1er semestre 2012

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1er semestre 2012
Bulletin d’information semestriel du service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Saône - 1er semestre 2012 n°40
Editorial
SDIS 70
4 rue Lucie et Raymond Aubrac
BP 40005
70001 VESOUL CEDEX
Téléphone : 03 84 96 76 00
Télécopie : 03 84 96 76 18
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Rédaction
Directeur de la publication :
Lieutenant-colonel Fabrice Tailhardat
Responsable de la rédaction :
Sylvie Ghettini
Conception - mise en page
Stéphanie Boisson
Cécile Pleignet
Photographies
Marc Loukachine
Sylvie Ghettini
Maxime Ghettini
Eric Morel
Impression
Conseil général de la Haute-Saône
en 1 550 exemplaires
Sommaire
Le budget 2012 caractérisé par une diminution des
dépenses de fonctionnement ...................................
p3
Dossier spécial : Les services techniques ...............
p4
Les dernières acquisitions du SDIS..........................
p 12
Vente aux enchères en ligne des biens réformés :
ça marche..................................................................
p 13
Le nouveau préfet en visite au SDIS .........................
p 14
Le préfet délégué pour la sécurité et la défense en
visite en Haute-Saône ...............................................
p 14
Une convention d’équipements de moyens de
secours ferroviaire signée avec RFF.........................
p 15
Une nouvelle organisation administrative pour le
SDIS .........................................................................
p 15
Mise en oeuvre de la filière SPP : le service RH n’a
pas chômé ................................................................
p 16
Agression sur pompiers : quand une action
pénale s’impose ........................................................
p 16
Mouvements de personnel et avancements de
grade ........................................................................
p 17
Première FMA des cadres à la Planche des Belles
Filles .........................................................................
p 18
Réunion des chefs de centre du corps
départemental avant l’été .........................................
p 18
Les centres du corps départemental tous dotés d’un
règlement intérieur avant l’automne .........................
p 19
Lifting programmé pour le site internet .....................
p 19
Les statistiques opérationnelles du 1er semestre ......
p 19
Panneaux solaires : un réel péril pour les pompiers !
p 20
Intervention des secours héliportés, ce qu’il faut
savoir .......................................................................
p 21
e
La 7 étape du tour de France sécurisée par les
sapeurs-pompiers haut-saônois ................................
p 23
Une nouvelle session de formation au BNSSA
débutera à la rentrée ...............................................
p 24
Quand les JSP se mettent au vert ...........................
p 25
Un tour des centres à vélo organisé dans le cadre
du téléthon 2012 .....................................................
p 25
La Diagonale 18 : une manifestation sportive
sapeur-pompier de nuit voit le jour ! ........................
p 26
Une nouvelle course d’orientation organisée en
septembre à Frétigney .........................................
p 26
A vos starting-block .................................................
p 26
2
Pleins Feux - 1er semestre 2012
En ce début de vacances d’été, je tiens d’abord à remercier l’ensemble
des sapeurs-pompiers mobilisés pour la 7e étape du Tour de France. Pour
l’occasion, le SDIS 70 avait déployé un dispositif conséquent pour assurer
la sécurité des coureurs et de la foule venue nombreuse pour assister à
cet évènement exceptionnel. Une fois encore, les pompiers sur place ont
fait preuve d’un grand professionnalisme pour traiter les 32 interventions
engendrées par cette manifestation.
Je me veux aussi être le relais de Monsieur COCHET, notre préfet, qui a
adressé un courrier de remerciement aux sapeurs-pompiers pour le travail
accompli et leur mobilisation dans la préparation et le bon déroulement de
cette étape du Tour.
Ce semestre, je me réjouis de voir mis en lumière, dans le dossier
spécial de notre bulletin d’information, le travail des personnels des services
techniques. On oublie parfois l’importance de leurs missions.
Pourtant, chaque jour, ces agents réactifs mettent tout en œuvre pour
que les sapeurs-pompiers disposent, sur le terrain, de véhicules et de
matériels en parfait état de fonctionnement afin de garantir la sécurité
des intervenants et la réussite des interventions.
Chaque jour, ils démontrent leur professionnalisme en assurant la
maintenance d’un parc de 290 engins, sans parler du petit équipement et
de l’ensemble des moyens informatiques et de transmission.
Pour la seule année 2012, une somme de 2 838 000 euros en investissement a été allouée au groupement technique pour acheter des véhicules,
du matériel et des effets d’habillement.
En matière de fonctionnement, ce sont 700 000 euros qui ont été octroyés
au service pour couvrir les dépenses de maintenance, d’achat de pièces
détachées nécessaires aux réparations ou encore de carburant.
Je sais aussi pouvoir compter sur les responsables des services
techniques pour veiller à l’application du plan d’équipement 2012-2017 voté,
par l’assemblée délibérante, le 22 février dernier.
Ce dernier planifie les investissements à court et moyen termes qui
s’élèveront pour les 6 années à 8 178 600 euros, soit une moyenne de
1 363 000 euros par an.
Il me reste à vous souhaiter à toutes et à tous de très bonnes vacances et
une bonne reprise à ceux qui les conjuguent déjà au passé.
Robert MORLOT, président du SDIS
Le budget 2012 caractérisé par une diminution
des dépenses de fonctionnement
Le budget 2012 enregistre une diminution des dépenses réelles
fonctionnement de 4,67 % et une progression de l’autofinancement
49 %. La baisse significative du fonds de roulement va permettre
financer le nouveau plan de construction de casernes et notamment
lancer les travaux à Marnay et à Gy.
de
de
de
de
Le budget, qui s’élève à 20 104 639 €, est en hausse globale de 7,65 %
Recettes globales
Dépenses globales
49 % Dépenses de personnel
8 % Autres dépenses
20 % Mouvements financiers
9 % Bâtiments
14 % Equipement opérationnel
23 % Mouvements financiers
15 % Excédent
17 % Communes, E.P.C.I.
38 % Département
3 % Etat (F.C.T.V.A. + F.A.I.)
4 % Conventions et divers
14 982 307 € consacrés
aux dépenses de fonctionnement
11 % Dépenses courantes
65 % Dépenses de personnel
24 % Mouvements financiers
Les charges de personnel représentent le principal poste
budgétaire. Les crédits qui y sont affectés sont en baisse
de 4,26 %. Il s’agit d’une mesure qui n’a pas d’incidence
sur la gestion des effectifs. Les centres de Lure et Luxeuil
vont bénéficier chacun d’un poste supplémentaire de sapeur-pompier professionnel afin de faire face aux besoins
opérationnels. Il s’agit de 2 postes vacants non pourvus
dans les services de l’état-major. Les crédits nécessaires
à la mise en œuvre de la réforme de la filière des sapeurs-pompiers professionnels sont également prévus.
Concernant l’indemnisation des sapeurs-pompiers volontaires, après une progression de plus de 8% en 2 ans
liée à l’application du décret du 13 octobre 2009, l’évolution pour 2012 dépendra essentiellement de l’activité
opérationnelle.
Le budget prend également en compte la mise en place
d’un dispositif d’envergure à l’occasion de l’arrivée d’une
étape du tour de France à la Planche des Belles Filles.
Les dépenses courantes sont, elles, en baisse de 5,83 %.
5 122 331 € consacrés
aux dépenses d’investissement
6 % Divers
57 % Equipements opérationnels
37 % Bâtiments
En investissement, l’effort portera principalement sur l’acquisition de 8 ambulances afin de répondre à la progression des interventions, d’un engin porte-cellule destiné
notamment à déplacer la berce de désincarcération attribuée par RFF, de trois fourgons incendie, d’un véhicule
de transport de personnel, de deux cellules dévidoirs et
d’une unité légère de sauvetage.
En matière d’immobilier, la construction des casernes de
Marnay et Gy est lancée. Les terrains ont été trouvés. Ils
seront cédés par les communes, pour l’euro symbolique,
par le biais d’un acte administratif.
Le cabinet « Bergeret et associés » a, par ailleurs, été
désigné, dans le cadre d’une procédure de marché
public, pour réaliser ces deux casernes. La phase
« étude » est donc lancée. Les travaux ne devraient cependant pas débuter avant le début de l’année prochaine.
Concernant le centre de Vesoul, une étude sur les perspectives de restructuration du site sera réalisée par un
cabinet d’étude spécialisé.
Pour ce qui concerne Jussey et Saint Loup, des discussions sont en cours pour définir l’emplacement le plus
approprié pour accueillir les futures casernes.
Pleins Feux - 1er semestre 2012
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Dossier :
Les services techniques
Ils sont sapeurs-pompiers professionnels, personnels administratifs et techniques, apprentis. Certains sont
mécaniciens, techniciens, d’autres sont informaticiens ou secrétaires. Mais tous forment un ensemble de
rouages homogènes et bien huilés sans lesquels le SDIS ne pourrait pas fonctionner : les services techniques.
Rencontre avec ces 16 agents qui occupent une place indispensable dans le fonctionnement du SDIS...
Il ne faut pas l’oublier, derrière le travail opérationnel de nos valeureux pompiers, il existe toute une logistique pour s’occuper du parc matériel indispensable pour assurer les missions de secours. Chaque jour, ces hommes et ces femmes
sont au service des camions citernes, grandes échelles, véhicules de secours et d’assistance aux victimes, qui au
quotidien, sont au service des hauts-saônois. D’autres encore achètent, gèrent les stocks de petit matériel, de l’habillement ou contrôlent les équipements de protection individuelle utilisés par les sapeurs-pompiers.
Pour les rencontrer, il faut se rendre 1 rue du Petit Chanois à Vesoul. Les locaux sont discrets, les personnels
qui y travaillent tout autant. Bref regard vers le garage : deux hommes en cote bleue travaillent sur un quad, un
troisième change la roue d’un VSAV, un quatrième sort d’un local avec une bouteille ARI sur l’épaule, tandis qu’un
pompier en tenue actionne le mécanisme d’une grande échelle. Dans les locaux administratifs, chacun s’affaire à ses
tâches : tandis qu’une secrétaire saisit des données, les yeux rivés sur son écran d’ordinateur, une autre est en train de
programmer un BIP. Plus loin, un sous-officier est en communication téléphonique avec un fournisseur d’habillement.
Le commandant Gaëtan Vion, qui gère le groupement
technique, précise sa principale mission : « Le groupement est formé de plusieurs services qui réalisent des
tâches très différentes mais complémentaires. Mon rôle
est de mettre du lien dans tout cela car, ici, on travaille
vraiment en transversalité. »
Il prend alors l’exemple de l’achat d’un fourgon pompetonne. Cette acquisition demande d’abord qu’un cahier
des clauses techniques particulières (CCTP) soit rédigé
dans le respect du code des marchés publics en concertation avec le service « marché ». Cette tâche, comme
l’analyse des offres et la réception du véhicule, incombe
au commandant Vion. Ensuite le chef du service « Equipements et véhicules » assure la livraison, la formation des
agents et le suivi de la garantie. Le lieutenant Casanova
s’occupe lui de l’équipement en tuyaux et lances alors
que le lieutenant Lambolez se charge du lot d’oxygénothérapie. Le service « transmission » installe quant à lui
les radios dans le fourgon, tandis que Régis Vauge le dote
d’appareils respiratoires neufs. Il s’agit d’un véritable travail d’équipe. Chaque jour, le commandant veille aussi à
la bonne gestion des crédits alloués à son groupement
dans le respect du plan d’équipement. Que ce soit lorsqu’il
élabore les cascades de véhicules, lorsqu’il procède aux
choix d’acquisition de tel ou tel matériel, lorsqu’il décide
(en concertation avec la direction) de la remise en valeur
ou de la réforme de tel autre, ou encore lorsqu’il signe un
bon de commande, c’est toujours dans un souci d’économie et d’efficience opérationnelle.
Il n’oublie pas également de rester en contact permanent
avec les fournisseurs afin d’être au courant des dernières
innovations et de prendre en compte les contraintes opérationnelles, réglementaires et les attentes des pompiers.
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Pleins Feux - 1er semestre 2012
Ainsi, par exemple, les 3 FPT prévus au budget 2012 intégreront les équipements pour anticiper la mise en œuvre
de la nouvelle technique de pliage des tuyaux en écheveaux.
Il conclut : « C’est un poste pluridisciplinaire qui demande
de s’intéresser à tout même si, pour autant, je ne peux
pas être spécialiste en tout. Mais là, je fais confiance à
mes collaborateurs qui, eux, sont des spécialistes dans
leur domaine. Ici, nous sommes tous des passionnés et
réalisons nos missions du mieux que nous pouvons en
nous heurtant de plus en plus à des difficultés liées à la
crise économique. Ainsi, des problèmes d’approvisionnement en pièces détachées - les fournisseurs travaillant de
plus en plus en flux tendus - allongent les délais de réparation. Il est également fort probable, à l’avenir, que l’on voie
disparaître de nombreux fournisseurs dans la difficulté
financière. Demain, il faudra sans doute faire avec des
choix de matériels plus restreints.
