Le Monde des Artisans de décembre 2012 - CRMA Haute
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Le Monde des Artisans de décembre 2012 - CRMA Haute
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CDJK:6J / edhh^W^a^iYZX VggdhhZg aZCK'%%Z iaZCK)%% WZccZ![g^\d!X ]} hh^hgVaadc\!Z iX Retrouvez cette offre dans le réseau MSA NISSAN : MSA NISSAN EVREUX : 02 32 23 32 81 MSA NISSAN VERNON : 02 32 64 36 78 MSA NISSAN PONT AUDEMER : 02 32 41 04 16 H 9FGJ9E9 < GKKA=J z <ALG 9JLAK9F9L=L=PHGJL2 MFHGA<KEz;GFFM$ MFHGL=FLA=DÂ=PHDGAL=J :jmfgD]^]Znj] Hj ka\]fl\]dY;JE9 \]@Yml]%FgjeYf\a] D]k]flj]hjak]kYjlakYfYd]k j]hj k]fl]fl+(\]k ]phgjlYl]mjk^jYfYak?jgkhdYf kmj[]hgl]fla]dimaf]\]eYf\] imÌkÌ]phjae]j H&*1 D]kYngaj%^Yaj]\]k;>9]ld]lYd]fl\]kYhhj]flak eakdÌ`gff]mj @l]d\]J _agf!&H, !zNzF=E=FL , ;zJzEGFA=<=J=EAK=<=KHJAP \]kYhhj]flaklYd]flm]mp - Â;D=N=D9F<d]kJ]f\]r%ngmk \]dY_Ykljgfgea]jgm]ffYak] O9;LM9DALzK . >AK9;eg\]jfak]rnglj]]flj]hjak] ]fZ f ^a[aYfl\]kmZn]flagfk N=JK=RNGLJ=L9P= <Ì9HHJ=FLAKK9?=naYnglj];E9 / 9KK=E:Dz=?zFzJ9D=\]dY;JE9 ?J9AF=K<=;@9EHAGFhYjead]k [ga^^]mjk`Yml%fgjeYf\k 0 =F:J=>Ljgh` ]k\]dÌYjlakYfYl$ >]klanÌ9jl&&& )* >GJE9LAGFKHJGNADà?=*()+ =eZYjim]e]flaee \aYl n]jkdYj mkkal] )+ J=;JML=JZa]fhdmkimÌmf]^gjeYdal K LJ9Lz?A=K BY[im]k;`Yjja]jnalkgfe la]j[gee] mf]hYkkagfimÌadhYjlY_]Yn][k]k[da]flk ]lk]k dn]k&H&). !KLQD=<=NA= ), ;=K9JLAK9FK9E:MD9FLK imaljY[]fld]mjjgml] !z;D9AJ9?= )0 <MEHAF?KG;A9Dd]^d Ym\]k YjlakYfk ** E9AF%<ÌÅMNJ=DGO;GKL d]kYjlakYfk^jgflYda]jk \m:LHe]fY[ k *+ ;GF;MJJ=F;=<zDGQ9D= [gee]fldmll]j7 !JzMKKAL= *- OADDA9E:=9M<GMAF$ :GMD9F?=J%HÜLAKKA=J ]flj]ljY\alagf]laffgnYlagf !;9K<=FLJ=HJAK= *. <GEG;J=MK=K9JDmf]^gj[] \]^jYhh]fgmn]dd] H J9LAIM= D]l]pl]\]dga\]^afYf[]khgmj*()+hj ngal \]k`Ymkk]k\ÌaehlaehgjlYfl]k$eYakkmjlgml hgmjd]k_jYf\]k]flj]hjak]k]ld]khYjla[mda]jk ^gjlmf k&H+- !BMJA<AIM= +, KGDDA;AL=JMFHJÝL:9F;9AJ= [gee]flZlajmfhdYf \]^afYf[]e]fl7 !HJ9LAIM= +. ;GEE=FL>AF9F;=JNGLJ= >GJE9LAGFhjg^]kkagff]dd] [gflafm]7 !>GJME +0 G:K=JN9LGAJ=<=K;GEE=J;=K h]j[]hlagf[jgak ] \]khjg^]kkagff]dk\m[gee]j[] ]l\m_jYf\hmZda[ ,( HJzN=FLAGF<=K<z;@=LK d]e]add]mj\ [`]l]kl[]dma im]dÌgff]hjg\malhYk J =?9J<K !HJ=KLA?= ,* K L=H@9F@9E9;@=YjlakYflYhakka]j \]>jYf[] !AFALA9LAN=K ,, ,*]kGDQEHA9<=K<=KEzLA=JK af[jgqYZd]klYd]flk !GHAFAGF ,. 9 D=PAK?GN;AQ9F\aj][l]mj \]dÌAfklalmlKmh ja]mj\]kE la]jk es entreprises artisanales de Haute-Normandie sont confrontées à une conjoncture économique difficile et à la remise en cause de ce qui q les aidait à garder g leur compétitivité. p Pour survivre, l’artisanat n’a pas besoin de se voir offrir une augmentation de charges ou de cotisations. La fiscalité est sans cesse adaptée et la conséquence la plus évidente est un manque de lisibilité économique pour ceux qui veulent entreprendre ou investir. Révélée par l’Observatoire régional de l’artisanat, la surreprésentation de l’auto-entrepreneuriat masque les entreprises réellement viables. Dans ce contexte, j’ai exprimé aux parlementaires de la Région ma réprobation quant à la réduction des moyens alloués aux Chambres pour assurer leurs missions auprès des entreprises artisanales (baisse annoncée des subventions et notamment du Fisac). Un effort conséquent de rationalisation et de maîtrise des coûts a pourtant été engagé et les Chambres ont démontré leur performance, notamment en ce qui concerne la formation et l’intégration professionnelle par l’apprentissage. Nous veillons à optimiser nos dépenses mais également nos ressources. Pour un service adapté aux artisans, les pouvoirs publics doivent continuer à croire en ce réseau d’experts que constituent les chambres de métiers. Artisans-élus, nous connaissons les besoins des entreprises et du secteur. Nous partageons vos préoccupations et nous les ferons valoir. Avec des vents porteurs, nous arriverons à nos fins : former des apprentis au sein de CFA performants, offrir une trajectoire de réussite aux entreprises artisanales jusqu’à l’étape ultime de leur reprise. Avec des vents contraires, demeurerons-nous la Première entreprise de France ? Malgré les difficultés, je souhaite aux artisans une année 2013 riche en satisfactions professionnelles et en résultats économiques. Pour cela toutes les pistes doivent être explorées : export, e-commerce, communication web, marketing, innovation… Pour vous aider, les chambres de métiers et de l’artisanat développent leur offre globale de services. ;]fme jg[gehj]f\\]khY_]kkh [a^aim]k]flj]d]khY_]k)).]l++,0hgmjd]kYZgff k\]dÌ=mj]& D]Egf\]\]kYjlakYfkf1*ÇBYfna]j%^ nja]j*()+Çz\al]mj\ d _m 2Kl h`Yf]K[`eallÇJ \Y[lagf29L;$hgjl&2(.0*1(0**,$]%eYad2d]egf\]\]kYjlakYfk8_jgmh]%Yl[&[geÇGfl[gddYZgj []fme jg2 =eeYfm]d<Yfa]d$EYjbgdYaf]<]keYjlaf$;`jakl]dd]> f gf$?maddYme]?]f]kl]$<]dh`af]HYqYf$>jYfgakKYZYjdqÇK][j lYjaYl\]j \Y[lagf2E&9fl`gfq$B&;d]kka]ff]$B&F]akk]ÇHmZda[al 29L;$)+/ imYa\]NYdeq$/-()(HYjakÇHmZda[al fYlagfYd]2<aj][l]mj[gee]j[aYdEYl`a]mLgmjfa]j$L d&(),((-*+)($^Yp(),((-*+*,$]%eYad2e&lgmjfa]j8_jgmh]%Yl[&[geÇHmZda[al k\ hYjl]e]flYd]kkm\%gm]kl2 L`a]jjq L d&(.**.1+(**!]l; \ja[Bgfimaj]k L d&(.)(+,0)++!$^Yp(-.)-1,((/$]%eYad2l`a]jjq&bgfima]j]k8oYfY\gg&^jÇHmZda[al k\ hYjl]e]flYd]kfgj\]l]kl2>jYfgak:]\]jklgj^]j$L d&(+0/.1)0)*$ ^Yp(+0/.1)0),$]%eYad2^&Z]\]jklgj^]j8_jgmh]%Yl[&[geÇH`glg_jYh`a]k2DYmj]flL`]]l]f$j]khgfkYZd]aeY_]Ç;j \alh`glg\]khY_]k\ hYjl]e]flYd]k2;JE9@Yml]%FgjeYf\a]ÇHjgeglagf \a^^mkagf2K`ajd]q=dl]j$L d&2(+0/.1)0)0&LYja^\ÌYZgff]e]fl)Yf&>jYf[]2.]mjgk&LYja^Ymfme jg2)]mjg&ÂdÌ ljYf_]j2fgmk[gfkmdl]jÇ;gf[]hlagf \algjaYd]]l_jYh`aim]2TEMA|presse$L d&(+0/.1)0() Ç>YZja[Ylagf2Hap]daeY_]$A&EYjdaf$B&%E&LYhh]jl$L d&(+0/.1)0)0Çz\al]mj29L;$*+jm]<mhgfl\]kDg_]k$-/(((E=LR$L d&(+0/.1)0)0$^Yp(+0/.1)0),Ç <aj][l]mj\]dYhmZda[Ylagf2>jYfgak?jYf\a\a]jÇF[geeakkagfhYjalYaj]2(+).L0.1-/ÇAKKF2*)(.%1,++Ç< hld _Yd2\ []eZj]*()*ÇAehj]kkagf2 ?jgmh]Kg[gkhjafl$+.jgml]\Ì9j[`]ll]kÇ00(((zhafYd& =MJ + D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M n f]e]fl @Yml]%FgjeYf\a] D]*1g[lgZj]Y]mda]mdY[ j egfa]\]j]eak]\]khjap\]kNYd]mjk \]dÌYhhj]flakkY_]Ymk]af\]dÌ` ea[q[d]\]dÌ@l]d\]J _agf& ;]l n f]e]flY]mda]m]fhj k]f[]\]Ee]@ df]K]_mjY$na[]%hj ka\]fl] \]dYJ _agf@Yml]%FgjeYf\a]$\]E&QngfJgZ]jl$eYaj]\]Jgm]f ]l\]fgeZj]mp dmkhYjead]kim]dkhdmka]mjkeYaj]k\]k[geemf]kYqYfl mfYhhj]fladYmj Yl&E&;`jaklgh`]<gj $na[]%hj ka\]fl\]dY[`YeZj] \]e la]jk]l\]dÌYjlakYfYl\]dYK]af]%EYjalae]hj ka\YaldY[ j egfa]& ;zJzEGFA=<=J=EAK=<=KHJAP <]kYhhj]flaklYd]flm]mp E adame Segura a évoqué le plaisir que la Région peut avoir à participer régulièrement à des événements qui valorisent l’apprentissage. « Nous voulons une filière d’excellence par l’apprentissage », a-t-elle précisé. Elle s’est réjouie du très bon taux d’insertion professionnelle des apprentis au terme de leur formation et du maintien des effectifs entre 2011 et 2012. M. Doré a tenu à rappeler que, chaque année, 1 300 jeunes sont formés par le biais de l’apprentissage en Haute-Normandie et que 6 jeunes sur 10 sont insérés en emploi au terme de leur formation. Il s’est adressé directement aux jeunes apprentis présents et n’a pas hésité à leur dire qu’ils étaient « déjà des professionnels, de futurs maîtres d’apprentissage et de futurs chefs d’entreprise ». Il les a invités à être fiers de leur parcours et du savoir-faire qu’ils ont acquis. Cette soirée a mis à l’honneur vingt apprentis, tous sélectionnés par les CFA de Rouen, Dieppe et Le Havre. Destinée à encourager le sens de l’effort, le mérite, la réussite et l’excellence, la remise de prix s’est déroulée en présence de maîtres d’apprentissage tous aussi fiers que leurs apprentis. Parmi les vingt apprentis, trois jeu- , D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+ M D]kYngaj%^Yaj]\]k;>9]ld]lYd]fl\]kYhhj]flakeakdÌ`gff]mj @l]d\]J _agf!& Ee]@ df]K]_mjY$na[]%hj ka\]fl] \]dYJ _agf@Yml]%FgjeYf\a] ]lE&;`jaklgh`]<gj $na[]%hj ka\]fl \]dY;E9/.& nes ont été tout particulièrement mis à l’honneur : Mlle Jennifer Bentot a reçu le prix de l’Exemplarité du parcours professionnel. Elle est actuellement en 1re année de BTS négociation et relation client et elle a suivi les formations Bac Pro Commerce, BEP Métiers de la relation aux clients et usagers et CAP Vente au CFA du Havre. M. Kevin Evrard a reçu le prix du Mérite. Il est actuellement en 1re année de BP cuisine et a suivi un CAP cuisine au CFA de Dieppe. Mlle Céline Jousse a reçu le prix de l’Excellence. Elle est en 1re année de BP charcutier et a été reçue deuxième au Concours national de Meilleur Apprenti de France pour le métier de charcutier. Elle est titulaire d’un CAP charcutier, de la MC traiteur et du CAP pâtissier. L’hémicycle du Conseil régional de Haute-Normandie a offert un cadre prestigieux soulignant l’engagement personnel et le savoir-faire de ces apprentis particulièrement méritants. 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Il est encore temps de réserver votre stand. Artisans en métiers d’art, vous bénéficiez d’un tarif préférentiel et d’un espace dédié aux métiers d’art à l’entrée du village. Ne tardez pas à prendre rendez-vous pour bloquer votre emplacement. d’animations. Vous n’avez jamais participé à un Salon, vous êtes une jeune entreprise et vous souhaitez vous faire connaître, vous avez un budget limité mais désirez promouvoir votre savoir-faire ? Ces espaces sont faits pour vous ! Vous aurez la possibilité de participer à une ou plusieurs journées sur le Village de l’artisanat. N]jj]\ÌYjl\]dY:j]kd]:dYf_q%kmj%:j]kd]& 3 HGMJNGMKAFK;JAJ= 9faeYlagfk'\ egfkljYlagfk Tous les jours, des démonstrations et animations viendront compléter l’offre des artisans sur des espaces ]j[a\]hj]f\j][gflY[l E Yn][dY;E9/.2 Dm[a]<]\]kkmk%d]%egmkla]j L d&2(*+*)0*+). EYad2dm[a]\]\]kkmk8[e%/.&^j 9l]da]jl]plad]fgjeYf\EYdYmfYq& - D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M [lmYdal k @Yml]%FgjeYf\a] >GF<K<ÌAFL=JN=FLAGFHGMJD=KK=JNA;=K$DÌ9JLAK9F9L=LD=;GEE=J;= EG<=JFAK=RNGLJ==FLJ=HJAK= =F:zFz>A;A9FL<=KM:N=FLAGFK DYeg\]jfakYlagf\]nglj]]flj]hjak]]klmf_Y_]\][geh lalanal ]lmfYlgmlhgmjnglj]h j]ffal & FYl`Yda]?m]jj]ajg la]flmfkYdgf\]kgafk ]kl` laim]kDgmna]jk& =dd]Yj]f\m kgf lYZdakk]e]fl Y[[]kkaZd]Ymp h]jkgff]kegZadal j \mal]]lYeg\]jfak kgf]khY[]\]n]fl]& Hgmj[]dY$]dd]Y Z f ^a[a \Ìmf] kmZn]flagfYmlalj] \]dÌgh jYlagf[gdd][lan] ]f[gmjkkmjd]l]jjalgaj] \]dY;geemfYml \Ì9__dge jYlagf K]af]=mj]& ; onscientes de ces enjeux, certaines collectivités ont souhaité accompagner vos projets de développement. Il s’agit pour elles d’octroyer des subventions pour les artisans et artisanscommerçants engagés dans une démarche de modernisation, de qualité ou de progrès. Dans le cadre du Fisac (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce), ces opérations collectives permettent aux entreprises de financer une partie de leurs investissements (réfection de vitrine, enseigne, agencements, travaux d’accessibilité, acquisition de matériel). En moyenne, les entreprises qui modernisent leur espace de vente augmentent leur chiffre d’affaires de 10 % dans l’année qui suit. Si vous êtes par exemple installé sur le territoire : # de la CASE (Communauté d’agglomération Seine Eure), de la Communauté de communes du Plateau du Neubourg, de la Communauté de communes du Canton de Cormeilles, des villes de Brionne ou de Bernay # des villes de Rouen, Gournay ou Canteleu, informez-vous avant d’investir. Les chambres de métiers et de l’artisanat vous accompagnent dans votre projet, dans la constitution du dossier et son suivi. 3 ;GFL9;LK2 #;E9*/2Kgh`a]:dgf\]dYm(*+*+1,)0)gmk&Zdgf\]d8[e%*/&^j #;E9/.2;Yl`]jaf];YhjgfYm(*+*)0*+*+ gm[Yl`]jaf][Yhjgf8[e%/.&^j N]jk]rnglj]lYp]\ÌYhhj]flakkY_]naYnglj][`YeZj]\]e la]jk]l\]dÌYjlakYfYl Mf]kgdmlagfkaehd]$jYha\]]l]^^a[Y[] Ima\galn]jk]j dYlYp]\ÌYhhj]flakkY_]7 =dd]]klgZda_Ylgaj]hgmjlgml]k d]k]flj]hjak]k]ehdgqYflmf gmhdmka]mjkkYdYja k& Lgml]^gak$d]k]flj]hjak]kYqYfl]m YmegafkmfYhhj]fla]f*()*]l \gfldYeYkk]kYdYjaYd]]klaf^ ja]mj] kap^gakd]kea[kgfl]pgf j ]k\] []ll]lYp]& . 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M. Christophe Doré, président de la FNC HauteNormandie, a animé la cérémonie. Il a souligné l’engagement de tous ceux qui sont formateurs de champions, professeurs et maîtres d’apprentissage. Il a ensuite procédé à la remise des cadeaux récompensant quatre jeunes coiffeurs en présence de M. Raphaël Perrier, président national de FNC Concours. Parmi les quatre titres de Champion du Monde obtenus par la France en coiffure masculine, deux sont actuellement détenus par des Haut-Normands : M. Germain Evrard-Lebret et M. Pierre Berset. Ils ont participé les 7 et 8 octobre dernier aux Championnats du Monde de Coiffure à Milan au sein de l’Équipe de France. Germain Evrard-Lebret a obtenu les médailles d’or en coiffure junior et senior par équipe ainsi que la médaille d’or en coiffure créative individuelle. Pierre Berset a, quant à lui, décroché les médailles d’argent et de bronze en coupe junior par équipe et en individuel. Outre les Champions du Monde, deux autres talents de la coiffure ont reçu les félicitations du public et des coiffeurs présents : Mlle Lisa Dourlen, Meilleure Apprentie de France, et Mlle Gwendoline Leffel, championne de France en coiffure de mariée. Le prochain concours en vue des sélections nationales aura lieu le 24 mars 2013 au Conseil général de la Seine-Maritime. 500 à 600 visiteurs sont attendus pour cette manifestation de prestige qui devrait être suivie d’une soirée de gala en un lieu à ce jour tenu secret. 3 IMA;GFL9;L=J7 Hmak%b][`gakajim]d lYZdakk]e]fl\]^gjeYlagf hjgÕl]jYeYlYp]7 Ngmkj]kl]r$Za]fkjk]md\ [a\]mj \mgm\]k lYZdakk]e]flkima Z f ^a[a]jgfl\]nglj]lYp] \ÌYhhj]flakkY_]& =f]^^]l$[]ll]lYp]]kld]k]md aehl\gflngmkhgmn]r[`gakaj d]Z f ^a[aYaj]& gmj]^^][lm]je]k\ eYj[`]kjYha\]e]fl2 H #;E9*/2EYja]%Ha]jj]Raefa]okca Ym(*+*+),)0)gmeh&raefa]okca8[e%*/&^j HYjAfl]jf]lhgmjmf]\ [dYjYlagf\aj][l] ]fda_f]kmj2ooo&YjlakYfYl*/&[ge #;E9/.2; daf]:j]ZagfD]aj]Ym (*+*)0*+*+gm[]daf]Zj]Zagfd]aj]8[e%/.&^j HYjAfl]jf]lhgmjmf]\ [dYjYlagf \aj][l]]fda_f]kmj2ooo&[eY/.