de Victoria Beckham à Rachida Dati…,Lettre ouverte de S
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de Victoria Beckham à Rachida Dati…,Lettre ouverte de S
_ Fermeture Sabrinatca92 Association Bonjour à Tous Cette association est en voie de dissolution. Les ultra¬maigres du show¬biz: de Victoria Beckham à Rachida Dati… Des années qu’on s’inquiète de l’extrême minceur d’Angelina Jolie. Aujourd’hui, c’est son couple que la maladie menace, mais si la maladie persiste, ce pourrait être sa vie. La silhouette de la comédienne n’est pas la seule à être si filiforme. Sans qu’il s’agisse toujours de maladie, d’autres stars inquiètent. Angoissées, déprimées ou simplement décidées à prouver leur capacité de pouvoir, les stars maigrissent… jusqu’à disparaître? Enquête sur une mise en danger volontaire. Elles arpentent les tapis rouges de la planète, portent les robes des plus grands couturiers et pourtant, Victoria Beckham, Rachida Dati, Laeticia Hallyday, Angelina Jolie, Keira Knightley ou Laetizia d’Espagne, entre autres, ne semblent parfois que l’ombre d’elles-mêmes. Des silhouettes désarticulées, fil-de-fériques, maigrissimes. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces tailles XXS exhibées sous les flashs trahissent un manque cruel de confiance en elles. Rébecca Shankland, auteur des Troubles du comportement alimentaire (éditions Dunod), est formelle: «Un dérèglement nutritif, quel qu’il soit, est toujours signe d’une faible estime de soi, physique et morale.» Comme les adolescentes qui, à la puberté, ne parviennent pas à réguler l’intensité de leurs émotions, les stars seraient-elles, elles aussi, en difficulté de maîtrise d’une image publique qui leur échappe? Le parallèle n’est pas incongru. Même si, paradoxalement, la maigreur est taboue. Rares sont celles qui assument le poids plume qu’elles luttent corps et âme à obtenir. «J’ai la chance de pouvoir manger tout ce que je veux, sans prendre un gramme», se justifie sans cesse la pro de la cuillère à pot – et ex- anorexique -, Julie Andrieu. «Je ne me prive jamais. J’ai un gros faible pour le pâté en croûte et le chocolat », surenchérit Nicole Kidman… De quoi faire enrager les phobiques du pèse-personne en surcharge pondérale. D’autant que ce dérèglement survient chez des personnes gâtées, qui « ne manquent de rien », heureuses en amour et comblées par leurs métiers. Comment expliquer la maigreur chronique de ces stars, à qui, apparemment, tout sourit? La traversée d’un épisode dépressif justifie parfois la perte de l’appétit. Rudement mise à l’épreuve par les soucis de santé de son rocker de mari, dès juillet dernier, Laeticia Hallyday a admis n’avoir plus eu le cœur à s’asseoir autour de la table et renoué avec son passé d’anorexique. «Adolescente, je me laissais mourir », a-t-elle confié. De même, Angelina Jolie avait terriblement maigri après le décès de sa mère, Marcheline Bertrand, et avoué: «J’ai toujours été mince, mais, cette année, j’ai perdu ma mère et fait face à des événements douloureux.» Prouver une capacité de contrôle, un pouvoir sur soi-même et, par conséquent sur les autres, en exhibant un corps fuselé, voilà l’illusion de Rachida Dati ou encore de Laetizia d’Espagne, la roturière de la Cour d’Espagne. « Celles qui évoluent dans des milieux de pouvoir, où les hommes tiennent habituellement les principaux postes, tendent à prouver leur habilité de maîtrise sur elles-mêmes, et donc sur les autres, en surmaîtrisant leur corps », précise encore la psychologue. Ainsi, chez les princesses, la confusion entre perte de poids et contrôle sur la vie de Cour est fréquent. La princesse Diana se faisait vomir plusieurs fois par jour et, en 1996, Victoria de Suède était même partie aux Etats-Unis pour soigner son anorexie. Un besoin de séduire, une envie de correspondre à des standards filiformes peut encore expliquer les comportements quasi-anorexiques de Tori Spelling ou des quadras Courtney Love et Meg Ryan, plus ou moins consciemment persuadées qu’il faut, pour réussir, « garder la ligne », « répondre à des critères ». Unanimement, ces personnalités nuancent: elles «font attention», assurent qu’elles mangent «sain et équilibré». «Je me trouve on ne peut plus normale», se justifie la longiligne Victoria Beckham. Mais qu’ont donc dans la tête ces princesses au petit poids? LE DANGER D’UNE SOUS-ALIMENTATION CHOISIE Le déni du dérèglement alimentaire n’exclue pas des risques physiologiques et psychiques. Carences en vitamines et minéraux, risques d’ostéoporose, fragilisation cardiaque, déchaussement dentaire, apparition d’un lanugo (un fin duvet sur l’ensemble du corps pour le protéger du froid), difficulté de concentration, troubles