Ali Baba et les 40 voleurs Cie la Cordonnerie
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Ali Baba et les 40 voleurs Cie la Cordonnerie
Laurent COMBE © LA CORDONNERIE Ali Baba et les 40 voleurs Cie la Cordonnerie Dossier pédagogique Les lundi 6 février 14h30 et mardi 7 février à 10h et 14h30 au Manège de Reims Sommaire Le spectacle La compagnie Entretien et articles de presse Pistes pédagogiques Bibliographie, sitographie Renseignements pratiques Le spectacle Durée : 50 minutes C’est un spectacle musical et cinématographique librement inspiré de l' « Histoire d’Ali Baba et de quarante voleurs exterminés par un esclave » des Mille et Une Nuits. Le nouveau ciné-spectacle de la compagnie La Cordonnerie est une libre adaptation d’un conte des Mille et Une Nuits. Dans ce western, on retrouve deux des personnages centraux du conte, Ali Baba et son frère aîné, Cassim. Ici, ils sont pompistes dans une station service GULFO, célèbre compagnie pétrolière, le seul bien laissé par leur défunt père. Ali Baba et Cassim vivent une sorte de cohabitation forcée et apprennent, bien malgré eux, les joies et les désagréments de la vie à deux. Sur ce haut plateau montagneux, tout est calme et les occupants sont rares, tout comme les clients. Les jours se suivent et se ressemblent : le café à faire chauffer, le prix de l’essence à changer, les rares voitures obsolètes qui s’arrêtent faire le plein et les aventures de Miss Oakley à la télévision. La nuit, ils rêvent de western. Mais l’hiver arrive vite, un hiver glacial comme on n’en a jamais vu sur le plateau. Un jour, Ali Baba se décide à aller chercher du bois… C’est là que la vie des deux frères rejoint la vie aventureuse, dangereuse des westerns qu’ils aiment : une caverne, des voleurs armés jusqu’aux dents, de l’Or et de l’Argent… Mais Ali Baba et Cassim sont tout sauf des cowboys entreprenants. Ce conte façon western pourrait se situer au début des années 70. Dans quel pays ? Nous ne savons pas vraiment et qu’importe. Sur scène, la narratrice, sorte de Shéhérazade moderne, commence le récit : « Dans un endroit désertique, abandonné de tous… ». Désert et abandon, broussailles poussées par le vent, des accords de guitare électrique, deux hommes seuls et mal rasés, un harmonica qui sommeille, nous voilà en plein western… Les aventures de Miss Oakley, le western dans le western, qui fascinent nos deux héros. Quarante voleurs qui troquent leurs chevaux contre des mobylettes, un piano qui soudain s’emballe, une caverne, des bruitages ludiques et décalés, des coffres débordant de pierres précieuses et de bijoux, nous voilà en plein conte… Un film Réalisation Samuel Hercule Scénario Métilde Weyergans et Samuel Hercule Décors Luc Vernay Chef opérateur Tibo Richard Musique Timothée Jolly et Denis Mignard Un spectacle Guitares, batterie Denis Mignard Piano, Sansula Timothée Jolly Voix, bruitages Samuel Hercule Voix Métilde Weyergans La Compagnie la Cordonnerie Des films muets accompagnés en direct par des musiciens, des comédiens et des bruiteurs. Créée en 1997, la compagnie La Cordonnerie est depuis 2002 en résidence au théâtre de Vénissieux. Elle transforme tous les ans le plateau du théâtre en studio de cinéma pour y tourner ses nouvelles créations. Demain Probablement et La Barbe Bleue ont été réalisés ainsi, en 16 mm, avec une équipe de cinéma professionnelle. Une fois le film achevé, débute alors la seconde étape du processus. Les films étant muets, les musiciens, acteurs et bruiteurs de La Cordonnerie vont devoir en créer la « bande sonore ». Elle accompagnera et commentera l’action du film pendant la projection. La musique et les bruitages, qui évoluent selon les spectacles, seront entièrement interprétés en «live», sans qu’aucun son ne soit enregistré au préalable. La Cordonnerie, c’est d’un côté des films originaux, drôles et poétiques, et de l’autre un accompagnement en direct, riche en surprises et en émotions, qui fait de chaque représentation un instant unique. Les artistes Samuel Hercule est directeur artistique, réalisateur, scénariste, comédien et musicien de la Cordonnerie. Après un second cycle scolaire en option théâtre, il travaille de 1996 à 1998 avec la compagnie Les Trois Huit et Macocco-Lardenois et compagnie. Tout en poursuivant son travail de comédien, il se lance dans la réalisation de films et compte, depuis 1997, plusieurs créations cinématographiques, courts et moyens-métrages. L’un d’eux Le Principe du Canapé, (2003) a été primé à diverses reprises, notamment le prix spécial du jury au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2004. Timothée Jolly est compositeur et interprète. Il chante et manie de nombreux instruments (piano, toy-piano, mélodica, métallophone, guitare, percussions). Il a travaillé sur diverses réalisations de courts-métrages et de contes, ainsi qu’avec