&^j KangmkfÌ]^^][lm]rhYkngmk%ee] nglj]\ [dYjYlagf$\]eYf\]rnglj] [gehlYZd]\Ì]^^][lm]jd]k\ eYj[`]k Ymhjk\]dY[`YeZj]\]e la]jk ]l\]dÌYjlakYfYl\]nglj]\ hYjl]e]fl& / D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M [lmYdal k @Yml]%FgjeYf\a] D]kljgh` ]k\]dÌYjlakYfYl ]fK]af]%EYjalae] =fZj]^À Eg\a^a[Ylagf\]k`gjYaj]k\ÌY[[m]ad D]khj]ea]jkljgh` ]k\]dÌYjlakYfYl ]fK]af]%EYjalae]gfl l j]eakd]b]m\a )+\ []eZj]\])0`+(*(`dÌ@l]d \m< hYjl]e]fl& D]kYjlakYfkgfl l j [geh]fk k \Yfk.[Yl _gja]k2 #Ljgh` ]\]dÌY[[gehY_f]e]fl \m\ hYjl]e]fl9jY[k #Ljgh` ];gmh\][Æmj\]k[gdd _a]fk #Ljgh` ]\]dÌ]p[]dd]f[]YjlakYfYd] #Ljgh` ]\]kY[lanal k\]hjgpaeal #Ljgh` ]\mlj]ehdafhjg^]kkagff]d #Ljgh` ]\]dÌaffgnYlagf <]hmakd]-fgn]eZj]$d]k`gjYaj]k\ÌY[[m]adl d h`gfaim]]lh`qka% im]\]dÌYfl]ff]\m@Ynj]\]dY;E9/.gfl l eg\a^a k2 Gmn]jlmj]\]1`)*`hmak\])+`+().`+(& Fgmkngmkhjagfk\]Za]fngmdgajl]faj[gehl]\][]k[`Yf_]e]flk ]lngmkj]e]j[agfk\]nglj][gehj `]fkagf& Hjap\mB]mf]LYd]fl Hjap\]dÌY[[m]ad ?jYaf\gj_]*()* \]dYnadd]\]Jgm]f KqdnYafFgmaf$[`]^\mj]klYmjYfl ¾D]+/¿Jgm]f$Yj]md]ljgh` ]\m ¾B]mf]LYd]fl?jYaf\gj_]*()*¿ d]dmf\a)1fgn]eZj]$]fhj k]f[] \m[`]^ lgad ?add]kLgmjfY\j] ]l\ÌYmlj]k[`]^k\m\ hYjl]e]fl& ;]ll]\aklaf[lagfj [geh]fk]d]lYd]fl \][afib]mf]k[`]^kfgjeYf\kimaljY% nYadd]fld]khjg\malk\]dYj _agf]l]f hYjla[mda]jd]k^jgeY_]k9GH& DYkgaj ]\]j]eak]\]kHjap \]dÌY[[m]ad\]k[gee]jYflk ]lYjlakYfk\]Jgm]fY]mda]m d]e]j[j]\a*0fgn]eZj] )1`+(dY@Ydd]YmpLgad]k \]Jgm]f& D]kYjlakYfk]l[gee]jYflk d]khdmkY[[m]addYflk\]Jgm]f gfl l j [geh]fk k\][Y\]Ymp []ll]g[[Ykagf& D]kYjlakYfk`Yml%fgjeYf\k dÌ`gff]mj >]klanÌ9jl 9mka_]\]dY;E9/.$d]b]m\a*1fgn]eZj] )/`+(kÌ]kll]fm]dY[ j egfa]\]j]eak] \]khjapKlYjke la]jk*()*& ;]ll][ j egfa]Y _Yd]e]fl\gff da]m dYj]eak]2 #\]+-lalj]k9jlakYf\ÌYjl #\]k\ahde]k\]:j]n]l\]eYljak] :E! 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Chaque année, la MNRA, partenaire officiel du Salon, améliore plus encore son opération Tremplins de l’Artisanat. Faire découvrir les jeunes talents de l’artisanat français, voilà la volonté de la MNRA. C’est pourquoi ils offriront à 20 artisans issus de différentes régions et de tout type de secteur d’activité un stand tout équipé (cloison, électricité, éclairage), sur un espace scénographié, pour une mise en valeur exceptionnelle au cœur de la plus grande vitrine de l’artisanat. D]kb]mf]k]flj]hjak]kdÌ`gff]mj Le « village MNRA des jeunes entreprises », ce sera près de 400 m2 d’exposition scénographiée avec une signalétique dédiée, pour permettre aux jeunes entreprises dynamiques désireuses de se faire connaître de profiter d’un tremplin unique en son genre. Parmi les 20 entreprises tremplins sélectionnées par MNRA, un jury désignera le « Super Tremplin ». Une bourse complémentaire de 1 500 € viendra récompenser ce projet. ;gmhgf%j hgfk] Lj]ehdafkEFJ9 Âj]lgmjf]jC]ddq<]Zjm_] hgmjd]kLj]ehdafk!gm;gjaf]AkkYf[`gm hgmj]phgk]j! 9jlakYfYd]k\];`Yjlj]k$*,Zgmd]nYj\\]dY;gmjladd]$*0(((;`Yjlj]k& ;B]e]kmakafklYdd ]!]flj]d])]jbYfna]j*()(]ld]+(Ynjad*()+]lkgm`Yal][Yf\a\Yl]j YmpLj]ehdafkEFJ9& ;B]kmakYjlakYf\]hmakhdmk\]+Yfk]lkgm`Yal]j][]ngajmf\gkka]j\]hYjla[ahYlagf hgmjd]k9jlakYfYd]k\];`Yjlj]k*()+& Fge\]dÌ]flj]hjak]"2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& Fge$hj fge\m\aja_]Yfl"2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& L d h`gf]"2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& =%eYad2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& 9\j]kk]hgklYd]"2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& ;g\]hgklYd"2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& Nadd]"2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& ";`YehkgZda_Ylgaj]k& E dYfa]Ea[`Ym$[ak]d]mk]\Yfkd]Dgaj]l$ Kmh]jLj]ehdaf*()*& Eg\Ydal k\]hYjla[ahYlagf Pour poser sa candidature, l’artisan doit avoir créé son entreprise entre le 1er janvier 2010 et le 30 avril 2013. Il ne doit pas avoir participé aux Artisanales de Chartres précédemment et doit impérativement exposer durant les 4 jours s’il est retenu. Attention, n’est pas considéré comme jeune artisan : celui qui a arrêté son activité et l’a reprise plusieurs années plus tard en se réinscrivant au Répertoire des métiers ; celui qui a déménagé son entreprise en la réinscrivant dans la nouvelle CMA de son lieu de résidence. Saisissez cette occasion exceptionnelle ! Demandez votre dossier de participation en renvoyant le coupon ci-contre avant le 30 avril 2012. 3 ;GFL9;L2 ]ddq<]Zjm_]&L d&(*+/1)-/** C c]ddq&\]Zjm_]8[e%*0&^j D]hdmk_jYf\\]kYl]da]jk nanYflk /,-((nakal]mjk]f*()* ).(((e\Ì]phgkalagf Hjk\]-((]phgkYflk Hdmk\])-(e la]jkj]hj k]fl k Mf]l` eYlaim]h`Yj]]l\]kYfaeYlagfk imgla\a]ff]k Mf][YehY_f]\]hjgeglagfaehgjlYfl] <]kj]lgeZ ]ke \aYlaim]k[gfk im]fl]k 3 ;GFL9;L2 ooo&d]k%YjlakYfYd]k&[ge [lmYdal k @Yml]%FgjeYf\a] >GJE9LAGFKHJGNADà?=*()+ =E:9JIM=E=FLAEEz<A9L N=JKD9JzMKKAL= E iser sur la formation est un gage de progrès et de compétitivité pour l’entreprise. La CMA27 vous propose un large panel de solutions adaptées à vos besoins. Depuis le dernier trimestre, les packs formation mis en place sur 5 thématiques vous permettent d’approfondir un domaine de compétences particulier (Internet, bureautique, communi- cation, compta-gestion). Avec Provilege, le « Pack à la carte » fait son entrée. Il vous permet d’établir votre programme personnalisé de formations pour le trimestre et de bénéficier alors d’une gratuité totale. Cette dynamique permet à la CMA27 de développer son offre de formations afin de répondre à vos attentes et vous accompagner dans vos projets. 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Vous envisagez d’embaucher un nouveau collaborateur, salarié ou apprenti. Les fonctions et les responsabilités, que vous allez lui confier vont avoir un impact sur la qualité du travail, la qualité des relations, l’image et les résultats de votre entreprise. Il importe donc de prendre toutes les précautions nécessaires afin de recruter la bonne personne et d’appréhender les conséquences économiques et financières (prix de revient, trésorerie, etc.). La CMA27 développe son service conseil RH pour mieux vous accompagner dans vos pratiques de recrutement et de gestion des ressources humaines. De la simple mise en relation avec des candidats à un accompagnement complet incluant notamment le calcul de la faisabilité économique d’une nouvelle embauche ainsi qu’un diagnostic organisationnel, la CMA27 vous propose des prestations sur mesure (à la carte) adaptées à vos besoins. D9? 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Les mercredi et vendredi, l’artisan laisse les rênes du magasin d’Ymonville, « boucherie, charcuterie, fruits et légumes, crémerie et épicerie de base » à son épouse Danièle et prend le volant de son camion pour desservir 26 villages environnants. Soit près de 100 clients, en porte-à-porte. « Je les vois chaque semaine. À force, ils sont devenus des amis. Entre nous, il y a une véritable relation de confiance. Ils m’attendent impatiemment ! », se réjouit Éric Bellanger. Au point que certains n’hésitent pas à le tancer gentiment s’il a quelques minutes de retard. Dégainant malgré tout café et sucrier dès que le camion frigorifique pointe le bout de son capot. Bouche-à-oreille et publicité glissée dans la boîte aux lettres sont les outils de l’artisan pour se faire connaître. Même s’il avoue avoir eu la partie facile grâce à son père – dont il a hérité l’entreprise – qui a lancé les tournées dès 1967. Avaler des kilomètres chaque semaine demande à Éric Bellanger des efforts, « surtout en été, avec la chaleur », et de l’argent. L’artisan vient ainsi de réaliser un investissement de 130 000 € pour remplacer son camion. ! /(\m[`a^^j]\ÌY^^Yaj]k Ces dépenses en valent pourtant la peine, puisque les tournées génèrent jusqu’à 70 % du chiffre d’affaires ), D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+ M zja[:]ddYf_]j\]kk]jlmf][]flYaf]\][da]flk\Yfk*.naddY_]k\Ì=mj]%]l%Dgaj$ \]mpbgmjkhYjk]eYaf]& de la SARL Boucherie Bellanger. Le boucher-charcutier évoque toutefois l’avenir avec inquiétude. « Mes clients sont des habitués. Les nouveaux habitants n’adhèrent pas. Certains travaillent en journée, d’autres préfèrent se déplacer pour acheter. Le décès de certains clients fait que je dois couvrir de plus en plus de villages pour atteindre mon chiffre. » Heureusement pour Éric Bellanger, rares sont les habitués qui ne lui prennent rien lorsqu’il est de passage. « Ils se disent : tant qu’à faire ! », conclut-il en riant. Si Mickaël Dumenil, gérant depuis huit ans d’une boulangerie-bartabac-presse-épicerie à Boisville-laSaint-Père (Eure-et-Loir), effectue lui aussi des tournées, c’est avant tout dans une optique de service. « Quand on a racheté le fonds, il y avait déjà des tournées. Les gens avaient l’habitude », énonce l’artisan. Pour rendre « ce service et les gens heureux », Mickaël Dumenil fait du porte à porte, et jusqu’à 100 km chaque jour. Conscient de la faible part de ces tournées dans son chiffre d’affaires global, l’artisan envisage d’y mettre un terme, « sitôt que le véhicule nécessitera des investissements ». ! K]\ eYjim]j \]dY[gf[mjj]f[] Diplômée en coiffure, esthétique et maquillage, Valérie Morisseau sillonne les routes de Haute-Garonne avec son camion. Originaire de Sénarens, la jeune femme n’a pas hésité longtemps avant de faire de Beauté Créative un salon itinérant. ; GEE=Jy9FL'9JLAK9F9E:MD9FL D][Y\j]d _Yd D]k[gee]jYflk]lYjlakYfkYeZmdYflk]p]j[]fld]mjY[lanal 2 #kmjdYnga]hmZdaim]2kgal\Yfkd][Y\j]\ÌmfeYj[` $ \Ìmf]^gaj]gm\Ìmf]^l]$kgal\aj][l]e]fl\YfkdYjm] gmkmjd]Zgj\\Ìmf]jgml]fYlagfYd]gm\ hYjl]e]flYd]3 #hYjnga]\]\ eYj[`Y_]\Yfkd]kda]mphjan k& KÌadk]p]j[]fld]mjY[lanal \Yfkmf][geemf]Ymlj]im][]dd] \]d]mj\gea[ad]gm\]d]mj lYZdakk]e]flhjaf[ahYd$adk\gan]fl gZda_Ylgaj]e]flgZl]fajmf][Yjl]&;]ll]\ eYj[`]h]mllj] [gf[gealYfl]dÌaeeYlja[mdYlagfYmj h]jlgaj]\]ke la]jk& DY[Yjl]\ ^afalan]]klnYdYZd],Yfk]l\gallj]j]fgmn]d ] kgfl]je] ^gjemdYaj]2[]j^YW),(**"(*!& 3 #<ÌAF>GK2 Ymhjk\m;]flj]\]^gjeYdal \]k]flj]hjak]k ;>=!\]nglj];E9 HgmjdY[ga^^]mk]NYd ja]Egjakk]Ym$dÌalaf jYf[] ]klmf[`gapej]e]flj ^d [`a$eYakhYk\ ^afala^& « D’abord, par rapport à un salon traditionnel, le budget est moins conséquent, explique-t-elle ainsi. Ensuite, comme je suis en zone rurale, c’est plus pratique. Et puis, je me démarque de la concurrence. De tous ces salons de coiffure franchisés dont les grandes villes alentour sont saturées. » Dernière raison – et non des moindres –, la qualité de la relation avec les clients. « Je me déplace à domicile, sans toutefois rentrer dans l’intimité des gens. Je reste à leur porte, et ce sont eux qui viennent se faire chouchouter dans mon camion. Chez moi, pas de vitrine, pas de bavardages ! ». Pour alimenter son salon ambulant, Valérie Morisseau doit avoir une possibilité de branchement. Les mardi et jeudi, la jeune artisane se déplace au comité d’entreprise de Thalès Alénia Space, une entreprise toulousaine. Le reste de la semaine, elle tourne dans plusieurs villages, proposant de la coiffure mixte et polyvalente, des soins esthétiques (visage et mains), des produits cosmétiques… Valérie Morisseau mesure bien la dureté de la vie qu’elle a choisie. « Se faire un nom est très difficile. Je suis présente sur les réseaux sociaux, sur Internet. Je fais de la publicité dans les boîtes aux lettres. Je suis inscrite sur un registre des mariages. » Son avenir, la Haute-Garonnaise ne sait pas encore s’il sera fait de bitume ou de briques. Si elle restera nomade ou optera finalement pour la sédentarité. ! DYdaZ]jl Artisan boulanger en Isère, Fabrice Muzet reconnaît lui aussi avoir souffert pour se faire une place. « Honnêtement, sachant ce que j’ai vécu, je ne sais pas si je recommencerais », confie-t-il. Après avoir exercé différents métiers – chef de rayon boulangerie, commercial, directeur adjoint – dans la grande distribution (et passé son CAP de boulanger), Fabrice Muzet, qui se découvre allergique à ce milieu, décide d’intégrer la formation « Création de tourisme en milieu rural » de l’Afrat (Association pour la formation des ruraux aux activités du tourisme). « Là, j’ai hésité entre ouvrir un gîte sur le thème du pain ou une boulangerie pédagogique itinérante. Comme je n’avais pas de gîte, j’ai opté pour la boulangerie », déclaret-il avec humour. Fabrice Muzet achète un camion à Nantes, l’équipe d’un four à bois à Carcassone et loue un laboratoire de boulangerie à Grenoble. Le 19 juin 2004, il profite de la fête « Un dimanche à la campagne » zhjak\]daZ]jl $>YZja[]Emr]l]fnakY_] \]hYkk]j\]kgf[YeagfYmhgfl\Ìmf]_gd]ll]$ lgmbgmjk\YfkkgflYZda]j\]ZgmdYf_]j& pour lancer son activité : La Flûte enchantée. « L’idée était de faire découvrir l’univers de la boulangerie à des enfants, en lien avec des écoles, des MJC, des colonies de vacances… J’adore voir les enfants s’émerveiller devant la fabrication du pain ! » L’artisan réalise cependant rapidement que la pédagogie ne nourrit pas son homme, et « commence à produire comme un boulanger ». En 2005, il achète une maison à Saint-Vincent-de-Mercuze, et installe son laboratoire chez lui. Aujourd’hui papa de trois enfants qu’il a envie de voir grandir, Fabrice Muzet n’est plus aussi souvent sur les routes qu’avant. Celui dont la célébrité s’est construite sur les pains aux noix ou à la châtaigne n’a qu’un maître : la liberté. « Les horaires en boulangerie, je ne pourrais pas », lâche-t-il. L’artisan consacre deux jours par semaine à la boulangerie pédagogique auprès des écoles, des centres de loisirs ou des maisons de retraite ; livre 200 familles via des Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) ; accueille un après-midi par semaine des clients dans la boutique qu’il a aménagée chez lui ; propose 22 sortes de pain sur le marché du Touvet ; forme des cuisiniers en herbe à l’Afrat… Et projette d’acquérir une goélette pour sillonner le littoral et les îles de la Méditerranée dans son tablier de boulanger. Marjolaine Desmartin )- D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M z [dYajY_]@Yml]%FgjeYf\a] BY[im]k;`Yjja]jnalkgfe