Commandant Gaëtan Vion, chef du groupement technique
« Ici, on travaille vraiment en transversalité. »
Les services techniques,
c’est ...
Le groupement technique,
garant du bon fonctionnement des transmissions
4 sapeurs-pompiers
professionnels (SPP), dont
Les transmissions, dans les services d’incendie et de secours, comme dans
beaucoup d’autres activités, représentent un moyen fondamental de commandement et de circulation des informations opérationnelles. C’est aux services
techniques que revient la lourde tâche de garantir le fonctionnement de ces
moyens indispensables pour assurer les liaisons entre les usagers, le CODIS /
CTA et les moyens engagés sur les théâtres opérationnels.
3 officiers et 1 sous-officier.
10 personnels administratif
et technique (PATS),
dont 1 ingénieur,
1 technicien principal,
3 agents de maîtrise,
2 adjoints techniques,
3 adjoints administratifs.
2 apprentis.
La nouvelle organisation
des services techniques
à compter du
1er octobre 2012
Robert Morlot
Président
Arnaud Cochet
Préfet
LCL Tailhardat
Directeur
LCL Bel
Directeur adjoint
LCL Bel
Sous-directeur opérationnel
CDT Vion
Chef du groupement technique
Jérôme Beurthey
Adjoint au chef du groupement
et transmission
Jérôme Beurthey, adjoint au chef du groupement technique et responsable des transmissions, plante immédiatement le décor. ‘‘ Les transmissions, c’est le départ des
secours. Sans les transmissions, on ne peut rien faire ’’. Il précise ‘‘ Dès qu’un usager
compose le 18 ou le 112, les transmissions entrent en jeu ‘‘. Un problème de téléphonie, une panne dans l’autocom et l’appel ne peut pas aboutir. S’ils ne sont pas avertis,
les opérateurs CODIS ne peuvent engager les moyens nécessaires à l’intervention.
Pour pallier aux pannes éventuelles, des procédures de fonctionnement en ‘‘ mode
secours ’’ ont été mises en place. Elles sont appliquées, si nécessaire, par les sapeurs-pompiers.
Les transmissions servent aussi de vecteur au logiciel d’aide à la décision qui permet
au CODIS de définir, pour chaque intervention, les secours appropriés. Ce logiciel a
été élaboré par le commandant Jean-Yves Voilhes. En son absence, les responsables
des transmissions en assurent la maintenance.
Jérôme Beurthey et son équipe sont ensuite chargés de toute la partie ‘‘ radio ’’ via
ARTEMIS ou RMS et des boîtiers radio qui déclenchent les bips. Là encore, les techniques n’ont pas le droit à l’erreur : si les bips ne sonnent pas, les secours ne partent
pas. L’adjoint au chef de groupement ajoute : ‘‘ Quand le bip a sonné, pour nous, le
plus gros est fait, car on sait que les victimes seront prises en charge ! ’’
Pour autant, l’intervention n’est pas terminée et les échanges se poursuivent jusqu’à
leur retour au centre. Ces conversations cheminent via le réseau ANTARES, couplé,
pour les parties non couvertes du département, au réseau analogique 80 Mhz.
La mise en oeuvre du réseau ANTARES a, depuis l’initialisation du projet en 2010, représenté une charge de travail énorme pour les services techniques. A titre d’exemple,
l’installation des postes ANTARES dans les véhicules du SDIS a occupé une personne
à temps complet pendant 1 an. C’est Guillaume Jacques, sapeur-pompier volontaire à
Vesoul, recruté sous contrat du 1er avril 2011 au 31 mars 2012, qui a réalisé ce travail
conséquent. Il a fallu également plusieurs semaines pour programmer les quelques
340 postes mobiles et 55 portatifs, à raison de 20 minutes par poste.
A l’investissement ‘‘ temps ’’ important s’ajoute le coût des matériels qui s’élève à
1 200 000 euros T.T.C.
I. Rognon
Informatique
LTN Tailhardat
Logistique -Habillement
et Contrôles
LTN Lambolez
Logistique sanitaire
ADC Laval
Equipement des véhicules
G. Ponçot
Entretien du parc
Jérôme Beurthey, adjoint au chef du groupement technique et responsable des transmissions.
‘‘ Les transmissions, c’est le départ des secours. Sans les transmissions, on ne peut rien faire ’’.
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Les services techniques à travers les missions des
Au SDIS, vous assurez à la fois les missions
d’administrateur du réseau et développeur
informatique.
C’est assez rare non ?
« Effectivement, dans l’informatique, il y a beaucoup
de ‘’ métiers’’ différents : on fait du réseau, du développement, de la création de sites, du graphisme, mais on
se spécialise rarement dans plusieurs domaines. Moi
ma spécialisation, c’était l’administration de réseau et,
à ce titre, je m’occupe, au SDIS, de l’installation, de la
configuration et de la maintenance des 10 serveurs, des
150 postes de travail, des imprimantes, des 5 switch
et autres périphériques de l’état-major et des centres.
Si beaucoup de choses peuvent se faire à distance, via
le réseau, je suis amenée également à beaucoup me
déplacer pour dépanner le matériel dans les centres.
Isabelle Rognon,
panne informatique… pas de panique !
Titulaire d’un DEUG « Mathématique et Informatique appliqués aux sciences»,
d’un BTS «Informatique et gestion» et bénéficiant d’une expérience professionnelle de cinq ans d’administratrice réseaux, Isabelle a été recrutée en
mars 2009 pour renforcer le service informatique en raison de l’absence
prolongée d’un agent. Elle a pris la tête du service en 2011 à la suite de sa
réussite au concours de technicien principal.
Et en matière de développement ?
Les besoins du SDIS en matière de développement sont
importants. Pour y répondre, j’ai dû me former par
moi-même.
J’ai ainsi apporté des améliorations à la base de données
médicale, créé un logiciel d’exploitation des données
RH et un logiciel de suivi des véhicules qui est opérationnel depuis presque 6 mois. Je travaille actuellement
à la création d’un logiciel de suivi de l’habillement (suivi
des commandes, gestion des tailles de chaque agent,
des ‘’points d’habillement’’, des lavages…. ».
Il serait inexact de dire que vous êtes secrétaire aux services
techniques ?
« Disons que le secrétariat constitue l’une de mes missions, mais ce
n’est pas l’unique. Je m’occupe également de la gestion des stationsservice et d’une partie des transmissions.
En matière de secrétariat, je prête main forte à Viviane. Outre le courrier classique et la prise du standard, il s’agit de saisir les consommations d’eau, d’électricité et de carburant des centres, ainsi que
les réparations des véhicules. Nous nous occupons également des
convocations des véhicules au contrôle technique et aux Mines, sous
le contrôle de Serge. Nous aidons aussi Jean-Marie à saisir les données de l’habillement.
En matière de transmissions, j’assure la programmation des BIP et des
postes ANTARES. Lorsqu’on décèle un problème de déclenchement
sur ARTEMIS, j’en recherche les causes, j’effectue des vérifications.
En cas de panne d’un émetteur, j’en programme un nouveau.
De plus, je récupère les données des stations-service des CIP et du
CODIS, assure les dépannages de premier niveau (lorsqu’une carte
électrique ou électronique est, par exemple, défectueuse) et vérifie le
niveau des cuves régulièrement pour anticiper les livraisons de carburants.
Enfin, à chaque cascade de véhicules, je reprogramme le badge carburant et je vérifie le poste ANTARES. Bref, j’ai vraiment un travail très
varié.»
Corinne Fidon,
secrétaire mais pas seulement… !
Corinne Fidon était employée aux établissements
Haussetete, concepteur du système d’alerte,
avant d’intégrer les services techniques en
février 2005.
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Pleins Feux - 1er semestre 2012
Pourquoi avez-vous 4 PC sur votre bureau ?
« Ah oui, ça peut paraître surprenant mais j’ai besoin d’un ordinateur
pour la bureautique, d’un PC pour la programmation, d’un PC pour
visualiser ARTEMIS et ANTARES et d’un ordinateur pour la programmation des récepteurs.»
Qu’est-ce qui vous prend le plus de temps ?
« C’est assurément le suivi des carburants qui est le plus chronophage. Cela occupe, en effet, plus de la moitié de notre temps de travail à Viviane et à moi.
A titre indicatif, c’est entre 80 et 100 transactions par semaine qui sont
effectuées sur le département : à chaque fois, il faut vérifier les kilomètres parcourus, les factures de carburant, les tickets de transactions
que les centres tardent souvent à nous retourner. Il faut également saisir manuellement, dans un logiciel, les pleins en carburant des ‘’petits
centres’’ qui se servent dans les stations-service.»
hommes et des femmes qui le composent ...
Lieutenant Christophe Casanova,
l’expérience au service de la logistique
Après de nombreuses années passées au CIP Vesoul, l’année 94 occupée à la gestion des sapeurs-pompiers
auxiliaires puis un passage par les ressources humaines, Christophe a rejoint les services techniques il y a
14 ans. Il y occupe le poste de chef du service ‘’logistique - habillement et contrôles’’, secondé dans ses missions par
Jean-Marie LOPES.
En quoi consistent vos missions ?
« Pour être simple, il y a 2 pôles : ‘’la logistique’’ et ‘’l’habillement’’.
En matière de logistique, je m’occupe de la gestion, de l’acquisition et de l’entretien du petit matériel et des consommables opérationnels, c'est-à-dire de tout ce qu’il y a dans les véhicules (cela va
du masque à oxygène aux produits émulseurs, aux insecticides
en passant par les aspirateurs à eau, les pelles, les pioches, les
lances, les tuyaux, les aspirateurs à mucosités…
J’assure aussi, en collaboration avec nos deux secrétaires, la
gestion et le suivi des consommations de carburants. En 2011,
cela a représenté 158 000 litres. Je gère également, ponctuellement, la logistique des différentes manifestations du service.
En matière d’habillement, je m’occupe de toute la partie administrative. Pour les achats, on quantifie les besoins en janvier, à partir
des états transmis par les centres.
La masse d’habillement de ces derniers est calculée en points en
fonction de l’effectif du centre et du nombre d’interventions.»
Qu’est-ce qui a changé en 14 ans aux services techniques ?
« Des tas de choses ont changé. Les matériels ont beaucoup
évolué et se sont diversifiés. Mais, ce qui a provoqué pas mal de
changements, c’est l’évolution des normes tant en matière d’habillement que de petit matériel.
Dans l’habillement, les notes d’information techniques (NIT) ont
disparu. Ces normes françaises, plus exigeantes que les normes
européennes en vigueur, ‘’aggravaient’’ ses dernières. Conséquences : aujourd’hui, on trouve ‘’ tout et n’importe quoi’’ sur le
marché. Il faut donc être beaucoup plus vigilant, détailler davantage les cahiers des charges lorsque l’on passe des marchés,
alors qu’avant il suffisait d’indiquer qu’un produit devait être
conforme à la NIT. Bref, cela a compliqué les achats.
Nous nous appuyons dorénavant sur des référentiels techniques
fournis par la DGSCGC.
Mais, nous avons finalement davantage de latitude pour les
achats. Cependant, l’absence de stock chez les fournisseurs engendre des délais de livraison importants. Sans parler du fait que
l’on passe beaucoup plus de temps à l’élaboration des documents
de consultation.
Autre changement : on passe maintenant des marchés sur 3 ans.
Par contre, cela a un avantage : dans la mesure où on garde un
même fournisseur plus longtemps, on rencontre des problèmes
d’écarts de tailles entre les fournisseurs moins souvent !!»
Pouvez-vous nous présenter votre travail ?
« Je suis, en fait, responsable de la distribution et de la réintégration de
l’habillement (du polo en passant par le pantalon, les chaussures et bien
entendu tous les équipements de protection individuelle (EPI)). Il s’agit de
distribuer les masses d’habillement des centres, mais aussi de doter les
nouvelles recrues d’effets personnels au moment de leur incorporation. Autrefois, le SDIS procédait à 2 vagues de recrutement par an. Il y avait donc
familièrement parlant « 2 coups de bourre ». Aujourd’hui, les recrutements
sont permanents. Je vois donc défiler des pompiers du corps départemental
tous les jours. De la même façon, en cas de mise en disponibilité d’un sapeur-pompier (ce qui est de plus en plus courant) ou de cessation d’activité,
les personnes doivent restituer leurs effets afin qu’ils soient reconditionnés
et réaffectés à un autre pompier. Je suis donc chargé de démonter et vérifier
les casques, les ceinturons, mais aussi de laver voire d’expédier les vestes
de feu chez les fournisseurs pour réparation. Ainsi, en 2011, par exemple,
927 vestes sont passées par la laverie du SDIS. Il faut savoir qu’une veste
est prévue pour résister à 20 lavages qui ne peuvent être réalisés qu’ici.
