24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
Transcription
24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
En vedette cette semaine La paroisse de MontCarmel vend des terres 30e ANNÉE LE MERCREDI 24 JANVIER 2007 SUMMERSIDE (Î.-P.-É.) 75 CENTS (inclut la TPS) Tel père tel fils La paroisse de Mont-Carmel a décidé de mettre en vente cinq lots côtiers situés juste derrière l’église et le cimetière, au bord de l’eau. Les prix de vente : 130 000 $ et 140 000 $. Y a-t-il des preneurs locaux? Page 3 Le Rendez-vous Rustico est suspendu Le «petit plaisir de l’été», le festival Rendez-vous Rustico, n’aura pas lieu en 2007. Le petit nombre des bénévoles et la crainte des déficits mettent en danger l’avenir de ce beau festival de la fin du mois de juillet. Une réunion aura lieu ce printemps pour décider de façon définitive de l’avenir du festival. Page 3 Ambassadrice de l’empathie La jeune Marianne Gagnon est la nouvelle ambassadrice de l’empathie à l’école Évangéline. C’est elle qui sensibilise les enfants de 1re année aux racines de l’empathie, grâce au programme du même nom, coordonné localement par Cap enfants. Page 7 Journée pour écraser Francis Blanchard de Charlottetown a prononcé le dimanche 14 janvier la conférence inaugurale d’une série honorant la mémoire de J. Henri Blanchard (JHB), le père de Francis. Ce dernier pose à côté du portrait de son père, et montre fièrement deux objets ayant appartenu au défunt, soit sa loupe de lecture et sa montre. Ces deux objets sont précieusement conservés par le fils fier d’en être le dépositaire. Cette série de conférences annuelles JHB est une initiative de La Belle-Alliance. PAGE 5 Le Mercredi sans tabac, aujourd’hui, est la journée par excellence pour penser à écraser. Le service de téléassistance est disponible et de plus en plus d’outils sont développés pour aider les fumeurs à éteindre leurs mégots. Page 8 «Essiver du blé d’Inde» Cette semaine, Henriette et Pélagie parlent de choses et d’autres mais surtout du blé d’Inde du pays qu’elles ont fait «essiver». Vous voulez savoir comment «essiver» du blé d’Inde? Page 15 Bonne lecture• ! Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne SOCIÉTÉ Taux d’alphabétisme chez les adultes Un écart sépare encore francophones et anglophones Danny Joncas (APF) et J.L. U n rapport publié par Statistique Ca nada le mardi 19 décembre révèle que le niveau d’alphabétisme des anglophones de l’Ontario, du NouveauBrunswick et du Manitoba est plus élevé que celui des francophones, qui représentent une minorité de langue officielle au sein de ces provinces. Tirées de l’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes de 2003, les données du plus récent rapport de Statistique Canada sont le résultat d’une évaluation des compétences dans quatre domaines. Ces domaines sont la compréhension des textes suivis, la compréhension des textes schématiques, la numératie et la résolution de problèmes. Vingt-trois mille Canadiens ont pris part à cette enquête. La dernière étude du genre remontait à 1994 et bien que la situation des francophones en milieu minoritaire se soit améliorée depuis, ceux-ci affichent tout de même un certain retard face à leurs concitoyens anglophones. C’est particulièrement le cas chez les gens plus âgés, ce qui s’explique par le fait que les anglophones disposent d’un niveau de scolarité plus élevé. Chez les jeunes de 16 à 24 ans, on ne note pas d’écart significatif entre les deux groupes linguistiques. En alphabétisation, on reconnaît cinq niveaux de compré- Élise Arsenault, de la Société éducative, se préoccupe des hauts taux d'analphabétisme chez les adultes. hension et de compétence. Les niveaux 1 et 2 sont les niveaux les plus faibles. Le niveau 3 est considéré comme le niveau minimal permettant de bien fonctionner dans la société. Les personnes de niveau 3 disposent des compétences exigées pour terminer des études secondaires et entrer au collège. Les niveaux 4 et 5 sont les plus avancés. C’est au sein de la seule province officiellement bilingue au Canada que l’écart entre francophones et anglophones est le plus considérable. En fait, 66% des francophones du NouveauBrunswick ne sont pas parvenus à atteindre le niveau 3, comparativement à 51% des résidants de langue anglaise de cette province. Vient ensuite l’Ontario, où 55% des Franco-Ontariens n’ont pas le niveau 3. De leur côté, les anglophones habitant en sol ontarien qui n’ont pas atteint le niveau 3 représentent 42% des participants à l’étude. Quant à l’autre province où les francophones minoritaires ont fait l’objet de cette étude, le Manitoba, un mince écart sépare les deux groupes linguistiques alors que 43% des francophones n’ont pas atteint le niveau 3, contre 37% pour les Manitobains de langue anglaise. «Les niveaux d’alphabétisme chez les francophones se sont améliorés entre 1994 et 2003. Mais cette amélioration a été principalement attribuable aux meilleurs résultats obtenus par les francophones de l’Ontario. Au Nouveau-Brunswick, aucune augmentation statistique- ment significative n’a été observée», peut-on lire dans le rapport. À la Société éducative de l’Île, société responsable du grand dossier de l’alphabétisation, ces chiffres sont alarmants. «L’étude ne donne pas de chiffres précis sur l’Île mais les auteurs de l’étude nous ont dit que puisque notre système d’éducation est semblable à celui du Nouveau-Brunswick, nos résultats ici pourraient être semblables à ceux de cette province», dit Élise Arsenault, de la Société éducative. «Cela nous confirme qu’il reste encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine-là et cela confirme aussi l’importance de travailler en partenariat pour améliorer les choses», dit Élise Arsenault. À la Fédération canadienne pour l’alphabétisation en français (FCAF), on juge aussi qu’il reste encore du travail à faire pour réduire l’écart. «C’est à la maison, en observant ses parents, que l’enfant apprend l’importance de la lecture. C’est à la maison qu’il apprendra à maintenir de bonnes habitudes de lecture. C’est au travail et par ses loisirs que l’adulte aura l’occasion de maintenir sa pratique de la lecture et de l’écriture», rappelle Suzanne Benoît, présidente de la FCAF. Le dossier de l’alphabétisation familiale est d’ailleurs très actif à la Société éducative. Dans la dernière année, on a mis en oeuvre un bon nombre d’initiatives en partenariat avec d’autres groupes. H Journée de l’alphabétisation familiale, le 27 janvier Jacinthe Laforest L es enfants apprennent à lire et à écrire à l’école. Par contre, l’alphabétisation commence bien avant que l’enfant entre à l’école. «C’est à la maison qu’on prend de bonnes habitudes de lecture», dit Gaétan Cousineau, qui est le directeur général de la Fédération canadienne pour l’alphabétisation en français. L’alphabétisation se vit en famille lorsqu’un parent et un enfant lisent une recette pour • préparer un mets; lorsqu’ils consultent un plan avant d’assembler un meuble. Chaque fois qu’un parent consulte une revue de jardinage ou de décoration, un horaire de télévision, il donne l’exemple à son enfant. Chaque fois que ce dernier associe aux livres des souvenirs heureux de temps passé avec son père et sa mère, son envie d’apprendre à lire sera augmentée et lui restera tout au long de ses années d’école. Apprendre à lire est loin d’être facile. Maintenir tout au La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007 long de sa vie un bon niveau de lecture en français est un défi d’autant plus grand lorsqu’on vit dans un milieu anglodominant. À preuve, un récent rapport international dit que la majorité des francophones de trois provinces canadiennes, autres que le Québec, ont un niveau de compréhension de lecture insuffisant pour bien fonctionner et pour progresser au travail et au niveau académique. La belle chose, c’est qu’un parent n’a pas besoin d’avoir été à l’université huit ans pour lire une recette avec son enfant, ou même lui lire une histoire le soir avant d’aller au lit. D’ailleurs le parent pourrait lire l’histoire à l’avance, pour voir si elle plaira à son enfant. Une fois qu’il connaît un peu l’histoire, la raconter devient plus facile et plus motivant pour tout le monde. Une personne qui possède un «niveau 2» en lecture (voir l’article en haut de page) peut même augmenter ses habiletés de lecture de cette façon. H En général et en bref Ateliers intéressants! Le programme Vieillir en santé a lieu les lundis soir au Carrefour de l’Isle-SaintJean de 19 h à 21 h. Les sessions sont organisées par les Francophones de l’âge d’or de l’Î.-P.-É.. Les gens de tous les âges intéressés sont invités. Bienvenue à tous ! Si vous avez des questions veuillez rejoindre Maria Bernard au 894-3068. Le 29 janvier 2007, Monique Thériault, ergothérapeute, discutera des bienfaits de l’exercice physique et montrera des exemples d’exercices à faire. A.G.A. L’assemblée générale annuelle de l’Exposition agricole et Festival acadien de la région Évangéline aura lieu le jeudi 25 janvier à 19 h 30 au Centre Expo-Festival. Les rapports de l’Exposition agricole et Festival acadien, du D’jâble dans l’corps, de la Danse Évangéline et Gabriel et du Centre Expo-Festival seront présentés. Il y aura un goûter et prix de présence. En cas de tempête, la réunion aura lieu le jeudi 1er février. Bienvenue à tous. Journée d’alphabétisation familiale Le Centre de ressources Cap enfants et la Société éducative de l’Î.-P.