la]j[gee] mf]hYkkagfimÌadhYjlY_]Yn][k]k[da]flk ]lk]k dn]k&=f]^^]l$dÌ9l]da]jNa[lgj@m_g ]klZa]f[]dma\Ìmfk[mdhl]mjkmjZgak eYak[Ì]kl _Yd]e]flmf]kYdd]\][gmjk hgmjlgmk[]mpiman]md]fldYakk]jdaZj] [gmjkd]mjlYd]fl\]k[mdhl]mj& EzLA=JK<Ì9JL MfYjlakYf\ÌYjldY^gak k[mdhl]mj]l^gjeYl]mj 9 près un CAP de menuisier et un travail en qualité de salarié chez un ébéniste de 1973 à 1979, Jacques Charrier décide en 1979 de créer son propre atelier dédié à la sculpture sur bois. Le plus naturellement du monde, l’atelier prend le nom de la rue qui l’accueille à Sotteville : Victor Hugo. L’idée est bonne mais jamais il n’aurait pensé qu’il serait obligé de déménager suite à un droit de préemption de la Ville. Le changement d’implantation est une période difficile comme pour tout artisan dont les moyens humains et la trésorerie sont comptés. Néanmoins la contrainte devient une opportunité : « j’ai enfin l’atelier qu’il me faut et pour rien au monde je ne ferai marche arrière », nous confie Jacques Charrier. Confronté à un difficile accès au crédit bancaire pour financer l’achat de son atelier actuel, il renforce son apport personnel en faisant appel à ses proches et obtient le crédit attendu. Nous sommes ici très proches du quotidien vécu par de nombreux artisans. L’enquête sur le financement des entreprises artisanales conduite récemment par l’Observatoire régional de l’artisanat en témoigne (cf enquête en ligne sur le site www.crm-haute-normandie.fr ). En 1995, Jacques Charrier ouvre un ). D]egf\]\]kYjlakYfkMBYfna]j%^ nja]j*()+ M cours de sculpture. « Par envie ». En effet, le métier de sculpteur sur bois a considérablement évolué en quarante ans et les commandes de particuliers déclinent. Et comment donner libre cours à sa passion tout en maintenant une activité de restauration et de commandes publiques ? Jacques Charrier vit alors ce tournant professionnel avec joie et, alors qu’il travaille seul depuis de nombreuses années, il trouve ainsi l’opportunité de transmettre son savoirfaire et de développer son goût pour la création. Il crée un site Internet et assure la promotion de cette activité qui représente près de 50 % de son chiffre d’affaires. Artisan de talent, Jacques Charrier expose régulièrement lors de Salons locaux mais il cherche aussi, et peut-être même surtout, à valoriser les œuvres de ses élèves. Chaque année, il réaménage son atelier et organise un vernissage avec l’ensemble des travaux de ses élèves. Soutenu par la presse locale, il crée un événementiel dont il peut être fier tout comme le talent de sculpteur sur bois qu’il développe depuis plus de quarante ans. Le métier de sculpteur sur bois, il continue de le vivre avec passion avec le soutien de son épouse. À l’heure de la retraite, ils auront à cœur de transmettre ce patrimoine vivant, ce savoir-faire que de nombreux ébénistes sous-traitent à des sculpteurs de talents que ce soit pour des restaurations d’art ou pour ces fameuses armoires normandes si connues en France. 3 KAL=AFL=JF=L2 Yl]da]jna[lgj`m_g&YjgY&Ykkg&^j HYjl]fYaj]k^afYf[a]jk\]ke la]jk\ÌYjl \]@Yml]%FgjeYf\a]2 9d]pQ]mf_%^glgdaY&[ge z [dYajY_]<mehaf_kg[aYd ;GF;MJJ=F;=<zDGQ9D=zLJ9F?àJ= D]^d Ym\]kYjlakYfk 9n][dY[jak]$\]hdmk]fhdmk\]ljYnYadd]mjk]l\Ì]flj]hjak]k ljYf_j]kna]ff]fl [gf[mjj]f[]jd]kYjlakYfk^jYfYak\m:LH&KÌadkÌY_al\Ìmf][gfk im]f[]dg_aim] \]dÌgmn]jlmj]\]k^jgflaj]k]mjgh ]ff]k$[]jlYaf]khjYlaim]k\gml]mk]k e]ll]fl]fh jaddYh j]ffal \]k]flj]hjak]kYjlakYfYd]k`]pY_gfYd]k& J]hgjlY_]]fDYf_m]\g[%Jgmkkaddgf& D es artisans ne sont pas encore sortis de la crise qu’un nouveau fléau les menace déjà. Alors que la demande des ménages peine à repartir et que les carnets de commandes se remplissent difficilement, les artisans du BTP doivent faire face à une forme grandissante de concurrence déloyale : le dumping social. En cause, des entreprises et des travailleurs étrangers qui franchissent nos frontières pour proposer leurs services. En soi, rien d’illégal. Les accords européens de libre-échange autorisent les entreprises et les travailleurs de l’espace communautaire à travailler dans les autres pays membres, sous condition de respecter les règles en vigueur du pays concerné. )0 D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+ M Néanmoins, les organisations patronales dénoncent des pratiques parfois douteuses qui fragilisent la compétitivité des entreprises artisanales françaises. En effet, faute de contrôles réguliers, les entreprises étrangères se permettent des largesses vis-à-vis du Code du travail et du fisc français. Et si la concurrence déloyale venue de l’étranger n’est pas un phénomène nouveau, elle s’amplifie. « Quand l’activité se resserre, toutes les irrégularités remontent à la surface. Vu qu’on fait partie d’un espace européen de plus en plus ouvert et que les pays qui nous entourent sont encore plus touchés que nous par la crise, la concurrence déloyale s’accélère », déplore François Asselin, vice-président de la FFB en charge du dossier. Jusqu’ici, seules les régions frontalières étaient touchées mais, aujourd’hui, pas un département français ne serait épargné. Surtout qu’avec l’ouverture des frontières européennes, d’autres pratiques se sont développées. Les entreprises frontalières sont de plus en plus présentes mais on trouve également des sociétés venues de pays plus lointains. À cela viennent s’ajouter des entreprises d’intérim généralement basées dans les pays de l’Est, qui proposent de la main-d’œuvre bon marché à des entreprises, françaises ou étrangères, travaillant en France. « La crise étant là, des entreprises font appel à de la main-d’œuvre low cost pour décrocher des marchés, et se démarquer provisoirement de leurs cama- ;dYm\]<]dZgmj_$e]fmaka]j$e]eZj]\m[gfk]ad \ÌY\eafakljYlagf\]dY;Yh]Z\]dÌ9m\] ¾D]h` fgef]k]\ n]dghh]\Yfkd]hmZda[[gee]\Yfkd]hjan & ImYf\\]k]flj]hjak]kh]mj]_Yj\Yfl]k]fn]jkd]\jgal\mljYnYad j hgf\]fl\]kYhh]dk\Ìg^^j]k]fhjghgkYfl\]klYja^kljk[geh lala^k$ ]dd]kkgflj]l]fm]k&D]kemfa[ahYdal kfÌgflYm[mfegq]f\]n ja^a]j ima]^^][lm]jYj ]dd]e]fld]kljYnYmp&;]jlYaf]knadd]k^gflljYnYadd]j\]k]flj]hjak]k dg[Yd]k]lk]j]ljgmn]flYn][\]kljYnYadd]mjkn]fmk\]dÌ ljYf_]j&AdqY _Yd]e]fl \]hdmk]fhdmk\]^gmjfakk]mjk\]eYl jaYmpimaj hgf\]flYmpYhh]dk\Ìg^^j]k d]mjfge]l^gflljYnYadd]j]fkmal]\]kafl jaeYaj]kn]fmk\]dÌ ljYf_]j$hYj^gak ee]]f\]`gjk\]dÌ=mjgh]&;]hjgZde]fÌ]klhYkf ]f*()*eYakgfd][gfklYl] \YnYflY_]Yn][d]jYd]flakk]e]fl\]keak]k]f[`Yfla]j&;Ì]klmf^j]afdÌY[lanal j _agfYd]&Kagf[gflafm]kmj[]ll]nga]$gfh]ml[gehjge]llj]dÌ]pakl]f[] \][]jlYaf]k^adaj]k&<Yfkd];g\]\]keYj[` khmZda[k$\]k[dYmk]khj nga]fl \]hj]f\j]]f[gehl]dÌYkh][lkg[aYd&Ad^YmlYdd]jhdmkdgafim]dYkaehd]j hgfk] [gfgeaim]]lhj]f\j]]f[gehl]d]fgeZj]\Ì]ehdgq k]f;<A$\ÌYhhj]flak]l\] h]jkgff]k]fafl jae\YfkdÌ]flj]hjak]&Nmd]fgeZj]\Ì]flj]hjak]kimak]e]ll]fl ]fkYmn]_Yj\]gm]fj]\j]kk]e]flbm\a[aYaj]$adqYmj_]f[]Y_aj&<]k]eZjqgfk \]j hgfk]YhhYjYakk]fl\m[l \]k dmk&<]fglj][l $gff]d[`]jYhYkdÌY^^Yaj]&¿ rades. Vu qu’il est difficile de toucher aux postes des frais généraux et du matériel, la seule variable d’ajustement est la masse salariale. Le problème est que si certaines entreprises commencent à le faire, il y a un risque de généralisation », met en garde Jean-Jacques Planes, responsable de la FFB dans les Pyrénées Orientales. <]khjap[Ykk k Afin de proposer aux clients publics et privés des prix cassés, ces entreprises ont recours à plusieurs pratiques à la limite de la légalité. En théorie, les salariés étrangers qui travaillent sur le sol français sont soumis aux mêmes règles que les autres. Dans la pratique, les choses se passent différemment. Les entreprises déclarent leurs employés au salaire minimum et indiquent que celui-ci effectue 35 heures. « En réalité, les salariés font 15 heures de plus, explique François Asselin. Quant aux travailleurs indépendants étrangers, certains “débarquent” sur le marché du particulier sans aucune déclaration. Dans cette situation, c’est du travail au noir total ». Des arrangements avec la loi qui permettent à ces entreprises de proposer des tarifs défiant toute concurrence. Nos interlocuteurs parlent de prix 30 % à 50 % plus bas que le tarif moyen. Surtout qu’au-delà des journées de travail à rallonge, des prix anormalement bas et des travaux non déclarés, les conditions de travail sont discutables. « Pour travailler sur un toit, nous sommes obligés d’avoir un échafaudage et de nombreux dispositifs de sécurité. Eux travaillent avec deux échelles et un plateau. Les règles de sécurité ne sont pas respectées », se plaint Jean Delcasso, maçon et couvreur près de la frontière espagnole. « Les conditions sociales sont inimaginables, renchérit François Asselin. Certaines équipes dorment sur le chantier ou dans le camion. On se croirait dans un livre de Zola, sauf que les ouvriers sont heureux car les conditions sont pires chez eux ». Patrick Issaly, président de la Capeb Languedoc-Roussillon, fait également valoir que « ces travailleurs intérimaires viennent avec leurs outils et leur caravane. Ils dorment sur place quand nous devons payer à nos ouvriers des indemnités kilométriques, l’hébergement. C’est un coût supplémentaire qu’ils n’ont pas à assumer. » 9hh]dk\Ìg^^a[af]k Et pour démarcher les clients, tous les moyens sont bons. « Les entre- prises étrangères paient des annonces dans la presse régionale et ont recours au publipostage. Il y a même des rabatteurs qui proposent du travail pour les travailleurs indépendants étrangers dans les zones frontalières. On a l’impression qu’ils ne courent aucun risque, certaines agences d’intérim envoient des documents avec le sigle de l’Union européenne », assure François Asselin. Les artisans français sont sollicités de toute part. « Il n’y a pas un entrepreneur qui n’ait reçu un fax, des mails ou des appels d’officines proposant de la main-d’œuvre à des tarifs incroyablement bas. Quand on arrive à des taux horaires inférieurs à 10 euros, il ne peut s’agir que de méthodes déloyales. » La concurrence déloyale ne s’arrête pas là. Certaines entreprises étrangères, notamment espagnoles, s’affranchissent de toute TVA, soit en facturant en hors taxe au client, soit en lui facturant en TTC sans jamais reverser la TVA perçue. Jean-Jacques Planes ajoute que « les entreprises étrangères bénéficient d’un différentiel social qui leur est largement favorable. La différence de charges est par exemple de 23 % entre la France et l’Espagne ». Pour autant, les artisans et leurs organisations professionnelles se défendent de tout ostracisme. Pour beaucoup de travailleurs et d’entreprises issues de pays durement frappés par la crise, « traverser la frontière est la seule solution. Humainement, on ne peut pas les accabler. Malheureusement, cela se fait au détriment de nos salariés et de notre économie », souligne Jean-Jacques Planes. Gdana]jD]EgYd%^glgdaY&[ge <J ¾AdqYmj_]f[]Y_aj¿ )1 D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M z [dYajY_]<mehaf_kg[aYd Ja[[Yj\g9jYlY%^glgdaY&[ge D]\mehaf_kg[aYde]l]fh jad dYkYfl ^afYf[aj]\]k]flj]hjak]k YjlakYfYd]k\m:LH]f\ d]klYfl d]mjk[Yjf]lk\][geeYf\]k& Âl]je]$fgeZj]\Ì]flj]]dd]k hgmjjYa]fle]llj]dY[d kgmkdY hgjl]\Yfkd]kj _agfk^jgflYdaj]k& E9AF%<ÌÅMNJ=DGO;GKL D a demande des ménages ayant tendance à se tasser, chaque chantier remporté par une entreprise étrangère représente un manque à gagner pour les artisans français. Surtout que ceux-ci ne sont pas en mesure de s’aligner sur les tarifs incroyablement bas de leurs concurrents. Pour Patrick Issaly, président de la Capeb Languedoc-Roussillon, c’est le différentiel de coût du travail qui permet à la concurrence étrangère de proposer des prix cassés. « Il nous est impossible de lutter. L’heure de travail nous coûte 35 euros quand les entreprises roumaines propo- sent de la main-d’œuvre à 2,5 euros de l’heure. Je ne réponds même plus aux appels d’offres publics, mes tarifs sont parfois 50 % supérieurs aux autres », explique cet artisan spécialisé dans le traitement et la prévention des pathologies du bâtiment. Assez pessimiste, il estime que plus de 5 000 emplois seraient menacés en Languedoc-Roussillon. Une inquiétude partagée par tout le secteur du bâtiment. De l’avis des artisans comme de leurs représentants, la situation est plus grave qu’on ne le croit car le dumping déstructure complètement le tissu économique local. ¾B]nakdY[gf[mjj]f[]\ dgqYd]Ymimgla\a]f¿ ¾Egf]flj]hjak]k]kalm],ce\]dY^jgflaj]]khY_fgd]&D]eYlaf$gf]eZYm[`]0`& D]dgf_\]dYjgml]$gfngald]kn `a[md]k]khY_fgdkhYkk]j&;Ì]klmfn jalYZd]\ ^ad 3mf] njYa][YdYeal [Yjadkna]ff]flhgmj^Yaj]d]ee]ljYnYadim]fgmk&9m\ Zml$[Ì lYal\]k Zja[gd]k&EYafl]fYfl$adkYjjan]flYn][lgmld]mjeYl ja]d]lhdmka]mjk[Yeagfk&;Ì]kl\]hdmk ]fhdmk^dY_jYfl\]hmakim]dÌ=khY_f]Y\]khjgZde]k&D]k[da]flknga]flimÌadkkgfl+( egafk[`]jk]ladk^gf[]fl&Gff]h]mlfakÌYda_f]jfagZda_]jd]khYjla[mda]jkljYnYadd]jYn][ \]k]flj]hjak]k^jYfYak]k&HgmjlYfl$[]k[gf[mjj]flkf]j]kh][l]flhYkd]kfgje]k ^jYfYak]k$fglYee]fld]kfgje]khYjYkakeaim]k&AdkljYnYadd]fl[gee]fgmkadqY-(Yfk& FgmkfÌYngfkhdmkim]\]mpegak\]nakaZadal kmjd][Yjf]l\][geeYf\]k[gflj]kapgm k]hlYmhYjYnYfl&Egf[`a^^j]\ÌY^^Yaj]k]klhYkk \]hdmk\]0(((((egafk\]-((((( ]f[afigmkapYfk&BÌ]fYjjan]YmZgml\mjgmd]Ym&DYeYkk]kYdYjaYd]]kl\]n]fm]ljgh aehgjlYfl]&BÌ]fYa_jgkkmjdYhYlYl][Yj[Ì]klmf]]flj]hjak] Fge2B]Yf<]d[Ykkg ^YeadaYd]$gfk][gffYllgmk]l[]jlYafkkYdYja kgflhdmk\] K][l]mj2eYgff]ja] ,(Yfk\ÌYf[a]ff]l &<]ngajd]kda[]f[a]jk]jYal\jYeYlaim]& Kagff]ljgmn]hYk\]kgdmlagf$\Yfk-Yfk$ngmkfÌYmj]rhdmk <Yl]\][j Ylagf2)1,0 Ü_]2.)Yfk \Ì]flj]hjak]k\]:LH\Yfkd]knaddY_]k^jgflYda]jk&¿ ** D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+ M <J D]kYjlakYfk^jgflYda]jk \m:LHe]fY[ k K]dgfHYlja[cAkkYdq$ hj ka\]fl\]dY;Yh]Z DYf_m]\g[%Jgmkkaddgf$ -(((]ehdgak k]jYa]fle]fY[ k \YfkkYj _agf& Si rien ne change, nombre d’artisans français pourraient faire faillite ou recourir eux aussi à de la main-d’œuvre venue d’Espagne ou d’Europe de l’Est. Ce que confirme Patrick Issaly : « un artisan est venu me dire qu’il transmettait son entreprise à son fils, mais qu’il licenciait ses salariés afin que ce dernier