La fréquence des lavages demeure très aléatoire : cela dépend du centre,
de l’utilisateur, du nombre et de la nature des interventions. Quant aux
casques, ceux-ci sont quasiment « éternels ». Lorsque l’on m’en retourne,
je les démonte, procède éventuellement aux changements de pièces nécessaires. Si l’un deux a pris un « gros coup », je perce un trou sur le côté
du casque et l’isole pour qu’il soit réformé. Parallèlement, j’assure également le suivi des travaux de cordonnerie (ressemelage des bottes, réparation des tenues ‘‘nids d’insectes’’ )».
Jean-Marie Lopes,
l’habillement sur mesure
Après plusieurs années passées dans les travaux
publics, Jean-Marie Lopes a intégré le SDIS 70 en
1999 et gère depuis lors « l’habillement ».
Dans la mesure où les effets sont souvent réaffectés, comment gérezvous tout cela ?
« La gestion des EPI n’est actuellement que partiellement informatisée :
en effet, la gestion des stocks des vestes textile, des casques F1 et des
ceinturons est informatisée, mais ce n’est pas encore le cas des parkas et
des surpantalons.
De plus, le lavage des vestes m’oblige à effectuer également un suivi sur
support papier : je rédige ainsi une fiche par veste. Celle-ci répertorie chaque
date de contrôle, de lavage, le matricule de la personne à qui la veste a été
confiée. Ces fiches font ensuite l’objet d’un classement par centre.
Cette gestion est assez fastidieuse, mais elle est nécessaire pour permettre
une traçabilité rigoureuse des EPI. »
Pleins Feux - 1er semestre 2012
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Pouvez-vous nous parler de votre travail ?
« Avec les mécaniciens et nos deux apprentis qui travaillent sous
mes ordres, nous nous occupons d’abord de l’entretien et de la
réparation des 320 véhicules du SDIS : cela va du quad au CCR
en passant par les véhicules légers, les VSAV, les utilitaires, les
poids lourds, les échelles. A cela, il faut ajouter les motopompes,
les tronçonneuses, les groupes électrogènes…
Il faut donc être très polyvalent pour être capable de gérer les
problèmes qui peuvent être mécaniques, hydrauliques ou électriques.
Ici, il n’y a que de la carrosserie dont on ne s’occupe pas, d’une
part parce que personne n’est carrossier et d’autre part, parce que
nous ne sommes pas équipés. Ces travaux sont donc réalisés
dans des garages locaux.
Ensuite, on s’occupe de l’équipement des véhicules. Cette activité, plus ponctuelle, occupe environ 40% de notre temps de travail.
Dernièrement, on a, par exemple, été amené à procéder à l’installation de tous les postes de radio ANTARES dans les véhicules
ou encore à équiper une remorque afin qu’elle puisse accueillir 6
groupes électrogènes.
Il y a quelques temps, on a créé une remorque de contrôle des
poteaux incendie à partir d’une remorque ‘’porte-moto’’.
Actuellement, on procède à l’équipement des quads (barquettes,
protections tubulaires…).
Conception électrique, mécanique… à chaque fois on sort un peu
du ‘’métier’’ et c’est tout l’intérêt !
Ces travaux demandent beaucoup de réflexion et d’ingéniosité
pour tout à la fois prendre en compte les désidératas des pompiers, les impératifs d’usage et les contraintes financières et techniques.
Enfin, toute la gestion administrative et financière du service m’incombe (consultation des fournisseurs, suivi des marchés, saisie
comptable…), mais ce n’est pas le plus gros du travail ni le plus
passionnant !»
Quels sont les problèmes rencontrés au quotidien ?
« Tout d’abord, l’arrivée de l’électronique dans les véhicules nécessite de s’équiper en matériel spécifique (banc de contrôle, logiciel pour interroger l’électronique…). Hélas, on n’a pas toujours
le matériel ou on est en retard sur la technologie qui progresse
trop vite.
De plus, les équipementiers ne fournissent pas toujours les notices techniques, ce qui complique les réparations. On peine aussi
à trouver des pièces détachées, car les fournisseurs stockent de
moins en moins.
Tout cela génère des pertes de temps alors qu’ici il est important
de ne pas en perdre, car les véhicules et les matériels ‘’défectueux’’ doivent être opérationnels et vite ! Si nécessaire, on met
des véhicules de réserve dans les centres. Cela nous prend également beaucoup de temps en transport. »
Gilles Ponçot,
la mécanique n’a pas de secret pour lui… !
Après une formation mécanique et 2 ans passés dans le privé, Gilles intègre en 1987 les
services techniques, qui dépendent alors du Conseil général.
Didier Malgarini,
les mains dans le cambouis… il aime ! mais l’électronique, il adore !
Après quelques mois passés dans les garages Renault de Champlitte puis de
Gray et un an de service militaire, Didier a intégré le Conseil général. Depuis
1996, il travaille au SDIS.
Que pouvez-vous nous dire de votre travail ?
« Je travaille, en fait, sous l’autorité de Gilles Ponçot. Réparation, entretien des véhicules, pose
d’équipements, j’ai vraiment un travail très intéressant et diversifié. Je ne fais jamais la même
chose : le matin je travaille sur un poids lourd, l’après-midi sur une tondeuse ! Mécanique, soudure, … il faut être polyvalent !
Mais ce que je préfère, c’est la partie ‘’électrique’’ de mon travail, même si parfois c’est un peu
la « prise de tête » car les fournisseurs sont souvent avares en notices explicatives et le parc
automobile est aujourd’hui bourré d’électronique.
La partie ‘’équipement’’ de mon travail est également intéressante, car elle requiert beaucoup
d’imagination et de réflexion, mais elle ne constitue qu’une partie minime de mon activité par
rapport au nombre de réparations et d’entretiens que je suis amené à réaliser dans une année.
Ainsi, entre les vidanges et les réparations, on voit en moyenne un véhicule 5 fois par an.»
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Pleins Feux - 1er semestre 2012
Seriez-vous prêt à changer de travail ?
« Jamais de la vie. J’adore ce travail. Jamais je ne trouverais un poste avec des tâches aussi
diversifiées et intéressantes ailleurs. »
Adjudant-chef Serge Laval,
« équipement, vous avez dit équipement ! »
De formation « mécanique », Serge qui, par le passé, occupait un poste opérationnel au CIP Vesoul, travaille
depuis janvier 2008 au groupement technique en qualité de chef du service « Véhicules - Equipements ».
En quoi consiste votre travail ?
« Mon travail est très varié. Je dirais que, comme beaucoup ici,
je suis multitâches !
Tout d’abord, je m’occupe de réceptionner les véhicules chez les
équipementiers. Ceci m’amène à effectuer beaucoup de déplacements en France (Tours, Lyon…), mais aussi en Espagne.
Lorsqu’on rencontre un problème avec un équipement alors qu’il
est encore couvert par la garantie, j’en informe le fournisseur et
contrôle la réalisation des travaux de réparation.
Je suis également chargé, dans le cadre de la « cascade de véhicules », de livrer les véhicules dans tous les centres du département et d’assurer la formation des sapeurs-pompiers sur les
nouveaux matériels qu’ils viennent de recevoir en dotation. Ces
formations ont souvent lieu en dehors des heures de travail (en
soirée ou le week-end) car dans la semaine, les pompiers volontaires peuvent difficilement se libérer.
Ensuite, j’ai des tâches plus « administratives ». Je participe, par
exemple, à l’élaboration des documents de consultation dans le
cadre des marchés publics. J’assure également la gestion informatique de tous les contrôles techniques des véhicules du département. Ceux-ci sont réalisés par un prestataire extérieur dans le
cadre d’un marché. Je m’occupe également de la gestion des
accidents matériels des véhicules. Pour cela, je travaille en liaison
avec AXA, notre compagnie d’assurance. En fonction du montant
de la réparation et à celui de la franchise, nous déterminons s’il
est plus « intéressant » de réaliser la réparation en interne ou de
faire intervenir l’assurance.
Enfin, mon travail inclut également une mission de contrôle des
systèmes de relevage des 30 dévidoirs du département. Pour
cela, je réalise une tournée annuelle des centres. Si je détecte
une anomalie, j’en informe Gilles qui effectue les réparations
nécessaires.
En matière de contrôle, je joue également le rôle d’intermédiaire
avec la société QUALICONSULT qui assure le contrôle des
échelles, des ponts roulants, des ponts élévateurs, des treuils,
des bras des porte-berces (tous les ans), des plateformes et
des nacelles (tous les 6 mois). Le contrôle et l’entretien des
échelles sont eux réalisés par le fabricant ou une entreprise
assimilée 1 fois par an. »
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre travail ?
« C’est, sans hésitation, la formation. Je suis effectivement formateur référent pour tout ce qui est « engin hors chemin». Faire
passer mes connaissances, mon savoir-faire, être en contact
avec les pompiers de tout le département, échanger, c’est vraiment mon truc. D’autant que j’encadre également les formations
COD 1, COD 2 et formateur « échellier ».
C’est vraiment un travail valorisant, enrichissant. Même après
4 ans passés à ce poste, j’ai encore le sentiment de m’enrichir
chaque jour. »
Benjamin Fleytoux,
au SDIS, l’apprentissage n’est pas une voie de garage !
Apprenti depuis septembre 2011 aux services techniques, en
bac pro « maintenance véhicules automobiles » au CFA Etienne
Munier à Vesoul.
Pouvez-vous nous parler un peu de votre cursus scolaire ?
« Je partage, en fait, mon temps entre l’école et les services techniques.
L’avantage de l’apprentissage, c’est de pouvoir mettre en pratique en entreprise
les savoirs théoriques que l’on reçoit au CFA. J’ai même le sentiment d’apprendre
plus aux services techniques qu’avec les profs. Gilles, qui est aussi mon maître
d’apprentissage, et Didier prennent le temps de m’expliquer les choses. J’ai aussi
la chance qu’ils me confient des travaux intéressants et variés à faire.
J’ai cet avantage sur les autres élèves du CFA (qui pour la plupart travaillent dans
des concessions) de toucher à des domaines qui n’entrent pas dans mon cursus
scolaire.
Je fais par exemple de la soudure, je travaille sur des poids lourds…
En ce moment, je participe à l’équipement du quad. C’est le genre de travail qui
demande de la réflexion, de l’imagination. C’est vraiment super intéressant ! Si
dans un peu plus de deux ans, à l’issue de ma formation, on m’offrait l’opportunité
de rester aux techniques, j’accepterais sans hésitation. L’ambiance de travail est
excellente, le travail vraiment varié. En plus, j’adore côtoyer le monde pompier ! »
Pleins Feux - 1er semestre 2012
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On pourrait vous appeler Monsieur
« contrôle » aux techniques, non ?
« Ah, ce serait un peu restrictif !!
Il faudrait plutôt m’appeler Monsieur ‘’
Entretien, réparation, maintenance ‘’ !
Cette mission concerne d’abord les
quelques 300 appareils respiratoires
isolants que compte le département
(corps départemental et corps communaux confondus). Les ARI doivent, en effet, être contrôlés tous les
ans qu’ils aient servis ou non. Les
contrôles peuvent être plus rapprochés en fonction du nombre d’interventions, de leurs conditions et de leur
durée.
Le contrôle me prend entre ¼ d’heure
si tout va bien et 1 heure ½ si le banc
de contrôle détecte une anomalie.
Dans ce cas, je procède aux réglages
et aux changements de pièces nécessaires. Je suis, pour cela, habilité
par le constructeur et doit effectuer
un stage de remise à niveau tous les
2 ans.
Le banc de contrôle est une espèce
de ‘’ juge de paix ‘’. Il fait ‘’travailler’’
l’appareil, effectue les contrôles et indique si l’ARI est aux normes ou pas.
Il est installé dans un véhicule avec
lequel je me déplace dans les centres
pour effectuer une tournée annuelle.
Ce travail occupe environ 1/3 de mon
temps.
J’ai également reçu des homologations à vie pour entretenir et réparer
le parc des 350 extincteurs environ du
SDIS, ainsi que les lots de sauvetage
contre les chutes.
Il s’agit, pour les lots, uniquement
d’un contrôle visuel doublé d’une mise
sous tension des mousquetons.
Chaque contrôle nécessite au moins
1 heure de travail, car il faut scruter attentivement les cordes de 30 mètres,
voire de 60 mètres dans les échelles.
Si une pièce est défectueuse, elle est
réformée et remplacée.
Depuis cette année, je suis également
chargé du contrôle des détecteurs de
gaz (CO et multigaz) tous les 6 mois. »
Vous vous occupez également des
bouteilles ARI ?
