Bournée de lÌapprentissage
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Bournée de lÌapprentissage
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À ce titre, je souhaite féliciter nos collègues italiens de l’alimentaire qui ont mis à l’honneur des événements « slow food » pour lutter contre le phénomène du « fast food », à Turin, à Milan. Aujourd’hui, deux défis se dressent et nous devons les traiter. D’une part, une relève doit être entreprise du fait de notre pyramide des âges et les nombreux départs en retraite. La reprise d’entreprise constitue un enjeu fort dès aujourd’hui. D’autre part, nous devons travailler sur l’attrait de nos professions auprès des jeunes. Pour cela nous disposons d’un argument de poids : deux tiers des jeunes apprentis trouvent un emploi stable à l’issue de leur apprentissage, au terme de trois ans (chiffres Dares*). Cette statistique pèse car elle démontre que plus qu’un diplôme, l’artisanat offre une place dans notre société. Entrer dans l’artisanat aujourd’hui n’a donc plus le même sens pour un jeune qu’auparavant : aujourd’hui sa qualification est élevée et au terme de son apprentissage, son embauche en CDI est presque garantie. Chers collègues, sachez que la chambre de métiers s’engage pleinement pour relever ces défis et en particulier dans la formation de nos jeunes. Les CFA de la chambre de métiers de la Seine-Maritime forment à eux seuls plus de 10% des apprentis toutes filières confondues, et un quart des apprentis du secteur de l’artisanat en Haute-Normandie. Notre ambition est celle de l’excellence afin que nos repreneurs de demain défendent les valeurs modernes de notre secteur. Ainsi, avons-nous eu le bonheur de voir consacrés deux meilleurs apprentis de France (un en charcuterie-traiteur, l’autre en boucherie) et nous en sommes très fiers. Voici donc les enjeux et nos réponses : l’excellence, la qualité, l’attractivité de l’apprentissage que nous devons défendre au quotidien, à la chambre et dans nos entreprises, afin de promouvoir la reprise et le développement de notre secteur. * Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques ;]fme jg[gehj]f\\]khY_]kkh [a^aim]k]flj]d]khY_]k)).]l++,0hgmjd]kYZgff k\]dYK]af]%EYjalae]& ;]fme jg[gehj]f\mf]f[Yjlb]l NaklYhjafl& D]Egf\]\]kYjlakYfkf0/ÇEYjk%Ynjad*()*Çz\al]mj\ d _m 2Kl h`Yf]K[`eallÇJ \Y[lagf29L;$j \Y[lja[]]f[`]^2;`Yjdgll]\]KYafla_fgf$L d&(),((-*+)*$hgjl&(.0*1(0**,$]%eYad2 [&kYafla_fgf8_jgmh]%Yl[&[geÇGfl[gddYZgj []fme jg2:YjZYjY;gdYk$=eeYfm]d<Yfa]d$?maddYme]?]f]kl]$<]dh`af]HYqYf]l>jYfgakKYZYjdqÇK][j lYjaYl\]j \Y[lagf2E&9fl`gfq$ B&;d]kka]ff]$B&F]akk]ÇHmZda[al 29L;$)+/imYa\]NYdeq$/-()(HYjakÇ;`]^\]hmZda[al 2H`adahh]KYafl=la]ff]$L d&2(),((-*+)0$]%eYad2h&kYafl%]la]ff]8_jgmh]%Yl[&[geÇHmZda[al fYlagfYd]2 <aj][l]mj[gee]j[aYdEYl`a]mLgmjfa]j$L d&(),((-*+)($^Yp(),((-*+*,$]%eYad2e&lgmjfa]j8_jgmh]%Yl[&[geÇHmZda[al k\ hYjl]e]flYd]kkm\%gm]kl2L`a]jjq L d&(.**.1+(**!]l; \ja[ Bgfimaj]k L d&(.)(+,0)++!$^Yp(-.)-1,((/$]%eYad2l`a]jjq&bgfima]j]k8oYfY\gg&^jÇHmZda[al k\ hYjl]e]flYd]kfgj\]l]kl2>jYfgak:]\]jklgj^]j$L d&(+0/.1)0)*$^Yp(+0/.1)0),$ ]%eYad2^&Z]\]jklgj^]j8_jgmh]%Yl[&[geÇH`glg_jYh`a]k2DYmj]flL`]]l]f$j]khgfkYZd]aeY_]Ç;j \alh`glg\]dY[gmn]jlmj]2Dq[ ]Kl%Naf[]fl\]HYmdÇHjgeglagf\a^^mkagf2K`ajd]q=dl]j$ L d&2(+0/.1)0)0&LYja^\ÌYZgff]e]fl)Yf&>jYf[]2.]mjgk&LYja^Ymfme jg2)]mjg&ÂdÌ ljYf_]j2fgmk[gfkmdl]jÇ;gf[]hlagf \algjaYd]]l_jYh`aim]2TEMA|presse$L d&(+0/.1)0()Ç >YZja[Ylagf2Hap]daeY_]$A&EYjdaf$B&%E&LYhh]jl$L d&(+0/.1)0)0Çz\al]mj29L;$*+jm]<mhgfl\]kDg_]k$-/(((E=LR$L d&(+0/.1)0)0$^Yp(+0/.1)0),Ç<aj][l]mj\]dYhmZda[Ylagf2>jYfgak ?jYf\a\a]jÇF[geeakkagfhYjalYaj]2(+))L0.1-/ÇAKKF2)*/)%+(/,Ç< hld _Yd2eYjk*()*ÇAehj]kkagf2?jgmh]Kg[gkhjaflaehjae]mjk'00(((zhafYd%;]jla^a ]H=>;;LH')%()+&;]hjg\mal ]klakkm\]^gjlk_ j ]k\mjYZd]e]fl]l\]kgmj[]k[gfljd ]k& + D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M n f]e]fl K]af]%EYjalae] Lgml]]flj]hjak]h]ml]f_Y_]jmfYhhj]fla\kdgjkimÌmf ]ehdgq]mj\ [dYj]hj]f\j]d]ke]kmj]kf []kkYaj]kdÌgj_YfakYlagf \]dÌYhhj]flakkY_]]l$fglYee]fl$Ykkmj]dÌYhhj]fladY^gjeYlagf hj nm]Ym[gfljYl& J=;JML=JMF9HHJ=FLA HgmjimgahYkngmk7 D][gfljYl\ÌYhhj]flakkY_] un contrat à durée déterminée de 1 à 3 ans, un salaire mensuel garanti pendant le contrat, une période d’essai de 2 mois, 5 semaines de congés payés. Le contrat d’apprentissage doit être conclu dans les 3 mois qui précèdent ou qui suivent le début du cycle de formation ;gee]fl\]n]fajeYlj] \ÌYhhj]flakkY_]7 Le chef d’entreprise ou un salarié peut devenir maître d’apprentissage. Les conditions pour le devenir : 2 années d’expérience professionnelle et un diplôme de niveau équivalent à celui passé par l’apprenti. 3 années d’expérience professionnelle dans le cas d’un diplôme inférieur à celui passé par l’apprenti. Pour vous aider à préparer l’arrivée d’un apprenti vous pouvez prendre contact avec le service formation de votre chambre de métiers et de l’artisanat pour suivre une formation tuteur. <])0*(Yfk *)Yfk]lhdmk )j]Yff ] *- +,1$-1 ,) -/+$++ -+ /,)$), *]Yff ] +/ -)/$,( ,1 .0-$*( .) 0-+$() +]Yff ] -+ /,)$), .- 1(0$1, /0 )(1($/+ Hgmj[]flY_]k\mKea[lalj]af\a[Yla^kgmkj k]jn]\]\akhgkalagfk [gfn]flagff]dd]khdmk^YngjYZd]k& Kea[Ym)]jbYfna]j*()*)+10$+/! jeunes âgés d’au moins 15 ans au cours de l’année civile peuvent souscrire un contrat d’apprentissage s’ils justifient avoir accompli la scolarité du premier cycle de l’enseignement secondaire.1 Im]dkYdYaj]n]jk]j dÌYhhj]fla7 ;GFL9;L2 ]\ n]dghh]mj\]dÌYdl]jfYf[]2 D K n]jaf]<YfakYm(*+*)0*+*+$ k]n]jaf]\Yfak8[e/.&^j Âim]dd]kYa\]khj l]f\j]7 DÌYhhj]fla C’est un jeune de 16 à 25 ans qui prépare un diplôme ou un titre à finalité professionnelle, du CAP au diplôme d’ingénieur. Toutefois, les D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()* M 9nYfl)0Yfk Sa rémunération varie selon son âge et le cycle de formation.(voir tableau). Pour simuler le salaire de votre futur apprenti, vous pouvez télécharger notre formulaire en suivant le lien suivant : www.cma76.fr/Espaceentreprises-Emploi-L-apprentissage 3 , J emf jYlagf\]dÌYhhj]fla pour les entreprises inscrites au RM, une exonération des cotisations patronales, à l’exception des cotisations d’accident du travail et de maladie professionnelle, de retraite supplémentaire et prévoyance. un crédit d’impôt : les entreprises bénéficient, d’un crédit d’impôt de 1 600 €/an et par apprenti. Il est porté à 2 200 €/an lorsque l’entreprise embauche notamment un apprenti reconnu travailleur handicapé. une exonération de la taxe d’apprentissage : pour les entreprises ayant une masse salariale inférieure à 6 fois le Smic annuel et employant au moins un apprenti. une indemnité compensatrice versée par le conseil régional : la Région Haute-Normandie verse aux employeurs d’apprentis, sous certaines conditions : une prime de base de 1 000 €, elle est réglée quelle que soit la taille de l’entreprise. À cette prime, s’ajoutent six bonus de 600 € chacun, cumulables. Les critères d’attribution de ces bonus sont disponibles en détail sur le site Internet de la Région. ) 9jla[d]D.***%);g\]\mljYnYad$Eg\a^a hYjDGA f*())%01+\m*0bmadd]l*())%Yjl&)1 NGMKÝL=K;@=><Ì=FLJ=HJAK= Ngmkkgm`Yal]r j][jml]jmfYhhj]fla7 KYn]r%ngmkim] d]k[gf\alagfkhgmjlj] eYlj]\ÌYhhj]flakkY_] gfl l Ykkgmhda]k7 KYn]r%ngmkim] ngmkhgmn]rZ f ^a[a]j \ÌYa\]khgmj¾Ydd _]j¿ d][gl\][]ll]]eZYm[`]7 3 HGMJ=FK9NGAJHDMK2 D] ;9< ]l dÌY[lagf \ n]dghh]mj \] dÌYdl]jfYf[] kgfl [g^afYf[ k hYj dÌMfagf ]mjgh ]ff]& DÌ=mjgh] kÌ]f_Y_]]f@Yml]%FgjeYf\a]Yn][ d]>K=& [ gflY[l]rfglj]\ n]dghh]mj\]dÌYdl]jfYf[]2 K n]jaf]<Yfak$K]jna[]]ehdga%^gjeYlagf )+-$Zgmd]nYj\\]d=mjgh]$/.(,+Jgm]f;]\]p) L d&2(*+*)0*+*+%EYad2k]n]jaf]\Yfak8[e%/.&^j E]j[a\][gehd l]jd][gmhgf[a%\]kkgmk]l\]dÌY\j]kk]jnglj] [`YeZj]\]e la]jk]l\]dÌYjlakYfYl2 #JGM=F'<A=HH= )+-$Zgmd]nYj\\]d=mjgh] /.(,+Jgm]f;]\]p) >Yp2(*+*)0*+*. 3 ;GFL9;L2 9mj da]H]kk]jYm(*+*)0*+*+ #D=@9NJ= *0jm]D]^nj]nadd] /..((D]@Ynj] >Yp2(*+-*)*+(1 3 GM;GFF=;L=R%NGMKÀ k mjfglj]kal]Afl]jf]l2 ooo&[eY/.&^j'<]hgk]j%mf]%g^^j] 3 ;GFL9;L2 Ea[`d]?]j]Ym(*+-)10-0- # NGMKÝL=K;@=><Ì=FLJ=HJAK= Ngmkkgm`Yal]rj][jml]jmfYhhj]fla7 ;B]kgm`Yal]lj][gflY[l hYjd]\ n]dghh]mj\]dÌYdl]jfYf[]\]dY;E9/.YÕf\ÌYngaj\]kaf^gjeYlagfk kmjd][gfljYl\ÌYhhj]flakkY_]$d]kYa\]kegZadakYZd]k$dY^gf[lagf\]eYlj]\ÌYhhj]flakkY_]À ;B]kgm`Yal]Yngaj\]kaf^gjeYlagfkkmjdY^gjeYlagf\]eYlj]\ÌYhhj]flakkY_]hjghgk ]hYjdY;E9/. hgkkaZadal \]hjak]]f[`Yj_]hYjdY;JE9! ;B]kgm`Yal]\ hgk]jmf]g^^j]\ÌYhhj]flakkY_]Ymhjk\m;9< =FLJ=HJAK= Fge\]dÌ]flj]hjak]2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& Fme jgKaj]l2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& Fge]lhj fge\]dÌ]ehdgq]mj2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& 9\j]kk]2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& ;g\]hgklYd2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& Nadd]2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& L d h`gf]2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& >Yp2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& EYad2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& <zL9ADK<=DÌG>>J= E la]jhj hYj 2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& Lqh]\]^gjeYlagf2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& HjgÕdj][`]j[` 2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& <Yl]\]\ Zml\m[gfljYl2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& Hgmj[]ll]g^^j]$b]kgm`Yal]2 ;: f Õ[a]j\]dÌY[[gehY_f]e]fl\m;9< k d][lagf\]k[Yf\a\YlkÀ! ;J][]ngajdYlglYdal \]k[Yf\a\Ylmj]kb]mf]k ;BÌY[[]hl]\ÌY[[m]addaj\]kb]mf]k]fklY_]¾\ [gmn]jl]k¿ <Yl]2&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& Ka_fYlmj]\]dÌ]ehdgq]mj2 n f]e]fl K]af]%EYjalae] ;zJzEGFA=<=J=EAK=<=KJz;GEH=FK=KHGMJD=KE=ADD=MJK 9HHJ=FLAK<=>J9F;==F:GM;@=JA==L;@9J;ML=JA=%LJ9AL=MJ*()) ImYlj]Yhhj]flak`gfgj k Ym;>9\]<a]hh]\]dY;E9 ; ’est au cours d’une sympathique cérémonie menée le 9 janvier autour de Dominique Moulard, président de la CMA de la SeineMaritime, en présence de M. le souspréfet de Dieppe, (lui-même fils d’artisan tapissier), de M. Boulier, président de l’Agglo de Dieppe, de M. Cuvilliez, représentant M. le maire de Dieppe, et de M. Lethiais, président de la section de Seine-Maritime de l’Ordre de la Légion d’Honneur que quatre de nos jeunes apprentis ont été récompensés pour s’être particulièrement distingués lors des finales régionales et nationales des concours du Meilleur Apprenti de France en 2011. E9> Le Concours national Meilleur Apprenti de France permet à des jeunes en formation et apprentissage d’exprimer tout leur talent artistique et technique. Les lauréats 2011: Alexandre Saint Saëns, MAF en charcuterie traiteur, dont le maître d’apprentissage est M. Houlbert, charcutier-traiteur à Dieppe. Gaëtan Ricoeur, MAF en boucherie, apprenti chez son père, boucher à Luneray. Thomas Mauger, aura été quant à lui classé deuxième en finale nationale en charcuterie-traiteur. Côme Levistre, deuxième en finale régionale en boucherie. ;gf[gmjkfYlagfYd ]f[`Yj[ml]ja]%ljYal]mj La CMA 76 par son CFA de Dieppe a accueilli l’organisation du Concours national en charcuterie-traiteur. Une vingtaine de candidats issus de toutes les régions de France ont été en compétition en avril 2011. Les jeunes apprentis bouchers ont pu confronter leurs savoir-faire à Toulon. Ils sont repartis avec de nombreux cadeaux reçus de la CMA 76, du Rotary Club d’Elbeuf et de la Région de Haute-Normandie. Les deux meilleurs apprentis ont en outre obtenu une bourse de l’Ordre de la Légion d’Honneur. Les deux titres de « Meilleurs apprentis de France » obtenus par Alexandre Saint-Saëns et Gaëtan Ricoeur s’ajoutent aux six titres décrochés par des apprentis issus de notre établissement dieppois depuis 1999. >gjeYlagfk Lors de l’année scolaire 2011-12, les quatre lauréats poursuivent leur formation : Alexandre Saint Saëns est au Ceproc (Centre de formations des professionnels des métiers de la gastronomie) à Paris, Thomas Mauger et Gaetan Ricoeur sont en formation en Brevet professionnel en boucherie, Come Levistre est à l’École supérieure des métiers de la viande à Paris. Merci à leurs employeurs, maîtres d’apprentissage et professeurs qui les ont accompagnés, leur ont montré la voie de la réussite et de l’excellence. 