fasse appel à de la main-d’œuvre étrangère ». La situation pèse donc sur les artisans, mais aussi sur leurs employés. « Mes salariés ont 2 ou 3 enfants ; leur salaire est leur seule source de revenu. Si je mets la clé sous la porte, ils seront dans le pétrin. On fait donc ce que l’on peut pour continuer à vivre », justifie Patrick Issaly. Et de s’interroger : « Si les entreprises ferment, qui va payer les charges sociales, les impôts, financer les investissements ? » Certainement pas les entreprises étrangères dont l’argent généré retourne en grande partie dans le pays d’origine. >]\gjKa\gjgn%^glgdaY&[ge >Y[]dY[gf[mjj]f[]\ dgqYd]n]fm] \]dÌ ljYf_]j$d]kYjlakYfkl]fl]fl \]kÌgj_Yfak]j&KÌadkf]hj l]f\]fl hYkngmdgaj[`Yf_]jd]kdgak ]mjgh ]ff]k$d]khjghgkalagfk [gf[jl]kf]eYfim]flhYk& 9n][$]flgad]\]^gf\$dYngdgfl _ f jYdak ]\]^Yaj][gehj]f\j] lgmkd]kY[l]mjk$hmZda[k]lhjan k$ im]dY[gmjk]Ymdgo[gklh]ml kÌYn j]jljkf ^Ykl]& ;GF;MJJ=F;=<zDGQ9D= ;gee]fldmll]j7 gendarmerie, à l’Urssaf, à son syndicat, à sa chambre de métiers et de l’artisanat... Car si l’artisan ne veut pas porter plainte, il subit », avise-t-il. D]lgmj\]>jYf[] kYfklj]afima l k Sauf que dans la pratique, les choses ne sont pas si simples. « Les services de l’État ne peuvent pas entrer sur les chantiers privés s’ils n’ont pas un mandat du procureur. Un document long à obtenir, alors qu’il faudrait l’avoir du jour au lendemain. Les entreprises étrangères mettent des grilles aux fenêtres et ferment les portes du chantier à clé pour que personne ne puisse y accéder », note le président de la Capeb LanguedocRoussillon. Il précise qu’avec « la Directive Bolkenstein [votée en 2006 par l’Union européenne, ndlr], en travaillant moins de trois mois en France, les ouvriers ne sont pas obligés de se conformer aux réglementations locales. Du coup, les intérimaires restent trois mois à Narbonne, trois mois à Strasbourg... Ils font le tour de France sans être inquiétés ». Autre cheval de bataille des artisans et de leurs représentants : la néces- # D]\mehaf_kg[aYd]f DYf_m]\g[%Jgmkkaddgf Af^g D]DYf_m]\g[%Jgmkkaddgf ]kl]fhgafl]\YfkdYdmll] [gflj]d]\mehaf_kg[aYd$[YjhYjla[m% daj]e]fllgm[` &<ÌYhjkd]kk]jna% []k\]dY<aj][[l] <aj][lagfj _agfY% d]\]k]flj]hjak]k$\]dY[gf[mjj]f[]$ \]dY[gfkgeeYlagf$\mljYnYad]l\] dÌ]ehdga!$d]k\ lY[`]e]flk\]kYdY% ja k ljYf_]jkkgfl]f^gjl]Ym_e]f% lYlagf\Yfk[]ll]j _agf]f*()*2\] dÌgj\j]\]#.(hYjjYhhgjl*())& >afbmaf$)*)]flj]hjak]kgfl l [gfljd ]k&J kmdlYl2\]keYfim]% e]flkgfl l [gfklYl k\Yfkhdmk \]*'+\]k[Yk2¾\ ^Yml\]\ [dYjY% lagf\]\ lY[`]e]fl$fgf%j]kh][l gm[Yd[mdaf[gjj][l\]kkYdYaj]k eafaeYmp$fgf%j]kh][l\]k\mj ]k \mljYnYad$[Yk\]^Ymkk]kgmk% ljYalYf[] \ ^Yml\ÌY_j e]fl\m kgmk%ljYalYfl$hjl\]eYaf%\ÌÆmnj]$ eYj[`Yf\Y_]!&¿ ¾KadÌYjlakYff]n]ml hYkhgjl]jhdYafl]$ adkmZal¿$hj na]fl E]Jg[`]ZdYn]& <J K i le dumping social désempare les artisans, ils ne restent pas pour autant inactifs. Ils font remonter leurs doléances auprès de leurs syndicats, qui tentent de faire bouger les lignes au niveau national. « Les pouvoirs publics ne se rendent pas compte du fléau que représente la concurrence déloyale. C’est une menace assez diffuse mais bien réelle. Ce n’est pas comme quand on ferme une usine PSA. Là, ça se passe tous les jours, un peu partout », alerte François Asselin, vice-président de la FFB. Pourtant, des lois existent, et des amendes sont prévues pour les salariés étrangers employés sur les chantiers sans êtres déclarés. Pour M e Rocheblave, avocat spécialisé dans le droit du travail, la situation est claire : « Tout travailleur étranger qui travaille sur le sol français se voit appliquer le droit du travail français. Dans ce cas, il ne peut pas y avoir de concurrence déloyale. S’il y a une concurrence déloyale, c’est que le droit du travail a été violé. » Il invite donc les artisans à se tourner vers les interlocuteurs compétents. « Dès qu’un artisan a connaissance d’une pratique illégale, il peut la signaler à la *+ D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M z [dYajY_]<mehaf_kg[aYd # cjarr/%^glgdaY&[ge AfalaYlan] ®®® saire responsabilisation des clients. Car c’est en grande partie la course au low-cost qui permet à ce type d’entreprises de prospérer au détriment des entrepreneurs locaux. « L’acheteur a une énorme responsabilité quand il accepte un prix déraisonnable. Il est important de rééduquer notre conscience de consommateurs. Surtout dans le BTP, où les achats sont plus techniques, l’acheteur devrait se demander pourquoi une entreprise propose un tarif 30 ou 50 % moins cher qu’une autre ? », plaide François Asselin. G]kldYnYd]mj`meYaf]7 Patrick Issaly poursuit l’analyse. « Il faut que les acheteurs, notamment publics, se posent des questions sur les êtres humains qui travaillent sur ces chantiers. Les appels d’offres regorgent de critères techniques, sur la qualification ou les prix. Mais où est la valeur humaine dans tout ça ? On ne demande aucun compte aux entreprises qui remportent les appels d’offres sur le personnel qui travaillera sur le chantier. Du coup, les entreprises en profitent, il y a beaucoup d’opportunistes », déplore-t-il. Pour ¾Lgmkd]kY[l]mjk\gan]flk]j]f\j] [gehl]\]dÌaf[a\]f[]\]d]mjkY[l]k¿ <J BY[im]k;j]klY$\ hml \]kHqj f ]kGja]flYd]k ¾Ad^YmlYhhdaim]jd]kdgak]ln ja^a]jimÌ]dd]kf]^Yngjak]flhYkd]\mehaf_& Ad]klf []kkYaj]\]^Yaj]im]d]kfgje]k]mjgh ]ff]kkga]flj]kh][l ]k$ im]dÌ=mjgh]kgalgmn]jl]eYakhYkg^^]jl]&Ad^Yml _Yd]e]fl [geemfaim]jYmhjk\]dYhghmdYlagfhgmjd]mj^Yaj][gehj]f\j] imÌ[gmjll]je]$adkqljgmn]flmfYnYflY_]^afYf[a]jeYakimÌegq]fl]je]$ []dYka_fa^a]dY\]kljm[lagf\]k]ehdgakdg[Ymp&Lgmkd]kY[l]mjk\gan]flk]j]f\j] [gehl]\]dÌaf[a\]f[]\]d]mjkY[l]k&D]k]flj]hj]f]mjkdg[Ympkgfll]fl k]mpYmkka \]j][gmjajdYeYaf%\ÌÆmnj]ZgfeYj[` hgmjkYmn]jd]mjY^^Yaj]&EYakad]fnY \]dYj]khgfkYZadal \][`Y[mf$ad^Ymllj]kgda\Yaj]&D]k[gdd][lanal k\gan]fl _Yd]e]fllj]na_adYfl]k\YfkdÌYlljaZmlagf\]keYj[` khmZda[k$^Yaj]Yll]flagf f]hYkhj]f\j]\]k]flj]hjak]kimaf]j]kh][l]flhYkdYj _d]e]flYlagf$f]hYk [`]j[`]jd]egafk\akYfleYakd]ea]mp\akYfl&D]kk]jna[]k\]dÌzlYleYfim]fl \]egq]fk&;]jl]k$adqY]m\]kgh jYlagfk[gmh%\]%hgaf_$[]jlYaf]k]flj]hjak]k gfl\k]j _mdYjak]j$eYak[]kgfl\]kgh jYlagfkhgf[lm]dd]k$kYfkaf[a\]f[] kmjd]dgf_l]je]&Gff]kYf[lagff]hYkd]k_]fkima^gfln]fajd]kljYnYadd]mjk& GfkÌYllYim][]mpimakgfl]feakj]kg[aYd]]lfgf[]mpima]fhjg^al]fl& Ad^YmlYjjl]jYn][dYhgdalaim]\m[`a^^j]&¿ *, D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+ M Mf][`Yjl]\] Zgff]khjYlaim]k <Yfkd]kHqj f ]kGja]flYd]k$ mf][`Yjl]\]Zgff]k hjYlaim]k\]dYkgmk%ljYalYf[]\Yfkd]:LH Y l ka_f ]d])-fgn]eZj]\]jfa]jhYjd] hj ^]lYafkaim]d]khj ka\]flkj]kh][la^k \]dY[`YeZj]\]e la]jk]l\]dÌYjlakYfYl$ \]dÌYkkg[aYlagf\]keYaj]k]lY\bgaflk$ \]dY;Yh]Z]l\]dY>>:\m\ hYjl]e]fl& =dd]YhgmjgZb]l\Ìaf^gje]jd]keYlj]k \ÌgmnjY_]hmZda[k$d]k]flj]hjak]k hjaf[ahYd]k$d]k]flj]hjak]kkgmk%ljYalYfl]k ^jYfYak]kgm lYZda]kdÌ ljYf_]j ]ld]kkYdYja k\ lY[` kafl]jn]fYfl kmjd]k[`Yfla]jk\]d]mjk\jgalk]l\]ngajk& MfhYk]kk]fla]dn]jkdYegjYdakYlagf \]kYhh]dk\Ìg^^j]k$ima\]njYalh]je]llj] \]j \maj]d]kkalmYlagfk\]\aklgjkagf\] [gf[mjj]f[]Ympim]dd]kkgfl[gf^jgfl ]k d]k]flj]hjak]kdg[Yd]k& responsabiliser les acheteurs, cet artisan demande à ce que l’implication sociale des entreprises soit prise en compte. « Si on veut que les entreprises embauchent du personnel de proximité, en CDI, qu’elles fassent de l’insertion, de l’apprentissage, il faut prendre en compte ces efforts, sinon nous ne pourrons plus les faire. Pourquoi ne pas créer une fiche d’identité de l’entreprise qui listerait ce qu’elle fait pour que son personnel soit qualifié et protégé ? », propose-t-il. Si les représentants des artisans comprennent qu’en temps de crise, les consommateurs se dirigent vers les prestations les moins onéreuses, ils les invitent donc à réfléchir aux conséquences à long terme de ces achats opportunistes et lancent un appel à la solidarité. « La fin ne justifie pas les moyens. Où va-t-on pouvoir former nos petits jeunes s’il n’y a plus d’entreprises ? Il doit y avoir des limites à la libre circulation. Nous entreprises, ne sommes pas les seules à pouvoir lutter contre ce fléau », souligne François Asselin. Une chose est sûre : les décideurs publics, privés, les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre, tous les membres de la chaîne de construction, jusqu’au client final, doivent prendre conscience de la réalité du problème. Emmanuel Daniel <J J mkkal] OaddaYe:]Ym\gmafYljgmn dYj][]ll]\mkm[[k&Adhjghgk]\mhYaf imak][gfk]jn]lgml]faehdaimYflk]kkYdYja kYmeYpaeme&HYjahYqYfl [Yj[]ZgmdYf_]jYgmn]jlmf]fgmn]dd]Zgmlaim]]f*()*$eYd_j dY[jak]& OADDA9E:=9M<GMAF$:GMD9F?=J%HÜLAKKA=J =flj]ljY\alagf]laffgnYlagf O illiam Beaudouin ne supporte pas l’immobilisme. Ce boulanger-pâtissier installé à Moulins-surAllier (03) ne cesse de réinventer son métier. Car pour lui, « la modernité n’enlève rien à la tradition ». Dès le début de sa carrière, il met un point d’honneur à se perfectionner continuellement. « Je changeais d’entreprises tous les ans ou tous les deux ans, par choix, pour acquérir une diversité de compétences », justifie-t-il. Avant d’ouvrir sa première boutique en 2006, cet entrepreneur novateur roule également sa bosse à l’étranger, notamment au Chili, où il travaille pour le Meilleur Ouvrier de France Christian Vabret. « Travailler pour les autres, c’est bien, mais quand on a des idées, on a envie de les mettre en application, de les faire vivre. » Et des idées, William Beaudouin en a « tous les jours à la pelle » ! Il commence par modifier les horaires de travail. Il fabrique ses produits en pousse lente, sans levain, ce qui permet à ses employés de gagner quelques heures de sommeil. « Je ne vois pas pourquoi je les ferais travailler la nuit alors qu’on peut faire autrement », explique-t-il. Ce positionnement stratégique subtil lui permet de fidéliser ses salariés, courtisés par la grande distribution, tout en proposant du pain chaud à toute heure pour ses clients. « Il faut s’adapter, sans pénaliser le métier. Garder la compétence et le savoir-faire artisanal. » +-((((ZY_m]ll]khYjYf Mais son succès ne repose pas uniquement sur son art du management. Il a également développé une gamme de produits redoutable : « Un pain qui a du goût et qui se conserve ! Vous achetez ma baguette le matin, vous pouvez la manger le lendemain matin sans problème », s’enorgueillit-il. Cette spécificité lui a permis de diversifier sa clientèle et de toucher ainsi des restaurateurs. Stratégie payante, puisqu’il écoule 350 000 baguettes par an. Son chiffre d’affaires a ainsi été multiplié par six depuis 2006, tandis que l’entreprise est passée de trois à quinze employés. Fort de cette expérience concluante, et malgré la crise, il a ouvert une deuxième boutique en juillet 2012. « Mon idée n’est pas de créer une chaîne, mais plusieurs boulangeries artisanales. Je ne veux pas centraliser ma production même si cela me permettrait de faire des économies d’échelle. Je pense que ce serait une erreur stratégique car ce qui fait la valeur de l’entreprise, ce sont les gens qui y travaillent. Quand ils sont impliqués, ils font un bon travail qui se ressent sur la qualité de produit fini », analyse-t-il. Et William Beaudouin ne compte pas s’arrêter là. Il pense déjà à l’ouverture de nouvelles boulangeries, c’est pour cela qu’il forme son personnel au fur et à mesure pour qu’il y ait des « cadres capables de me remplacer ». En effet, il aura besoin de se libérer du temps pour concrétiser son but : s’installer à l’étranger. « Je pense que les entreprises artisanales peuvent s’exporter et permettre le rayonnement international de notre pays et de notre culture », avance-t-il. En attendant, il fait tout pour pérenniser ses activités, afin de prouver aux jeunes qu’il « ne faut pas avoir honte d’être boulanger ». Emmanuel Daniel *- D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M ; Yk\]flj]hjak] DÌ]flj]hjak]<geg[j]mk]K9JDYj]ehgjl d] )]jhjap\m[gf[gmjk¾d]kDmeaj]k\]dÌaffgnYlagf *()*¿$[Yl _gja]¾< eYj[`]k¿&Mf]Z]dd] j mkkal]hgmjd]k*+YjlakYfkimadY[gehgk]flÇ j mfakhgmjj]ehgjl]jmfYhh]d\Ìg^^j]khmZda[ \ÌafklYddYlagf]l\]eYafl]fYf[]\]hY[ck \geglaim]kÇ\gfldÌYm\Y[]YhdmdY;Yh]Z& ;GGHzJ9LAN=9JLAK9F9D=<GEG;J=MK=K9JD Mf]^gj[]\]^jYhh]fgmn]dd] M n détecteur de gaz, un système d’éclairage automatique « chemin lumineux », un indicateur de variations anormales de température et un détecteur de fumée : autant de services qui constituent le pack domotique. À l’heure actuelle, l’entreprise Domocreuse SARL, groupement de 23 artisans électriciens et plombierschauffagistes créé en 2010, a équipé 500 logements de cette nouvelle technologie. Un déploiement qui traduit la volonté du conseil général de la Creuse de participer à l’autonomie des personnes âgées en favorisant leur maintien à domicile. Dans ce cadre, il a choisi comme titulaire d’une délégation de service public Sirmad Domocreuse Assistance, une plateforme de téléassistance de proximité 24 h/24 et 7 j/7. « Avant de répondre à l’appel d’offres, Sirmad Domo Creuse Assistance a contacté la chambre de métiers et de l’artisanat de la Creuse. C’est elle qui a initié l’idée du regroupement. La solution idéale, au vu de la répartition des logements sur tout le territoire », commente Yannick Calvez, cogérant de Domocreuse SARL. Qui confie : « J’ai été enthousiasmé par l’aspect techni- *. D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+ M que et social du projet ». Si 60 artisans font part de leur intérêt au début, ils ne sont pourtant que 23 dans le groupement. « Beaucoup se sont rétractés par crainte de ne pas remporter l’appel d’offres », explique le cogérant. D’autres n’ont pas passé le cap des formations. L’organisation mise en place reposant en effet sur la formation des artisans membres au contenu du pack domotique (par les entreprises parte- # Af^g naires Legrand et Intervox), mais aussi aux « bonnes pratiques pour un chantier occupé par une personne âgée » par le Centre national d’innovation santé, autonomie et métiers (Cnisam). « Il ne faut pas sortir son