Trois personnalités d`origine libanaise honorées à New
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Trois personnalités d`origine libanaise honorées à New
Les Libanais dans le monde lundi 23 septembre 2013 Trois personnalités d’origine libanaise honorées à New York 5 Social L’ex-secrétaire américain aux Transports Ray Lahood, la juge Jeanine Farris Pirro et le Pr Edgar Choueiri étaient les vedettes du 3e gala annuel de la LAU. NEW YORK, de Sylviane ZEHIL Le 3e gala annuel de levée de fonds de la Lebanese American University (LAU), qui s’est déroulé vendredi dernier à l’Hôtel Pierre de New York, a rassemblé l’élite de la diaspora libanaise venue de toutes les régions des États-Unis. Véritable reflet de l’incroyable rayonnement libanais dans le monde, cette communauté constitue un merveilleux bouquet aux saveurs particulières du monde de la finance, de la banque, des affaires, de la médecine, de l’éducation, de la justice, de la politique et de la diplomatie. Contrairement à l’accoutumée, l’ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid, qui compte de nombreux amis dans la communauté, n’a pas pu se joindre à la manifestation. Il a néanmoins envoyé un mot de soutien et d’encouragement. Étaient notamment présents : le représentant permanent du Liban à l’ONU Nawaf Salam et son épouse Sahar, le consul général du Liban à New York Majdi Ramadan, le consul général de Suisse à New York et ami du Liban François Barras, le diplomate saoudien Saud Shawwaf et son épouse Aïda, Waël et Lina Chéhab, Paul Boulos, Ray et Carmen Debbané, Béchara Nammour, Nassim et Cindy Taleb, le Dr Samira Aghacy, Ghassan et Manal Saab, Farouk et Aghnie Abi Rafeh, Khalil et Joumana Kanaan, le Dr Hanna et Najwa Shammas, Peter et Ann Tanous, John, Sonia et Theresa Abi-Habib, Charbel et Aïda Tagher, Paul et Nada Anid, Mounir et Hayat Barakat, Bill et Trudy Jordan, le Dr Jacques Merab, Mike et Hania Ahmar, Habib et Hind Debs, Adib et Gloria Kassis, le Dr Rachid et Roula Baddoura, et le Pr Bernard Haykal. Depuis trois ans, la LAU a pour tradition d’honorer des personnalités d’origine libanaise qui se sont distinguées par leur action, laissant leur empreinte dans le monde professionnel dans lequel elles évoluent. Cette année, le prix « LAU Sarah Huntington Smith Award for Excellence » a été décerné à trois personnalités de renom qui ont apporté une importante contribution à la politique, à la justice, à l’éducation et à la science aux États-Unis. Il s’agit de l’ex-secrétaire américain au Transport (de 2009 à 2013) et congressman de l’Illinois Ray Lahood, de la célèbre Jeanine Farris Pirro, connue sous le nom de « judge Pirro », exprocureur de district du comté de Westchester, première femme juge de ce comté, auteure et star de téléréalité de la série Justice with judge Jeanine, et de l’inventeur du son en 3D le Dr Edgar Choueiri, astrophysicien de renommée internationale, chercheur spatial, directeur du département de propulsion électrique et de la dynamique des plasmas à l’Université de Princeton, président de l’Académie libanaise des sciences et musicien. Ce prix d’excellence avait été décerné à l’ambassadeur du Liban Antoine Chédid, au représentant permanent du Liban à l’ONU Nawaf Salam, à la directrice de la Juffali Benevolent Foundation le Dr Suad Husseini Juffali et au célèbre « Pionneering Entrepreneur » le Dr Ray Irani. Un nouveau campus de la LAU à New York La date du gala tombait le jour de l’inauguration du nouveau siège et centre académique de la LAU à New York, non loin du siège des Nations unies. Pour le président de la LAU, qui a donné à cette honorable institution ses lettres de noblesse, le Dr Joseph Jabbra, ce « rêve est devenu réalité ». L’université, qui compte 8 000 étudiants répartis entre Beyrouth et Byblos, étend ainsi son rayonnement en plein cœur de New York. Ce minicampus offrira aux étudiants la possibilité d’étudier aux États-Unis. Il permettra également aux étudiants américains de mettre à profit l’expertise unique de la LAU en matière d’études du Moyen-Orient, de finance islamique, de langue arabe et de