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L’invité d’honneur est le Maroc. « Le village de l’artisanat », vous permettra de vous familiariser avec des exposants aux talents différents tels que : Création de bijoux artisanaux Artisan maroquinerie Peinture à l’huile Audiovisuel Décoration Fabrication artisanale et sur mesure de cuisines aménagées Plafonds tendus Ferronnerie d’art Isolation / électricité / Aménagement combles Rénovation bâtiment Peintre décorateur Ravalement / Décoration Pose de menuiserie Menuiserie Isolation Ravalement / décoration Couverture en chaume Chauffage plomberie Portes et portails Vente et installation de poêle bois/granules. Af^gjeYlagf Un stand d’informations et d’orientation sur les métiers de l’artisanat sera présent en permanence sur la foire. Vous découvrez des portraits vidéos d’artisans de différents métiers. Des conseillers de la CMA 76 pourront également vous donner des informations sur la création-reprise d’une entreprise, la formation, l’emploi… N’hésitez pas à venir à leur rencontre pour toute question ! < egfkljYlagfk Tous les jours, des démonstrations et animations viendront compléter l’offre des artisans sur deux espaces d’animations : Le premier espace sera réservé pour les animations des métiers de bouche : r-F$'"EF3PVFOEFMB$."TFSBQSÊTFOUMFNBSTFU du 2 au 9 avril. Rggekmj+fgmn]Ymp]phgkYflk D=KEzL9DDA=JKFGJE9F<K <]khjg^]kkagff]dknglj]k]jna[] E lYdd]ja]'>]jjgff]ja]'K]jjmj]ja] RA\]dYNYdd ]%Jm]\m@ge]%/.,-(;Yfq:Yjnadd] L d&2(*+--/,.(/'[gflY[l8def/.&[ge'ooo&def/.&[ge 9JLK=LLGALMJ=K ;gmn]jlmj]';`Yjh]fl]'Gjf]e]flYlagf J]klYmjYlagf\mhYljaegaf]Yf[a]f .jm]\]dÌYf[a]ff]EYj]%/.),(%H]lalIm]naddq L &d2(*+-001//('Yjlk%]l%lgalmj]k8`gleYad&^j J=>D=L<z;GJ9LAGF HJG>=KKAGFF=DK2< eYjim]r%ngmk\]dY[gf[mjj]f[] H9JLA;MDA=JK2;gf[j lak]rngk]fna]k < [gjYlagfafl ja]mj]hgmjhYjla[mda]jk]lhjg^]kkagff]dk ;gfk]ad$J YdakYlagf$:ggcHjgb]l$@ge]klY_af_&&&! < [gjYlagf n f]e]fla]dd] klYf\$[ j egfa]$kgaj ]&&&! zlYdY_ake] \ [gjYlagfnaljaf]$k`go%jgge$kmj^Y[]\] n]fl]&&&! L d&2(.)*-*,,+,'[gflY[l8j]^d]l\][gjYlagfk&[ge ooo&j]^d]l\][gjYlagf&[ge r-F4ZOEJDBUEFTDIBSDVUJFSTUSBJUFVSTTFSBQSÊTFOUMFTNBST et 1er avril. Le second espace proposera différentes animations : bâtiment, mécanique, esthétique, fleuristerie, photo… 3 HGMJHDMK<ÌAF>GJE9LAGFKÀ mhgmjhYjla[ah]jmf]hjg[`Yaf] \alagf2 g k]jna[][geemfa[Ylagf;E9/.2(*+*)0*+). gmdm[a]\]\]kkmk8[e%/.&^jgmooo&[eY/.&^j Bgmjf ]k\]ke la]jk\ÌYjl *()* D]k+($+)eYjk]l)]jYnjad*()*$d]kYjlakYfk\ÌYjlgmnj]fld]mjkYl]da]jk& ;Ì]kldÌg[[Ykagf\ÌYdd]jd]mjj]f[gflj]$\ [gmnjajd]mjke la]jk$kYngaj%^Yaj]]lhjg\malk& Hgmj[gffYlj]d]kYjlakYfkima]phgk]fl2ooo&[eY/.&^j$ooo&bgmjf]]k\]ke]la]jk\Yjl&]m& Ngmkhgmn]r _Yd]e]flj]f[gflj]j\]kYjlakYfk]fe la]jk\ÌYjldY>gaj]Afl]jfYlagfYd]\]Jgm]f ngajYjla[d][a%\]kkmk!& / D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M [lmYdal k K]af]%EYjalae] J=F;GFLJ= ¾J=;JML=E=FL=LDMLL= ;GFLJ=D=K<AK;JAEAF9LAGFK¿ ÂdY[`YeZj]\]e la]jk]l\]dÌYjlakYfYl\]dYK]af]%EYjalae] ;E9/.!Yn][d][g%^afYf[]e]fl\m>gf\kkg[aYd ]mjgh ]f >K=!& D e recrutement et la lutte contre les discriminations étaient au centre des échanges qui ont eu lieu le 20 février 2012 lors de la rencontre organisée par la CMA 76 à destination de ses ressortissants. Plusieurs partenaires et spécialistes ont abordé ces thématiques aux côtés des professionnels de la CMA76. Nous remercions l’Adapt, l’Opcalia Haute-Normandie - Alther, l’Aract, le CFA Marc Ruyer, la Direction régionale Haute-Normandie Pôle Emploi et le Sgar pour la qualité de leur intervention. Cette rencontre fut également l’occasion d’écouter le témoignage d’artisans ayant fait le pari de la diversité au sein de leur entreprise. Un jeune inscrit au CFA Marc Ruyer nous a éclairés sur l’influence des représentations notamment de la connotation sexuée des métiers, nous parlant de son expérience d’apprenti esthéticien. Afin de faire bénéficier à l’ensemble des artisans les apports de cette demi-journée, nous proposons en ligne le compte rendu de cette rencontre, outils et les liens de nos partenaires sur notre site Internet dans « l’espace Entreprises » de la rubrique « Emploi ». 3 3 HGMJHDMK<ÌAF>GJE9LAGFK2 [ gflY[l]rd]k]jna[]=ehdga%>gjeYlagf \]dY;E9/. 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C’est la première fois que les CMA signent ce type de convention aux côtés de l’État de la Région, de CCI International, d’Ubifrance, du Comité des conseillers du commerce extérieur, d’Oseo, de la Coface et de la Chambre d’Agriculture. Nous avons fait de l’innovation et du développement à l’international un axe majeur de notre stratégie de développement du secteur artisanal haut normand. Les entreprises artisanales représentent un potentiel de développement à l’international. L’entreprise artisanale a une faculté de souplesse qui lui permet de s’adapter aux exigences du marché y compris à l’international. Mais pour favoriser le développement de ce levier important, elle a besoin d’un accompagnement spécifique, notamment d’un travail de préparation, de détection ou de prospection en amont et d’un suivi adapté. DÌYjlakYfYl]phgjl] L’artisanat représente, avec ses 920 000 entreprises, un acteur majeur de l’économie française. Le montant des exportations des entreprises artisanales est supérieur à six milliards d’euros par an, chiffre n’intégrant pas les opérations pour les entreprises dont le commerce intracommunautaire est inférieur à 150 000 E. Le nombre d’emplois induit par les exportations dépasse les 50 000. Il s’agit d’une réalité économique que votre chambre de métier et de l’artisanat souhaite soutenir et renforcer. Im]dkk][l]mjk\]dÌYjlakYfYl]phgjl]fl7 Métiers d’art (habitat/décoration et arts de la table, restauration du patrimoine, facture instrumentale, etc.), agroalimentaire et alimentaire biologique, production (sous-traitance industrielle et mécanique), nautisme et équipement pour la plaisance, filière équine, cosmétique, et produits de bien-être, prothésistes dentaires… Im]dd]kkgfld]krgf]k_ g_jYh`aim]k n]jkd]kim]dd]kd]k]flj]hjak]kYjlakYfY% d]k]phgjl]flhjaf[ahYd]e]fl7 Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, Luxembourg, Belgique, Espagne, Suède, Suisse) Maghreb (Maroc, Tunisie), Moyen-Orient (Émirats Arabes Unis, Qatar), Russie, Chine, Japon, États-Unis, Canada... Si vous êtes présent à l’international ou souhaitez vous y développer, contactez-nous. 3 ;GFL9;L2 l h`Yf]:gj\a]j$kl]h`Yf]Zgj\a]j8[e%/.&^j$ K L d&2(*+*)0*+*+ 1 D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M [lmYdal k D=K=FLJ=HJAK=K9M;ÅMJ <=DÌ9;LAGF?GMN=JF=E=FL9D= Âim]dim]kk]eYaf]k\]k d][lagfkhj ka\]fla]dd]k$ZadYf\]k\]jfaj]ke]kmj]khjak]khYjd]_gmn]jf]e]fl hgmjd]kh]lal]k]flj]hjak]k&9n][fglYee]fl$dYhjghgkalagf\]dgahgmjkaehda^a]jd]imgla\a]f\]k ]flj]hj]f]mjk]lj \maj]d]mj[`Yj_]Y\eafakljYlan]]ldYl]fm]\]k9kkak]k\]dÌYjlakYfYld])*eYjk& D KaehdaÕ]j d]imgla\a]fY\eafakljYla^ À venir, parmi les mesures les plus emblématiques, le lancement de l’armoire sécurisée numérique –pour permettre aux entreprises de ne plus avoir à fournir des informations déjà transmises–, la simplification du bulletin de paie et la déclaration sociale nominative (30 déclarations en une seule). Ou encore la simplification de la taxe locale sur la publicité extérieure. On peut également citer la parution à date fixe des textes réglementaires concernant les PME, les 1er janvier et 1er juillet, et la création du Conseil de la simplification. Toujours dans le cadre de cette proposition de loi, est dorénavant inscrite, dans le Code de la construction, la faculté pour les entrepreneurs du bâtiment de suspendre l’exécution des travaux à l’issue d’un # D])*eYjkk]la]ff]fl d]k9kkak]k\]dÌYjlakYfYl$ Yn][\]khjghgkalagfk Âfgl]j hgmjj hgf\j]Ymp ¾\ ^ak\ÌaffgnYlagf$ \]^afYf[]e]fl$\]ljYfkeakkagf$ ]l\ÌYlljY[lanal \]ke la]jk¿& )( D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()* M de la qualification afférente à l’exercice de son activité bénéficiera de la qualité d’artisan qualifié. MfhYkkY_]¾_jYlmal¿]f=AJD :]j[q'H`adahh]Ja[Yj\ ’artisanat est une vraie chance pour notre pays dans la globalisation parce que la mondialisation est synonyme d’uniformisation. Les citoyens sont en quête de sens, de qualité, de savoir-faire, et c’est la force de la France de s’appuyer sur ses traditions, ses savoirfaire propres aux artisans », a souligné Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État aux PME et à l’Artisanat. Pour permettre à ces entreprises d’être plus performantes, la proposition de loi de simplification du droit et d’allégement de la charge administrative pour les PME/TPE a été adoptée par l’Assemblée nationale. ¾ délai de 15 jours suivant une mise en demeure de payer restée sans effet. Ceci pour endiguer les abus observés dans le secteur concernant les délais de paiement et préserver ainsi les trésoreries de ces entreprises. Pour permettre aux travailleurs indépendants de mieux s’organiser au niveau financier, ils peuvent désormais choisir la fréquence de paiement de leurs charges sociales (du mensuel au trimestriel Outre la proposition de loi sur la simplification administrative, plusieurs dispositifs mis en place vont indéniablement dans le bon sens. Qu’il s’agisse par exemple du décret instituant la neutralité fiscale pour les entrepreneurs installés en EIRL : pour un entrepreneur individuel en activité, les biens nécessaires affectés à l’exercice de sa profession peuvent être transférés à l’EIRL sans générer de plus-value taxable, dès lors que l’entrepreneur reste assujetti au régime réel d’imposition et à l’impôt sur le revenu. « Les artisans doivent prendre conscience qu’ils peuvent facilement adopter ce statut, sans que cela leur coûte de l’argent », assène Frédéric Lefebvre. ¾D]k]flj]hj]f]mjkaf\ana\m]dkh]mn]fl \ kgjeYakYjZalj]j]flj]e]fkmYdakYlagf ]lhYa]e]flZae]klja]d\]d]mjk[`Yj_]k]f ^gf[lagf\]d]mjlj kgj]ja]¿$>j \ ja[D]^]Znj]& par exemple). Enfin, le secrétaire d’État reste plus que vigilant sur les petits crédits alloués aux petites entreprises. Après avoir lancé un observatoire, il souhaite « faire circuler les bonnes pratiques en convoquant les bons et les mauvais élèves du réseau bancaire à chaque publication des statistiques sur les en courts de crédits », quitte à les contourner par le biais local s’il n’arrive pas à obtenir les informations nécessaires. Dans un tout autre registre, après refonte du Code de l’artisanat, tout professionnel immatriculé au Répertoire des métiers aura dorénavant la qualité d’artisan et tout chef d’entreprise titulaire Ou bien du relèvement de 4 000 à 15 000 E du seuil de dispense d’obligation de publicité et de mise en concurrence pour un marché public. Ce qui devrait favoriser le recours aux entreprises de proximité, « parfois découragées par la lourdeur des procédures de consultation ». Enfin, concernant les délais de paiement, les factures de l’État de moins de 5 000 €, –98 % d’entre elles concernant les artisans–, vont dorénavant être payées de manière immédiate, contre un paiement à 30 jours jusqu’ici. Frédéric Lefebvre précise même qu’il va « demander aux collectivités locales et aux grandes entreprises de faire de même ». !