la compagnie Café Crème (Cécile Bergame) depuis 2003. Il travaille à la Cordonnerie depuis 1997. Il réalise par ailleurs de nombreuses musiques de films. Métilde Weyergans est comédienne, actrice, scénariste et conseillère artistique à la Cordonnerie. De 1997 à 2003, elle participe au comité de sélection des scénarios d’émergences (Université d’été du cinéma créée par Jack Lang et Gérard Depardieu) sous la direction artistique d’Élisabeth Depardieu. En 2003 elle travaille au Bureau du Film à la quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes. Depuis 2003, elle participe activement aux différents projets de la Compagnie. Les derniers spectacles de La Cordonnerie : 2005 La Barbe Bleue moyen-métrage - couleur - 16 mm - 45 mn – 2006 Création Juste avant les coups de feu - tournage et ciné-concert en direct 2006/2007 Ali Baba et les quarante voleurs - Un western des années 1970 2009/2010 L’éternelle fiancée du Docteur Frankenstein - D’après l’œuvre de Mary Shelley Entretien avec Samuel Hercule et Métilde Weyergans Vos spectacles sont conçus d’une manière très particulière. Pouvez-vous nous expliquer les différentes étapes de création ? Samuel Hercule Le point de départ c’est le film. Cette fois-ci, Métilde et moi avons choisi d’adapter l’histoire d’Ali Baba et les 40 voleurs. On a écrit un scénario dans lequel nous nous sommes donné toute liberté, sans trop penser à la finalité « live ». Le tournage peut commencer : c’est un tournage de cinéma très lourd aussi bien au point de vue humain qu’au point de vue financier. Une fois que le film est terminé, changement radical de décor. On se retrouve à quatre, avec les musiciens. Et là, on invente la bande sonore que l’on va pouvoir jouer en direct sur le plateau. On se débrouille pour trouver des solutions qui soient adaptables à notre projet, car au cinéma, la bande sonore est un élément très compliqué à mettre en place. Pour Ali Baba, Métilde et moi nous sommes particulièrement attachés à la narration emmenée par Shéhérazade. Il nous fallait trouver à quel moment cette voix pouvait s’inscrire dans le spectacle. Lorsque la narration n’est plus utile, Métilde jouera de l’harmonica (elle a d’ailleurs appris à en jouer spécialement pour cette occasion !). Laurent COMBE © LA CORDONNERIE Métilde Weyergans Ce qui est passionnant ce sont les différentes étapes de travail : la première, trois semaines intenses avec une équipe de trente personnes, et la seconde juste à quatre dans l’intimité d’un théâtre. Le travail que nous effectuons avec les musiciens nous permet de penser aux bruitages que réalisera Samuel sur scène, à la place que prendra la musique et aux moments où la narration sera essentielle. Vous occupez une place atypique dans l’univers du spectacle vivant. Comment expliquez-vous l’engouement que suscite votre travail auprès d’un public sensibilisé aux nouvelles technologies ? Samuel Hercule Notre travail est très différent des ciné-concerts classiques. Les ciné-concerts s’appuient sur des films muets du répertoire, et la musique est en général une improvisation au piano. Le ciné-concert de création n’est pas une discipline qui existe. C’est pourquoi nous parlons de spectacle musical et cinématographique. Nous réalisons des films qui ne ressemblent pas du tout au style du cinéma muet. Demain (probablement) la jeune fille et la mer a été le pont qui nous a permis de passer d’un type muet à un type plus réaliste. Nous insérons aussi quelques dialogues in. Nous nous inspirons des films que nous aimons, de Chaplin à Tarantino. Notre approche de la musique est totalement contemporaine, c’est une création totale qui n’a pas de référence avec des musiques du début du siècle dernier (charleston…). Revenons à l’histoire. Vous aimez transposer les personnages de légende dans des univers contemporains, voire un peu improbables ? Samuel Hercule C’est un Ali Baba des temps modernes. On aime bien le côté intemporel et l’idée de déplacer l’histoire d’une époque dans une autre nous séduit totalement. On a donc décidé de placer l’histoire, non pas à Bagdad mais dans un endroit sans références particulières. Métilde Weyergans L’action se situe dans les années 60-70. On le voit par les voitures qui passent, dans l’esthétique de la pompe à essence, dans la manière dont les héros sont habillés. Nous n’aurions jamais pu faire un Ali Baba dans le style de celui de Jean Becker avec Fernandel. Nous avions besoin de nous éloigner de l’original, de recréer une époque et un monde qui nous parlent et nous plaisent. Propos recueilli pour le journal l’Entrave – Octobre/Novembre 2006, numéro 19. Laurent COMBE © LA CORDONNERIE Articles de presse La Scène (n° 56, Printemps 2010) Compagnie La Cordonnerie - Ali Baba et les 40 voleurs Hybride, atypique et remarquable dans son aboutissement, Ali Baba et les quarante voleurs, de