19 juillet 2006
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19 juillet 2006
En vedette cette semaine Des hommes forts à Abram-Village 30e ANNÉE LE MERCREDI 19 JUILLET 2006 SUMMERSIDE (Î.-P.-É.) 75 CENTS (inclut la TPS) Cinq ans de souvenirs L’Exposition agricole et Festival acadien de la région Évangéline a dévoilé sa programmation. Évangéline et Gabriel auront de la compagnie car des hommes forts montreront leurs muscles pendant la fin de semaine. Page 2 La Voix acadienne est lauréate La Voix acadienne a remporté un total de cinq prix, dont deux premiers prix, lors du concours annuel organisé par l’APF. Page 3 Naufrage à Palmer-Road Il y a eu un naufrage à Palmer-Road. Le seul rescapé est hébergé par la troupe de V’nez Chou Nous, tout l’été. Page 6 Coupe de golf La Coupe Acadiana se tiendra à l’Île du 31 juillet au 4 août, et promet des retombées rondelettes près d’un demi-million de dollars. Vingt-trois golfeurs de l’Île sont inscrits, pour un total de 80 participants provenant de quatre pays. Page 18 Léonce Bernard et sa femme Florence vont quitter Fanningbank à la fin du mois de juillet. Ils rapporteront à Wellington des souvenirs précieux, incluant huit grands cahiers remplis de coupures de presse, de menus de grands dîners et de programmes officiels. La Voix acadienne fait relâche! Veuillez prendre note qu'il n'y aura pas de parution de La Voix acadienne le 26 juillet. PAGE 5 Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne • ACTUALITÉ En général et en bref L’Exposition agricole et Festival acadien dévoile sa programmation Les hommes forts seront à Abram-Village Jacinthe Laforest L a 104e Exposition agricole et Festival acadien de la région Évangéline aura lieu cette année du jeudi 31 août au dimanche 3 septembre. Une programmation partielle a été dévoilée le lundi 10 juillet dernier, en conférence de presse, par le président Raymond Bernard. Bien qu’il y ait encore des inconnus, comme les artistes en vedette lors du spectacle de clôture du dimanche soir, certains événements sont confirmés. On a appris que pour la première fois les hommes forts de l’Atlantique seront à Abram-Village. La compétition s’inscrivant dans le circuit de la coupe atlantique va regrouper un maximum de 16 participants provenant des Provinces atlantiques. «Déjà, cinq sont inscrits», confirme Raymond Bernard, qui semble bien content de pouvoir ajouter cette activité au programme. La compétition se déroulera à l’intérieur de l’aréna le jeudi 31 août en soirée. Les hommes fort intéressés à participer ont jusqu’au 15 août pour s’inscrire. Au chapitre des autres nouveautés, M. Mustang, le cheval savant, saura divertir les spec- tateurs. Le numéro de M. Mustang inclut des performances par des chiens qui sont aussi savants. M. Mustang donnera deux représentations le samedi et deux représentations le dimanche. «Ces animaux sauront vous divertir à n’en pas croire vos yeux. Ils nous arriveront de Montréal et ils ont fait des spectacles à de nombreux festivals et expositions agricoles à travers le Canada», dit Raymond Bernard. Le thème choisi pour l’édition 2006 est «Chantons et dansons, fêtons notre Acadie». Les bénévoles sauront sûrement donner vie à ce thème, tout au long des préparatifs et de l’événement proprement dit. En général, outre pour les changements mentionnés plus tôt, la programmation 2006 reste sensiblement la même que par les années passées. Du côté de l’exposition agricole, il y aura les évaluations des différents animaux et les concours habituels. Du côté de la programmation culturelle, en particulier pour le D’jâble dans l’corps, on fera un retour en arrière, vers les débuts du Festival, alors que cette soirée était consacrée au divertissement, à la comédie et aux folies. La soirée se termi- Les commanditaires sont importants pour l’Exposition agricole et Festival acadien. Le Conseil du développement coopératif sera le nouveau commanditaire officiel de l’Exposition agricole et Festival acadien de la région Évangéline. La présidente de l’organisme, Angèle Arsenault, a remis un premier versement de 1 500 $ au président Raymond Bernard. nera par une danse avec le groupe local 1295. Cependant, pour mener la première partie de la soirée, on a fait appel à Paul D. Gallant, natif de la région mais habitant à Chéticamp au Cap-Breton. Avec un groupe de huit musiciens de Chéticamp, appelé les Raboustineux, nul doute qu’un véritable vent de suête soufflera à Abram-Village. Évangéline et Gabriel devront bien tenir leurs coiffures. H Évangéline et Gabriel sont fidèles au poste L e président de l'Exposition agricole et Festival aca dien de la région Évangéline a dévoilé l'identité du célèbre couple Évangéline et Gabriel, qui sont les ambassadeurs de l'événement. Ronnie et Marie-Claire Gallant sont natifs de Mont-Carmel tous les deux mais habitent à Moncton depuis plusieurs années. Tous deux à la retraite depuis peu, MarieClaire du monde de l’enseignement et Ronnie du monde du commerce, ils aiment passer du temps dans leur région natale, leur chalet étant situé près du quai de Cap-Egmont. «Notre chalet est tout près du cove et pour la messe en bateau, nous n’aurons pas loin à aller… Nous allons bien aimer notre rôle. On nous avait approchés dans le passé et nous ne pouvions pas mais cette année, nous avons accepté», dit Marie-Claire. Sa sœur, Jeanne Gallant d’AbramVillage, lui souhaite d’avoir autant de plaisir que lorsqu’elle-même et son mari Roger ont incarné les personnages. «Nous avions beaucoup aimé cela», dit-elle. Évangéline et Gabriel seront partout pendant l'événement. Nul doute qu’ils chanteront et danseront, et fêteront leur Acadie, comme le suggère le thème 2006. (J.L) Évangéline et Gabriel seront incarnés par Ronnie Gallant et Marie-Claire Gallant, tous deux natifs de la paroisse de Mont-Carmel, mais habitant à Moncton. Jeunes retraités, Ronnie travaillait à Coop Atlantique et Marie-Claire était enseignante. Ils ont trois enfants. H • La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006 Nouvelle gare à Souris Le gouvernement fédéral a participé récemment en grande pompe à l’ouverture officielle de la nouvelle gare maritime de Souris. Cette gare a été rénovée au coût de 1,7 million de dollars et a été améliorée afin de donner un meilleur service aux passagers. La nouvelle gare possède une aire d’accueil et une salle d’attente publique avec des chaises et des tables, des toilettes publiques etc. Le service de traversier est exploité par le Groupe CTMA et effectue la traversée d’avril à janvier de l’année suivante, entre Cap-aux-Meules au Îles-dela-Madeleine et Souris. Au cours de l’année 2004-2005, 35 000 véhicules ont transité par cette gare, pour un total de 108 000 passagers. Trois fêtes nationales de suite Tout le monde sait que la fête nationale des Français est le 14 juillet. Et bien, une semaine plus tard, soit le 21 juillet, c’est au tour de la Belgique à tenir ses célébrations nationales. Et il y a plus. Le 1er août, c’est la fête nationale de la Suisse. Alors, bonnes célébrations à toutes ces personnes qui habitent chez nous ou y sont de passage. Journée internationale des populations autochtones Le 9 août s’en vient vite. Nous en parlons parce que c’est la Journée internationale des populations autochtones. La menace de disparition qui pèse sur les cultures des populations autochtones ne peut laisser l’UNESCO indifférente. Ces populations comptent quelque 350 millions de personnes dans plus de 70 pays du monde et représentent plus de 5 000 langues et cultures. Elles sont aujourd’hui bien souvent marginalisées et privées des droits humains fondamentaux, en particulier de leurs droits culturels. La situation est tellement grave que dès la fin de la première Décennie internationale des populations autochtones, en 2004, une seconde décennie a été décrétée, de 2005 à 2014. H ACTUALITÉ Photographie de l’année et Engagement communautaire La Voix acadienne remporte deux 1er prix de l’APF Jacinthe Laforest L a Voix acadienne est la fière récipiendaire de deux premiers prix et de trois mentions spéciales, récoltés lors du concours des Prix d’Excellence de l’Association de la presse francophone. Les lauréats des prix d’Excellences ont été dévoilés le samedi 8 juillet à Saint-Jean de Terre-Neuve-et-Labrador, lors des assises annuelles de l’APF. La directrice de La Voix acadienne, Marcia Enman, y assistait. Les deux premiers prix sont dans deux domaines très différents, soit la Photographie de l’année et l’Engagement communautaire. La Photographie de l’année a été publiée dans La Voix acadienne en décembre 2005, pour illustrer l’article sur le projet des racines de l’empathie en vigueur à l’École-sur-Mer. L’article s’intitulait «Des mains tendues et reçues en confiance». Le prix pour le meilleur engagement communautaire a également été remis à La Voix acadienne, pour sa collaboration au projet «SOS Louisiane». La candidature de La Voix acadienne a été soumise par le Centre Belle-Alliance. Dans le cadre de ce projet, La Voix acadienne a publié de nombreux articles et a mis à la disposition des organisateurs de l’espace publicitaire à titre gratuit. Trois mentions Voici la photo qui a gagné la première place. Janelle Gardiner était âgée de quelques mois seulement quand elle a fait la une de La Voix acadienne, en décembre 2005. La Voix acadienne a aussi mérité trois mentions spéciales, ces mentions équivalant à des deuxième (1re mention) et troisième prix (2e mention). La Voix acadienne a donc mérité une 1re mention pour son article portant sur quatre hommes accusés de pédophilie ; une 2e mention pour la meilleure qualité graphique du journal et finalement, une 2e mention pour la «une» de l’année. La «une» en question a été publiée en octobre 2005 et présentait une photo de la dernière Des acheteurs intéressés au presbytère et à l’église Jacinthe Laforest S elon l’agente immobilière Nora Gravel, de Century 21, des acheteurs seraient déjà intéressés à acheter le presbytère. Une famille de quatre enfants l’aurait visité et trouvé de son goût, mais aucune offre n’avait été faite au moment de notre conversation avec Mme Gravel. Des gens seraient aussi intéressés à l’église, même avant qu’elle ne soit listée, ce qui s’est produit officiellement le lundi 10 juillet. Selon Nora Gravel, la condition principale à la vente de l’église est qu’elle ne soit pas démolie et qu’on lui conserve son allure d’église, du moins de l’extérieur. Pour l’agente immobilière, ce n’est pas un problème. «J’ai vu, à Montréal et dans d’autres villes, des églises qui ont été transformées en maisons de retraite ou en condominium. De l’extérieur, c’est comme une église, mais à l’intérieur, tout est modifié.» C’est Mme Gravel elle-même qui a fixé le prix de vente pour l’église et le presbytère, en se basant sur le marché. Pour le presbytère, le prix demandé est 189 000 $. Pour l’église le prix demandé est de 300 000 $ canadiens. Ce prix inclut les vitraux qui sont maintenant entreposés, l’orgue, 22 bancs, les luminaires, de même qu’environ 1,3 acres de terre. Les statuts et autres objets religieux, comme l’autel ancien, ne sont pas inclus dans la vente. Avec le presbytère, on a aussi inclut 1,2 acres de terre environ. Les détails sont affichés sur www.mls.ca. Il faut cliquer sur la province, puis aller dans la section «ship to shore» ensuite dans «single family dwelling.» Les deux édifices sont vendus ensemble ou séparément. Ils pourraient être achetés par des personnes différentes. Le réseau immobilier peut compter sur des agents partout sur le terrain à l’Île ainsi qu’au Canada. À l’Île seulement, il existe environ 260 agents de toutes les agences et tous peuvent faire la vente. Selon Mme Gravel, on ne devrait pas prendre pour acquis que seuls des gens de l’extérieur de l’Île ont assez d’argent pour dépenser ces sommes et faire ensuite les réparations qui s’imposent. «L’an dernier, le terrain de camping Marco Polo a été acheté pour 12 millions de dollars et c’est un fermier de l’Île qui l’a acheté. Il y a bien plus d’argent qu’on le pense à l’Île. Simplement, le monde ne vit pas comme des gros riches.» Elle estime qu’au Canada, de 3% à 4 % de la population est capable de débourser ces sommes, mais l’intérêt doit aussi être là. «C’est une niche très spéciale du marché. Il y a des artistes, des excentriques, qui ont de l’argent, des entrepreneurs.» H Marcia Enman, directrice de La Voix acadienne, accepte le prix de l’Engagement communautaire des mains de Richard Barrette, du Secrétariat des affaires intergouvernementales canadiennes du gouvernement du Québec. (Photo : APF) messe célébrée en l’église de Baie-Egmont. L’Association de la presse fran- cophone regroupe 25 journaux hebdomadaires publiés dans les provinces canadiennes. H Barbara Hagerman devient lieutenante-gouverneure de l’Île-du-Prince-Édouard L e premier ministre Stephen Harper a annoncé le 12 juillet 2006 la nomination de Barbara Oliver Hagerman au poste de lieutenante-gouverneure de l’Île-duPrince-Édouard. «Barbara Hagerman est une musicienne de talent qui, dans son rôle d’enseignante et d’artiste, a apporté une grande contribution à l’Île-du-PrinceÉdouard. Depuis des décennies, elle fait preuve du dévouement et de l’engagement nécessaires à ce poste important. Sa nomination est une bonne nouvelle pour l’Île», a déclaré le premier ministre. Mme Hagerman a commencé sa carrière en enseignant la musique à Summerside et à Charlottetown. Elle a fait en outre une carrière d’artiste distinguée sur l’Île, en chantant notamment avec l’Orchestre symphonique de l’Î.