« En effet, j’assure la gestion des bouteilles ARI. Les bouteilles font l’objet
d’une inspection périodique (IP) au
bout de 40 mois, puis d’une nouvelle
40 mois plus tard. Je réalise ces inspections ici, car les bouteilles doivent
être démontées puis regonflées à
l’aide d’un compresseur. 40 mois plus
tard, la bouteille fait l’objet d’une nouvelle inspection suivie d’une requalification, toutes deux réalisées par une
société extérieure agréée par le service des Mines. Elle est, en fait, ‘’mise
à l’épreuve’’ pour vérifier qu’elle tient
bien la pression de 1,5 fois la pression
de service. En même temps, les bouteilles sont repeintes.»
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Pleins Feux - 1er semestre 2012
Régis VAUGE,
le pro du contrôle
Embauché comme TUC en 1986 après une formation de
mécanicien auto, Régis a été chargé, dès février 87, du
contrôle des ARI et de l’oxygène.
Lieutenant Pascal LAMBOLEZ,
la logistique sanitaire : c’est son affaire !
Après avoir travaillé de 1981 à 2002 au CIP Vesoul, Pascal a gagné l’état-major où il s’est tour à tour chargé du
développement du volontariat, de la réalisation de plans ETARE et de l’hygiène et la sécurité, avant d’être
affecté au SSSM.
Depuis avril 2011, il s’occupe de la logistique sanitaire. Bien que situé au CTA/CODIS, ce service est rattaché au
groupement technique.
Qu’entend-on par ‘’logistique sanitaire’’ ?
« Eh bien, je m’occupe tout d’abord de l’achat et de la distribution des matériels de secours à personne mis à la disposition des
pompiers dans les VSAV. Cela va de la pastille DEA en passant
par les solutés, seringues et les médicaments qui ne sont délivrés
que sur ordonnance médicale. A ce titre, je travaille sous l’autorité
du médecin-chef.
Je reconditionne également les 55 sacs ISPV à chaque fois
qu’ils sont utilisés dans le cadre des protocoles médicaux. Ils
sont alors plombés et remis à disposition des centres. Dès qu’un
sac est déplombé, il m’est retourné, accompagné de la fiche
dûment remplie par ‘’l’ISPV’’, du protocole pour lequel il a été
utilisé. Je complète le sac en fonction des produits utilisés et en
profite pour vérifier les dates de péremption des autres produits.
Un logiciel me permet de gérer les stocks, les dates de péremption des produits et d’assurer une parfaite traçabilité des produits.
Ainsi, si l’AFSA nous informe d’un problème sur un lot, nous
sommes en mesure de le localiser et de le rapatrier.
Les sacs sont ‘‘rappelés’’ tous les 3 mois environ, pour remplacer les produits ‘’périmés’’ par des produits ‘’neufs’’. Les produits
‘’périmés’’ sont traités comme les DASRI.
En moyenne, 8 sacs sont déplombés chaque semaine pour
l’utilisation des protocoles.
Je m’occupe également de la gestion des stocks des cabinets
médicaux et des commandes (effectuées, essentiellement, au
CHI et à l’UGAP) des produits de parapharmacie qui sont distribués aux centres pour l’année. Leurs besoins sont déterminés en
appliquant des ratios prenant en compte le nombre d’interventions
réalisées.
Je dispose cependant d’une ‘‘réserve tampon’’ pour pallier des
besoins exceptionnels.
Pour vous donner un ordre d’idée, j’ai commandé cette année
220 000 paires de gants, 10 000 compresses, 2 500 masques
à oxygène… 1/3 de ces produits est utilisé par le centre de
Vesoul. Enfin, je m’occupe de la gestion du stock d’oxygène, du
stock départemental (lits picot, couvertures, sacs de transport…)
et de la réserve du centre opérationnel (coquilles, colliers…)».
Quels problèmes particuliers rencontrez-vous ?
« Outre le problème des produits périmés que je viens d’évoquer
tout à l’heure et de la nécessaire traçabilité des médicaments et
des bouteilles d’oxygène qui exige beaucoup de rigueur dans
la gestion des stocks, la principale difficulté que je rencontre au
quotidien est de récupérer les matériels (coquilles, colliers) que les
VSAV sont contraints de laisser au CHI et à l’hôpital de Besançon.
Lorsqu’ils viennent réarmer leurs véhicules au CODIS, les
sapeurs-pompiers m’indiquent sur un cahier les matériels laissés.
Charge à moi d’aller les récupérer rapidement. Il est courant que
notre matériel se retrouve dans les VSAV d’un SDIS limitrophe ou
que l’on récupère des coquilles du SDIS 25. Bref, déplacement
à Besançon une fois par semaine, ‘’visites’’ régulières au CHI,
je me débrouille pour que ‘’chacun retrouve ses petits ! ».
Pleins Feux - 1er semestre 2012
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Les nouvelles acquisitions du SDIS
Le VSU
en quelques mots et chiffres
Le porteur
Châssis : FIAT DUCATO
Moteur : 160 CV
Transmission : 4x2
L'équipement
Carrossier : PICOT à TOURS
Prix (châssis - équipement et matériel
médical) : 160 000 € TTC
Le Véhicule de Soins d’Urgence (VSU)
Affecté au CIP VESOUL, le Véhicule de Soins d’Urgence a été aménagé sur un châssis poids lourd. Il constitue, de
ce fait, le premier véhicule de ce type en France, totalement conforme à la norme VSAV « EN 1789 ».
Hormis l’équipement classique d’un VSAV, le VSU dispose des équipements médicaux suivants :
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1 brancard spécifique pouvant accueillir des victimes obèses (jusqu’à 300 kg),
1 pré-équipement pour intégrer une couveuse,
1 moniteur défibrillateur permettant la transmission en temps réel aux différents centres hospitaliers des
constantes de la victime durant le transport,
1 respirateur,
2 pousses seringues,
1 hémocue pour détecter les hémorragies.
Ce véhicule est principalement engagé pour :
¨¨ les missions de secours à personnes médicalisées pour des victimes ayant des pathologies lourdes,
¨¨ le transport d’une personne obèse,
¨¨ la prise en charge d’un nourrisson en couveuse (fournie par le centre hospitalier).
La Moto Pompe Remorquable
Grande Puissance (MPRGP)
Affectée au CIP VESOUL, cette Motopompe
Remorquable Grande Puissance peut être engagée sur des feux importants de structure (bâtiments
industriels ou de stockage).
Cette pompe dispose de 3 orifices d’alimentation
et de 4 orifices de refoulement lui permettant de
délivrer un débit de 6 000 litres par minute sous une
pression de 13 bars.
Son autonomie en carburant est de 4 heures.
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Pleins Feux - 1er semestre 2012
La MPRGP en quelques mots et chiffres
Moteur :
Pompe :
IVECO de 295 CV
SIDES avec corps en bronze
Prix : 74 000 € TTC
Vente aux enchères en ligne
des biens réformés :
ça marche !
Le SDIS 70 expérimente, depuis
le début d’année, la vente aux
enchères en ligne des matériels et
véhicules réformés : les premiers
résultats sont très encourageants.
Depuis 2006, le SDIS vendait une
partie des véhicules et matériels réformés par le biais d’une vente aux
enchères organisée par un officiel ministériel conjointement avec les services du Conseil général.
Le Fourgon Pompe Tonne (FPT)
Un FPT d’une nouvelle génération a été acquis par le SDIS en 2011,
mais réceptionné en 2012.
En effet, la carrosserie de ce FPT est conçue dans un matériau
novateur, à savoir de l’ « ECOPOLYFIRE ». Cette matière plastique,
100 % recyclable, légère, solide et garantie 25 ans, permet une plus
grande capacité en eau.
Affecté au CIP LUXEUIL, ce véhicule peut être armé par 6 à
8 sapeurs-pompiers et dispose donc d’une citerne d’une capacité de
3 800 litres (contre 3 000 litres sur les anciens FPT), ainsi que d’un
réservoir de 200 litres d'émulseur incorporé à la tonne.
Comme son prédécesseur, ce véhicule est toujours le généraliste
de l'intervention pour incendie. Il permet de répondre aux différents
sinistres comme :
¨¨ les feux urbains,
¨¨ les feux de fermes,
¨¨ les feux de véhicules,
¨¨ les feux de chaumes, ceux-ci étant généralement accessibles
depuis des chemins.
Le FPT en quelques mots et chiffres
Le porteur
Châssis : Empattement :
Poids :
Moteur :
Transmission :
RENAULT MIDLUM - BOURLIER SA à PUSEY
3 m 80
14 tonnes
300 CV DCI
4x2
L'équipement
Carrossier :
PROTEC FIRE à Madrid
Prix
Châssis :
Equipement :
Cette année, l’établissement a décidé
de s’orienter vers une solution d’enchères électroniques réalisées par
un prestataire extérieur via son site
internet.
Ainsi, dorénavant, les particuliers, les
professionnels et même les administrations peuvent parfaitement acquérir ces matériels et véhicules, en fonction de la mise à prix indiquée, via le
site AGORASTORE. Camion citerne,
fourgon pompe tonne, véhicule léger,
embarcation nautique, porte-voix,
brancards, sacs de couchage, matériel informatique…sont régulièrement
proposés à la vente.
La première vente, réalisée courant
mars, a permis au SDIS de vendre
7 véhicules et 8 matériels en tout
genre pour un montant total de
16 000 €, un résultat bien supérieur
à ceux obtenus par le passé dans le
cadre des ventes aux enchères classiques. Il s’agit là d’une nouvelle façon
pour le SDIS de vivre avec son temps
et de s’engager dans une nouvelle
forme de développement durable :
plutôt que de finir à la déchetterie ou
au fond d’une casse, voilà les biens
réformés repartis pour une « seconde
vie ».
Ce service gagnant-gagnant a déjà
fait de nombreux adeptes. Le Conseil
général a lui-même récemment opté
pour cette solution.
Si l’acquisition de biens réformés
vous intéresse, vous pourrez vous
rendre sur le site du SDIS…Dans la
rubrique « Actualités », un lien créé
dans la page « Vente aux enchères » vous permettra d’accéder au site
d’enchères en ligne AGORASTORE
où des biens seront ponctuellement
proposés à la vente.
79 000 € TTC
100 000 € TTC
Total : 179 000 € TTC
Pleins Feux - 1er semestre 2012
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Le nouveau préfet en visite au SDIS
Le préfet Arnaud Cochet, qui a succédé à
Eric Freysselinard en mars dernier, a rencontré, le 3 avril, le président et le directeur du SDIS avant de visiter le CODIS.
L’occasion pour cet ancien enarque de 52 ans
qui, avant sa nomination à la préfecture de
Vesoul, était directeur adjoint du cabinet de
la présidence de la République, de découvrir
les services de secours haut-saônois et leur
organisation opérationnelle.
Rappelons que la mise en œuvre opérationnelle des moyens de secours et de lutte
contre l’incendie s’effectue sous l’autorité
du préfet (ou du maire sur le territoire de sa
commune) et que c’est sous cette même
autorité que le directeur du SDIS assure la
direction opérationnelle du corps départemental, la direction des actions de prévention relevant du SDIS, la coopération et le
contrôle des corps communaux et intercommunaux.
Précisons aussi que le préfet assiste de
plein droit aux séances du conseil d’administration du SDIS et qu’il peut demander une nouvelle délibération s’il lui
apparaît que cette dernière est de nature à
affecter la capacité opérationnelle du SDIS
ou la bonne distribution des moyens de secours dans le département.
Le préfet délégué pour la sécurité et la défense
en visite en Haute-Saône
Photo : Sylvie Ghettini
Quelques 10 mois après sa nomination au poste
de préfet délégué à la sécurité en Moselle,
Richard Vignon, dans le cadre d’un tour des
départements, a tenu à rencontrer le président et le
directeur du SDIS.
Richard Vignon qui, jusqu’au 14 septembre 2011,
dirigeait le SDIS de Seine et Marne et tenait,
parallèlement, les rênes de la Fédération Nationale des
Sapeurs-Pompiers de France est le premier et unique
sapeur-pompier, à ce jour, à avoir intégré le corps des
préfets.
Après que le lieutenant-colonel Fabrice Tailhardat ait
présenté l’organisation du SDIS, il a tenu à saluer la
remarquable implication des CPI qui complètent
efficacement les moyens du corps départemental.
Il a également souligné, lors de la visite du CODIS, que le
SDIS « disposait d’un bel outil opérationnel, parfaitement
dimensionné ».
Enfin, il a rappelé que le SDIS pouvait compter sur le
soutien de l’état-major de zone en cas d’opération de
grande envergure nécessitant l’engagement de renforts
extra départementaux.
Il assiste, aujourd’hui, le préfet de la zone Est dans ses
missions concourant à la sécurité nationale. Il dirige, plus
particulièrement, l’état-major de zone et le secrétariat
général pour l’administration de la police (SGAP) et est
chargé de la coordination opérationnelle de l’ensemble
des forces participant à la sécurité : services de police et
de la gendarmerie nationale.