du sommeil, humeur changeante, irritabilité… la liste est longue, et peu ragoûtante. Et ce n’est pas le régime bio et macrobio de Madonna qui suffira à contrer ces désagréments. En plus des céréales complètes, des graines de lin, de courge ou de tournesol, la Madone ingurgite des compléments alimentaires ultraprotéinés qui ne peuvent que détériorer son appareil digestif. D’autant qu’à cinquante ans, elle reste une hyperactive et surexcitée du fitness… Mettre sa vie en danger en croyant – à tort – devenir immortel dans le cœur du public, cela vaut-il vraiment la peine? Source: Gala. Lettre ouverte Palumbo de Sabrina Ce partage vous donne des explications vous permettant de mieux comprendre les raisons de mes choix actuels et futurs. En tant que fondatrice et Présidente bénévole de SabrinaTCA92, je n’ai pas spécialement de compte à rendre et je ne me sens pas obligée de le faire. Je choisis de m’exprimer publiquement car des personnes me font confiance et je tiens à rester transparente envers elles, leur renouveler une nouvelle fois l’assurance de mon entier dévouement pour les aider du mieux que je le peux et en fonction de mes possibilités, mes qualités mais aussi mes limites pour les aider autant qu’elles en ont auraient parfois besoin. « Je veux plaire à tout prix » est un fonctionnement que j’ai eu par le passé et qui est dépassé depuis longtemps. Heureusement car l’expérience vous apprend qu’il est impossible de plaire à tout le monde. Cette « platitude » comme dirait le Dr André est d’autant plus vraie dès lors que vous essayez d’apporter des idées nouvelles ou un regard différent que ce qui est proposé dans un domaine où les manques et les besoins en termes de moyens humains et financiers sont en tout cas ce qui nous réunit et qui nous « poussent » pour décider de s’impliquer dans la lutte contre les troubles alimentaires en France comme je l’ai fait en créant l’association. Les actions ou les démarches peuvent ensuite être différentes et il peut y avoir des débats d’idées sans que cela ne soit un frein pour tenter continuer de tenter d’améliorer les choses. Je dirai qu’une démarche qui n’aboutirai pas a le mérite de faire parler de la maladie et des attentes des personnes qui y sont confrontées : cela permet aussi de prendre conscience de l’ampleur du problème et d’attirer l’attention sur le travail mené par les acteurs qui ont le poids et la légitimité nécessaires pour agir auprès des pouvoirs publiques. Rappelons que notre système de santé est en train d’être revu et que c’est en ce moment que se prennent les décisions pour la Loi Santé qui nous concernent tous. Je reste convaincue qu’en ce qui concerne des maladies complexes pour lesquelles aujourd’hui personne ne détient de solution clé en main pour répondre à chaque cas dans l’immédiat – si tant est que cela soit possible un jour – tout le monde a sa place et je garde en tête que « nos différences sont une richesse » comme l’explique la Fédération Nationale. Nous avons choisi de quitter la Fédération après deux années de forte implication en son sein. Cela ne change en rien le respect mutuel que toutes nos associations se portent les unes aux autres. Chaque association est libre de choisir d’être affiliée ou non et l’utilité de celles qui ne le sont pas n’est pas remise en question. Il faut faire ses choix en son âme et conscience, en tenant compte de l’intérêt des malades et de leurs familles. J’ai fait le mien après concertation avec mon équipe en tenant compte des demandes les plus courantes qui nous sont adressées. Le fonctionnement actuel ne nous permet pas de toujours apporter une réponse qui me paraisse satisfaisante et nous préférons nous concentrer sur nos savoirs-faire. Nous n’avons pas vocation à faire du soin mais accueillir la parole, informer, communiquer et orienter vers d’autres structures ou professionnels font partie des missions que nous nous sommes données. Les personnes isolées par la maladie ou démunies sont bien sûr souvent en demande de prises en charge et de conseils d’orientation. D’autres associations sont certainement plus en mesure que la mienne de leur apporter ce type de réponses. Nous nous sommes rapprochés de certains hôpitaux et notamment l’hôpital Sainte Anne auprès de qui je me suis beaucoup impliquée via la Maison des Usagers. J’ai travaillé pour mettre en place une permanence et SabrinaTCA92 est clairement identifiée comme un acteur ressource pour aider les familles. Aujourd’hui la permanence est tenue par d’autres associations et c’est auprès de la Fédération qu’il faut désormais s’adresser pour obtenir des informations à ce sujet. Je suppose qu’elle communiquera dessus prochainement à l’issue de