-É. organisent une activité pour fêter la Journée d’alphabétisation familiale le samedi 27 janvier de 13 h 30 à 15 h à la bibliothèque publique d’Abram-Village. Bienvenus à tous ! Changer le cycle de la lessive Laver quelques vêtements de petite taille dans une grosse machine à laver gaspille eau et énergie; attendez d’en avoir suffisamment pour faire une brassée complète. Lavez à l’eau froide aussi souvent que possible. Nettoyez le filtre du sèche-linge après chaque brassée, et nettoyez le conduit de la sécheuse régulièrement. Les filtres et conduits bouchés empêchent l’air de circuler adéquatement, réduisent l’efficacité énergétique de l’appareil et peuvent présenter un risque d’incendie. H ACTUALITÉ Pour pouvoir payer des travaux sur l’église Cinq lots sur le bord de la côte à vendre à Mont-Carmel Jacinthe Laforest L a paroisse de Mont Carmel a besoin d’argent pour maintenir son église en bon état. À l’intérieur, il faut repeindre, et des travaux sont aussi prévus pour l’extérieur, de même que sur le presbytère. «Ce ne sont pas des travaux qui ont besoin d’être faits demain, mais plus on attend, plus cela coûtera cher», dit Antoine Richard, paroissien. En tant que membre du comité de financement de la paroisse, Antoine Richard estime que les travaux «massacreront» facilement 200 000 $, et même plus. «On pourrait se lancer dans des collectes de fonds, mais on n’aurait jamais fini à temps. Emprunter n’est pas vraiment une option, à cause des intérêts. L’idée de vendre des terrains avait été suggérée à quelques reprises et après avoir pris des informations, la paroisse a décidé d’aller de l’avant avec cette option.» La paroisse est propriétaire de 14 acres de terre, derrière l’église et le cimetière. Cela fait une largeur de 830 pieds environ le long de l’eau. Les arpenteurs ont divisé cinq lots résidentiels et depuis moins d’un mois, ils sont affichés sur le site Web de Royal Lepage. Les affiches ont été mises au bord de la route. Les lots ne se vendent pas pour une bouchée de pain. Deux des lots sont vendus à 129 900 $ et les trois autres lots à 139 900 $ chacun. «Même si on en vendait juste deux, on pourrait aisément commencer nos travaux» dit Antoine Richard. En plus de l’église, M. Richard se préoccupe du sort du presbytère. Il voudrait que des travaux y soient faits afin qu’on puisse y louer des chambres l’été. «On ferait des arrangements avec des personnes responsables. Moi ce que je veux avant tout, c’est qu’on soit capable d’entretenir la maison, afin qu’elle ne se défasse pas.» M. Richard précise que les terrains sont situés sur le bord de l’eau et que la vente n’empêchera pas la paroisse d’agrandir le cimetière, selon les besoins. Le Rendez-Vous Rustico suspendu en 2007 Jacinthe Laforest L e festival RendezVous Rustico a été suspendu pour l’été 2007. Une réunion aura lieu au printemps, vers le mois d’avril, pour décider de l’avenir à plus long terme du festival. Arthur Buote a été coordonnateur du festival pendant sept ans de suite, jusqu’à l’an dernier où la coordination était assurée par quelqu’un d’autre. Pour lui, le Rendez-Vous est un beau festival mais son organisation demande tellement de travail que les bénévoles sont épuisés. «De plus, comme le festival est indépendant du Conseil acadien de Rustico ou de tout autre organisme, les membres de son conseil sont responsables de tout déficit. Quand on a adopté notre charte, les avocats nous ont bien dit cela. Cela fait que c’est difficile de trouver des bénévoles.» Par chance, à l’heure actuelle, les livres du festival ne mon- trent pas de déficit et affichent même un léger surplus. «L’an dernier, nous avons été chanceux de trouver un commanditaire qui croyait dans notre festival et qui avait des liens à Rustico. Cela nous a aidé car nous n’avons rien eu de la province», dit M. Buote. Arthur Buote est enseignant à la retraite. Il est bilingue bien sûr, comme la plupart des Acadiens de sa génération, qui ne rajeunit pas. «Après nous, il y a toute une génération d’adultes qui ont plus d’énergie que nous mais qui ne sont pas bilingues, pour la plupart. Cela complique encore plus le recrutement.» La présidente du festival, Paulette Potvin, a fait parvenir une lettre à La Voix acadienne dans laquelle elle explique elle aussi que les bénévoles sont épuisés. Elle confirme qu’une réunion publique est prévue au printemps et qu’à ce moment, des décisions seront prises pour les années suivantes. H La paroisse de Mont-Carmel a décidé de vendre cinq lots côtiers afin de payer des réparations. H Les Célébrations 2007 célébreront les liens entre francophones et autochtones Jacinthe Laforest L e thème national des Rendez-vous de la Francophonie, en mars prochain, est «Les autochtones, les premières nations». Au niveau de la province de l’Île-du-Prince-Édouard, le comité organisateur des Célébrations de la francophonie a décidé de garder l’idée des Premières nations, mais d’adapter la formulation du thème. «Ici à l’Île, notre thème pour nos Célébrations provinciales sera «La Francophonie et les Premières nations, célébrons nos liens!». Les dates seront du 9 au 25 mars 2007», affirme Noëlla Richard, superviseure à la coordination des Célébrations. Les liens historiques entre l’Acadie, les Acadiens et les peuples des Premières nations, notamment les Mi’kmaq pour l’Île, ont été démontrés et documentés à plusieurs reprises. «Bien que nous sachions que nos deux peuples sont liés historiquement, nous allons profiter des Célébrations pour sensibiliser davantage notre communauté à la culture mi’kmaq et vice-versa. Nous aurons des représentants de la communauté mi’kmaq à toutes nos cérémonies protocolaires. Cela inclut la proclamation, le lever du drapeau, l’ouverture officielle et la fermeture officielle. Nous avons invité les groupes et organismes qui participent aux Célébrations d’essayer d’inclure une composante autochtone à leurs activités pour cette année, et plusieurs ont répondu à l’appel», explique Noëlla Richard. Par ailleurs, quelques semaines avant le début des Célébrations, soit le 22 février, l’Île accueillera le conteur abénaquis Daniel Richer, dans une tournée organisée par Les Rendez-vous de la Francophonie. H Causerie sur la politique étrangère des É.-U. L e Congrès et l’avenir de la politique étran gère américaine est le thème d’une conférence que prononcera le professeur James A. Thurber le 24 janvier à 16 h, à UPEI. La conférence portera sur la lutte pour le contrôle de la politique étrangère américaine entre le Congrès et le président Bush pour les deux prochaines années. Le public est invité à y assister. Le Dr Thurber est le directeur d’un centre à l’American University à Washington D.C. où la spécialité est justement l’étude du Congrès et de la Présidence. Il a écrit de nombreux livres, articles et chapitres sur le Congrès, les relations entre le congrès et le président, le budget du congrès, la réforme du Congrès, les groupes d’intérêt, le lobbying et les campagnes et les élections. Le professeur Thurber a travaillé sur quatre efforts de réorganisation pour des comités à la Chambre des représentants et au Sénat depuis 1976. Sa conférence aura lieu dans la salle de conférences (Lectu- Dr Thurber. re Theatre) au Centre de chimie K.C. Irving, à l’Université de l’Î.-P.-É. H Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne • Du nouveau à Cap enfants ÉDITORIAL Jacinthe Laforest Feriez-vous pipi dans une piscine? La Semaine nationale sans fumée bat son plein et aujourd’hui même, c’est le Mercredi sans tabac. C’est la journée par excellence dans l’année où les fumeurs sont encouragés à renoncer à leur cigarette. Personne ne dit que c’est facile, mais c’est possible et nécessaire à sa propre santé et à la santé d’autrui. La fumée secondaire fait autant de ravage chez les non-fumeurs que la cigarette fait au fumeur. Et ces dommages sont réels. On ne peut pas échapper à la fumée secondaire. Que vous ouvriez les fenêtres, que vous fermiez les portes, elle reste. Par chance, autant pour les non-fumeurs que pour les fumeurs, même si ces derniers ne sont pas nécessairement d’accord, il est de plus en plus interdit de fumer dans les lieux publics. On le sait maintenant, instituer une section fumeur dans un restaurant, c’est comme instituer une section pipi dans une piscine. Vous voyez le résultat? Le pipi se propage partout et teinte la piscine au grand complet. La fumée de cigarettes n’est pas différente. Elle se répand dans l’air et rentre dans nos poumons et dans notre estomac. La société ayant fait de grands progrès sur ce dossier, notre piscine est de plus en plus propre, car de moins en moins de gens y font pipi. En six ans, le le nombre de fumeurs à l’Île est passé de 26 % à 20 pour cent. Les programmes de soutien aux fumeurs qui décident d’écraser ou qui cheminent lentement vers cette décision sont de plus en plus nombreux, et coûtent de moins en moins cher. C’est toujours aussi difficile d’arrêter de fumer cependant et ceux qui réussissent méritent des éloges, en plus de tous les avantages que leur décision leur apportera dans l’avenir. L’alphabétisation est toujours aussi importante Dans la société où l’on vit, l’ école est au cœur de notre apprentissage. Comme enfant, on y passe beaucoup de temps. On y apprend à décoder les symboles, les lettres, les chiffres. Ils deviennent des mots et des formules qui décrivent des concepts de plus en plus complexes. Avant d’avoir pu dire ouf, nous voici rendus à l’université, étudiant arts, littératures, mathématiques ou sciences. Forts de notre éducation et de notre instruction, nous sommes capables de tout comprendre et de tout déchiffrer. Et bien non. Malheureusement, ce n’est pas comme cela que cela se passe. Un fort pourcentage de la population a de la difficulté à s’y retrouver dans les symboles alphabétiques et numéraux. Il semble que les enfants sont plus nombreux qu’on le croit à décrocher et ils le font bien avant de quitter l’école. Comment expliquer autrement des chiffres qui sont effarants et, disons-le, effrayants et incompréhensibles. Le facteur de la situation minoritaire n’explique pas tout. Ici à l’Île, en se basant sur les chiffres du Nouveau-Brunswick, on estime que 66 % des adultes francophones ont un niveau de lecture insuffisant pour poursuivre des études collégiales ou pour faire de réels progrès professionnels. Chez les anglophones, c’est moins mais c’est tout de même la moitié de la population. Dans trois jours, ce sera la Journée de l’alphabétisation familiale. Rappelez-vous que chaque moment agréable que votre enfant passe avec vous, son parent, et un livre, restera dans sa mémoire et nourrira son envie d’apprendre à lire quand il arrivera à l’école. S’il vous plaît. H LA VOIX Votre journal francophone de l’Île-du-Prince-Édouard ACADIENNE 5, Ave Maris Stella, Summerside (Î.