résolution des conflits. Nul doute, la LAU a su « gagner sa place dans la constellation des principaux établissements d’enseignement supérieur dans le monde ». C’est un « clair témoignage de notre progrès extraordinaire et de notre croissance continue », a souligné fièrement le Dr Joseph Jabbra, tout en encourageant la générosité des donateurs. Les fonds levés iront à l’« Institute for Women’s Studies in the Arab World » (IWSAW – Institut d’études pour les femmes dans le monde arabe). Car « grâce à votre appui, nous continuerons à mener avec détermination et énergie notre responsabilité éducative. L’excellence est notre passion, et la LAU notre fierté », a-t-il déclaré sous un tonnerre d’applaudissements. Organisation minutieuse Organisée avec minutie et professionnalisme par un comité organisateur composé de Dana Barakat, Lina Jazi Chéhab, Ron Cruiskshank, Eva Kotite Farha, Wadih Bill Jordan – qui travaille sans relâche pour la LAU –, Adib Kassis, Manal Saab, Aïda Shawaff et Edward Shiner, cette manifestation a été animée par la journaliste, présentatrice de TV et consultante Shada Omar al-Matni, sur fond de musique dirigée par l’orchestre Alex Donner Orchestra. Symbole de la libération de la femme au Liban et au Moyen-Orient, Sarah Huntington Smith est une pionnière. Née en 1802 à Norwich, dans le Connecticut, elle débarque à « Beyrouth – Syrie » en 1834. Elle fonde la première « École de Beyrouth pour jeunes filles » (BCW), ce même flambeau que porte aujourd’hui la LAU. C’est cet héritage que cette institution s’efforce de perpétuer. Le Maroc, une escale de choix où la jeunesse ressemble à celle du Liban Conférence C’est à Casablanca et Marrakech que s’est tenu récemment le congrès annuel de la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme, où il y avait cette année une présence libanaise marquée. Naji FARAH grandes communautés libanaises dans le monde. De nos jours, rares sont les destinations alliant sécurité, tradition et joie de vivre. De plus, si nous cherchons un pays arabophone et francophone où la jeunesse, ressemblant à celle du Liban, est épanouie et jouit d’une liberté d’expression et de projets d’avenir, dans un contexte de développement touristique bien programmé, voici le royaume du Maroc qui s’offre à nous, au nord-ouest du continent africain. La position stratégique de ce pays accolé à l’Espagne, ouvert sur la Méditerranée et sur l’Atlantique, carrefour entre quatre continents, en fait une destination de choix aux diversités prononcées, où l’on peut se promener à partir des montagnes enneigées de l’Atlas jusqu’au désert du Sahara, en passant par des villes dont les noms font rêver : Casablanca, Marrakech, Fès, Rabat, Agadir... Une escale de choix à ne pas manquer, à 5 heures de Beyrouth et du continent américain, qui abrite les plus Le congrès international de la Fijet Le Maroc vient d’accueillir, du 7 au 13 septembre, le congrès annuel de la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme, présidée par Tijani Haddad, ancien ministre tunisien du Tourisme. Plus de 160 personnes venues de divers horizons, France, Italie, Croatie, Égypte, Espagne et bien d’autres pays, étaient présentes à ce rendezvous incontournable, au cours duquel de nouveaux liens ont été établis, notamment avec la presse marocaine. La délégation libanaise était composée de 6 membres, tous affiliés à l’Association libanaise du tourisme (ALT), dont le président Georges Younès, la trésorière Amale Ghorra, ainsi que l’actuelle présidente de la Croix-Rouge libanaise Suzanne Younès Oueiss, la journaliste Rania el-Ghazal et l’homme d’affaires Ali Abdallah. De Casablanca à Marrakech Dès le premier jour, nous fûmes envoûtés par les Visite de groupe dans la magnifique mosquée Hassan II. contrastes qu’offre Casablanca, avec ses grandes plages, ses villas et hôtels de luxe, ses souks et ses banlieues. Une étape spéciale a été réservée à la grande mosquée Hassan II, construite de 1986 à 1993 et pouvant accueillir 20 000 fidèles, un énorme édifice religieux érigé en partie sur la mer, et dont le minaret de 250 m est