l’Assemblée Générale qui se tient le 24 octobre. Je fais toujours partie du réseau des témoignants du Psycom avec qui j’espère continuer de mener des actions de sensibilisation autour du handicap psychique et continuer d’informer sur les TCA, leurs risques et leurs conséquences. En ce qui concerne le département des Hauts-de-Seine, il n’existe pas de service spécialisé auprès de qui s’adresser directement. Il semblerait qu’une Maison de Santé soit en train de se créer et c’est vers elle qu’il faudra vous diriger par la suite. D’autres associations sauront donner de plus amples informations, la Belgique ou d’autres anciennes malades. Depuis deux ans, je me suis impliquée à temps plein pour développer l’association et la faire connaître au plus grand nombre. Tous ces rendez-vous ou démarches effectuées auprès d’acteurs divers et variés pouvant à mon avis tous jouer un rôle sur le parcours de soin du patient, prévenir la maladie ou accompagner le changement après une sortie d’hôpital (permettre à la personne malade de se rétablir, de retrouver une vie qui lui soit satisfaisante, maintenir ou retrouver un emploi, etc) je les ai assurés en grande partie seule et cela représente un travail qui mobilise beaucoup de temps et d’énergie. Avec mes bénévoles, nous apportons beaucoup de soutien en ligne et permettons à de nombreuses personnes isolées de maintenir un lien et de garder espoir. Je tiens à continuer ce travail sur les réseaux comme nous le faisons et cela me paraît tout à fait complémentaire des actions de terrain, qu’il s’agisse des groupes de parole à Clamart ou des événements que nous proposons dans le cadre des Semaines d’Information sur la Santé Mentale. Peu d’associations sont aussi présentes que la nôtre sur les réseaux, peu de professionnels aussi hélas, et si nous pouvons apporter ne serait-ce que cela alors je suis heureuse d’avoir développé l’association. Je remercie tous ceux qui nous aident en relayant de l’information ou en répondant aux questions des internautes. Je remercie aussi tous les professionnels qui nous aident lorsque nous leur faisons part de nos difficultés et sollicitons leur avis ou leurs conseils de spécialistes. Il est évident que SabrinaTCA92 sans Sabrina aurait encore bien du mal à continuer d’exister sans une équipe formée à prendre la suite. Aujourd’hui nous travaillons en équipe et je ne saurais me passer de l’aide des bénévoles de l’association. Il est impossible et aberrant d’imaginer faire fonctionner une association seule. Je suis fière de m’être entourée de personnes de confiance, compétentes, dévouées et disposant des valeurs morales et éthiques indispensables pour être légitimes à agir comme nous le faisons. Je suis, comme vous le savez peut-être déjà, en rupture conventionnelle et j’ai choisi de quitter mon emploi de salariée pour me consacrer à la création de SabrinaTCA92 et à son développement. Avec l’aventure littéraire qui l’accompagne grâce à la parution de mon premier ouvrage, un livre témoignage (L’âme en éveil, le corps en sursis). Je n’ai jamais regretté ce choix (étant arrivée à terme de ce que je pouvais attendre du type de poste que j’occupais alors) mais ce serait mentir de dire que ma position est confortable ! On peut comprendre que tout le temps, ce travail et l’énergie que je donne pour l’association, représente l’équivalent d’un emploi rémunéré et que je pourrai être permanente de l’association si tant est que nous disposions des subventions nécessaires. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et le contexte n’est pas facile pour nos associations, obtenir des subventions prend du temps et demande un travail énorme. En continuant de proposer des actions qui ont du sens et qui sont reconnues pour leur utilité, peut-être que cela sera possible un jour mais j’arrive au terme de ma rupture conventionnelle et je ne peux me permettre de me consacrer exclusivement au bénévolat. J’essaie aussi de sortir de mes problématiques et trouver un emploi ou démarrer sa propre activité n’est facile pour personne. Je n’ai peut-être pas su expliquer correctement toutes les raisons permettant de comprendre pourquoi je ne peux pas toujours faire « comme avant » mais ce que j’écris là permet de s’en faire une idée. L’association n’est pas une fin en soi, on ne vit pas de son engagement associatif à moins d’être payée pour cela. Aujourd’hui, je ne le souhaite pas spécialement, il me semble que travailler pour SabrinaTCA92 porterait à confusion auprès du public. Je mets une partie de mon vécu au profit de la cause pour laquelle je me bats mais je refuse de porter l’étiquette d’anorexique et que l’on me confonde avec mon association. Je suis beaucoup plus