#""")#!"$ %#!"%!!"#$!# $""%'!"%$!#+#!"" !) !#"!" !&,###)"#( $!%$"!) "! - $! !!$!)# - $!$&* - $!#!"* 4463$/&(4 ! # !!! 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Ces vérifications sont à réaliser par des techniciens compétents qui peuvent être tout simplement des artisans. (NB : ces vérifications périodiques sont distinctes de celles imposées par le Code du Travail qui, lui, impose des vérificateurs agréés.) Dernièrement, notre rencontre avec le Commandant Rousseau du Groupement Prévention du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) nous a permis de dresser un certain nombre de constats que nous souhaitons vous livrer. Le Sdis participe quotidiennement aux travaux de 11 com- missions départementales qui réalisent les visites périodiques obligatoires au sein des ERP du département des 1re, 2e, 3e et 4e catégories (le nombre de ces établissements est environ de 3 500) et qui émettent des avis sur les déclarations d’ouverture, de poursuite d’exploitation ou autorisation de travaux dans ces mêmes ERP. Lors de ces commissions, sont notamment vérifiés le registre de sécurité de chaque établissement ainsi que les relevés de vérifications périodiques où sont enregistrées les évaluations de la satisfaction dans l’utilisation de chaque installation vérifiée par le technicien compétent. Il est constaté que de nombreuses vérifications périodiques sont négligées et que le formalisme imposé par les relevés de vérifications périodiques n’est quasiment jamais respecté. Afin de vous aider à remplir pleinement et correctement cette mission, nous mettons à votre disposition ces supports de relevés qui seront à compléter et à annexer au registre de sécurité de l’ERP contrôlé. Spécificités pour l’installation de panneaux photovoltaïques dans un ERP : que ce soit sur un bâtiment existant ou en projet, un avis du Sdis est requis quant à l’installation prévue. Pour rappel, la prise en compte de ces règles sera, dans le cas de la survenance de dysfonctionnements ou de sinistres, d’autant plus requise par l’assureur du professionnel exploitant un ERP. Article rédigé avec l’appui du Sdis et de la Maaf 3 <G;ME=FLKÂLzDz;@9J?=JÀ k mjfglj]kal]Afl]jf]looo&[eY/.&^j ]khY[]]flj]hjak]'gf_d]l\ n]dghh]e]fl\mjYZd] DYEYakgf\]dÌ=ehdga\]<a]hh] HdYf\ÌY[lagfk]f^Yn]mj\mZlae]fl]l\m\ n]dghh]e]fl\mjYZd] 9n][d]kgZb][la^k\m?j]f]dd]\]dÌ=fna% jgff]e]fl \aeafmlagf\]k_Yr]^^]lk \]k]jj]$ngdgfl \]\]n]fajdÌ [gfgea] ]f[YjZgf]dYhdmk]^^a[a]fl]]f[YjZgf] \]dÌMfagf]mjgh ]ff]dÌ`gjargf*(*(!$ dY>jYf[]YafklYmj mf]\qfYeaim]\] [`Yf_]e]flk&=f@Yml]%FgjeYf\a]$\a^% ^ j]fl]ke]kmj]kkgfleak]k]fhdY[] \Yfkd]Zml\Ì]f[gmjY_]jd]k [gfgea]k \Ì f]j_a]k$hgmj\aeafm]jd]k_Yr]^^]l \]k]jj]$hj k]jn]jdÌ]fnajgff]e]fl]ldY )* D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()* M kYfl \]dYhghmdYlagf&DYJ _agfYeak]f hdY[]mfhdYf[daeYl% f]j_a]k$im]dÌ9__dg% e jYlagf<a]hh]EYjalae]l]fl]\]\ [da% f]jkgf [`]dd]& D]k][l]mj\mZlae]fl$Yn][kY^gjl] [gfkgeeYlagf\Ì f]j_a] ,(!]lk]k *-\Ì eakkagfk\]_Yr]^^]l\]k]jj]$ ]klYm[Æmj\]dYdmll][gflj]d]j [`Ym^% ^]e]fl[daeYlaim]]l\gal^Yaj]^Y[]mf _jYf\Zgmd]n]jk]e]fl2[`Yf_]e]fl \Ìgj_YfakYlagf\]k]flj]hjak]k$l]f\Yf% []k\]keYj[` k$eg\a^a[Ylagf\]kj _d]% e]flYlagfk$l][`faim]k]l[geh l]f[]k j]imak]kÀ ;Ì]klhgmjkgml]faj$Y[[gehY_f]jd]k Y[l]mjkdg[Ymp\][]k][l]mj$d]mjh]je]l% lj]\Ìafl _j]j\Yfkd]mjkhjgb]lkd]k[`Yf% _]e]flkaf\malkhYjd]?j]f]dd]\]dÌ=fna% jgff]e]fl$im]d]hjgb]l¾EYakgf\] dÌ=ehdga]l< n]dghh]e]fl<mjYZd]¿Y l afala hYjd]eafaklj]\]dÌz[gdg_a]]lhgjl hYjdÌ9\]e]]l9ddaYf[]Nadd]k=ehdga& <A=HH=F9N9DK D=EGF<=E9JALAE=BGM=;GDD=;LA> 9__dge jYlagf\]<a]hh]2dÌmfagf^YaldY^gj[] >Y[]Ymhjgb]l\]\ n]dghh]e]fl [gfgeaim]_jYf\]nal]kk]\]dÌ9p]K]af]$d]l]jjalgaj]\a]hhgak^YalnYdgaj k]kYlgmlk]fjYkk]eZdYflk]k^gj[]k]lk]k[geh l]f[]kYn][dÌYa\]]lkgmkdÌaehmdkagf\]dY;geemfYml \ÌY__dge jYlagf<a]hh]EYjalae]&HgmjjYhh]d$d]\ n]dghh]e]fl [gfgeaim]]klmf]hjagjal \m[gfljYl \ÌY__dge jYlagf]f[gmjk bmkimÌ]f*()+!]l+(eaddagfk\Ì]mjgkqkgfl[gfkY[j k&FgmkYngfkkgm`Yal e]llj] dÌ [dYajY_]kmjhdmka]mjk\akhgkala^kgmhjgb]lk&Nglj];E9/.na]fl\ÌY\` j]j<a]hh]E [Yzf]j_a]k& D es acteurs économiques de la région dieppoise ont décidément bien compris que le rassemblement est souvent gage de réussite, ainsi à l’instar de Dieppe Méca Énergies, Vialog ou encore DEEP consult une nouvelle grappe d’entreprises vient de voir le jour. Dieppe Navals regroupe une vingtaine d’entreprises et de partenaires exerçant dans le domaine maritime. À l’heure où les activités portuaires dieppoises sont dynamisées par des investissements importants en termes d’équipements (zone, technique pêche, futur port à sec…), l’objectif principal de cette association est de rassembler des savoir-faire complémentaires afin d’être force de proposition. Réunis en assemblée générale, le 15 juin dernier, les membres de Dieppe Navals ont élu Francis Duwez (directeur technique de l’entreprise FDKomposites), premier président de l’association. Pêche, plaisance, navires de servitude, pour les professionnels, les opportunités de valoriser leurs activités et de conquérir de nouveaux marchés sont à saisir. Dieppe Navals arrive donc à point nommé et à la veille de l’appel à projet pour le grand chantier éolien offshore. Entreprises de construction, de réparation, de maintenance navale, d’équipements embarqués ou même fournisseurs de matériels… à Dieppe les acteurs du monde maritime ont fait le choix de jouer collectif. 3 ;GFL9;L2 a]hh]FYnYdk$Kqf\a[Yleapl]\mhgjl\]<a]hh]$ < *,imYa\m;Yj fY_]$:H,(*)+$/.*()<a]hh];]\]p L d2(*+*1(*(,/&;gmjja]d2[gflY[l8\a]hh]%fYnYdk&^ D];]flj]\ÌY^^Yaj]k<a]hh] FgjeYf\a]gmnj]k]khgjl]k]fYnjad <]kZmj]Ymp]fdg[Ylagfhgmj\][gmjl]kgmegq]ff]k\mj ]k$ mf]_jYf\]kYdd]\]j mfagf imah ]$\]kk]jna[]k\an]jkhgmjd]k ]flj]hjak]k\]hYkkY_]]lmf]nm]aehj]fYZd]kmjdYe]j$d]^mlmj []flj]\ÌY^^Yaj]k<a]hh]FgjeYf\a]$k]jYmfgmlad\Ìmf_]fj]fgmn]Ym\YfkdYj _agf\]<a]hh]&¾D]k[]flj]k\ÌY^^Yaj]kkgfl\] hdmk]fhdmkfgeZj]mp]f>jYf[][YjZ]Ym[gmh\Ì]flj]hjak]kkgfl]fh]jeYf]fl]egZadal &D]^Yal\]hgmngajkÌaehdYfl]jmf ]f\jgal$hgmjmf][gmjl]\mj ]]legaf\j][gl$]klmfn jalYZd][jalj]\ÌYlljY[lanal ¿$af\aim]?add? jqd$na[]%hj ka\]fl\] <a]hh]%EYjalae]Ym\ n]dghh]e]fl [gfgeaim]&D]kljYnYmpk]hgmjkman]flY[lan]e]fl\YfkdÌYf[a]fl]jeafYdljYfkeYf[`]g +((e*\]Zmj]Ympkgfl\ bj k]jn k&Kalm a\ Yd]e]fl]f^YY\]eYjalae]$d][]flj]\ÌY^^Yaj]k]fl]f\Yllaj]jd]k]flj]hjak]k\m Fgj\Gm]kl\]dY>jYf[]]lZa]fkj\]dÌ9f_d]l]jj]&Gmn]jlmj]Yffgf[ ]]fYnjadhjg[`Yaf& 3 HGMJHDMK<ÌAF>GJE9LAGFK<A=HH=E9JALAE=2 K]jna[]\ n]dghh]e]fll]jjalgjaYd2Dm\gna[D]h]lalYm(*+*1(*(,/ Kmal]mf]kkYahgkala^kmjljgakl]jjalgaj]k \]EYakgfk\]dÌ=ehdga FYf[q$Dadd]$ :Yqgff]%HYqk:Ykim]!$[]hjgb]lY l l]f\mkmj++Ymlj]kZYkkafk\Ì]ehdga$ \gfl[]dma\]dYEYakgf\]dÌ=ehdga]l\] dY>gjeYlagf\m:Ykkaf<a]hhgak& <mjYfllgml]dÌYff ]*()(]l*())$fgmk YngfkhmYkkakl]jdYegZadakYlagf\] lgmlmfl]jjalgaj]&Mf]imYjYflYaf]\] hYjl]fYaj]kkÌ]klbgafl]dYEYakgf\] dÌ=ehdga]l\]dY>gjeYlagfhgmj\ ^afaj \]khakl]k\ÌY[lagfk$\Yfkd]Zml\]^Yaj] egfl]j]f[geh l]f[]kfglj]l]jjalgaj]& DY;E9/.YhYjla[ah Y[lan]e]fl[]ljY% nYadhgmj[gf[gmjaj^Yaj] e]j_]jmf] ^adaj]\Ì]p[]dd]f[]kmjd]ZYkkaf\a]hhgak ]fljYnYaddYflkmjd]kYp]kkmanYflk2 )&>gjeYlagf]lafk]jlagf *&Hjgeglagf\]dÌmladakYlagf\]eYl jaYmp akkmk\]k^adaj]kdg[Yd]k +&K]fkaZadakYlagf]l[geemfa[Ylagf Ymhjk\m_jYf\hmZda[]l\]khjg^]kkagf% f]dk ,&>Yngjak]jdÌ e]j_]f[]\]hjgb]lk\] [j Ylagf'j]hjak]\Ì]flj]hjak]hj]fYfl]f [gehl]d]\ n]dghh]e]fl\mjYZd]& 3 ;GFL9;L2 Yakgf\]dÌ=ehdga]l\]dY>gjeYlagf\mZYkkaf<a]hhgak$9m\]JgmZq$[`]^\]hjgb]l E f <a]hhgak 9m\] JgmZq [`]^ \] hjg \ n]dghh]e]fldg[Yd$l d&2(*+-0*,--+$Ym\]&jgmZq8e\]%ZYkkaf%\a]hhgak&[ge )+ D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M AdkkgfleYlj]k\ÌYhhj]flakkY_]gm^gjeYl]mjk ]f;]flj]k\]^gjeYlagf\ÌYhhj]flakeYakgfl mfhgafl[geemf2dÌ]fna]\]ljYfke]llj]d]mjkYngaj ]ld]mj]ph ja]f[]&Dmeaj]kmj[]kYjlakYfk [j Yl]mjk\]&&&ng[Ylagfk& KLQD= \]na] 9HHJ=FLAKK9?= DYhYkkagf\]dYljYfkeakkagf ! >gje]jkgfaeY_] Si la plupart des artisans s’accordent sur la nécessité de former des jeunes, ils ne poursuivent pas tous les mêmes fins. « Je prends des apprentis régulièrement. Mon but est de les embaucher. Je leur apprends à travailler avec un certain regard, ainsi, je suis sûr d’avoir de la main-d’œuvre de qualité », relève Olivier Auperpin, couvreur dans l’Oise. Point de vue que ne partage pas Didier Duchêne. « Je ne forme pas un apprenti pour le garder. Je conseille aux jeunes de partir dans différentes entreprises. L’approche et la vision du métier sont différentes partout. En multipliant les expériences, ils seront plus armés pour la suite de leur carrière ». Il reconnaît néanmoins que lui aussi cherche à modeler ses jeunes, « pour qu’ils soient les meilleurs ». ! <]mp^gjeYl]mjk hgmjmfYhhj]fla Si les maîtres d’apprentissage sont la pierre angulaire de la transmission du savoir, ils travaillent de concert avec les formateurs en CFA. Ces anciens artisans ont choisi de se consacrer à la formation des jeunes. <J';gehY_fgf\m\]ngaj D es artisans le savent, leur savoir-faire est précieux et ils ne veulent pas le voir disparaître. Pour pérenniser leur métier et ses techniques, les chefs d’entreprises artisanales sont nombreux à choisir la voie de l’apprentissage. « Je suis compagnon du devoir. Notre mission est de transmettre ce que nos formateurs nous ont appris, affirme Didier Duchêne, patron de l’entreprise de métallerie CMD2. Contrairement aux grandes entreprises qui embauchent des apprentis seulement pour les bas salaires, nous formons de futurs artisans. Si nous ne le faisons