-P.-É.) C1N 6M9 Tél. : (902) 436-6005 Téléc. : (902) 888-3976 Site Web : www.lavoixacadienne.com Courriel : Publicité : [email protected] Journaliste : [email protected] Direction : [email protected] Administration : [email protected] «La mission de La Voix acadienne est de mettre en évidence tous les secteurs de l'actualité de la communauté acadienne et francophone de l'Î.-P.-É.» Directrice générale : MARCIA ENMAN Secrétaire comptable : Lucie gallant Rédactrice : Infographiste : jacinthe laforest ALEXANDRE ROY Correcteur d'épreuves : David le gallant L e Centre de ressources familiales Cap enfants offrira trois sessions d’information pratique pour les jeunes mamans âgées de moins de 25 ans. Toutes celles qui vivent présentement une grossesse ainsi que les jeunes mamans qui ont un bébé de moins de 12 mois sont invitées à venir participer à un groupe de discussion. Un léger repas sera servi. Dates de rencontres : les mardis 6, 13 et 20 février, de midi à 14 h. Pour plus de renseignements, composer le 854-2123. H Résolutions vertes pour 2007 Recycler tout ce qui est recyclable Il se trouve de la ferraille résidentielle dans chaque maison canadienne – depuis les tuyaux et les fils dans les murs jusqu’aux gros appareils, ustensiles et outils. De nombreuses options permettent de détourner cette précieuse ferraille recyclable des décharges, que ce soit grâce à des programmes municipaux ou à des marchands de ferraille – et dans certains cas, en gagnant de l’argent. Baisser le réglage du thermostat Chaque fois que vous baissez le réglage du thermos- tat de 1° C (2° F), vous réduisez votre facture de chauffage de 2 %. Baisser la température de 3 °C (5 °F) pendant la nuit et lorsque vous êtes absent de la maison le jour vous permet de réaliser des économies optimales. Éviter de laisser couler le robinet Évitez de laisser couler le robinet pendant que vous vous rasez, que vous vous brossez les dents ou que vous faites la vaisselle. Gardez une bouteille d’eau dans le réfrigérateur plutôt que de laisser votre robinet couler afin d’avoir de l’eau froide lorsque vous désirez en boire. H -B 7PJY BDBEJFOOF WPVT PĊSF MB NFSWFJMMFVTF DIBODF EF GBJSF MBDIBU EF QIPUPT RVJ TPOU QVCMJÏFTEBOTOPUSFKPVSOBM LA VOIX Votre journal francophone de l’Île-du-Prince-Édouard ACADIENNE $FTQIPUPTTPOUEJTQPOJCMFTFODPVMFVSËVOQSJYEFUQT $FUUFPĊSFWPVTEPOOFESPJUËEFVYQIPUPTEVOFHSBOEFVS BQQSPYJNBUJWFEF9PVEVOFEFOWJSPO9 7FVJMMF[OPVTDPOUBDUFS BV TJVOFPVEFTQIPUPTWPVTJOUÏSFTTFOU Prix d'abonnement annuel à La VOIX ACADIENNE : 32 $ à l'Î.-P.-É. / 40 $ à l'extérieur de l'Î.-P.-É. / 125 $ aux États-Unis et outre-mer Je désire m'abonner, voici mes coordonnées Nom : Adresse : ALICE RICHARD Valérie Lacombe Collaboratrices : Impression : Acadie Presse Code postal : Représentation au nationale par • No. d’enregistrement 8286 • «Nous reconnaissons l’aide du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide aux publications pour nos dépenses d’envoi postal». • Tirage : 977 (moyenne annuelle) (no d'enregistrement : 4194802) ISSN 1195-5066 La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007 Tél. : 1-866-411-7486 SOCIÉTÉ Série de conférences J.-Henri-Blanchard à la bibliothèque du même nom Une conférence inaugurale très éclairante sur J. Henri Blanchard Jacinthe Laforest L a Belle-Alliance a inauguré le dimanche 14 janvier une série de conférences annuelles. Ces conférences auront toutes lieu sensiblement à la même date, au début de chaque année, pour rappeler la date anniversaire du décès de J. Henri Blanchard, l’homme qui prête son nom à la série de conférences. De façon très appropriée, la conférence inaugurale portait sur l’œuvre de J. Henri Blanchard et était prononcée par son fils, Francis C. Blanchard de Charlottetown. «C’est un grand honneur pour moi et toute la famille qu’on donne le nom de mon père à une série de conférences, mais j’ai trouvé très difficile de résumer en 50 minutes la vie de mon père. Il a tant fait», a confié Francis Blanchard, après la conférence. C’est avec émotion que Francis Blanchard a parlé de son père en cette journée de l’anniversaire de son décès. Lorsqu’il a sorti la montre de son père, dont il a d’ailleurs hérité, et la loupe avec laquelle il a lu pendant près de 40 ans, la voix de M. Blanchard s’est voilée. Une bonne partie de l’œuvre de J. Henri Blanchard est encore de nos jours accessible et l’an dernier, le numéro 20 de La Petite Souvenance y était entièrement consacrée. Ce magazine est disponible en plusieurs endroits, notamment au Musée acadien de l’Île-du-PrinceÉdouard à Miscouche. Tout de suite après la conférence de Francis Blanchard, quatre personnes ont été invitées à livrer leurs souvenirs de J. H. Blanchard. Il y avait là Audrey Pineau, une nièce, Yvette Blanchard, une petitefille, Cyrus Gallant et Antoine Quatre personnes ont bien voulu partager les souvenirs qu’elles gardent de J. Henri Blanchard. De gauche à droite, on voit Yvette Blanchard, sa petite-fille, Antoine Richard, Cyrus Gallant et Audrey Pineau, sa nièce. 27 janvier Un bon nombre de personnes ont consacré quelques heures à l'oeuvre de J. Henri Blanchard. Richard, qui ont profité de l’influence de l’homme au cours de leur vie. «Je pense qu’il a eu un grande influence sur nous car deux de mes frères et ma sœur et moi sommes devenus enseignants» dit Audrey Pineau. Faisant rire les personnes présentes en assez grand nombre disons-le, elle a raconté que M. Blanchard, aimant parler, avait un jour entrepris de sermonner et de marmotter un regroupement d’enseignants réunis à Palmer-Road. Il avait parlé si longtemps et sur un ton si convaincant que les frères de Mme Pineau avaient fait le signe de la croix lorsqu’il avait fini. Réalisant leur erreur, ils avaient été pris d’un grand rire et avaient dû sortir. Journée de l’alphabétisation familiale re, li Apprendre à fants nir de vos en r l’ave une clef pou Audrey se rappelait aussi que son oncle Henri aimait beaucoup visiter sa famille à la ferme de Duvar. «Il aimait le blé d’Inde que ma mère préparait. Je crois qu’il pouvait en manger six ou sept de suite», dit-elle. Ce qu’elle a surtout gardé de son oncle, c’est sa passion pour la promotion de la culture acadienne et ses grands éclats de rire lorsque quelque chose le rendait heureux. Yvette Blanchard, sa petitefille, a mis de l’avant un autre aspect de la vie de son grandpère, qui aimait apparemment beaucoup jardiner. «Il avait un grand jardin et invitait souvent ses petits-enfants à venir l’aider à cultiver les légumes, à cueillir les cerises ou la rhubarbe. Au chalet, il fendait les bûches à la hache.» Yvette Blanchard a elle aussi été influencée par la passion de son grand-père pour l’Acadie. «Ma fierté d’être Acadienne, je la dois à mon grand-père, en partie. En grandissant, j’ai décidé d’étudier le français plus profondément pour garder la langue de mon grand-père», at-elle confié. Cyrus Gallant pour sa part, de même qu’Antoine Richard, ont tous deux été marqués par la vie et l’œuvre de cet homme, considéré comme un grand Acadien. Cyrus lui doit notamment d’avoir pu faire ses études, et Antoine déplore le fait qu’il ne reste plus beaucoup de gens aussi dévoués que J. H. Blanchard. H Donnez un petit coup de pouce à vos enfants : • • • • Lisez une recette avec eux pour préparer un repas Consultez un catalogue avant d’aller au magasin Lisez une histoire avant le coucher Allez à la bibliothèque avec vos enfants 1991-2006 15 ans de leadership! FCAF Participez à des activités de lecture avec vos enfants Fédération canadienne pour l’alphabétisation en français 1 888 906-5666 • www.fcaf.net Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne • ARTS ET CULTURE Les «garçons du parc à roulotte» animeront à nouveau le gala des ECMA C e sera une soirée ponctuée par la musique, la folie et le grabuge au Metro Centre d’Halifax, dimanche 18 février prochain. Les Trailer Park Boys vont vendre leurs bouteilles vides, quêter un peu de monnaie ici et là et prendre le traversier pour venir animer le spectacle télévisé du Gala de remise des Prix East Coast Music Awards 2007. Vedettes de la célèbre série primée «Trailer Park Boys» sur Showcase et du film du même nom sorti en 2006 et très bien reçu par la critique, les acteurs John Paul Tremblay dans le rôle de Julian, Robb Wells dans celui de Ricky et Mike Smith dans celui de Bubbles reviennent en ville pour animer le spectacle une deuxième année d’affilée. Julian, Ricky et Bubbles seront accompagnés sur scène par certaines des plus grandes vedettes de la côte Est, y compris nos propres héros The Joel Plaskett Emergency, les indie-rockers In-Flight Safety et Classi- Les «garçons du parc à roulottes» animeront à nouveau le gala es ECMA en 2007. L’an dernier, lors des ECMA 2006 qui se déroulaient à Charlottetown, ils ont animé le gala. (Photo J.L.) fied, artiste hip-hop en nomination aux prix JUNO et ECMA. De Terre-Neuve-et-Labrador, Ron Hynes, gagnant de plusieurs prix ECMA et décrit comme l’un des meilleurs raconteurs du pays avec ses chansons, se donnera en spectacle avec le chanteur country acadien du Nouveau-Brunswick George Belliveau et le groupe The Divorcees qui présentera sa musique country unique. Le public aura également la chance d’entendre la soprano de renommée internationale Measha Brueggergosman Plusieurs auteurs-compositeurs-interprètes contemporains monteront également sur scène : Rose Cousins et Jill Barber de Nouvelle-Écosse, David Myles du Nouveau-Brunswick, et Catherine MacLellan de l’Î.-P.