faire presser le CD. C'est un travail qui demande beaucoup d'énergie et de temps, mais ça m'apporte énormément au niveau des contacts humains ». Aujourd'hui, pas le temps de souffler, surtout avec l'approche de l'été, car une fois le festival des Agglos passé, il participe à la fête de la musique à Agadir avec Kanjar'oc, qui propose pendant une semaine de partager le virus de la musique avec les jeunes Marocains. Texte A.Susanna image N.Chayne 05 Un siège sous les platanes ’ici quelques jours la saison bouliste La Boule dorée a D battra son plein. On entend déjà claquer boules sur la terre inauguré son battue du quaietdecochonnet la Liberté, où toute nouveau siège à une esplanade est entièrement consacrée aux adeptes des pieds tanqués et proximité du jeu provençal. Le terrain Charles Scarpelli refait à neuf, il ne manquait des terrains plus qu’un siège en direct du jeu de boules. C’est désormais chose faite. Juxde boules. taposée au siège des francs jouteurs, une salle vient d’être entièrement rénovée par les services municipaux et décorée au gré de leur passion par les membres de la Boule dorée. Lors de l’inauguration, son président André Barrau soulignait l’importance de pouvoir organiser et gérer de s concours dans la proximité la plus totale Image Texte N.Chayne toi To i n e Félicite l’ensemble des lycéens de Mongrand et Moulin dont le L’un portait sur la lutte contre la drogue, l’autre sur la place de le Port de Boucain Ne trouve pas ses mots pour exprimer sa colère face à cette immense richesse concentrée entre quelques actionnaires qui n’ont pas de scrupules à affamer la planète au point que des hommes n’ont d’autres solutions que de vendre leur rein sur Internet pour survivre. 06 avec les joueurs. « C’est un plus pour le déroulement des concours, mais c’est aussi un avantage certain pour faire vivre ce qui caractérise notre club : la bonne humeur ». Une identité que soulignait Patricia Fernandez-Pédinielli en remerciant le club de s’investir auprès des jeunes de Port de Bouc, pour leur donner la passion d’un sport où plusieurs générations peuvent jouer côte à côte et ainsi mieux se connaître. Elle remerciait également le club d’organiser un challenge Bébert Laurent cet été. Un air frais venu du canal d’Arles à Bouc, l’ombre arrondie des platanes, la vue plongeante sur le fort de Bouc, voilà de quoi donner envie de jouer aux boules au cœur de cette association dynamique et conviviale. S’interroge sur l’exposition internationale « à corps ouvert » qui via un procédé nouveau montre une dizaine de vrais corps humains. Corps légués, dit-on, par des volontaires chinois… Grand pas pour la science ou manque de dignité ? Constate que, malheureusement, les discriminations à l’emploi persistent. Sur 7 788 réclamations reçues par la Halde, la moitié concerne l’emploi. Elles sont deux fois plus nombreuses dans le privé que dans le public et portent à 29 % sur l’origine, à 21 % sur le handicap, à 7 % sur l’âge, 5 % sur l’activité syndicale, à 4 % sur le sexe et à 2 % sur le culte religieux. Une agence de proximité L’Opac a inauguré sa nouvelle agence aux Aigues douces. À la clé, de nouveaux services aux locataires qui se veulent à leur écoute. u-delà d’une simple agence, celle-ci conjugue de meilleures conditions d’accueil et de travail. Spacieuse, ensoleillée, agréablement structurée, elle s’assortit de nouveaux services évolutifs : « Des locaux adaptés aux besoins de confidentialité, avec un centre d’appels répondant 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 aux questions et aux urgences, avec des gardiens installés dans les loges A d’accueil, disponibles et à l’écoute, avec une régie de maintenance prête à intervenir dans les meilleurs délais ». « Ces dispositions s’inscrivent dans la politique d’amélioration de la qualité de vie des locataires » précisait le président de l’Opac Sud, M. Jean François Noyes, en notifiant le partenariat constructif qui unit l’Opac à la Ville de Port de Bouc depuis de longues années. « Une colla- boration et des projets qui ne cesseront d’avancer » précisait-il. Le maire de la Ville, Patricia Fernandez-Pédinielli en soulignait la nécessité et sa volonté de répondre à une politique de mixité sociale qui écarte tout danger de ghettoïsation des populations fragilisées. Tous deux ont exprimé leur inquiétude face à l’application de la loi Boutin, une loi en rupture complète avec les acquis, les droits et les objectifs de solidarité et de justice sociale qui prévalent depuis l’après-guerre en matière de logement. Ses mesures vont aggraver la crise du logement, favoriser le désengagement financier de l’État et privilégier une politique de marchandisation. Tout l ‘inverse d’une politique sociale. ne Image Texte N.Chayne travail a été unanimement applaudi lors du salon des jeunes de Martigues. la liberté dans la démocratie. Un grand bravo. Soutient les étudiants et les enseignants-chercheurs aixois et marseillais qui s'opposent depuis plusieurs mois à la destruction du système d'enseignement supérieur et de recherche français mis en œuvre par la loi Pécresse, qui réduit le savoir à une marchandise et l'université à une entreprise. N’en revient pas que les hauts dirigeants de la société générale, renflouée d’un milliard sept cents millions d’euros, au titre du sauvetage des établissements financiers par le gouvernement avec notre argent, se soient autorisés à se servir en catimini. 7 millions de stocks options… À suivi médusé la rafle des syndicalistes du Gaz, chargés, embarqués dans des véhicules de police, dispersés dans plusieurs commissariats parisiens, humiliés, fouillés, dévêtus, retenus une dizaine d’heures derrière un grillage. Ils ne revendiquaient que des négociations salariales. Délinquance ? 07 ville Des gymnastes prometteuses De bons résultats au badminton Vingt gymnastes de l’Étoile Gymnique représentaient Port de Bouc à Aulnay-sous-Bois lors du championnat de France FSGT. Et ce sont les mains chargées de récompenses et de titres que les compétitrices ont ramenées de cette escapade sportive ! « Ce fut un week-end grandiose car nous avons obtenu neuf titres de championnes de France, quatre titres de vice-championnes, ainsi que des troisièmes places et des résultats prometteurs pour la saison prochaine… », se réjouit Monique Malaret, présidente de l’Étoile Gymnique. Pas moins de 200 badistes ont participé au 10e rassemblement FSGT de badminton organisé par Mutuelle Sports. Pendant deux jours, les joueurs de la commune et de l’extérieur ont disputé de nombreux matches ! Concernant les résultats du club local, ils sont excellents, une fois de plus les sportifs portent les couleurs de la ville en haut de l’affiche. En catégorie simple dames moins de 28 ans niveau 1, Marion Montcourtois a obtenu la deuxième place. En simple hommes moins de 23 ans niveau 1, Fabien Felices a pris la première place et en simple hommes moins de 23 ans niveau 2, Philippe Ferrer est également arrivé premier. Voici les résultats de ce championnat de France FSGT . Catégorie concours poussines : Ines Ghazouani, championne de France, obtient le surclassement au championnat. Laura Durand, vice-championne de France, obtient le surclassement au championnat. échos de la Catégorie championnat benjamines : Maeva Leca, championne de France, obtient le