qu’une « anorexique », j’ai souffert d’anorexie et j’essaie de faire de ce parcours quelque chose d’utile pour la communauté. Si je suis aux côtés des Combattantes ou si je peux comprendre bon nombre des problématiques des proches, je ne peux absorber toute cette souffrance et assurer un rôle de « sauveuse ». Personne ne sauve personne et seule une personne bien entourée et prête à entamer un processus de guérison peut se sortir des troubles. Je ne suis pas une professionnelle de santé et ce n’est pas mon rôle d’accompagner le malade dans ce cheminement. Je peux en revanche donner des conseils sur ce qui peut éventuellement aider, tenter d’appuyer les démarches, partager mon vécu et donner de l’espoir, tout cela en fonction de ma vie personnelle bien sûr car je ne n’oublie pas mes autres valeurs comme ma famille ou les personnes que j’aime et à qui je souhaite accorder le temps qu’ils méritent. L’équilibre passe par la mise en lumière de nos valeurs, de ce qui compte pour nous et vers lesquelles on souhaite aller. En négliger ne serait-ce qu’une seule peut perturber cet équilibre. Se consacrer entièrement à une seule valeur (la solidarité) est peut-être le meilleur moyen d’oublier de se construire. Si je veux continuer d’apporter quelque chose, je me dois d’être solide sur le plan personnel. Pour toutes ces raisons et puisque je ne peux plus me permettre de ne pas mettre à profit le peu de temps qu’il me reste avant la fin de ma rupture conventionnelle pour penser la suite de mon évolution professionnelle et personnelle, j’ai envisagé de fermer l’association pour laquelle je consacre encore la plus grande partie de mon temps et dont le fonctionnement actuel ne peut convenir ni à moi ni à mon équipe, et bien sûr pas à ceux qui attendraient de moi ce que je ne suis pas ou plus en mesure de donner. Je comprends que des personnes en souffrance attendent beaucoup de l’aide que je leur propose, je suis passée par là. J’y réponds en fonction de ce que je sais, ce que je peux, ce que mes bénévoles apportent également. Je comprends la frustration et j’aimerais que l’on comprenne la mienne de ne pouvoir faire plus ou mieux. Je suis par contre très au clair avec moi-même et ne doute pas de la bonne volonté de ceux qui s’impliquent à mes côtés. Nous restons une petite équipe et l’aide de chacun est indispensable. A mon sens, donner ne serait-ce que 5 minutes de son temps pour une association ou une cause à défendre est un geste honorable. Dans le cadre du D.I.U que j’ai préparé cette année, j’ai mené une étude – qui est toujours en ligne et à laquelle vous pouvez répondre. Le fruit de ce travail est notamment un mémoire d’études qui sera évalué en janvier. L’état des lieux que je dresse et les enjeux que je dégage pour les associations comme la nôtre (association d’usagers et de patients) sont des informations qui permettent de mieux comprendre le contexte dans lequel nous évoluons. Je propose des pistes et des axes d’amélioration et je pense que toute idée nouvelle doit être étudiée, testée puis évaluée. Ce travail reste un travail d’études et s’il n’aboutira pas forcément sur la mise en place d’actions concrètes, cela dépendra des soutiens, des financements ou que sais-je. Il invite en tout cas au débat et à la remise en question des pratiques, à l’information autour des troubles et au travail que nous faisons déjà pour casser certaines idées reçues et briser le silence. Les relations que j’entretiens avec des journalistes me permettent de donner de l’information en ce sens et cela me paraît important de continuer de le faire jusqu’à ce que la cause soit mieux connue et reconnue et que les TCA fassent l’objet d’une véritable politique de santé au niveau national. Encore une fois, je ne peux parler au nom des professionnels de santé et pour cette raison, je trouve très pertinent d’intervenir ensemble afin de s’appuyer sur la complémentarité de nos savoirs. S’appuyer sur le savoir profane transformé en connaissance et un savoir médical permet de donner une information fiable qui tienne compte des réalités de terrain. C’est en tout cas ce que j’essaie de faire dans le cadre de mes conférences. Je tiens beaucoup à l’association que j’ai créée et pour laquelle je donne beaucoup de ma personne. Le fait de bénéficier d’autant de soutiens, dans différents milieux – et pas seulement médical – me fait dire qu’il serait dommage de m’arrêter là et de cesser le Combat. Je n’ai pas envie de voir l’association disparaître comme c’est le cas pour d’autres jeunes associations qui ne parviennent pas toujours à se structurer et à se développer. Créer une association n’est pas très compliqué, la faire vivre est une autre histoire. Nous