la compagnie La Cordonnerie, est un rare petit bijou : il s’agit d’un ciné-concert très spécial, ou plutôt d’un « spectacle de cinéma musical», comme le définissent les membres de la troupe. C’est-à-dire d’un petit film muet, réalisé par la compagnie et projeté sur grand écran, dont le bruitage et la musique originale sont joués devant nous sur la scène par quatre musiciens bruiteurs conteurs. Le film en lui-même est réjouissant : imaginez le conte Ali Baba revisité en version western-spaghetti, où les quarante voleurs sont des motards à longs manteaux de cuir, et où le jeune Ali Baba s’ennuie à tenir une station service isolée. Ajoutez à cela un vrai sens du décor, un son où l’humour point sans cesse, et un scénario joliment ficelé : vous aurez le coup de cœur de la saison. Orianne Charpentier Paris mômes (04/2010) Ali Baba, tête d’affiche. Ne ratez sous aucun prétexte ce nouveau spectacle de la très inventive Compagnie de la Cordonnerie. Acteurs, cinéastes, musiciens : ils savent tout faire et ils ont un talent fou pour raconter les histoires. A l’écran et sur scène, ce sont les mêmes : Métilde Weyergans et Samuel Hercule interprètent en direct (avec quelques complices) les dialogues, les bruitages et la musique de films muets qu’ils ont eux-mêmes réalisés avec une grande créativité. Cette fois, ils nous content l’aventure d’Ali Baba et les 40 voleurs légèrement adaptée : l’histoire se passe au bord d’une petite départementale quelque part dans un coin de Franc paumé. Ali et son frère Cassim gèrent une station-service. Quant aux voleurs, ils chevauchent des Harley Davidson plutôt que des dromadaires… On ne vous en dira pas plus, à part notre enthousiasme pour ce spectacle ! Maïa Bouteillet Le Progrès (10/2006) Pour terminer en beauté leur résidence au théâtre de Vénissieux qui prend fin cette année, la compagnie La Cordonnerie nous promet un spectacle qui ne devrait manquer ni d'originalité ni d'intérêt. En effet, comme ils l'avaient fait lors de leur dernière création « La Barbe Bleue », Samuel Hercule et sa complice Métilde Weyergans s'emparent d'un conte traditionnel qu'ils adaptent à leur manière. Cette fois c'est « Ali Baba et les quarante voleurs » qui a été choisi. On retrouvera le fameux héros du conte des « Mille et une Nuits », non plus à Bagdad mais au bord d'une vieille route située à peu près au milieu de nulle part, dans un monde qui s'apparente à celui de la fin des années soixante-dix. En effet, Ali Baba, passé par l'imaginaire de La Cordonnerie, gère une station service, épaulé très peu efficacement par son frère Cassim. Leurs journées se passent à guetter d'hypothétiques clients en attendant le western du soir qui imprègne toute leur existence sans grand relief. Jusqu'au moment où surgit la pulpeuse Miss Oakley, et avant que n'interviennent les fameux quarante voleurs sous l'apparence d'une horde de motards crasseux. Sur la forme, cette création sera également surprenante, même si c'est celle adoptée depuis longtemps par La Cordonnerie, puisque ce sera celle du ciné-concert. Pendant que sera projeté en fond de scène un moyen métrage entièrement conçu par la troupe, comédiens et musiciens seront présents sur le plateau pour y interpréter en direct les dialogues et la bande son du film. Le Dauphiné Libéré (01/2008) L’hexagone propose de démarrer l’année avec un ciné-concert original et novateur : « Ali Baba et les quarante voleurs », librement inspiré du conte des Mille et une Nuits. Avant l’arrivée du parlant, les films muets étaient accompagnés directement sur scène par un pianiste. Les ciné-concerts refleurissent aujourd’hui en reprenant le répertoire des films muets. La Cordonnerie occupe une place atypique dans ce genre car elle le modernise. Ses propres films muets se démarquent de l’esthétique du cinéma muet et son univers sonore, des musiques du début du siècle dernier. C’est un Ali Baba moderne avec une transposition dans les années 70 sous forme de western qui sera proposé : Ali Baba et son frère sont devenus les gérants d’une vieille station-service aux confins de nulle part où de rares véhicules viennent faire le plein. « C’est un western dans le western, explique le réalisateur Samuel Hercule, car les deux frères qui ne font pratiquement rien de leur journée attendent avec impatience le moment de la diffusion de leur série préférée. » Il définit aussi son film comme « un western avec une touche de polar, qui donnait envie d’harmonica, de guitare électrique, de corbeaux dans la nuit et de voix rocailleuse. » Sur scène deux musiciens et deux comédiens créent un univers sonore. « Sésame, ouvre-toi » et petits et grands se laissent emporter par cet étrange conte modernisé… Christiane Dampne Laurent COMBE © LA CORDONNERIE Les pistes pédagogiques L’histoire d’Ali Baba et des quarante voleurs (résumé) Ali Baba est un