perforateur pendant Les Feux de l’Amour, schématise avec humour Yannick Calvez. Notre prestation doit être de qualité au niveau technique et psychologique. » ADKGFLKM #Afl _j]jd]ee]hjgb]l]fgmZdaYflimÌadk lYa]fl [gf[mjj]flk]l]f^gf[lagffYfldÌmfakkgf& #KÌY\Yhl]jYmpZ]kgafk\]d]mjk[da]flk]feYljakYfl l][`faim]$hkq[`gdg_a]]lj]dYlagff]d$_j[]\]k ^gjeYlagfkYm[gfl]fm\mhY[c\geglaim]]lYmp ¾Zgff]khjYlaim]khgmjmf[`Yfla]jg[[mh hYj mf]h]jkgff]_ ]¿& #z[`Yf_]jhgmjYe dagj]jd]mjkl][`faim]k\]ljYnYad j]kh][lan]k$hYjlaj\mlYd]fl$\]dY^Y[adal gm\]k afn]flagfk\]kmfk]l\]kYmlj]k& #Eak]jkmjd]j]_jgmh]e]flhgmjk]\gff]jmf]aeY_] \]eYjim]]lk][gfklalm]jlalj]af\ana\m]dmf][da]fld] Õ\d]& #JYhh]d]jim]dÌYjlakYfYl]klmf]^gj[]Yn][dYim]dd] ad^Yml[gehl]j$ee]\Yfkd][Y\j]\ÌYhh]dk\Ìg^^j]k \Ì]fn]j_mj]& <geg[j]mk]K9JD <geg[j]mk]K9JD$mf_jgmh]\ÌYjlakYfk Ym[Æmj\Ìmf]eakkagf\]k]jna[]hmZda[& Mfkqkle]\ÌYklj]afl] d]o]]c%]f\ C’est Sirmad Domo Creuse Assistance qui distribue le travail en fonction des secteurs et des disponibilités. Grâce à leur présence sur tout le département, les artisans, qui se retrouvent régulièrement pour des réunions d’information, peuvent intervenir rapidement chez les personnes âgées. « Chaque week-end, cinq d’entre nous sont de permanence pour répondre à des problèmes éventuels », souligne le cogérant. « Un groupement n’a que des avantages, estime François Dufayet, artisan membre. D’abord, chacun peut améliorer ses techniques de travail au contact des autres. Ensuite, nous sommes une force de frappe par rapport à la réactivité. Si l’un de nous est débordé et ne peut pas poser ses packs, il peut demander à un autre de le faire. Et puis, nous pesons plus lourds dans la balance. » Des atouts au prix de l’indépendance ? « Non, tranche François Dufayet. Bien sûr, il faut aller dans le même sens que les autres. Mais sans perdre son individualité. » « Nous sommes 23 entités distinctes. À la base concurrentes, nous fonctionnons à l’unisson pour ce projet », note Yannick Calvez. Enthousiasmés par les avantages du groupement, les deux artisans n’excluent pas l’idée de renouveler le concept un jour. « Pourquoi pas répondre à un autre délégataire, même sur des installations plus complexes ? », réfléchit le cogérant. Avant de préciser : « Pour l’instant, nous nous concentrons sur ce marché. Nous voulons faire de notre mieux ». Le 1er prix du concours « Les Lumières de l’innovation 2012 », catégorie « Démarches », décerné par la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), a été pour les membres de Domocreuse SARL une véritable fierté. Et la confirmation de la pertinence de leur initiative, soutenue par de nombreux partenaires. Grâce à cette victoire, le groupement a remporté un chèque de 5 000 € ainsi qu’un kit de communication pour promouvoir sa démarche. « Ce prix, c’est une bouffée d’oxygène. Notre entreprise est jeune. Avoir un fonds de 5 000 € ne peut pas nuire ! C’est aussi une belle reconnaissance », se réjouit François Dufayet. =^^]lZgmd]\]f]a_] Domocreuse SARL sert tous ses acteurs. Le territoire, d’abord. « En Creuse, la population vieillit. Maintenir une personne chez elle coûte moins cher, à terme, que de l’envoyer dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes », souligne Yannick Calvez. « Une personne maintenue chez elle vit cinq ans de plus en moyenne, renchérit François Dufayet. L’y aider contribue donc à la vie économique en évitant la désertification. » S’ils bénéficient à l’évidence collectivement de leur groupement, les artisans en profitent aussi à titre individuel. « D’un, cela nous donne une nouvelle image de marque, argumente François Dufayet. De deux, cela nous fait connaître. La personne âgée n’a plus forcément d’électricien, par exemple. Si elle est satisfaite de notre travail, sachant qu’on procède aussi à la mise en sécurité des installations électriques lorsque c’est nécessaire, elle peut refaire appel à nous. Et là, ça fait boule de neige. Qui dit personne âgée, dit généralement enfants, puis les petits-enfants, puis les voisins... » « Ce sont tous des clients potentiels », conclut Yannick Calvez. Marjolaine Desmartin <geg[j]mk]K9JD #*[g%_ jYflk2QYffa[c;Ydn]r]lz ja[EYjlaYd #<Yl]\][j Ylagf2*()( #>gje]bmja\aim]2K9JD[ggh jYl an] YjlakYfYd] #FgeZj]\ÌYjlakYfkj]_jgmh k2*+ #K][l]mj\ÌY[lanal 2hj]klYlagfk \ÌafklYddYlagf]l\]eYafl]fYf[]\ ]khY[ck \geglaim]k #HYjl]fYaj]k2KajeY\<geg[j]mk ] YkkaklYf[]$dY>gf\Ylagf;Yakk]\Ìz hYj_f]$ dY[`YeZj]\]e la]jk]l\]dÌYjlakYf Yl \]dY;j]mk]$dYj _agfDaegmkaf$D]_ jYf\ ]lAfl]jngp& #Ka_]kg[aYd2;E9\]dY;j]mk]$? m j]l ;Yh]Z DÌafalaYlan]j]eYjimYZd]\]<geg[j]mk]K9JDe jal]\Ìlj]hYjlY_ ][Yj ]dd]hjgmn]im]¾dYeak]]fj k]Ym[gddYZgjYla^]flj]YjlakYfkgmnj]dY nga]\]fgmn]YmpeYj[` k¿$kgmda_f]KYZaf]:Ykada$hj ka\]fl]\mbmjq \]k¾Dmeaj]k\]dÌAffgnYlagf*()*¿]lna[]%hj ka\]fl]\]dY;Yh]Z& */ D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M PONSABILIT ES R À LE EL U ID IV D IN E IS R EP ENTR É LIMITÉE Pour bien entreprendre, choses... parkeretparker.fr - Février 2012 - Crédits photographiques : Getty - Fotolia apprenez à faire la part des Entreprendre intelligemment ? Préserver votre patrimoine ? Pour cela, il existe des solutions. L’EIRL en fait partie. Prenez conseil auprès d’un expert Gestélia, et vous avancerez serein. RETROUVEZ-NOUS SUR gestelia.fr OU AU 0 820 090 191 © Pierre Sarran 9jlakYfYl]l]phgjl Mfhga\ke [gffm$ mfhgl]fla]d]phdgal]j D ]k]flj]hjak]kYjlakYfYd]kj]hj k]fl]fl+(\]k]phgjlYl]mjk ^jYfYak=dd]kZ f ^a[a]fl\]^Y[l]mjk\]\a^^ j]f[aYlagf^gjlk$ Ymphj]ea]jkjYf_k\]kim]dk^a_mj]fld]mjkkYngaj%^Yaj]$dÌaeY_] hgkalan]\m¾eY\]af>jYf[]¿`gjk\]fgk^jgflaj]k$Yafkaim] \]_jYf\]k^Y[mdl k\ÌY\YhlYlagf]l\ÌaffgnYlagf&?jgkhdYfkmj []nana]j\gfld]hgl]fla]df]\]eYf\]imÌkÌ]phjae]j& <<< <gkka]jj Ydak hYj;`jakl]dd]> f gf < gkka]j Imakgfld]kYjlakYfk ]phgjlYl]mjk7 Kd[hY[dj[jkZ[hWb_i[fWhb½?dij_jkjIkfh_[khZ[iCj_[hi fekhb½7F9C7 [db_[dWl[Yb½kd_l[hi_jZ[IWle_[[ijl[dk[Wffehj[hkd[bkc_h[dekl[bb[ ikhb[i[nfehjWj[khiZ[b½Whj_iWdWj"Zle_bWdjb[fe_Zi[jb[fej[dj_[b Z[Zl[beff[c[djcYeddkZ[Y[l_l_[h}b½[nfehj"ZWdikdYedj[nj[ eb[iebZ[Yecc[hY_WbZ[bW<hWdY[Z[c[kh[Z\_Y_jW_h[$ K us aux idées reçues ! L’étude « Les exportateurs de l’artisanat : portrait et trajectoires de développement sur les marchés internationaux » publiée par l’ISM en début d’année est venue tordre le coup au préjugé selon lequel les très petites entreprises ancrées dans la proximité ne seraient pas au niveau des enjeux du commerce extérieur. Cette étude fouillée révèle en effet que 36 000 entreprises artisanales exportent, soit 4 à 5 % du secteur artisanal, et qu’elles représentent à elles seules 30 % des exportateurs français. Parmi elles, l’intensité de l’exportation est variable : si 46 % des entreprises artisanales exportatrices réalisent moins de 5 % de leur chiffre d’affaires à l’export, 37 % d’entre elles réalisent plus de 15 % de leur CA en commerçant hors de nos frontiè- DÌ]f_Y_]e]fldÌ]phgjl\]k]flj]hjak]k YjlakYfYd]k]phgjlYlja[]k Kgmj[]2AKE$*())& ;`a^^j]\ÌY^^Yaj]k dÌ]phgjl6-( ;`a^^j]\ÌY^^Yaj]k dÌ]phgjl]flj] +(]l-( ;`a^^j]\ÌY^^Yaj]k dÌ]phgjl]flj] )-]l+( ;`a^^j]\ÌY^^Yaj]k dÌ]phgjl4- )1 / )) ,. )/ ;`a^^j]\ÌY^^Yaj]k dÌ]phgjl]flj] -]l)- res. 10 000 peuvent même être considérées comme des « spécialistes de l’exportation », avec CA à l’export supérieur à 30 %. Si la contribution des artisans exportateurs reste faible en volume (de l’ordre de 4 milliards d’euros), il s’agit néanmoins d’un vivier méconnu de pépites à l’export qui mérite d’être accompagné pour prendre toute sa place dans le grand bal du commerce extérieur de la France. Marqué, rappelons-le, par un solde négatif qui s’élevait à -73,68 milliards d’euros en 2011. <]k]flj]hjak]k hj k]fl]kkmj lgmkd]keYj[` k Ce sont logiquement les entreprises artisanales du secteur de la production qui exportent le plus (17 %), cel- les évoluant dans le domaine des services, de l’alimentation et du bâtiment ayant de fait une activité plus ancrée dans la proximité. Les entreprises artisanales exportatrices sont concentrées à 40 % dans les régions Ile-deFrance et Rhône-Alpes, une part nettement supérieure à leur poids dans l’artisanat français (27 %). Elles sont de toutes tailles, même si le pourcentage d’exportateurs s’accroît avec la taille de l’entreprise. Ces entreprises évoluent dans un environnement « B to B », c’est-à-dire que leur clientèle est majoritairement constituée d’entreprises (69 %), loin devant les particuliers (19 %). Autre fait marquant : un tiers ont démarré leur activité export dans les 2 ans qui ont suivi leur création ; ce sont des « born-exporters ». Quant à la longue liste des ¾D]lgmjake]_ fj]dÌ]phgjl¿ 9dYaf9m_q$]phgjlYl]mjg[[Ykagff]d /.! >gje \YfkmfYl]da]jfan]jfYak\]Jgm]f$9dYaf9m_q\aja_]\]hmak)11.dY>Y]f[]ja]9m_q$]fhd]af[g]mj\mNa]mpJgm]fe \a nYd Yl]da]j%Zgmlaim]!&=f[gddYZgjYlagfYn][kgf^adkfglYee]fl$dÌYjlakYfj Ydak]\]k[ jYeaim]k\]Jgm]f]ld]mjk\ [gjk& ¾FgmkfÌYngfkhYk\]kljYl _a]\Ì]phgjl&Ljgh[`]j&;]kgfld]k_]fkimafgmkkgdda[al]flg[[Ykagff]dd]e]fl&¿:a]fim]d]kal] Afl]jf]l\]dY^Y]f[]ja]g^^j]mf]naljaf]a\ Yd]]l_ fj]\]k\]eYf\]kdÌ ljYf_]j$[Ì]kldÌ]ehdY[]e]fl\]dYZgmlaim]ima^Yal dY\gff]&¾Fgk[geeYf\]k eYf]flkgmn]fl\]lgmjakl]kimakgfl]flj k[`]rfgmk&¿;Ì]kld][YkhYj]p]ehd]\Ìmf]9e ja[Yaf]$ ima$[`Yje ]hYjdYZgmlaim]dgjk\]kgfhYkkY_]Jgm]f$kÌ]kl^Yaldanj]j\]mphdYlk¾YmpafalaYd]k\]kgfjYf[`]lj]hj k]flYfl \]k[`]nYmpimakYml]fl¿&D]k^Y]f[]k\]Jgm]fgfl\ b l ]fngq ]k]f9f_d]l]jj]$YmBYhgf$]f;`af]gm]f[gj]]f9^jaim]& ¾;]fÌ]klhYkdÌ]fna]\Ì]phgjl]jj ]dd]e]flimae]eYfim]$hdmlld]kegq]fk¿$Ykkmj]9dYaf9m_q& +( D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+ M E[PYk%>glgdaY&[ge ¾=fiml]\Ìgmn]jlmj]kkmjdÌ ljYf_]j¿ Ha]jj];YZj]jY$¾Zgjf%]phgjl]j¿ +)! 9ff]:YjYimaf'KG>9E destinations vers lesquelles exportent ces entreprises, elle révèle que les produits et prestations de l’artisanat français intéressent de nombreux pays du globe. Bien sûr, comme pour l’ensemble des exportateurs français, les pays frontaliers dominent largement (67 %). Mais les artisans français abordent également des marchés plus éloignés, à l’image des ÉtatsUnis, vers lesquels exportent plus d’un artisan sur 5, des pays d’Afrique (Maghreb notamment) et d’Asie (Japon et Chine), l’étude de l’ISM pointant aussi « un potentiel de développement sur le marché russe, de même que dans les pays d’Europe orientale ». Preuve que la petite taille n’est pas incompatible avec des destinations lointaines ! 9hjk)-YfkhYkk kYm\ n]dghh]e]fl\ÌgZb]lk\Yfk\]kZmj]Ymp \Ì lm\]k$Ha]jj];YZj]jY\ [a\]\]k][gfkY[j]jk]khjghj]k [j Ylagfk$YddaYfll][`faim]]l]kl` laim]&AeeYlja[md YmJ h]jlgaj] \]kE la]jk]f*())$adkÌgja]fl]kmjlgmln]jkd]kdmeafYaj]k ]ld]kegflmj]k&;]dmaimaj][gffYlngdgfla]jk¾dY\a^^a[mdl \]^Yaj] kgfljgm¿hYjla[ah]j _mdaj]e]fl\]kKYdgfk&¾=feYjk*()*$ bÌ lYakYmEa\g\]EadYf$mfKYdgfegf\aYd\Ìghlaim]&BÌqYa lYZda \]k[gflY[lkYn][\]kkg[a l k^jYfYak]k]l ljYf_j]k&KmjmfKYdgf$lgmld]egf\]]kl]p[al & 9hjk$[]dYj]kl]ljk\a^^a[ad]\][gf[j lak]j¿$j][gffYl%ad&?j[]kgfkal]Afl]jf]l$Ha]jj] ;YZj]jYkYalim]k]k[j YlagfkhdYak]fl]f>jYf[]]lYm%\]d&K]kdmf]ll]k]fZYeZgmkgfl \ÌYadd]mjkhj k]fl ]kkmjd]kal]\]EgkgAfl]jfYlagfYd$mf]]flj]hjak]kh [aYdak ]\Yfkd] \ n]dghh]e]fl\]hjg\malkZYk]\]ZYeZgm&¾B]kmakYmkka]f[gflY[lYn][\]k\akljaZml]mjk YmkljYda]fk]lYdd]eYf\khgmjdY[gee]j[aYdakYlagf\][]kdmf]ll]k&¿9n][kgfdmeafYaj] dÌ9eajYd$dÌYjlakYf$imaYj]bgaflj []ee]fld]j]_jgmh]e]fl\][j Yl]mjk\]hgj[]dYaf]k\] Daeg_]k=khjalHgj[]dYaf]$Y l hjae Ym[gf[gmjkafl]jfYlagfYd9<]ka_f9oYj\\]EadYf& Mf]Z]dd]j [geh]fk]]lmf]Zgff]¾[Ymlagf¿hgmjd]LgmdgmkYaf$imagmnjajYZa]fllmfkal] Afl]jf]leYj[`Yf\]l]khj]k]^Yaj]mffgeYmpzlYlk%Mfak&Kgfk]mdj]_j]l2¾f]hYklj]ea]mp _ma\ ]lY[[gehY_f \YfkeY\ eYj[`]\Ì]phgjl$dÌ]p[]hlagf\]dY[`YeZj]\]e la]jk ]l\]dÌYjlakYfYl¿&<]jfaj]fgmn]dd]]f\Yl]2Ha]jj];YZj]jYna]fl\Ìafl _j]jd]k9l]da]jk\Ì9jl \]>jYf[]]l\]njYal\gf[hYjla[ah]jYmKYdgfEYakgfGZb]l\]k]hl]eZj]*()+&¾Mf]ljk Zgff]ghhgjlmfal hgmjkÌgmnjajdÌafl]jfYlagfYd¿ <]kkYngaj%^Yaj]jYj]k$ j][`]j[` k afl]jfYlagfYd]e]fl La clé de cette présence « planétaire » des productions et =^^][la^\]k]flj]hjak]kYjlakYfYd]k ]phgjlYlja[]k D]k]flj]hjak]k\]hdmk\])(kYdYja kj]hj k]fl]fl*) \]k]flj]hjak]kYjlakYfYd]k]phgjlYlja[]kafl]jjg_ ]k$Ydgjk imÌ]dd]kf]kgflim]-\YfkdYhghmdYlagfYjlakYfYd]lglYd]& )h]jkgff] *-h]jkgff]k ))*(h]jkgff]k 0 +1 *) +* .)(h]jkgff]k Kgmj[]2 lm\]AKE$*()) prestations artisanales françaises réside pour une large part dans le savoir-faire ainsi que dans la capacité d’adaptation et d’innovation des artisans. 66 % des entreprises artisanales exportatrices détiennent en effet un savoir-faire rare. La même proportion d’artisans expor- Im]dd]kkgflngk[afihjaf[ahYd]k \]klafYlagfkdÌ]phgjl7 Kgmj[]2 lm\]AKE$*()) HYqk^jgflYda]jk =mjgh]\]dÌGm]kl `gjkhYqk^jgflYda]jk! zlYlk%Mfak EY_`j]Z 9^jaim] Egq]f%Gja]fl BYhgf ;`af] 9ka] =mjgh]\]dÌ=kl 9e jaim]\mKm\ ;YfY\Y Jmkka] 9mkljYda] <ge%Lge Af\] ( ./ +. ** )* )( 1 1 . . - - - , + + + )( *( +( ,( -( .( /( +) D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M << < Mfhgl]fla]d kgmk%]phdgal Auréolées d’une si bonne image sur le plan international, pourquoi les entreprises artisanales françaises n’exportent-elles pas plus ? Certainement pas par manque de compétitivité, mais plutôt en raison de freins inhérents à la taille de ces entreprises, qui pâtissent de difficultés « structurelles » à s’organiser pour le développement à l’export. Ainsi, 67 % des dirigeants pilotent eux-mêmes la démarche export, qui vient s’ajouter à la longue liste des tâches d’une fonction déjà très prenante ; 77 % n’ont aucune expérience préalable ¾Mf]h]lal]fa[`]\a^^mk]¿ HYlja[cKYjjYf$\]ka_f]j]phgjlYl]mj +)! 9jlakYf]l\]ka_f]j$HYlja[cKYjjYfgmnj]mfYl]da]j\][j Ylagf\]egZada]j Lgmdgmk]]f)11-$hmak[j ]dYK9JDImakghgmjdÌ \alagf\]e]mZd]k\]klafYlagf \]kj]klYmjYl]mjk]l`l]da]jk]f*((.