Même si ses compétences dépassent aujourd’hui très
largement le cadre sapeur-pompier, ce personnage
charismatique - qui, le jour de la nomination de son
successeur à la tête de la FNSPF, avait déclaré « Même
si je troque le képi de sapeur-pompier pour une casquette
de préfet, mon cœur battra toujours pompier » - dispose
d’une parfaite connaissance des problématiques et des
préoccupations des sapeurs-pompiers.
Aussi a-t-il été très attentif aux problèmes liés, par
exemple, à la couverture ANTARES ou encore à l’augmentation exponentielle du secours à personne évoqués
par le directeur.
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Pleins Feux - 1er semestre 2012
De gauche à droite : le lieutenant-colonel Fabrice Tailhardat, Richard Vignon et
Robert Morlot
Une convention d’équipement de moyens de
secours ferroviaire signée avec RFF
Photo : Sylvie Ghettini
Le 10 février 2012, Yves Krattinger, président du
Conseil général de la Haute-Saône, accueillait dans
ses locaux Xavier Gruz, directeur du projet LGV
Rhin-Rhône de RFF, Eric Freysselinard, préfet de la
Haute-Saône, Robert Morlot, président du SDIS et le
lieutenant-colonel Fabrice Tailhardat, en présence
de la presse, des personnels RFF en charge du
projet et des cadres du SDIS, pour signer une
convention définissant les moyens et équipements de
secours ferroviaires fournis par RFF et leurs conditions de mise en œuvre.
En effet, conformément aux dispositions de l’IMEC du
18 juillet 2011, RFF se devait de mettre à disposition des
services d’incendie et de secours de la région FrancheComté des moyens de secours destinés à défendre le
tronçon Franche-Comté de la LGV Rhin-Rhône, branche
Est.
C’est chose faite grâce à cette convention qui
prévoit la fourniture par RFF de deux lots ferroviaires de
proximité (constitués chacun d’un ensemble de lorrie, d’un
lot éclairage et d’une plateforme de travail) et d’une
berce lourde de secours ferroviaire équipée de matériel
de désincarcération et de divers équipements de secours
adaptés aux risques ferroviaires pour un coût total de
300 000 euros TTC.
en cohérence avec ceux arrêtés par le SDACR. Ainsi, la berce et 1 lorrie seront positionnés à Vesoul, tandis que l’autre ensemble lorrie sera remisé au CIP Lure.
La convention prévoit qu’ils soient mis en œuvre dans le
respect d’une procédure opérationnelle harmonisée entre
les quatre SDIS de Franche-Comté dans le cadre d’une
doctrine opérationnelle conjointe et mutualisée et qu’ils
soient, en cas de nécessité, dépêchés sur l’intégralité
du tronçon grande vitesse franc-comtois, ainsi que sur le
réseau ferroviaire classique dans le cadre d’un déploiement de moyens de secours interdépartemental. Ils
pourront également être envoyés à l’extérieur de la région, sur ordre de l’état-major de zone, dans le cadre des
colonnes mobiles de secours. Ces matériels devraient
être livrés au SDIS en fin d’année.
Ces moyens seront positionnés dans les centres de
secours de manière à couvrir le tracé dans des délais
Une nouvelle organisation
administrative pour le SDIS
Le SDIS mettra en place, dès le 1er octobre prochain,
une nouvelle organisation administrative dont le
fonctionnement devrait être stabilisé à partir du
1er janvier 2013.
L’organisation n’avait pas connu de modification depuis
2007.
Cependant, pour répondre aux nouveaux objectifs
de modernisation de l’établissement et respecter les
échéances fixées dans le plan d’équipement et le plan de
construction des casernes qui s’étendent de 2012 à
2017 et le prochain plan annuel de formation qui devrait
prendre effet en 2014, une nouvelle modification de
l’organisation s’imposait.
Le nouvel organigramme prend en compte les évolutions
de fonctionnement des services et les nécessités de renforcement de certains groupements pour mener à terme
les nouveaux projets.
Il se traduit par la création d’une mission « prospective
et développement du volontariat », l’instauration d’un
DDSIS
DDSIS ADJOINT
« groupement des unités territoriales », la constitution d’un
« groupement des infrastructures et systèmes d’alerte »,
un rapprochement de la « formation » et de l’ « opération », mais aussi des « finances » et des « ressources
humaines », un élargissement des compétences du
« secrétariat de direction » et une redéfinition des
missions du service de santé et de secours médical.
Cette nouvelle organisation a été présentée aux membres
du CTP le 11 juin et du conseil d’administration du SDIS
le 13 juin dernier. Ces derniers ont approuvé le nouvel
organigramme qui a fait ensuite l’objet d’un arrêté conjoint
du préfet et du président du conseil d’administration.
Une plaquette présentant cette nouvelle organisation sera
éditée en septembre pour permettre à chacun de mieux
appréhender les missions et fonctions des nouveaux
groupements et services et d’identifier ses nouveaux
interlocuteurs.
Pleins Feux - 1er semestre 2012
15
Mise en oeuvre de la filière SPP :
le service RH n’a pas chômé !
Catherine Lopes-Paquet, responsable des
ressources humaines, n’a pas attendu l’entrée en vigueur de la réforme de la filière
sapeur-pompier professionnel pour passer
en revue et mettre à jour les carrières des
100 sapeurs-pompiers professionnels que
compte le département.
Courant juin, la responsable des ressources
humaines s’est rendue au CODIS et dans les
5 CIP, accompagnée du chef de groupement
territorial concerné, pour rencontrer individuellement tous les agents touchés par la réforme
et s’entretenir avec eux de son incidence sur
leur carrière.
Il est fort probable que, dans les mois à venir,
une refonte des grades des sapeurs-pompiers
volontaires s’engage afin que le parallélisme
avec la filière professionnelle soit respecté.
Ce que change la réforme :
¨¨ Suppression du cadre d’emplois des SPP non officiers et création d’un
cadre d’emplois des sapeurs et caporaux de SPP comprenant les grades de :
Sapeur de 2ème classe,
Sapeur de 1ère classe,
Caporal,
Caporal-chef.
¨¨ Création d’un cadre d’emplois des sous-officiers de SPP comprenant les
grades de :
Sergent,
Adjudant.
¨¨ Remplacement du cadre d’emplois des majors et lieutenants de SPP par
la création d’un cadre d’emplois des lieutenants de SPP comprenant les
grades de :
Lieutenant 2ème classe,
Lieutenant 1ère classe,
Lieutenant hors classe.
¨¨ Mise en place de dispositions transitoires pendant une durée de 7 ans
relatives aux avancements de grades et à la promotion interne (conditions
d’avancement provisoires, quotas d’avancement et de recrutement).
¨¨ Instauration de nouveaux concours et examens professionnels qui, pour
certains, seront de la compétence des SDIS quant à leur organisation.
Agression sur pompiers :
quand une action pénale s’impose
Pour l’année 2011, six plaintes ont été déposées au
nom du SDIS de Haute-Saône. Elles résultent d’actes
d’agressions physiques et / ou verbales envers des
sapeurs-pompiers dans l’exercice de leurs missions.
On assiste depuis quelques temps à une recrudescence
des agressions contre les pompiers. Même si, en HauteSaône, ces agressions sont relativement rares, il n’en demeure pas moins qu’elles sont inadmissibles et d’autant
plus intolérables qu’elles touchent ceux qui sacrifient une
partie de leur vie professionnelle et personnelle, dans des
conditions souvent difficiles, pour porter secours à leurs
concitoyens.
Elles révèlent la dangerosité croissante du métier et des
missions des sapeurs-pompiers et la justice y est très sensible.
En 2011, trois des six plaintes déposées au nom du SDIS
ont abouti. Le juge du Tribunal correctionnel de Vesoul a,
en effet, condamné les auteurs d’agressions à six mois
d’emprisonnement ferme pour deux plaintes résultant
d’agressions verbales et physiques, mais aussi un mois
16
Pleins Feux - 1er semestre 2012
d’emprisonnement ferme et cinq mois avec sursis pour
une personne ayant proféré des insultes par téléphone.
Dans le cadre d’une affaire d’agression, quatre sapeurspompiers ont déposé plainte à titre personnel et se sont
constitués parties civiles. Les intéressés ont bénéficié d’un
jugement favorable accédant à leur demande indemnitaire
en réparation du préjudice subi. Toutefois, le prévenu a interjeté appel du jugement. A ce jour, l’affaire suit son cours
auprès de la Cour d’appel de Besançon.
Pour l’année 2012, deux plaintes ont été, à ce jour, déposées au nom du SDIS. Aucune ne résulte d’agression
d’agents de l’établissement.
Une plainte, suivie d’effet et d’une condamnation à 3 mois
d’emprisonnement avec sursis, a été déposée du fait de la
production de faux documents à la signature de diverses
autorités du SDIS de Haute-Saône en vue de postuler à
un emploi de saisonnier dans un autre SDIS.
Enfin, une plainte, non suivie d’effet à ce jour, a été déposée pour usurpation de plaques d’immatriculation d’un
véhicule de l’établissement.
Mouvements de personnel
et avancements de grade
Brice Patrice  Etat-major,
Casanova Christophe  Etat-major,
Guignard Jacques  Etat-major,
Lambolez Pascal  Etat-major,
Lecomte Hervé  CIP Lure,
Maldonado Vincent  CIP Gray,
Marchal Philippe  CIP Vesoul,
Marmet Daniel  CODIS / CTA,
Mascaro Pascal  CIP Luxeuil,
Merme Vincent  CIP Vesoul,
Villedieu Yannick  CIP Luxeuil.
De même, les sapeurs-pompiers détenant le grade de lieutenant ont été
intégrés lieutenants de 1ère classe. Il
s’agit de :
Druet Michel  Etat-major
Tailhardat Gérald  CIP Vesoul
Mouvements de personnel
sapeurs-pompiers professionnels
et personnels administratif et technique
Titularisation :
ÂÂ Gaylor Pereira,
Sapeur (1er avril 2012)
ÂÂ Isabelle Rognon,
Technicien principal de 2e classe (1er mai 2012)
Fin de contrat :
ÂÂ Guillaume Jacques (31 mars 2012)
Nomination sapeur stagiaire :
ÂÂ Tiphanie Girard (1er février 2012)
Avancements de grade
sapeurs-pompiers professionnels
Sapeur-pompier
Centre
ADJ
Champagney
CPL Jessica Petitjean
CCH
Héricourt
CPL François Morello
SGT
Gy
SAP Vincent Gille
CPL
CPL Dorian Boisson
SGT
Sapeur-pompier
Grade
Centre
Christophe Druet
CPL
CODIS
Sapeur-pompier
Grade
SCH Jérôme Py
Avancements de grade
sapeurs-pompiers volontaires
au 1er avril 2012
Recrutement par voie de mutation :
ÂÂ Caporal Stéphane Gillet (1er mars 2012)
Date
Avancements de grade
sapeurs-pompiers volontaires
au 1er février 2012
Vesoul
Retraite :
ÂÂ Joëlle Couturier (15 avril 2012)
ÂÂ Christian Zurcher (1er juillet 2012)
01/01/2012
Le grade de major ayant été supprimé, les
SPP détenant ce grade ont ainsi été intégrés au grade de lieutenant de 2e classe.