-P.-É. Pendant 17 ans, elle a dirigé la chorale communautaire de Sum- merside qu’elle a produite en concert dans toutes les Maritimes, de même qu’à Carnegie Hall, à New York. En plus de sa carrière musicale, Mme Hagerman se consacre au bénévolat. Au fil des ans, elle a travaillé pour l’association des festivals de musique de l’Î.-P.-É. et la Fédération canadienne des festivals de musique. Elle a été membre du jury à l’occasion de festivals de musique tenus au NouveauBrunswick, en Nouvelle-Écosse et au Labrador. Mme Hagerman a aussi aidé les aînés et les enfants ayant des besoins spéciaux. Mme Hagerman détient un diplôme de l’Université Mount Allison où elle s’est spécialisée en chant et en orgue. Elle et son mari Nelson ont deux enfants : un fils, Kurt – qui vit dans les Îles Cayman avec son épouse, Rupal, et leurs deux enfants, Kyle et Asha – et une fille, Brynne, qui vit à Vancouver. H Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne • Un personnage du passé refait surface ÉDITORIAL Changement de garde Par Jacinthe Laforest à Fanningbank Léonce Bernard et sa femme Florence vont quitter sous peu la résidence officielle qu’ils occupent depuis mai 2001. Au cours de ces cinq années, ils ont été de dignes représentants de l’Île dans son ensemble, et surtout du peuple acadien, qui a tiré une grande fierté de voir un des leurs accéder à ce poste prestigieux. C’était d’ailleurs très agréable de voir le drapeau national acadien être brassé par les vents à l’entrée du parc Victoria. En homme et femme du peuple, près des gens, les Bernard ont ouvert leur maison au monde. Ils ont accueilli des centaines de bénévoles pour leur rendre un hommage bien mérité. Ils ont ouvert au grand public les fêtes champêtres tenues en été. Afin de faire connaître la fonction de lieutenant-gouverneur, et dans un effort pour se rapprocher des plus jeunes, M. Bernard a visité pas moins de 35 groupes d’élèves de 6e année, pour leur parler de son travail. Pour lui, c’était important que les enfants aient accès à cette information et accès à lui, comme représentant de la reine. De retour à Wellington dans quelques semaines, les Bernard vont reprendre contact avec leur quotidien et nul doute qu’ils vont redevenir les citoyens exemplaires qu’ils ont toujours été, au service des autres, de leur famille en particulier. Nous leur disons merci d’avoir tenu ce rôle aussi dignement, aussi simplement et de façon aussi acadienne, y amenant leur joie de vivre et leurs galettes blanches. La Voix acadienne gagne des prix Encore une fois cette année, La Voix acadienne a mérité plusieurs prix lors du concours des prix d’Excellence de l’Association de la presse francophone. C’est toujours un honneur que de recevoir ces prix, attribués par un jury parmi les 25 journaux membres. La Voix acadienne est toujours fière de la qualité de ses photographies et tente constamment de faire mieux. Le prix de Photographie de l’année est donc particulièrement apprécié. Également, le prix de l’Engagement communautaire est précieux. Il prouve que La Voix acadienne, autant comme journal que comme organisme à but non lucratif, contribue au développement de la communauté qu’elle dessert et participe à la vitalité acadienne et ce, même avec le peu de ressources dont elle dispose. La semaine prochaine, soit le mercredi 26 juillet, il n’y aura pas de parution, en raison de la période des vacances. Le bureau sera ouvert par contre, et nous assurerons une couverture des principaux événements. H V de Miscouche, 89 ans) et plusieurs paroissiens, etc. Les présentations ont été vivantes, remplies d’humour mais aussi remplies d’information sur l’impact que le couvent et les religieuses ont eu sur la communauté. Les commentaires de Gerald Steele et de Sylvia Poirier sur la place de la langue française à Miscouche et au couvent ont été fort intéressants et révélateurs. Ils ont aussi abordé la question de la place de la femme dans la société et surtout le pouvoir que ces religieuses tenaient à l’époque dans une société où les hommes dirigeaient publiquement la société. Gerald Steele, dont la mère est une DesRoches, a annoncé qu’il avait écrit un livre sur son enfance et sa jeunesse à Miscouche dans lequel il traite de l’impact que les religieuses ont eu dans son éducation. Le livre pourrait être publié plus tard cette année. Et le drapeau acadien, lui? a-t-on voir le drapeau acadien descendre de son mât avec le départ de l'hon. J. Léonce Bernard, le 31 juillet? Tandis que plusieurs communautés canadiennes de langue officielle, soi-disant minoritaires, revendiquent partout la permanence de leur drapeau sur LA VOIX les Assemblées législatives, l'Île ne pourrait-elle pas créer un précédent et exiger que le drapeau tricolore étoilé, non seulement à titre de symbole de la communauté de langue officielle mais aussi à titre de drapeau national de l'Acadie, puisse enfin se voir «permanant» non seulement à ProvinDirectrice générale : Votre journal francophone de l’Île-du-Prince-Édouard ACADIENNE 5, Ave Maris Stella, Summerside (Î.-P.-É.) C1N 6M9 Tél. : (902) 436-6005 Téléc. : (902) 888-3976 Site Web : www.lavoixacadienne.com Courriel : Publicité : [email protected] Journaliste : [email protected] Direction : [email protected] Administration : [email protected] • No. d’enregistrement 8286 • «Nous reconnaissons l’aide du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide aux publications pour nos dépenses d’envoi postal». • L ors de la causerie du mardi au Musée acadien, le 11 juillet dernier, soeur Marie L. Arsenault a causé toute une surprise en se présentant dans l’ancien costume des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal. Pendant une dizaine de minutes, elle a incarné la première supérieure du couvent de Miscouche, soeur Sainte-Marie-Antoinette. Elle a raconté l’ouverture du couvent en 1864. Pour ce faire, elle avait fait de la recherche dans les annales du couvent lesquelles donnent beaucoup de détails intéressants. Par après, elle a parlé de ses années comme élève-pensionnaire et plus tard comme enseignante au couvent. La salle était remplie à craquer. Il y avait de nombreuses religieuses, d’anciennes étudiantes et d’anciens étudiants, la première enseignante laïque du couvent (Mme Rita Poirier ce House mais aussi à Fanningbank? Si on se targue à Charlottetown de respecter et servir la communauté de langue officielle, pourrait-on aussi la reconnaître en flottant son plus puissant symbole, le drapeau national des Acadiens? H David Le Gallant MARCIA ENMAN Secrétaire comptable : M ICHELLE ARSENAULT Rédactrice : jacinthe laforest Journaliste : Pascale SÉVIGNY Infographiste : Réviseur : Collaborateurs : ALEXANDRE ROY David le gallant Monique ARSENAULT Darlene ARSENAULT ALICE RICHARD Jean-François Bertrand (APF) Impression : Acadie Presse Sr Marie L. Arsenault a incarné la première supérieure du couvent de Miscouche, causant toute une surprise. (Information : Georges Arsenault; Photo : Doug Sobey) H Prix d'abonnement annuel à La VOIX ACADIENNE : 32 $ à l'Î.-P.-É. / 40 $ à l'extérieur de l'Î.-P.-É. / 125 $ aux États-Unis et outre-mer Je désire m'abonner, voici mes coordonnées Nom : Adresse : Code postal : Représentation au nationale par Tirage : 977 (moyenne annuelle) (no d'enregistrement : 4194802) ISSN 1195-5066 La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006 Tél. : 1-866-411-7486 SOCIÉTÉ Cinq années vite passées au poste de lieutenant-gouverneur J. Léonce Bernard a ouvert grandes les portes de sa maison officielle Jacinthe Laforest L éonce Bernard de Wellington est deveofficiellement nu lieutenant gouverneur de l’Île le 28 mai 2001, lorsqu’il a été assermenté. Son mandat de cinq ans prendra fin officiellement le 31 juillet prochain, alors que sa successeure, Barbara Hagerman, entrera en fonction. La Voix acadienne a rencontré Léonce Bernard et son épouse Florence jeudi dernier, dans un entretien mis à l’horaire une semaine plus tôt. «Dans mon discours d’inauguration, je m’étais donné deux grands objectifs : celui de devenir un bienfaiteur des arts, et celui de valoriser le développement communautaire et le bénévolat.» Léonce Bernard avoue candidement que son objectif face aux arts n’a pas été rencontré à sa satisfaction. Malgré toute sa bonne volonté, il n’avait pas prévu les difficultés que cela représentait. «Malgré qu’on nous voie comme ayant du pouvoir, nous dépendons surtout des demandes des gens et puis, mon rôle était d’être au service de la province, avant tout», dit M. Bernard. Pour ce qui est de reconnaître les bénévoles et de valoriser le développement communau- taire, Léonce Bernard croit avoir réussi quelque chose. «Chaque mois, nous avons accueilli ici un groupe de bénévoles. Nous avons eu des pompiers, des gens du Centre des arts de la Confédération, des cadets, les dirigeants des légions, les clubs Lyons, des 4-H, des Rotary. C’est certain que nous n’avons pas pu recevoir tout le monde, mais je pense que tous les groupes qui sont venus ont apprécié l’initiative», affirme M. Bernard. «C’était beau de voir leurs réactions en visitant la maison. On voyait leurs grands yeux et leur expression impressionnée», ajoute Florence Bernard, qui a appuyé son mari tout au long de ces cinq années et quelques mois. Le couple estime que 600 ou 700 personnes ont ainsi profité d’une soirée dans la résidence officielle et d’un repas de quatre ou cinq services. Une majorité de gens n’avaient jamais vu la maison. Maison grande ouverte Léonce et Florence ont beaucoup fait pour ouvrir la maison au public, sans pour autant diminuer le prestige de la fonction. Par exemple, dans les années passées, le fameux garden-party estival se tenait sur invitation seulement. Les Bernard ont changé cela et l’ont ouvert au Léonce Bernard à sa première inspection officielle de la garde d'honneur en 2001. Léonce Bernard a été installé dans ses fonctions le 28 mai 2001. On le voit ici recevant les félicitations de Marion Reid, ancienne lieutenante-gouverneure de l'Île. Sa femme, Florence, est à ses côté, de même que le premier ministre Pat Binns. public. «Nous avons eu environ 500 personnes lors de notre dernier garden-party. Des visites guidées ont été organisées pendant l’été. Vontelles se poursuivre après le 31 juillet? Les Bernard n’en savent rien. «Lorsque j’ai été nommé et que nous sommes arrivés ici, on nous a dit que c’était à nous de créer notre impact sur le poste. Nous avons fait ce que nous croyions être bien. Je ne vais pas donner de conseils ou faire des souhaits pour ma successeure. Elle devra créer son propre impact sur la fonction», a dit M. Bernard. À la fin du mois de juillet, les Bernard vont revenir dans leur maison à Wellington. Ce ne sera pas exactement la maison qu’ils ont quittée il y a cinq ans car entre-temps, ils l’ont fait agrandir. Ce sera parfait pour accueillir les nouveaux meubles. En effet, lorsque les Bernard ont emménagé à Fanningbank, leur salon personnel et leur chambre à coucher n’étaient pas meublés du tout. Comme ils avaient besoin de garder leurs meubles à Wellington, ils ont acheté du mobilier supplémentaire. «En