surclassement en nationale 3. Catégorie championnat minimes : Tiffany Trinquart, championne de France, obtient le surclassement en nationale 3. Marie-Carmen Santiago, vice-championne de France, obtient un surclassement en nationale 3. Catégorie nationale 3 : Marie Ducouret, Championne de France. Catégorie nationale 1 : Gwendoline Paga, championne de France au concours général, championne de France à la corde, championne de France au ruban et 3e place au ballon. Championne de France pour le duo minime/cadette composé de Melissa Roussigne et Marie-Carmen Santiago. Championne de France pour le duo juniors/seniors composé d’Émeline Ducouret et Gwendoline Paga. Vice-championne de France pour l’ensemble minime/cadette composé de Maeva Leca, Mélanie Lesnes, Melyssa Riccobene, Sakina Ghazouani, Manon Stergos. Vice-championne de France pour l’ensemble juniors/seniors composé de Marie et Émeline Ducouret, Hélène Serre, Pauline Bossu et Soraya Bekkouche. Texte/photo : C.Errera 08 Texte/photo : C.Errera Bakary Koné en visite Pendant les vacances de printemps, le service des sports municipal organisait son traditionnel tournoi de futsal pour les moins de 13 ans. Ce sont douze équipes : trois locales, deux de Marseille, une de Gignac et une de Martigues, soit pas moins de 80 jeunes joueurs, qui ont pris part à cet événement sportif. Au menu, 36 matches disputés dans la bonne humeur et le fair-play, et surtout la présence dans les tribunes de Bakary Koné, l’attaquant de l’OM, qui a rendu la journée encore plus extra pour les participants ! Texte/photo : C.Errera 48e Salon Méditerranéen « Je suis très heureuse ce soir d’être parmi vous, au cœur de ce 48e salon méditerranéen des arts plastiques, où chaque année, les artistes, traversés de leurs souffles créateurs, nous font le plaisir de partager leur monde intérieur avec nous. Cette édition 2009 l’illustre particulièrement avec les toiles de notre invité d’honneur Roger Abate » déclarait Patricia Fernandez-Pédinielli, maire de Port de Bouc, lors du vernissage du 48e salon qui se tenait dans un espace Gagarine bien rempli. Puis, pour ne pas déroger à la règle, le président du jury, Georges Briata dévoilait les résultats du grand prix de peinture et de sculpture de la ville de Port de Bouc. Palmarès peintres 1er prix de peinture. Médaille de la ville : Clémentine Thibert/Port de Bouc. 2e prix. Médaille du conseil régional : Isabelle Garguilo/Martigues. 3e prix (prix Georges Borios). Médaille du conseil général : Mme Macha/Lagarde. 4e prix : Nathalie Demazeau/Peynier. « Les rouges et blancs : champions sur tous les fronts » Franc succès pour le 10e tournoi de foot de la ville organisé par l’ACPB qui a rassemblé 350 joueurs : 16 équipes de poussins et 16 équipes de benjamins sur les stades Bianco et Baudillon pendant deux jours où se sont disputés 120 matches. Les équipes présentes : JS Istres, FC Martigues, Croix Sainte, Fos sur Mer, Marignane, SC Port de Bouc, USPEG (union sportive du personnel EDF-GDF), les Pennes Mirabeau, Arles, Miramas, Velaux, l’AC Port de Bouc , FC Lauragais et pour la première année en poussins le FC Sochaux et en benjamins le Sporting Club Ajaccio. « Nous sommes très satisfaits car il y a eu beaucoup de Fair-play sur le terrain, dans les tribunes… Un bon relationnel entre les différents clubs. La convivialité a régné durant ce week-end. » précise Guy Dedebant, vice-président de l’ACPB, et d’ajouter : « nous tenons a souligné la performance des poussins de l’ACPB qui se sont qualifiés pendant ce tournoi pour la finale régionale du 31 mai, district Rhône Durance. Ils ont gagné deux finales pendant ce week-end ». Concernant le bilan sportif, Port de Bouc est « champion sur tous les fronts » . Palmarès sculpteurs 1e prix de sculpture. Médaille de la ville : Monsieur Alma/Manosque. 2e prix. Médaille du conseil régional : Sandrine Furling/Peynier. 3e prix. Médaille du conseil général : Wilfrieda Chabert-Gravez/Sénas. Texte/photo : C.Errera La danse récompensée Texte/photo : C.Errera Mémoire de la « Manu » Le Sémaphore était archi-comble pour le spectacle « Carmenseitas » par Cocktail Théâtre dont les textes et la conception sont signés Edmonde Franchi. Une pièce qui explore le temps à travers la mémoire des ouvrières de la manufacture de tabac marseillaise. Une superbe soirée, proposée par l’association Vie au Féminin, qui a été vivement appréciée. Texte : C.Errera C'est durant le week-end de l'ascension, à Biarritz, que la jeune Blandine Roche a montré tous ses talents de danseuse au concours de la confédération nationale de danse. Elle a décroché pas moins de deux médailles dans la catégorie 12-14 ans, en argent avec la danse classique et en bronze avec la danse de caractères, où elle a présenté une variation de style russe. Ouvert aux amateurs et aux professionnels de 8 à 25 ans, ce concours accueille durant trois jours plus de mille danseurs venus de France et d'outremer. Au programme : classique, modern jazz, contemporain, caractères, hip-hop. Son professeur de danse, Marie-Claude Cesco, qui l'entraîne tous les mercredis après-midi au Sémaphore, est fière de Blandine, malgré une petite déception pour son classement en danse de caractères, où de la bouche même d'un des jurys, elle aurait mérité mieux que la médaille de bronze ! Texte : A.Susanna 09 CULTURE 10 Lecture-spectacle « Passionnés de toutes lectures » avec Nathalie Pinot, de la Cie Autrement dit et une classe de Segpa du collège Mistral. Cette lecture finalise le travail d’un atelier de lecture à haute voix. Mardi 9 juin à 14 h 30 à la médiathèque. Atelier d’illustration « À la manière de Katsumi Komagata », pour les enfants à partir de 6 ans, une initiation à l’art tout en douceur. Samedi 13 juin à 14 h à la médiathèque. Rencontre « Dans mon lycée, il y a… » avec Michel Mainsonneuve, écrivain et une classe du lycée Charles Mongrand. Des récits en tous genres… Laissez-vous surprendre ! Mardi 16 juin à 15 h à la médiathèque. Voyage musical pour les 2/12 ans Fête de la musique avec la Cie Agogo : « Nomade est un enfant qui a perdu sa voix. Afin de la retrouver, il entreprend un voyage musical à travers le monde ». Mercredi 17 juin à 14 h 30 à la médiathèque. Café-lecture Le café-lecture s’offre une escapade dans la forêt de Castillon pour un pique-nique littéraire sur « nos coups de cœur ». Vendredi 19 juin à midi à Castillon. Atelier d’écriture pour les 7/10 ans Écrire comme autrefois, un voyage à travers le temps et les civilisations majeures de l’écrit. À travers la pratique du calame, de la plume d’oie et de la plume métallique. Mercredi 24 juin à 15 h à la médiathèque. Comptines « Enfantines », des histoires toutes douces ponctuées de comptines et de ritournelles pour les tout-petits dès un an. Samedi 27 juin à 10 h 30 à la médiathèque. Opérette marseillaise La Cie « Georges Léon » présente « Coup de soleil à Marseille » avec les musiques de Vincent Scotto. Une opérette remplie de galéjades proposées par l’Office de Tourisme qui met en scène Titin, Chichois, Toinette, Miette et les autres. Dimanche 28 juin à 16 h sur le cours Landrivon. Exposition de livres d’artistes « Dans mes livres, j’explore le corps, la matière du livre, recherchant une harmonie de tout ce qui constitue un livre… », Youl, metteur en scène de mots. Jusqu’au 3 juillet