devons refaire un bureau d’association et faire parvenir nos nouveaux statuts à la Préfecture. Je vais faire part à mon équipe de ma décision de quitter le bureau de l’association, afin de continuer à m’y consacrer sans compromettre ma vie personnelle et même ma santé. C’est tout cela que je souhaite prévenir également. Je fais entièrement confiance aux bénévoles de SabrinaTCA92 pour assurer la continuité de nos activités et envisager de nouveaux projets avec moi, cela ne change en rien notre collaboration ni ma disponibilité pour tout ce qui concerne la prise de décision ou le travail que je suis en mesure d’apporter. Je continuerai bien sûr d’animer la majorité de nos groupes de parole. Je crois que je connais suffisamment l’association, son essence, son fonctionnement ou ses idées pour en assurer la représentation auprès de mes interlocuteurs et partenaires, le rôle de porte-parole est très gratifiant pour moi. Je n’abandonne pas le « bébé » auquel j’ai donné naissance ! Sur ces mots, il me reste à discuter avec mon équipe de la constitution de ce nouveau bureau afin que chacun puisse occuper sa place qu’il mérite. Je tiens à souligner à nouveau le travail remarquable que mes bénévoles assurent au quotidien. Que l’on soit d’accord ou non avec les idées que j’avance, que l’on approuve ou non mes actions, mes agissements, je respecte l’avis de tous. Je crois que pour juger d’une personne et de ses comportements, il faut la connaître et comprendre pourquoi elle agit ainsi. J’espère que ces explications – qui ne sont que partielles – permettent de se faire une opinion objective et je rappellerai que le but de ma démarche n’est pas d’expliquer comment on devient anorexique ni en quoi c’est un cauchemar pour tout le monde. Je souhaite simplement montrer qu’il est possible de prévenir la maladie, garder espoir et guérir. « The power of love » qui vient de débuter à la radio… je remercie les anges pour ce petit clin d’œil qui me conforte dans le fait que je fais les meilleurs choix pour la suite de notre aventure humaine. Sabrina Palumbo Présidente de l’association SabrinaTCA92 TCA : Sabrina raconte son pire et son meilleur souvenir de la maladie (vidéo) Vidéo et article publiés sur huffingtonpost.fr : Anorexie et boulimie ont jalonné la vie de jeune adulte de Sabrina Palumbo. Après des années consacrées à la lutte contre ce trouble psychique, l’ancienne sportive a décidé d’assumer publiquement la maladie. « Pour éviter que d’autres jeunes tombent dans les mêmes pièges que moi, explique-t-elle, qu’ils sachent concrètement de quoi on parle lorsqu’on évoque les troubles du comportement alimentaire ». Elle a créé une association, SabrinaTCA92, affiliée à la Fédération Nationale des Associations d’aide aux Troubles du Comportement Alimentaire, qui propose des groupes de parole, des conseils, des espaces d’écoute, de témoignage. Elle a livré son témoignage dans un livre paru au début de l’été 2015, aux éditions Quintessence et intitulé L’âme en éveil, le corps en sursis. Source : huffingtonpost.fr Angelina Jolie est anorexique, Brad Pitt menace de la quitter : un ultimatum parfois vital - par JeanChristophe Seznec Brad Pitt et Angelina Jolie aux AFI Awards à Los Angeles, le 9/01/15 (J.STRAUSS/SIPA) Extrait de l’article du Dr Seznec sur leplus.nouvelobs.com : La réaction de Brad Pitt face à l’anorexie de sa femme, Angelina Jolie, est compréhensible, voire nécessaire. En tant que psychiatre, je peux parfois conseiller à des patients de prendre de la distance vis-à-vis d’une personne malade pour se préserver eux-mêmes et surtout pour protéger leurs enfants, aussi dur que cela puisse être. Il faut savoir dire stop, pour soi et ses enfants Tout comme l’alcoolisme, l’anorexie mentale est une maladie grave comportant des risques mortels qui peuvent influencer les relations avec les proches, et parfois faire vivre un enfer à ces derniers. Les troubles du comportement alimentaire peuvent être la source de mensonges et de manœuvres pour cacher la maladie. Sur ce point, « My Skinny sister« , un très bon film abordant l’anorexie, qui sort en salles en décembre, montre bien comment les troubles du comportement alimentaire peuvent faire vivre aux proches un enfer. Au quotidien, il est important de connaître ses propres limites et de savoir dire stop, d’autant plus lorsque l’on a des enfants, car cela peut avoir des effets sur leur sécurité affective. Le conjoint d’une personne malade ne doit pas hésiter à faire preuve d’autorité, en mettant les enfants à distance si nécessaire, l’espace d’un week-end ou plus. Cela fait partie de son rôle éducatif. À travers le comportement d’un parent posant de telles limites, les