cinq ans, nous avons accumulé beaucoup, ici», avoue Florence Bernard. Mme Bernard a apprécié son séjour à Charlottetown, mais elle avoue qu’elle sera bien contente de retrouver l’intimité familiale, de reprendre contact au quotidien avec ses enfants et ses petits-enfants et de faire ses galettes blanches, en paix, dans sa propre cuisine. «Ici, j’ai toujours fait mes galettes blanches, mais je devais les faire parmi le monde. J’ai aussi fait mes marinades, mis des bettes et des cornichons en conserve. Chaque fois que nous avions un repas, j’en ai mis sur la table. Des gens m’ont même demandé ma recette de betteraves.» Sans chapeau L’un des grands souvenirs du couple est l’entretien avec la reine d’Angleterre, survenu en novembre 2002. «Je n’ai pas eu besoin de porter de chapeau», lance Florence, fière d’elle. Elle explique que lors des préparatifs du voyage en Angleterre, son mari et elle avaient vérifié le protocole et que rien n’obligeait le port du chapeau. «Si cela avait été obligatoire, j’en aurais acheté un, mais les chapeaux me donnent mal à la tête.» Donc Florence et Léonce sont partis en Angleterre sans chapeau. À l’aéroport, les dames envoyées pour les rencontrer leur ont confié qu’elles cherchaient des gens qui voyageaient avec une boîte à chapeaux. Elles ont été quasi scandalisées qu’on puisse envisager de voir la reine tête nue. Elles ont vérifié elles aussi le protocole et ont donné raison aux Bernard. Projets futurs Bientôt, Léonce Bernard et sa femme Florence vont redevenir de simples citoyens. Ils prévoient reprendre un rythme de vie plus tranquille. Florence va enfin avoir le temps de se consacrer à sa nouvelle passion, le piquage de couvertures, et à sa famille. Elle aimerait aussi faire du bénévolat auprès des personnes âgées. Léonce lui espère avoir du temps pour s’occuper de son terrain, jouer au golf, s’occuper de sa famille. «Nous aimerions voyager un peu. Pourvu que la santé reste bonne», disent-ils tous les deux, comme une prière. H Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne • ARTS ET CULTURE V'nez Chou Nous présente «Ça fait assez longtemps» Histoire d’amour et de mer chez Rosie Jacinthe Laforest R osie habite près de la mer. De fait, sa maison est collée au phare qui, dans le passé, protégeait les marins des naufrages. Depuis longtemps, il n’y a plus de gardien au phare. Et voici qu’un homme fait naufrage. De son bateau, on ne dit rien. L’homme, jeune et pas laid, n’a plus de mémoire et ne s’en rend même pas compte. La mer a été cruelle avec lui. Il débarque chez la bonne Rosie qui l’accueille. La fille de Rosie, Annie, a peur du «fou» mais elle accepte que sa mère l’héberge. Ouf! Sur ces entrefaites, Stella Maris arrive chez Rosie. Stella Maris habite à Toronto avec sa mère Florence. Stella Maris a un chum, Philippe, une fréquentation que sa mère n’approuve guère. Pour les tenir éloignés, Florence envoie sa fille chez Rosie, sa soeur, pour passer l’été. Dès que Stella Maris arrive chez sa tante Rosie, elle découvre le pot aux roses : le naufragé est nul autre que son chum Philippe qui ne pouvait se résigner à passer l’été sans elle. Comme c’est romantique, dirait la petite voisine Gisèle. C’est romantique, mais c’est aussi dangereux. Stella Maris veut que Philippe s’en retourne mais lui veut rester. De fil en aiguille, les personnes qui gravitent autour des amoureux vont découvrir le secret et marchander leur silence. Par exemple, Annie, la fille de Rosie, va demander à Philippe de faire son ouvrage de pêche à sa place. «J’aimerais être capable, mais j’ai peur de l’eau», Lors d’une scène en répétition générale, on voit de gauche à droite Evan Gaudet dans le rôle du faux naufragé, Keelin Wedge dans le rôle de Stella Maris, Robyn Perry dans le rôle de Gisèle, Katie MacAlduff dans le rôle de Annie et Dot Martin, dans le rôle de Rosie. Alan Graham, le jeune narrateur, est absent de la photo. répond-il dans une chanson. On lui propose alors de monter chaque soir dans la tour du phare pour allumer la lampe et devenir ainsi le gardien du phare. Philippe, dans son habit de naufragé, a peur des hauteurs autant que de l’eau, mais il finit par essayer et finalement, s’en trouve très bien. Tout va bien jusqu’à ce que Rosie se mette à prendre des photos de tout le monde, incluant le naufragé, pour les envoyer à sa sœur à Toronto. Stella Maris sait bien que dès que sa mère verra les photos, elle reconnaîtra Philippe et ne sera pas contente. Elle tente alors de lui prendre le film, sans succès. Florence reçoit les photos, reconnaît son «gendre», et écrit immédiatement à sa sœur Rosie pour l’informer de l’intrigue. Par chance, l’histoire finit bien. Philippe a pris goût au Empire Studio 5 et La Belle-Alliance présentent le film « Délivrez-moi » le jeudi 27 juillet à 19 h au Studio 5 de Summerside À sa sortie de prison, où elle a purgé une peine de 10 ans pour avoir tué son mari, Annie se rend chez sa belle-mère Irène. Celle-ci lui réserve un accueil glacial et s’interpose entre elle et sa fille adolescente Sophie, dont la matriarche avait obtenu la garde au lendemain du drame. Faisant croire à Irène qu’elle est partie s’établir à Vancouver, Annie s’installe en ville, déniche un boulot et convainc son agente de probation de l’aider à récupérer Sophie. Cette dernière, à l’insu de sa grand-mère, rend régulièrement visite à sa mère, afin de mieux la connaître et de comprendre les circonstances entourant la mort de son père. Mais lorsque Irène découvre que Sophie voit Annie en cachette, elle joue sa dernière carte afin de compromettre leur affection naissante. Prix d'entrée : de 3 à 13 ans de 14 à 64 ans de 65 ans et plus • 5,75 $ 7,75 $ 5,75 $ Classement : 13 ans + Genre : Drame Origine : Québec Durée : 1h 40 La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006 métier de gardien de phare et désire rester dans les environs. Stella Maris, quant à elle, est bourrée de talent, fait de la musique avec «tout ce qu’elle peut mettre la main dessus», et décide qu’elle peut contribuer à la vie des gens dans la petite localité côtière. Encore une fois, Eileen Chiasson-Pendergast a créé, avec quelques éléments de son passé, une petite histoire proche de son identité acadienne. Tous les comédiens sont très bons. Keelin Wedge (Stella Maris) fait réellement de la musique avec tout ce qui lui tombe Keelin Wedge est capable de faire de la musique avec tout ce qui lui tombe sous la main. On la voit ici jouer une «tune» sur des contenants de verre, alignés en instrument de musique. Robyn est à ses côtés. sous la main. En plus du violon, de la guitare, de la mandoline, et d’autres instruments à corde, elle joue une «tune» en cognant sur des contenants de verres et ça marche. Evan Gaudet est une véritable découverte dans son rôle du naufragé. Ses expressions de «fou» sont très au point. Il chante très bien et est aussi musicien. Il deviendra sûrement un comédien fidèle au V’nez Chou Nous. La jeune Robyn Perry est tout simplement extraordinaire. Minuscule, elle joue la comédie comme pas une, chante très juste, commence à apprendre le violon et danse aussi très bien. Dot Martin est aussi bonne dans son rôle de Rosie. Elle joue la comédie depuis longtemps, gigue et est aussi musicienne. Annie, sa fille dans la pièce, est jouée par Katie MacAlduff, jeune chanteuse et musicienne, et finalement, Alan Graham s’est joint à l’équipe pour faire des narrations entre les scènes. Les billets pour le V’nez Chou Nous se vendent 25 $ pour un souper de mets acadiens, 12 $ pour les enfants de 12 ans et moins. Il faut réserver, au 882-0475. H La Banque d’œuvres d’art fait des acquisitions S ix nouvelles oeuvres se sont ajoutées à la banque d’ouvres d’art provinciale en raison du nouveau programme d’acquisitions mis en place. Le ministre des Affaires communautaires et culturelles de l'Île-du-Prince-Édouard, Elmer MacFadyen, a fait l’annonce de la sélection d’oeuvres récemment. «Je suis très heureux que nous ayons été capables d’acquérir plus d’ouvres des meilleurs artistes de l’Île. Ce programme nous permet d’aider les artistes visuels d’une façon très concrète, et permet au public de voir leurs oeuvres.» Les oeuvres achetées sont : Ocean Haul, peinture acrylique, par Andrew Henderson; Dyp- tique Serie Bateau en Asie - Les femmes au travail, oeuvre de tirage argentique sur photo, par Dominique Cruchet; Years Passing/Years Beginning, peinture à l’huile, par Brenda Whiteway; RM. No. 728, peinture à l’huile, par Brian Burke; City Streets, Charlottetown, aquarelle, par Julia Purcell; Landscape on the Backside, ouvre de techniques mixtes, par Nigel Roe. Le ministre MacFadyen a indiqué que les oeuvres seraient exposées quelques temps au deuxième niveau du mail Confederation Court, près de l’aire de restauration. «Cet endroit public fournira une occasion aux Insulaires et aux visiteurs de voir les plus récentes acquisitions de la collection de la banque d’ouvres d’art provinciale.» Lorsque l’exposition quittera le Mail Confederation Court, elle seraintégrée à une collection d’oeuvres exposées dans les immeubles du gouvernement provincial dans lesquels la population a accès. Il s’agit des centres Accès Î.-P.-É., des salles de conférences, bureaux de ministres et des aires publiques. Le programme de la banque d’ouvres d’art est en place depuis près de 25 ans, et durant cette période, une collection considérable d’ouvres d’environ 75 artistes de l’Île-du-Prince-Édouard a été assemblée. Pour obtenir plus de renseignements, visitez le site Web www. gov.pe.ca/go/artbank. H ARTS ET CULTURE Le Café au laid : drôle, bon et très légal Jacinthe Laforest L e Café au laid, c’est le nouveau souperthéâtre offert au Centre Expo-Festival, cet été. Écrit et dirigé par Raymond J. Arsenault, qui tient également quelques-uns des rôles principaux, le Café au laid est une véritable découverte. Offert sans prétention, à la bonne franquette, le Café au laid regroupe plusieurs des éléments essentiels à une bonne soirée alliant théâtre et repas. Le premier élément qu’on retrouve avec plaisir est un repas de style buffet. La nourriture, préparée par le personnel du Centre Expo-Festival, consiste en un mélange de poisson en sauce, de pommes de terre au gratin, de salades, de boulettes de viande et riz, de même que du poulet en sauce. Impossible de ne pas être satisfait, surtout si on ajoute les galettes blanches. Du côté théâtre, là encore, on se trouve bien satisfait. Café au laid regroupe sur une même scène plusieurs des meilleurs comédiens gravitant présentement dans la région Évangéline. Oui, bien sûr, les personnages sont poussés à l’extrême et frisent la caricature. Pourquoi pas? C’est comme cela qu’on les aime. Et ils sont très crédibles, partant de Philippe (Donald Richard), le jeune pa- Pierre Poirier dans le rôle de Alfred, Donald Richard dans le rôle de Philippe et Raymond J. Arsenault dans le rôle de Paul le Police. Diane Racette dans le rôle de Chelsey Stevens et Caroline Bernard dans le rôle de Jeanne Arsenault. ranoïaque qui trafique un mauvais coup avec l’avocate prédatrice (Diane Racette). Cette Chelsey Stevens est prête à tout pour que ses clients puissent raser le Café au laid et le remplacer par un «Cost-Mart», qui va mettre fin aux petits commerces environnants. Toute ressemblance avec le réel est évidemment le fruit du hasard. Le Café au laid est la place où le drôle de monde se retrouve. La propriétaire est Jeanne Arsenault (Caroline Bernard). Elle dirige ce café depuis 10 ans, en ayant hérité de sa mère. Le Café au laid se prépare à célé- brer son 25e anniversaire d’existence et les clients fidèles sont invités au party. Il y a Alfred (Pierre Poirier), le fermier qui semble cultiver les potins plus que les patates, et qui passe pas mal de temps au Café, près de Jeanne. Il y a aussi Paul le Police (Raymond J. Arsenault), David (Raymond J. Arsenault) et Earl (Raymond J. Arsenault), Isabelle (Anastasia DesRoches), qui signe aussi la direction musicale du spectacle. La pièce se déroule en trois actes et rendu au troisième acte, l’intrigue se corse. Tous les éléments mis en place depuis le début de la pièce trouvent leur raison d’être. Le dénouement est surprenant et optimiste. Le public est convié au Café au laid vers 18 h 30. L’accueil à la porte est fait par Paul le Police qui voit à la sécurité