pas, le savoir-faire aujourd’hui détenu par les 50 ans et plus va disparaître », prévient ce Meilleur ouvrier de France qui a formé près de 70 apprentis en vingt ans. Pour ces passeurs de relais, la pérennité du métier est la motivation première. « Quand on forme un apprenti, on pense à la transmission de notre entreprise. Notre but est de donner envie aux jeunes de se mettre à leur compte. C’est une consécration dans l’artisanat », explique Michel Chopelin, formateur en boulangerie au CFA polyvalent de Marzy (Nièvre). Michel Chopelin a eu une quinzaine d’apprentis pendant qu’il était à son compte, avant de devenir formateur. « Je n’ai pas changé de métier, assure-t-il. Je veux que ma profession continue d’exister et c’est à nous de nous battre pour donner envie aux jeunes ». Fabrice Leron, formateur en pâtisserie à Beauvais, a lui décidé de revenir enseigner dans l’établissement qui l’a formé. Une façon de partager avec ses élèves ce qu’il y a appris. C’est également le chemin emprunté par Valérie Germani. ¾;Ì]klfgmk\]kÌY\Yhl]jdYnal]kk]\]dÌYhhj]fla$hYkdÌafn]jk]¿ Gdana]j9mh]jhaf$[gmnj]mj;geha_f]\YfkdÌGak] Hgmj^gje]jmfYhhj]fla$adfÌqYhYk\]^gjemd]eY_aim]&Lgmkd]kb]mf]kkgfl\a^^ j]flk&;Ì]klfgmk eYlj]k\ÌYhhj]flakkY_]\]kÌY\Yhl]jd]mjnal]kk]]ld]mjk[geh l]f[]k$]lhYkdÌafn]jk]$kafgfgf d]kYkh`qpa]&<]hdmk$dÌYjlakYfYlj]ima]jlmf]hjYlaim]]l\]kl][`faim]k&ImYf\mf_YeafYhhj]f\ Hql`Y_gj]dÌ [gd]$adf]kÌqafl j]kk]hYk&ImYf\ngmkdmaYhhj]f]rdYee][`gk]]f^YakYfl\]dY [gmn]jlmj]$ad[gehj]f\lgml\]kmal]&B]d]k^gje]hYj[]im]b]n]mpimÌadk\]na]ff]fl\]Zgfkgmnja]jk$ ]lhgmjimgahYkimÌadkj]hj]ff]flegf]flj]hjak]&Kangmke]ll]rkmjd]eYj[` \]k_]fkimaljYnYadd]fl [gee]ngmk$adkf]ZjY\]jgflhYkd]mjklYja^k&;]k]jgfl\]k[gdd_m]k$hYk\]k[gf[mjj]flk&DY ljYfkeakkagf\mkYngajYhgmjZml\]h]je]llj]dYhgmjkmal]\ÌmfljYnYad\]imYdal &B]d]mjYhhj]f\k bm_]jd]Z]Ym&Gfh]mllj]Y\eajYla^\]nYflmfemj]fhYjhYaf_k$kalYfl]klimÌadkgalZa]f^Yal&?j[]dYljYfkeakkagf\mkYngaj$b]n]mp hgmngaj[gflafm]j^Yaj]\aj]Ymp_]fk2¾G`[Ì]klZ]Ym¿$imYf\adkj]_Yj\]flmflgal&;Ì]klhgmjYim]b]hj]f\k\]kYhhj]flakim]b] n]mp]eZYm[`]j&¾B]f]n]mphYk\]_]fkimana]ff]flhgmjhj]f\j]mfkYdYaj]&BÌYa[Æmj\]d]mj\gff]jdY^a]jl imÌgfd]mjY]fd]n ] mf[]jlYafege]fl$\Yfkmfkqkle]k[gdYaj]hYkY\Yhl lgmld]egf\]¿& ), D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()* M ¾B]^Yakmfe la]j\Ì`gee]daZj]]lb]kmak`]mj]mp\]d]ljYfke]llj]¿ ¾ 9 9dYaf<mhdYl$hj ka\]fl\]dY;gf^ \ jYlagf\]kZgm[`]jk\mFgj\%HYk%\]%;YdYak ¾¾BÌYa^gje hdmk\][afimYfl]Yhhj]flak\YfkeY[Yjjaj]&BÌYa _Yd]e]fl l hjg^]kk]mjh]f\Yfl)-Yfk& B]^Yakmfe la]jhYkkagffYfl$mfe la]j\Ì`gee]daZj]]lb]kmak`]mj]mp\]d]ljYfke]llj]&B]kmakdY B 1]_ f jYlagf\]Zgm[`]jk\YfkeY^Yeadd]]le]k\]mph]lalk%^adkngflj]hj]f\j]d]^dYeZ]Ym&=f[afimYfl] Y Yfk$bÌYanmdYhjg^]kkagfZ]Ym[gmh ngdm]j&Fgmkkgee]keYafl]fYfl[gf[mjj]f[ khYjd]k_jYf\]k kkmj^Y[]k]l\]ngfkfgmkY\Yhl]jhgmjj]_Y_f]j\]khYjlk\]eYj[` &=f9f_d]l]jj]$adfÌqYhdmkim] -(((Zgm[`]jkYdgjkimÌadk lYa]fl.-(((adqY]f[gj]im]dim]k\ []ffa]kÀ=f>jYf[]$d]fgeZj]Y l \anak hYj\]mpeYakfgmkkgee]klgmbgmjkhdmk\]*((((&;Ì]kl_j[]mf]Zgff]^gjeYlagfim]fgmkfgmk ]fkgjlgfkea]mp&Ad^YmlYZkgdme]fl^gje]j\]b]mf]khjg^]kkagff]dkhgmjYkkmj]jdYljYfkeakkagf \]k]flj]hjak]k]l\mkYngaj%^Yaj]&Hgmj[]dY$ad^Yml\]dYhjYlaim]&;Ì]klhgmjimgab]kmakmf[gfnYaf[m\]dÌYdl]jfYf[]&D]eYlj] \ÌYhhj]flakkY_]bgm]d]jd]\mhj []hl]mj]l \mim]d]b]mf]Yme la]jlYf\akim]d];>9nYdmaYhhj]f\j]$]f[gehd e]fl$l]faj mf][gehlYZadal ]l_ j]jkgf]flj]hjak]&;Ì]kldYe]add]mj]^Ygf\]h j]ffak]jd]e la]j¿& Leron ne dit pas autre chose. « Il y a du travail dans l’artisanat. On peut construire son avenir et bien gagner sa vie. C’est également une voie intéressante pour les jeunes qui rêvent d’évasion. Ils ont la possibilité de travailler partout en France, mais aussi à l’étranger ». ! MfYhhj]flakkY_]`meYaf Formatrice en esthétique à l’école Peyrefitte (Savoie), elle aussi est revenue aux sources il y a cinq ans, après quinze années d’expérience sur le terrain. Par passion. « Quand je travaillais en institut, j’ai adoré le côté transmission du savoir. C’est un enrichissement personnel, mais pas financier, je gagne trois fois moins qu’avant ! », s’exclame-t-elle. ! J]\gj]jd]ZdYkgf \]dÌYjlakYfYl Pour que leurs métiers ne disparaissent pas, les artisans ne se contentent pas d’enseigner leur savoir-faire. Ils tentent également de redorer l’image de l’artisanat. « Le métier de boulanger est dévalué, regrette Michel Chopelin. Je veux montrer aux jeunes qu’on peut en vivre. Avec le CFA, on réalise un gros travail sur l’image véhiculée par l’artisanat auprès des jeunes, mais aussi auprès des parents, qui voient encore les métiers manuels comme des voies de garage ». Fabrice Les maîtres d’apprentissage et les formateurs n’enseignent pas sur le même terrain, mais tous s’accordent pour dire que la formation d’un apprenti ne se limite pas à l’aspect technique. « On leur apprend également les règles de vie et d’hygiène, commente Didier Duchêne. Ce n’est pas parce que l’on travaille du pas propre que l’on doit être sale. L’accompagnement est important, un maître d’apprentissage est plus qu’un patron. C’est pourquoi je donne des cours de soutien scolaire à mes apprentis le samedi matin ». Car au-delà des compétences propres à chaque métier, ces hommes et femmes d’expérience dispensent également leurs conseils pour s’adapter au mieux au rythme de travail parfois atypique d’un artisan. Michel Chopelin va dans le même sens : « On explique aux jeunes qu’ils vont changer de vie, travailler de 4 heures à midi. Cela nécessite une organisation. On apprend les techniques mais aussi la vie du boulanger ». Une mission d’autant plus importante que les responsabilités des maîtres d’apprentissage sont devenues plus lourdes. « L’apprentissage est plus difficile à gérer aujourd’hui. Il y a moins d’implication de la famille et par conséquent, plus de suivi de notre part », témoigne Didier Duchêne. ! J]kl]jfan]Ym Pour rester à la hauteur de leur tâche, ces passionnés de la transmission veillent sur les évolutions du métier. « L’esthétique est un milieu qui évolue, nous continuons donc à être formés. Nous réactualisons nos acquis en permanence. Il faut suivre les tendances et également se remettre en question. Nous apportons ainsi à nos élèves les connaissances de base (référentiel de l’Éducation nationale) mais aussi la réalité du terrain », souligne Valérie Germani. Ce que confirme Michel Chopelin : « On ne va pas apprendre à nos élèves des techniques qui n’ont plus cours. On est obligés d’être au courant des évolutions matérielles, mais aussi législatives, notamment en termes d’hygiène ». Leur profession change mais pas leur passion, qui reste intacte. Qu’est-ce qui motive ces « gens de métier » à donner encore de leur savoir et de leur temps après toutes ces années ? Incontestablement, le sentiment d’avoir réussi à passer la flamme. « Il n’y a pas de plus grand plaisir que de voir des jeunes qui ne connaissent rien en arrivant en formation et qui ressortent avec les bases du métier. Ces jeunes formeront peut-être à leur tour d’autres jeunes. On a l’impression de laisser une trace », s’émeut Fabrice Leron. Sentiment décuplé par la difficulté de la tâche. « Certaines élèves arrivent en CAP en situation d’échec scolaire. Quand elles poursuivent jusqu’au bac pro ou au BTS, on a l’impression d’avoir réussi à valoriser leurs compétences et à révéler une vocation, déclare Valérie Germani. C’est ce que j’aime ». )- D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M z [dYajY_]K]af]%EYjalae] HYj^Yal][gffYakkYf[]\]khjg\malk ]l\]kk]jna[]kimÌadhjghgk]$imYdal k j]dYlagff]dd]k$ [gml]]lhjak]]f[gehl] \]kZ]kgafk$nga[adÌYkh][le [gffm\]dÌY[lanal [gee]j[aYd]l]dim]d]\ [jan]flngk[da]flk& D]k^gjeYlagfkn]fl] H arce que la vente est un métier, parce qu’en maîtriser les fondamentaux est incontournable, ces formations proposées par la CMA 76 apportent les techniques et les réflexes éprouvés par les meilleurs professionnels de la vente. Pour découvrir et maîtriser ces techniques, le département formation continue de la CMA 76 vous propose les formations suivantes : Mf][geemfa[Ylagf]^^a[Y[] Être capable de mettre en place sa communication à moindre coût. Élaborer sa stratégie commerciale. Bâtir une communication percutante. Concevoir un logo et sa charte. Mettre en œuvre son plan d’actions commerciales. Réussir un marketing mix. Déterminer budget et moyens. Planning d’actions de communication, Durée : 1 journée - Rouen: 3 avril / 3 octobre Le Havre : 15 mars / 11 octobre - Dieppe : 2 octobre Coût du Stage : 320,00 € - Artisans et conjoints : 32,00 € =fja[`ajngkgmladk Être capable d’enrichir ses outils de communication pour mieux démarcher ses clients. Préparer son démarchage client : r2VFMFTUMFNFJMMFVSNPZFOEBUUFJOESFVOFDJCMF r7PUSFGJDIJFSQSPTQFDUTGJBCMFÆNPJOESFDPÚU r.BJMJOHFUFNBJMJOHBVTFSWJDFEVOFDBNQBHOFDPNmerciale. Communiquer efficacement à moindre coût : r3ÊVTTJSTBDPNNVOJDBUJPO r.BQVCMJDJUÊÆQFUJUTQSJYVONBYJNVNEFGGJDBDJUÊ Construire ses supports de communication. Durée : 2 jours - Rouen : 10 et 17 avril / 10 et 17 octobre Le Havre : 22 et 29 mars / 18 et 25 octobre Dieppe : 9 et 16 octobre Coût du Stage : 640,00 € Artisans et conjoints : 64,00 € Ea]mp[gffYlj]k]k[da]flk Être capable de prospecter et de fidéliser sa clientèle. Deviens qui tu es, PNL, s’orienter vers les opportunités, les solutions, prise de la parole en public. Les étapes de la négociation. Répondre aux objections du client. Connaître sa cible et construire un argumentaire efficace. Durée : 1 journée - Rouen : 9 mai / 24 octobre Le Havre : 5 avril / 8 novembre - Dieppe : 23 octobre Coût du Stage : 320,00 € - Artisans et conjoints : 32,00 € D =K9A<=KÂD9>GJE9LAGF2D=;Jz<AL<ÌAEHæL>GJE9LAGF 9jlakYfk$[gee]jYflk]lhjg^]kkagff]dkdaZ jYmp$fÌ` kal]rhdmk ngmk^gje]j$nglj]]flj]hjak]Z f ^a[a]\ÌmfYnYflY_]^ak[Yd D]hjaf[ah]\]dYe]kmj] Hgmjim]dd]k\ h]fk]k7 DÌ]flj]hjak]Z f ^a[a]\Ìmf[j \al\Ìaehl Ymlalj]\]k\ h]fk]k\]^gjeYlagf]f_Y_ ]k Ymhjg^al\]kgf'k]k\aja_]Yflk2]flj]hj]f]mj af\ana\m]d$_ jYfl\]kg[a l $hj ka\]fl$ \aj][l]mj_ f jYd$Y\eafakljYl]mjgm e]eZj]\]kg[a l khYjY[lagfk& DYe]kmj][gf[]jf]d]k\ h]fk]k \]^gjeYlagf]f_Y_ ]kkmjd]k]p]j[a[]k[dgk [gehl]j\m*.Ygl*((.&Kgfl[gf[]jf ]k d]k\ h]fk]k]fljYfl\Yfkd][`Yeh\] dY^gjeYlagfhjg^]kkagff]dd][gflafm]& Ima]kl[gf[]jf 7 Lgml]]flj]hjak]h]ml]fZ f ^a[a]j$ im]dd]kim]kga]flkgfY[lanal [gee]j[aYd]$ af\mklja]dd]$YjlakYfYd]gmdaZ jYd]!]lkY ^gje]bmja\aim] ]flj]hjak]af\ana\m]dd] gmkg[a l !$\kdgjkimÌ]dd]]klaehgk ] k]dgfmfj _ae]j ]d&D]k]flj]hjak]k af\ana\m]dd]khdY[ ]kkgmkd]j _ae]^ak[Yd \]dYea[jg%]flj]hjak]kgfl]p[dm]k& ). 