enfants peuvent apprendre à leur tour à dire stop. Il faut qu’ils sachent qu’ils n’ont pas à tout accepter dans la vie, et qu’il y a des choses qu’il est normal de ne pas supporter. Ne jamais dire à un malade « tu dois te soigner » Bien sûr, une personne en souffrance a avant tout besoin de beaucoup d’amour et d’attention. Son conjoint peut tout d’abord lui demander de se soigner, tout en lui faisant part de ses inquiétudes. À condition toutefois de ne jamais utiliser des formules du type « il faut que tu te soignes » ou « tu dois te soigner », car cela ne marche pas, mais de préférer « tu es libre, à toi de choisir en fonction de ce qui est important pour toi… », tout en évoquant les conséquences que peut avoir son choix de se faire soigner ou pas sur le couple et sur la famille. […] Lire l’article complet du Dr Seznec sur leplus.nouvelobs.com My skinny sister: dans la lignée de "TomBoy" ou "L'année des méduses" (Dr Seznec) Nous vous invitons à regarder la bande annonce du film My skinny sister dont la sortie est prévue le 16 décembre prochain. Le Dr Seznec l’a visionné comme moi et peut-être qu’il pourra nous dire un mot à ce sujet lors de la conférence à Issy. Nous trouvons ce film très bien et certainement qu’il sera un bon support afin d’animer des débats et des formations plus tard. Le film offre matière à discussion « sur la maladie, la difficulté d’être, de grandir, la construction de soi, de sa féminité » (je cite le Dr Seznec). Stella, est une pré-adolescente en plein doute et ayant plein d’interrogation sur la façon de se construire et de grandir. Ce sont avec ses yeux d’enfant que nous découvrons ce que vit une personne malade et son entourage. « Il est dans la lignée de film comme « TomBoy » ou « L’année des méduses » (Dr Jean-Christophe Seznec) My Skinny Sister, un film qui aborde le sujet des troubles alimentaires chez les adolescents. C’est un film suédois qui a remporté de nombreux prix en festivals, notamment à la dernière Berlinale. Il a aussi été sélectionné au dernier Festival de Cannes dans la section « Junior ». Le film traite avec délicatesse le sujet difficile des TCA en adoptant le point de vue de Stella, une jeune fille de 12 ans qui va découvrir que sa grande sœur est anorexique et qui va devoir garder ce lourd secret. Le film parle des aspects dramatiques de la maladie : la détérioration des relations familiales, le désespoir des parents et la peur qu’a Stella de ce qu’il peut arriver à sa grande sœur. Et pourtant, le point de vue de Stella permet de ne pas centrer le film sur la maladie, mais d’évoquer aussi la relation entre les deux sœurs ainsi que l’entrée de Stella dans l’adolescence, apportant des moments légers et même de pure comédie. Nous attendons la sortie prévue ! (merci Jean-Felix Dealberto) La page du film My skinny sister Actus SabrinaTCA92 Rentrée « sportive » (c’est la semaine du sport…) Vie de l’association : >> SabrinaTCA92 ouvre une antenne en Région Rhône Alpes ! La structure existante que nous avions aidée à se créer bénéficiera désormais de notre aide au développement et un travail de restructuration sera fait (nouveau bureau d’association, statuts et éditions de documents d’information). >> Nos groupes de parole ont repris à la Maison des associations de Clamart. Nouveaux tarifs de vos cotisations : 30€ (membres) et 10€ (membres de soutien). >> Une campagne participative sera lancée sur le site Ulule.com afin de recueillir vos dons et nous aider à réaliser notre campagne de communication (continuez de prendre part à l’enquête online et n’attendez pas cette campagne pour envoyer vos dons !!) >> SabrinaTCA92 remercie tous ses nouveaux bénévoles qui nous aident déjà grandement. Autres actus : – Dossier « le boom des TCA » dans Le Cercle Psy : Vous y lirez le témoignage de Sabrina Palumbo et une présentation de la thérapie ACT par le Dr Jean-Christophe Seznec avec qui nous donnons une conférence le 8 octobre à Issy-les-Moulineaux (vous pouvez vous inscrire sur l’événement Facebook) – « Anorexie, boulimie : mieux comprendre pour mieux guérir » : site du Huffingtonpost.fr Sentez vous sport à l’hôpital Antoine Béclère Vous pourrez lire sur notre blog deux articles qui rendent compte de la table ronde « Sport et TCA » co-organisée avec la direction des relations usagers (auteures : Alexia & Sabrina) et retrouverez l’album photo sur Google+ / la table ronde avait été annoncée dans un article du Parisien et dans le journal local de Clamart, merci L’association rendra compte de son action samedi 19 sur le stand « Un corps, un esprit, une âme » (Stade municipal) Nous vous invitons enfin à signer cette pétition : NON A LA CONTENTION… Sentez vous sport Sentez-vous