des convives. Il faut donc laisser dehors les armes, ou tout ce qui pourrait être dangereux. Le Café au laid fonctionne dans la légalité la plus stricte, et le prix des billets (26 $ avant les taxes), est très raisonnable. Le Café au laid sera au Centre Expo-Festival jusqu’au 24 août, les mardis et les jeudis. Pour réserver, faire le 854-3300. H Le concours de talent jeunesse choisit Matthew Allain Jacinthe Laforest M atthew Allain, jeu ne violoneux de Miscouche, a remporté le lundi 10 juillet le volet local du concours de talent jeunesse des expositions agricoles de l’Île-du-Prince-Édouard. C’est donc lui qui représentera l’Exposition agricole et le Festival acadien de la région Évangéline lors de la finale provinciale qui aura lieu le 1er septembre, à Abram-Village. Ce sera sa deuxième participation à la finale provinciale, car l’en dernier, il y représentait l’exposition agricole d’Alberton, Prince County Exhibition. Matthew Allain est âgé de 20 ans. Il étudie à l’Université de l’Île en biologie et il aimerait ensuite aller étudier à l’école dentaire de Dalhousie. Les juges pour le concours local étaient Nicole Drouin, Marie (Arsenault) Livingstone et Jeannita Bernard. Les autres concurrents étaient Just Dancing, un groupe de quatre gigueuses composé de Megan Mitchell, Sarah Doran, Kristin MacDonald et Samantha MacKinnon, toutes de Charlottetown; Ashley Pitre, chanteuse country de Tignish; Tessa Mossey et Bryanna Cook, deux excellentes danseuses irlandaises qui ont mérité la seconde place; BreeAnne Hogan, chanteuse de Kildare Capes; Kristin MacDonald et Samantha MacKinnon, duo de gigue de Charlottetown; et Kyla Cook, excellente chanteuse et danseuse qui avait mis au point le meilleur numéro de la compétition. Les juges lui ont accordé la troisième place. La compétition d’Abram-Village du concours talent jeunesse était la deuxième de six compétitions locales, tenues dans les expositions agricoles de l’Île. Le prochain événement sera au Tracadie Community Festival, le 22 juillet. Il y aura ensuite la Prince County Exhibition à Alberton le 3 août, le Kensington Harvest Festival le 20 août et finalement, le Provincial Plowing Match and Agricultural Fair à Dundas, le 27 août. Cette année, la finale nationale aura lieu à Edmonton en Alberta en novembre. Là, les gagnants de chaque province se mesureront les uns aux autres pour mériter un titre national. Les jeunes artistes doivent être âgés de 13 à 21 ans. Le président de l’Exposition agricole et le Festival acadien, Raymond Bernard (à droite) félicite le gagnant local, Matthew Allain de Miscouche. H Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne • ARTS ET CULTURE Combien de minutes faut-il pour faire un bon fricot? Jacinthe Laforest L e Fricot, c’est le nom de la soirée-cabaret qui est présentée au Centre Expo-Festival cet été. La première a eu lieu le mercredi 12 juillet en présence d’un public passablement nombreux. Comme le titre l’indique, le sujet principal est le fricot. Tout tourne autour du fricot, sauf les œufs sur le plancher. On met parfois des carottes dans le fricot, mais pas d’œufs. Par contre, on y met de la poule et les poules pondent des œufs. Voilà le lien entre les œufs et le fricot! Mais alors, si on fait un fricot aux palourdes, que fait-on des œufs? Le fricot, pour les gens qui ne le savent pas, c’est un des mets les plus populaires en Acadie et aussi, un des plus faciles à aimer et à faire. Il faut de la poule (sans les œufs), de l’eau (du jus de poule), des patates (pour les hydrates de Nicholas Arsenault à la guitare et Krista Lee Landry au rythme et voix. carbone), des oignons (si on les aime), de la sarriette, et c’est à peu près tout. Le sel et le poivre (qui sont aussi très bons sur les œufs) sont également souhaitables dans un bon fricot. À la fin de la soirée, tout le monde sait comment faire le fricot. Un concours sert même à déterminer qui est le meilleur «plumeur» de patates. Lors du soir d’ouverture, cet honneur est allé à Aline Rousselle de Rimouski, qui assistait au spectacle avec son conjoint, Maurice Beaulieu. Tous deux séjournaient pour une semaine dans la région et semblaient beaucoup apprécier l’effort «interactif» du spectacle. Le Fricot, c’est une soirée légère dont le but est de présenter quelques traditions, us et coutumes de la région, et de parler du langage acadien. Les sourcils sont des «usses», une oie est une «piroune» et Cannontown est…Cannontown. Les extraits de comédies alternent avec des chansons très bien présentées et arrangées de façon à plaire. Grand-Pré, la chanson d’Angèle Arsenault, est chez elle dans la bouche de Caroline Bernard. Partons la Le spectacle est interactif. À un moment donné, la «Forlaque» (Julie Arsenault, va se chercher un homme dans la salle. Elle a choisi Louis Arsenault. mer est belle, refaite par Julie Arsenault, est tout simplement géniale. Nicholas Arsenault fait surtout les chansons comico-traditionnelles et Krista Lee Landry a une très belle voix, qui gagnerait à être mieux mise en valeur. Le Fricot, dirigé par Sylvie Toupin, avec des décors de Gi- nette Turgeon, présente des comédiens, musiciens, chanteurs et danseurs de talent qui se partagent la scène de façon naturelle et légère. La soirée commence lentement mais prend vite de la vitesse. Combien de minutes fautil pour faire un bon fricot? Environ 120! H Les Girls ou quand le talent se transmet d’une génération à l’autre Q ue se passe-t-il lorsqu’on réunit sur une même scène Louise Arsenault et Hélène Bergeron du légendaire groupe Barachois, ainsi que les cinq jeunes et fringantes membres de la formation Clack’azing? Il en résulte forcément un mélange explosif d’expérience et de jeunesse, une musique qui fracasse les conventions et conjugue au présent le son familier des fêtes traditionnelles acadiennes. On ne se serait pas cru à Charlottetown mais bien en plein cœur de la région Évangéline, lundi dernier, à «La Guilde». Au beau milieu de l’un de ces fameux «party» de cuisine comme seuls les Acadiens savent en faire. Tout l’été, «Les Girls» feront ainsi voyager les rythmes de l’Acadie dans la capitale insulaire qui vibrera au son des violons, guitares, mandoline, • harmonica, piano et percussions de ces sept Acadiennes qui ont la musique dans le sang. Malgré la différence d’âge entre ces deux générations de musiciennes, le courant passe. Une telle proximité ne se feint pas : cela se voit, s’entend, se sent. Un regard, un sourire, un petit geste, les archets qui valsent à l’unisson. Et une générosité exacerbée. La complicité entre Louise, Hélène, Samantha, Stéphanie, Robyn, Janelle et Paige sur scène est manifeste. Un spectacle enlevant dans la plus pure tradition acadienne qui vaut certainement un petit détour à Charlottetown. (P.S.) Au premier rang, on voit Hélène Bergeron, Louise Arsenault et Janelle Richard. Au second rang, on voit Stéphanie Collicutt, Robyn Richard, Paige Gallant et Samantha Gallant. H La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006 ARTS ET CULTURE Pour les petits plaisirs de l’été, c’est à Rustico qu’on a rendez-vous mer. Le spectacle «La Jeunesse se présente», un spectacle de musique et de chant, mettra en vedette nos jeunes artistes. Une soirée familiale de spectacle et danse pour les jeunes débutera à 19 h. Les adultes pourront ensuite se détendre à la musique de l’orchestre, «The Johnny Ross Band». Cette année les organisateurs ont prévu un plouf («dunk tank») où l’on aura l’opportunité d’essayer de faire plonger dans l’eau plusieurs personnes de la communauté, c’est à déterminer. Ceci aura lieu le samedi et dimanche. Le dimanche matin, les festivaliers pourront assister à une messe bilingue dans notre magnifique et historique église Saint-Augustin, suivie par une pique-nique familial avec des hot-dogs et du jus gratuits. Pendant l’après-midi, il y aura le tournoi de fer à cheval, et un concours de pâté acadien, où tous les gastronomes sont invités à soumettre leur meilleur pâté. Le jury décernera des prix aux meilleurs. On continuera avec de la musique classique dans l’église Saint-Augustin. Un souper aux mets traditionnels acadiens est aussi au programme. Pour conclure le festival, Lennie Gallant, le plus connu et adulé des artistes de Rustico, pour la 13e année consécutive, va présenter un concert qui sera certainement quelque chose à ne pas manquer. Il est conseillé En conférence de presse le vendredi 14 juillet, de gauche à droite au premier rang, on voit Pamela McRorie, Alison Davidson-Arnott, Paulette Potvin et Cindy Blacquiere. Au second rang, on voit Wylie Hall. Ils constituent l’équipe du RendezVous Rustico. (Photo : Jacinthe Basque) d’acheter les billets rapidement! Les billets pour Lennie Gallant et la Famille Pendergast seront en vente aux endroits suivants : la caisse populaire Stella Maris, le magasin Gallant’s Clover Farm à Rustico, au 2e étage du Musée de la Banque des fermiers de Rustico et au téléphone au (902) 963-3011. Le Festival Rendez-Vous Rustico est une initiative de la communauté de Rustico et est commandité par divers paliers et organismes gouvernementaux, dont Patrimoine canadien, la province de l’Île-du-Prince- Des expériences culturelles à Mont-Carmel U ne équipe de jeunes Acadiens et Acadiennes de la région Évangéline ont partagé des connaissances avec leurs aînés et ont préparé des ateliers tout à fait uniques. Les ateliers seront présentés selon l’horaire ci-dessous à l’ancien presbytère de MontCarmel, situé sur la route 11, à côté de l’église patrimoniale Notre-Dame-du-Mont-Carmel dans la région Évangéline. Le mercredi 19 juillet à 14 h, venez découvrir les secrets de la pêche aux palourdes. Le jeudi 20 juillet à 14 h, Marie Arsenault fera une démonstration de tapis «hookés» selon la véritable tradition et à 20 h, des musiciens seront sur place pour un «jam» de musique des plus entraînants! Le vendredi 21 juillet à 11 h, une vignette historique sera présentée en mettant en vedette trois personnalités importantes dans l’histoire de la région Évangéline : le père Pierre-Paul Arsenault, Fidèle Arsenault et Jacqueline Arsenault. Venez connaître ces fameux personnages qui ont marqué la région. À 14 h, le violon traditionnel est à l’honneur! Le samedi 22 juillet et le dimanche 23 juillet à 14 h, un mini spectacle avec des musi- ciens locaux où vous pourrez goûter et vous laissez aller à joie de vivre acadienne! Le lundi 24 juillet à 11 h la vignette historique est de nouveau présentée et à 14 h l’histoire des Acadiens et Acadiennes de la région Évangéline vous sera racontée. Le mardi 25 juillet à 14 h nous laissons la place à l’expérimentation des percussions acadiennes. Le mercredi 26 juillet à 14 h, un atelier et une démonstration sur la fabrication du beurre comme il s’en faisait autrefois. Pour plus de renseignements, appelez-nous au 902-854-3321. H Édouard, le gouvernement du Québec et le Conseil acadien de Rustico. Également, plusieurs entre- prises privées de la région permettent le développement du festival en contribuant généreusement à la campagne de financement. Parmi les nombreuses entreprises, mentionnons la Brasserie Moosehead, la quincaillerie Home Hardware de Rustico-Nord, la caisse populaire Stella Maris, et la Société des loteries de l’Atlantique. La liste exhaustive de tous les commanditaires est disponible sur le site Web, www.rendezvousrustico.com. Une fois de plus, le Festival Rendez-vous Rustico est fier de s’associer avec le vignoble Rossignol Estate Wine. Situé à Little Sand, ce vignoble, seul de l’île, produit le vin du festival qui est disponible au magasin des alcools de RusticoNord et au café-terrasse du festival. Selon ses adeptes : Le vin Rendez-Vous Rustico a un vrai goût d’Acadie. Pour plus de renseignements composez le 902 963-3011 ou visitez notre site Web au www. rendezvousrustico.com. H Journée Acadienne à Grand-Pré L a Société Promotion Grand-Pré invite le public à la Journée acadienne de Grand-Pré qui aura lieu le dimanche 23 juillet prochain. La journée débutera vers 11 heures avec une messe célébrée en français. Tout au long de l’après-midi, il y aura des kiosques, de la nourriture, de l’art et de l’artisanat, ainsi que quatre performances artistiques acadiennes. Des activités pour les enfants seront également organisées. La journée se terminera en grand avec une performance des danseurs de «La Baie en Joie», réputés pour exécuter des spectacles fulgurants. Les activités demeureront, beau temps mauvais temps. Pour plus d’informations, consulter le site Internet au www. grand-pre.com ou écrire à info@ grand-pre.com. L’accès au parc et aux activités sera gratuit pour tous! H Avis public CRTC 2006-80 Le Conseil a été saisi de la demande qui suit. La date limite pour le dépôt des interventions/ observations est le 2 août 2006. • Bell ExpressVu Inc. (l’associé commandité), et BCE Inc. et 4119649 Canada Inc. (associés dans la société en nom collectif appelée Holdings BCE s.e.n.c., qui est l’associé commanditaire), faisant affaires sous le nom de Bell ExpressVu Limited Partnership (ExpressVu) — Modification de licence d’une entreprise de distribution par satellite d e radiodiffusion directe — L’ensemble du Canada Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter l’avis public CRTC 2006-80. Si vous désirez appuyer ou vous opposer à une demande ou obtenir une copie de l’avis public, veuillez consulter le site Web du CRTC au www.crtc.gc.ca à la section « instances publiques » ou appelez le numéro sans frais 1-877-249-CRTC. Toute information que vous soumettrez, incluant tout renseignement personnel, sera disponible sur le site Internet du CRTC. Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne I503_Ad034_3.9375x3.0_F02.indd 1 #034 L e comité organisateur du Festival RendezVous Rustico est heureux de présenter la 13e édition du festival qui aura lieu les 28, 29 et 30 juillet prochains à Rustico, sur le terrain du Club des Lions de Cymbria. Cette année le comité a incorporé plusieurs éléments bienaimés des festivals précédents ainsi que quelques aspects nouveaux qui vont plaire à tous les goûts. Le festival ouvrira le vendredi 28 juillet à 18 h. À 20 h, le célèbre groupe musical, la Famille Pendergast, présentera un concert où la tradition acadienne-irlandaise sera à l’honneur. Samedi matin, le programme ouvrira avec le Duathlon, une course de 25 km à bicyclette et à pied à travers le paysage spectaculaire de Rustico. L’inscription pour cet événement se fera à partir de 8 h le matin même, sur le terrain de stationnement du Club des Lions, de Cymbria. Un déjeuner aux crêpes sera aussi servi à la cafétéria Club des Lions le samedi matin de 8 h 30 à 11 h. Durant l’aprèsmidi les jeunes sont invités a participer à une variété d’activités : des jeux, des randonnées à cheval et en charrette, et un spectacle par le magicien Mr. Magic. Il y aura aussi des conférences historiques, du volley-ball, un repas de fèves au lard et un goûter aux fruits de 7/7/06 9:47:02 AM • Les 28, 29 et 30 juillet 2006 Î.-P.-É. COMMANDITAIRES •••••••••••••••••••••••••••• Restaurants/Pâtisseries • • • • • • • • Amanda’s Restaurant Inc. By the Bay Restaurant Dayboat Restaurant Fisherman’s Wharf Lobster Suppers New Glasgow Lobster Suppers Olde Glasgow Mill Restaurant St. Ann’s Lobster Suppers Olde Village Bakery Hébergement • • • • • • • Barachois Inn Chalets Blanchard Cottages Cymbria RV Park and Camp Ground Dreams to Sea North Winds Motel Pine’s Motel Rustico Resort Golf and Country Club Station Services 20h • Craswell Service Station • Gallant’s Ultramar • Rustico Auto Service Pêche en haute mer & fruit de mer • Doiron’s Fisheries Golf/Sports • Pier Water Sport • Rustico Resort Golf and Country Club Venez vous amuser! H H H H H H H H HH H - Considéré un des auteurs-compositeurs les plus uniques et visionnaires du Canada - 13 prix ECMA - Membre de l’Ordre du Canada -Enregistrement francophone de l'année (2003) Magasins et artisanats • • • • • Community Market North Rustico Gallant’s Clover Farm Gaudreau’s Fine Woodworking G Willikers Sobeys Construction • • • • • • • Marcel Buote Whitewood Construction Pineau’s Fuels Rackham Electric Toombs Plumbing and Heating Jason Drywall S. Buote Construction Land and Sea Appraisals Autres • • • • • • • • • • • • • • • • Bennett Carr Insurance Ltd. Blue Bay Farm Crasdale Farms Cavendish Farms Fair Isle Ford Lennie Gallant New Glasgow Country Gardens North Rustico Lions Club Northern Star Outside Expeditions Prince Edward Tours Ripley’s Believe it or Not Museum Rossignol Estate Winery Ltd. Rustico Pharmacy Superior Sanitation Total Impact Beauty Salon Sociétés francophones • • • • • • • La Famille Pendergast Vendredi, à 20 h Dirigée par Michael La riche influence de leurs racines culturelles combinée au folk contemporain va sûrement plaire à tous. Danse familiale Danse familiale du samedi Débutant à 18 h pour l'heure familiale. M. Magique et Brodie Champion Jongleur et plus Suivra immédiatement après notre très populaire danse familiale. La Banque des fermiers de Rustico Le Club Richelieu Port-Lajoye Commission scolaire de langue française Le Carrefour de l’Isle-Saint-Jean La Fédération des parents de l’IPE La Société Saint-Thomas-d’Aquin La Fédération culturelle de l’Î.-P.-É. 10 • La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006 Quatuor à cordes Manorfield The Johnny Ross Band Samedi, 22 h Samedi, 14 h 30 Dans une tente ballottée par la danse adulte. (19 ans et plus) La jeunesse se présente Talent exceptionnel. Soyez témoins des plus extraordinaires des talents de nos jeunes Insulaires. • Pour plus de renseignements Appelez : (902) 963-3011 Site Internet : www.rendezvousrustico.com Courriel : [email protected] Dimanche En concert à l'église Saint-Augustin. Leur répertoire de musique classique créera sans doute une expérience musicale raffinée et agréable. H H Dimanche après-midi H H Violoneux et Gigue! • Billets pour spectacles En vente au Gallant’s Clover Farm & Ultramar (963-2000) Caisse populaire Stella Maris (963-2543) Carrefour de l'Isle-Saint-Jean à Charlottetown (368-1895) Billetterie du festival (963-3011) Environnement L’Île et la Lexus hybride, un mariage parfait Pascale Sévigny C ’est un fait incontestable et universellement reconnu, les Insulaires sont des chefs de file en matière de protection de l’environnement et de production d’énergie renouvelable. Parmi les milliers de routes qui sillonnent le pays d’un océan à l’autre, le journaliste au Guide de l’auto, Marc Bouchard, a donc choisi les chaussées de l’Île pour faire l’essai de la toute nouvelle et écologique ToyotaLexus hybride 2007. En effet, et même si le chroniqueur automobile admet d’emblée qu’il a toujours rêvé de faire un essai routier dans le décor enchanteur et majestueux de l’Île-du-Prince-Édouard, ce n’est pas seulement pour réaliser de belles images avec sa caméra qu’il a orienté son choix. «Dans la mesure du possible, nous tentons toujours de faire l’essai d’un véhicule dans un endroit qui coïncide avec sa personnalité. L’idée était donc d’associer le côté écologique de la Lexus hybride à l’image très «verte» de l’Île», explique celui qui, chaque année, met à l’épreuve entre 60 et 70 voitures. C’est donc pour ce motif principalement que Marc Bouchard a parcouru tout ce chemin et qu’il a fait des pieds et des mains pour que le rutilant bolide soit expédié à l’Île depuis Toronto, le modèle en question n’ayant pas encore été acheminé chez les concessionnaires insulaires. Il est vrai que le journaliste ne pouvait pas trouver lieu plus symbolique et en plein accord avec les propriétés environnementales de la Lexus hybride. Bien qu’elle soit la plus petite des 12 provinces canadiennes en termes de territoire, l’Île abrite un important parc éolien du Canada atlantique, situé sur la pointe nord, dans le village de North Cape. Bientôt, la petite localité deviendra toute la première à produire de l’hydrogène à partir du vent, une véritable révolution pour le monde de l’automobile. C’est que contrairement à l’assertion largement répandue, l’hydrogène tel que fabriqué actuellement est loin de pouvoir prétendre au titre de «carburant propre». «Les systèmes énergétiques basés sur l’hydrogène séduisent en raison de la vapeur d’eau inoffensive qui sort du pot d’échappement mais on oublie que ce n’est pas une énergie Marc Bouchard devant la Lexus hybride. (Photo : Guide de l'auto). primaire et qu’il doit donc d’abord être produit. On ne peut pas extraire l’hydrogène comme les ressources fossiles ou le récolter comme la biomasse, il faut plutôt le produire à partir d’un combustible ou par électrolyse», indique Marc Bouchard. Autrement dit, l’hydrogène polluerait autant que l’essence ordinaire en raison de son procédé de fabrication qui générerait autant sinon plus de CO2 que l’utilisation directe de ressources fossiles comme le pétrole. Mais avec la nouvelle tech- nologie qui devrait voir le jour autour de 2010 à North Cape, c’est une toute autre histoire, au dire du chroniqueur. «Là, on pourra vraiment parler de carburant propre». Bonne nouvelle, car avec le diesel, l’hydrogène constitue le combustible de l’avenir selon lui. «Tout dépendra de l’efficacité, du coût et des effets environnementaux de sa production, mais je suis convaincu que l’hydrogène constitue la voie du futur pour le marché de l’automobile», insiste-t-il. Quoi qu’il en soit, l’utilisa- Les Causeries du mardi au Musée acadien à Miscouche «Exploring Early Island Acadian Homes» Causerie en anglais • Invité : Maurice Roy, un passionné de l'architecture traditionnelle Le mardi 25 juillet, 19 h 30 Une présentation sur les anciennes maisons et les meubles traditionnels acadiens de l'Île. La causerie sera illustrée de photos. «Souvenances des années 1930 à Urbainville» Causerie en FRANÇAIS • Invité : Edgar Gallant, ancien président de la Fonction publique du Canada Le mardi 1 août, 19 h 30 tion de l’hydrogène pour propulser un véhicule demeure encore très marginal. À l’heure actuelle, le véhicule hybride (moteurs essence/électrique combiné) se présente donc comme le moyen de locomotion le plus écologique et, surtout, cette technologie est disponible dès maintenant. Avec la flambée actuelle des prix de l’essence, les modèles hybrides permettent également de faire des économies très intéressantes à la pompe. Et le plus beau, c’est que ce type de véhicule est désormais offert dans toutes les gammes de prix et de catégorie, comme en témoigne la flamboyante Lexus GS-450-H écarlate que vous avez peut-être aperçue filer sur les routes de l’Île au cours de la dernière semaine. CMHC Ad_Acadien_FR 7/12/06 «Cette voiture offre un excel- lent compromis entre puissance, consommation et fiabilité, en plus d’être équipée à la fine pointe de la technologie et très agréable à conduire», tranche celui dont le métier consiste à débusquer les failles et déterminer les forces de toutes les nouvelles bagnoles que les grands constructeurs essaient de nous vendre à grand renfort de publicité. Quant à son verdict sur l’attrait et la beauté de l’Île, il est également sans équivoque : «C’est vraiment un endroit merveilleux, calme, où les gens prennent vraiment le temps de vivre». Bref, s’il n’a pas fait le plein de sa Lexus hybride souvent au cours de son séjour à l’Île, Marc Bouchard a sans aucun doute fait le plein d’énergie «verte» de sensations et… 10:40 AM Page 1 d’images somptueuses! H L a Société canadienne d’hypothéques et de logement DEMANDE DE PROPOSITIONS La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) souhaite obtenir des propositions pour la mise en marché et la vente et la gestion des propriétés résidentielles (1 à 6 logements) qu'elle acquiert : • Terre-Neuve-et-Labrador • Nouvelle-Écosse • Nouveau-Brunswick • l'Ile-du-Prince-Édouard L'an dernier, le nombre approximatif de logements offerts sur le marché était de 20 à Terre-Neuve-et-Labrador, de 40 en NouvelleÉcosse, de 100 au Nouveau-Brunswick et de 5 à l'Île-du-PrinceÉdouard. Cependant, la SCHL ne garantit pas un nombre précis de logements à offrir sur le marché dans le cadre de la présente demande de propositions, et les volumes peuvent fluctuer. À des fins de classement, une proposition individuelle doit être présentée pour chaque province. Cependant, les parties intéressées peuvent soumettre une proposition pour une ou plusieurs provinces en particulier, ou pour toutes les provinces. Une entente contractuelle sera conclue pour chacune des provinces pour une période d'un an, et pourra être renouvelée pour une autre année. On peut obtenir les dossiers de proposition sur le site Web de MERX (www.merx.com). Les propositions, transmises dans une enveloppe scellée portant clairement la mention « Demande de propositions mise en marché et la vente et la gestion des propriétés résidentielles », doivent parvenir au plus tard a 14 h, heure avancée de l'Atlantique, Ie 11 août 2006. Societe canadienne d'hypotheques et de logement 1894 rue Barrington, Barrington Tower, 9e étage Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 2A8; au C. P. Box 9315, Succ. A, Halifax (Nouvelle-Écosse) B3K 5W9 LES PROPOSITIONS TRANSMISES PAR TÉLÉCOPIEUR OU PAR VOIE ÉLECTRONIQUE NE SONT PAS ACCEPTÉES, PAS PLUS QUE LES PROPOSITIONS EN RETARD. La SCHL se réserve le droit de rejeter une proposition ou toutes les propositions, de ne pas nécessairement choisir la plus économique et d'accepter la proposition qui, d'après elle, est la plus avantageuse. Edgar Gallant partagera plusieurs souvenirs de son enfance et de sa jeunesse dans les années 1930 à Urbainville, son village natal situé dans la région Évangéline. - Rafraîchissements L’entrée est gratuite, mais les dons seront appréciés. Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne • 11 Service de vente de nos photos Veuillez nous contacter au (902)436-6005, si une ou des photos vous intéressent. La Voix acadienne vous offre la chance de faire l’achat de photos qui sont publiées dans notre journal. Ces photos sont disponibles en couleur à un prix de 6,50 $ + tps. Cette offre vous donne droit à deux photos d’une grandeur approximative de 4’’ X 6’’ ou d’une d’environ 8’’ X 10’’. AVIS Le directeur général régional pour la Région du Golfe, ministère des Pêches et des Océans, par la présente, avise que les saisons pour la pêche récréative du poisson de fond seront comme suit pour certaines eaux de la division 4T: 1) Toutes les eaux de la division 4T, y compris la boîte de Miscou, et 4T5 (la vallée de Shédiac) sauf celles mentionnées ci-dessous : Fermé du 1 janvier jusqu’au 31 décembre 2006. 2) Les eaux en deçà de 50 mètres de la division 4T adjacent au littoral de la province du NouveauBrunswick. Saison ouverte : Du 19 mai jusqu’au 7 juillet, du 14 août jusqu’au 30 septembre 2006. Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une seule journée, un total de quinze (15) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de morue, aiglefin, goberge ou flétan atlantique. 3) Les eaux de la division 4T adjacent au littoral de la province du Nouveau-Brunswick et longeant le littoral adjacent à la péninsule de Gaspé dans la province du Québec. Saison ouverte : Du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil chaque jour à partir du 8 juillet jusqu’au 13 août 2006. Limite de prise quotidienne: Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une seule journée, un total de cinq (5) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de flétan atlantique. 4) Les eaux en deçà de 50 mètres de la division 4T adjacent à partir de la frontière Nouveau- Brunswick/Nouvelle-Écosse jusqu’au quai de Bay St. Lawrence, comté de Victoria, Nouvelle-Écosse. Saison ouverte : Du 19 mai jusqu’au 31 juillet, et du 5 septembre jusqu’au 30 septembre 2006. Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une seule journée, un total de quinze (15) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de morue, aiglefin, goberge ou flétan atlantique. 5) Les eaux du littoral de la division 4T adjacent à la province de l’Île-du-Prince-Édouard et à partir de la frontière Nouveau-Brunswick/Nouvelle-Écosse jusqu’à Cape North, comté de Victoria, NouvelleÉcosse. Saison ouverte : Du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil chaque jour à partir 1 août jusqu’au 4 septembre 2006. Limite de prise quotidienne : Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une seule journée, un total de cinq (5) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de flétan atlantique. 6) La portion de la division 4T connue comme 4T2(a). Saison ouverte : Du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil chaque jour à partir du 1 juillet jusqu’au 23 juillet 2006, et du 2 septembre jusqu’au 17 septembre 2006. Limite de prise quotidienne: Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une seule journée, un total de cinq (5) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de flétan atlantique. 7) La portion de la division 4T de l’embouchure de la rivière Saguenay en amont d’une ligne reliant la Pointe Noir (48º07’24’’N., 69º43’00’’O.) à la Pointe Rouge (48º08’06’’N., 69º42’06’’O.) Saison ouverte : Du 1 juin jusqu’au 30 septembre 2006. Limite de prise quotidienne: Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une seule journée, un total de cinq (5) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de flétan atlantique. Voir l’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du contingent Région du Golfe 2006- 073 faite le 11 juillet 2006 et pour de plus amples renseignements communiquez avec votre agent des pêches local ou visitez le site Internet du ministère des Pêches et des Océans, Région du Golfe, sous la rubrique Registre d’ordonnance, à l’adresse http://www.glf.dfo-mpo.gc.ca/fi-ip/index-f.html. L’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du contingent Région du Golfe, 2006-072 est abrogée. L’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du contingent, Région du Golfe 2006-073 entre en vigueur le 11 juillet 2006 et demeure en vigueur sauf abrogation ultérieure. 12 • R.J. Allain Directeur général régional intérimaire Région du Golfe La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006 AFFAIRES Les Canadiens ont de l’argent pour leur «chalet» L a hausse du prix des propriétés récréatives se poursuit sur la plupart des marchés en raison de la forte demande et de la pénurie de maisons. Comme les propriétaires actuels ne sont pas intéressés à vendre leur chalet et que nombre de jeunes professionnels arrivent sur le marché, il faut s’attendre à faire face à un marché serré, selon le Rapport sur les propriétés récréatives 2006 de Royal LePage publié récemment. Le rapport est le fruit d’un sondage réalisé (par la société Maritz Research) auprès de propriétaires de chalet au Canada pour connaître les comportements et les transactions d’achat ainsi que d’une analyse du marché quant aux prix des propriétés récréatives, aux tendances et aux activités de certains secteurs des loisirs à l’échelle du pays. L’analyse du marché révèle une hausse appréciable des prix dans la plupart des marchés récréatifs et des catégories passés en revue. Bien que le prix moyen d’une propriété récréative située au bord de l’eau et à accès terrestre s’établit à 380 507 $, certaines régions très prisées affichent des prix variant de 500 000 $ à plus de 1 million $. Le prix moyen d’un chalet s’établit à 413 694 $, tandis que selon l’Étude Royal LePage sur le prix des maisons au Canada pour le premier trimestre, le prix moyen au pays d’une maison standard à deux étages est de 340 956 $. Attirés par la paix et la tranquillité associées à la vie de chalet et par le temps passé en famille, les jeunes adultes et ceux d’âge moyen constituent la majorité des acheteurs éventuels. L’étude a démontré que 78 % des Canadiens, qui sont susceptibles d’acheter ou qui prévoient acheter une propriété récréative au cours des trois prochaines années, ont moins de 49 ans. Bien que l’attrait pour un chalet soit marqué, la quête pour une propriété récréative peut s’avérer plutôt difficile cette année. En effet, seulement 15 % des propriétaires de chalet ont déclaré qu’ils seraient prêts à vendre leur propriété au cours des trois prochaines années limitant ainsi le nombre de revente de propriétés récréatives à venir sur le marché. En outre, 60 % des propriétaires de chalet prévoient léguer leur propriété à la famille. Malgré qu’un nombre infini d’éléments servent à caractériser une propriété récréative, les trois plus importants critères établis par les Canadiens dans le choix d’une telle propriété sont : une propriété située sur le bord de l’eau, un terrain avec arbres matures fournissant une certaine intimité et un grand quai. Caractéristiques les plus importantes liées aux propriétés récréatives 1- Propriété située sur le bord de l’eau 2-Arbres matures offrant une certaine intimité 3- Grand quai 4- Salles de bain complètes 5- (à égalité) Commodités mo dernes / grande cuisine / grande terrasse autour de la propriété / aménagement de la propriété 6- (à égalité) Structure de moins de 15 ans / pièces à aires ouvertes 7- Énergie solaire 8- (à égalité) Accès à Internet / pavillon d’invités À l’Île-du-Prince-Édouard, le prix moyen des propriétés secondaires serait de 115 000 $ alors qu’au Nouveau-Brunswick, il est le 91 875 $. En Colombie-Britannique, il frise le million de dollars. H Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne • 13 Améliorer la salubrité des aliments, pour un succès bœuf! L es hamburgers sont tout chauds du gril et prêts à servir. Vous avez fait votre part en cuisant bien l’intérieur à la température adéquate, mais y a-t-il d’autres intervenants qui ont pris soin de veiller à la salubrité de votre viande? Les scientifiques du Centre de recherches de Lethbridge, en Alberta, étudient tous les as- pects de la santé des bovins, comme leur régime alimentaire, leur environnement et bien d’autres facteurs pouvant avoir des effets sur la salubrité. Ils effectuent entre autres des recherches sur la présence chez les bovins vivants de bactéries qui peuvent causer des maladies d’origine alimentaire chez l’humain, afin d’éviter que ces bactéries ne se répandent dans le circuit alimentaire. Parmi les stratégies de prévention étudiées, citons l’ajout d’extraits d’algues dans l’alimentation du bétail ou l’usage de virus bactéricides, appelés «bactériophages», pour que les bactéries soient détruites dans le tube digestif, puis éliminées. D’autres expériences visent à améliorer les bienfaits du bœuf pour la santé, notamment par l’addition de tournesol à l’alimentation des bovins afin d’augmenter la teneur de leur viande en acide linoléique conjugué (ALC). Des études ont montré que l’ALC peut réduire les risques de cancer et de maladies cardiaques chez l’humain. La salubrité des aliments est une priorité d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, et les recherches dans le domaine contribuent à faire en sorte que les Canadiens et les Canadiennes dégustent cet été, et en tout temps, des hamburgers et des biftecks des plus salubres et de première qualité. Alors, faites chauffer votre gril et savourez le bœuf canadien! H Les femmes se donnent des priorités L es femmes de la francophonie, réunies en assemblée annuelle à Ottawa récemment, ont établi leurs priorités en prévision du grand Sommet des communautés francophones et acadienne. L’enjeu de la violence familiale arrive en tête de liste, suivi de la reconnaissance des acquis et de l’aide à l’intégration des nouvelles canadiennes. Les déléguées ont également identifié le dossier du financement équitable, celui de la jeunesse et, en cinquième place, ont affirmé leur désir que les leaders comprennent bien la différence entre les femmes du Québec et celles vivant en milieu minoritaire. «Cela confirme nos préoccupations, il y a des sujets auxquels nous travaillons déjà», a déclaré Agathe Gaulin, présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC). Ces cinq revendications seront celles que défendront les femmes de la francophonie en juin 2007, à l’occasion d’un sommet organisé par la Fédération des communautés francophones et acadienne. «Nous espérons que certains éléments de la fin de semaine soient intégrés aux documents de réflexion de la FCFA, intégrés au Sommet», a ajouté la présidente. L’assemblée de l’AFFC était la première depuis la création de l’organisme, né de la fusion de la Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises, du Réseau national d’action éducation femmes et de l’Association des Guides franco-canadiennes. Tournée vers la relève, l’AFFC a annoncé qu’elle tiendrait l’an prochain un forum ouvert visant les jeunes de 16 à 21 ans. (APF) H 14 • La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006 Retenir l’eau en agriculture C omment peut-on augmenter le rendement des cultures, capter l’eau pour les périodes sèches et prévenir le lessivage des terres cultivées? La solution : le nouveau système intégré de réservoir et d’irrigation élaboré par Chin