Onze agents sont concernés :
Grade
Centre
SAP Véronique Lepaul
CPL
Fougerolles
CPL Alexis Beugnot
CCH
Luxeuil
Julien Lambolez
CCH
CODIS
Fabien Patton
SGT
Vesoul
Joël Bernet
SCH
Vesoul
Frédéric Odin
SCH
Lure
Patrick Lemeu
ADJ
Vesoul
Sapeur-pompier
Grade
Jean-François Corberand
ADJ
Luxeuil
SAP Jean-François Ergotte
CPL
Dominique Colombel
ADJ
Lure
SAP Jérémy Magny
CPL
Philippe Michel
ADC
Lure
SAP Pierre-Etienne Magny
CPL
Philippe Despaquis
ADC
Héricourt
Mouvements de personnel
sapeurs-pompiers volontaires
Mobilités internes :
ÂÂ CPL Marc Barrey (1er avril 2012),
CI FaucogneyCIP Luxeuil
ÂÂ SAP Nicolas Bortot (3 mai 2012),
CI Faucogney  CIP Luxeuil
ÂÂ SAP Elodie Buzer-Merey (1er février 2012),
CI Dampierre sur Salon  CIP Gray
ÂÂ SAP Gwladys Cambray (19 janvier 2012),
CI Montbozon  CI Villersexel
ÂÂ MJR Gilbert Cochu (1er avril 2012),
CIP Gray  CI Valay
Mutations extérieures :
ÂÂ SAP Christelle Bauguin (1er juillet 2011),
CI Marnay  SDIS 59
ÂÂ CPL Guillaume Marguet (1er septembre 2011),
CIP Héricourt  SDIS 05
ÂÂ SAP Rodolphe Fabert (7 novembre 2011),
CIP Luxeuil  SDIS 33
ÂÂ SGT Michel Caravelli (1er janvier 2012),
CI Rioz  SDIS 25
ÂÂ SAP Stéphane Caravelli (1er janvier 2012),
CI Rioz  SDIS 25
ÂÂ SAP Quentin Laurent (1er mars 2012),
CI Frétigney  SDIS 39
Mutation de CPI au corps départemental
ÂÂ CCH Laurent Bernard (7 novembre 2011),
CPI Rives de l’Ognon  CI Montbozon
ÂÂ SAP Damien Ringenbach (1er janvier 2012),
CPI Plancher Bas  CIP Vesoul
ÂÂ CPL Eric Beaumont (13 février 2012),
CPI Pin  CI Marnay
Retraite :
ÂÂ ADC Jean-Marcel Lemire (1er janvier 2012),
CI Valay
ÂÂ SCH Mohammed Kessab (1er mars 2012),
CIP Gray
ÂÂ CCH Jean-Georges Gousset (22 mai 2012),
CI Champlitte
ÂÂ CCH Bernard Naudenot (8 mai 2012),
CI Saint-Rémy
Avancements de grade
sapeurs-pompiers volontaires
au 1er juin 2012
Centre
Autrey lès Gray
CPL Sylvain Prevot
CCH
Champagney
SAP Xavier Bresson
CPL
Fougerolles
SAP Charly Carrez
CPL
Gray
SGT Alexandre Lorioz
SCH
CPL Romain Millot
CCH
Gy
SCH Romuald Frezard
ADJ
CPL Nicolas Monnin
CCH
SAP Loïc Roy
CPL
CPL Cédric Poissenot
CCH
SAP Pascal Viellet
CPL
Héricourt
Lavoncourt
SAP Jody Parisot
CPL
SAP Jérémy Dupart
CPL
CPL Ludovic Guyonnet
CCH
SAP Julien Redoutey
CPL
SAP Xavier Tranchero
CPL
SAP Dimitri Guri
CPL
SAP Bastien Vincent
CPL
Lure
Luxeuil
Montbozon
SCH Aurélien Waechter
ADJ
CPL Nicolas Ambiehl
CCH
SCH Yvon Benincasa
ADJ
SAP Mathieu Chevalier
CPL
SAP Quentin Lemeu
CPL
Passavant
Port sur Saône
SAP Edouard Rouhier
CPL
CPL Fabien Ribeaucourt
CCH
SGT Michaël Odin
SCH
St-Loup/Semouse
Saint-Rémy
SAP Mylène Guyot
CPL
SAP Maxime Pereira
CPL
CPL Yan Valot
CCH
Vesoul
Pleins Feux - 1er semestre 2012
17
Première FMA des cadres
à la Planche des Belles Filles
Photo : Eric Morel
La première session de la formation de maintien des
acquis des chefs de site, chefs de colonne et chefs
de groupe, initiée par le directeur départemental et
pilotée par le commandant Matthieu Faure, a eu lieu le
31 janvier dernier.
ainsi que la motoneige et la dameuse de la station, les
cadres ont effectué une reconnaissance et des essais sur
les pistes de ski alpin jusqu'au sommet, puis sur les pistes
de ski nordique jusqu’au refuge de la Grande Goutte.
Après un repas pris en commun au chalet de la Planche,
les participants ont regagné Vesoul en début d’après midi.
En ce début d’hiver, avec la mise à jour du dispositif
ORSEC « secours en montagne », la récente mise en
service de l’ULS de Lure et du quad chenillé de Vesoul,
l’arrivée annoncée d’une étape du tour de France dans
les montagnes saônoises et le début de la saison de ski,
c’est naturellement le site de la Planche des Belles Filles
qui s’est imposé.
Accueillis par Monsieur Galmiche, le maire de la
commune de Plancher les Mines, les 12 participants
ont ensuite gagné la station où son directeur, Monsieur
Jean-Rolland Claude, leur a présenté le domaine skiable.
Après s’être « familiarisés » avec le quad et l’ULS du SDIS
Réunion des chefs de centre du
corps départemental avant l’été
Photos : Sylvie Ghettini
Les chefs de CIP et CI et leurs adjoints étaient réunis le
13 juin dernier autour du directeur, des cadres du SDIS
et de son président Robert Morlot.
Avant d’aborder les dossiers « théoriques », les chefs de
centre, divisés pour l’occasion en deux groupes, ont pu
découvrir le nouveau BEA, le FPTSR et le VSU du CIP
Vesoul.
Ils ont également assisté à une démonstration d’établissement de lance utilisant une technique de pliage des tuyaux
en écheveaux réalisée par le CIP de Vesoul qui expérimente cette méthode depuis quelques mois.
C’est – semble-t’il – convaincus des avantages de cette
technique que les chefs de centre ont ensuite regagné la
salle de réunion où le directeur et les cadres de l’établissement ont tour à tour abordé des sujets tels que : la nouvelle
organisation du SDIS et du SSSM, l’organisation du tour
de France, le nouveau système d’alerte, les règlements
intérieurs des centres, la mise en œuvre de l’ambulance
de réanimation, la promotion du volontariat, le recrutement d’agents en service civique, les visites médicales, la
cartographie, les dangers de capteurs photovoltaïques.
Le président de l’UDSP a ensuite abordé l’actualité de
l’UDSP comme le congrès départemental de Combeaufontaine, la Diagonale 18, le Téléthon 2012…
La soirée s’est terminée autour d’un pot de l’amitié offert
par l’union.
Le 24 mai, c’est une réunion des membres du SSSM qui
s’était tenue dans les locaux du CIP Vesoul.
18
Pleins Feux - 1er semestre 2012
Les centres du corps départemental tous
dotés d’un règlement intérieur avant l’automne
Photo : Sylvie Ghettini
Pour répondre aux exigences imposées par l’article
15-04 du règlement intérieur du SDIS 70, les 5 CIP et
les 21 CI du corps départemental disposeront tous,
en septembre, de leur propre règlement intérieur qui
complète les dispositions du règlement du SDIS sans
jamais comporter de mesures qui lui soient contraires.
Ce document traite tant de l’organisation du centre, de
son fonctionnement (astreintes, devoir d’implication,
manœuvres, activités physiques et manifestations sportives…) que des règles de vie au sein du centre (utilisation
des véhicules et matériels, attitude et comportement, port
des tenues…).
Chaque CI a ensuite affiné l’organisation de son centre et,
pour cela, personnalisé le document.
Entre les phases de consultation, de rédaction, de propositions et de relecture, l’élaboration de ces différents règlements a constitué un long mais nécessaire travail. Les
centres du corps départemental sont dorénavant dotés
de règlements prenant en compte les spécificités de leur
fonctionnement et présentant un organigramme fonctionnel nominatif.
Le règlement intérieur type des centres d’intervention principaux, confié aux chefs de centre concernés, avait été
rédigé sur la base du règlement, élaboré pour son propre
centre, par le capitaine Stéphane Denizot, chef du CIP Vesoul. Un groupe de travail, piloté par le directeur départemental adjoint et composé par les deux chefs de groupement territoriaux et le lieutenant Hervé Lecomte, était en
charge du projet.
Pour la rédaction du règlement type des centres d’intervention, le capitaine Neurdin et l’adjudant Guillaume Mossard ont, à leur tour, été associés au groupe de travail.
Les statistiques opérationnelles
du 1er semestre
Lifting programmé
du site internet
Nombre d'inter. 2011
Nombre d'inter. 2012
1613
Opérations
diverses
Après 6 ans d’existence,
le site internet du SDIS
a besoin d’un sérieux
coup de jeune. Le service
« com » réfléchit actuellement aux changements et
améliorations à apporter.
La refonte du site passera nécessairement par la
création d’une nouvelle
charte graphique originale,
remise aux goûts du jour,
pour augmenter l’attractivité
du site ou plus exactement
des sites. En effet, à l’avenir, des sites « conexes »
- dédiés à l’UDSP, aux activités physiques et sportives
des sapeurs-pompiers, à
l’« opération », au service
nautique - créés avec la
même charte graphique
mais déclinés avec des
« ambiances » différentes permettront aux internautes
d’accéder à de nouveaux
contenus et services. Mise
en ligne de vidéos, utilisation des QRcodes et développement de l’utilisation
des formulaires figurent parmi les nouvelles fonctionnalités souhaitées.
1089
839
Incendies
977
6411
Secours à
personne
6377
0
2000
4000
6000
8000
Feu de remorque - Vaivre et Montoille - 13 janvier 2012
Pleins Feux - 1er semestre 2012
19
Panneaux solaires :
un réel péril pour les pompiers !
En cas de sinistre provoqué par un incendie, les
pompiers doivent de plus en plus se méfier d’un
nouveau type de risque lié directement aux panneaux
solaires.
Lorsqu’ils sont endommagés, les panneaux solaires
photovoltaïques représentent un véritable danger pour
les pompiers. En effet, en présence de lumière, la production d’électricité est permanente. Il n’est pas possible de
stopper de manière instantanée la production d’électricité. Les panneaux produisent une tension résiduelle
de 100 volts en courant continu. Les risques d’électrisation sont donc très importants. Le phénomène
d’électrolyse particulier au courant continu peut ainsi
entraîner la formation de caillots sanguins.
Mais ce n’est pas tout. La fragilisation, voire la destruction,
de la charpente occasionnée par un feu de sous-toiture
provoque des risques d’effondrement des panneaux.
Enfin, concernant les installations solaires thermiques,
ces dernières risquent de déverser de l’eau pouvant atteindre une température de 200°C sur les pompiers en
cours d’intervention, d’où des risques majeurs de brûlures.
La fiche n°005 du guide des procédures opérationnelles
du 12 juin 2012 répertorie les procédures à appliquer en
présence de panneaux solaires sur intervention.
Ce qu’il faut faire
Ce qu’il ne faut pas faire
En cas d’incendie impliquant une installation de panneaux photovoltaïques







Rechercher systématiquement la présence de PPV,
Informer l’ensemble du personnel,
Procéder à la coupure des énergies,
Réaliser un périmètre de sécurité,
Procéder à l’extinction en respectant les distances
d’attaque et en utilisant un minimum d’eau (distance de
sécurité de 3 mètres en jet diffusé)

Proscrire tous contacts injustifiés avec
les PPV
Si des opérations sont nécessaires sur l’installation,
les réaliser la nuit,
Pour les déblais, recourir à un agent ErDF ou l’installateur.
Lorsque l’incendie ou l’opération ne touche pas l’installation de panneaux photovoltaïques



Informer le personnel,


Favoriser les reconnaissances au moyen d’échelles
aériennes ou d’un BEA.

Procéder à la coupure des énergies,
Ne pas détériorer l’installation (panneaux, câbles),
Ne pas dégrader ou détruire les PPV avec des outils
de force,
Ne pas progresser sur les PPV.
Lorsque les éléments (panneaux, boîtier disjonction, onduleur) font l’objet d’un incendie



Demander l’intervention technique de l’exploitant,
Procéder aux coupures des disjoncteurs,
S’assurer que les eaux d’extinction ne risquent pas de
rentrer en contact avec l’installation ou former des arcs
par phénomènes d’amorçage.
•
•
•
20

Ne pas entreprendre d’extinction avant
la mise hors tension par le personnel
qualifié de l’exploitant.
La couverture de neige ou de mousse sur les panneaux n’altère pas leur faculté à produire
une tension,
L’efficacité du bâchage reste à démontrer,
La luminosité, induite par le rayonnement de la lune, l’éclairage public ou les projecteurs des
services de secours, n’est pas assez forte pour que les panneaux photovoltaïques produisent
un courant suffisament élevé pour provoquer l’électrisation d’un sapeur-pompier.
Pleins Feux - 1er semestre 2012

Intervention des secours héliportés,
ce qu’il faut savoir
Dans le département de la Haute-Saône, l’activité opérationnelle nécessite régulièrement l’intervention de
Dragon 25, l’hélicoptère de la sécurité civile.
Dragon 25 intervient principalement sur des opérations de sauvetage. D’autres missions lui incombent également :
¨¨
¨¨
¨¨
¨¨
¨¨
Transport d’équipes médicales,
Transport d’unités spécialisées,
Reconnaissance en cas d’inondations ou de feux d’espaces naturels,
Recherche de balises de détresse,
Transport de matériels…
La demande d’intervention de Dragon 25 se fait obligatoirement via le CODIS qui se mettra en relation avec la base.
Seul le pilote est à même de juger de la faisabilité de la mission selon des critères techniques et/ou météorologiques.
Aussi, n’hésitez pas à le demander si vous jugez sa présence nécessaire.
Néanmoins, d’autres appareils comme les hélicoptères du SAMU 68, du SAMU 21 et de la REGA Suisse peuvent
intervenir dans notre département à la demande du CRRA 15.