sport à Béclère Pour sa deuxième participation à Sentez-vous sport, l’hôpital Antoine Béclère de Clamart a organisé des tables rondes le mardi 15 septembre au matin. C’est Sabrina qui m’a invitée à apporter mon témoignage lors de la table ronde qu’elle a coorganisé avec la direction des relations usagers : « les TCA dans le Sport ». Le thème de la manifestation nationale est le sport et la santé, et je trouve cela bien d’évoquer aussi les risques auxquels sont exposés les jeunes athlètes notamment… Nous écoutons la première table ronde qui concerne les APA et le Cancer. Très intéressant et totalement en adéquation avec mon cursus universitaire : Santé psychosociale par le sport et les APAS. Puis vient le tour de la table ronde concernant les TCA et le sport. Sabrina démarre. Pas de stress. Nous avions devant nous Sabrina la présidente de l’association sabrinatca92, qui parle de son combat, l’association. et des missions que s’est données Cette femme qui vit à 200% m’impressionnera toujours je crois. Elle arrive à être sur de nombreux fronts et quand on sait la réalité terrain… Pense à ménager ton outil de vie aussi, je sais que tu penses un peu plus à toi et c’est tant mieux. Après une superbe présentation, c’est à mon tour. Pas de notes, du stress. Que dire? Je lance le diaporama et finalement je sais quoi dire. Je me suis exprimée devant des professionnels, j’ai pu leur expliquer mon parcours, donner mon avis et parler de ma petite recherche que j’ai effectuée dans le cadre de mon mémoire concernant les TCA et les APA. Une table ronde portant sur ce thème… coïncidence ? Je ne crois pas. J’aurais tellement plus de choses à dire. Malgré tout, il me semble que quelques messages sont passés et puis des échanges ont eu lieu. Se sentir écoutée, comprise… Quel bonheur! Avec les questions, j’ai pris note dans un coin de ma tête des attentes au sujet des pratiques sportives. J’ai aussi pris note de la crainte des parents qui veulent protéger leurs enfant des dérives du sport (TCA, dopage…) Vient le moment des échanges plus informels. Les professionnels de santé sont venus nous voir pour comprendre ce que nous souhaitions faire et nous proposer de faire évoluer la pratique des APA pour le cancer ou encore pour les TCA et l’obésité. Encore une fois, quel plaisir de voir que l’on nous a écoutées et entendues ! Voilà, je tiens à remercier vraiment ma « super Sab » (clin d’œil pour Jean-Luc Hudry) qui m’a invitée dans le cadre de cette manifestation nationale. J’espère qu’ensemble nous arriverons à mettre quelque chose en place ! Merci bien sûr aux organisateurs, madame Ellert et monsieur Treton surtout, ainsi qu’aux professionnels et aux personnes présentes pour leur écoute et leur soutien. Alexia A lire aussi : le corps c’est l’outil de la vie "Le corps c'est l'outil de la vie" « Le corps c’est l’outil de la vie ». J’ai beaucoup apprécié la formule d’Alexia face au public venu à notre rencontre pour écouter ce que nous avions à dire au sujet des TCA dans le sport dans le cadre de « Sentez-vous sport ». Album photos Sentez vous sport à Béclère Pour sa deuxième participation à la manifestation nationale, je suis contente que l’hôpital Antoine Béclère de Clamart nous ait permis d’aborder la problématique des troubles alimentaires. Nous étions face à des professionnels à l’écoute des 2 « Combattantes » (ou « anciennes usagères des services psychiatrie… ») venues témoigner de leurs parcours respectifs et de l’intérêt des APA (activités physiques adaptées) en matière de TCA. Nous avons reçu un bon accueil : merci les pros ! Je crois qu’Alexia a réussi en une simple phrase à passer un véritable message qui peut faire « tilt » en chacun d’entre nous. Même si je sais bien que sous l’emprise de la maladie, ces messages là on ne les entend pas. L’inconscient, lui, enregistre tout de même… Je m’aperçois d’une chose : pour mieux transmettre un message il faut le « vivre » jusqu’au plus profond de ses tripes. Prenez un bon professeur, par exemple mon prof de maths en troisième, qui aimait tellement son métier qu’il en arrivait à me faire aimer les maths ! Son message passait beaucoup mieux parce qu’il « vivait » son cours. Je ne trouve pas de terme plus juste. Alors j’espère que de vivre les choses et laisser le coeur parler me permet de mieux transmettre mes messages. Qu’ils seront entendus, intégrés puis digérés. Pour Sentez-vous sport, si nous avons réussi à passer quelques messages alors le challenge est réussi. « Un moment émouvant de témoignages… » Dominique Ellert, chargée des relations avec les associations sur le groupe hospitalier Paris Sud Oui… Au-delà du témoignage, nous essayons aussi de sensibiliser les professionnels