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Le mot vente lui-même fait peur car il est considéré comme dévalorisant. Pourtant c’est grâce à elle que les artisans peuvent vivre de leur savoir-faire. « Les artisans sont persuadés que leur excellence seule permet d’attirer le client et ils se contentent du bouche-à-oreille. Mais ça ne suffit pas », prévient Michel Farhi, cogé- ¾ rant de Faire Plus, agence de conseil en stratégie commerciale, et formateur auprès de la CMA 13. KlghYmpa\ ]kj]m]k « On a tendance à croire que le bon vendeur doit être baratineur, qu’il est forcément un escroc. Sauf que c’est totalement faux », s’exclame Bernard Boizis, animateur de la formation « comment prendre du plaisir à donner des conseils de pro » en MidiPyrénées. Jouer le camelot, selon ce spécialiste de l’action commerciale, ne serait pas efficace. C’est en adoptant une attitude de professionnel au service de son client que l’artisan améliorera son chiffre d’affaires. Malheureusement, c’est parfois les professionnels de la vente qui sont K]j bgmaj\mfgf Ea[`]d>Y`ja$[g_ jYfl\]>Yaj]Hdmk$Y_]f[]\][gfk]ad]f kljYl _a][gee]j[aYd]$]l^gjeYl]mjYmhjk\]dY;E9)+ ¾DÌYjlakYf\galj mkkajk]\akkg[a]j\]kgfhjg\mal&ImYf\mf [da]flfÌY[`l]hYk$ad\gal[gehj]f\j]im] []fÌ]klhYkdmaima]klj]b]l eYakkYhjghgkalagf& ;Ì]klh]ml%lj]kY^Ygf\]^Yaj]imafÌ]klhYkdYZgff]$ ad^Yml\gf[dYj]e]llj]]f[Ymk]&Mf[da]flima\alfgf]kl kgmj[]\]hjg_jk$[Ì]klmf]^YZmd]mk]ghhgjlmfal \ÌYhhj]f\j]$\]\]n]faje]add]mj&D]j]^mkh]je]l \]kÌafl]jjg_]jkmjd]^gf\ee]\]kgfg^^j]]l\]dÌYe dagj]j&Kad][da]flfÌ]fn]ml hYk$ad^Ymldma\]eYf\]jhgmjimga]ll]fl]j\][gehj]f\j][]imaf]dmahdYlhYk hgmjYhhgjl]j\]kj hgfk]kh]jlaf]fl]k&F Yfegafk$gff]h]mlhYkhdYaj]lgmld] egf\]]lad^YmlhYj^gakY[[]hl]jim][]jlYafkY[`]l]mjkf]kga]flhYk[gfnYaf[mk&D] eql`]\mhjg\malimahdYllgmld]egf\]fÌ]pakl]im]\Yfkd]kjgeYfk&¿ responsables de cette image chaotique. « Lors des stages de vente dispensés aux artisans, on leur apprend à être des loups, sans éthique ou état d’âme », déplore Bernard Boizis. Cela concourt à renforcer l’idée que vendre, c’est « faire le forcing ». Lui préfère utiliser « une méthode d’agneau » qui requiert de la bienveillance, de l’attention. Comprendre au mieux le prospect pour lui apporter les meilleurs conseils possibles. « En plus d’être plus valorisant pour l’artisan, ça marche mieux », assure-t-il. D]hdYakaj\]j]f\j]k]jna[] Pour que la vente ne soit plus vue comme une corvée, il est indispensable que l’artisan soit fier de son produit et de son offre et qu’il sache la mettre en valeur (voir page 18). Dans cette optique, il ne va plus vers les gens pour leur demander quelque chose mais pour leur rendre service. « Il faut se positionner comme si on appelait les gens pour leur annoncer une bonne nouvelle. Si on se dit qu’on va les déranger, on ne va pas être bon », conseille Michel Farhi. Pour être un bon vendeur, il suffit donc d’être fier de son savoir-faire et de se persuader de rendre service au client en lui apportant des conseils de professionnel. )/ D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M z [dYajY_]KYngajn]f\j] ;mdlan]j kY\a^^ j]f[] H our se démarquer de la concurrence, les artisans doivent valoriser leurs spécificités. Leur atout par rapport aux grandes entreprises : la proximité. C’est sur cet aspect qu’ils doivent insister. « Les attentes du client ont changé. Ils ne se focalisent plus seulement sur le produit mais veulent plus de conseils, plus de partage », explique Stéphanie Loup, chercheuse spécialisée dans l’artisanat. Cela, Philippe Paltrendo, artisan potier installé à Aubagne, l’a bien compris. « Je développe des produits issus de l’expérience des cuisinières. Je ne me base pas uniquement sur l’objet mais sur son utilisation. Un plat à gratin n’aura pas DYmj]flL`]]l]f'Hap]dAeY_] D]kYjlakYfkkgfleak]f [gf[mjj]f[]Yn][d]k_jYf\]k ]flj]hjak]k&HgmjkÌ]fkgjlaj^Y[] []keYklg\gfl]k$adk\gan]fl hjanad _a]jd][gflY[lYn][ d][da]fl]le]llj]]fYnYfl d]mjkkh [a^a[al k& le même effet s’il est importé que s’il est fabriqué sur place avec des produits locaux. » Amoureux de la cuisine locale, de l’argile et d’archéologie, il a su toucher ses clients en leur rendant un service qu’ils ne trouvent pas ailleurs. Laurent Elles, gérant de la société Acrotir, spécialisée dans les travaux à accès difficile, a quant à lui actionné un autre levier. «L’entreprise se démarque de la concurrence grâce aux multiples qualifications que nous avons obtenues. Nos hommes sont régulièrement formés et nous sommes capables de réaliser l’ensemble des tâches demandées par nos clients. Ce qui représente un énorme avantage lors des appels d’offres », ¾Ýlj]^a]j\]kgfhjap¿ ¾ImYf\gfYffgf[]kgfhjap$Ad^Ymllj]Y^^ajeYla^]lf]hYkdYakk]j\]hdY[]Ym \gml]$[gee]imYf\gf\gff]kgffme jg\]l d h`gf]¿$[gfk]add]9jfYm\;a]dd]& Kad][da]fl[`]j[`]lgml\]ee]f _g[a]j$ad^Yml[gehj]f\j]hgmjimgaadd]^Yal& =kl%[]imÌadf _g[a]hYjhjaf[ah]7=kl%[]imÌadYmf]g^^j]\]dY[gf[mjj]f[]gm]kl%[] mfhjgZde]\]Zm\_]l7=f[gj]mf]^gak$ad^YmldÌ [gml]j]lj Y_aj]f^gf[lagf& =lZYakk]jd]hjapfÌ]klhYkdYk]md]ghlagf&¾DYZYakk]\]hjap]kljYj]e]fldYZgff] j hgfk]$hgmjkmal9jfYm\;a]dd]&D]kYjlakYfkh]mn]flhjghgk]jmf]hj]klYlagf af^ ja]mj]]l]phdaim]jdYnYd]mj\]d]mjkhjg\malk]lk]jna[]k&¿H`adahh]:]dljYf\g$ YjlakYfhgla]j9mZY_f] )+!$^YalimYfldma\]k¾j]eak]khgkalan]k¿&¾ImYf\mf [da]fl\]eYf\]mf_]kl][gee]j[aYd$bÌYbgml]mfkY[`]l\Ì ha[]kgmmf]j][]ll]]f hdmk\]khgl]ja]khgmjdY[makaf]imÌadY[`l]¿$jY[gfl]%l%ad&DÌaehgjlYfl]kl\]f]hYk ZjY\]jkYhj]klYlagfdYhj]eaj]gZb][lagfn]fm]&KÌad]kld _alae]\Ì]phdaim]jim]d] hjg\malYf []kkal Z]Ym[gmh\]eYaf%\ÌÆmnj]gm]kl[gehgk \]eYlaj]kfgZd]k$ adf]^YmlhYkk]bmkla^a]jgmkÌ]p[mk]j&¾Ad^Ymllj]^a]j\]kgfhjap¿$Ykkmj]9jfYm\ ;a]dd]&;Ì]kld]j]^d]l\mljYnYad]l\]dY[geh l]f[]\]dÌYjlakYf& )0 D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()* M ¾MfhdgeZa]jfÌYhYk \]hYjla[mdYjal fglYZd]$ eYakadh]mlk] \aklaf_m]jhYjkgf hjg^]kkagffYdake]¿$ 9jfYm\;a]dd]$Yml]mj\m danj]¾;gee]flljgmn]j ]l^a\ dak]jngk[da]flk7¿ précise-t-il. Mais pas besoin de proposer un produit ou service original pour se différencier de la concurrence des grandes entreprises. « Un plombier n’a pas de particularité notable, mais il peut se distinguer par son professionnalisme, sa fiabilité, sa capacité à tenir les délais et à rendre un chantier propre », remarque Arnaud Cielle, auteur du livre « Comment trouver et fidéliser vos clients ? ». Et cette remarque vaut pour tous les métiers de l’artisanat. L’important donc, est de se concentrer sur les avantages liés à la structure des entreprises artisanales, de jouer sur la proximité avec le client et de cultiver sa différence. Rien ne sert de faire un produit ou de proposer un service consensuel, que l’on peut retrouver partout. De toute façon, « à force de vouloir faire une recette qui plaise à tout le monde, le résultat final n’a plus de goût », métaphorise Arnaud Cielle. Artisans, misez sur la saveur ! .:8*5& 7053&4*5&&/-*(/&&/26&-26&4$-*$4 $IF[OPVTQFOTPOTRVFDIBRVFFOUSFQSJTFEPJUQPVWPJS CÏOÏmDJFSEVOTJUF8FCËTPOJNBHF$FTUQPVSRVPJOPVTBWPOT DPOÎV.Z8FCTJUF(SÉDFËEFTNPEÒMFTBEBQUÏTËQMVTEF TFDUFVSTEBDUJWJUÏWPVTPCUFOF[VOTJUFEFRVBMJUÏFOUJÒSFNFOU QFSTPOOBMJTBCMFNÐNFTBOTBVDVOFDPOOBJTTBODFFOQSPHSBNNBUJPO 7PVTEJTQPTF[EFUPVUDFEPOUWPVTBWF[CFTPJOQPVSWPUSFTVDDÒT FOMJHOFVOFNVMUJUVEFEFEFTJHOTEFTUFYUFTFUJNBHFTQSÏEÏmOJT VOFBESFTTF*OUFSOFUEFTFNBJMTQSPGFTTJPOOFMTy 1-64%& 4&$5&634%A"$5*7*5² 6/&*/'*/*5²%& 1044*#*-*5²4y 1MVTEFVUJMJTBUFVSTEÏKËDPOWBJODVT 1PVSRVPJQBTWPVT $POUBDUF[OPVTBVOPOTVSUBYÏ PVDPOTVMUF[OPUSFTJUF8FC XXXBOEGS z [dYajY_]KYngajn]f\j] 9^^a[`]jkgf hjg^]kkagffYdake] D a forme, c’est le fond qui remonte à la surface », écrivait Victor Hugo. En effet, l’image que les artisans véhiculent à leurs clients détermine la confiance que ces derniers leur accordent. Et sans confiance, pas de vente. « Plusieurs éléments traduisent la rigueur d’une personne : sa tenue vestimentaire, l’état de son véhicule, la manière dont il le conduit, sa façon d’être au téléphone ou sa capacité à rappeler rapidement. Chaque détail compte », affirme Arnaud Cielle, auteur du livre « Comment trouver et fidéliser vos clients ». Les consommateurs sont de plus en plus méfiants et ont besoin d’être rassurés. « Surtout quand la prestation est immatérielle, poursuitil. Ils ne peuvent mesurer la qualité du travail qu’une fois la tâche finie, donc l’acheteur, consciemment ou non, va faire plus attention aux détails. » Quand l’artisan vient pour un devis et qu’il n’a pas de pile dans son appareil, pas d’échelle et qu’il ne prend pas de note, le client le remarque. S’il prend des photos et mesure avec un mètre laser, il paraît plus sérieux. Le chef d’entreprise a donc tout intérêt à travailler son image. Chose que Lorie Diaz, photographe, a comprise. « Le maquillage et la coiffure doivent toujours être parfaits. L’apparence est très importante », estime-t-elle. L’espace de vente requiert également un soin particu- ¾ *( D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()* M DYmj]flL`]]l]f'Hap]dAeY_] Hgmj\gff]j[gf^aYf[]ngk^mlmjk[da]flk$ ngmk\]n]rd]k[gfnYaf[j]\]nglj] hjg^]kkagffYdake]&Hgmjd]kh]jkmY\]j$ ja]ff]\gallj]dYakk Ym`YkYj\& D]kYjlakYfknmkhYjd]mjk[da]flk ¾D]k[da]flkljgmn]flh]m\]\ ^Ymlkd]mjYjlakYf¿$fgmkYhhj]f\Kl h`Yfa]Dgmh$ [`]j[`]mk]dÌmfan]jkal Lgmdgmk]AAA$imaYljYnYadd kmjdYh]j[]hlagfim]d]k[da]flkgfl \]kYjlakYfk&¾AdkYhhj [a]fldYimYdal \]kgfhjg\malgm\]kgfk]jna[]$kYhjgpaeal ]l dYeYljak]\ÌmfkYngaj%^Yaj]&Adkj][gffYakk]fldYd _alaeal \]kgfljYnYad$dma\]eYf\]fl \]k[gfk]adk]ldÌYhh]dd]flkgmn]flhYjkgffge¿$hgmjkmal%]dd]&F Yfegafk$kad]k[da]flk gflmf]Zgff]aeY_]\]kYjlakYfkimÌadk^j im]fl]fl$adkhYjd]fl\]kYmlj]k\]^YgfZa]f h]mj]dmakYfl]&¾DÌYjlakYfeql`aim]]klnm[gee]hgmkka j]mp$hYkk ja]mp]laf[YhYZd] \]kÌ]fl]fajYm\]nak¿&EYak\kimÌadk ngim]fl¾d]mjYjlakYf¿$d]k`YZalm kgmZda]fl lgmk[]k[da[` k&¾Adkk]hdYa_f]fl\meYfim]\][geemfa[YlagfeYakk]\ak]flim]Y ^YalhYjla]\]kgf[YjY[lj]]lf]dma]fla]ff]flhYkja_m]mj¿$gZk]jn]dY[`]j[`]mk]& AdYhhYjYl\gf[im]d]k[da]flkkgflYllY[` kYmda]f\]hjgpaeal imad]kmfalYn][ dÌYjlakYfdg[Yd&<ÌYadd]mjk$ad]klafl j]kkYfl\]_Yj\]j]fll]imÌadkkgfl_ f jYd]e]fl \ mkimYf\[Ì]kldÌgmnja]jimana]flljYnYadd]j[`]r]mp$]lfgfd]hYljgf& lier. C’est la vitrine de votre savoirfaire. « Le magasin est constamment rangé, explique Lorie Diaz. Tous les matins, la boutique fait peau neuve. Nous avons également engagé des travaux de modernisation qui ont été bénéfiques pour nous. » L’image passe aussi par l’accueil. « Les clients reviennent chez un artisan parce qu’ils n’ont pas été déçus lors de la première prestation. Le premier contact est le meilleur moyen de fidélisation », rappelle Stéphanie Loup, chercheuse spécialisée dans l’artisanat. Lorie Diaz ne dit pas autre chose. « Je souris quand je parle, surtout au téléphone. Je veux que les gens ressentent mon dynamisme pour leur donner envie de me rencontrer. » « On ne peut pas ne pas communiquer, résume Arnaud Cielle. Les artisans ont l’opportunité de se démarquer de la concurrence en mettant en avant leur expertise, et leur savoirfaire », qu’ils en profitent ! Pour rassurer les prospects, ils peuvent également faire contribuer leurs clients. « Il faut avoir un livre d’or avec des références des clients satisfaits qui inscrivent leur nom entier et leur adresse », conseille Bernard Boizis, formateur spécialisé dans les techniques de vente. Quand on a des compétences, il faut les