pauvre bûcheron. Un jour, alors qu'Ali Baba coupe du bois, il entend des voix : il se cache dans un arbre où il entend le chef des quarante voleurs prononcer la formule magique qui permet d'ouvrir une porte dans la roche : «Sésame, ouvre-toi ! » et la formule magique pour la fermer : « Sésame, ferme-toi ! ». Après le départ des bandits, Ali Baba prononce la formule et entre dans la grotte, découvre des trésors accumulés et emporte une partie de l'or. Son frère Cassim, qui est un riche marchand, est surpris par la fortune soudaine d'Ali Baba qui lui raconte son aventure. Cassim va à la caverne, mais troublé par la vue de tant de richesses, ne retrouve plus la formule qui lui permettrait de sortir de la grotte. Les bandits le surprennent dans la grotte, le tuent et découpent son corps en morceaux. Ali Baba, inquiet de l'absence de son frère, va à la grotte et découvre les restes de celui-ci, qu'il ramène chez lui. Avec l'aide de Morgiane, son esclave très habile, il réussit à enterrer son frère sans attirer l'attention de ses connaissances. Les bandits, ne retrouvant plus le cadavre, comprennent qu'une autre personne connaît leur secret. Ils finissent par repérer la maison d'Ali Baba. Leur chef se fait passer pour un marchand d'huile et demande l'hospitalité à Ali Baba. Il est accompagné par un convoi de mules portant trente-huit jarres. Une d'elle est remplie d'huile et chacune des trente-sept autres cache un des bandits. Ils projettent de tuer Ali Baba pendant son sommeil. Morgiane découvre leur plan et tue les bandits cachés dans les jarres en versant de l'huile bouillante dans chacune d'elles. Quand le chef va chercher ses complices, il découvre ses hommes décédés et fuit. Pour se venger, quelque temps après, le chef des bandits s'établit comme commerçant et se lie d'amitié avec le fils d'Ali Baba qui a repris les affaires de son père. Il est invité à manger dans la maison de ce même père, mais Morgiane le reconnaît ; en l'honneur des invités, elle exécute une danse pendant laquelle elle joue avec une dague ; elle plante soudain par surprise la dague dans le cœur du chef des bandits. Ali Baba souhaite alors que Morgiane devienne sa belle fille, et elle épouse le fils d'Ali Baba. Source Wikipédia L’origine du texte Ce conte est l’un des plus connus des Mille et Une Nuits, au même titre qu’Aladdin et la lampe merveilleuse et l’Histoire de Sindbad le marin. On ignore qui est l’auteur, ou plutôt qui sont les auteurs des Mille et Une Nuits. La rédaction de la plupart des récits se situerait entre le Xe siècle et XIVe siècle. Ces contes arabes, qui relèvent d’une ancienne tradition et reprennent parfois des légendes indiennes ou persanes, se déroulent surtout à Bagdad, une ville fondée au VIIIe siècle et qui fut un centre culturel prestigieux avant d’être détruite par les Mongols en 1258. Les Mille et Une Nuits constituent un ensemble d’histoires que Shéhérazade, la fille du grand vizir, raconte chaque nuit au sultan des Indes, Schariar. Ce roi, trompé par son épouse, voulait se venger en faisant périr une femme chaque matin. Mais Shéhérazade, courageuse t rusée, va mettre un terme à cette série de meurtres : elle épouse le sultan mais, à la fin de la nuit de noces, elle lui raconte une histoire merveilleuse qu’elle interrompt à l’aube. Et le roi, qui veut connaître la suite, diffère son exécution. Cette scène se renouvelle toutes les nuits. Au bout de mille et une nuits, le sultan renonce à l’exécuter. Ces contes furent connus en France, puis en Europe, grâce à Antoine Galland qui en publia la traduction en douze volumes, de 1707 à 1717. Ces ouvrages connurent un grand succès. On imagina l’Orient comme un pays de merveilles, avec des personnages pittoresques, des palais somptueux, bref un monde de magie et de rêve. Source Biblio collège – Editions Hachette Pistes d’exploitation en français Le schéma narratif du conte Situation initiale : c’est la situation des personnages au début du conte. Elle traduit un équilibre qui va être troublé par un élément modificateur. Cet évènement entraîne une véritable cascade de rebondissements ou de péripéties jusqu’à l’élément de résolution (la dernière péripétie qui met fin à l’histoire). La situation finale décrit la situation des personnages : elle traduit un nouvel équilibre, différent de celui du début. Dans le texte d’Antoine Galland Situation intiale : Contrairement à son frère Cassim, qui a épousé une riche héritière, Ali Baba vit pauvrement Elément modificateur : Ali découvre – tout à fait par hasard- la grotte où quarante voleurs entassent le produit de leurs vols et la formule magique qui permet d’y pénétrer. Péripéties : La découverte d’Ali Baba va entraîner une suite d’actions : le châtiment de Cassim surpris dans la grotte par les voleurs, l’enquête des malfaiteurs qui veulent retrouver celui qui