le plus haut du monde. La plus grande ville du Maroc compte plus de 3 millions d’habitants, et continue de se développer grâce à un réseau maritime et ferroviaire en pleine croissance. Les cocktails et soirées dansantes s’ajoutaient à la générosité de nos hôtes, dont en particulier Adil Atta et ses collègues, toujours présents pour contrôler les moindres détails. Puis nous nous rendîmes plus au sud, à Marrakech, où là aussi nous pûmes déguster une très bonne cuisine marocaine, dans une ambiance chaleureuse de fin d’été. Après la visite de quelques « riads » magnifiquement décorés et de la grande place « Jamea al-Fna’ » à la sortie des souks, nous voilà dans la province d’al-Haouz, dominée par le Haut Atlas, abritant de grands espaces réservés au tourisme écologique, avec des randonnées botaniques et sportives, ainsi que des visites auprès des autochtones. La chaîne Atlas et la diaspora libanaise Le colloque de clôture a réuni à Casablanca, le 12 septembre, plusieurs intervenants, responsables de la Fijet et de la presse marocaine, et là nous attendait une rencontre de choix avec Khalid el-Quandili. L’ancien champion de France puis du monde de kick boxing et actuel chef d’entreprise, célèbre dans les années 1980 pour son action dans les banlieues françaises, dirige la chaîne Atlas TV, destinée aux Marocains de la diaspora, et invite le Liban à participer à ses émissions. Ayant pris connaissance de notre action à l’attention de la diaspora libanaise et de notre page sur les Libanais dans le monde, il nous propose d’effectuer des entretiens télévisés se rapportant aux communautés libanaises, à commencer par la France. Ces émissions seront diffusées sur la chaîne Atlas et permettront, à travers des événements sportifs et culturels spécialement conçus à cet effet, un rapprochement entre les jeunes Marocains et Libanais. Les membres de l’Association libanaise du tourisme devant la mosquée Hassan II à Casablanca avec (de gauche à droite) : Raniya al-Ghazal, Georges Younès, Suzanne Younès Oueiss, Amale Ghorra, Naji Farah et Ali Abdallah. En compagnie du champion marocain Khalid al-Quandili (à gauche) et de l’ancien ministre tunisien Tijani Haddad. Entrée d’un nouveau palais des congrès à Marrakech. L’art de la présentation de la table à Marrakech. Edgar Choueiri entouré de Joseph Jabra et Paul Boulos. Jeanine Farris Piro recevant son prix des mains de MM. Jabra et Boulos. Le Brésil fête son indépendance au Liban Roberto KHATLAB Pour la célébration de l’indépendance du Brésil, proclamée le 7 septembre 1822, Affonso Emilio de Alencastro Massot, ambassadeur du Brésil au Liban, et son épouse, Yolanda de Arruda Botelho, ont invité à la résidence officielle du Brésil, quartier Brasilia, le 6 septembre 2013, un grand nombre de personnalités du monde politique, diplomatique, religieux et membres de la colonie brésilienne au Liban. À cette occasion, M. Massot a prononcé un discours très attendu, dont nous reproduisons quelques extraits : « ...Si cette célébration est une fête très brésilienne, elle est aussi une fête libanaise, parce que les relations si spéciales, presque uniques, entre le Liban et le Brésil doivent être qualifiées de relations de famille ! C’est pour moi un grand honneur de représenter le Brésil au Liban, pays avec lequel nous avons des relations exemplaires, basées sur le respect mutuel, une profonde amitié et des liens de sang, le Brésil ayant parmi ses habitants environ 10 millions d’origine libanaise... Comme vous le savez, la présence des Libanais au Brésil a commencé à la fin du XIXe siècle, bien avant l’indépendance du Liban, quand le 2e empereur brésilien, Pedro II, est venu, en 1876, visiter le Liban... » « Dans mes entretiens et L’ambassadeur du Brésil au Liban, Affonso Massot. contacts, non seulement à Beyrouth, mais aussi dans le cadre des visites que j’ai déjà faites, dès mon arrivée, à plusieurs municipalités de la Békaa – et je salue ici de façon spéciale les autorités régionales et municipales qui honorent cette réception –, j’ai été témoin de l’affection, de l’amitié et de la gratitude des