à la médiathèque. Informations : Coordination culturelle 04 42 40 51 92, théâtre le Sémaphore au 04 42 06 39 09, cinéma le Méliès au 0442062977, le programme sur http ://cinemelies.monsite.wanadoo.fr médiathèque Boris Vian 04 42 06 65 54, www.portdebouc.fr/agenda E n bruit de fond grondent encore cette année les luttes de tout poil. C'est sûr, on aimerait un jour que la musique seule se fasse entendre, sans le bourdonnement incessant des injustices sociales, des profits financiers, des licenciements sauvages, des discriminations de toute sorte… Mais ce serait ignorer la philosophie même du festival des Agglos, né du besoin impérieux, citoyen, de répondre à une France qui, en 2002, flirte avec des idées bien noires. La réponse du collectif port de boucain « Avec la tête », qui organise pour la 8e fois cette année le festival : la Musique, avec un grand M. Une musique festive, solidaire, vivante, épanouie. Une musique qui rassemble les hommes, les femmes, les générations, les cultures, les influences, les styles. Une musique qui partage avec tous une vision d'un monde qu'elle aimerait toujours plus libre et plus juste. Cette année encore, le festival tiendra toutes ses promesses, avec une programmation métissée, engagée et dynamique. Le vendredi 12 juin, à partir de 18 h C'est JB'S, un jeune chanteur Hip-Hop martegal qui aura le privilège d'ouvrir les festivités le vendredi soir. Il sera relayé par les rythmes endiablés et ensorceleurs de Poum Tchak, le groupe de rock tsigane qui nous amènera vers d'autres horizons à bord de leur caravane musicale. Et puis place à la soul et au funk avec de brillants représentants du style des années 60 et 70, les Shaolin Temple Defenders, avec qui vous aurez du mal à vous retenir de danser. Et pour terminer cette soirée en apothéose, laissez-vous gagner par le rap lillois du Ministère des Affaires Populaires, qui fait voler en éclat les frontières géographiques, idéologiques et musicales. Le samedi 13 juin, à partir de midi Après une courte nuit de repos, rendezvous au quai de la liberté, parce que le festival des Agglos, ce n'est pas seulement la musique, c'est aussi tout ce qui gravite autour : joutes provençales à partir de midi, encadrées par la Société des Francs Jouteurs port de boucains, où tout le monde peut participer, avec apéro et barbecue. Juste le temps de reposer un peu ses oreilles avant de retrouver la scène avec, à partir de 18 h, Sista Bahy & les Salyens qui nous offrent des résonances soulfunk. Puis Really Addictive Sound, RAS de leur petit nom, fusionneront le funk et le rock pour délivrer une musique puissante et mélodique dans une énergie scénique qui embarquera autant le danseur que le métalleux. Et puis place à l'électro torride avec Dub Mood Vs Facteur, avec à sa suite Amazigh, l'homme libre en berbère, qui explore à sa façon le gnawi traditionnel en le mixant au rap et au ragga. Et enfin, pour clôturer ces deux jours de folies musicales, Kanjar'oc, que l'on ne présente plus, viendra fêter avec nous ses 20 ans d'existence. À quel endroit d'ailleurs auraient-ils pu les fêter, ces passionnés Port de boucains, si ce n'est ici, dans la ville qui les a vus naître, et où ils ont donné à leur tour naissance à ce festival dont on aurait bien du mal à se passer à l'avenir ? Et pour finir, n'oublions pas de saluer la motivation et la force de tous les bénévoles qui font que le festival des Agglos est ce qu'il est chaque année, un vrai moment de détente et de partage. Texte A.Susanna images N.Chayne 11 d’une rive . à l’autre.. 12 D’une rive à l’autre. Pendant un mois les quartiers ont vécu au rythme des fêtes multiculturelles. Le tempo se prolonge autour de la fête solidaire et des musiques du monde, le 20 juin. D ’abord le prélude, avoir le bonheur d’arriver un peu plus tôt pour entrer en cuisine, voir tout le monde s’activer. Des femmes beaucoup, des hommes un peu. Car oui, le parfum croisé des cultures du monde s’entreprend ici, dans la cuisine. La pièce centrale d’une maison où qu’elle soit, l’âme d’une maison quelle qu’elle soit. Les fourneaux pour partager, les enfants au milieu, la famille qui se réunit, les amis qui entrent. On ne cache rien dans une cuisine, ni les odeurs de famille, ni les secrets, ni les pleurs, ni les rires. Un théâtre en appartement, ouvert sur la vraie vie. Et en l’occurrence, dans les cuisines des centres sociaux, c’est toute cette vie de famille qu’on a retrouvée, en passant de la scène italienne à la scène gitane, de la cuisinière grecque à la cuisinière turque, des fourneaux cambodgiens, aux fourneaux maghrébins… Des épices à pleins poumons, des recettes ancestrales où d’un rien, on fait un plat de rêve, des mots qui s’habillent de plusieurs langues, des rires qui s’appellent et se répondent. Comme une entrée en matière sur un menu de réjouissance, sur cette fête qui réunira tout le monde, comme un écho de fraternité d’un bout de la terre à l’autre. Ensuite, comme toujours, les repas se poursuivent par des photos que l’on montre à tous, par des histoires racontées, des musiques, des chants, des danses. Pêle-mêle, contes grecs, contes andalous, chansons populaires des Pouilles, flamenco, chaâbi… Tout ça vécu ensemble, dans la découverte et le partage des cultures. S’enrichir de ses différences, et se moquer de ce caprice géographique qui ne nous distribue pas la même couleur de peau. Quatre centres sociaux et quatre soirées multiculturelles, organisées par le service de coordination culturelle, la médiathèque et les quatre centres sociaux. qui n’ont pas d’autre but de se poursuivre au quotidien. Le quotidien c’est tous les jours, c’est aussi samedi 20 juin. À travers le projet d’une rive à l’autre, Port de Bouc fait de ce jour une journée de solidarité internationale et de musiques du monde. (voir programmation détaillée sur le calendrier des manifestations). Solidarité Palestine Deux rendez-vous importants ponctueront la fête des musiques du monde. À 11 h 30 à la maison des services au public, inauguration de la Colombe de la Paix, réalisée par des artistes en herbe des Amarantes et Milan Sud. Une œuvre collective où les enfants, en collaboration avec le plasticien Georges Stolf, ont voulu donner des ailes à la paix et ont exprimé leur ressenti à travers une création loin des sentiers battus. Un vrai travail, beau et sensé. Cette œuvre est offerte à la ville par le centre social J. Brel. En soirée, au cours des festivités musicales, une large page sera ouverte à la solidarité. Comme tous les ans, plusieurs associations se réunissent au profit d’un projet humanitaire et invitent la population à s’y associer. Le collectif a choisi cette année la Palestine comme destinataire de ce geste citoyen du monde. La ville et le collectif se mobilisent avec le secours populaire français pour collecter des fonds nécessaires au développement d’un projet solidaire. Celui-ci revêt une aide médico-psychologique aux enfants palestiniens. Le projet est relayé sur place par le secours médical palestinien qui coordonne des actions de terrain, organise des centres mobiles sur la bande de gaza et travaille avec les associations israélo-palestiniennes pour favoriser l’union entre les deux peuples. Installée sur le site des Sardinades, la soirée s’animera autour d’un couscous géant qui accompagnera