connaît leur secret, leurs deux tentatives pour assassiner Ali. Elément de résolution : Morgiane, la servante, déjoue leurs complots et tue même les voleurs et leurs capitaines. Situation finale : Ali récompense Morgiane et peut vivre désormais en paix, en profitant de sa richesse avec modération. Le texte, libre de droits, d’Antoine Galland vous sera donné en accompagnement du dossier pédagogique. Un genre littéraire : le conte merveilleux Les contes des Mille et Une Nuits relèvent du genre merveilleux. Ils se déroulent en Orient, avec un folklore particulier, ces récits ont les mêmes caractéristiques que les contes occidentaux. Ils se sont transmis comme eux, oralement, de génération en génération, avant d’être retranscrits, et donc fixés par l’écriture, à une époque relativement récente, probablement entre Xe et le XVIe siècle. Ils se basent en règle générale sur des êtres fabuleux, doués de pouvoirs (génie, fée, magiciens…), ces êtres peuvent favoriser des personnages sympathiques et méritants. A l’inverse, des êtres maléfiques – monstres, ogres, sorcières – peuvent leur jeter un sort, les menacer, leur nuire. Généralement, le héros surmonte les épreuves et vit heureux jusqu’à la fin de ses jours. Des expressions bien connues ouvrent et ferment les contes (Il était une fois / Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants). Ces formules enferment le récit comme une parenthèse, soulignant leur aspect irréel. Ces histoires se déroulent souvent dans des contrées vagues, il est fréquent que les indications spatio-temporelles font défaut. > Les pouvoirs Contrairement à Merlin l’Enchanteur, les fées, le génie qui obéit à Aladdin qui ont des pouvoirs tout-puissants ou des objets comme le miroir de la marâtre de Banche-Neige, les bottes de sept lieues du Petit Poucet, la lampe d’Aladdin, dans le conte d’Ali Baba et les quarante voleurs les pouvoirs ne relèvent ni d’un objet, ni d’un pouvoir magique lié à une personne. C’est la connaissance de la formule magique, « Sésame ouvre-toi », qui permet au héros d’accéder à la grotte où sont entassés les sacs d’or, de riches étoffes, des tapis, des provisions qu’Ali Baba, qui est pauvre, contemple, ébloui. Sésame, ouvre-toi ? La formule magique, qui permet à Ali Baba d’ouvrir la grotte, est si connue qu’elle est devenue une expression célèbre. Un sésame est, désormais, le moyen de surmonter tous les obstacles, d’obtenir quelque chose. Les élèves peuvent alors inventer une formule en lien avec une histoire (comme cela existe pour Mary Poppins – « Supercalifragilistic », le Roi Lion – « Hakuna Matata » ou certains prestidigitateurs – « Hocus Pocus »). Il peut rechercher ses besoins, ses souhaits, ses désirs et imaginer le moyen magique qui permet de le réaliser. Cette histoire peut être racontée sous forme d’un rêve, ce qui permet d’enlever les frontières entre la réalité et le fantastique. Le rêve amène ailleurs pour devenir un autre (comme pour Alice dans le livre de Lewis Carroll). > Le héros C’est la plupart du temps un personnage modeste. Il a de grandes qualités qui resteraient inconnues si elles n’étaient obligées de se manifester dans les épreuves et les difficultés. Ali Baba n’a pas à proprement parler d’épreuves à affronter (c’est Morgiane qui s’en charge), mais il a des qualités, il est loué par tous les voisins « de sa générosité et de son bon cœur » (à la différence de son frère Cassim, envieux et égoïste, qui a été sévèrement puni). Ali Baba, quant à lui, est un sage. Les élèves peuvent effectuer un travail pour qualifier les valeurs des différents personnages. Pour Ali Baba et plus généralement dans les contes des Mille et Une Nuits, les valeurs défendues sont l’humilité, la tolérance, la charité et la justice. (Cupidité : Le pêcheur et sa femme – Grimm / Contes arabes : Kalila et Dimna – Ibn Al Muqaffa – Ipomée Albin Michel / Humilité, tolérance : Comment Wang Fô fut sauvé – M.Yourcenar – Gallimard jeunesse) Un réseau de textes peut être constitué autour de ces valeurs pour effectuer un travail en littérature de jeunesse. Des groupements de textes : La course au trésor Un lien peut être fait avec les romans d’aventure, sur le thème de la course au trésor. Extraits de textes possibles : La Comte de Monte-Christo, d’Alexandre Dumas Vingt Mille Lieues sous les Mers, de Jules Verne Le Scacabée d’Or, d’Edgar Poe L’île au trésor, de Robert Louis Stevenson NB : Des extraits de textes seront donnés en complément de ce dossier pédagogique. Des adaptations cinématographiques en lien avec le conte d’Ali Baba et les quarante voleurs. Ali Baba and the forty thieves, d’Arthur Lubin, Etats-Unis, 1944 Ali Baba et les quarante voleurs, de Jacques Beker, France, 1954 Avec Fernandel et Samia Gamal L’illustration Vous aurez avec le dossier quelques illustrations du livre d’Albert Robida. Ces illustrations