-É. Le gala des East Coast Music Awards 2007 sera diffusé en direct du Metro Centre d’Halifax sur les ondes de CBC Television le dimanche 18 février à 20 heures dans tous les fuseaux horaires (20 h 30 HNT). Seulement 4 000 billets ont été mis à la disposition du grand public pour assister au gala télévisé, et ils se vendent très rapidement. On peut se procurer des billets pour le Gala de remise des prix, FashionEASTa et les scènes officielles Molson ECMAfest par téléphone au 902-425-ECMA (3262) ou en visitant www.ecma.com. La participation des Trailer Park Boys est une gracieuseté de Showcase. La septième saison de «Trailer Park Boys» commencera sur Showcase en avril 2007. H Fête de la Chandeleur À Prince-Ouest Le Conseil Rév.-S.-É.-Perrey inc. soulignera la fête de la Chandeleur en offrant un déjeûner de crêpes et saucisses qui sera servi dans la grande salle de réception du nouveau centre (Le Centre acadien de Prince-Ouest), à DeBlois entre 8 h 00 et 10 h 00 le vendredi 2 février. Le public est invité à apporter des produits non périssables qui seront donnés au groupe «Caring Cupboard». Le public est invité en grand nombre. Le déjeuner sera servi au coût de 3 $. À Évangéline La quête de la Chandeleur se fera le samedi 3 février et le dimanche 4 février, dans la région Évangéline. Les membres du Comité organisateur encouragent les gens à venir participer à la quête avec eux. Pour des raisons de sécurité, nous n’acceptons que les gens de 12 ans et plus. Venez prendre part à À l’affiche en français au cinéma Empire Studio 5 de Summerside le jeudi 25 janvier à 19 h Guide de la petite vengeance Bernard, comptable è la bijouterie Vendôme, est en instance de divorce et au seuil du « burnout ». Il fait un matin la connaissance de Robert, un hurluberlu sympa- thique qui, ayant autrefois occupé le même poste, dans le même établissement, lui fait prendre conscience du harcèlement psychologique dont il est victime de la part du détestable propriétaire. Il n’en faut pas plus pour que Bernard se laisse tenter par la proposition de son nouvel ami, laquelle consiste à affliger leur bourreau d’une série de petits malheurs culminant sur le cambriolage de son commerce. Tandis que Bernard tente de reconquérir son ex-épouse, qui a la garde de leur fille, Robert, installé chez lui afin de mieux se préparer au jour J, provoque des incidents qui témoignent d’un état psychologique inquiétant. Classement : 13 ans et plus Genre : comédie dramatique Durée : 1 h 26 Prix d’entrée : De 14 à 64 ans : 7,75 $ De 65 ans et plus : 5,75 $ Présenté par Empire Studio 5 et La Belle-Alliance. • La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007 ce grand événement. Pour participer, laissez votre nom à une des personnes suivantes : Melvin Gallant au 854-2881, Oliver Arsenault au 854-2359 ou une employée du Conseil scolairecommunautaire Évangéline au 854-2166. Si vous avez des suggestions pour cette activité, s.v.p. veuillez nous les faire parvenir au 854-2166 ou par courriel à l’adresse [email protected]. H Mario Chenart à votre portée L a Fédération culturelle de l’Île coordonne une formation d’écriture de chanson et d’autres techniques reliées à la chanson avec l’artiste Mario Chenart. Les dates officielles pour la formation sont le samedi 24 mars et le dimanche 25 mars. Il faut faire vite pour s’inscrire car la date limite est le 26 janvier. Des frais d’inscription s’appliquent. Pour en savoir plus, communiquer avec Monic Gallant au bureau de la Fédération culturelle à Summerside. H À vol d'oiseau SOCIÉTÉ La jeune Marianne Gagnon découvre l’empathie Jacinthe Laforest M arianne Gagnon est née le 4 sep tembre 2006. Elle est encore bien jeune et ne dispose pas encore de toute sa force. Elle est pourtant une ambassadrice aimée et respectée lorsqu’elle vient à l’école Évangéline. Marianne est en effet l’ambassadrice du programme Racines de l’empathie, actuellement en vigueur à l’école Évangéline. C’est la classe de 1re année de Zita Arsenault qui accueille chaque deux semaines la jeune Marianne, qui est la fille de Patricia Roy et de Michel Gagnon, qui habitent à Wellington. Marianne est venue dans cette classe pour la première fois le 3 novembre, alors qu’elle avait deux mois moins un jour. Elle est retournée à quelques reprises et chaque fois, les élèves de 1re année sont admira- tifs des changements survenus. Au fil des semaines, ils ont appris des choses sur le développement d’un jeune bébé. Ils savent qu’elle ne dort pas toujours toute la nuit, qu’elle a besoin d’être nourrie et changée. Ils savent aussi que ses yeux sont attirés par le noir et le blanc et qu’elle grandit vite. En l’espace de deux mois, selon la longue règle de bois de madame Zita, elle a grandi de 4 centimètres. La mère de Marianne, Patricia Roy, présentement en congé de maternité, est orthopédagogue à l’école Évangéline. Elle aime bien avoir une raison pour revenir à l’école toutes les deux semaines. «Je trouve que c’est un très bon programme. Je suis surprise de voir à quelle vitesse ils ont adopté Marianne. Cela s’est fait très rapidement et de façon presque automatique», dit Patricia Roy. Le programme est animé par Au moment du départ, chaque enfant de la classe dit au revoir à Marianne par un petit câlin. Diane Gallant, pour le compte de Cap enfants. Notons que le programme est aussi en vigueur à l’École-sur-Mer. L’ambassadeur de l’empathie dans cette école est Lucca, né en juin, fils de Mélanie Arsenault et de Rob Gallant de la région Évangéline. On a mesuré Marianne le vendredi 12 janvier dernier. Selon la grande règle de la classe, elle mesurait 59 centimètres, quatre de plus qu’il y a deux mois. Nouvel animateur le 5 février L e Réveil aura un nouvel animateur dès le lundi 5 février. Il s’agit de Denis Duchesnes, qui travaille depuis au moins 10 ans dans le domaine de la radio. Pendant plusieurs jours, à partir de la semaine du 10 janvier, Le Réveil de l’Île était intégré dans l’émission faite pour la Nouvelle-Écosse et TerreNeuve. Cette nouvelle formule a inquiété bien des auditeurs fidèles de l’Île, qui croyaient que le changement était permanent. Ce n’est pas le cas, a affirmé Audette Chiasson, réalisatrice du Réveil à l’Île. Elle a expliqué qu’un concours de circonstances avait mené à cet arrangement temporaire. Ces circonstances incluent des travaux en cours au studio de Charlottetown, l’absence d’un animateur attitré, du personnel en vacances, etc. «Nous avons eu beaucoup d’appels. Nos auditeurs ont réagi fortement. Cela nous prouve que nous faisons par- tie des habitudes de vie des Prince-Édouardiens.» Audette Chiasson affirme aussi que tous les commentaires n’étaient pas nécessairement négatifs. «Les gens de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve nous ont dit aimer avoir des nouvelles de l’Île.» Il faut dire que même si durant des jours, l’émission ne provenait pas directement de l’Île, les gens du studio de Charlottetown ont alimenté l’émission néo-écossaise en nouvelles locales. (J.L.) H Valérie LaCombe Une sœur ou un frère s’il me plaît? Je suis fille unique. J’ai 10 ans. Je veux une petite sœur ou un petit frère! Je me promène sur le sentier de mon quartier. Habituellement, les couples dans ma région ont plus d’un enfant. Qu’est-ce qui s’est passé à ma famille? Il va falloir que j’en parle avec ma mère. Il faut qu’elle fasse une commande à la cigogne. Sur ma route, je rencontre deux enfants, Johanne et Philippe. Je leur raconte mon problème. Ils me trouvent drôle. «Nous sommes frère et sœur et nous te trouvons très chanceuse. Ta sœur ne t’a jamais volé tes petites culottes et ton frère ne sautait pas sur le plus gros morceau de gâteaux», disent-il. Philippe me regarde d’un air rieur. Il me raconte une histoire. «Lorsque j’avais huit mois et demi, je me traînais. Je pouvais seulement marcher en me tenant sur la table du salon. Je faisais le bonheur de mes parents. Ma grande sœur avait 3 ans. Elle courait partout. Elle faisait beaucoup de bruits. Elle avait besoin de beaucoup d’attentions. Moi, je n’avais qu’à faire un sourire. Ma sœur me regardait de loin en évitant de s’approcher de moi. J’étais fier d’être le deuxième enfant de la famille. Je voulais jouer avec elle. La suivre partout.» Il poursuit. «Un jour, je jouais avec mes blocs. Ma mère faisait la vaisselle. Elle était contente de voir ma sœur s’approcher de moi. Je ne comprenais pas ce changement de comportement. Elle a laissé tomber quelque chose. Je ne voyais plus très clairement d’un œil. La tête en arrière, en gardant la bouche ouverte, j’essayais de voir de nouveau la lumière. Je clignais des yeux rapidement : Ma sœur venait de me cracher dans l’œil.» Les deux enfants riaient sans pouvoir s’arrêter. «Tu es sûre de vouloir un frère ou une sœur?» Je souris en pensant à cette histoire. Je me rends compte que je suis chanceuse. Je continue ma marche. Je rencontre trois filles de différents âges, Nadine, Julie et Denise. Elles sont à bicyclette. Denise, la plus jeune, traîne en arrière. Les deux plus vieilles ne sont pas très patientes. Je m’approche de la marmaille. «Nous sommes trois sœurs faisant partie d’une grande famille de neuf enfants.» Je leur raconte mon histoire. Les trois filles me regardent d’un air songeur. Denise me raconte qu’elle avait une poupée préférée. «J’adorais lui brosser les cheveux et passer beaucoup de temps à la changer. Un jour, mes frères me l’ont prise. Ils ont coupé un de ses bras et ils ont brûlé ses cheveux. Pour me venger, j’ai décidé d’attendre le lendemain. Mes frères ont travaillé fort pour mériter un bocal de poissons. Je l’ai pris dans mes bras et je l’ai laissé tomber sur le chemin. Les poissons et la vitre se sont répandus. Fière de mon coup, je suis allée me cacher derrière mon père. Mon père prenait toujours pour moi en leur demandant de me laisser tranquille. Je faisais un visage triste devant lui et je riais lorsqu’il ne me regardait pas. Mes frères n’ont jamais pu prouver ma culpabilité.» Quelle mésaventure! Ce n’est pas drôle d’avoir des frères et des sœurs. Je passe devant une maison. Je vois deux frères qui jouent dans la cour, François et Antoine. Le plus vieux fait rire le plus jeune. Il lui parle en se plaçant la tête en bas. C’est très drôle de voir la bouche s’ouvrir dans le mauvais sens. On dirait un oeuf qui parle. Antoine est chanceux d’avoir un grand frère qui s’occupe de lui pendant l’absence de ses parents. Je suis fille unique. C’est vrai. Mes parents ont chacun une grande famille. Je considère mes cousines, mes tantes et mes oncles comme mes frères et mes sœurs. J’ai la chance d’en prendre soin, de les faire rire ou de leur faire des coups. Je suis chanceuse moi aussi. Merci pour toutes les réponses que vous m’avez faites. Le prochain article portera sur les visites chez le dentiste. Lorsque nous étions enfants, nous avions tous très peur du dentiste. Racontez-moi l’une de ces rencontres. [email protected] ou À l’intention de Valérie LaCombe, 5, Ave Maris Stella, Summerside, Î.