à merveille l’invitation au voyage des musiques d’ici au bout du monde. Texte Images N.Chayne 13 Vivre libre ou mourir Des lycéens se sont rendus en Savoie rendre hommage à Robert Colacioppe. Ses parents habitaient Port de Bouc, lui s’était engagé résistant en 1940 sur le plateau des Glières. Fusillé à 22 ans. eudi 16 avril 2009. Une pluie fine tombe sur la nécropole des Morettes, en Savoie. Comme pour murmurer qu’après elle, un arc-en-ciel peut inonder l’azur. Arthur Rimbaud aurait dit : c’est un trou de verdure où chante une rivière… Mais c’est un espace de paix, où 105 petites croix de bronze tournées vers le plateau des Glières interpellent le passant et lui signifient qu’ici, c’était vivre libre ou mourir, qu’ici, 435 jeunes maquisards ont, dans la neige et le froid, tenu tête à l’armée nazie et à la milice française, qu’ici, 435 jeunes ont conduit l’arc-en-ciel jusqu’à nous. En cette nuit de mars 1944, des milliers d’hommes du 3e Reich et du gouvernement de Pétain encerclent et pénètrent le plateau, tandis qu’une poignée de maquisards épuisés s’apprêtent à recevoir un nouveau chargement d’armes destinées à la Résistance. Cette nuit-là J Texte Images N.Chayne 14 l’aviation allemande survole le plateau. Pour échapper au bombardement, les jeunes se protègent comme ils peuvent, prennent le premier sentier venu. Au bout de son chemin, la nuit s’épaissit davantage. Robert Colacioppe est arrêté. Il sera fusillé le 29 mars 1944 avec douze de ses camarades. Il avait 22 ans et faisait partie de ces hommes qui meurent dignement pour demeurer des hommes et transmettre la liberté aux générations futures. Pour lui rendre hommage, une classe du lycée Mongrand s’est rendue au plateau des Glières. À leurs côtés, leurs professeurs, notamment Patrick Charlier et Guylaine Bourguignon, ainsi que Patricia Fernandez-Pédinielli, maire, René Giorgetti adjoint, Sophiane Aouad conseillère municipale et deux sœurs de Robert Colacioppe : Antoinette Daiguemorte et Ida Niger qui habitent toujours à Port de Bouc. Fouler le plateau des Glières, sentir le froid du vent qui pénètre tous les pores de la peau, braver la neige glacée qui frappe le visage jusqu’au sang… C’est voir au loin ces hommes, démunis de tout, affronter le désert enneigé, la faim, la peur, la mort, la guerre, c’est prendre conscience de tout ce qu’un homme peut endurer lorsqu’il veut rester digne et debout. « Quand on nous parle de la Résistance à la télé, ça semble tellement loin de nous, ici, c’est si proche, comme si ces hommes faisaient partie de notre famille », s’exprime une jeune fille. Témoignages Un moment saturé d’émotion, un de ces instants inaltérables qui peut changer son propre destin tant l’idée de résistance fait appel à ce qu’il y a de plus beau et de plus fort en nous. Dans ce silence lourd de recueillement, un lycéen aux yeux tuméfiés remonte le cours de sa vie et laisse échapper quelques mots : « Si j’avais vécu à cette époque-là, j’aurais aimé trouver les forces et le courage de m’engager dans la Résistance ». Une jeune fille fait part de son trouble : « Ils étaient juste un peu plus âgés que nous, comment ont-ils fait pour surmonter leur peur ? nous leur devons tant… ». C’est d’ailleurs en ces termes que l’ensemble de la classe, rassemblé à la nécropole, lui rend collectivement hommage : « Tu mérites l’honneur de toute la France, c’est grâce à des hommes tels que toi que nous sommes libres. La Résistance a imposé ses valeurs et ce sont ces valeurs de courage et d’honneur qui ont permis la victoire de la démocratie. Nous ne sommes plus en guerre, mais nous devons rester vigilants et toujours faire en sorte que le respect des autres et leurs droits à la liberté soient transmis de génération en génération ». Bouleversante, la spontanéité avec laquelle plusieurs lycéens entoureront, d’un geste, d’une bise ou plus pudiquement d’un regard, Ida Niger et Antoinette Daiguemorte. Elles aussi ont accompli des actes de résistance : « Ce passé qui remonte chavire tout sur son passage. Nous pensons tous les jours à lui et à sa générosité », souligne Ida Niger. Des valeurs communes Patricia Fernandez-Pédinielli soulignait combien elles pouvaient être fières de leur frère « dont le courage et l’abnégation nourrissent notre volonté de vivre ensemble dans des valeurs communes. Sa prise de conscience et son don de soi, comme celui de tous ses camarades, ne peuvent qu’encourager les générations d’aujourd’hui et de demain à ne jamais permettre l’inacceptable, à devenir des citoyens responsables de l’humanité toute entière ». S’adressant plus largement à une génération en quête d’égalité et de fraternité, Patricia Fernandez-Pédinielli mentionnait : « que résister c’est vivre, c’est aussi s’opposer, c’est ne pas suivre l’opinion générale à tout prix. C’est à ce titre que les jeunes résistants des années noires de la France ont contribué à notre liberté. C’est à ce titre que ceux qui en sont revenus, unis au sein du conseil national de la Résistance, n’ont eu d’actes politiques que la rénovation sociale au sein d’un programme, qui malgré les attaques actuelles, constitue aujourd’hui encore le socle de nos acquis sociaux ». Comme une voix qui relaie la mémoire, les jeunes ont alors entonné le chant des partisans. Généreusement. 15 Le Pavillon Le 29 mai dernier à Nice, la ville a reçu le Pavillon bleu 2009, qui récompense ses efforts en faveur d'une politique environnementale affirmée, et marque son attachement à améliorer chaque jour notre cadre de vie port de boucain. réé en 1985, le pavillon bleu est un éco-label qui symbolise une qualité environnementale exemplaire. À ce titre, il favorise une prise de conscience générale envers un comportement plus respectueux de la nature et de ses richesses. Et il ne s'intéresse pas seulement à la qualité des plages ou des eaux de baignade (qui reste quand même le critère le plus important car éliminatoire), il prend en compte un ensemble de critères liés au cadre de vie d'une manière générale, à l'éducation et à la sensibilisation du public à l'environnement, à la gestion des déchets ou encore à la gestion de l'eau. C Les actions de la ville Texte A.Susanna N.Chayne image N.Chayne C'est ainsi que les travaux d'aménagement du littoral concernant les plages de Bottaï, des Combattants et des Ours, ou encore la construction de la maison des sportifs, ont participé cette année à l'obtention du label. La troisième fleur décernée à la ville ou la mise en valeur de la forêt de Castillon ont aussi pesé dans la balance. Et puis régulièrement, un vrai travail de sensibilisation à l'environnement est entrepris dans la ville, notamment par le biais des centres sociaux, des établissements scolaires, de différentes associations ou du service environnement de la mairie. C'est ainsi que, par exemple, le centre social Fabien Menot propose régulièrement des animations pour les enfants autour du tri et de l'environnement, ou encore que des associations de la ville organisent des journées de nettoyage du port ou des plages. On peut également citer l'implantation des panneaux « Emportez vos déchets » dans les massifs forestiers ou la réalisation d'éco-blocs par les jeunes du lycée Mongrand. De plus, l'ouverture de la décharge du Vallon du Fou en novembre dernier, a engendré des changements dans