au crayon et à l’encre ont été réimprimées en 1946. Elles peuvent permettre de réaliser un travail en français à partir d’images séquentielles pour travail sur la chronologie de l’histoire d’Ali Baba et les quarante voleurs. Illustrations d’A. Robida du livre Ali Baba et les quarante voleurs Imagerie Merveilleuse de l’Enfance – Paris Pistes d’exploitation en arts visuels et en Histoire des Arts Rappel sur les préconisations de mise en œuvre à l’école et au collège. À chaque niveau, les professeurs s’appuient sur les trois piliers de l’enseignement de l’histoire des arts : périodes historiques, domaines artistiques, liste de références (pour l’école primaire) et listes de thématiques (pour le collège). Il se caractérise par un projet transdisciplinaire. Les périodes historiques sont : De la Préhistoire à l’Antiquité gallo-romaine ; Le Moyen-âge ; Les Temps modernes ; Le XIXe siècle et Le XXe siècle et notre époque. Les domaines artistiques sont : Les « arts de l'espace » : architecture, arts des jardins : Les « arts du langage » : littérature (récit et poésie) ; Les « arts du quotidien » : design, objets d’art ; Les « arts du son » : musique (instrumentale, vocale) ; Les « arts du spectacle vivant » : théâtre, danse, cirque, marionnettes ; Les « arts du visuel » : Arts plastiques, cinéma, photographie Séparément ou en équipe, ils abordent une ou plusieurs œuvres en utilisant les savoirs et les savoir-faire propres à leurs disciplines. Ils les situent dans leur contexte historique, culturel, scientifique. Les œuvres sont analysées à partir de quatre critères au moins : formes, techniques, significations, usages. - l’analyse des formes conduit à étudier les catégories, les types, les genres, les styles artistiques; la structure, la composition ; - l’analyse des techniques conduit à étudier les matériaux, les matériels, les outils, les supports, les instruments; les méthodes et les techniques corporelles, gestuelles, instrumentales ; - l’analyse des significations conduit à étudier les messages (émis, reçus, interprétés) ; les sens (usuel, général, particulier; variations dans le temps et l’espace), le code, le signe (signifiant / signifié) ; la réception, l’interprétation, le décodage, le décryptage ; - l’analyse des usages conduit à étudier : la fonction, l’emploi ; les catégories de destinataires et d’utilisateurs ; la destination, l’utilisation, la transformation, les rejets, les détournements. Autour du spectacle Ali Baba et les quarante voleurs par la Cie la Cordonnerie Au niveau des repères historiques, le texte des Mille et Une Nuits a été écrit entre Xe et le XVIe siècle, la traduction la plus connue d’Ali Baba et les quarante voleurs est celle d’Antoine Galland – 1646/1715 - et d’Albert Robida – 1848/1926 (biographies jointes au dossier) et l’adaptation de l’œuvre par la compagnie de la Cordonnerie est volontairement contemporaine (2006/2007) avec des références renvoyant au design des objets des années 1960/1970 et à la cinématographie du western. Les domaines artistiques pouvant faire l’objet d’un travail en classe : > Les « arts du langage » : littérature sur le conte merveilleux, le roman d’aventure (évoqué page 9 du présent dossier) > Les « arts du quotidien » : le design d’objets (référence aux années 1970) – mobilier, station service, voiture – > Les « arts du son » : par le dispositif scénique donné à voir au spectateur, c’est un spectacle musical et cinématographique. Ce sera l’objet de la formation du mercredi 11 janvier autour du bruitage, des voix off, et de la musique associée au cinéma. > Les « arts du spectacle vivant » : la venue au spectacle > Les « arts du visuel » : les illustrations d’Albert Robida, le cinéma (travail sur le genre cinématographique et les références à d’autres genres). Les « arts du quotidien » Le design des années 1960/1970 Les années 70 évoquent dans notre esprit les grands mouvements pour la liberté et la paix. Il y a eu aussi Andy Warhol qui révolutionna l’art avec ses créations artistiques, le « popular art » fut inventé. Les couleurs et motifs des années 70 Les couleurs dominantes sont les couleurs acidulées et toniques comme le rouge, l’orange, le rose, mais aussi le métallique comme le gris, le bleu, l’argent. Les motifs très communs des années 70 sont les formes géométriques arrondis, kaléidoscopiques et psychédéliques. Le mur est souvent peint en deux tons, mais on préfère le papier peint qui est plus dans l’air du temps. Les formes des années 70 La tendance est à la forme globuleuse, à la texture lisse, aux couleurs vives. Le mobilier comme les équipements ménagers suivent cette ligne directrice. L’esprit est surtout et avant tout ludique, innovateur avant d’être fonctionnel et pratique. Les matériaux des années 70 A cette époque, on ne se souciait guère du côté fonctionnel. Les meubles sont