&KYha[]eYlj]kk]2d][`Yjagl^jgeY_]k$ \gfld]k\]mphj]ea]jkeg\d]k$C]rY]l;gi$gflj]f[gflj mfna^km[[kdgjk\]k J]f[gflj]kafl]jfYlagfYd]k\]dY?Ykljgfgea]\]Lgmdgmk]]f*((/&=f*((1 ]l*())$d]LgmdgmkYafhYjla[ah]YmKYdgfKaj`Y\]Dqgf$d]j]f\]r%ngmkegf\aYd \]dYj]klYmjYlagf]l\]dÌ`l]dd]ja]&¾Mf]Zgff]naljaf]hgmjnYda\]jk]khjg\malk ]lk]^Yaj][gffYlj]dÌafl]jfYlagfYd&K]egflj]j]kl]kk]fla]d\Yfk[]e la]j&¿ HYlja[cKYjjYfYkkmj]YmkkadYnakaZadal \]k]k[j YlagfkYn][mfkal]Afl]jf]l \]imYdal $¾n jalYZd]egl]mj$_ f jYl]mj\]fgeZj]mk]k[geeYf\]k¿& DY[gdd][lagf*()+kÌ]kl lg^^ ]$Yn][.fgmn]Ympeg\d]khj k]fl kzimahÌ@l]d ]ffgn]eZj]\]jfa]j&D]\]ka_f]jY\ b]phgjl n]jkd]kMK9$@gf_%Cgf_$dÌ=khY_f]$dY:]d_aim]$ d]Dmp]eZgmj_$dYKmakk]&¾Hgmjd]k\]eYf\]kdÌafl]jfYlagfYd$dÌ=khY_f]]kl]f)j]hgkalagf$ kmana]\mDmp]eZgmj_$\]dYKmakk]$\mEYjg[$\]EYdl]$\mN]f]rm]dY$\]dÌAlYda]$\]dÌAjdYf\]$ \]dY?j[]$\]dY;l]\ÌAngaj]$\]dY;gdgeZa]$\]dY:]d_aim]]l\]dÌ9dd]eY_f]¿$ fmej][]dma ima]phdaim]^Yaj]Y^^Yaj]Yn][¾hYkeYd\]>jYfYak\]dÌ ljYf_]j¿&Ee]kadÌ]phgjlj]hj k]fl] ,(\m[`a^^j]\ÌY^^Yaj]k\]Imakg$HYlja[cKYjjYfl]ehj]kgf]fl`gmkaYke]2¾[]dYj]kl]eYd_j lgmlmf]h]lal]fa[`]\a^^mk]&DY\a^^a[mdl j ka\]\Yfkfgkhjap\]j]na]fl$imaf]h]je]ll]flhYk ]f[gj]\]j emf j]j\]kj]n]f\]mjk&¿ Ha]jj]KYjjYf tateurs déclarant délivrer des prestations sur mesure. L’étude ISM note par ailleurs que « ce savoir-faire est protégé dans un cas sur deux par le biais de marques, modèles ou brevets et que, comme pour les PMI et grandes entreprises, il y a un lien entre innovation et exportation ». Il y a donc à l’évidence un fort potentiel d’export dans chaque entreprise artisanale, car l’artisanat français bénéficie d’un facteur de différenciation fort et d’une bonne notoriété pour aborder les marchés étrangers : des savoir-faire rares, recherchés internationalement, une qualité reconnue et l’image positive du « made in France ». Preuve de cet engouement, c’est la sollicitation directe d’un client étranger qui est à l’origine de la première exportation dans 64 % des cas. à l’international. 5 % seulement des entreprises artisanales exportatrices emploient un responsable export dédié – contre 80 % des PME exportatrices – et 94 % n’ont pas de budget spécifique consacré à l’export ! Dans trois quarts des cas, l’export est géré directement depuis la France, sans intermédiaire. Une prédominance de l’exportation directe qui s’explique en partie par la difficulté à repérer des agents ou distributeurs pour des prestations sur mesure. L’étude révèle en outre que seules un quart des entreprises interrogées ont été proactives pour initier leurs premières ventes à l’export (9 % ont commencé à exporter suite à une démarche de prospection et 9 % suite à un contact sur un Salon en France). MfhjgZde]\]kmana ]l\ÌY[[gehY_f]e]fl Au-delà de cette fragilité majeure que constitue le man- ;geZa]f\Ì]flj]hjak]k\ la]ff]fl nglj]kYngaj%^Yaj]7 9m[mf] Im]dim]k%mf]k ]f>jYf[] :]Ym[gmh \Yfkd]egf\] / *) :]Ym[gmh ]f>jYf[] )+ ,( )1 Im]dim]k%mf]k \Yfkd]egf\] Kgmj[]2 lm\]AKE$*()) +* D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+ M que de temps et de moyens, l’étude pointe un autre frein à l’export : un problème d’accompagnement et de suivi. Un tiers des artisans exportateurs sont dans l’incapacité de citer un organisme susceptible de les accompagner dans leur démarche. 60 % n’ont bénéficié d’aucun appui. Parmi les 40 % ayant bénéficié du concours d’un opérateur institutionnel, le soutien porte pour moitié sur la participation à des Salons à l’étranger et pour une autre moitié sur des aides techniques. L’étude de l’ISM rappelle que « l’offre actuelle d’accompagnement est structurée autour de 5 types de prestations : le conseil, l’aide à la prospection, l’aide à la création d’un poste export, l’appui à l’implantation à l’étranger et la couverture des risques financiers ». Mais elle précise aussi que si l’État a programmé différents dispositifs, en lien avec ses grands opérateurs Ubifrance, Coface et Oséo, certaines aides sont dans les faits non accessibles aux entreprises artisanales. Certaines excluent en effet les entreprises individuelles. D’autres ont un coût ou bien des seuils planchers d’intervention trop élevés pour les très petites entreprises… On comprend alors aisément que les artisans exportateurs aient un avis partagé sur la qualité de l’accompagnement qui leur est proposé (56 % de juge- ments positifs). À noter dans ce contexte la bonne appréciation des prestations apportées par les chambres de métiers et de l’artisanat, 65 % des artisans les jugeant adaptées (50 %) à très adaptées (15 %). Interrogés sur l’accompagnement idéal à l’export, les artisans exportateurs livrent des pistes d’amélioration : pouvoir bénéficier d’un suivi personnalisé dans le temps (et d’un interlocuteur unique), ainsi que d’un meilleur accès aux aides (en termes de fléchage, comme d’éligibilité). L’étude de l’ISM note pour sa part d’autres pistes à explorer, comme « un repérage systématique des exportateurs occasionnels et des “bornexporters”, une adaptation des appuis au profil des entreprises et à leur taille ». " ¾ D]k ]phgjlYl]mjk \] dÌYjlakYfYl 2 hgjljYal]lljYb][lgaj]k\]\ n]dghh]% e]flkmjd]keYj[` kafl]jfYlagfYmp¿ % ^ nja]j *()*$ AKE& zlm\] j Ydak ] Ymhjk\]/(*]flj]hjak]kYjlakYfYd]k ]phgjlYlja[]k ^a_mjYfl Ym ^a[`a]j \]k \gmYf]k\]*((1$afl]jjg_ ]kYd Ylgaj]% e]fl\]bYfna]jeYjk*())&F]^a_mj]fl hYk\YfkdÌ [`Yfladdgfd]k]flj]hjak]k YqYfl ]phgjl ]p[dmkan]e]fl \Yfk dÌMfagf=mjgh ]ff]hgmjmfegflYfl Yffm]daf^ ja]mj)-((((& 3 ;GFL9;LK2 Faf\a_g(0*-+.+.+. F\ÌYhh]d[geemf\] lgml]kd]k;E9$($)-'eaf! ake&af^ge]la]jk&gj_ ooo&[g^Y[]&^j ooo&gk]g&^j ooo&mZa^jYf[]&^j < gkka]j MfZ]kgaf\]kaehda^a[Ylagf ]l\ÌY[[gehY_f]e]fl B[iYedYbki_ediZkhWffehjZ[b½?ICikhb[i[nfehjWj[khiZ[b½Whj_iWdWjiekb_]d[djkd[_dWZgkWj_ed [djh[b[iX[ie_di[jb½e\\h[Z½WYYecfW]d[c[djZ[iWhj_iWdiZWdib[khiZcWhY^[i}b½[nfehj" W_di_gk[bWdY[ii_jZ½kdc[_bb[khWYYecfW]d[c[dj[d\edYj_edZ[b[khifhe\_bi$ ¾ RAFIKlg[cÇ^glgdaY&[ge D e rayonnement international de l’artisanat est souvent totalement négligé en France. Pourtant, il y a là un véritable potentiel à développer », souligne Alexis Govcyian, directeur de l’Institut Supérieur des Métiers (ISM), dans son interview à lire dans notre rubrique Opinion (p. 46). Une affirmation qui fait écho aux conclusions de l’étude sur les exportateurs de l’artisanat, réalisée par l’ISM pour l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (cf. p. 29 à 32). C’est dans ce contexte que l’APCMA s’est récemment rapprochée de Coface, qui gère notamment des garanties publiques destinées à encourager les exportations françaises. Parmi ces garanties, un dispositif récent cible mieux les entreprises artisanales : l’assurance prospection premier pas, ou A3P. Une garantie particuliè- rement adaptée aux exportateurs occasionnels et aux « born-exporters » – profils repérés comme un vivier méritant toute l’attention des opérateurs institutionnels de l’exportation – car elle permet de se lancer à l’export sans supporter le risque commercial des premières démarches (lire notre encadré). Signée en juin dernier, la convention APCMA/Coface a donc pour objet de soutenir la croissance à l’international des entreprises artisanales. Elle a également pour but, grâce à une meilleure connaissance mutuelle, d’adapter davantage les produits d’assurances gérés par Coface pour le compte de l’État aux spécificités et besoins des artisans. Elle est actuellement en phase de déclinaison entre les antennes régionales Coface et les chambres de métiers et de l’artisanat. Les CMA accompagnent en moyenne chaque année 500 entreprises artisanales à l’export ; pour ce faire, elles s’appuient sur une trentaine de conseillers export qui assurent ou relient les actions export dans 15 régions. Les modes d’accompagnement sont très variés : soutien méthodologique, informations pratiques (fiches export, aides disponibles…), formations linguistiques, consultations et conseils individuels, actions collectives à l’international, sessions de formation et d’information sur les problématiques export avec des experts, organisation ou participation à des manifestations locales dédiées à l’export… Connaissant mieux que quiconque le poids économique à l’exportation des entreprises artisanales, l’APCMA et les chambres de métiers et de l’artisanat se mobilisent afin d’être reconnues comme l’interlocuteur privilégié pour leur accompagnement à l’export. Leur association à l’équipe de France de l’export, aux guichets uniques en région et au pacte PME – elles en sont les grandes absentes ! – leur permettrait à coup sûr de contribuer à la levée des obstacles qui freinent le développement de l’artisanat à l’international. 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La première d’entre elles est de financer les immobilisations du fonds (locaux, matériels…) par des capitaux permanents, c’està-dire par l’apport personnel et les emprunts à long terme. Ensuite, il faut prévoir le financement du besoin en fonds de roulement. Autant que faire se peut, celui-ci doit également être financé par des capitaux permanents. Troisième règle : prévoir le financement des besoins de trésorerie, qui correspondent au décalage entre les dates d’achats de fournitures et les dates auxquelles les recettes sont perçues. Ces besoins de trésorerie sont financés par les crédits à court terme ou des découverts. Quatrième règle : il faut disposer d’une capacité d’autofinancement suffisante, qui doit permettre de rembourser les emprunts et de dégager des # DYfgmn]dd]:Yfim]hmZdaim] \Ìafn]klakk]e]fl :HA!$eak] ]fhdY[]hjg_j]kkan]e]fl hYjd]?gmn]jf]e]fl$nY[gfklalm]j mf_ma[`]lmfaim]n]jkd]im]dhgmjjY k]lgmjf]jdÌ]flj]hj]f]mjhgmj[j ]j gm\ n]dghh]jkgfY[lanal & D]k\ [akagfk\]hjlk]jgfl hjak]kYmfan]Ymj _agfYd& Af^g bénéfices pour vivre. Enfin, on doit respecter certains ratios. Par exemple, le montant des emprunts à long terme doit en principe être limité à 60 % du montant hors taxes des besoins totaux. Hjgb]lÕfYf[a]j Le projet financier à soumettre à la banque doit faire apparaître, finalement : un compte de résultat prévisionnel : les recettes doivent être suffisantes pour couvrir les charges ; un bilan : il définit le patrimoine du fonds et montre comment celuici a été financé ; un plan de financement : les ressources doivent être équilibrées par rapport aux besoins ; un plan de trésorerie présenté mois par mois : les encaissements doivent permettre de faire face aux dépenses. Il faut également faire apparaître le seuil de rentabilité de l’affaire (le « point mort ») selon trois hypothèses : haute, moyenne et basse. Au total, avant de solliciter un prêt, il est indispensable de bien identifier ses besoins et ses ressources, ne pas surévaluer les résultats escomptés et ne pas sous-estimer les dépenses et les investissements. Quand c’est possible, il est conseillé aussi de présenter le maximum de garanties. +, D]egf\]\]kYjlakYfk bYfna]j%^ nja]j*()+ Gdana]jD]EgYdÇ^glgdaY&[ge #9jlakYfkdÌaehlkmjd]kkg[a l k AK!YqYfl [dgkd]mj]p]j[a[]d]+(k]hl]eZj]*()*2hYa]% e]flYmk]jna[]\]kaehlk$hgmjd])-bYfna]j$ \mkgd\]\]dÌAK& JmZjaim]j Ydak ]hYj>jYfgakKYZYjdq B mja\aim] DGA<=>AF9F;=K ;=IMA;@9F?= HGMJD=K9JLAK9FK D e projet de loi de finances pour 2013 vise une augmentation de la fiscalité de 20 milliards d’euros (10 milliards d’euros sur les particuliers et 10 autres sur les entreprises). Il prévoit aussi une baisse des dépenses publiques de 10 milliards d’euros. Pour les particuliers et les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu, le texte crée une nouvelle tranche marginale d’imposition de 45 % au-dessus de 150 000 euros de revenus par part ainsi qu’une contribution exceptionnelle de solidarité sur les revenus les plus élevés. Dans le même temps, la décote applicable aux faibles revenus est revalorisée de 9 %, mais le bénéfice du quotient familial pour les familles les plus aisées est raboté. Enfin, le barème de l’impôt est gelé au niveau de 2012. Du côté des entreprises, les exploitants de sociétés seront davantage taxés. En effet, le prélèvement forfaitaire libératoire sur les dividendes est remplacé par une imposition de ces dividendes au barème de l’IR. Ensuite, les plus-values sur les cessions de parts de société seront davantage imposées pour les dirigeants non exploitants (c’està-dire seulement investisseurs). Parmi les mesures fiscales favorables, on peut relever aussi la prolongation, jusqu’au 31 décembre 2017, du dispositif d’abattement pour durée de détention applicable aux plus-values réalisées par les dirigeants de petites entreprises qui cèdent leur société lors de leur départ en retraite. Les artisans en société, comme tous les dirigeants de PME, pourront bénéficier de cette mesure. concerne les artisans : le déplafonnement des cotisations d’assurance-maladie des travailleurs non salariés. Jusqu’à présent, la cotisation maladie était fixée à 5,9 % du revenu professionnel pris dans la limite de cinq fois le plafond de la Sécurité sociale, plus 0,60 % dans la limite d’une fois ce même plafond, soit, au total, 6,5 %. Il faut y ajouter 0,70 % du revenu professionnel pris dans la limite de cinq fois le plafond de la Sécurité sociale au titre des indemnités journalières. Or, les pouvoirs publics ont prévu que le taux de 6,5 % sera désormais appliqué à la totalité du revenu professionnel, sans tenir compte du plafond de la Sécurité sociale. Les artisans non-salariés dont le bénéfice annuel dépasse 36 372 euros (une fois le plafond SS) paieront donc 0,6 % de plus sur la part dépassant ce plafond. Et, à partir de 181 860 euros (cinq fois le plafond SS), l’augmentation sera de 6,5 %. Inversement, il est prévu une réduction de la cotisation maladie minimale pour les non-salariés dont le revenu professionnel est inférieur à 40 % du plafond annuel (14 500 euros en 2012). Cette réduction sera dégressive et pourra aller jusqu’à 307 euros. eahYfÇ^glgdaY&[ge D]l]pl]\]dga\]^afYf[]khgmj*()+hj ngal\]k`Ymkk]k\Ìaehl aehgjlYfl]k$eYakkmjlgmlhgmjd]k_jYf\]k]flj]hjak]k]ld]khYjla[mda]jk ^gjlmf k&D]ke]kmj]kimagfl l Y\ghl ]k^affgn]eZj]*()* dÌ`]mj] gfgmk [jangfk[]kda_f]k!f]\]njYa]fl_mj]lj]eg\a^a ]k& &[g daY lg _] %^ g n] La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013, quant à elle, contient également une mesure importante qui e ;glakYlagfk ]f`Ymkk] +- D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M H jYlaim]@Yml]%FgjeYf\a] ;GEE=FL>AF9F;=JNGLJ=>GJE9LAGF HJG>=KKAGFF=DD=;GFLAFM=7 H ar le financement qu’elle offre, la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat (CRMA) de Haute-Normandie répond aux besoins de formation des entreprises artisanales, à la nécessaire acquisition de nouvelles compétences et à l’évolution de votre métier. Elle permet aux chefs d’entreprise, aux conjoints collaborateurs ou associés et aux auxiliaires familiaux inscrits au Répertoire des métiers de suivre une formation dans les domaines de la gestion et du développement des entreprises. Face aux nombreux besoins de formation, des priorités sont définies annuellement par le Conseil de la formation de Haute-Normandie et retiennent à ce jour les domaines de formation suivants : les langues étrangères la communication, l’accueil et la vente la gestion du temps et l’organisation la bureautique, les NTIC, la comptabilité sur informatique la gestion et la comptabilité le management les formations qualifiantes (BM, ADEA…). D]^gjemdYaj] \]\]eYf\] \]^gjeYlagfh]ml lj]l d [`Yj_ kmjd]kal]2ooo&[je% `Yml]%fgjeYf\a]&^j Votre demande doit impérativement parvenir à la CRMA Haute-Normandie au moins 15 jours avant la formation. Le financement de votre stage doit être sollicité auprès de la CRMA HauteNormandie. 