notre façon de gérer les déchets et la municipalité a notamment instauré le tri sélectif dans la ville pour mieux protéger notre environnement. Enfin, les représentants du Pavillon bleu sont aussi sûrement sensibles à la qualité des rendez-vous estivaux proposés aux Ports de boucains et aux visiteurs du monde entier, qui mettent en valeur à la fois les atouts et les énergies de la mer, de la forêt et de l'artisanat local. Mais il est à noter particulièrement cette année, une volonté affirmée de la ville de répondre aux besoins des personnes handicapées concernant notamment l'accès aux plages, avec le réaménagement des accès ou l'installation de blocs sanitaires accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ou encore, en ce qui concerne l'accessibilité dans les lieux publics, la mise à niveau des passages piétons pour faciliter le passage des fauteuils roulants ou des poussettes, la mise en place de rampes d'accès à la poste ou à la mairie (ainsi que la construction de l'ascenseur), ou les travaux d'aménagement dans la cour de l'école Romain Rolland. Une prise de risque récompensée Le Pavillon bleu, présent dans 37 pays du monde, est une référence dans les domaines du tourisme, de l'environnement et du développement durable. Selon un sondage de 2007, 78 % des Français interrogés ont envie de passer des vacances dans une ville bénéficiant du label. Mais il n'en est pas moins une prise de risque de la part des villes qui concourent pour son obtention. En effet, le Pavillon bleu est attribué sur une base volontaire, et à ce jour, peu de mairies se portent candidates (environ une centaine sur 3 200 communes qui possèdent des plages), et l'obtention n'est pas si évidente que cela. Le nombre de plages qui obtiennent le label ne cesse de chuter (95 communes en 2006, 87 communes en 2007 et 78 communes en 2008). Alors aujourd'hui, félicitons-nous de l'obtention d'une véritable reconnaissance de la qualité du travail sur l'environnement et le cadre de vie qui est entrepris dans notre ville. bleu flotte sur la Ville Textes A.Susanna image N.Chayne Avant la baignade Pas moins de six plages et toutes ayant leurs caractéristiques propres : sable, galets ou gravillons, petite, grande, tranquille, vivante, il y a l'embarras du choix. D'ailleurs les Port de boucains ont leur préférée, celle qu'ils ne délaisseraient pour rien au monde. Et chacune de ces plages fait l'objet d'une attention toute particulière, surtout en ce début de saison estivale, pour que chacun puisse en profiter dans les meilleures conditions. Travaux préparatoires Ce sont d'abord de gros travaux préparatoires qui précèdent l'ouverture des plages : régalage des galets des Ours pour les remettre à niveau après une année d'intempéries de toutes sortes, enrochements pour maintenir le talus des Combattants, débroussaillage du chemin du littoral, enlèvement des déchets charriés par la mer… Du nettoyage au balisage Puis, tout au long de l'année, des actions de nettoyage sont effectuées avec la participation des centres sociaux, des associations et du service environnement de la ville. Les jeunes des quartiers, notamment aux Aigues Douces ou à la Lèque, s'impliquent dans la préservation de leur plage, se sentent concernés et sont enthousiasmés, du plus petit à l'adolescent, par la remise au propre de leur futur lieu de loisirs estivaux. On peut d'ailleurs voir sur certaines plages les panneaux « Plage entretenue par les jeunes » qui montrent leur engagement dans ces actions environnementales. Pendant la saison estivale le nettoyage des plages est quotidien et il est effectué en alternance par le service environnement de la mairie et par une entreprise d'insertion pour les handicapés. Enfin, les travaux préparatoires peuvent se conclure par le balisage des eaux de baignade avec la mise en place des bouées. Une surveillance de tous les jours Du 1er juillet au 31 août la mairie emploie des saisonniers postés sur les plages tous les après-midi, afin d’alerter les secours en cas de problème. 17 De la plage à la mer Comment profiterez-vous de l'été qui arrive : bronzage, jeux ou baignades ? l y en a pour tous les goûts sur les plages de Port de Bouc. Il y a ceux qui préfèrent se griller au soleil en famille, seul ou accompagné d'amis, et faire la causette sur le drap de bain. Et puis il y a ceux qui débordent d'énergie et sont incapables de rester en place plus de trois minutes. Pour eux, la solution, ce sont les activités sportives proposées par la municipalité ou par les associations de la ville. I Bouge ta plage Texte A.Susanna images N.Chayne K.Djaneh 18 En haut de la plage des Aigues Douces, le service sportif de la municipalité propose des animations gratuites adaptées à la plage. Du 6 juillet au 14 août, sur le terrain en sable des Aigues Douces, les jeunes pourront ainsi expérimenter ou redécouvrir des sports dérivés des sports traditionnels : beach-soccer (football), beach-volley (volley-ball), beach-rugby ou encore sandball (hand-ball). Connaissant notre région ensoleillée et la température qu'il peut faire en pleine journée, les éducateurs sportifs vous accueilleront plutôt en fin d'après-midi, quand le thermomètre est plus clément. C'est ainsi qu'à partir de 17 h et jusqu'à 20 h 30, chaque jour, vous êtes les bienvenus pour vous dépenser sur le terrain, entre deux baignades. Et puis si vous vous êtes pris au jeu de ces sports estivaux, pourquoi ne pas participer aux tournois de beach-soccer les mardis et jeudis et aux tournois de beach-volley les mercredis ? Vous pouvez d'ailleurs constituer vos équipes avant de venir. Les tournois ont lieu de 17 h 30 à 20 h 30 et vous aurez même la possibilité de prendre une douche après l'effort ! La base nautique Pour ceux d'entre vous qui préfèrent le contact rafraîchissant de l'eau, la base nautique propose des activités réservées aux Ports de boucains titulaires du brevet de natation de 25 mètres et munis d'un certificat médical. Les jeunes et les adultes peuvent ainsi pratiquer régulièrement, tout au long de l'été, de la voile, de la planche à voile et du kayak, en compagnie des éducateurs spécialisés dans ces activités sportives. On peut d'ailleurs rappeler que toute l'année, les enfants, les jeunes et les adhérents peuvent pratiquer ces sports aquatiques à la base nautique, notamment dans le cadre des classes de mer des écoles primaires, des animations du centre de loisirs, des sorties des centres sociaux ou des activités de l'école municipale des sports. Un club de plongée citoyen Les 13 et 20 juin prochains, le club de plongée participera au nettoyage du port de la Lèque. Ils n’en parlent pas, mais si vous êtes attentifs à l’actualité, vous aurez appris par les journaux qu’il y a peu, les gars de la plongée sous marine ont sauvé un papi de 84 ans de la noyade. « Il n’y a rien de plus naturel que d’assister quelqu’un quand on le peut, on n’en est pas des héros pour autant » souligne modestement Karim Djaneh, président du club de plongée de Port de Bouc. Une association de plus de 35 ans qui a passé quelques années en léger sommeil avant de repartir sur les chapeaux de roues, il y a 5 ans. Qui dit repartir dit faire bénéficier tous les passionnés de plongée de leur structure, de la vedette, de leurs équipements et de leur encadrement à un tarif très