-P.-É. CIN 6M9 Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne • SANTÉ Un téléphone pour écraser : 1-888-818-6300 Jacinthe Laforest E n ce Mercredi sans tabac, qui survient en plein milieu de la Semaine nationale sans fumée, la cigarette n’a pas bonne presse. De fait, c’est le jour de l’année où les fumeurs sont le plus ciblés par la publicité antitabac. Arrêter de fumer n’est pas facile. C’est pourquoi de plus en plus d’outils sont mis à la disposition des personnes qui tentent l’exploit. Parmi ces outils, ici à l’Île, la Société canadienne du cancer a mis en place en 2003 une forme de téléassistance gratuite, par télé- phone. Les personnes qui composent le numéro sans frais sont accueillies par du personnel compétent, qui les aide à attendre leurs objectifs. Ces personnes, qui ne sont pas des bénévoles mais des employés formés dans ce domaine, sont situées en Ontario. «Nous n’avons pas ici à l’Île un volume suffisant d’appel pour justifier l’emploi de personnel permanent. Plusieurs provinces font affaire avec l’Ontario, pour leur ligne de téléassistance», affirme Ann Millar, coordonnatrice de la téléassistance à l’Île. En 2005-2006, 1 189 appels ont été logés par le service de téléassistance à l’Île. Cela inclut les appels faits à la ligne ou encore, les appels de soutien faits par le personnel de téléassistance aux gens de l’Île qui en avaient fait la demande. Soixante-trois pour cent de ces 1 189 appel provenaient de femmes et 37 % provenaient d’hommes. La majorité des appelants avaient entre 30 et 59 ans, et 70 % recherchaient de l’aide pour arrêter de fumer. D’autres raisons pour appeler la ligne incluent la recherche de matériel et documentation, obtenir de l’aide pour un membre de la famille, et en savoir plus sur les programmes locaux de soutien. Dans bien des cas, le premier contact entre le fumeur et le personnel de téléassistance est initié par le personnel de la ligne téléphonique. En effet, les intervenants en santé comme le dentiste, le médecin, l’infirmière ou le pharmacien peuvent référer un fumeur directement au service de téléassistance. Ce sont eux alors qui appellent le fumeur, sans attendre que ce dernier se décide. Même si une personne sait qu’elle doit arrêter, le premier geste est souvent remis à demain, ce qui n’est pas bon pour le fumeur, ni pour son entourage, qui est affecté par la fumée secondaire. Le taux des fumeurs à l’Île est en baisse, mais pas en chute libre. En 1999, les chiffres compilés par Santé Canada indiquaient que 26 % des PrinceÉdouardiens de 15 ans et plus fumaient. En 2005, ce pourcentage est de 20 %. La moyenne nationale était de 19 % en 2005 alors qu’elle était de 25 % en 1999. L’un des plus grands changements à l’Île a été enregistré dans la population des 15 à 19 ans. En 1999, 28 % de cette population fumait. En 2005, cette proportion était réduite à 13 %. C’est une très bonne nouvelle. Par contre, 32 % des Insulaires âgés de 20 à 24 ans fumaient en 2005. Le service de téléassistance est offert à des heures très étendues, soit du lundi au jeudi de 9 h à 22 h, le vendredi de 9 h à 19 h et les samedi et dimanche, de 10 h à 18 h. H La vérité sur la fumée secondaire La fumée secondaire est aussi appelée fumée de tabac ambiante (fta) ou fumée passive. La fumée secondaire est composée de : • La fumée des autres qui va directement dans l’air à partir du bout d’une cigarette, d’un cigare ou d’une pipe qui brûle. • La fumée principale que le fumeur inhale d’abord, et qu’il • La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007 expire ensuite dans l’air. Saviez-vous ? • Un non-fumeur dans une pièce remplie de fumée inhale les mêmes substances chimiques qu’un fumeur. • Aux États-Unis, la fumée secondaire a été désignée substance cancérigène de «Catégorie A». La Catégorie A est considérée comme le type d’agent cancérigène le plus dangereux, et aucun niveau d’exposition sécuritaire n’est connu à ce jour. • Le fait de fumer dans un espace restreint comme une voiture augmente de façon significative la concentration de substances chimiques nocives produites par la fumée secondaire. • La fumée secondaire renferme les mêmes 4 000 substances chimiques et plus qui sont inhalées par un fumeur. Environ 50 de ces substances sont associées au cancer ou réputées comme étant cancérigènes. • Certains des agents toxiques et cancérigènes que renferme la fumée secondaire incluent l’acide cyanhydrique, le formaldéhyde et le benzène. À part les avantages évidents pour la santé, il y a beaucoup d’autres raisons pour lesquelles vous devriez faire de votre maison et de votre voiture des environnements sans fumée. • Vous serez un modèle de santé pour vos enfants. • L’air de votre maison et de votre voiture sera beaucoup plus frais, plus propre et aura meilleure odeur. • Vous réduirez les risques d’incendie dans votre demeure. • Vos mets auront meilleur goût, parce que vos ingrédients n’auront pas absorbé l’odeur de la fumée secondaire. • Vous n’aurez pas besoin de repeindre vos murs et plafonds aussi souvent. H Réunion générale spéciale du Regroupement des communautés Évangéline le 31 janvier L ors d’une réunion générale spéciale qui aura lieu le mercredi 31 janvier à 19 h 30 à l'école Évangéline, le Regroupement des Communautés Évangéline présentera le rapport des rencontres de consultation tenues récemment. Il fera aussi l’élection de son Conseil selon la structure adoptée lors de la dernière réunion annuelle. Selon bon nombre de participant(e)s aux rencontres de consultation «la région Évangéline a besoin d’une voix forte représentative de ses citoyens et le Regroupement des Communautés Évangéline, avec l’appui de la population de la région, est en mesure de remplir ce vide dans notre communauté.» Le Regroupement espère que les résident(e)s viendront nombreux aux élections pour leur représentant(e)s au nouveau Conseil. Le Regroupement des Communautés prévoit continuer de travailler sur ses priorités réaffirmées lors de ses rencontres de consultation soit : la création d’emploi permanent, la communication communautaire efficace, le développement d’attractions et d’activités touristiques, le be- soin d’infrastructure communautaire, l’appui aux entrepreneurs locaux, le besoin d’hébergement pour les personnes aînées et le besoin de services en santé. En cas de tempête, la rencontre aura lieu le 7 février. H Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne • L Progrès accomplis sur le rendement scolaire a ministre de l’Éducation, Mildred Dover, a déposé un rapport à l’Assemblée législative en décembre 2006 qui souligne le récent progrès accompli en matière d’amélioration du rendement scolaire dans la province. Le rapport expose les grandes lignes de nombreuses activités planifiées ou en cours qui permettront la mise en oeuvre du Plan d’action du rendement scolaire qui est fondé sur les recommandations du groupe de Pêches et Océans Canada travail sur le rendement scolaire. La ministre Dover a dit que le groupe de travail a recommandé au gouvernement de surveiller la mise en oeuvre des recommandations et de faire un rapport d’étape à l’Assemblée législative dans un délai de deux ans. En réponse, la ministre a demandé au personnel de lui fournir une mise à jour deux fois par année et le rapport présenté en décembre était le premier de ces rapports. Le rapport met en évidence Fisheries and Oceans Canada Avis d’intention concernant une demande de permis d’immersion en mer Immersion en mer des déblais de dragage du chenal du port pour petits bateaux de Launching Pond, comté de Kings (Î.-P.-É.) Avis est, par la présente, donné qu’en ce 24e jour de janvier 2007, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 3, rue Queen, Immeuble Cambridge, C.P. 1268, Charlottetown (Î.-P.-É.), C1A 7M8, a l’intention de demander à Environnement Canada (pour le ministère des Pêches et des Océans – Ports pour petits bateaux) un permis d’immersion en mer en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement pour charger à la drague 15 000 mètres cubes de sable à Launching Pond (Î.-P.-É.), 46° 13,28’ N, 62° 24,73’ O (NAD 83) aux fins d’immersion en mer en un point situé par 46° 13,13’ N, 62o 24,65’ O (NAD 83) (au sud du lieu de dragage) par la méthode suivante: pipeline de drague hydraulique. Il est proposé d’exécuter les travaux de dragage à Launching Pond entre les dates suivantes : Début des travaux : 1 avril 2007 Fin des travaux : 31 mars 2008 Ce projet sera évalué aux termes de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement. Pour plus de renseignements, prière de communiquer avec: Donald Maynard Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Charlottetown (Î.-P.