3 ;GFL9;L2 ;`YeZj]j _agfYd] \]e la]jk]l\]dÌYjlakYfYl \]@Yml]%FgjeYf\a] -%1$Yn]fm]\];Y]f :H))-+Ç/.)/.Jgm]f;]\]p) L d&2(*+*)0(.,( >Yp2(*+*)0(.,1 ;gmjja]d2 ed\]dhgjl]8[jeY%`Yml]%fgjeYf\a]&^j +. D]egf\]\]kYjlakYfk bYfna]j%^ nja]j*()+ M M Ngmkngmk\al]kim][]k ^gjeYlagfkhjak]k]f[`Yj_] hYjdY;`YeZj]j _agfYd]\] e la]jk]l\]dÌYjlakYfYl\]@Ym% l]%FgjeYf\a]f][gjj]khgf\]fl hYkngkYll]fl]k Pour les formations techniques professionnelles et d’autres formations directement adaptées à votre métier (stages fournisseurs, formations spécifiques à une profession…), le Fonds d’assurance formation des chefs d’entreprises artisanales (FAFCEA) prend le relais. 3 ;GFL9;L2 9>;=9 > ),$jm];`Yhgf%;K0)*+, /-)+1HYjak;]\]p(+ L d&2()-+()(-** NgkkYdYja kgflZ]kgaf \Ìmf]^gjeYlagf& ;gee]flqj hgf\j]7 L’Organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) auquel l’entreprise cotise prend en charge tout ou partie de vos dépenses de formation. La formation de vos salariés passe aujourd’hui par 4 dispositifs. Le plan de formation En tant qu’employeur, le plan de formation relève de votre initiative. Le plan de formation regroupe les actions de formation, de validation des acquis de l’expérience et de bilan de compétences retenues annuellement par l’employeur au bénéfice de ses salariés et liées aux objectifs de l’entreprise. Tous les salariés de l’entreprise (CDI, CDD, temps partiel) sont concernés, quelle que soit leur ancienneté. Le Congé individuel de formation (CIF) Le CIF est une autorisation d’absence, reconnue à tout salarié, lui permettant de suivre une action de formation de son choix. Il existe aussi d’autres congés avec des objectifs de formation plus spécifiques. Le Droit individuel à la formation (DIF) Le DIF est un droit reconnu au salarié disposant d’une ancienneté d’au moins un an dans l’entreprise. Il permet de bénéficier, chaque année, de 20 heures de formation, cumulables dans la limite de 120 heures sur 6 ans. Le DIF est utilisé à l’initiative du salarié mais requiert l’accord de l’employeur sur le choix de l’action de formation. Les périodes de professionnalisation Elles ont pour objet de favoriser, par des actions de formation, le maintien dans l’emploi de salariés en contrat à durée indéterminée rencontrant des difficultés particulières. 3 HGMJHDMK<=HJz;AKAGFKÀ k mj[]k,\akhgkala^k\]^gjeYlagf$ [gfkmdl]r2`llh2''ljYnYad%]ehdga&_gmn&^j gf_d]l^gjeYlagfhjg^]kkagff]dd] ]lYhhj]flakkY_]!& E=ADD=MJ=AF>GJE9LAGF <=K9JLAK9FK@9ML%FGJE9F<K ;GF;=JF9FLD9>GJE9LAGF ;GFLAFM= Gmlj]d][YlYdg_m]\]k^gjeYlagfkY\j]kk hYj[`Yim][`YeZj]\ hYjl]e]flYd] \]e la]jk]l\]dÌYjlakYfYl$d];gfk]ad\]dY^gjeY% lagfY\ [a\ \Ì]fngq]jlgmkd]kYjlakYfk\]@Yml]% FgjeYf\a]mf]Zjg[`mj]hj k]flYfld]k\akhgkala^k ]ld]kghhgjlmfal k\]^gjeYlagf]paklYfl]k& ;]ll]Zjg[`mj]ngmkhYjna]f\jYhjg[`Yaf]e]fl& Bye bye les fourgonnettes… Le nouvel utilitaire urbain de Mercedes-Benz Avec Citan, bye bye les fourgonnettes inconfortables. (!1)2-% 01!3)#)3: 3%#(./,/')%2 :#/1%20/.2!"),)3: /42 !,,%6 %.>.0/45/)1*/).$1%,=43),%7,=!'1:!",% /.94 0/41 1:2)23%1 7 4. 42!'% ).3%.2)& 5/42 /&&1)1 $%2 0%1&/1-!.#%2/03)-!,%23/43%.#/.2/--!.3-/).2$%#!1"41!.3 '18#%7,!3%#(./,/')%,4% ,%)3!.%1#%$%2%.6 %23 ,! '!1!.3)% $4 -%),,%41 ).5%23)22%-%.3 7 ,/.' 3%1-% 0/41 5/31%%.31%01)2% ; %2)'. !&&43: ; /.&/13 $% 1/4,%-%.3 ; 4!,)3: $% >.)3)/. ;<;)1"!'#/.$4#3%41;)-)3%41%31:'4,!3%41 $% 5)3%22% %. /03)/. ; /3/1)2!3)/. ,4% ;0!13)1$%'$%+-%3 +- Contactez votre distributeur Mercedes-Benz Utilitaires : www.citan.fr Flashez ce code pour connaître toute l’actualité du nouveau Citan. Véhicule présenté en version de démonstration.*En option avec la fonction ECO-Start et pneumatiques à faible résistance.**Avec l’option pack BlueEFFICIENCY. Les valeurs indiquées ont été déterminées selon les procédés de mesure en vigueur (règlement (CE) n°715/2007, version actuelle). Ces valeurs ne se rapportent pas à un véhicule en particulier et ne font pas partie de l’offre ; elles ne sont mentionnées qu’à des fins de comparaison entre les différents types de véhicules. Mercedes-Benz France - Siren 622044287 RCS Versailles. JmZjaim]j Ydak ]]fhYjl]fYjaYlYn][E \a[ak > gjme G:K=JN9LGAJ=<=K;GEE=J;=K H=J;=HLAGF;JGAKz=<=KHJG>=KKAGFF=DK <M;GEE=J;==L<M?J9F<HM:DA; E \a[akYYffgf[ d]kj kmdlYlk\]dY)(]nY_m]\]kgfGZk]jnYlgaj]\]k[gee]j[]kj Ydak hYjdÌA^gh$ Yn][mf^g[mkkmjd]ZadYf\]kkaphj]ea]jkegak\]hj ka\]f[]\]>jYfgak@gddYf\]& K i l’on perçoit une augmentation de l’inquiétude du grand public pour l’économie française (93 %), le pouvoir d’achat (88 %) et l’avenir des commerces (83 %), les chefs d’entreprise de leur côté résument leur état d’esprit actuel par la négative (51 %) en étant découragés, moroses, fatigués, déprimés… Toutefois, 58 % d’entre eux s’estiment satisfaits par l’activité économique de leur entreprise – un résultat équivalent à novembre 2008 au début de la crise financière – mais 43 % constatent depuis janvier 2012 une baisse de leur chiffre d’affaires. Les fêtes de fin d’année s’annoncent moroses d’un point de vue économique, avec 47 % du grand public qui consommeront moins cette année. maladie pour les travailleurs indépendants (54 %) ; l’intégration des dividendes dans le calcul des cotisations maladie (62 %) ; la suppression de l’abattement fiscal pour les frais professionnels (68 %) ; la suppression des exonérations de cotisations sociales pour les heures supplémentaires (76 %) ; l’augmentation de la taxation sur les plus-values réalisées sur les cessions d’entreprises (78 %). L’étude montre également une déception vis-à-vis de la politique de François Hollande. 88 % des chefs d’entreprise interrogés constatent que les pouvoirs publics en place ne sont pas à leur écoute. 15 % seulement sont satisfaits de la politique du nouveau chef de l’État en général, 19 % de sa politique sociale, 15 % de sa politique économique et 12 % de sa politique en direction des chefs d’entreprise. Concernant les mesures mises en place ou à venir décidées par le gouvernement Ayrault, les chefs d’entreprise sont en désaccord, ils ne souhaitent pas : le déplafonnement des cotisations 10e vague de l’Observatoire des commerces – Ifop pour Médicis – Novembre 2012. 3 HGMJ;GFF9âLJ=DÌ=FK=E:D=<=KJzKMDL9LK2 j]f\]r%ngmkkmjooo&emlm]dd]%e]\a[ak&[ge # 9Zgff]r%ngmkYmEgf\]\]kYjlakYfk :mdd]lafj]fngq]jYn][nglj]j_d]e]fl9L;&K]jna[]YZgff]e]flk& 9Zg *+jm]<mhgfl%\]k%Dg_]k&-/(((E]lr&>Yp2(+0/.1)0),& D=EGF<= <=K D=EGF<= <=K jlakYfk ;Jz=J$=FLJ=HJ=F<J==LJzMKKAJ<9FKD=KEzLA=JK D=EGF<= <=K jlakYfk jlakYfk D=EGF<= <=K ;Jz=J$=FLJ=HJ=F<J==LJzMKKAJ<9FKD=KEzLA=JK ;Jz=J$=FLJ=HJ=F<J==LJzMKKAJ<9FKD=KEzLA=JK jlakYfk ;Jz=J$=FLJ=HJ=F<J==LJzMKKAJ<9FKD=KEzLA=JK PYna]jLgjj] <GKKA=J D=HJG?J9EE= <=K;9F<A<9LKH&. 9;;=KKA:ADALz H&*1 AdkljYnYadd]fl\Yfk \]kda]mpafkgdal]kH&), ;=IM=H=FK=FL D=K9JLAK9FK<=DÌzD=;LAGF <=>J9FyGAK@GDD9F<=H&, K=J?=FA;GD=$HJzKA<=FL <=DÌMFAGFF9LAGF9D= <=KEzLA=JK<Ì9JLH&,. 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Section spécifique créateur-repreneur. Services associés : un revenu professionnel pris en compte jusqu’à 8 plafonds annuels de la Sécurité sociale, Acquisition des points de retraite AGIRC/ARRCO, des taux de cotisation appliqués sur les tranches A, B et C du revenu net, Prise en charge, pour les TNS, d’une année d’assurance vieillesse souscrite après la radiation du RSI, une souplesse dans le paiement des cotisations : mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel, un abattement de 15% sur le tarif contractuel pour les chefs d’entreprise non exposés au risque de révocation (gérants majoritaires, artisans, entrepreneurs individuels…). Assistance emploi pendant 12 mois et 18 mois pour les prestataires de plus de 50 ans, Accompagnement en cas de création ou reprise d’entreprise. © GSC 2009 - Conception graphique et crédits photos : Reor Tout savoir sur la garantie GSC - Site Internet : www.gsc.asso.fr - E-mail : [email protected] 42 avenue de la Grande Armée - 75017 Paris Tél. : 01 45 72 63 10 - Fax : 01 45 74 25 38 Garantie Sociale des Chefs et dirigeants d’entreprise Calculez vos cotisations et prestations sur : www.gsc.asso.fr Vivre l’aventure d’entreprendre en toute sérénité. > gjme@Yml]%FgjeYf\a] D=E=ADD=MJ<z;@=L=KL;=DMA IM=DÌGFF=HJG<MALH9K D a prévention des déchets c’est donc agir pour ne pas produire les déchets : en consommant mieux (consommation de produits peu emballés ou éco labellisés), en produisant mieux (production de produits éco-conçus), en prolongeant la durée de vie des produits (réparation et don), en jetant moins (gestion des achats, optimisation du stockage) ! >g[mk\YfkdÌ=mj] DY;geemfYml \ÌY__dge jYlagfK]af]=mj] ;9K=! dYZgj]kgfhjg_jYee]dg[Yd \]hj n]flagf\]k\ [`]lkYn][dÌ9\]e]&DY;9K=]kldYljgakae][gdd][lanal \Yfkd]\ hYjl]e]fl\]dÌ=mj]e]llj]]fhdY[][]ll]hgdalaim]YeZala]mk]& GZda_Ylgaj]\]hmakd])]jbYfna]j*()*_j[]Ym?j]f]dd]\]dÌ=fnajgff]e]fl$ ]dd]YhgmjgZb][la^\]j \maj]d]hga\k\]k\ [`]lk\]/$kgal)-*.lgff]k kmj[afiYfkkmjdY;9K=&DY;E9*/]klhYjl]fYaj]]lY[l]mj\][]hjg_jYee]& &&&]l]fK]af]%EYjalae] DY;E9/.Y[gfn]flagff $]feYjk*()*$mfhYjl]fYjaYlYn][dY;J=9 ;geemfYml \ÌY__dge jYlagfJgm]f%=dZ]m^%9mklj]Z]jl`]!kmjdYl` eYlaim] \]dYj \m[lagf\]k\ [`]lk[gdd][l k&;]lgZb][la^\]j \m[lagf /kmj-Yfk! k]ljY\mal$kmj[]l]jjalgaj]$hYjmf]ZYakk]\]dYhjg\m[lagf\]k\ [`]lk \Ìmf imanYd]fl\]*.c_'Yf'`YZalYfl& En France, les déchets des entreprises (hors BTP et agriculture) représentent 90 millions de tonnes/an (84 Mt/an de déchets non dangereux et 6 Mt/an de déchets dangereux). En fabriquant et en distribuant autrement, une entreprise peut diminuer en moyenne sa production de déchets de 10 % et la facture de son prestataire pour l’enlèvement et le traitement des déchets de 14 %. changer totalement de technologie, informer ou former les agents de production pour bien maîtriser le nouvel outil ou son évolution, sensibiliser le personnel au gaspillage de matières, lié à des mauvaises pratiques, assurer une maintenance régulière. >YZjaim]jYmlj]e]fl]fghla% eakYfld]khjg[]kk]ldÌY[`Yl\] eYlaj]khj]eaj]k <akljaZm]jYmlj]e]fl]fj \ma% kYfld]k\ [`]lkda kYmhjg[]k% kmk\]\akljaZmlagf\]khjg\malk améliorer le procédé par ajout d’une fonction ou optimisation des réglages ou livrer en vrac ou dans des contenants plus volumineux, livrer en emballages réutilisables, utiliser le système de reprise de l’emballage par le fournisseur (emballage « navette »), supprimer les suremballages ou ceux qui ne sont pas indispensables. Les CMA et les collectivités vous accompagnent dans ce grand défi, n’hésitez pas ! 3 ;GFL9;LK2 #;E9*/ @ df]EgjnYflYm(*+*+1,)0) #;E9/. :jmfgD]eaj]Ym(*+*)0*+*+ Hj n]flagf\]kjakim]khjg^]kkagff]dk2 d]JKAdYf[]mfhjg_jYee]fYlagfYd Af^gje]j]l\ hakl]jhgmjhj k]jn]jdYkYfl \]kljYnYadd]mjkaf\ h]f\Yflk D]kljYnYadd]mjkaf\ h]f\YflkkgflhYj^gak]phgk k \]kjakim]khjg^]kkagff]dkda kd]mje la]j$imah]mn]fl fmaj]d]mjkYfl &Hgmjj hgf\j]YmpZ]kgafk\]k[`]^k \Ì]flj]hjak]]feYlaj]\]kYfl YmljYnYad$d]JKAYeak ]fhdY[]¾JKAHj n]flagfHjg¿$mfhjg_jYee]imaYkkg[a] kmanae \a[Yd]l[gfk]adk\]hj n]flagf& Lgmkd]k\g[me]flk \mhjg_jYee]kgfll d [`Yj_]YZd]k kmjd]kal]ooo&jka&^j'hj]n]flagf%hjg D]JKAg^^j]hYj]p]ehd]Ymp[ga^^]mjkafklYdd k \]hmak\]mpYfk2 3 %mf][gfkmdlYlagf_jYlmal]]lkYfkYnYf[]\]^jYak %\]kj][geeYf\YlagfkY\Yhl ]kYmljYn]jk\Ìmf]Zjg[`mj] \Ìaf^gjeYlagfk& ,( D]egf\]\]kYjlakYfk bYfna]j%^ nja]j*()+ M M ;GFL9;LK@9ML=%FGJE9F<A=2 % ;Yl`]jaf]<YmfgmYm(*+*(0--/( [Yl`]jaf]&\Ymfgm8`Yml]fgjeYf\a]&jka&^j %<]dh`af]:gmljYakYm(*+*(0--/+ \]dh`af]&ZgmljYak8`Yml]fgjeYf\a]&jka&^j HJ=KLA?