peu formés aux TCA. Nous savons qu’ils sont trop peu à être formés spécifiquement. Le rôle du médecin généraliste est lui aussi primordial pour établir un diagnostic et réagir rapidement. Les TCA ne se limitent pas au seul domaine de la psychiatrie, loin de là ! Pouvoir échanger avec des professionnels de l’aphp, venant de services divers et variés est une avancée. Sensibilisés à ces problématiques, ils sont aussi plus en mesure de jouer un rôle positif dans l’information donnée aux patients et aider à mieux prendre en en charge les patients. Les délais dans les services spécialisés sont longs et il y a peu de place… En attendant, les malades – les personnes souffrant d’anorexie notamment – sont parfois hospitalisés dans d’autres services et il faut bien être en mesure de les accompagner au mieux… C’est aussi cela notre rôle : impliquer toujours plus d’acteurs dans la lutte. L’essai est transformé avec Béclère mais il nous faut continuer d’ouvrir nos consciences et accepter que de « simples usagers » apportent une aide concrète et un savoir complémentaire à celui des soignants… Le témoignage d’Alexia était touchant c’est vrai. C’est une sacré « Combattante » avec beaucoup de mérite et un formidable palmarès en gymnastique ! Les témoignages permettent aussi de voir toute les difficultés que rencontrent les personnes alimentaires. Des prises en souffrant de troubles charge souvent bien « compliquées » pour ne pas dire aberrantes… On m’a gentiment conseillé de ne pas faire de mon cas une généralité… alors je donne gentiment la parole à d’autres et vous pouvez me croire cela fait du bien de s’effacer un peu ! Il est temps que les choses bougent, et je remercie encore les équipes de Béclère et la ville de Clamart. Libérer la parole… et donner un peu plus de pouvoir à l’usager… Je n’ai pas beaucoup évoqué mon vécu personnel. « carrière » de sportive et tout le reste. Ma Sprint – ACBB 1992 Sandra Bourgade & Sabrina Palumbo Face à des professionnels de santé, c’est un autre type de message que je souhaitais véhiculer. Le sport fait partie intégrante de ma vie et, eux, ne m’ont pas fait le coup du « sport contrôle du poids ». Ils ont très bien compris toute l’importance que revêt le sport pour quelqu’un qui a « ça » en elle. Nous avons abordé les problèmes de dopage. Je n’oublie pas que je me suis entraînée avec des sportifs nationaux et même mondiaux mais que mon entraîneur a été emprisonné également. Quant aux vers de terre du stade Hunebelle de Clamart, ils n’oublient pas toutes les fois où j’allais leur donner à manger en vomissant mes tripes lors des entraînements (et si ce n’était pas le cas c’est que nous n’avions pas tout donné…). Je viens tout juste de reprendre une licence d’athlé. Je n’aurais jamais cru avoir la chance de recourir un jour sur la piste. Je viens aussi de découvrir la boxe française. Pour moi la boucle est bouclée et j’ai renoué avec mes valeurs, les valeurs du sport. Je n’arrivais même pas à parler d’athlétisme sans être secouée de l’intérieur… « Alors la couleur de la peau peut être plus importante que les valeurs du sport ? » La course à la performance (scolaire, sportive…), renforcée par un perfectionnisme qui lui est inné, peut être la réponse d’un enfant pourtant fragile à l’intérieur face à une situation trop compliquée pour lui. Cette « assurance » qui le caractérise alors aux yeux de tous n’est pas ce que l’on appelle une « bonne estime de soi ». S’il grandit trop vite, l’enfant n’a de toute façon pas le temps de parvenir à une bonne estime de soi. Tôt ou tard, il s’effondrera… Parfois, on ne sait plus très bien pourquoi on pleure. Je sais qu’il y a du soulagement à s’autoriser de verser des larmes que je n’ai pas versées à l’époque. Ce ne sont plus les mêmes larmes il n’y a plus de colère. Cette fêlure-là elle ne partira pas. Au lieu de voir une femme en colère ils auraient pu au moins s’intéresser à la gamine qui pleure. Il faut être passé par là pour comprendre vraiment. « Le travail, la bataille que l’on mène nous oblige a nous remémorer chaque jour ces années de torture (…) (…) un passé pour vivre pleinement le présent et envisager un futur qui ne l’était pas il y a quelque temps ». Signée une combattante à même de comprendre… Je ne veux rien parce que je suis rien. Et je continue de mener mes combats avec le cœur. Sabrina Source : blog Sabrina Palumbo A lire aussi : Sentez-vous sport Annonce de Sentez vous sport dans le Parisien L’opération « Sentez vous sport« , à laquelle participe l’hôpital Antoine Béclère de Clamart pour la seconde fois, annoncée dans Le Parisien. Rendez-vous pour notre table ronde à 10 h !
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