raisonnable. Plongée loisirs, baptêmes, initiations, préparation à l’examen de niveau 1 qui permet de plonger à 20 m, et celui de niveau 2 à 40 m avec un encadrant, le club est dans l’eau toute l’année, et même chaque week-end. Et ce, bénévolement. Avec, en prime, un projet pédagogique avec des élèves du lycée Mongrand, et avec les enfants des centres sociaux, sur l’initiation à la plongée et sur le respect de la mer. Respect de la mer, un terme qui colle à la peau de ce club qui n’hésite pas à se porter volontaire pour nettoyer les ports. « C’est insensé ce qu’on y trouve » déplore Khier Ayata, en énumérant les caddies, les conteneurs, les vélos, les canapés, les bouteilles, les pneus, les gazinières… que les personnes malveillantes enfouissent au fond des eaux. Le 20 juin prochain, ils feront le ménage dans le petit port de La Lèque. Notons également que l’association des usagers du port, La Tasque devrait effectuer une action similaire au port Renaissance. S’il y a de quoi regretter l’irresponsabilité à jeter ses détritus en mer, le club souligne avec une joie non feinte la qualité des eaux. En témoignent les fonds qui se repeuplent. « L’herbier de posidonie se redéveloppe et des espèces de poissons et crustacés refont leur apparition : mérous, cigales de mer, nacres, corail », ça, c’est plutôt une bonne nouvelle. Renseignements et inscriptions au 06 07 28 68 20. Équipements pour les personnes à mobilité réduite Depuis quelques années, la ville de Port de Bouc est dotée de deux Hippocampes, deux fauteuils d’un concept révolutionnaire qui offrent aux personnes à mobilité réduite une totale autonomie sur le sable des plages. C’est un passe-partout idéal qui permet de franchir tous les obstacles et aussi l’entrée dans l’eau (mais dépourvu de flotteurs). « C’est un équipement qui facilite seulement le déplacement jusqu’à 30 cm d’eau » précise Caroline Canac du service environnement municipal. En revanche : « avec le Tiralo, qui sera mis à disposition dès le début de l’été : « les personnes à mobilité réduite pourront profiter des joies de la baignade grâce à ce fauteuil de loisir amphibie ». Tracté par une longue poignée, d’une conception ergonomique, il permet une utilisation confortable sur le sable et tous les sols (accidentés ou pas). Mais attention, le Tiralo n’est pas une embarcation mais une aide à la baignade, il est donc conseillé d’avoir deux personnes accompagnatrices, une à l’avant pour tracter et l’autre à l’arrière pour assurer l’équilibre de cet équipement. Pendant la période estivale, pour obtenir l’Hippocampe ou le Tiralo, il suffit d’en faire la demande auprès des surveillants de plage et, l’engin est amené par les agents de liaison sur n’importe quelle plage de la commune, en l’espace de quelques minutes. De plus, une nouvelle structure va être installée sur la plage des Combattants (dite plage du Grand Mur) : le Tapiroul. C’est un tapis d’accès à la plage ; une structure textile souple et perméable, sans clous, ni écharde. À la différence des structures en bois ou en plastique, Tapiroul ne chauffe pas au soleil et permet de créer des chemins d’accès qui améliorent : le confort de marche des piétons et la mobilité des poussettes et des chaises roulantes ; l’accessibilité et la fréquentation des sites touristiques ; l’égalité d’accessibilité aux loisirs et aux évènements sur sable… Texte C.Errera 19 I c omme infos Conseil municipal : Les comptes validés 20 Mardi 19 mai, le conseil municipal a approuvé les comptes 2008 du budget principal, notamment le compte de gestion et le compte administratif. Un compte de gestion dressé par le receveur municipal et conforme au compte administratif 2008. L’exercice 2008 enregistre un excédent à hauteur de 424 725,22 €. En section investissement les dépenses s’élèvent à 17 970 491,24 € dont 5 645 359,28 € de solde d’exécution 2007, 1 950 216,88 € de remboursement du capital d’emprunt et de 10 314 915,08 € de programmes nouveaux. Programmes qui ont concerné pour 372 969,75 € de frais de maîtrise d’œuvres, 183969,75 € de participations, 868119,91 € de matériel, mobiliers, acquisitions foncières, 3 184 057,25 € de travaux de bâtiment, 5 543 787,31 € de voirie, espaces verts et 162 684,91 € de mouvements d’ordres. Les recettes s’élèvent à 14 603 326,83 €, elles comprennent pour 6 994 659,16 € de subventions, 4 319 158,05 € d’affectation des résultats 2007, 1 318 084,63 € de fond de compensation de la TVA, Taxes Locales d’Equipement, 1 189 615,78 € d’emprunts et 1 227,10 € de dépôts et cautionnements reçus et 780 582,11 € de mouvements d’ordres. La section de fonctionnement dégage un autofinancement de 3 731 889,63 €. Les dépenses s’élèvent à 22 428 281,85 € décomposées en charges à caractère général, charges de personnel, charges financières, charges exceptionnelles, dotation aux amortissements et autres charges. Les recettes s’élèvent à 26 160 171,48 € et se décomposent en atténuation de charges, produits des services, impôts et taxes, dotations et participations, autres produits de gestion et produits exceptionnels. Examiné en commission des finances, le conseil municipal l’a validé. Tout comme l’affectation des résultats. en Bref conseil municipal Jeux Le conseil municipal a sollicité auprès de l’État une subvention à hauteur de 5 000 € pour le financement de jeux dans différents quartiers de la ville. Tourisme et handicap La commune a engagé la mise en conformité de l’office de tourisme afin qu’il puisse accueillir les personnes handicapées, conformément aux préconisations du label « Tourisme et handicap ». Avec l’aide du comité départemental du tourisme, des travaux pour un montant de 11 075 € ont été programmés. Le conseil municipal a sollicité une subvention à hauteur de 80 % des travaux au conseil général. Cantines Jusqu’à présent le paiement des cantines scolaires ne pouvait être effectué par prélèvement automatique. Ce sera désormais possible. Gaz naturel Le conseil municipal a répondu favorablement à la demande d’autorisation préfectorale de transport de gaz naturel Fos sur mer Martigues, en traversée de Port de Bouc. Ce transport sera effectué par pipe-line sur le tracé du contournement autoroutier de la ville. Motion Un hôtel avenue de la Mer Associer habitat, commerce, tourisme et plaisance en centre-ville, voilà une dynamique qui se poursuit avec la réalisation dans un futur proche d’un hôtel à l’entrée du port Renaissance, précisément au bas de l’avenue de la Mer, dans le prolongement est de l’immeuble le Vauban. Cette construction précède la deuxième phase d’aménagement du centre-ville, actuellement à l’étude en lien avec l’architecte Xavier Bohl. Un créateur qui connaît bien le Port Renaissance, puisqu’il était adjoint de François Spoerry, lorsque celui-ci l’a conçu et imaginé. Cet hôtel faisait d’ailleurs partie du plan d’ensemble. Le conseil municipal a accepté la vente d’un terrain d’une superficie de 2 000 m2 à la société B&B pour la création d’un hôtel selon l’estimation des domaines. Il s’agit d’un établissement parfaitement intégré architecturalement dans la suite des commerces du Port et d’une gamme confort de qualité. D’une capacité de 71 chambres, sans restaurant, il sera accessible aux personnes à mobilité. Le conseil municipal a adopté à l’unanimité une motion de soutien à la