= 9JLAK9FL9HAKKA=J<=>J9F;= Fgk[da]flk hYjla[ah]fl dÌ dYZgjYlagf \]d]mjkhjg\malk H`glgk2=eeYfm]d<Yfa]d Kl]h`Yf@YeY[`] ;a%\]kkmk2EYjgmkkaYj Ydak] dYhaij]\mka_]$ lYh] ima[gfkakl]\gff]jmf] kmj^Y[]mfa]mf][gm[`] \][jafdÌYa\]\]dY[]lk& ;a%[gflj]2Dm\gna[Y_jY^] d][majY^afimÌad hgmk] hYj^Yal]e]fldYkljm[lmj]]f Zgak]l]fegmkk]\m[YfYh & 9m[]flj]2EYjgmkkaY$ima j Ydak]a[akgfLgmj\]>jYf[] \m[gehY_fgffY_]$hdYfl] \]k[dgmk\ [gjYla^k&;Ì]kl[] imanYmlYmplYhakka]jk\Ìlj] kmjfgee kd]k¾lYh]%[dgmk¿& LYhakka]jeY\]afHgala]jk Kl]h`Yf@YeY[`]]khj]j]\gff]jYmp[gfkgeeYl]mjkd]_gl \]dÌYjlakYfYl&Kmj%e]kmj]$hjg\m[lagfdg[Yd]]l[ggh jYlagf]flj] YjlakYfk\]hjgpaeal 2[Ì]kl[]imadmah]je]l\]\ n]dghh]j \m¾eY\]afHgala]jk¿\Yfkmf[gfl]pl]hgmjlYfl\a^^a[ad]& ,* D]egf\]\]kYjlakYfk bYfna]j%^ nja]j*()+ M M Â_Ym[`]2\Yfkkgfk`gojgge$d]k[j Ylagfk\]Kl]h`Yf@YeY[`]$ja\]Ymp]l[YfYh k$Yafkaim][]dd]k \]k]k[gf^jj]keajgala]jkgm Z fakl]k&Â\jgal]2Kl]h`Yf]lBm\al`$kgf hgmk]$ljYnYadd]fleYaf\YfkdYeYaf \]hmakdY[j Ylagf\]dÌ]flj]hjak]& ;a%[gflj]2\]kgfhYkkY_] [`]rd]k;gehY_fgfk\m \]ngaj$Kl]h`Yf@YeY[`] tephan Hamache est un artisan militant. j]la]fl¾dÌYegmj\me la]j$ Sauf que ce tapissier spécialisé dans dYhYkkagf\]k]kmjhYkk]j les rideaux et les fauteuils de style ne ]ldÌ]fna]\]ljYfke]llj]¿& défile pas dans les rues en chantant des ;a%\]kkgmk2lgmkd]klakkmk kgfle]kmj k$\ [gmh k slogans. Son combat pour la survie de ]lYkk]eZd k\YfkdÌYl]da]j son métier, il le mène dans son atelier. « Quand je Y^afimÌadk[gjj]khgf\]fl me suis installé en 1997, nous étions 12 tapissiers, hYj^Yal]e]fldY nous ne sommes plus que 3 aujourd’hui. Nous [geeYf\]\m[da]fl& K sommes obligés de nous adapter », explique-t-il. Pour ce faire, il part à la reconquête des clients qui, dit-il, « n’ont plus la culture de l’artisanat. Ils arrivent et me demandent si ça vaut le coup de restaurer le fauteuil de leur grand-père. Je leur rappelle que c’est un meuble qui a été fabriqué il y a 250 ans ! ». Pour les convaincre et se démarquer des produits low-cost et standardisés, Stephan Hamache a décidé de se concentrer sur la création, le sur-mesure et la vente directe afin que les « clients participent à l’élaboration de leurs produits ». Certes, les prix sont plus élevés mais « ses produits vont durer 20 à 30 ans », explique cet ancien Compagnon du devoir. Cuir, tissu, lin, soie brodée... L’éventail des matières proposées est assez large pour satisfaire les clients les plus exigeants : du simple amoureux du mobilier ancien à l’hôtel Mercure de Poitiers, en passant par Ségolène Royal. Son travail de qualité lui a d’ailleurs permis d’obtenir le label artisan tapissier de France attribué aux artisans hautement qualifiés qui réalisent leurs travaux dans le respect des règles de l’Art. Et si ses ambitions dépassent le cadre départemental, Stephan Hamache met un point d’honneur à ce que ses productions soient estampillées « made in Poitiers ». La formule séduit. Pour preuve, l’artisan ouvre un nouveau showroom en janvier 2013 où il exposera également les œuvres de ses confrères ébénistes ou encore vitriers. Son but : réunir un réseau d’artisans de proximité avec un architecte d’intérieur afin de proposer une prestation complète de décoration intérieure. Cela afin que la clientèle haut de gamme, attirée par les offres groupées, ne lui échappe pas. Il espère ainsi redonner aux consommateurs le goût de l’artisanat et éviter de voir les sièges d’époque, notamment les fauteuils Louis XVI, « quitter la France pour les États-Unis par containers entiers ». Emmanuel Daniel 3 ;GFL9;L2 L=H@9F@9E9;@=;Jz9LAGF K ooo&`YeY[`]kl]h`Yf&[ge `llh2''nae]g&[ge'+.,*,/() )11+ )11. )11/ *((1 *()+ ;j Ylagf\]LjYfk[j ]j$ Ykkg[aYlagf\][j Ylagf \]e]mZd]kYn][\]k gZb]lk\]j [mh jYlagf& Kl]h`Yf@YeY[`]hYkk] mf]Yff ]Egflj Yd eYakj]flj]]f>jYf[]$ ^Yml]\ÌYngajhmljgmn]j mf]ehdgadY`Yml]mj \]k]kimYda^a[Ylagfk& DYf[]e]fl\]kgf ]flj]hjak]Kl]h`Yf @YeY[`][j Ylagf Yn][kY^]ee]& Kgf[`a^^j]\ÌY^^Yaj]k imafÌYnYal[]kk \] hjg_j]kk]jk]klYZadak] Yn][dY[jak]& Gmn]jlmj] \Ìmffgmn]YmeY_Ykaf Yn][mfk`gojgge gad]phgk] _Yd]e]fl d]kÆmnj]k\ÌYjlakYfk \]dYj _agf& ,+ D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^ nja]j*()+M A falaYlan]k ¾D]kGdqehaY\]k kgfldY>gjemd]) \]ke la]jk¿ Ea[`]d?mak]eZ]jl]kld] hj ka\]fl\]Ogjd\Kcaddk>jYf[]$ imagj_Yfak]d]kGdqehaY\]k \]kE la]jk$]lhj]ea]j[gfk]add]j \]k;gehY_fgfk\m<]ngaj& ,*]kGDQEHA9<=K<=KEzLA=JK AF;JGQ9:D=KL9D=FLK D]k,*]k>afYd]kFYlagfYd]k\]kGdqehaY\]k\]kE la]jkk]kgfl\ jgmd ]k ;d]jegfl%>]jjYf\\m*)Ym*,fgn]eZj]&Hdmk\]/((((nakal]mjk kgfln]fmk]f[gmjY_]jd]k0+*b]mf]k[Yf\a\Ylk]fda[]\Yfk-*e la]jk& D]kGdqehaY\]kh]mn]fl%]dd]k h]je]llj]\]j]\gj]jd]ZdYkgf \]ke la]jkeYfm]dk]lYjlakYfYmp$ kgmn]fleYd[gfka\ j k7 GfYl]f\Yf[]ljghda]jd]keglk ¾eYfm]d¿]l¾YjlakYfYl¿$b]h]fk]im] [Ì]klmf]]jj]mj&D]ke la]jk\]dÌYjlakYfYl h]mn]fllj]eYfm]dkeYak\]eYf\]fl lgmk\]dÌafl]dda_]f[]&=f^YakYfldÌYeYd_Y% e]$gfjakim]\]\ nYdgjak]jdÌaeY_] \][]ke la]jk]l\]^Yaj][jgaj]Ympb]m% f]kima[`gakakk]fl[]ll]nga]imÌadkkgfl ngm kdÌ [`][k[gdYaj]&9dgjkim][Ì]kl ^Ymp9mbgmj\Ì`ma$d]fan]Ym\Ì]pa_]f[] \]k]flj]hjak]k\]eYf\]lgmbgmjkhdmk \]l][`faim]$\]k]khjalkZa]f^Yalk ]l\]kb]mf]k]fj][`]j[`]h]jeYf]fl] \]h]j^][lagff]e]fl& ImÌYhhgjl]dÌYkh][l[geh lala^ \]kGdqehaY\]k7 Lgml]j mkkal]imak]ljY\malhYjmf] e \Yadd]]kl]pljYgj\afYaj]&EYakd]kae% hd]^Yal\]hYjla[ah]jYmp>afYd]k FYlagfYd]k]kl\ bmf]h]j^gjeYf[]& ;Ì]klhgmj[]dYimÌYm\ Zml\]dY[geh la% lagf$bÌYaY[[m]addad]k0(([Yf\a\Ylk]fd]mj \akYfl2¾:gfbgmjd]k[`Yehagfk¿&DY [geh lalagf]klafl j]kkYf% l][YjdYj][`]j[`]\]j kmd% lYllaj]d]k[Yf\a\Ylkn]jkd] `Yml&KadÌaf\mklja]Ymlgeg% Zad]]f]kldYmbgmj\Ì`ma$ [Ì]kl_j[]dY >gjemd])ima Yh]jeak\]k hjg_jkl][`fa% im]kaf[jgqYZd]k& =lZa]fd]k GdqehaY\]kkgfl dY>gjemd])\]k e la]jk;]dYnY fgmkhgmkk]jYe dag% j]jfglj]l][`faim]$ Ym_e]fl]jd]khgkka% Zadal k]l^Yaj] ng% dm]jd]keYl jaYmp& ,, D]egf\]\]kYjlakYfk bYfna]j%^ nja]j*()+ M M H`glgk2Ogjd\Kcaddk>jYf[] Im]dkgZb][la^kngmkl]k%ngmk^ap ]flYflim]fgmn]Ymhj ka\]fl7 B]hYjlY_]nak[ jYd]e]fld]knYd]mjk \]kGdqehaY\]k\]hmaklgmbgmjk&B]n]mp lgmle]llj]]fÆmnj]hgmjim]dÌgZb][la^ \]\ hYjlkgalhj k]jn $kYngajmf]nalja% f]\]ke la]jkgmn]jl]\]ljkfge% Zj]mpb]mf]k&=f]^^]l$ad]kljYj]\ÌYngaj dYhgkkaZadal \]\ [gmnjaj-(e la]jkj m% fak\Yfkmfk]md]f\jgal&;Ì]klaehgjlYfl [YjYmbgmj\Ì`mad]kb]mf]kf]nga]flhdmk d]kY\mdl]kljYnYadd]j&D]k]flj]hjak]k]l d]k[`Yfla]jkkgfl^]je k&Mfb]mf]\gal lj]]f[YhY[al \]\ [a\]j\]kgfYn]faj& Fgmkngmdgfkdma\gff]jd]eYpaeme \]hgkkaZadal khgmjimÌadhmakk]^Yaj] kgf[`gap& :]Ymkm[[khgmjd]kHYqk\]dYDgaj]ima]fnga]fl0b]mf]kj]hj k]flYflkD]ahra_& A maginez les meilleurs jeunes sportifs français de chaque discipline réunis dans un lieu unique pour une compétition nationale. C’est, à un détail près, ce qui s’est passé à Clermont-Ferrand du 21 au 24 novembre pour les Finales Nationales des Olympiades des Métiers. Un détail de taille, car les champions n’étaient ni footballeurs ni nageurs, mais boulangers, couvreurs ou graphistes ! Sur la ligne de départ, 832 candidats, concourant dans 52 métiers, dont 4 en démonstration. À l’arrivée, pour les gagnants, un sésame pour intégrer l’Équipe de France des Métiers qui disputera la compétition internationale, début juillet 2013 à Leipzig (Allemagne). Et pour les autres, « un avantage inestimable dans leur CV », considère Gérard Masselot, jury national. Membre du syndicat des artisans bouchers charcutiers traiteurs du Nord, il rappelle que les candidats présents ont remporté les épreuves régionales avant d’arriver là et qu’ils sont « presque tous sélectionnés pour le concours des Meilleurs Apprentis de France ». Autant dire que la pression qui pèse sur les épaules de ces jeunes professionnels de moins de 23 ans est énorme. Mf]_jYf\]^Yeadd] « Malgré le stress, la bonne entente règne entre les candidats », assure néanmoins Marc, qui a participé à la finale internationale de couverture en 2009, à Calgary (Canada). « Depuis, je n’ai jamais quitté le monde des Olympiades, c’est une grande famille », confie celui qui entraîne aujourd’hui l’équipe de Champagne- ))(ll]keYdd YZd]k gfl l eak]kdY \akhgkalagf\]k [geh lal]mjk$Yafka im]1c_\]hgm\j]k \ [gdgjYfl]k$ *-(lmZ]k\][gmd]mj$ .((Zgdk]lhaf[]Ymp& ;gf[]fljYlagfeYpaeme& +*,([Yjj]Ympgfl l f []kkYaj]k hgmjd]k hj]mn]k\me la]j\][Yjj]d]mj& Ardenne. Selon lui, rien n’est jamais gagné avant le coup de sifflet final. « On peut perdre la médaille d’or à trois secondes de la fin », prévient-il. Les médailles, Baptiste tente de ne pas y penser. Âgé de 21 ans, il vient tout juste de terminer son épreuve de pâtisserie/confiserie. « Je ne me suis pas fixé d’objectif, je n’ai rien à perdre. J’ai fait de mon mieux », confie-t-il, philosophe. Un peu plus loin, une mère de famille scrute avec anxiété l’épreuve de coiffure. Elle est venue encourager sa fille, Mathilde, jeune espoir qui semble tout à fait à l’aise et se permet même de lancer un sourire à ses parents, comme pour les rassurer. « La mère est plus angoissée que la fille », ironise le père de la jeune compétitrice, qui n’est pas arrivée là par hasard. « Elle a été inspirée par son frère qui a participé aux Olympiades il y a deux ans en mécanique automobile. Depuis toute petite, elle rêve de faire ce métier et n’a jamais changé d’avis », détaille la mère. Les arbitres sifflent la fin de l’épreuve, sous les applaudissements nourris du public. Jordan, 18 ans, livre ses premières impressions : « Ça s’est bien passé, mais cette année ça va être dur. Ça me motive déjà à revenir ». pour « ouvrir ses enfants aux métiers de l’artisanat ». Il s’émerveille devant la maîtrise des candidats : « on voit que la France a v ra i m e n t d ’ i n c r oya b l e s talents ». Concentré de jeunesse et de savoir-faire, l’Équipe de France des Métiers désormais constituée (lire notre encadré) se prépare d’ores et déjà à l’ultime étape de ces 42es Olympiades des Métiers : la compétition internationale. Pour permettre à ces jeunes talents « made in France » de briller, trois sessions de formations techniques ainsi que trois stages de préparation physique et mentale sont prévus. De quoi arriver plus affûtés que jamais cet été en Allemagne ! Emmanuel Daniel 9hhdYm\akk]e]flkfgmjjak Si certains candidats sont tendus, dans les allées, l’ambiance est à la décontraction. Les collégiens sont nombreux et courent de stand en stand. Robin, élève en quatrième, est ébahi devant une jeune carreleuse affairée à la tâche. « C’est impressionnant. Ça donne une autre image du métier. En fait, c’est un travail de précision et pas seulement physique », réalise-t-il. La candidate elle, ne bronche pas. Comme de nombreux compétiteurs, elle porte un casque sur les oreilles pour ne pas se laisser déconcentrer par les visiteurs, plus de 70 000 en 3 jours ! « Ils sont imperturbables », s’amuse Franck, venu en famille =fhlakk]ja]%[gf^ak]ja]$*((c_\][`g[gdYl gfl l mladak k&.((ZgfZgfk$0(kmb]lk]fhl] \ÌYeYf\]$*(ha[]kYjlaklaim]k$,(]flj]e]lk$ 0(\]kk]jlkdÌYkka]ll]]l.((h]lalk^gmjk gfl l j Ydak k& 3 ;GFL9;L2 ooo&ogjd\kcaddk%^jYf[]&gj_ DÌzimah]\]>jYf[]\]kE la]jk J ea:m^^]fgaj]lL`geYk9jfgm Ea\a% Hqj f ]k$e [Yljgfaim]!9flgaf]:gafYq >jYf[`]%;gel $<9G'\]kkafaf\mklja]d! 9eYmjqLgm[`] ;]flj]$lgmjfY_]!>dgjaYf L`mn]fq âd]%\]%>jYf[]$^jYakY_]!Ha]jj] Jgmkk]Ym Daegmkaf$kgm\Y_]!EYpae] 9m[d]j[ 9imalYaf]$[`Ym\jgff]ja]! 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L’artisanat n’est jamais évoqué dans les débats sur la compétitivité de l’économie, alors que son poids dans la sphère productive est tout aussi important : dans les différents secteurs de l’industrie manufacturière, les trois quarts des entreprises sont artisanales. Le ratio est le même dans les activités de sous-traitance industrielle. Ce facteur est tout à fait méconnu, car la théorie économique a pendant près d’un siècle annoncé la disparition inéluctable de cet artisanat de production, marquant durablement les esprits et les enseignements. L’artisanat producteur industriel a pourtant réussi une extraordinaire mutation ces trente dernières années, en se positionnant sur des marchés de niche et des savoir-faire de spécialité qui lui permettent d’exporter. Il faut donc mieux connaître ces entreprises sources d’emplois pour mieux communiquer sur leurs caractéristiques. En ciblant le débat et les interventions économiques sur les seules moyennes et grandes entreprises, certains oublient que la plupart d’entre elles ont démarré dans l’artisanat. Ces « pépites » ont plus que jamais besoin d’être accompagnées dans leur croissance. ,. D]egf\]\]kYjlakYfk bYfna]j%^ nja]j*()+ M M ;gee]fl^Yaj]]fkgjl]im] dÌYjlakYfYlhj]ff]lgml]kYhdY[] \Yfkd]kim]klagfkkljYl _aim]kda ]k dY[geh lalanal $dÌaffgnYlagf]l Ymhgl]fla]daf\mklja]d\]dY>jYf[]7 Ces débats s’appuient sur des publications dans lesquelles l’artisanat est totalement transparent, car les chiffres excluent généralement les entreprises de moins de 20 salariés. La mise en perspective de la contribution de l’artisanat passe donc par une phase incontournable d’étude, de chiffrage, dans laquelle nous sommes engagés en partenariat avec les organisations de l’artisanat. Ces études sont réalisées sur de larges échantillons d’entreprises grâce au soutien de l’État. DÌ]ehdga\]kb]mf]k]klYm[Æmj\] dYhgdalaim]_gmn]jf]e]flYd]&Mf] hjgZd eYlaim]imaj]bgaflhd]af]e]fl []dd]\]k]flj]hjak]kYjlakYfYd]kÀ Il s’agit de formidables débouchés pour les jeunes en quête d’emploi. Non seulement l’artisanat assure 11 % de l’emploi salarié du secteur marchand en France, mais un quart des salariés a moins de 25 ans. Pourtant, certains secteurs et métiers en tension souffrent d’un déficit d’image et peinent à recruter. Cette situation est tout à fait paradoxale à l’heure où le chômage des jeunes ne cesse d’augmenter et où un jeune actif sur quatre est sans emploi. Im]dkd]na]jkY[lagff]jhgmj[gfnYaf[j] d]kb]mf]k\]j]bgaf\j]dÌYjlakYfYl7 Par ses campagnes de communication nationale, le FNPCA contribue fortement à revaloriser l’image du secteur. Les mentalités évoluent, l’artisanat est perçu de façon plus positive par le grand public. Mais certains stéréotypes persistent. Les choix d’orientation des jeunes dans l’artisanat sont encore trop souvent synonymes de choix par défaut. Pour donner aux jeunes le désir d’artisanat, il faut anticiper l’information sur les métiers dès les premières classes du collège, leur rappeler cet immense potentiel de création d’entreprise, de réussite professionnelle et d’épanouissement personnel. Il faut enfin un véritable apprentissage, une véritable éducation à ce que sont réellement les métiers de l’artisanat. ÂDÌ@=MJ=Gê<=FGE:J=MK=KNGAP KÌzDàN=FLHGMJ<zHDGJ=JIM= D9>J9F;=FÌ9ALH9KKMFz?G;A=J D=NAJ9?=<=D9EGF<A9DAK9LAGF$ D=¾E9<=AF>J9F;=¿=LD9E9JIM= >J9F;=GFLHDMKIM=B9E9AK:=KGAF <Ì9E:9KK9<=MJK&FÌ=KL%;=H9KDÂ MF=Jz=DD=GHHGJLMFALzHGMJ DÌ9JLAK9F9L7 D]kYjlakYfkkgfl\]kYeZYkkY\]mjk fYlmj]dk \] dY eYjim] >jYf[]$ [Yj dÌaeY_]\]fglj]hYqk]klYkkg[a ]$ \]hmak hdmka]mjk ka[d]k ]l ]f[gj] Ymbgmj\Ì`ma$ fglj] Yjl \] nanj] ]l kYngaj%^Yaj] \Ì]p[]dd]f[]& D]k =flj]hjak]k\mHYljaegaf]NanYfl]f kgfld]k]p]ehd]k]eZd eYlaim]k& DÌ lm\] im] fgmk Yngfk j Ydak ] egflj] im] d]k YjlakYfk ]phgjlY% l]mjkkgflkgmn]fl\ eYj[` k\aj][% l]e]flhYj\]kY[`]l]mjk ljYf_]jk$ ]f j][`]j[`] \] d]mj kYngaj%^Yaj]& ;] jYqgff]e]fl afl]jfYlagfYd \] dÌYjlakYfYl]klkgmn]fllglYd]e]fl f _da_ ]f>jYf[]&HgmjlYfl$adqYd mfn jalYZd]hgl]fla]d\ n]dghh]j& GAMME LAND ROVER VIVRE PLEINEMENT CHAQUE INSTANT. 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