-É.) Téléphone : 902-566-7533 Télécopieur : 902-566-7531 Pour toute demande de renseignements sur le processus d’évaluation environnementale ou de délivrance de permis d’immersion en mer, écrire au : Programme d’immersion en mer Direction de la protection de l’environnement Environnement Canada 16e étage, Queen Square 45, promenade Alderney, Dartmouth (Nouvelle-Écosse) B2Y 2N6 Télécopieur : 902-426-3897 10 • La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007 le travail de grande envergure qui se fait afin d’améliorer l’apprentissage précoce et la littératie. On a rédigé un cadre de travail qui cerne les étapes à suivre et les ressources qui seront requises pour veiller à ce que les enfants lisent à un niveau de 3e année à la fin de la 3e année. On a engagé trois mentors en littératie précoce et ils travaillent avec les écoles élémentaires afin de les aider à améliorer la littératie précoce parmi les élèves de la 1re à la 3e année. On met à l’épreuve des interventions intensives afin d’aider les enfants qui ont des troubles d’apprentissage le plus tôt possible. On a également engagé trois psychologues sco- Mildred Dover, ministre de l'Éducation. laires qui évalueront les enfants à risque de développer des troubles d’apprentissage. De nouveaux spécialistes en évaluation des mathématiques et en arts du langage ont été engagés, et des plans sont en place pour évaluer le rendement des élèves en arts du langage de la 3e année et en mathématiques de la 9e année. Ensuite, une stratégie provinciale a été créée afin de faire participer davantage de parents dans l’apprentissage de leur enfant. De plus, un comité a été établi afin d’étudier le modèle d’horaire actuel dans les écoles secondaires de deuxième cycle et de faire des recommandations avant humain l’automne e cerveau est 2007. l’un de nos organes les Des exemplaires joue plus vitauxdu etrapport d’étape sont tous offerts un rôle dans nosdans actes les et deux officielles sur toutes langues nos pensées. Il faut les du ministère de doncsites en Web prendre soin autant l’Éducation desson commissions que du resteet de corps, siscolaires. non plus. H L L.L.P. les services de fiscalité la comptabilité et la vérification comptables agréés la consultation en gestion Immeuble Banque Royale 220, rue Water Summerside (Î.-P.-É.) (902) 436-9155 la consultation en micro-ordinateur Personnes-contacts : Peter Murray, C.A. Blair Dunn, C.A. L’Association de l’industrie touristique de l’Î.-P.-É. (TIAPEI) Forums touristiques régionaux L’Association de l’industrie touristique de l’Î.-P.-É. tiendra des forums touristiques régionaux dans les Comtés de Kings, Queens et Prince aux dates suivantes : Le Collège communautaire de langue française de l’Î.-P.-É. Cours à temps partiel - Session hiver 2007 Français écrit (10 semaines / 25 heures) Dates : les mardis soir du 6 février au 10 avril 2007 Coût : 75 $ + environ 25 $ pour matériel Professeur : Monsieur Robert Bullen Lieux : Wellington et Charlottetown (par vidéo-conférence) English as a Second Language (10 semaines / 25 heures) L’accent sera mis sur la conversation, l’écoute, la lecture, la grammaire et la rédaction. le mardi 6 février 2007 : Comté de Prince – Centre Expo-Festival, Abram-Village, de 18 h à 20 h (en français) Dates : les mardis soir du 6 février au 10 avril 2007 Autre option : les mardis et jeudis soir pendant 5 semaines du 6 février au 6 mars Coût : 75 $ + environ 25 $ pour matériel Professeure : Madame Mary Lee Lieu : Wellington le mercredi 7 février 2007 : Comté de Kings – Montague Curling Club, Montague, de 18 h à 20 h 30 (en anglais) Initiation à la conversation espagnole (10 semaines / 25 heures) le jeudi 8 février 2007 : Comté de Queens et Kings – Howard Johnson Dutch Inn, Cornwall, de 18 h à 21 h (en anglais) Dates : les lundis soir du 5 février au 9 avril 2007 Destinations Coût : 75 $ + environ 25 $ pour matériel Sud? Professeure : Madame Christine André Venez apprendre Lieux : Wellington et Charlottetown (par vidéo-conférence) du vocabulaire de base le lundi 5 février 2007 : Comté de Prince – Shipyard Market, Summerside, de 18 h à 21 h (en anglais) Présentation des résultats : Réunion biannuelle de TIAPEI, le jeudi 8 mars 2007 – Delta Prince Edward – Charlottetown Word 2003 (10 semaines / 25 heures) Les buts de ces forums sont de donner la chance aux exploitants touristiques de l’Île de discuter de leurs succès, de leurs défis et de l’orientation future de l’industrie touristique de l’Î.-P.-É. TIAPEI désire par cette initiative identifier ses priorités pour l’année 2007. Les exploitants touristiques ainsi que le public en général sont encouragés à participer au forum qui aura lieu dans leur région. Dates : les jeudis soir du 8 février au 12 avril 2007 Coût : 75 $ + environ 25 $ pour matériel Professeur : Monsieur Robert Bullen Lieux : Wellington et Charlottetown (par vidéo-conférence) Pour plus d’information, visitez notre site web au www.tiapei.pe.ca (information en anglais seulement) ou bien contactez-nous par téléphone au (902) 566-5008. Dates : les 7, 10 et 14 février, 8 h 30 à 16 h 30 Coût : 75 $ + environ 25 $ pour matériel Professeure : Madame Simone Gallant Pré-requis : une notion de base en comptabilité. Lieu : Wellington que vous pourrez utiliser à l’hôtel, au restaurant, au magasin, etc. Simple Comptable (3 journées / 24 heures) Préparation de communiqués de presse et relations efficaces avec les médias (1 soirée / 2,5 heures) Date : le lundi 12 février 2007, de 19 h à 21 h 30 Coût : 15 $ Professeur : Monsieur Raymond Arsenault Lieu : Summerside Veuillez composer le 854-7286 ou encore le 1-877-854-3010 ou envoyer un message électronique à [email protected] pour vous inscrire ou pour obtenir de plus amples renseignements. Date limite : le jeudi ler février 2007. Il est à noter qu’un nombre minimum d’inscriptions est requis pour que les divers cours soient donnés. La Société éducative songe également à offrir une autre session de cours à temps partiel plus tard au printemps et aimerait des pré-inscriptions afin de mesurer l’intérêt. Voici les cours envisagés : • Excel • Marketing • Photoshop • Art oratoire • Préparation du personnel travaillant dans le milieu touristique Nous acceptons également vos suggestions de cours à offrir. Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne • 11 www.bdc.ca MISEZ SUR LES ENTREPRENEURS CANADIENS LA BDC CONTRIBUE DE FAÇON UNIQUE À LA RÉUSSITE D’ENTREPRISES DYNAMIQUES ET INNOVATRICES DANS L’INTÉRÊT DE TOUS LES CANADIENS. CHAQUE ANNÉE, LA BDC AIDE DES MILLIERS DE PME À EXPLOITER DE NOUVELLES IDÉES, À CONCRÉTISER LEUR VISION ET À TIRER PROFIT DE TOUT LEUR POTENTIEL. ET ELLE FAIT DE MÊME AVEC LES MEMBRES DE SON PERSONNEL. CONSULTANT EXTERNE 201753 – ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD – Le bureau de Charlottetown est à la recherche de consultants pour le territoire de l’Île-du-PrinceÉdouard. Les candidats retenus qui auront une expérience minimum de cinq ans dans l’un des domaines suivants pourraient se joindre à notre équipe actuelle de consultants : planification stratégique, marketing et efficacité opérationnelle. Pour que leur candidature soit prise en considération, les consultants doivent également posséder d’excellentes capacité de communication et démontrer un grand intérêt pour le travail auprès de petites entreprises. La maîtrise des deux langues officielles constitue un atout. Si vous recherchez un milieu de travail stimulant et souhaitez travailler avec des clients dynamiques, veuillez nous faire parvenir votre C.V. au plus tard le 7 février 2007 par télécopieur au 506 851-6033 ou par courriel à [email protected] en prenant soin d’indiquer le numéro de dossier VA0107-105. LA BDC SOUSCRIT AU PRINCIPE D’ÉQUITÉ EN MATIÈRE D’EMPLOI ET FAVORISE LA DIVERSITÉ AU SEIN DE SON PERSONNEL EN ENCOURAGEANT TOUTES LES PERSONNES QUALIFIÉES – HOMMES, FEMMES, AUTOCHTONES, MEMBRES DES MINORITÉS VISIBLES ET PERSONNES HANDICAPÉES – À POSER LEUR CANDIDATURE. POSSIBILITÉ D'EMPLOI Le Français pour l’avenir est une organisation dont le but est de promouvoir l’importance du français et du bilinguisme dans notre société. Une conférence réunissant les élèves qui étudient le français au secondaire aura lieu à Charlottetown le 24 avril prochain. Le comité organisateur est à la recherche d’un(e) coordonnateur(trice) pour assurer la planification et l’organisation de la conférence La valeur du contrat sera déterminée par les qualifications et l’expérience du contractuel mais se situera entre 5000 $ à 7,500 $. La durée sera dès maintenant jusqu’au 4 mai 2007. La personne choisie devra démontrer une maîtrise du français et de l’anglais oral et écrit. Toute expérience dans l’organisation d’événements semblables ainsi qu’une bonne connaissance du système scolaire de l’Île seront considérées comme atouts. Pour plus d’information, visitez le site Web suivant : www.french-future.org Veuillez faire parvenir votre candidature accompagnée d’un curriculum vitae à l’adresse suivante au plus tard le 2 février 2007. Le comité organisateur C.P. 2785 Charlottetown, PE C1A 8C4 12 • La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007 Appel de nominations Les prix annuels de l’Association de l’industrie touristique de l’Î.-P.-É. L'Association de l'industrie touristique de l'Î.-P.-É. (TIAPEI) accepte présentement des nominations pour nos prix annuels de l’industrie qui seront présentés le 8 mars 2007 dans le même temps que la Conférence Tourisme – l’événement annuel du réseautage de l’industrie! Le thème de la conférence de cette année est «Le chemin de la reconnaissance». Les points saillants de la conférence incluront une présentation par Wendy Swedlove, présidente du Conseil canadien des ressources humaines en tourisme, une campagne de marketing et un salon de l’industrie. Activités de ski, patinage et raquettes Le dimanche 28 janvier 2007 de 14 h à 16 h (mauvais temps : 4 février) au Parc national de l'Île-du-Prince-Édouard du Canada Patinage : lac Dalvay Ski de fond : sentiers Woodland et Bubbling Springs Raquettes : derrière le Centre d'activités Dalvay Entrée gratuite : Rafraîchissements au lac Dalvay Bienvenue à tous et toutes Les nominations pour les prix suivants peuvent être faites au nom d’individus, d’entreprises et d’organismes qui représentent l’excellence dans l’industrie du tourisme. Les catégories sont : - Le Prix en Tourisme du lieutenant-gouverneur - - - - - Association Parks and People : 894-4246 Le Prix des médias Walt Wheeler Les Prix d’Hospitalité (Comtés de Kings, Queens et Prince) Le Prix de la technologie touristique en Atlantique Le Prix de l’Exploitant(e) de l’année Le Prix en Tourisme durable de Parcs Canada Obtenez une description complète des catégories de prix ou remplissez un formulaire de nominations – visitez le www.tiapei.pe.ca ou composez le 902-566-5008 pour joindre TIAPEI. POSTE DE RESPONSABLE DE LA SPAASI La date limite pour les mises en nomination est le 9 février 2007. COORDONNATEUR OU COORDONNATRICE DE PROJETS ET DES COMMUNICATIONS Description du poste La personne choisie, sous la supervision de la direction générale de la Fédération culturelle de l’Î.