DRAGON 25
Besançon
SAMU 21
Dijon
SAMU 68
Mulhouse
REGA Suisse
Bâle, Lausanne
Voici quelques rappels concernant la procédure à appliquer sur le terrain en cas d’intervention.
Cette dernière s’applique pour Dragon 25, mais également pour les hélicoptères du SAMU 21,
du SAMU 68 et de la REGA.
Prise de c ontac t - Top vertic al
Pleins Feux - 1er semestre 2012
21

C omment se situer ?
180
°
2 Km env i r o n
NA VIGA TION
N OR D
Point
caractéristique
D R A G O N 25 de C O S …,
je s ui s dans l e Sud de
l ' ant enne po ur 2 Km
env i r o n, s ur une pi s t e en
c r êt e à pr o xi m i t é d’ une
c l ai r i èr e
DR A G O N 25 de C O S …, je
U TM =
s ui s en c o o r do nnées UT M
547 – 5085, à pr o xi m i t é du
po i nt c ôt é 902 s ur l e
v er s ant Sud- Es t dans une
c l ai r i èr e
chi ffr ag e
NOIR / EXT
COORDONNEES P OLA IRES
A z i mut mag nét i que (A ZM) ou Nor d - Sud - Est . . . par
r appo r t à un po i nt car act é r i st i que + di st ance
COORDONNEES U TM
A bsci sse + Or donné e du car r oyag e ki l omé t r i que
Vo i e de
Li mi t e de vé g é t at i o n
Eng i n di ffi ci l e me nt
co mmuni cat i o n
l o cal i sabl e d’ e n haut
(se l on l ’ axe d’ appr oche
de l ’ hé l i co ) :
Voi r l 'hé l i co du sol ne
ve ut pas di r e qu'i l vous
D ét ai l s f ac i l em ent r epér abl es et i dent i f i abl es
Rappel : vo i t !
Il est indispensable d’indiquer à l’hélicoptère le lieu exact de l’intervention.
Le CODIS se chargera de le convertir en coordonnées WGS84.
C aractéristiques D Z - Règles de sécurité
SECURITE INCENDIE inutile sauf si le COS la juge nécessaire au regard des risques particuliers de
la DZ (sécheresse extrême par exemple...)
C ARAC TERISTIQUES D E LA D Z :
D és que l' hélic o es t
pas s é à la v ert ic ale de
la D Z , le " guideur"
dégage c elle-c i
30 m x 30 m minimum ( surfac e de posé patins 4 m x 4 m)
approc he dégagée
surfac e avec une bonne portanc e avec un minimum de pente
végétation pratiquement rase ( < à 50 c m) ou aire goudronnée…
absenc e d’objets ( c ônes de Lubec k,…) ou autre ( paille, foin c oupé,
sable …) risquant de s’envoler avec le souffle du rotor
Ec arter les personnes et les animaux
► pour
des raisons de pilotage pur, le pilote peut se poser à un autre endroit
que c elui indiqué
►N E P A S S ' A P P R O C H E R
D E L A M A C H IN E T A N T
Q UE L E R O T O R T O UR N E
(s auf o rdre du m éc anic ien)
Liais o n radio
perm anent e
av ec
l’ équipage
A T T E N T IO N a u s o u f f l e = v e n t d e + d e 7 0 K m / h
C apacités d’emport de l'EC 1 4 5 :
- 3 à 6 passagers selon la mission en plus de l’équipage
- interne en matériel : 1500 kg / sous élingue : 1500 kg
- hauteur maxi de treuillage : 90 m (capacité : 270 kg)
22
Pleins Feux - 1er semestre 2012
La 7e étape du tour de France sécurisée
par les sapeurs-pompiers haut-saônois
Photos : Fabrice Tailhardat, Eric Morel, Christophe Charbon
Samedi 7 juillet, de 8 h à 22 h, 182 sapeurs-pompiers du
SDIS 70 étaient mobilisés pour assurer la sécurité des
coureurs et du public sur les 49 kilomètres de parcours
en Haute-Saône.
Compte-tenu de la popularité de cette manifestation, de la
date et des problématiques de circulation, un dispositif particulier de secours a été mis en place pour cet évènement
exceptionnel.
Ainsi, du col du Mont de Fourche à la Planche des Belles Filles,
2 chefs de site, 3 chefs de colonne, 8 chefs de groupe, 1 pharmacien, 7 médecins, 7 infirmiers de sapeur-pompier et du personnel issus de 24 centres du corps départemental et des centres
de première intervention de Melisey, Fresse, Plancher-Bas et
Plancher les Mines étaient pré-positionnés dans 14 postes de
secours avec à leur disposition 63 engins dont 8 VSA, 2 ULS
et 1 quad.
Pour l’occasion, un officier du SDIS 90, Dragon 25 et
2 sapeurs-pompiers GRIMP 25 ont été mis à disposition sur le
site pour la journée. De même, 2 postes médicaux avancés et
2 postes de commandement ont été activés.
Au final, 34 interventions (essentiellement suite à des
malaises) ont été traitées au cours de cette journée. Douze
personnes ont fait l’objet d’une évacuation vers un centre
hospitalier.
Retex de cette journée
Eléments favorables
¨¨
¨¨
¨¨
¨¨
¨¨
¨¨
¨¨
¨¨
¨¨
¨¨
Eléments défavorables
Positionnement du PC interservices sur le site de l’arrivée
Bonnes conditions climatiques
Travail préparatoire interservices organisé en sous-groupes en fonction des thèmes
Documents opérationnels interservices pertinents (carte forestière, ordre d’opération graphique)
Respect des consignes opérationnelles par les personnels
Dimensionnement des secours adapté aux risques
Bon fonctionnement du réseau radio tactique avec mise en place de 2 valises RIP
Pertinence de l’utilisation des ULS pour les reconnaissances et la prise en charge des victimes
Tableau de suivi des interventions partagé avec le CTA / CODIS
Présence d’un médecin du SAMU 70 en qualité de pré-régulation médicale
¨¨ Mise en place tardive du
PC - TDF (en raison de l’encombre
de la D16e)
¨¨ Accès unique au site de l’arrivée
¨¨ Mise à disposition tardive d’eau
pour le personnel
¨¨ PC dépendant des systèmes
filaires (téléphone-internet)
¨¨ Couverture ANTARES partielle
en mode relayé
Pleins Feux - 1er semestre 2012
23
Une nouvelle session de formation
au BNSSA débutera à la rentrée
Photos : Maxime Ghettini
En octobre, l’UDSP ouvrira, pour la troisième
année consécutive, une nouvelle formation
au brevet national de sécurité et de sauvetage
aquatique ouverte non seulement aux sapeurspompiers, mais également au grand public.
Le BNSSA est un brevet national français de sécurité et de sauvetage aquatique permettant à ses
détenteurs de surveiller des piscines privées, des
plages publiques ou privées et d’assister les maîtres
nageurs sauveteurs (MNS) ou brevet d’état d’éducateur sportif des activités de natation (BEESAN)
dans la surveillance. Ce diplôme, dont les conditions
d’accès et les épreuves ont été modifiées par une réforme en 2011, est ouvert à toute personne âgée de
17 ans au jour de l’examen, à moins qu’elle n’ait vu
une demande de dérogation aboutir ou qu’elle ne soit
émancipée. Pour accéder aux épreuves, les candidats doivent également être reconnus médicalement
aptes, être titulaire du PSE 1 et être présentés par un
organisme agréé ou une association agréée.
Depuis 2011, l’UDSP 70 a pris le parti d’organiser la
formation du BNSSA couplée à celle du PSE 1.
Cette prestation, prise en charge par l’union pour les
personnels sapeurs-pompiers du département (dont
le coût pour des personnes extérieures est de 300 €
pour le PSE1 et 200 € pour le BNSSA), est facturée
400 € si les deux formations sont suivies ensemble.
Ces tarifs devraient être maintenus en 2012-2013.
Pour la nouvelle session, les entraînements, qui
seront précédés de tests de sélection, auront lieu,
comme précédemment, les mercredis de 20 h 30 à
22 h 00 à la piscine de Vesoul de début octobre à fin
mai 2012.
Si vous êtes intéressé par la formation ou souhaitez obtenir des renseignements complémentaires, vous pouvez prendre contact avec
l’adjudant Emmanuel Rossi, responsable du service nautique au 03 84 96 76 33.
24
Pleins Feux - 1er semestre 2012
Samedi 26 mai, jour d’examen pour
la promotion au BNSSA 2011-2012
Après 8 mois d’entraînement en piscine, à raison d’une
séance par semaine, c’est plus ou moins « tendus » que les
11 candidats au BNSSA présentés par l’UDSP 70 se sont
retrouvés, à 7 h 30, au bord du bassin de la piscine municipale de Vesoul pour disputer les 3 épreuves pratiques qui
leur permettront, s’ils les réussissent, d’obtenir le précieux
sésame. Un mois plus tôt, ils avaient passé leur PSE 1 après
une semaine de formation organisée pendant les vacances
de Pâques.
Première épreuve : le « 100 mètres sauvetage ». Voilà nos
candidats partis pour 25 mètres de nage libre en surface suivis
de deux parcours de 25 mètres comprenant chacun 15 mètres
en immersion complète ; une plongée dite en canard pour rechercher, remonter, puis remorquer sur 25 mètres, visage hors
de l’eau, un mannequin, reposant entre 1,8 mètres et 3,70 mètres
de profondeur, tout cela dans un temps inférieur à 2 minutes et
40 secondes.
Deuxième épreuve : le « 250 mètres PMT » qui consiste en un
parcours de sauvetage avec palmes, masque et tuba, en continu de 250 mètres : 200 mètres de nage libre suivis d’un remorquage de mannequin sur 50 mètres en moins de 4 minutes et
20 secondes.
Puis est venu le temps de la troisième épreuve où chaque candidat intervient sur une victime en détresse entre 15 et 25 mètres
du bord. Après avoir réalisé une prise de dégagement, remorqué la victime jusqu’au bord du bassin et l’avoir sortie de l’eau
sans utiliser l’échelle, il effectue un bilan des fonctions vitales et
répond ensuite aux questions du jury concernant le PSE1.
Les candidats reçus à ces épreuves ont ensuite regagné le CIP
Vesoul pour y répondre à un questionnaire à choix multiples
(QCM de 40 questions) qui constitue l’unique épreuve théorique
permettant d’appréhender les connaissances du candidat dans
les domaines réglementaires et pratiques.
Seules 2 personnes, présentées par l’union, ont échoué à
l’examen, soit un taux honorable de réussite de 81,2 %, supérieur au taux global de réussite départemental enregistré cette
année (70 %).
Quant les JSP se mettent au vert
Le 23 avril dernier, de bon matin, les 23 JSP première
année du CIP Vesoul ont enfourché leur vélo et gagné
Montbozon.
Malgré le froid et la pluie, les jeunes gens ont défié les
courants au cours d’un après-midi « canoë » avant de regagner la maison familiale de Montbozon où ils ont préparé et partagé tous ensemble un bon repas. Après une
nuit réparatrice, le lendemain, c’est le vide qu’ils ont dû
défier sur le parcours d’accrobranche avant de regagner
dans l’après-midi leur CIP.
Les 6 formateurs auront également eu l’occasion de tester
les réactions des jeunes dans la difficulté des épreuves.
Rappelons qu’en Haute-Saône, 84 jeunes âgés de 16 à
18 ans suivent une formation de JSP dans l’un des 5 CIP
que compte le département.
Si les JSP « première année » enchaînent cours théoriques et pratiques et activités sportives le mercredi aprèsmidi, les « deuxième année » le font le samedi après-midi.
Cette sortie, financée avec l’argent gagné en emballant
les cadeaux de Noël au centre commercial Leclerc et une
vente de bougies, aura permis à nos jeunes JSP de découvrir une autre facette de la vie en communauté et de
partager des moments de convivialité, tout en renforçant
la cohésion de groupe.
Un tour des centres à vélo organisé
dans le cadre du téléthon 2012
Pour les pompiers, la notion de « solidarité » n’est pas
un vain mot mais une philosophie de vie au quotidien.
Aussi, à l’heure où l’on entend de plus en plus que le
téléthon « s’essouffle » et ne rencontre plus, comme
par le passé, l’engouement du public, l’UDSP 70 a
décidé, pour la 26e édition du téléthon, de se mobiliser
en organisant, comme en 2005, un tour des centres du
département les 7 et 8 décembre prochains.
Lorsque l’on évoque cette nuit froide et cette nuit blanche
de décembre 2005, de nombreux visages s’illuminent à
l’évocation de souvenirs mémorables…
Ces 3 équipes de 12 coureurs et leurs accompagnateurs,
d’abord, attendant devant la mairie, un vendredi soir à
18 h 00, sous la pluie, le top départ d’un grand défi : se
relayer pour réaliser un tour cycliste de l’ensemble des
centres du département en 24 heures.