Tan, chercheur au Centre de recherches sur les cultures abritées et industrielles, situé à Harrow (Ontario). Ce système capte l’excédent d’eau des champs au moyen d’un procédé de drainage de surface. Par canalisations enterrées, il la retient dans un réservoir pour utilisation future. Son utilisation permet d’empêcher les sédiments de s’écouler à l’extérieur des terres agricoles et offre un moyen d’intercepter et de recycler les éléments nutritifs et chimiques des terres lessivées. Pendant les périodes sèches, cette eau (qui contient tous les éléments nutritifs) peut être répandue sur les récoltes par le système de canalisations enterrées, ou par les systèmes existants d’irrigation à pivot central ou au goutte-à-goutte. En plus de procurer des avantages environnementaux, ce système de gestion d’eau accroît le rendement des cultures. Les travaux de M. Tan démontrent que grâce à l’utilisation de ce système, les récoltes de soya et de tomates ont augmenté de 50 % et celles de maïs jusqu’à 90 %. Les producteurs qui sont intéressés à mettre en œuvre des projets d’utilisation de l’eau, comme le système de M. Tan, peuvent être admissibles à une aide dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau. Au titre de ce programme offert par Agriculture et Agroalimentaire Canada, les producteurs et les groupes de producteurs qui présentent une demande peuvent obtenir un soutien technique et financier qui les aidera à élaborer des projets qui favorisent la protection ou la création de réseaux d’approvisionnement en eau à des fins agricoles. Pour obtenir plus d’information sur le programme, visitez le site Web suivant : www.agr.gc.ca/env/h2o. L’année 2006 est l’année des déserts et de la désertification. H Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne • 15 Jeunesse Une année fructueuse pour le Club 4-H Jacinthe Laforest L e Club 4-H Évangéline a connu une très bonne année en 20052006. Plus de 30 jeunes se sont inscrits, dont près d’une dizaine dans le groupe d’exploration. «L’an dernier, nous avons distribué un dépliant de promotion aux enfants en passant par l’école et nous avons eu de très bons résultats. Nous allons faire la même chose en septembre prochain», dit Louise Gallant, qui est une des grandes responsables du Club. Cette année, le reporter du Club était Dominic Gallant. Il explique que la soirée d’accomplissement 4-H a été une belle occasion de voir ce que les membres avaient fait. «C’est l’occasion où tout le monde voit ce que les autres ont fait. C’est une fête. On remet des certificats. Ceux qui ont des projets avec des animaux les présentent. Il y avait des vaches laitières, des chèvres et un cheval.» Selon Dominic Gallant, les bénévoles sont très importants au Club 4-H car sans eux, on 16 • ne peut pas créer les groupes. Dans le détail, il y avait deux groupes qui étudiaient les petits moteurs, et les responsables étaient Frankie Arsenault et Marcel Gallant. Le projet des vaches laitières était mené par Gilles Bernard. Le projet du travail sur bois était dirigé par Adélard Pitre. Le groupe d’introduction au Club, appelé Explorons 4-H, était mené par Yvette Arsenault et Félix Arsenault, assistés de Ginette Arsenault, qui participait à un programme de leader junior. En cuisine, les enfants travaillaient avec Corinne Bernard. Les jeunes éleveurs de chèvres travaillaient avec Vincent Gallant et les chevaux, avec Sandy Gallant. Dans le projet autodéterminé, Angèle Arsenault dirigeait la fabrication d’albums de découpures et Andréa Kemp dirigeait un projet de développement personnel. Pendant l’année, le Club a fait un grand nombre d’activités et certaines ont fait l’objet d’articles dans La Voix acadienne. Par contre, certaines activités n’ont La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006 pas été mises en vedette. Par exemple, récemment, le Club a pris l’initiative de concevoir un petit jardin le long du pavé, tout près du foyer de soins Le Chez-Nous. Les enfants ont tout fait à partir de zéro et maintenant, les légumes poussent comme autant de petits miracles. Les personnes âgées qui habitent au Chez-Nous et les résidents du village de Wellington profitent ainsi de l’apport visuel de ce petit jardin agréablement aménagé. Afin de recueillir des fonds, le Club 4-H tient entre autres la cantine au Festival de musique Bluegrass, qui avait lieu cette fin de semaine. Avec cet argent, le Club fait des activités à caractère communautaire. À Noël 2005, le Club a loué un autobus pour emmener les membres et leurs familles dans une tournée qui incluait une distribution de cadeaux à l’hôpital du comté de Prince, une partie de quilles au centre de la Basilique à Charlottetown et un arrêt à Rustico-Nord, où les maisons illuminées sont extraordinaires. Le Club 4-H Évangéline a fini officiellement son programme pour l’année 2005-2006 mais ce sera bientôt le temps de s’inscrire pour les activités 2006-2007. Les membres du Club 4-H Évangéline ont conçu ce jardin potager à partir de rien, au foyer de soins Le Chez-Nous. Les graines ont germé et poussent comme de véritables petits miracles. Les mauvaises herbes aussi. Les jeunes participent aussi au désherbage. Sur la photo on voit Lucia Arsenault, Taylor Arsenault, Lucien Bernard, trois membres du Club, et Jeannette Gallant, coresponsable du club, au travail. H Jeunesse Liste officielle des gagnant.e.s des prix de la loterie «Des p’tits deux pour les Jeux» 2006 Apprentis millionnaires au travail V ingt-sept jeunes francophones des régions de Charlottetown, Rustico, Summerside et Évangéline viennent d’établir 19 petites entreprises pour offrir toute une variété de produits et services au cours des mois d’été. Selon Peter MacKay, ministre de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), l’agence est contente d’appuyer des projets comme le programme Jeunes millionnaires, qui œuvre au développement de l’esprit entrepreneurial à l’Île-du-Prince-Édouard. Chaque jeune entrepreneur individuel qui rencontre les critères d’admissibilité a pu recevoir un octroi maximal de 100 $ pour mettre son entreprise en marche. Les groupes de deux ou plusieurs personnes pouvaient recevoir un octroi maximal de 150 $. Les jeunes, âgés de 10 à 14 ans, ont d’abord participé à trois ateliers touchant de nombreux sujets reliés à l’entrepreneuriat. Ils ont appris, entre autres, comment rédiger un plan d’affaires, effectuer une étude de marché, fixer des buts et objectifs, développer des outils de promotion et publicité, créer un nom pour leur entreprise, fixer leurs prix, trouver les fournitures et matériaux nécessaires, faire leur comptabilité et offrir un service de qualité à la clientèle. À la fin juin, les jeunes devaient présenter leur plan d’affaires aux dirigeants du projet. C’est ensuite qu’on a remis les chèques aux individus et groupes qui s’y qualifiaient. Les participants devaient également se trouver une personne pouvant leur donner des avis sur l’établissement et la géran- ce de leur petite entreprise. Ces mentors peuvent être des entrepreneurs adultes ou des gens connaissant le monde des affaires. La phase de production des produits et services est bien entamée ; les jeunes sont maintenant prêts à vendre. Les touristes et les gens de l’Île pourront donc voir ces jeunes entrepreneurs à diverses localités de la province cet été. Les responsables du programme visiteront les jeunes sur leur site de production ou de ventes au cours de l’été pour assurer que tout marche bien. Les jeunes pourront également les contacter en tout temps avec n’importe quelle question qu’ils pourraient avoir. La coordonnatrice Line Gallant se dit très impressionnée de l’imagination et de la créativité des participants du programme Jeunes millionnaires cet été, ainsi que du genre de produits et services. Elle y anticipe plusieurs entrepreneurs futurs. Parmi les services offerts, on retrouve même un service pour faire marcher les chiens de leurs clients et un service de bain de chiens. Entre autres, on y trouve la production et/ou la vente des sacs «tie-dyed», des scènes de l’Île photographiées, des oreillers, des cadres de photos, des colliers et autres bijoux, des chapelets, des balles antistress, des souvenirs, des porte-clés, des T-shirts, des accessoires pour vêtements, des produits de cantine, des bandannas, de petites bouteilles de sable, des bonbons, des muffins, des sucettes glacées et des jus de fruits glacés. Au début de l’automne, on offrira aux jeunes une dernière formation sur les arts oratoires. En collaboration avec : Bathurst Campbellton Dieppe Edmundston Péninsule acadienne 1er prix : Voyage pour 2 personnes aller-retour Halifax-Montréal et 2 nuits d’hébergement. Gracieuseté de Via Rail Canada et de Voyages Travelaide Florentine Chiasson de Pigeon Hills (Nouveau-Brunswick) 2e prix : Voyage pour 2 personnes aller-retour Halifax-Montréal et 150 $. Gracieuseté de Via Rail Canada et de la Société des Jeux de l’Acadie Ginette Chamberland de Drummond (Nouveau-Brunswick) 3e prix : Meuble ou ensemble de meubles Gracieuseté du Collège communautaire du Nouveau Brunswick Aurore Gionet de Bas-Caraquet (Nouveau-Brunswick) 4e prix : Forfait-vacances «Golf à l’Î.-P.-É.» incluant 4 laissez-passer au Mill River Golf Course ainsi qu’une nuit d’hébergement pour 2 personnes et les déjeuners à l'hôtel Rodd Mill River. Gracieuseté de Tourisme Î.-P.-É., de Sport PEI et de Rodd Hotels & Resorts Mark Fugulin de Moncton (Nouveau-Brunswick) 5e au 8e prix : 500 $ comptant. Gracieuseté de la Société des Jeux de l’Acadie Nicole Baudin de Miscou (Nouveau-Brunswick) René Dubé de Saint-André (Nouveau-Brunswick) Guy Fougère de Memramcook (Nouveau-Brunswick) Doris Cormier de Bathurst (Nouveau-Brunswick) e Bon d’achat de 500 $ en produits pétroliers. Gracieuseté de Irving Oil. 9 prix : Nicole Hébert de Saint-Louis-de-Kent (Nouveau-Brunswick) 10e prix : Forfait-vacances «Ski au Mont Farlagne» incluant 2 nuits d’hébergement à l'hôtel Quality Inn d’Edmundston. Gracieuseté du Mont Farlagne et de l’hôtel Quality Inn d’Edmundston. Denis McIntyre de Charlo (Nouveau-Brunswick) e e 11 au 20 prix : Bon d’achat de 100 $ en produits pétroliers. Gracieuseté de Irving Oil. Dominic Levesque de Val d'Amour (Nouveau-Brunswick) Kevin Savoie de St-Simon (Nouveau-Brunswick) Josée LeBreton de Haut-Paquetville (Nouveau-Brunswick) Elva Gallant de Moncton (Nouveau-Brunswick) Bertrand Hébert de Saint-Louis-de-Kent (Nouveau-Brunswick) Marie-Claude Noël de Lamèque (Nouveau-Brunswick) Yvon Martin de Shédiac River (Nouveau-Brunswick) Michel Mazerolle de Shippagan (Nouveau-Brunswick) Marie Hawkins de Fredericton (Nouveau-Brunswick) Clarence Arsenault de St-Nicolas (Nouveau-Brunswick) Prix régional Nouvelle-Écosse : Ensemble de bagages Swisse Wegner. Gracieuseté de 21e prix : Ross Screen Printing. Doug Knox de Sydney (Nouvelle-Écosse) 22e prix : Prix régional Sud-Est : Bon d’achat de 500 $ chez Pharmacie Jean Coutu de Dieppe. Gracieuseté de la Pharmacie Jean Coutu de Dieppe. Andrew DesRoches de Moncton (Nouveau-Brunswick) 23e prix : Prix régional Île-du-Prince-Édouard : Télévision Toshiba 13 pouces. Gracieuseté de LP Electronics de Wellington. Véronica Aubé de Cornwall (Île-du-Prince-Édouard) 24e prix : Prix régional Restigouche : Forfait «Évasion weekend de ski» de 2 nuits d’hébergement, occupation double avec 1 laissez-passer pour 2 personnes pour 2 jours et 1 soir. Gracieuseté de l'hôtel Best Western Manoir Adélaïde de Dalhousie et du Parc provincial Sugarloaf d'Atholville. Cédric Arsenault de Balmoral (Nouveau-Brunswick) e 25 prix : Prix régional Péninsule Acadienne : Vélo de montagne d'une valeur de 300 $. Gracieuseté de Intersport de Tracadie-Sheila. Lucie-Anne Savoie de Haut-Lamèque (Nouveau-Brunswick) 26e prix : Prix régional Kent : Vélo de montagne d'une valeur de 300 $. Gracieuseté de Aventure Kayacadie de Grande-Aldouane. Gérard Cormier de St-Antoine (Nouveau-Brunswick) 27e prix : Prix régional Madawaska-Victoria : Bon d'achat d'une valeur de 250 $. Gracieuseté de Sports Experts d’Edmundston. Carmel Caouette d'Edmundston (Nouveau-Brunswick) 28e prix : Prix régional Chaleur : Caméscope numérique Panasonic. Gracieuseté de Northcoast Electronics de Bathurst. René Bérubé de Bathurst (Nouveau-Brunswick) Bathurst Campbellton Dieppe Edmundston Péninsule acadienne La Société des Jeux de l’Acadie