Libanais envers le Brésil. » « Mais aujourd’hui, je veux profiter de cette occasion pour ajouter aussi les profonds remerciements du Brésil au Liban et aux Libanais. Je suis heureux de dire qu’ils ont contribué de manière décisive au développement et à la construction de l’identité nationale de mon pays, ayant en même temps trouvé au Brésil des opportunités uniques d’ascension dans la politique, les professions libérales, le commerce, l’industrie et les finances. Ils y ont construit une réalité socio-économique harmonieuse et tolérante, travaillant ensemble et vivant en paix, créant un exemple pour le monde. Et j’avoue aussi que l’accueil chaleureux que ma famille et moi recevons au Liban ne cesse de m’émouvoir et de me faire sentir comme si j’étais dans mon propre pays. » « Tenant compte de l’importance du Liban pour le Brésil, j’entreprends, avec mes collaborateurs à l’ambassade, tous les efforts dans plusieurs domaines – politique, consulaire, commercial, culturel, éducationnel, parmi d’autres – pour approfondir, par le moyen d’initiatives et de projets nouveaux et concrets, les relations entre les deux pays. Et en parlant d’initiatives culturelles, j’ai le plaisir de signaler que nous saisissons cette occasion pour lancer la version en arabe de la revue Sabores do Brasil (Les Saveurs du Brésil), qui fait référence à divers styles gastronomiques de la tradition de notre pays. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet du ministère des Relations extérieures du Brésil de promouvoir plusieurs aspects de notre culture. Nous avons le plaisir de vous offrir des exemplaires qui sont disponibles à la sortie. » Brèves Appel à candidatures pour la promotion du cinéma libanais « Beirut Cinema » est une initiative conjointe de la FLC (Fondation Liban Cinéma) et du LFF (Festival du film libanais), deux associations qui partagent le même objectif : celui de promouvoir le cinéma libanais. À l’occasion de la tenue de la 11e édition à Beyrouth, qui se déroulera du 18 au 21 janvier 2014, avec « La Nuit des Mabrouk » le 20 janvier, un appel à candidatures est lancé, avec comme date limite le 18 octobre 2013. Beirut Cinema Project, qui vise à toucher les Libanais travaillant dans le secteur où qu’ils soient dans le monde, accepte les projets de longsmétrages libanais (fictions et documentaires) à tous les stades (développement, préproduction, production, postproduction, distribution), le réalisateur devant être de nationalité libanaise. Le dossier de candidature doit être envoyé par e-mail à : [email protected]. Fondation Liban Cinema, immeuble Berytech Technologie et Santé – 4e étage, rue de Damas – Beyrouth. Lancement du programme « Listo » pour la citoyenneté libanaise Les communautés libanaises de l’étranger, à travers les réseaux sociaux et les services consulaires libanais, expriment un intérêt accru pour la citoyenneté libanaise. Des milliers de jeunes descendants d’émigrés, tant du côté paternel que maternel, souhaitent aujourd’hui recouvrer leur nationalité d’origine. Leur militantisme fait tache d’huile, et c’est ainsi qu’un programme destiné à cet effet vient d’être lancé par la nouvelle cellule RJLiban – Jucal (Juventud de la Unión Cultural Argentino-Libanesa) fondée il y a deux mois au Liban. Le programme « Listo para ser Libanés » ou « Prêt pour être libanais » s’adresse à toute personne dont le père ou la mère est d’origine libanaise, et souhaitant obtenir le passeport libanais. Il consiste à préparer le dossier devant accompagner la demande de nationalité qui sera remise aux autorités concernées. L’équipe au Liban, en interaction avec les associations libanaises dans le monde, se chargera d’établir les contacts nécessaires avec les familles dans les villages d’origine pour obtenir les documents nécessaires. Contact : [email protected] ; tél. : 01/396967 ; facebook : RJLiban. Cette page (parution les premier et troisième lundis de chaque mois) est réalisée en collaboration avec l’Association RJLiban. E-mail : [email protected] – www.rjliban.com
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