en matériau synthétique translucide et brillant comme le plexiglas, le formica, la résine mais aussi en inox, en verre fumé. L’ambiance à créer est tonique, brillant, anticonformiste. Les fauteuils sont des bulles colorées ou transparentes suspendues, les tables basses sont en verre fumé dont les pieds en tube inox en forme de S, le table de bureau ressemble à un jeu de construction géant, le lit est une soucoupe volante… Les fausses fourrures à poil long sont indispensables pour couvrir le sol et servir de tapis, pour faire un dessus de lit, ou pour recouvrir un fauteuil. Toutes les couleurs et les imprimés sont permis, plus c’est flashy, mieux c’est. Le design industriel et automobile La SIMCA 1000 fut produite de 1961 à 1978. Au printemps 1960, le designer Mario Boano fut associé au projet 950 de SIMCA. La voiture avait été conçue pour conquérir de nouveaux marchés en Europe (car c’était une filiale de Chrysler aux Etats-Unis). La voiture se voulait moderne (4 vitesses), petite et économique (à cause de la peur de manquer de pétrole suite à la nationalisation du canal de Suez en 1956 par le colonel Nassar). Elle a eu un succès incroyable et s’est vendue à quelques 1 900 000 exemplaires. Les « arts du son » et les « arts du visuel » La formation C’est l’objet de la formation au Manège de Reims le mercredi 11 janvier 2012. L’objectif est de travailler sur les sons qui accompagnent le cinéma avec un artiste de la compagnie la Cordonnerie à partir d’extraits de films muets. En cohérence avec ses spectacles qui reposent toujours sur le même principe créatif (un film muet, réalisé en amont par les artistes présents sur scène, est accompagné en direct par des comédiens et musiciens qui interprètent la musique, créent les bruitages et les voix des personnages), la compagnie La Cordonnerie propose une initiation ludique aux bruitages et voix off destinée aux enseignants dont les classes sont inscrites au spectacle. À partir d’un extrait d’un des films réalisés par la compagnie, les enseignants seront invités, par petits groupes, à créer une séquence sonore comportant bruitage, voix off et musique, puis à la présenter. Une manière malicieuse d’inventer son propre ciné-concert entre collègues … Cette atelier-formation a pour but de permettre aux enseignants d’aborder les questions relatives au bruitage et aux voix off et la musique qui accompagne le cinéma. A partir de cet atelier, les enseignants pourront travailler en classe avec les élèves à partir d’un conte choisi ou écrit avec l’objectif d’en imaginer les bruitages, la voix du ou des narrateurs et de la musique. Ce conte pourrait être enregistré en format mp3 à partir du logiciel gratuit Audicity et envoyé au Manège. Un CD collectif de tous les contes serait alors renvoyé à chaque classe. La musique et le cinéma Depuis l’arrivée du son au cinéma, le développement des dialogues et de la bande originale, la musique est vite devenue un élément essentiel du film. La musique aide au développement de l’atmosphère, et à rendre emphatique les sentiments des personnages. Alors que le cinéma naissait, un film était muet. Pour pallier le manque de son, un musicien, le plus souvent un pianiste, accompagnait la projection. Cette musique renforçait le rythme et l’émotion, et les producteurs le comprirent vite. Dès 1909, des musiques classiques sont incluses dans les films. Il faut encore attendre un peu de temps avant que des compositeurs écrivent spécialement pour le cinéma. Cependant, au début, la musique n’est pas encore très développée, et reste un accompagnement du discours, Igor Stravinski la considèrera comme un « papier peint ». La ruée vers l’or – Charlie Chaplin La musique va vite perdre son rôle d’illustration pour devenir utile au récit, et sa commercialisation va prendre un nouvel essor, permettant aux cinéphiles de se remémorer l’ambiance du film. Cependant, quelques mouvements, comme La Nouvelle Vague, qui cherchent à montrer la simplicité, limiteront fortement l’utilisation de la musique. Le spectacle cinématographique et musical de la compagnie la Cordonnerie ne peut être associé sur le plan cinématographique au film muet. Les codes du cinéma muet ne sont pas présents dans le film. Le genre western Dans un sens, le western est un film historique parmi d'autres mais qui a connu un énorme succès après guerre et marqué l'esprit de toute une génération. Le western, littéralement « film de l'ouest », trouve ses origines au plus profond de l'histoire des États-Unis. Le western relate l’épopée au 19e siècle des pionniers européens, envahissant le territoire du nouveau monde. Il retrace un épisode symbolique de la naissance de la nation. La rude conquête de l'Ouest, la sanglante guerre de Sécession et les guerres indiennes qui se sont déroulées au XIXe siècle témoignent de la douleur qui fut nécessaire