montrer. ¾B]n]mpim]d]k_]fkj]kk]fl]fl egf\qfYeake]hgmjd]mj\gff]j ]fna]\]e]j]f[gflj]j&¿ Dgja]<aYr$h`glg_jYh`] .:8*5& 4ÏMFDUJPOOF[WPUSFTFDUFVSEBDUJWJUÏJOEJRVF[WPTDPPSEPOOÏFTFUDIPJTJTTF[VOF DPVMFVSEPNJOBOUF$FTUUFSNJOÏ7PUSFTJUFFTUHÏOÏSÏFUDPOUJFOUEÏKËEFTUFYUFT FUJNBHFTBEBQUÏTËWPUSFFOUSFQSJTF 7PVTQPVWF[FOTVJUFNPEJmFSFUQFSTPOOBMJTFSWPUSFTJUFËUPVUNPNFOU4FVMFVOF DPOOFYJPO*OUFSOFUTVGmU"WFD.Z8FCTJUFDFTUBVTTJTJNQMFRVFDFMB *ODMVTWPUSFBESFTTF*OUFSOFUQFSTPOOBMJTÏF .:8*5& &44"* (3"56*5 NPJTEFTTBJHSBUVJU QVJTËQBSUJSEFĻ)5NPJT KUBE ARCHITECTURE est une entreprise familiale fondée en 1987. Nous réalisons tous vos projets de construction, de la maison %FOPVWFMMFTJEÏFT "EBQUF[WPTUFYUFT FOVODMJOEJM 5PVUMFNPOEFQFVU WPVTUSPVWFSGBDJMFNFOU TVSMFTNPUFVSTEF SFDIFSDIF %FTJNBHFTQFSTPOOFMMFT ËBKPVUFS &ORVFMRVFTDMJDT *OUÏHSF['BDFCPPL FU5XJUUFSWPTWJTJUFVST QPVSSPOUSFDPNNBOEFS WPUSFTJUF &OWJFEVOFBVUSFDPVMFVS 6OKFVEFOGBOU $POUBDUF[OPVTBVOPOTVSUBYÏ PVDPOTVMUF[OPUSFTJUF8FC XXXBOEGS 1FOEBOUMFNPJTEFTTBJHSBUVJUSÏTJMJBUJPOQPTTJCMFËUPVUNPNFOUTBOTGSBJT"MJTTVFEFDFUUFQÏSJPEFEFTTBJHSBUVJUMBEVSÏFNJOJNVNEFOHBHFNFOUFTUEFNPJT .Z8FCTJUFFTUBMPSTBVQSJYIBCJUVFMËQBSUJSEFĻ)5NPJTĻ55$NPJT WBSJBOUFOGPODUJPOEVQBDLDIPJTJ$POEJUJPOTEÏUBJMMÏFTTVSBOEGS z [dYajY_]KYngajn]f\j] <J';YmdYaf[gmjl Kad][da]flna]fln]jkngmk$ [Ì]klimÌadYmfZ]kgaf& 9hhj]f]rhgk]jd]kZgff]k im]klagfkhgmjYhhgjl]j d]kZgff]kj hgfk]k& z[gml]jhdmkhgmjn]f\j]hdmk H our mieux vendre, il suffit d’être de bon conseil. « Ce que le particulier attend, c’est un professionnel qui l’aide à choisir la solution la plus adaptée. Et c’est souvent l’artisan qui apporte le meilleur conseil qui l’emporte », analyse Bernard Boizis, formateur spécialisé en techniques de vente. Afin de conseiller justement le prospect, il est nécessaire de savoir ce qu’il est venu chercher. Pour cela, une écoute active est indispensable. « Il faut se synchroniser avec le client », estime Bernard Boizis. Mais l’artisan doit veiller à ne pas monopoliser la parole et doit au contraire pousser le prospect à s’exprimer. « Que voulez-vous ? De quoi avezvous besoin ? Pourquoi est-ce important pour vous ? », sont des questions qui permettront de comprendre les besoins du client et d’y répondre au mieux, selon Arnaud Cielle 1. « Prenez du temps pour écouter vos clients, insiste-t-il. Pourquoi veulent-ils une baie vitrée ? Plutôt que de le deviner, prenez la peine de leur demander et préparez votre offre en fonction de leurs attentes ». Pour s’assurer de répondre aux désirs de ses prospects, Lorie Diaz, photographe, leur fait remplir un questionnaire pour cerner précisément leurs besoins. « Je leur demande leur métier, s’ils ont des passions, s’ils ont vu des photos ou des couleurs qu’ils aiment. Je me renseigne également sur leur style et sur leur but. Le rendu ne sera pas le même selon que ce soit un agrandissement ou un album. En discutant, je recueille naturellement d’autres éléments que je prendrai en compte au moment de <gff]r\]dÌaehY[lngk\]nak Kgmn]fl[gfka\ j k[gee]mf][gfljYafl]hmj]e]flY\eafakljYlan]$d]k\]nak h]mn]flhgmjlYflYa\]j\ [jg[`]j\]k[gfljYlk&Hgmj[]dY$ad^Ymlim]d]\g[me]fl j hgf\]Ym[Y`a]j\]k[`Yj_]k dYZgj Yn][d][da]fl&D]fge\m\g[me]fl]kl aehgjlYfl&¾Kangmkafk[jan]rËnglj]hjgb]l\][`Yf_]e]fl\]hgjl]Ì$d][da]flk]jY hdmkaehdaim im]kangmkd]fgee]rkaehd]e]flË\]nakÌ¿$hj [gfak]9jfYm\;a]dd]& H]fk]rYmkkaYbgml]jmf]f[Y\j Yn][d]kYnYflY_]k]kk]fla]dk\]dÌgh jYlagf =p2 \aeafm]jnglj]^Y[lmj]\][`Ym^^Y_]_j[]mf]e]add]mj]akgdYlagf$Yhhgjl]jhdmk \]k [mjal Yn][mf]k]jjmj]j]f^gj[ ]À!&Hgmj[`Yim]da_f]\m\]nak$ad[gfna]fl \Ì]phdaim]jhgmjimgal]deYl jaYmY l [`gakahdmllimÌmfYmlj]]l\]\ lYadd]jdY h]jlaf]f[]\]khj [gfakYlagfk ]p2[][`kkak]kl_YjYfla-Yfk$fgkhjghj]k imah]k \]egfl]mjkna]ff]fldÌafklYdd]jÀ!&9afka$d][da]fln]jjYim]d]\]nakY l h]fk ]f ^gf[lagf\]k]kZ]kgafk]ld]k[`Yf[]k\]ljYfk^gjeYlagfYm_e]fl]jgfl& ** D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()* M ¾;Ì]klkgmn]fldÌYjlakYf ima\gff]d]e]add]mj [gfk]adimadÌ]ehgjl]¿$ :]jfYj\:garak$ kh [aYdakl]\]dÌY[lagf [gee]j[aYd]& la prise de vue », raconte la photographe. Philippe Paltrendo, artisan potier à Aubagne, va même plus loin. Il s’inspire des remarques de ses consommateurs pour confectionner ses produits. « Mes poteries sont une capitalisation de l’écoute et de la proximité avec mes clients. Je développe des produits issus de l’expérience des cuisinières et il n’est pas rare qu’il y ait des débats culinaires dans l’atelier ou que des clients m’envoient des recettes », glisse-til. Soucieux de rendre service, il est tout aussi curieux avec ses clients potentiels. « C’est pour vous ? Pour quel usage ? Pour quel type d’intérieur ? C’est pour une personne de quel âge ? Comment est-ce chez elle ? Que souhaiteriezvous faire passer comme message ? », demande-t-il aux clients intéressés. Cet artisan a bien compris qu’il doit se positionner en spécialiste capable d’apporter des solutions. « Quand j’ai ouvert ma boutique il y a 30 ans, j’ai été choqué de voir qu’une cliente se différencieront de la concurrence. Pour optimiser leurs ventes, les artisans peuvent s’appuyer sur la technique des 4C : ;gflY[l Si cela peut paraître évident, il est primordial d’accueillir le client avec un mot de politesse et de bienvenue. Ensuite, plutôt que de lui poser des questions fermées du type « je peux vous aider ? » qui débouchent souvent sur un « non », il faut privilégier les questions ouvertes, comme : « de quelle façon pourrais-je vous aider ? », « de quoi avez-vous besoin ?», conseille Michel Farhi. C’est le meilleur moyen d’entamer et d’entretenir le dialogue. qui souhaitait trouver quelque chose chez moi est ressortie déçue. Je n’avais pas rendu service à cette personne. Depuis, j’ai appris à écouter et donc à répondre aux besoins des clients ». Mais attention, écouter le client n’implique pas de tout accepter pour lui faire plaisir. « Une erreur fréquente chez les artisans est de se mettre dans le portefeuille du client et d’interpréter ce qu’ils attendent en termes de prix ». Cette démarche va pousser certains chefs d’entreprises à tirer leurs tarifs vers le bas pour satisfaire la clientèle, sauf que ce qui fait le plus de mal à l’artisanat, ce sont les bas prix. C’est à chacun de trouver l’équilibre et savoir rester profitable tout en s’adaptant aux besoins et aux attentes des consommateurs. D]k[d khgmjea]mpn]f\j] ;gffYakkYf[] La connaissance des besoins du client est primordiale pour réussir une vente (voir page 22). En plus d’une bonne compréhension des attentes du client, l’artisan peut aussi anticiper ses besoins. « Un boulanger installé près d’un hôtel qui loue des salles de réunion peut contacter la direction pour lui proposer une livraison de viennoiseries afin de satisfaire leurs clients », conseille Arnaud Cielle. Mais avant de faire ce genre de démarches, l’artisan doit se renseigner sur ses clients potentiels pour que l’offre soit en adéquation avec leurs besoins. ;gfnYaf[j] « Pour qu’un client soit convaincu de faire le bon choix, il faut amener l’argument qui va répondre aux attentes du client, explique Michel Farhi. Il faut donc isoler sa motivation d’achat principale et lui en parler. S’il veut de la sécurité, il faut lui proposer une garantie ou lui assurer une livraison dans les délais impartis, mais rien ne sert de multiplier les arguments, cela peut en plus donner l’impression de vouloir lui vendre quelque chose à tout prix ». De plus, en multipliant les arguments, l’artisan « grille ses cartouches » alors qu’il pourrait en avoir besoin pour répondre aux objections. ;gf[dmj] Une fois que vous avez présenté vos arguments au client et répondu à ses objections (voir encadré), il faut veiller à lui laisser le meilleur souvenir possible. « L’idéal est que le client achète directement mais il ne faut pas insister. Il reviendra s’il est convaincu que l’artisan lui fait la meilleure offre », estime Michel Farhi. Les clients détestent la vente forcée mais il faut réussir à les cerner rapidement car certains ont besoin d’être pris par la main. Si c’est le cas, il faut être plus directif, sans être agressif, et dire au client : « au vu de ce que vous venez de me dire, c’est ce produit qu’il vous faut ». Pour conclure l’échange, il faut résumer au prospect les avantages de l’offre en fonction de ses désirs. Le travail de l’artisan est alors terminé, c’est maintenant au client de faire son choix. ) 9ml]mj\mdanj]¾;gee]flljgmn]j]l^a\ dak]jngk [da]flk¿ ¾ Il y a quelques années, il suffisait d’ouvrir sa boutique pour vendre, se rappelle Michel Fahri, gérant de Faire Plus, agence de conseil en stratégie commerciale. Aujourd’hui, la clientèle est plus exigeante et mieux informée » grâce au développement d’Internet qui leur permet de comparer et de se renseigner en amont. Le développement des grandes surfaces et des ventes par Internet a tiré les prix vers le bas. Pour justifier la différence de tarif, les artisans doivent apporter une valeur ajoutée à leur produit ou service en jouant sur leur proximité et leur professionnalisme. Ce n’est qu’à cette condition qu’ils J hgf\j]YmpgZb][lagfk HgmjEa[`Yd9_madYj$Yml]mj\]dÌgmnjY_]¾NYaf[j]d]kgZb][lagfk \]k[da]flk¿$dÌ]jj]mjdYhdmk^j im]fl]j ka\]\Yfkd]eYfim]\] hj hYjYlagf&¾;Ì]kl\ bYjjan lgmld]egf\]\]k]\aj]ËbÌYmjYak \dma\aj]YÌYhjk[gmh&Nmim]d]kgZb][lagfkkgflhj]kim] lgmbgmjkd]kee]k$dÌYjlakYf\gald]kYfla[ah]j¿$]phdaim]%l%ad& Hgmjlj]hjlhYj]jlgml]gZb][lagf$ad[gfk]add]\Ì [jaj][]dd]k im]dÌgf]fl]f\kgmn]fl]lhj hYj]jmf]j ^mlYlagfhgmj[`Y[mf] \Ì]dd]kim]dÌgfYhhj]f\jYhYj[Æmj&¾Mf]^gakim]dÌgf]kl [YhYZd]\]j hgf\j]lgml]kd]kgZb][lagfk\]k[da]flkkYfk j ^d [`aj$gfh]mlk][gf[]flj]jkmjdÌ [gml]$lj]hdmkYll]fla^Ym[da]fl]lk]k Yll]fl]k&¿=ladqYYmlYfl\]j hgfk]kim]\]lqh]k\]hjg\malkgm\]k]jna[]k&¾Hgmj Yhhgjl]jmf]j hgfk]kYlak^YakYfl]$ad]klf []kkYaj]\][gffYlj]kgfhjg\mal]l[] im]^YaldY[gf[mjj]f[]$eYakad^Ymlkmjlgmlim][]kgalfYlmj]d¿$hj na]flEa[`Y]d 9_madYj&Adaf[al] _Yd]e]fln ja^a]jdÌ]^^a[Y[al \]dYj hgfk]]f\]eYf\Yfl \aj][l]e]flYm[da]fl&¾=kl%[]im]b]ngmkYa[gfnYaf[m7=kl%[]imÌgfljYnYadd] ]fk]eZd]kmj[]hjgb]l7¿&KadYj hgfk]]klhgkalan]$[Ì]kl_Y_f *+ D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M ) bgmjf ] À MF=;GMLMJAàJ=%;Jz9LJA;= <]keYafk\]^ ]k Yn][À © Laurent Theeten/Pixel Images <=KEG<àD=KKMJE=KMJ= ;GEEMFAIM=J KMJK=K;Jz9LAGFK ;@GAP<=KLAKKMK <]mp^gakhYjYf$ ? 