Lors de la première réunion d’organisation de ce nouveau
tour, Didier et Muriel, qui avaient participé à cette belle
aventure en 2005, se remémorent d’autres souvenirs impérissables comme … ce peloton de cyclistes avançant
prudemment, malgré le froid et la nuit, sur une route verglacée des Vosges Saônoises, « Loulou » le formidable
chauffeur du bus, Maxime, caméra au poing, dépassant
les cyclistes en VL pour immortaliser ces moments magiques. Ils évoquent aussi ces pompiers, au cul des camions rouges, qui, à chaque relais, rangeaient méthodiquement les vélos pour les acheminer jusqu’à la prochaine
étape.
Les coureurs se rappellent aussi ces tenues de sport humides et collantes qu’il fallait vite quitter pour renfiler des
vêtements secs avant un nouveau relais deux heures plus
tard, de la fatigue, de ces quelques minutes de sommeil
grappillées au fond du bus où flottait l’odeur de la transpiration, de la douleur des muscles tétanisés par le froid
et l’effort vite balayée par les fous-rires des uns et des
autres. Et surtout, ils n’oublient pas l’accueil si chaleureux
de tous les centres qui redynamisaient les troupes : le
civet de sanglier à Fougerolles, les crêpes de Jussey, le
petit déjeuner gargantuesque de Rioz… les chèques glissés dans un carton par les chefs de centre à chaque nouvelle étape. C’est tous ces beaux souvenirs que Philippe
Marchal et l’équipe d’organisation souhaitent faire renaître
à travers ce nouveau tour des centres sans pour autant en
oublier l’objectif principal : récolter un maximum de fonds
pour le téléthon. En 2005, c’est un chèque de 14 025 euros
qui a été remis à l’association.
Dès la rentrée, les chefs de centre recevront toutes les
précisions nécessaires sur cet évènement, mais il est
d’ores et déjà prévu que le circuit de 2005 soit réalisé en
sens inverse. De même, à chaque relais, une dizaine de
cyclistes, issus du centre « accueil », pourront se joindre,
pour une étape, au peloton en route pour la caserne suivante.
En attendant, l’UDSP compte sur la mobilisation de tous
les centres pour l’organisation de la vente de peluches
«camion de pompier».
Pleins Feux - 1er semestre 2012
25
La Diagonale 18 : une manifestation sportive
sapeur-pompier de nuit voit le jour !
Première manifestation sportive
de nuit jamais organisée par les
sapeurs-pompiers de la HauteSaône, la diagonale 18 aura lieu le
vendredi 12 octobre 2012 à 18h30
à Vesoul. Les amateurs de trail ou
de marche à pied vont donc pouvoir vivre une expérience nouvelle
et insolite en participant à un trail
de 18 km ou une marche populaire
de 10 km.
Organisée par l’union départementale
des sapeurs-pompiers de la HauteSaône, cette manifestation sportive
unique en son genre se veut de rassembler les gens autour d’une bonne
cause. En effet, les fonds récoltés seront reversés à l’œuvre des pupilles
orphelins de sapeurs-pompiers de
France.
Le sergent Didier Krebs, dans l’esprit
duquel l’idée de cette manifestation
a germé et qui pilote le projet depuis
plusieurs mois, ne cache pas son envie de « voir des tas de personnes,
sportifs et moins sportifs, crapahuter, le 12 octobre, sur le circuit qui
empruntera des pistes et sentiers de
sous-bois. Un parcours qui d’ailleurs
sera tenu secret jusqu’à l’heure H ! »
Il ajoute « Je ne pensais pas, en
me lançant dans ce projet, que cela
allait générer autant de travail. J’ai
heureusement la chance de pouvoir
m’appuyer sur une équipe à « riper la
lune », « mes bestioles », comme
je les appelle souvent affectueusement : Philippe et Ludo pour le côté
« sportif », Alex pour le site internet,
Muriel pour le secrétariat, Marc pour
les photos, Sylvie et « ses filles du
SSD » pour la com, mais aussi la
direction du SDIS et l’union départementale des sapeurs-pompiers. »
Alors n’hésitez pas à appeler Saïda,
la secrétaire de l’Union au 03 84 96
76 40 ou Muriel au 03 84 96 76 41
ou inscrivez-vous en ligne sur le
site www.ladiagonale18.com ! Parlez-en autour de vous et venez très
très nombreux pour courir, marcher
ou encadrer… bref, pour soutenir
l’ODP ! On a besoin de vous ! »…
Et le commandant Richard Verguet,
président de l’Union, d’ajouter : « Il
ne faut pas oublier tous nos généreux sponsors (Intersport, Leclerc,
l’Adapei, le Conseil général, la ville de
Vesoul et la communauté d’agglomération). Nous savons aussi que cette
manifestation ne pourra être une véritable réussite qu’avec l’aide des 150
bénévoles nécessaires pour encadrer
cette manifestation. Et là, même si des
affiches d’appel aux bénévoles sont
déjà placardées dans les centres, j’en
profite pour répéter qu’on a besoin de
monde et que toutes les bonnes volontés seront les bien venues !
Une nouvelle course d’orientation organisée en
septembre à Frétigney
Le 15 septembre prochain à 8 h 30,
le centre d’intervention de Frétigney
organise la 2e édition de la course
d’orientation.
L’année dernière, pour la première année, 13 équipes avaient pris le départ.
Cette année, le capitaine Ribard, chef
du centre de Frétigney et son amicale les souhaitent encore plus nombreuses sur le circuit de 8 kilomètres
environ, jalonné d’une dizaine de balises.
Les inscriptions (par équipe de 2 personnes) seront réalisées à la caserne
à partir de 7 h 30, le jour de la course,
chaque équipe devant s’acquitter
d’une somme de 15 €.
Les préinscriptions sont cependant
possibles, dès à présent, par téléphone (au 06 70 20 57 37) ou par mail
(ci.fré[email protected]).
2e course d’orientation
sapeur-pompier
CI FRETIGNEY
15 septembre 2012
Préinscriptions auprès du chef de centre
Inscriptions à la caserne à partir de 7h30
Départ de la course : 8h30
Résultats : 11h30 au CI de Frétigney
Conditions de participation :
- Circuit de 8 km environ
- 2 personnes par équipe
- 15 € de frais d’inscription par équipe
- Boussole et carte fournies par l’organisation
- Repas : • offert pour les équipes
• 10 € pour les accompagnants
A vos starting-block
15/09/2012 :
Course d’orientation
à Frétigney
26
Pleins Feux - 1er semestre 2012
22/09/2012 : Course
cycliste départementale
à Héricourt
17/11/2012 :
Challenge de natation
à Lure
Les résultats sportifs du semestre
Cross départemental du
12 février 2012 à Fleurey lès Faverney
Challenge de la qualité du 14 avril à Gray
Classement des 4 km
Nom
Saut en hauteur
Prénom
Centre
Clt
Cat
Nom
Prénom
Centre
Clt
Cat
Nom
Prénom
Centre
MF
Gérard
Julie
Luxeuil
1
CF
Schmit
Erika
Gray
1
CF
Guyomarc’h
Manon
Gray
1
CG
Melière
François
Luxeuil
1
CG
Pongand
Christophe
Gray
1
JF
Duroy
Alice
Gray
1
SF
Rousseau
Elise
Fougerolles
1
JG
Miotte
Aloïs
Vesoul
1
1
SG
Vuillemot
Jérôme
Luxeuil
1
MF
Simon
Lena
Luxeuil
1
V1
Durget
Patrick
Héricourt
1
Minime féminin
Gérard
Julie
Luxeuil
1
Roux
Maëva
Luxeuil
2
Cadet féminin
Ambs
Manon
Luxeuil
Vitesse
Perringérard
Elodie
Saint-Rémy
2
Gauthier
Pauline
Luxeuil
3
MG
Menestret
Jérémy
Gray
1
SF
Tresse
Laury
Lure
1
Clt
SG
Thierry
Maxime
Lancer de poids
Junior féminin
Cat
Nom
Prénom
Centre
Clt
1
Jeunot
Louise
Marnay
1
MF
Mussot
Lucie
Gray
1
V1
Jeunot
Noël
Marnay
1
Vernier
Lisa
Luxeuil
2
CF
Monnot
Julie
Scey/Saône
1
V2
Garçon
Jules
Luxeuil
1
CG
Perreau
Mathieu
Servance
1
VF
Requet-Corneille
Nathalie
Lavoncourt
1
Kinet
Romain
1
JF
Bournon
Mélanie
Scey/Saône
1
JG
Collas
Guillaume
Luxeuil
1
Cat
Nom
Prénom
Centre
Clt
Clt
SF
Garret
Janique
Fleurey
1
CF
Nanse
Emeline
Vesoul
1
SG
Merand
Lévy
Gray
1
CF
Perringérard
Elodie
Saint-Rémy
2
1
CF
Vadot
Emma
Lure
3
1
CG
Romain
Maxime
Vesoul
1
CG
Girard
Thomas
Luxeuil
2
CG
Clavier
Thomas
Luxeuil
3
Minime masculin
Vesoul
Classement des 6 km
Nom
Prénom
Centre
Senior féminin
Girard
Tiphanie
Vesoul
1
Gaidot
Justine
Melisey
2
Couturet
Emilie
Montbozon
3
V1
V2
Paul
Saint-Rémy
1
Guepin
Florent
Héricourt
2
Paiva
Guillaume
Jussey
3
Théo
Dampierre
1
Rougeot
Marc-Antoine
Valay
2
Villeminey
Daniel
Fougerolles
3
Jean-Jacques
Lure
1
Lemeu
Patrick
Vesoul
2
Pheulpin
Claude
Jussey
Prénom
Girardet
Tisserand
Brice
Tom
Guillaume
Prénom
Centre
Clt
Chloé
Vesoul
1
JF
Dubois
Cindy
Polaincourt
1
Geney
Damien
Lure
1
Vesoul
Héricourt
Gray
Carrière
Fabien
Héricourt
1
JG
SF
Rhone
Amandine
Gray
1
JG
Charles
David
Lure
2
SG
Paris
Bertrand
Vesoul
1
JG
Mejan
Jimmy
Gray
3
V2
Lemeu
Patrick
Vesoul
1
MF
Roland
Ludivine
Vesoul
1
MF
Bruillard
Syrielle
Vesoul
2
Clt
MF
Valroff
Oksanna
Vesoul
3
MG
Blandin
Quentin
Vesoul
1
3
Prénom
Centre
CF
Guichard
Mathilde
Gray
1
Menestret
Anthony
Gray
1
MG
Schneider
Matthias
Lure
2
1
MG
Tredez
Victor
Lure
3
1
SF
Clerc
Coraline
Polaincourt
1
1
SF
Clochey
Audrey
Servance
2
SF
Guyot
Mylène
Saint-Rémy
3
JG
Clt
Nom
CG
MF
Senior masculin
Mougin
Nom
Maranzoni
SF
Centre
Valay
CF
Cat
Classement des 8 km
Nom
Gilbert
Demi-fond
Vétéran masculin 2
Negry
Cochu
Luxeuil
Cat
CG
Junior Masculin
Jean
Yannick
Grimper de corde
Cadet Masculin
Mantey
Villedieu
Roux
Rougeot
Girard
Maëva
Marc-Antoine
Tiphanie
Luxeuil
Valay
Vesoul
SG
Mougin
Brice
Vesoul
1
V1
Valy
Elie
Saulx
1
1
2
3
Vétéran masculin 1
Tyrode
Vuillemot
Krebs
Frédéric
Stéphane
Didier
Vesoul
Port / Saône
SDIS / CODIS
Parcours Sportif
1
2
3
SG
Girardet
Tom
Héricourt
1
SG
Roch
Tony
Lure
2
SG
Parisot
Jody
Lure
3
V1
Bernet
Joël
Vesoul
1
V1
Villeminey
Gilles
Fougerolles
2
V1
Augier
Pascal
Luxeuil
3
V2
Bouvier
Alain
Combeaufontaine
1
V2
Marmet
Daniel
SDIS/CODIS
2
Photo : Marc Loukachine
Bike and Run du 16 juin 2012 à Vellefaux
Résultats de la course découverte 6 km
Equipes
Equipes
Nom / Prénom
Résultats de la course d’élite 12 km
Clt
Nom / Prénom
Clt
Belfort Fabien / Fritsch Clément
1
Mougin Brice / Grandjean Ludovic
Ribard Frédéric / Gimeno Ludovic
2
Larrière Anthony / Girardet Tom
2
Villeminey Daniel / Leuvrey Mathias
3
Tyrode Frédéric / Paris Bertrand
3
Chartier Thierry / Saunier Thomas
4
Vuillemot Stéphane / Valy Elie
4
Tredez Victor / Corduant Florentin
5
Roch Tony / Blonde Patrick
5
1
Photo : Marc Loukachine
Pleins Feux - 1er semestre 2012
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