démilitarisation de Chypre et à la réunification du pays. Ce pays, indépendant depuis 1960, est occupé par l’armée turque sur plus de 40% de son territoire. Membre de l’Union européenne à part entière, l’Europe ne devrait pas tolérer ce type de situation. D’autant que le peuple chypriote affirme sa volonté, toutes communautés confondues, d’aboutir à un accord pour une réunification réelle du pays par la mise en place d’un État bicommunal et bizonal, indépendant, avec une identité nationale unique et une seule nationalité, dans une île démilitarisée. La Tribune d’Expression... Groupe de la majorité Nous l’avons dit à plusieurs reprises, mais l’heure est trop préoccupante pour ne pas renouveler les appels au retrait de la loi Hôpital-santé-patients-territoires impulsé par la ministre Roselyne Bachelot. À ne pas se mobiliser à la hauteur des enjeux et du droit à la santé, celle-ci sera bientôt réservée à un seul petit nombre de privilégiés. C’est aujourd’hui l’hôpital public qu’on assassine et plus précisément l’hôpital de proximité. Il faut savoir que cette loi va obliger les hôpitaux publics à faire des économies sur les soins nécessaires aux patients, que les hôpitaux devront (comme l’État leur a déjà imposé) accélérer la réduction de personnel. Un hôpital qui n’aura plus les moyens de remplir correctement sa mis- Groupe de l’opposition Des millions d’Européens vont être appelés aux urnes pour élire leurs députés qui siégeront au Parlement européen. On peut s’attendre d’ores et déjà à une abstention record de la part de nos citoyens. Les Français, comme l’ensemble des Européens, sont aujourd’hui préoccupés par leur vie quotidienne, fragilisés au quotidien par la politique ultralibérale du gouvernement qui s’attèle beaucoup plus à démanteler les services publics, à distribuer des milliards aux plus riches, plutôt que de soutenir les plus modestes qui subissent de plein fouet la crise. Ce n’est pas la soidisant nouvelle génération UMP de Port de Bouc, constitués de parachutés et d’arrivistes, que le quotidien des Port de boucains va Non inscrit Au titre de Conseiller municipal UMP je suis intervenu au Conseil municipal vote du budget, en date du 26 mars 2009. Or chaque année je reviens sur les IMPÔTS LOCAUX et je reste fondamentalement persuadé que l’on peut, si l’on veut et suivant la conjoncture actuelle due à la crise, faire quelques efforts en faveur de nos concitoyens qui n’attendent que cela et chaque année, nous revenons sur le même sujet, mais je tiens à dire que ma détermination est sans faille à clamer que nos impôts locaux sont toujours trop élevés et énormément de Port de boucains sont de cet avis. De ce fait je suis le seul à voter CONTRE des impôts locaux trop élevés Depuis que je suis élu je suis intervenu sur le CAMPING de Bottai richesse inexploitée Exigeons une santé solidaire sion au service de tous n’aura d’autre solution que de fermer. Et ainsi de suite, puisque pour un hôpital fermé, c’est celui d’à côté qui manquera de personnel pour faire face à l’augmentation de besoins médicaux. Cette situation fera le bénéfice des établissements privés, alors seuls en mesure de financer les équipements modernes et indispensables. Cela moyennant contribution accrue des patients. En réduisant financièrement son engagement auprès de l’hôpital public, sans donner aux centres de santé mutualistes les moyens de fonctionner, en privilégiant la rentabilité en terme de médecine, l’État prend une lourde responsabilité dans la mise en place légale d’une santé autorisée aux uns et interdite aux autres. Alors que les connaissances et les moyens techniques, scientifiques ne cessent de se développer et devraient être entièrement mis au service de tous, l’État préfère mettre de l’argent à disposition des banques au détriment, entre autres, de la santé solidaire. Ne serait-il pas plus logique d’améliorer l’accès aux soins des patients ainsi que les conditions de travail des personnels, de créer des emplois dans l’hôpital public ? C’est tout le sens des actions engagées sur la santé. Actions qui réunissent à nos côtés des mutualistes, des syndicalistes, des usagers et auxquelles nous vous convions pour exiger une santé solidaire. Quelle Europe voulons-nous ? s’améliorer. Ces mêmes «loups de l’UMP» n’étant même pas capables de respecter le passé engagé de leurs propres aînés ! Concernant l’Europe, il est évident que ce n’est pas la droite ultra-libérale qui répondra aux attentes de chacun d’entre nous. Ce n’est pas non plus les partis tels que le PCF qui espèrent se refaire une santé sur le dos de la crise, car n’oubliez jamais que la crise ne touche pas tout le monde ! Je ne connais aucun élu communiste qui habite un quartier populaire ou qui doive aller au secours populaire pour se nourrir à la fin du mois !! Peut-être que les candidats communistes aux Européennes proposeront de redistribuer leur magot en diminuant leurs propres indemnités ! Le PCF prône toujours le partage mais le partage à sens unique ! Bref, pour ces élections européennes, la solution est ailleurs mais ou ? À mon sens, la solution est dans des partis politiques ouverts d’esprit, attachés à régler les problèmes quotidiens de nos populations plutôt que dans les partis sectaires ou le seul objectif est la défense di bifteack !!! Stéphane DIDERO, conseiller municipal et président du groupe d’opposition, délégué départemental du mouvement démocrate, en charge des relations avec le monde associatif. Impôts - Campings - Crise et négligé depuis de nombreuses années dans le sens où aucun aménagement n’est prévu. Le manque de bornes électriques afin que nos estivants puissent se brancher en évitant de s’éclairer avec une bougie ou une batterie de voiture, ce qui reflète presque le Moyen âge. Il serait nécessaire de revoir l’état de ces lieux afin que nos estivants puissent avoir le minimum de confort. Un aménagement s’impose, un éclairage normal, des sanitaires, des douches, des bacs à vaisselle, des espaces vert, épicerie de dépannage, petite buvette avec petite restauration ce qui pourrait créer quelques emplois en camping ouvert en permanence et apporterait un plus à notre économie locale. Dans cet état de CRISE une partie de la tâche ne peut être accomplie que par le Président son 1er Ministre et son équipe gouvernementale dans une telle situation il faudrait une bonne dose de mauvaise foi pour ne pas rendre hommage à l’action remarquable menée par Nicolas SARKOSY. On a oublié un peu facilement qu’il a été le 1er Chef d’État sur la brèche au moment où la rapidité de réaction a été essentielle où il a su prendre avec sang-froid les mesures judicieuses. Dans d’autres pays la gravité de la crise a suscité l’union sacrée, du moins mis une sourdine aux polémiques de l’opposition. En France la gauche a fait preuve de sa lamentable médiocrité en essayant d’exploiter une occasion d’affaiblir le Président et son gouvernement. Joseph Pignot, conseiller municipal UMP. état civil Du 8 avril au 27 mai 2009 Bonjour les bébés Manon Rodriguez, Liam Ellena, Mahera Anane, Noa Lasserre, Melyna Remy, Sertan Han, Salma Lakehal, Hanaé Soidiki, Erika Rossi, Maëlys Achaïbou, Tim Lovera, Shemsy Sedraoui, Noa Belmekki, Lana Rebbadj, Tanguy Le Roux, Robert-Alexandre Dangali, Lilou Cesarini, Mélissa Barraco, Éva Santiago, Yanis