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Régulièrement, Beiser Environnement se tourne vers de nouveaux marchés, comme par exemple les artisans, les entreprises, et les collectivités locales. Cette stratégie porte d’ailleurs ses fruits puisque notre chiffre d’affaires a connu une hausse de 22% pour l’exercice 2011. Aujourd’hui, Beiser Environnement développe des gammes de produits pour vous satisfaire au quotidien : h Nous sommes aujourd’hui leader dans le domaine des solutions de stockage de liquide, que ce soit le carburant, l’eau ou, par exemple, les engrais liquides. h Vous êtes amené, dans le cadre de votre activité professionnelle, à transporter du gazole ou de l’essence. Pour être en règle avec la loi, nous vous proposons de nombreuses Annie et Bernard Cogniel, fondateurs de Beiser Environement. solutions de stockage sous la forme de packs transport : pour transporter de 80 à 900 litres de carburant dans vos véhicules utilitaires ou camions, pensez aux solutions Beiser. h Vous voulez stocker vos engins, votre matériel, à l’abri de la pluie et des intempéries, nous vous recommandons nos garages, très robustes pour résister à tous les aléas climatiques. La grande force de Beiser Environnement est aussi d’être fabricant : nous sommes par exemple fabricant de tôles et pouvons répondre à tous vos besoins en tôle tuile, nervurée, avec isolation et même du sur-mesure. Beiser Environnement, c’est aussi une organisation millimétrée pour vous assurer les meilleurs services au quotidien, un service commercial de 20 conseillers spécialement formés qui répondent à tous vos besoins du lundi au samedi matin inclus. Chez Beiser, nous disposons aussi d’un service transport-logistique intégré qui nous permet d’effectuer des livraisons rapides sur l’ensemble du territoire européen. Grâce à notre plateforme logistique de 15 hectares, notre stock permanent nous permet de répondre à toutes vos demandes en un minimum de temps. Prenez contact avec nous pour découvrir toutes les possibilités offertes au niveau du transport de vos produits commandés. Beiser Environnement, partenaire de vos métiers au quotidien. Pour vos demandes de renseignements et devis gratuits, appelez-nous vite au 0 825 825 488 (0,15 € ttc/min). Et découvrez l’univers Beiser sur internet : www.beiser.fr, site e-commerce avec paiement sécurisé. A très bientôt ! * En France Métropolitaine (hors Corse) et à partir de 600 € ht d’achats, sauf pour les demandes de transport express. eiser Environnement est né en 1976 de la volonté de deux personnes, Annie et Bernard Cogniel. Ils commencent leur activité dans le négoce des fers et métaux. Progressivement, leur entreprise se développe jusqu’à devenir la référence de la vente de matériel agricole par téléphone. Une large gamme de produits N h ETTOYEUR HAUTE PRESSION - DIESEL Idéal pour nettoyer vos engins, bétonnières, remorques, les nettoyeurs haute pression Beiser existent en différents modèles et en plusieurs puissances. Disponible en essence ou diesel, nos nettoyeurs haute pression sont spécifiquement adaptés pour un usage professionnel et intensif, qui vous donnera entière satisfaction au quotidien. h STATION FUEL POLYÉTHYLÈNE SANS ODEUR - DOUBLE PAROI La station fuel polyéthylène modèle confort + est la plus élaborée de sa catégorie. Elle est réalisé en double paroi, est équipée d’une pompe à fuel 60l/min autoamorçante avec volucompteur et totaliseur ainsi que d’un enrouleur carrossé automatique de 8 m. Elle existe en différentes capacités de 750 L à 2 000 L. h ARMOIRE PHYTOSANITAIRE Beiser c’est un grand choix en armoire phyto – idéales pour entreposer vos produits dangereux, ces armoires sont équipées d’étagères galvanisées avec bac de rétention et égouttoir. Disposant d’une poignée avec fermeture à clé, l’armoire contient également un tapis absorbant et est équipé d’ouïes d’aération basse et haute au niveau des portes. Nos armoires phyto existent en différentes tailles et hauteurs. G h ARAGE DOUBLE - 2 PANS Beiser Environnement vous propose aussi une large gamme de garages, en version simple ou double, qui vous permettront de mettre vos véhicules à l’abri ou de stocker vos marchandises. Réalisés en tôle nervurée garantie 10 ans, ces garages sont très résistants et protégerons longtemps les marchandises que vous désirez mettre à l’abri. T hÔLE NERVURÉE PRÉLAQUÉE 5HʤUʝʦɃɏɩ Ⱦɏ WʝXɀɏɚԪ Jʋʛȷɏȫɏ ʠURʏʦLWɡʣʦɠ www.beiser.fr Beiser Environnement est aussi le spécialiste de la tôle : mieux qu’être simple spécialiste, nous sommes aussi fabricant, ce qui nous permet de vous garantir des prix particulièrement attractifs sur toutes nos tôles : tôles nervurées, tôles nervurées isolées, tôles ondulées, tôles tuiles. Chez Beiser, vous trouverez les tôles pour aménager vos locaux, entrepôts et toitures. T hRAVERSE DE CHEMIN DE FER NEUVE Nos traverses de chemin de fer neuves sont en chêne non traité et bénéficient du label PEFC qui garantit le respect de l’environnement. Ces traverses sont idéales pour réaliser des aménagements de terrasses, des aires de jeux ou encore des jardins. #&*4&3&OWJSPOOFNFOUt%PNBJOFEFMB3FJEU #0698*--&3t'BY HM:DA%J=HGJL9?= B=MF=K=FLJ=HJAK=K ?9?F=RNGLJ=KL9F< KMJD=K9JLAK9F9D=K<=;@9JLJ=K*()* Ngmkngmkl]kafklYdd ]flj]d])]jbYfna]j*((1]lYmbgmj\Ì`ma]lngmkkgm`Yal]rngmk^Yaj][gffYlj]7 L]fl]rnglj][`Yf[]Ymp[gf[gmjkLj]ehdafkEFJ9\]dÌYjlakYfYl& ÂdY[d $mfklYf\\]1elgml imah $g^^]jlhYjfglj]hYjl]fYaj]g^^a[a]dEFJ9& =f *()*$ d]k 9jlakYfYd]k \] ;`Yjlj]kkgm^^d]jgfld]mj)1]Zgm% _a]&Â[]ll]g[[Ykagf$dYEFJ9$ hYjl]fYaj] g^^a[a]d \m KYdgf$ Ye dagj]]f[gj]kgfgh jYlagf Lj]ehdaf\]dÌYjlakYfYl& >Yaj]\ [gmnjajd]kb]mf]klYd]flk \] dÌYjlakYfYl ^jYfYak$ ngad dY ngdgfl \]dYEFJ9&;Ì]klhgmj% imgaadkg^^jajgfl*(YjlakYfk akkmk\]\a^^ j]fl]kj _agfk\] >jYf[]]l\]lgmllqh]\]k][l]mj \ÌY[lanal mfklYf\lgml imah $ hgmjmf]eak]]fnYd]mj]p[]h% lagff]dd] Ym [Æmj \] dY hdmk _jYf\]naljaf]\]dÌYjlakYfYl& D]k9jlakYfYd]k\];`Yjlj]k$ d]hdmk_jYf\\]kYl]da]jknanYflk #/,)1(nakal]mjk]f*()) 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La quête d’un métier plus authentique, en adéquation avec leurs valeurs et leurs aspirations, qui les fasse vibrer et lever tous les matins. Tous réalisent une envie, un rêve d’enfant, une passion enfouie. Il faut dire que les métiers de l’artisanat endossent plus volontiers le voile de la passion que les autres. Ancien cavalier et professeur équestre, Jean-Raphaël Guillaumie a choisi d’assouvir sa pas- Voler de mes propres ailes ». C’est le souhait le plus souvent formulé par tous ces seniors entrepreneurs, de plus en plus nombreux à se lancer dans l’artisanat après une expérience professionnelle significative d’une douzaine d’années en moyenne. Le temps que l’enthousiasme pour leur précédente activité se soit émoussé. Plus d’un tiers1 des créateurs repreneurs d’entreprises artisanales provient d’autres horizons professionnels. Ce qui motive ces anciens sion première, la musique, en devenant luthier à Marsal (Tarn). « Aujourd’hui je fais ce que j’aime, c’est épanouissant. J’aime le contact avec cette matière noble, naturelle qu’est le bois pour en faire naître un objet concret, c’est comme donner naissance. » Le goût du travail bien fait, le sentiment de créer quelque chose de durable et d’utile et de laisser une trace derrière soi est à la fois valorisant et exaltant pour les plus audacieux qui osent franchir le pas. ¾;]fÌ]klhYkhYj[]im]dÌgf^YalmfZgf_l]Ym im]dÌgfnYlj]mfZgfhlakka]j¿ KqdnYaf]HYk[mYd$[gY[`kh [aYdak ]]fj][gfn]jkagf ¾DY[gfbgf[lmj]fÌ]klhYkmf^j]afdYj][gfn]jkagf&9m[gfljYaj]$ dYh]mj\]dÌYn]faj]flYflim]kYdYja ]kll]dd]im]Z]Ym[gmhk] dYf[]fl$k]\akYflimÌadkfÌgflja]fh]j\j]&<]hdmk$d]khYj[gmjk Za^mj[Ylagfkk]kgflZYfYdak k&D]fgeZj]\]h]jkgff]k$\]hdmk ]fhdmkb]mf]kÇhYjlaj\]+(YfkÇima\ kaj]flk]j][gfn]jlaj]kl ]fYm_e]flYlagf&;]jlYafkgfl[`gakamf]nga]jgqYd]$kgmn]fl Zggkl khYjd]mj^Yeadd]kmj\ahde ]2¾Lmk]jYkYng[Ylgm af_ fa]mjegf^adk¿B]mf]k$adkkgflhgmkk k^Yaj]\]k lm\]k dgf_m]k]lk]kgfldYf[ dY^d]mjYm^mkad\Yfkmfe la]j hj]kla_a]mp&EYakmf]^gakimÌadkgflj mkka\Yfk[]ll]nga]]l imÌadkgfl\ hYkk dÌaeY_]f _Ylan]im]d]mj]flgmjY_]YnYal\] dÌYjlakYfYl$[]kYf[a]fk[Y\j]k$kgmn]flZjaddYflk$k]e]ll]fl]fiml]\Ìmfe la]jimad]mjhdYl& Mfe la]jima^Yalk]fk]lima]klmlad]hgmjd]kYmlj]k$Yn][\]kj kmdlYlk[gf[j]lk&<ÌYmlj]hYjl$ adkgflmf]ngdgfl ljk^gjl]\]\]n]fajd]mjhjghj]hYljgf]l\]^majdYhj]kkagf$d]klj]kk]l d]k\ dYakafl]fYZd]k\]k_jYf\]kZgl]k&FgfhYkimÌadkfÌYa]flhdmk\]klj]kkYhjk]flYfl im][`]^\Ì]flj]hjak]YjlakYfYd]EYak[Ì]klmfklj]kkfgfkmZa]limaYhhYjYljY\gf[hdmk Y[[]hlYZd]&EYakYll]flagf9nYfl\]k]dYf[]j$ad]klaeh jYla^\]hj]f\j]d]l]ehk\]j ^d [`aj lgml]kd]k\ae]fkagfk\Ìmfe la]j]l\]kmanj]mf]^gjeYlagfY\ imYl]&9dd]jdYj]f[gflj] \]khjg^]kkagff]dk\me la]jh]je]l\Ì]f\ [gmnjajlgml]kd]k^Y[]ll]k$hYj^gakegafk ¾_dYegmjk¿im]d]kYmlj]k$]l\]n ja^a]jimÌad[gjj]khgf\Za]fngkYkhajYlagfk&¿ +( D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()* M :]fa[[]'>glgdaY ;Y\j]k[Yf\a\Ylk dYj][gfn]jkagf D]Zgf`]mj ]kl\YfkdÌYl]da]j Ces anciens cadres ont dit stop au stress ambiant, à la pression continue, au poids de la hiérarchie, à la dictature des costumes cravates, des conf calls et des présentations powerpoint. Lassés d’être un numéro parmi d’autres dans de grands groupes déshumanisés, dépossédés de leur travail, ils ont choisi d’être maîtres de leur vie et de ne dépendre que d’eux-mêmes. « Leur motivation première est la recherche d’indépendance et d’autonomie. Ce sont des travailleurs, des battants qui abandonnent la sécurité et le confort pour s’épanouir personnellement et professionnellement », considère Jean-Luc Herraiz, responsable du développement économique à la chambre de métiers et de l’artisanat des Bouches-du-Rhône. Ils sont attirés par les valeurs propres à la petite entreprise : humanisme, proximité, qualité, service et savoir-faire… « Ils ne se retrouvent pas dans le mode de fonctionnement des grosses structures. Et cherchent à être reconnus et à exercer leur créativité, leur indépendance », explique Christine Corien, ;]kYf[a]fk[Y\j]k^gflhj]mn] \Ìmf]eglanYlagfkgda\]]l \Ìmf]\ l]jeafYlagf lgml] hj]mn]& responsable du département économique à la CMA du Val-de-Marne. < Zgj\ keYak`]mj]mp S’ils ont le sentiment de plus travailler qu’avant, ils ne s’en plaignent pas non plus et ne regrettent pour rien au monde leur choix. Même si la remise en question est permanente, l’implication totale et le décollage pas forcément immédiat. Le stress ressenti est « gratifiant » car ils travaillent pour eux et sont leur propre patron. Côté financier, tous s’accordent à dire que les premières années sont difficiles mais que « l’argent ne fait pas tout ». Le souhait de gagner de l’argent n’est moteur que pour 20 % des dirigeants en moyenne1. La reconversion peut également naître d’un choix de vie. C’est le cas d’Alice Mohen, ancienne préparatrice en pharmacie récemment installée en tant que fleuriste à Escaudain (Nord) dans une partie de sa maison aménagée à cet effet. Quand on est une jeune maman de deux enfants, « c’est très pratique de travailler là où l’on habite. C’est plus confortable pour la vie de famille. Les enfants sont ravis d’avoir leur maman auprès d’eux. » Reste à trouver l’occasion de se reconvertir. Si Alice a profité de son congé parental pour se former à son nouveau métier, le plus souvent, c’est lors d’une rupture professionnelle, ou après une période de chômage, en conservant ses droits aux Assedic et donc un minimum de ressources, qu’ils peuvent se permettre de se lancer. Ou lorsque l’on a assez d’ancien- quelque chose dans le secteur quasi nulle », il prend les devants