à la construction du pays. Très vite, le western prendra ses libertés vis-à-vis de la réalité. Le cinéma a largement mythifié des éléments centraux comme le cow-boy. Au départ simple vacher, ce personnage fut transformé en héros vertueux aux qualités irréprochables. Le western a aussi construit une légende autour de figures emblématiques telles que Billy the Kid et Jesse James. Dans les années 1960, le genre perd de la vitesse aux États-Unis. Les grandes productions, en dépit de budgets de plus en plus importants, ne parviennent pas à enrayer le déclin. Le renouveau du western vient alors paradoxalement d'Europe, et en particulier des réalisateurs italiens qui lui insufflent une seconde jeunesse, avec ce qui sera nommé le western spaghetti. Faisant la synthèse d'influences multiples, Sergio Leone établit les codes et usages de cette sous-catégorie en réalisant quelques uns des meilleurs films du genre (la Trilogie du dollar et Il était une fois dans l'Ouest). Le schéma manichéen récurrent est délaissé pour mettre en scène des personnages bien plus complexes et divers. Les héros deviennent par exemple des chasseurs de primes sans éthique et n'hésitent pas à enfreindre la loi. Le western spaghetti est aussi caractérisé par des prises de vues particulières, telles que les gros plans, accompagnant l'aspect hautement caricatural des scènes. La musique est également très typique. Elle a une grande importance, elle fait partie intégrante du film et retentit aux moments clés. L'italien Ennio Morricone en a composé les plus grandes réussites. Pour une poignée de dollars – Sergio Leone Malgré sa courte durée de vie, le western spaghetti a une influence monumentale sur la culture actuelle. Le genre italien divise les spectateurs de manière parfois marquée entre ses partisans et ceux qui pensent que le western spaghetti n'est qu'une médiocre parodie. Plusieurs références dans le film du spectacle rappellent le western et plus particulièrement le western spaghetti. Au-delà des passages sur les Aventures de Miss Oakley, certaines scènes ont la même esthétique que les westerns comme le face à face final, les scènes avec les voleurs qui chevauchent leurs motos (au lieu de leur monture), les démarches, ou encore la présence de certains gros plans. Bibliographie Cinéma Michel Marie, Le Cinéma muet, Paris, Cahiers du Cinéma - Éditions de l'Étoile, Les petits Cahiers, 2005 Burch Noël, La Lucarne de l’infini. Naissance du langage cinématographique, Paris, Nathan Université, 1991. Réédition : L’Harmattan, 2007 Bérénice Bonhomme et Lionel Carrlet Les techniques du cinéma : Image, son, post-production, Paris, Editions dixit, 2011 Sitographie Compagnie La Cordonnerie et le spectacle http://www.lacordonnerie.com (site de la Compagnie) http://www.lacordonnerie.com/spectacles-ali-baba-et-les-40-voleurs.php (extrait du spectacle) Ali Baba et les quarante voleurs au cinéma http://www.youtube.com/watch?v=hNjUUcS34J4&feature=related (Film de Becker avec Fernandel) http://www.dailymotion.com/video/x1qndx_ali-baba-et-les-quarante-voleurs_shortfilms (L’entrée dans la grotte -Film de Becker avec Fernandel) Cinéma muet http://www.youtube.com/watch?v=43CxzzhdwCU (chronique sur le cinéma muet) http://www.youtube.com/watch?v=wH2cN0NiouY (histoire du cinéma muet en image) Bruitages au cinéma http://fr.kay-soundcollection.com/bruitages-et-ambiances.htm (sonothèque) http://ecolecinevideo.free.fr/Montage/montageson2.html (le montage son : ses fonctions au cinéma) Renseignements pratiques SOYEZ LES BIENVENUS ! Séances scolaires Tarif élèves : 4 € Adultes accompagnateurs gratuits : 1 pour 10 élèves maximum Adultes accompagnateurs supplémentaires : 6 € Pour les groupes scolaires, en soirée les spectacles sont accessibles au tarif de 6 € par élève. Les accompagnateurs du groupe bénéficient de places gratuites dans certaines proportions. Pour les adultes accompagnateurs supplémentaires, la place est à 10 €. Élise Mérigeau, au service des relations avec le public du Manège de Reims, est votre nouvelle interlocutrice pour le suivi des réservations scolaires : [email protected]. Ressources en ligne : www.manegedereims.com La page Facebook du Manège de Reims : http://url.exen.fr/43680/ Avant-programme jusqu’en juin 2012 : http://mutualise.artishoc.com/reims/media/5/avp_2011_2012pour_site_au_20-09-11.pdf Public en herbe : http://mutualise.artishoc.com/reims/media/5/1page_publicfinal.pdf Vos interlocuteurs au Manège Élise Mérigeau 03 26 46 88 96 / [email protected] Votre interlocutrice pour toutes les réservations scolaires Céline Gruyer 03 26 47 97 70 / [email protected] Laurent Massoni 03 26 47 98 72 / [email protected] Responsables des relations avec le public Rémy Viau – [email protected] Enseignant relais, responsable du service éducatif
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