-P.-É. assurera la coordination de certains projets de l’organisme tels que le programme de perfectionnement artistique et le positionnement du secteur culturel. De plus, la personne choisie assurera la coordination des communications reliées aux projets et aux opérations générales de l’organisme. Exigences requises • • • • • • • • Doit posséder une connaissance de base normalement acquise par l’achèvement d’un diplôme de premier cycle et/ou une expérience de travail dans le champ d’activités; Doit démontrer de l’autonomie dans la réalisation de son travail, un bon sens des communications et un bon jugement; Doit posséder une bonne maîtrise du français écrit et parlé et une bonne connaissance de l’anglais; Doit avoir des aptitudes pour travailler en équipe avec des permanent(e)s et des bénévoles; Doit posséder un excellent sens de l’organisation dans la réalisation des multiples activités de son secteur; Doit maintenir une bonne communication avec le personnel et le public; Doit avoir une bonne connaissance du secteur des arts et de la culture Doit avoir une bonne connaissance en communication et coordination d’activités Prière de soumettre votre candidature accompagnée de votre curriculum vitae au plus tard le 25 janvier à l’attention de : La Fédération culturelle de l’Î.-P.-É. , 5, Ave Maris Stella, Summerside, Î.-P.-É., C1N 6M9 ou par courrier électronique : [email protected] La Société Nationale de l'Acadie sollicite des candidatures pour combler le poste de responsable de la Stratégie de promotion des artistes acadiens sur la scène internationale. La personne recherchée détient une formation universitaire et une solide expérience en gestion dans le domaine culturel. Elle a une excellente connaissance du secteur culturel de l'Acadie de l'Atlantique et de ses composantes et possède de l'expérience en relations internationales. Elle maîtrise la langue française, tant à l'oral qu'à l'écrit, et a une expérience reconnue en gestion de finances et de projets majeurs. Elle possède un bon esprit d'analyse, d'excellentes aptitudes en relations publiques et fait preuve de dynamisme et de leadership. Les fonctions du responsable de la SPAASI sont d'assurer la mise en oeuvre du plan d'action de la Stratégie, sous la direction de son comité de gestion, et d'assurer le financement et la coordination des activités qui s'y relient; de développer et maintenir des relations efficaces avec les différentes instances gouvernementales et de développer et entretenir les réseaux de contacts avec les acteurs de la scène culturelle en Acadie et en Europe. Rémunération : Selon l'expérience Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur curriculum vitæ accompagné d'une lettre de présentation au plus tard le 2 février 2007, à midi, par télécopieur au (506) 853-0400, par courriel à l'adresse [email protected] ou par la poste à l'attention de : Lucie LeBouthillier, Directrice générale de la Société Nationale de l'Acadie 415, rue notre-Dame Dieppe (N.-B.) E1A 2A8 Le East Prince Youth Development Centre vous présente fièrement… e u m o B Ça Subventionnée par le Programme Sensibilisation Jeunesse du Gouvernement du Canada s r e i t é M o Exp Tout ce que vous voulez savoir sur les MÉTIERS PROFESSIONNELS … Programmes employeurs, institutions et apprentissage Waterfront Shopping Centre à Summerside le mercredi 28 février 2007 de 13 h 00 à 18 h 00 Tous sont les bienvenus et c’est gratuit ! Pour de plus amples renseignements, prière de contacter le East Prince Youth Development Centre au (902) 436-2815 ou par télécopieur au (902) 436-2311 Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne • 13 Sports et loisirs La campagne HiverActif encourage les Insulaires à profiter du plein air même en hiver ,!CTION ,ONDON3ARNIA 3ALAIREÍSELONLEXP£RIENCE %NTR£EENFONCTIONAUSSIT¯TQUEPOSSIBLE ,IEUSUDDEL/NTARIO Le Journal de Cornwall Le Reflet Prescott-Russell L’Information Le Régional Le Nord L’Observateur L’Aurore Boréale L’Express Pacifique Le Chinook Le Franco-Albertain La Liberté Agricom ,ESPERSONNESINT£RESS£ESPEUVENTFAIREPARVENIRLEURCURRICULUM VITAELEPLUST¯TPOSSIBLEPART£L£COPIEURAUOUPAR COURRIELÍLADRESSEDENIS LEMETROPOLITAINCOM .OUSNECOMMUNIQUERONSQUAVECLESPERSONNESRETENUES POURUNEENTREVUE 14 • La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007 épreuve à rédaction %XIGENCES s!VOIRUNINT£RãTPOURLEJOURNALISME£CRIT s%XCELLENTEMA¦TRISEDUFRAN½AISPARL£ET£CRIT s"ONNECONNAISSANCEDELANGLAISPARL£ET£CRIT s#APACIT£DETRAVAILLEREN£QUIPETOUTENFAISANTPREUVEDAUTONO MIEETDINITIATIVE s0ERMISDECONDUIREVALABLEETAUTOMOBILE s#ONNAISSANCEDELENVIRONNEMENTINFORMATIQUE7INDOWS s,APERSONNEDOITPOUVOIRTRAVAILLERAIS£MENTSOUSPRESSIONÍDES HEURESIRR£GULIÞRESINCLUANTLESFINSDESEMAINES relecture L’Action Le MétroCourrier Le Goût de Vivre Le Voyageur Les Nouvelles Le Métropolitain $ESCRIPTIONDUPOSTE s2£DIGERDESARTICLES s0RENDREDESPHOTOS s#OUVRIRDES£V£NEMENTS s&AIREDESENTREVUES s2£VISERLES£PREUVES s#ONTRIBUERÍLAMISEENPAGEETAUMONTAGEAUBESOIN s0ARTICIPERÍLADISTRIBUTIONHEBDOMADAIREDUJOURNAL s!UTRESTºCHESCONNEXESAUBESOIN D.A. 6OUS ãTES UNE PERSONNE FIABLE SOUCIEUSE DE LA QUALIT£ DE VOTRE TRAVAILETVOUSSAVEZBIENG£RERVOTRETEMPS6OSVALEURSREFLÞTENT LENGAGEMENTENVERSLETRAVAILD£QUIPEETLED£VELOPPEMENTDELEN TREPRISE6OUSAIMEZLESD£FISETVOUSAVEZLACAPACIT£DETRAVAILLER DEFA½ONAUTONOME Gérez vos impôts d’entreprise sans jouer les équilibristes Nul besoin de faire des pieds et des mains pour produire la déclaration T4 de votre entreprise. Il suffit d’utiliser notre outil en ligne. Voilà l’un des multiples services électroniques sécurisés et rapides offerts aux entreprises à arc.gc.ca/serviceselectroniques Pointez. Cliquez. Le tour est joué. Décembre 4EMPSPLEINPOSTEPERMANENT 5NEPOSITIONDESTAGIAIREESTAUSSIDISPONIBLE date /modif. 0OSTEDEJOURNALISTE client : Revenue Canada 4ORONTOETLABANLIEUE 7INDSOR#HATHAM Le premier ministre Pat Binns reçoit de l’aide pour lacer ses patins de la part d’Amy Duncan, directrice des loisirs de Tignish et d’Elmer MacFadyen, ministre responsable des Loisirs et sports. La campagne HiverActif 2007, conçue pour aider les Insulaires à découvrir des façons amusantes de faire de 15/01/07 10:48 Page 1 l’activité physique pendant la saison hivernale, commence le 15 janvier et se poursuit jusqu’au 23 février. H dossier: CRA-06127 (AMILTON.IAGARA Le Rempart leur création. Les photos pour les deux concours peuvent être envoyées par courriel à l’adresse andrew @peiactiveliving.com. On a recruté un nombre de personnes dans l’ensemble de la province qui agiront à titre d’observateurs à la recherche d’Insulaires qui font de l’activité physique lors de la saison hivernale. Les observateurs distribueront des tuques Soyez Actifs à l’Île. comme récompense aux personnes trouvées qui participent à des activités amusantes lors de la campagne HiverActif. Lors des mois de janvier et février, il y aura cinq semaines à thème qui permettront aux Insulaires de centrer leur attention sur différentes activités extérieures et d’essayer quelque chose de nouveau. Pour en savoir davantage sur la campagne HiverActif, visiter le site Web de l’Alliance de CRA_06127_FranOLA_6x6_75.qxd vie active de l’Î.-P.-É. à l’adresse www.peiactiveliving.com. description: Annonce — Française – OLA ,%2')/.!, hivernale. La campagne HiverActif hivernale 2007 de l’Île-du-Prince-Édouard inclut un concours de photographie Soyez actifs à l’Î.-P.-É. et un concours de sculpture de neige Soyez actifs à l’Î.-P.-É. Le concours de photographie encourage tous les Insulaires à soumettre leur meilleure photo de l’hiver en plein air, telle qu’un beau paysage capturé lors d’une marche ou une scène d’action démontrant des enfants qui patinent sur un étang ou qui font de la luge sur une colline. Le concours de sculpture de neige suit le même principe. On encourage les Insulaires à créer une sculpture de neige et à soumettre une photo de Le Rempart Le Courrier Nouvelle-Écosse L’Aviron-Cambelton La Voix Acadienne La Voix du Restigouche-Camb Le Gaboteur Le Saint-Jeannois Le Monteur Acadien L e ministre des Affaires communautaires et culturelles Elmer MacFadyen encourage les Insulaires à s’activer cet hiver et à améliorer leur état de santé et leur qualité de vie grâce à l’activité physique et à l’alimentation saine. La campagne nationale HiverActif commence le 15 janvier, et se poursuit jusqu’au vendredi 23 février. À l’Î.-P.