Santos Louro. ils nous ont quittés Mariages Claude De Fabritis avec Sylvie Paret, José Marques Cardoso avec Nazaré Souza De Almeida, Louis Santiago avec Françoise Santiago, Willy Corella avec Sabrina Koszarek, Younes Oulbacha avec Khadija Abdallah. Quand et comment sortir ses encombrants? Une fois par mois, le service Environnement effectue un ramassage par secteur. Si vous devez vous débarrasser d’encombrants, vous devez au préalable les trier, selon trois tas différents : bois et meubles, ferrailles et électroménagers, divers et matelas, et les déposer avant 9 h aux dates suivantes : Au sud du canal : les mardis 7 juillet, 4 août, 1er septembre, 6 octobre, 3 novembre, 1er décembre. Au Nord du canal : les mercredis 1er juillet, 5 août, 2 septembre, 7 octobre, 4 novembre, 2 décembre. Ne sortez pas d’encombrants types matelas lorsqu’il pleut. Car ceux-ci s’avèrent extrêmement lourds lorsqu’ils regorgent de pluie. N’oubliez pas la déchèterie Toutes celles et ceux qui peuvent se déplacer jusqu’à la déchetterie de Croix Sainte, ou à celle du vallon du fou (spécialement aménagée au ras du sol), sont invités à y déposer leurs déchets sans attendre le ramassage des encombrants dans votre quartier. Merci d’avance. 22 M Germain Sperduto, Éloïse Munoz née Gonzalez, Jean Thiébaut, Lucien Guillery, Saïd Chorfi, Mokrane Azaoune, Gaston Grillot, Gabrielle Guibert née Arnoult, Didié Paporalkis, René Hillarion, Madeleine Salcioli née Pic, Victoria Meyer née Meyzonnat, Marius Traversa, Pierre Olive, Fortunato Vita, Renée Narcisse née Dombret, Claire De Llera née Dho, Louisette Baschet née Mayen, Caliopi Harito née Lapas, Madeleine Simoni née Ortali, Erika Victoria née Novak, Jean Pierre Cortès. urgences secours d’urgence 15 pompiers 18 04 42 06 39 94 police secours 17 04 42 40 54 00 médecins de garde 04 42 49 39 49 sos médecins 04 42 40 00 00 CHU Martigues 04 42 43 22 22 en cas de décès 04 42 40 04 04 pharmacie après 19 h 30 téléphoner au poste de police 04 42 40 54 00 services techniques astreintes : voirie, éclairage 06 72 80 14 05 régie des eaux et assainissement : 24h/24h 04 42 44 39 39 numéro vert 08 00 15 05 35 p ’ attache ort d Bimestrielgratuit ISSN 1 279,6069 Dépôtlégal 19mai2004 Parution n°91juin2009 directeur de publication :PatriciaFernandez. responsable de la rédaction :Nicole Chayne. éditeur :mairiedePortdeBouc,BP201 13528PortdeBouc. www.portdebouc.fr rédaction : N.Chayne,A.Susanna,C.Errera. secrétaire de rédaction :KatiaSpatola. photographies : Nicole Chayne,CaroleErrera. Conception, réalisation PAO :Saadia Mouttet. Impression : CCI9av.P. Héroult. ZIdelaDelorme13342Marseille CEDEX15. ‘ L enquête de l’ inspecteur Boucain On vous l’a déjà dit l’inspecteur Boucain ne vit pas à Port de Bouc depuis très longtemps. Il sait que les Kanjar’oc fêtent cette année leurs 20 ans de scène. Mais surtout, il voudrait connaître l’ensemble des membres qui, au fil des années, ont constitué le groupe, ceux qui l’ont créé, ceux qui ont pris le train en marche, ceux qui en sont parti… Bref, tout le monde. À vous de jouer. Réponses : Port d’Attache BP 201, 13 528 Port de Bouc CEDEX L’entretien des rosiers Cette confiture apporte une saveur extrême et quelque chose d’original. Alors, puisque c’est le moment n’hésitez pas. La joie dégustative de vos enfants ou de vos amis ne vous fera pas regretter les pétales au jardin. La confiture de rose Les rosiers ont besoin d’engrais pour se développer. Au printemps, puis à la fin de l’été pour une remontée de la floraison. Ils ont besoin d’eau, adaptez vos arrosages en fonction du terrain. Pour une remontée de la floraison, il est faut retirer les fleurs fanées. Quand les fleurs sont groupées, supprimez le bouquet complet de fleurs. La coupe se fait sous la deuxième feuille ou au-dessus d’une nouvelle pousse. Binez autour des pieds pour casser la croute et supprimer les mauvaises herbes. L’été, vous pouvez disposer un paillage pour que le sol conserve un peu d’humidité. Supprimez les gourmands, ils présentent des pousses de couleur claire, des feuilles différentes de plus petites tailles. Ils se développent à partir des porte-greffes des rosiers. Pour le bouturage, il réussit très facilement, même sur des fleurs coupées que l’on vous a offertes. Prélévez un rameau d’une vingtaine de centimètres sans fleurs en septembre-octobre et installezle dans un terreau frais au chaud et à la lumière. En 2-3 semaines, vous pourrez observer des racines à la base de la tige, repiquez-le alors en pot ou en place. 500 g de pétales de roses non traitées, 1 kg de sucre cristallisé spécial confitures, 5 cl d’eau de rose, 125 g d’amandes effilées Effeuiller les pétales de roses jusqu’à en obtenir 500 g. Couper, aux ciseaux, la base blanche des pétales. Mettre les pétales dans une terrine avec 30 cl d’eau froide, et laisser macérer toute la nuit jusqu’à coloration de l’eau (c’est avec des roses rouge foncé qu’elle sera le plus intense). Égoutter et verser l’eau de macération avec le sucre dans la bassine à confiture. Chauffer en remuant, porter au frémissement, écumer et jeter les pétales dans ce sirop. Faire reprendre l’ébullition 1 minute. Ajouter l’eau de rose et laisser cuire encore 5 minutes à petite ébullition jusqu’à ce que la confiture épaississe. Retirer la bassine du feu, ajouter les amandes et laisser reposer pendant 10 minutes. Redonner un bouillon, mélanger une dernière fois, mettre en pots et couvrir selon votre méthode, à chaud ou à froid. agenda agenda Programme Sémaphore Vendredi 22 septembre 19 h, Le bal du début avec La tromba. agenda Samedi 10 octobre 20 h 30, Armelle. Mercredi 28 octobre 15 h, Poussières de vie, Cie A suivre. 13 et 14 novembre 20 h 30, Mythomane, Cie Pile poil (création). Vendredi 27 novembre 20 h 30, Phèdre, Cie Disdacalies and Co. 17 et 18 décembre La grande épopée de petit bonhomme, groupe Démons et merveilles. Vendredi 29 janvier 20 h 30, Plus loin, plus haut, plus fort ! Christophe Alévêque. Vendredi 5 février 20 h 30, Mariage, Cie Dynamo Théâtre, (création). Mercredi 17 février 15 h, La mort marraine, Ensemble Télémaque. Vendredi 12 mars 20 h 30, Une île, Cie l’Entreprise. Vendredi 26 mars 20 h 30, Le bourgeois gentilhomme, Cie Philippe Car. 2 et 3 avril 20 h 30, Souad Massi et Éric Fernandez. 14 et 15 avril Abonnez-vous, c’est maintenant Christophe Alévêque, Armelle, Souad Massi, Warren Zavata sont les têtes d’affiches de la programmation du Sémaphore. Un programme rythmé par des spectacles musicaux, du théâtre de répertoire et du théâtre contemporain, parmi lequel plusieurs créations, dont celle de Paul Fructus sur l’influence quotidienne du travail. S’ajoute un soutien renforcé aux pratiques amateurs avec des ateliers hebdomadaires animés par la compagnie en résidence : Dynamo Théâtre. Plusieurs actions de proximité sont mises en œuvre, notamment avec la présence d’artistes dans les collèges et les lycées. Renseignements : Théâtre le Sémaphore, rue Turenne. 04 42 06 36 09. www. Theatre-semaphore-portdebouc.com 15 h, L’enfant de la jungle, Cie l’Oiseau-mouche. 27 et 30 avril Les lendemains qui tremblent, Cie Le temps de dire - Paul Fructus (création). 10e nuits circulaires Vendredi 7 mai 20 h 30 Coma idyllique, Cie Hors pistes. Vendredi 21 mai 20 h 30 Warren Zavatta.
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