Les leçons à tirer du cas Swissair

CORPORATE GOVERNANCE
Christian Loepfe, Lehren aus dem Fall Swissair
35 Vgl. Frankenberger/Schnieper/von Reding
2003: 8, Maier/Tuertscher/Oberson 2003: 8,
Ruess/Stalder/Ebersole 2003: 1.
warum die Swissair stürzte, unrecht getan
wird.
36 Vgl. Eckart/Kharitonenko/Nötzli 2003: 10.
37 Die Verallgemeinerung soll lediglich illustrativen Zwecken dienen und reflektiert
nur eine humoristische Anspielung auf die
Klischees von Deutschen und Schweizern.
38 Vgl. Ruess/Stalder/Ebersole 2003: 8, 16.
39 Vgl. Ruess/Stalder/Ebersole 2003: 16.
40 Vgl. Diesner/Fankhauser/Schönwald 2003:
11.
41 Vgl. Eckart/Kharitonenko/Nötzli 2003: 5.
Dies mag vielleicht für viele Leser kein befriedigendes Resultat darstellen, werden
doch dadurch auch die dargestellten einfachen Lernformeln stark relativiert. Jedoch
ist der Autor der Überzeugung, dass den
fähigen Menschen, die bei der Swissair engagiert waren, durch einfache Erklärungen,
Literatur
Diesner, Ilona; Fankhauser, Isabelle; Schönwald, Ingrid. 2003: Ernst&Young Bericht in Sachen Swissair Teil 9. Paper in the Doctoral Seminar in Multicultural Management at the University of St. Gallen. SS 2003.
Eckart, Mischa; Kharitonenko, Dmitri; Nötzli
Breinlinger, Ursula. 2003: The Swissair Case
Revisited: A Grounded Analysis of Part Four of
The Ernst&Young Report in the Matter of
Swissair on Corporate Governance. Paper in
the Doctoral Seminar in Multicultural Management at the University of St.Gallen. SS 2003.
Ernst&Young. 2003: Ernst&Young-Bericht in
Sachen Swissair. Zürich.
Frankenberger, Sebastian; Schnieper, Peppi;
von Reding Biberegg, Sandra-Martina. 2003:
The Swissair Case: Analysis of Auditor Report
and Selected Interviews; Part 6: Annual Financial Statement/Consolidation. Paper in the
Doctoral Seminar in Multicultural Management at the University of St.Gallen. SS 2003.
Hilb, Martin. 2000: Transnationales Management der Human-Ressourcen. Luchterhand,
Neuwied.
Maier, Victoria; Tuertscher, Philipp; Oberson,
Philipp. 2003: Analyse des Berichts von
Ernst&Young zum Swissair-Debakel. Paper
in the Doctoral Seminar in Multicultural Management at the University of St. Gallen. SS 2003.
Ruess, Michael; Stalder, Susanne; Ebersole,
Jon. 2003: The Role of Swissair’s Top Management Board Team: A Focus on the Hunter
Strategy and Acquisition of Airlines and
Air-Related Companies (1997–2000/1). Paper
in the Doctoral Seminar in Multicultural
Management at the University of St.Gallen.
SS 2003.
RESUME
Les leçons à tirer du cas Swissair
Le présent article a pour but de mettre
en évidence les leçons générales que
l’on peut tirer du cas Swissair en se basant sur cinq analyses préalables du
rapport de Ernst & Young. Comme il
peut s’appuyer sur d’excellents travaux de recherche d’un séminaire de
préparation au doctorat de l’Université de St-Gall, l’auteur a renoncé
sciemment à présenter un historique
du cas. Nous renvoyons à ce sujet à
l’abondante littérature qui a été consacrée au cas Swissair.
L’article se concentre sur trois axes principaux. En lisant les comptes rendus
du mémorandum de Ernst & Young,
on se rend compte que certains arguments et constellations reviennent
constamment. On peut les regrouper
en trois catégories, le gouvernement
d’entreprise, la dominance et le «tissu»
(Filz) suisse, qui constituent les éléments déterminants de la faillite de
Swissair. L’auteur étudie ces trois axes
en présentant une argumentation en
deux temps: analyse – synthèse. La
première étape est donc consacrée à
l’analyse des données finales et la seconde en tire les leçons.
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Dans le domaine du gouvernement
d’entreprise, l’auteur se penche sur la
composition du «supervisory board»
et de la «board kultur», qui en sont
les points critiques. Le manque de
professionnalisme dans les rapports
réciproques de la part de ceux qui sont
à la tête de Swissair semble donner
une indication. Dans le domaine de la
dominance, c’est la culture même au
sein de l’entreprise qui est soumise à
un examen approfondi. Le comportement de l’ancien Directeur général
Ph. Bruggisser, la personne qui a été
le plus vivement attaquée, et le
manque de confiance de M. Corti
fournissent des enseignements très
intéressants. L’auteur s’attaque enfin au problème du «tissu» helvétique,
une spécialité suisse qui se caractérise
par un enchevêtrement de politique,
d’économie et de vie militaire. L’analyse met en évidence plus particulièrement les points inacceptables: le
manque d’indépendance des «topexecutives» en Suisse, le rôle que des
formules stratégiques à motivation
politique peuvent jouer dans l’économie et la mesure dans laquelle chaque
citoyen suisse doit être considéré
comme coresponsable de la débâcle
de Swissair.
Il est intéressant de noter qu’il existe
des liaisons dynamiques entre les différents axes. Tout semble s’être déroulé comme si le «tissu» aurait entraîné une certaine dominance, laquelle aurait conduit en fin de compte
à un affaiblissement du gouvernement
d’entreprise. Mais l’article ne se contente pas de critiquer Swissair pour la
simple raison que beaucoup d’autres
l’ont déjà fait. Il en tire une conclusion
qui se distingue de toutes les autres investigations sous forme d’une «key
lesson learned». Comme leçon principale, le cas Swissair enseigne surtout
une chose: l’on sait toujours mieux
après avoir essayé. Mais mieux vaut
savoir après coup que ne pas savoir du
tout! Et force est d’admettre que les
visionnaires ont toujours été considérés comme dangereux dans l’histoire de l’humanité, quand bien même
ils sont les seuls à avoir façonné l’histoire.
CL/MA
L’Expert-comptable suisse 9/03