-É., l’Alliance de vie active, l’Association des établissements de loisirs, les défenseurs d’un mode de vie sain et la division des Loisirs et sports du gouvernement provincial unissent leurs forces afin d’aider les Insulaires à trouver des façons de faire de l’activité physique pendant la saison Pélagie et Henriette Numéro 34 Par Alice Richard PÉLAGIE : Ah! J’sus quasiment à boutte. J’ai pas pu venir à travars par mon p’tit chemagne; y’avait binque trop de neige. HENRIETTE : As-tu suis dans les pistes des chvals? PÉLAGIE : J’ai té obligée. C’était pas mal pluse loigne, pi ça marchait mal.Y’avait des endroits que les chvals aviant enfoncé pas mal creux. J’m’ai bin proche tordu un pied. HENRIETTE : Assieds-toi pi prends ton souffle. J’vas nous fare une boune bollée de thé. Après ça, j’pourrons parler à notre aise. PÉLAGIE : J’crois que c’est la plus grosse hivar qu’on a jamais eue. La neige est rendue au péteau de téléphone. Les enfants étiont chu nous hiar. Y grippiant sus la grange avec leux p’tites traînes pi y se faisiant traîner en bas... y’en a d’la neige. HENRIETTE : La dernière tempête qu'on a eue, y'a poudré fort. Y'a une grosse “bank” entre l'étable à vache pi le privier. Stanislas a té chanceux que y'en avait pas trop devant les portes des sheds. Y'a pu rentrer du bois pi y'a pas eu besoigne de beaucoup pelléyer pour aller charcher de la fide. PÉLAGIE : J’étais fiare que Cyprien a eu d’l’a-ide. J’avions pu de blé d’Inde à la maisan. Follit qui se rende au gornier de la shed m'en cri tcheuques épis, du p’tit blé d’Inde du pays. Vous voyagez aux États-Unis en avion? Dès le 23 janvier 2007, toute personne qui se rendra aux États-Unis en avion aura besoin d’un passeport valide. Si vous allez aux États-Unis en avion, vous pouvez vous préparer à la nouvelle loi américaine dans le cadre de l’Initiative relative aux voyages dans l’hémisphère occidental (IVHO) de la façon suivante : • En faisant une demande de passeport; • En vous assurant que votre passeport est valide en tout temps; • En ayant sur vous votre passeport lorsque vous voyagez. Vous voyagez souvent aux États-Unis en avion? Les Canadiens peuvent utiliser une carte NEXUS Air, à la place d’un passeport, et ce, dans les aéroports désignés. Le programme NEXUS permet de simplifier et d’accélérer le passage des grands voyageurs à la frontière, et il sera élargi pour être offert dans la plupart des principaux aéroports du Canada. Pour de plus amples renseignements Passeport Canada : www.passeportcanada.gc.ca 1‑800‑567‑6868 NEXUS : www.nexus.gc.ca 1‑866‑NEXUS 26 (1‑866‑639‑8726) IVHO : www.asfc.gc.ca 1‑800‑959‑2036 HENRIETTE : En as-tu fait essiver? PÉLAGIE : Ouais. J’en ai fait une grosse pottée. J’trouve ça assez bin avec une p’tite affare de sucre. HENRIETTE : J’sais pas si j’sus en offense, mais j’ai oublié coument fare essiver du blé d’Inde. PÉLAGIE : Ça prend du temps. Moi, j’le laisse tremper dans de l’eau frette toute une nuit. Le lendemagne, j’le fais bouilli dans d’la potache jusqu’à temps qu’il fleurisse. Après ça, je change l’eau pi j’le laisse bouilli jusqu’à temps qu’il parde ses p’tits tchâs noirs. Ensuite, j’l’égoutte pi j’le rince trois ou quatre fois pour être sûre qui goûte pu la potache. .. pi que y’ait pu de p’tits tchâs noirs. I847_CBSA_5_9375x6_F01.indd 1 CARTES PROFESSIONNELLES Country Estates Détenue et exploitée indépendamment HENRIETTE : J’crois que j’avans encore des épis dans le vieux gornier d’la tchuisine, si les souris s’avont pas mis dedans. Faut que j’enwêye Stanislas woir. PÉLAGIE : Si t'en as pas, Cyprien se fera un plaisi de vous en emporter quand qui viendra par icitte. HENRIETTE : Qu'il s'dérange pas asteur que les chemagnes sont pas beaux. C'te neige-là va pas durer. Stanislas a regardé l'almanach. Il dit qu’on va awoir un temps doux au début de février. Ça pourrait emporter la neige. PÉLAGIE : J’espère que la neige partira pas avant la Chandeleur; y’a trop de pauvres par icitte. HENRIETTE : Cvest vrai. Pi, l’ânnée passée yvaviont fait une grosse ramasse : des patates, des navots, des choux, du hêrang salé, même des pochées de farine pi des morceaux de lard salé.... PÉLAGIE : Y'avait-y pas eu une soirée de musique c'te soir-là ? HENRIETTE : Ouais, j’m’en souviagne, c'était su Albénie. La maisan était pleine de monde. J’sais pas yoùce que y’aviont pris la poule, mais Marie-Louise nous avait sarvi le meilleur fricot à la poule que j'ai jamais mangé. PÉLAGIE : Alle avait-y mis des pâtes dedans ? HENRIETTE : Ouais. Des belles pâtes rondes pi y’étiont bin tchuites. PÉLAGIE : Nous autres, j’avions pas pu y aller. Cyprien avait pas yinque sa courte-haleine c’te soir-là. Il avait le court-vite pi sans ça, il était pouilleux. Tu peux être sûre que j'l'avais pas trop pigouillé pour y'aller. Sûrement que c’t’ânnée ça sera mieux. 12/18/06 3:08:30 PM Aisance en anglais et en français. Connaissance de base en cantonais et en allemand. 630, rue Water Est, Summerside (Î.-P.-É.) C1N 4H7 Bur. : (902) 436-9251; Téléc. : (902) 436-2734 Domicile : (902) 854-2436 [email protected] www.peirealestateforsale.com Agente commerciale Attendez-vous à un bon service! Lundi au mercredi Jeudi Vendredi de 9 h 30 à 16 h de 9 h 30 à 17 h 30 de 9 h 30 à 19 h 37, rue Mill, Wellington (Î.-P.-É.) (902) 854-2595 www.peicreditunions.com/evangeline Pour tous vos besoins de papeterie, fournitures et d’équipements spécialisés. Livraison gratuite HMS Office Supplies Ltd. (902) 854-2211 291, rue Water, Summerside (Î.-P.-É.) Tél. : (902) 436-4281 Sans frais : 1-800-665-1163 Téléc. : (902) 436-4534 Key, McKnight & Maynard Avocats et Notaires Derek D. Key, C.R.Stephen D.G. McKnight, C.R. Nancy L. Key, C.R. John W. Maynard, B.A., LL.B. Bobbie-Jo Dow, B.Comm., LL.B. Jeffrey Cormier, B.A., LL.B. Matthew B. MacFarlane, B.A., LL.B. Summerside Tél. : 902-436-4851 Téléc. : 902-436-5063 494, rue Granville C.P. 1570 Summerside (Î.-P.-É.) C1N 4K4 O’Leary Tél. : 902-859-3864 Téléc. : 902-859-3533 C.P. 177 O’Leary (Î.-P.-É.) C0B 1V0 Wellington Tél. : 902-854-3424 Téléc. : 902-854-3447 Place du Village Wellington (Î.-P.-É.) C0B 2E0 Gérald Arsenault Conseiller en ventes Vous voulez une nouvelle voiture ou une voiture d’occasion. Appelez-moi. Centennial Honda 610, South Drive, Summerside, Î.-P.-É. (902) 436-9158 www.centennialhonda.com Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne • 15 Obligations d’épargnes d’énergie de l’Î.-P.-É. L ’Agence du revenu du Canada a décidé que les obligations d’épargnes d’énergie de l’Î.-P.-É. sont un investissement admissible aux régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) autogérés. La province a reçu la décision au tout début de la nouvelle année. Le ministre de l’Environnement, de l’Énergie et des Fo- rêts, Jamie Ballem, estime que cela augmente l’attrait des obligations pour les investisseurs. «Plusieurs personnes at- «J’ai commencé comme technicien en réaménagement et ai avancé par degrès jusqu’à l’inspection des détails… Celles-ci ne seront pas pilotées avant que je dise qu’elles sont prêtes pour le décollage» Des carrières captivantes vous attendent à longueur d'année sur place à l’Î.-P.-É. – un endroit où vous pouvez vous permettre de vivre votre vie tel que vous l’entendez. Maintenant trouvez votre niche dans l’Aérospatiale. L’Aérospatiale Î.-P.-É. – de grands espaces sans limites. Scott Smallwood Atlantic Turbines T R O U V E Z V O T R E N I C H E D A N S L’ A É R O S PAT I A L E Pour en savoir davantage sur l’industrie aérospatiale à l’Î.-P.-É., visitez le www.aerospacepei.com ou appelez au 1-800-811-6311 Permettez-nous de faire les présentations Si vous voulez développer votre entreprise, nous sommes là pour vous y aider. Le Service des délégués commerciaux du Canada est votre partenaire naturel pour faire des affaires à l’étranger. Nous avons une équipe d’experts en commerce qui peut vous faire gagner temps et argent lorsque votre entreprise prendra de l’expansion à l’étranger. • 12 bureaux régionaux au Canada pour vous servir près de chez vous • 150 bureaux partout dans le monde, dans des marchés et des villes clés • De bons conseils et les bonnes personnes-ressources pour plus de 17 000 clients Le Service des délégués commerciaux du Canada : voyez ce que nous pouvons faire pour vous aujourd’hui. www.infoexport.gc.ca 1-800-551-4946 Ryan Kuffner, délégué commercial Vancouver (Colombie-Britannique) Affaires étrangères et Commerce international Canada 16 • La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007 Foreign Affairs and International Trade Canada tendaient la décision de l’admissibilité au REER, alors nous espérons que les ventes augmenteront de beaucoup au cours des prochaines semaines, à l’approche du 1er mars, date limite des REER», a soutenu le ministre. Le programme d’obligations d’épargnes d’énergie de l’Î.-P.-É. fournit la possibilité aux Insulaires d’investir dans le parc éolien de Kings-Est, et dans un avenir énergétique vert pour l’Île-du-Prince-Édouard. Le parc éolien fournira 7,5 % de l’ensemble des besoins énergétiques - assez d’énergie éolienne pour éclairer environ 12 000 maisons. Cela réduira l’émission des gaz à effets de serre de 75 000 tonnes par année, soit l’équivalent de retirer 16 000 autos de la circulation. L’autre avantage important est que 8 millions de dollars de dépenses annuelles en énergie, qui quittent à l’heure actuelle la province, resteront à l’Île-du-Prince-Édouard étant donné que Maritime Electric achètera l’énergie du parc éolien de Kings-Est. «Tous ces avantages économiques et environnementaux rendent les obligations d’épargnes d’énergie populaires auprès des personnes qui veulent que leur investissement non seulement leur fasse gagner de l’argent, mais également qu’il supporte une chose en laquelle ils croient. Les obligations sont un investissement sûr et sécuritaire qui permet aux Insulaires de prévoir leur avenir tout en gardant leurs capitaux de placement à l’Île-du-Prince-Édouard pour supporter un projet qui profitera à cette province pour des années à venir», a dit le ministre. Les obligations d’épargnes d’énergie ont un rendement garanti de 5 % par année pendant cinq ans. L’acheteur ou le propriétaire de l’obligation doit être un résidant, une entreprise ou un organisme de l’Îledu-Prince-Édouard. L’achat minimal est de 500 $ et la limite maximale est de 10 000 $ par année civile. On peut acheter des obligations d’épargnes d’énergie aux caisses populaires partout dans la province et au Trésor provincial, 2e étage sud, immeuble Shaw, 95, rue Rochford, Charlottetown. Toutefois, les personnes qui achètent des obligations pour des REER autogérés doivent le faire par l’intermédiaire de leur conseiller financier. Pour en savoir davantage, téléphonez au 1-800-6-BONDS0 ou visitez le site Web à www. peienergysavings.pe.ca. H
Documents pareils
5 avril 2006 - La Voix Acadienne
environs. En vedette, il y avait Roger Bernard, qui avait commencé l’aventure par curiosité. Depuis, son beau-père, Adolphe
Richard, a repris la taille des érables. Sur trois sites, avec sa famille...