inc. désire remercier toutes les acheteuses et tous les acheteurs ainsi que les vendeuses et vendeurs des billets de la loterie «Des p’tits deux pour les Jeux» 2006 La promotion de cette loterie a été rendue possible grâce à la participation de : De la droite, on aperçoit Line Gallant, coordonnatrice de la version francophone provinciale du programme Jeunes millionnaires, qui remet le chèque aux propriétaires de la nouvelle petite compagnie, JLM, soit Jessica Gallant, Liane Gallant et Myranda Kelly. H LE TIRAGE ET LA DISTRIBUTION DE CET HEBDO SONT LE TIRAGE ET LA DISTRIBUTION VÉRIFIÉS DE CET HEBDO SONT PAR • WWW. ODCINC.CA VÉRIFIÉS PAR • WWW. ODCINC.CA Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne • 17 Sports et loisirs La Coupe de golf Acadiana promet des retombées bien rondes Jacinthe Laforest L a Coupe de golf Acadiana sera disputée à l’Île du 31 juillet au 4 août prochains. L’événement va amener à l’Île quelque 80 golfeurs provenant de quatre pays, pour un total de quelque 130 personnes, si on compte les conjoints et conjointes. Gabriel Arsenault est copré- sident du comité organisateur, un comité de trois personnes incluant l’autre coprésident Tilmon Gallant et Ricky Hitchcock, employé du gouvernement provincial. «La Coupe Acadiana existe depuis huit ans. Elle a commencé en Louisiane en marge du Congrès mondial acadien de 1999 et se tient depuis chaque année.» Gabriel Arsenault, à droite, pratique son golf sur son terrain personnel de trois trous, assisté de Wilfred Arsenault. Gabriel Arsenault, lui-même amateur de golf, ayant une moyenne d’environ 90, insiste sur le fait que la Coupe est avant tout un événement de plaisir et de rencontre autour du golf, un tournoi très amical. «En général, les participants auront des moyennes de 80 à 100. Ce ne sont pas des professionnels.» Même si l’accent n’est pas mis sur l’aspect compétitif, Gabriel Arsenault, ancien prof d’éducation physique, pratique ses coups autant qu’il le peut. Il est l’une des quelque 23 personnes de l’Île à s’être inscrites au tournoi. Les autres participants proviendront de France, surtout de la région de Poitiers et de Nîmes, où se tenait la coupe l’an dernier, de Namur en Belgique, des États-Unis par la Louisiane et du Canada, incluant le Nouveau-Brunswick et l’Île. La Coupe commencera le lundi 31 juillet au terrain Eagle’s Glenn à Cavendish, pour les rondes de pratique. Le mardi, ce sera le début des rondes «compétition» au terrain CrowBush Cove dans l’est de l’Île. Le jeudi et le vendredi, tout le monde sera de nouveau sur les trous, cette fois, à Mill River. Tous les gens vont habiter dans la région de Summerside du dimanche au mardi. Le banquet d’ouverture aura lieu le lundi 31 juillet au Centre BelleAlliance à Summerside, après les rondes de golf. Le mardi 1er août en soirée, après la partie à Crowbush, ce sera au tour du Carrefour de l’Isle-Saint-Jean de recevoir les golfeurs pour une réception. Et le mercredi, ce sera la journée du déménagement, pour les installations au Mill River Rodd. «C’est la 8e édition de la Coupe, mais ce sera la première fois que tous les participants pourront habiter sous un même toit pendant les compétitions», insiste Gabriel Arsenault. En déménageant, les participants vont passer une partie de l’avant-midi dans la région Évangéline et ils vont rencontrer les gens locaux pour du réseautage en lunchant au Centre Expo-Festival. Tout le monde sera ensuite transporté à Mill River en après-midi. Le banquet de clôture aura lieu à Mill River le vendredi, après les deux dernières parties de golf. En plus des activités directement liées au golf, tout un programme de visites et d’activités a été mis au point par le petit comité organisateur pour les quelque 40 conjoints et conjoin- tes des golfeurs et golfeuses. En passant, toute l’étape des inscriptions est maintenant finie. Il est donc trop tard pour s’inscrire. L’événement est organisé grâce à des partenaires importants, incluant la province, le RDÉE, la SSTA, la Caisse populaire Évangéline, la Société éducative, le Club Richelieu Évangéline, la chaîne d’hôtels RODDs et Trius Tours, la compagnie qui va s’occuper du transport des participants. Les organisateurs du tournoi prévoient des retombées économiques directes et immédiates de quelque 400 000 $. À plus long terme, cet événement pourrait représenter une percée pour la promotion des terrains de golf de l’Île sur le marché francophone, un marché qui, pour une raison ou une autre, a été négligé par la province. Cela pourrait changer car c’est nul autre que le ministre du Tourisme, Philip Brown, qui a entendu parler de la Coupe Acadiana et qui a eu l’idée de l’emmener à l’Île. L’an dernier, à Nîmes en France, Gabriel Arsenault de même que le député Wilfred Arsenault ont participé à la Coupe et ont présenté une proposition d’accueillir la Coupe à l’Île en 2006. H Le groupe UFIT arrive en ville Pascale Sévigny T ous les mercredis soir et samedis matin depuis quelques mois, la musique résonne et des voix enthousiastes jaillissent du Centre Belle-Alliance, à Summerside. Pendant près d’une heure, le groupe de remise en forme «UFIT» prend littéralement d’assaut la salle de gymnastique de l’École-sur-Mer et fait bouger, danser et surtout transpirer les quelque 40 personnes qui se déplacent à chaque fois pour assister à ces séances de «cardio» endiablées. La formule a de quoi plaire. «UFIT» offre une alternative formidable à l’atmosphère glaciale et au service impersonnel des temples du conditionnement physique. «UFIT, c’est comme une grande fête à chaque fois. Nous misons sur la musique et le plai- 18 • sir pour faire oublier aux gens qu’ils font un effort physique. Bref, le but est vraiment d’avoir du plaisir tout en faisant de l’exercice», résume Julie Arsenault, qui anime les séances du mercredi soir. La jeune femme d’AbramVillage a découvert «UFIT» il n’y a pas si longtemps, lorsqu’un ami lui a parlé de «cette manière fantastique de s’entraîner et se divertir à la fois». Aussi les incroyables habiletés et la forme physique exemplaire de Julie lui ont rapidement permis de se démarquer du lot. Lorsqu’une de leurs employées a remis sa démission, les responsables ont immédiatement pensé à cette Acadienne débordante d’énergie pour la remplacer. Aujourd’hui, c’est elle qui dicte la cadence en français et en anglais à S'side, ses patrons insistant pour que l’activité se La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006 tienne dans les deux langues. Les entraîneurs de «UFIT» se spécialisent aussi dans le «coaching» d’équipes sportives amateurs un peu partout à l’Île et s’impliquent activement au sein de leur communauté. Ils se mettent en effet régulièrement au service d’œuvres de bienfaisance de toutes sortes. Les porte-étendards de «UFIT» au récent «Relais pour la vie», campagne de financement organisée par la Société canadienne du cancer, ont d’ailleurs raflé le titre de «l’équipe ayant amassé le plus haut montant», avec une récolte de près de 11 000 $. «C’est très important pour nous d’être présents dans la communauté et de prendre part à ce genre d’événements. UFIT forme une petite communauté de personnes qui ont en commun un mode de vie sain mais aussi des valeurs de partage, d’entraide et d’ouverture», ex- Julie Arsenault ne ménage pas les efforts et les encouragements pour faire bouger et sauter ses élèves. plique Julie Arsenault. Le choix du nom «UFIT» est d’ailleurs un raccourci ou le diminutif de l’expression anglaise «You fit in» parce que, conclut cette jolie brunette aux yeux pétillants, «tout le monde est inclus dans le groupe et s’y sent bien!». Alors plutôt que de rester affalé devant le téléviseur les mercredis en soir ou le samedi matin, «UFIT» propose une alternative nettement plus stimulante et profitable pour la santé. Vous verrez, l’essayer, c’est l’adopter. H 125e assemblée générale annuelle de la SNA L a Société Nationale de l’Acadie (SNA) tiendra sa 125e assemblée annuelle les 21 et 22 juillet prochains à l’Institut de Memramcook, au Nouveau-Brunswick, dans le cadre du 125e anniversaire de la première Convention nationale acadienne et de la fondation de la SNA. Ayant comme thème «Retour aux sources et modernité : 125 ans plus tard», l’assemblée inclura quatre ateliers portant sur les thèmes suivants qui auront lieu samedi : 1) Langue culture et identité, 2) Développement économique en Acadie, 3) Défis de l’immigration et 4) Positionnement du peuple acadien sur la scène nationale. La SNA profitera de l’assemblée pour lancer un livre sur l’historique de la SNA qui s’intitule «La Société Nationale de l’Acadie : Au cœur de la réus- les services de fiscalité Pour tous vos besoins en fait d’assurance la comptabilité et la vérification Hickey & Hyndman Insurance Ltd. la consultation en gestion la consultation en micro-ordinateur 292, rue Water Summerside (Î.-P.-É.) Tél. : 436-9215 Téléc. : 436-8367 site d’un peuple». Cet ouvrage de l’historien Maurice Basque, avec la collaboration d’Éric Snow, relate l’histoire de la SNA, ses nombreuses contributions à la société acadienne de l’Atlantique et du Canada, ainsi que ses relations privilégiées avec d’autres institutions acadiennes. Le lancement aura lieu le vendredi soir suite à la cérémonie d’ouverture de l’assemblée. De plus, la plus haute distinction offerte par la Société Nationale de l’Acadie, la Médaille Léger-Comeau, sera décernée lors de cet événement à titre posthume à André Boudreau, créateur du premier Congrès mondial acadien. H L.L.P. comptables agréés Immeuble Banque Royale 220, rue Water Summerside (Î.-P.-É.) (902) 436-9155 Personnes-contacts : Peter Murray, C.A. Blair Dunn, C.A. Kelly's Flower Shoppe (1987) Ltd. Créations florales uniques Gordon et Joyce Phillips Téléphone : 436-2702 297, rue Water Summerside (Î.-P.-É.) C1N 1C1 CARTES PROFESSIONNELLES Pour tous vos besoins en matière de voyages. Espace disponible Réservez auprès d' une personne que vous connaissez. Service en français [email protected] Country Estates Détenue et exploitée indépendamment Aisance en anglais et en français. Connaissance de base en cantonais et en allemand. 630, rue Water Est, Summerside, Î.-P.-É., C1N 4H7 Bur. : (902) 436-9251; Téléc. : (902) 436-2734 Domicile : (902) 854-2436 [email protected] www.royallepagepei.com Agente commerciale Avis de l'Assemblée publique annuelle des membres En conformité avec l’article 39, alinéa 1, de la Loi créant la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire (46-47 Elizabeth, Chapitre 21), avis est par les présentes donné que les membres de la Fondation se réuniront en assemblée publique annuelle à : La salle de bal Confédération II de l'hôtel Westin 11, av. du Colonel By Ottawa, Ontario Le jeudi 14 septembre 2006, à 14 heures L'Assemblée examinera le Rapport annuel 2005 de la Fondation et toute autre question concernant ses activités, tel que prévu à l'article 39, alinéa 1, de sa Loi. Toute personne peut assister à l'assemblée publique annuelle des membres. Attendez-vous à un bon service! Lundi au mercredi Jeudi Vendredi de 9 h 30 à 16 h de 9 h 30 à 17 h 30 de 9 h 30 à 19 h 37, rue Mill, Wellington (Î.-P.-É.) (902) 854-2595 www.peicreditunions.com/evangeline Pour tous vos besoins de papeterie, fournitures et d’équipements spécialisés. Livraison gratuite HMS Office Supplies Ltd. (902) 854-2211 291, rue Water, Summerside (Î.-P.-É.) Tél. : (902) 436-4281 Sans frais : 1-800-665-1163 Téléc. : (902) 436-4534 Key, McKnight & Maynard Avocats et Notaires Derek D. Key, C.R.Stephen D.G. McKnight, B.A., LL.B. Nancy L. Key, C.R. John W. Maynard, B.A., LL.B. Bobbie-Jo Dow, B.Comm., LL.B. Matthew B. MacFarlane, B.A., LL.B. Summerside Tél. : 902-436-4851 Téléc. : 902-436-5063 494, rue Granville C.P. 1570 Summerside (Î.-P.-É.) C1N 4K4 O’Leary Tél. : 902-859-3864 Téléc. : 902-859-3533 C.P. 177 O’Leary (Î.-P.-É.) C0B 1V0 Wellington Tél. : 902-854-3424 Téléc. : 902-854-3447 Place du Village Wellington (Î.-P.-É.) C0B 2E0 Gérald Arsenault Conseiller en ventes Vous voulez une nouvelle voiture ou une voiture d’occasion. Appelez-moi. Centennial Honda 610, South Drive, Summerside, Î.-P.-É. (902) 436-9158 www.centennialhonda.com Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne • 19 20 • La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006
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