avant d’être « mis au placard ». Amateur passionné par la restauration de pendules, il crée l’Atelier de mécanique horlogère à Herblay (Val d’Oise). En capitalisant sur ses compétences techniques et sa passion pour la micro mécanique. « Il ne faut pas partir de zéro. Mieux vaut avoir un soutien logistique et technique. Pour ma part, j’avais acquis le matériel nécessaire au cours de ma carrière et étais doté d’un véritable ate- DYkk k\Ìlj]mffme jg hYjea\ÌYmlj]k\Yfk\]_jYf\k _jgmh]k\ k`meYfak k neté en prenant un congé individuel de formation. C’est ce qu’a fait Frédéric Weber, 55 ans, un âge fatidique dans l’industrie. Alors responsable d’un bureau d’études dans le domaine de l’automobile, déjà plus très bien considéré en tant que senior, « abandonné de tous, en chute libre, avec une possibilité de retrouver lier de bricoleur. De plus, mon épouse et associée est expertcomptable. Encore un point de capitalisation pour pouvoir me lancer. » Ceux qui maîtrisent techniquement un métier peuvent faire le choix de s’installer. Pour les autres, il faut suivre une formation qualifiante adaptée. Christine Corien insiste sur la nécessi- ;gfm\]eYfaj][gf[jl] ]lkaehd]hgmjYa\]jd]k hgjl]mjk\]hjgb]lYnYf[]j \Yfkd]mjhYj[gmjk$d][Yjf]l \]jgml]\m[j Yl]mj]l\m j]hj]f]mj$h]mlkÌYn j]j mlad]hgmjiman]mlk]dYf[]j \YfkdÌYjlakYfYl& 3 KAL=2 ooo&[j]Yl]mj%j]hj]f]mj&^j té absolue d’apprendre les bases : « Si l’on ne connaît pas le vocabulaire du métier, ses outils et ses techniques, comment peut-on être crédible devant ses salariés et sa clientèle ? » Pour former ces entrepreneurs d’un nouveau genre, les chambres de métiers et de l’artisanat ont d’ores et déjà créé treize universités régionales des métiers et de l’artisanat. Pour apprendre son nouveau métier, Isabelle Valdemar, contrôleuse de gestion pendant 15 ans, n’a pas hésité elle aussi à retourner sur les bancs de l’école pour passer un CAP esthétique et créer son institut de beauté à Bornel (Oise). Si elle avoue qu’il est difficile de se faire sa clientèle, elle se rassure aussi « d’avoir un +) D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M vécu en entreprise avant, je me sers de ce que j’y ai appris pour gérer mon institut. Ainsi je vais pouvoir être rentable plus rapidement car je maîtrise bien mes charges. » Et le statut d’EIRL, qui permet de rendre insaisissables ses biens personnels en cas de défaillance, l’a clairement incité à franchir le pas : « c’est simple à créer et sécurisant d’avoir une nette séparation des patrimoines. Et j’ai pu opter pour l’impôt sur les sociétés sans avoir à créer de société ». Des néo-artisans managers Aujourd’hui émerge également une nouvelle population d’artisans plus diplômés, porteurs d’une vraie réflexion managériale. Ces investisseurs gestionnaires –15% 1 des nouveaux entrants–, se positionnent le plus souvent comme managers et s’appuient essentiellement sur les compétences techniques des salariés. Jean-Luc Herraiz, de la CMA des Bouches-duRhône, leur conseille la reprise d’entreprise : « De plus en plus de cadres sollicitent des entreprises déjà existantes et en bonne santé car ils ont le profil adéquat pour le faire grâce à leur capital financier, à leur réseau et à leurs compétences. Ils utilisent ainsi la marque de l’entreprise, son savoir-faire, son fichier clients et les compétences des salariés. En outre, le taux de pérennité des entreprises est plus important lors d’une reprise que lors d’une création ». La Bourse nationale d’opportunités artisanales (BNOA) peut constituer une bonne source de recherche. Éric Varin, lui, connaissait et affectionnait depuis dix ans la biscuiterie artisanale qu’il a choisie de racheter. Cet ancien directeur commercial dans une grande PME a attendu d’avoir les fonds nécessaires pour racheter avec son épouse la Biscuiterie Sainte Victoire à Trets (Bouches-duRhône) et s’est lancé. Avec succès : « à la recherche de produits alimentaires haut de gamme, je me suis rendu compte du potentiel énorme de développement de l’entreprise. Aujourd’hui le volume de clients a augmenté de 40% et nous sommes en train de développer la boutique Internet ». Son passé de commercial l’aide à faire grandir l’entreprise de manière maîtrisée, car il souhaite garder son caractère et sa qualité artisanaux. Sans mettre forcément la main à la pâte tous les jours, il suit la planification de la production, les achats de matières premières, la clientèle. Néanmoins, il faut avoir l’humilité de se plonger dans les bases d’un métier, par le biais de formations en insti- © Visivasnc / Fotolia □□ □ En quête de sens, ces nouveaux entrants ont troqué la souris d’ordinateur pour des outils d’artisans avec lesquels ils pourront créer quelque chose de leurs mains. Il faut avoir l’humilité de se plonger dans les bases d’un métier pour acquérir le savoir-faire nécessaire tut ou auprès du cédant, pour acquérir le savoir-faire nécessaire et pouvoir au minimum superviser le travail. Cet apport de sang neuf est particulièrement bien perçu par le secteur. Vision globale de l’entreprise, manière de travailler différente, nouvelles ambitions, notamment Profil des nouveaux entrants • 44 % des créateurs repreneurs ont acquis leur expérience dans des entreprises de plus de 10 salariés. • 19 % proviennent de moyennes et grandes entreprises • 15 % sont diplômés de l’enseignement supérieur 32 ● Le monde des artisans ● mars-avril 2012 • 37 % des créateurs artisans étaient salariés ou fonctionnaires • 44 % étaient au chômage • Âge moyen : 37 ans • Un sur dix a moins de 25 ans • Un sur cinq est un senior de plus de 45 ans Source SINE 2006, exploitation ISM celles de développement, ces nouveaux profils apportent leur lot de compétences nouvelles. Ils vont obliger les artisans déjà en place à se remettre en question, à s’ériger en véritables chefs d’entreprise, à être de meilleurs gestionnaires, de bons managers et à se regrouper pour être plus forts. « Évitant les écueils classiques que rencontrent les artisans qui ont souvent la tête dans le guidon, ces nouveaux entrants apportent leurs connaissances en gestion et stratégie et vont sans aucun doute bousculer les choses », affirme Jean-Luc Herraiz. Et créer des réflexes qui pourraient faire école ! L’artisanat a donc tout à gagner à accueillir ces anciens cadres reconvertis. 1 Source SINE 2006, exploitation ISM H jYlaim]K]af]%EYjalae] >Yngjak]jd]kj][jml]e]flk]lj]hjak]k \Ì]flj]hjak]k\Yfkd]ke la]jk\]fa[`] <Yfk[]ll]h jag\]\][jak]gmd]fgeZj]\]\]eYf\]mjk\Ì]ehdgaYm_e]fl]$[]jlYafkk][l]mjkg^^j]flmf hgl]fla]d\ÌY[[kdÌ]ehdga]ldÌ]flj]hj]fYjaYl&DY;E9/.kÌ]f_Y_]^Yngjak]jd]jYhhjg[`]e]fl\]dÌg^^j] ]l\]dY\]eYf\]$]le]llj]]fÆmnj]d]kegq]fkmlad]khgmjgj_Yfak]j[]kj]f[gflj]k& D es métiers de l’artisanat sont accessibles essentiellement par la voie de l’apprentissage. Or certains métiers sont moins plébiscités par les jeunes, essentiellement dans le secteur alimentaire (1 candidat pour 3 offres en boucherie en 2010). Pourtant, il existe de nombreuses offres d’emplois et de reprises d’entreprise en boucherie, charcuterie. Afin d’optimiser le nombre d’apprentis dans ces métiers, dès 2010, la CMA76 s’est mobilisée avec les partenaires de l’emploi, de la formation et les professionnels* pour mener une campagne de communication sur les métiers de niche, notamment les métiers de bouchers et charcutiers. Pour ouvrir de nouvelles voies de recrutement complémentaire, un autre contrat en alternance a été valorisé dans le cadre d’une action sous cofinancement FSE « reconversion professionnelle dans le secteur de la boucherie ». En effet, le contrat de professionnalisation permet de recruter des candidats adultes en reconversion, de bénéficier des avantages de l’alternance, d’acquérir un diplôme sur une durée réduite (1 an). En continuité, la CMA76 poursuit son engagement, en proposant pour 2012 une Certification de qualification professionnelle (CQP) Boucher en contrat de professionnalisation. Le CQP répond aux attentes des professionnels et favorise une insertion rapide et efficace. Bien entendu, la CMA76 répondra à toute demande individuelle d’insertion professionnelle dans les métiers de l’artisanat. " < a j ] [ [ l ] $ Hd] =ehdga$$ E a k k a g f k D g [ Y d ] k $ >gj[g$Gh[Y\$ Kqf\a[Yl \] dYZgm[`]ja]$ d]k;>9\]dY ;E9 Jgm]f ]l<a]hh]!& 3 FGMK;GFL9;L=J2 ]jna[]=ehdga%>gjeYlagf$;]flj]\ÌYa\] K dY\ [akagfYm(*+*)0*+*+gm Ymj]da]hYadd]ll]8[e/.&^j HGMJIMGALMF=>9AKH9KDML@A=J7 >jYfgak<Yf_]jYmfhYj[gmjkhgmjd]egafkYlqhaim]2Yhjk*(Yfk\]j]hj k]flYlagfZgmjdaf_m]j ]lYnYd]jd]kcadgelj]k$ad\ [a\]dÌ_]\],(Yfk\][`Yf_]j\]na]$hgmkk hYjkgf hgmk]& ¾Lmbgm]k\mnagdgf[]dd]$lmYae]kZa]fljYnYadd]jd]Zgak$hgmjimgalmf]^YakhYkdml`a]j7¿ D e film de Corneau «Tous les matins du monde» avec l’excellente interprétation de Jean-Pierre Marielle lui a déjà fait choisir son instrument : ce sera la viole de gambe. Formé auprès de Bruno Dreux, maître luthier à Orléans, il se lance avec passion dans ce nouveau métier. France 3 en fera un documentaire : « 7 cordes pour une deuxième vie ». François Danger est un passionné, chaque viole qui sort de ses mains est une pièce unique, mélange harmonieux entre esthétique et performance acoustique. Un artisan méticuleux qui s’applique à fabriquer l’instrument parfait. Il fabrique aussi bien des copies d’instruments du XVIe siècle (période renaissance) ou XVIIe (viole baroque) que des instruments de facture contemporaine comme la viole électrique « Altra gamba » de sa composition. Sa clientèle, il la rencontre sur les Salons, comme à Boston aux États Unis ou... en Australie via Internet mais aussi par le bouche-à-oreille dans ce petit milieu de la musique baroque. 3 KAL=AFL=JF=L2 ooo&Yl]da]j\]k/[gj\]k&[ge ++ D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M B mja\aim] D]kfgmn]Yml k^ak[Yd]k hgmjd]kYjlakYfk]f*()* NGLJ=9?=F<9 E9JK%9NJAD*()* D]k\]mpdgak\]^afYf[]k\]dY^af*())fÌYdgmj\akk]flhYk dY^ak[Ydal \]k]flj]hjak]kYjlakYfYd]k&EYakd]kYjlakYfk$[gee] lgmkd]k[gfljaZmYZd]k$\]njgflkmhhgjl]j]f*()* dYja_m]mjaehgk ]hYjd]k[gfljYafl]kZm\_ lYaj]k& [9jlakYfk]fkg[a l hYkkaZd]k\]dÌAK2 n]jk]e]fl dY j][]ll] \]k aehlk hgmjd])-eYjk$kgmkh]af]\]eYbg% jYlagf\])($\]dÌY[gehl]\Ìaehl kmjd]kkg[a l kn]fm [` Yf[]d] *(^ nja]j& [< [dYjYlagf\]kZ f Õ[]k\]*()) hgmjd]kYjlakYfk]ffgehjghj]gm ]fkg[a l $\ hgk]jYm[]flj]\]k aehlkhgmjd]+(Ynjad []\ dYa]kl j]hgmkk ]f_ f jYd\ ZmleYa!& Kg[aYd [Hgmjd]kYjlakYfkfÌYqYflhYkhdmk \]f]m^kYdYja k]lhYqYfld]k[glakY% lagfke]fkm]dd]e]fl$n]jk]e]fl dÌMjkkY^$hgmjd])-eYjk$\]k[glakY% lagfk kmj d]k kYdYaj]k \] ^ nja]j& N]jk]e]fla\]flaim]$\Yfklgmkd]k [Yk$hgmjd]kYjlakYfk\]hdmk\]f]m^ kYdYja k& [9jlakYfkfgfkYdYja k2hj dn]e]fl e]fkm]d hYj dÌgj_Yfake] [gfn]f% lagff $ d] *( \] [`Yim] egak$ \]k [glakYlagfkhjgnakagff]dd]k*()*\] eYdY\a]$\ÌYddg[Ylagfk^YeadaYd]k$\] ;K? ]l ;J<K ]l \] j]ljYal] kYm^ ghlagfhgmjmfhj dn]e]fld]-\m egak!& [Hgmjd]kYjlakYfkfÌYqYflhYkhdmk \]1kYdYja k$n]jk]e]fldÌMjkkY^ hgmjd])-Ynjad\]k[glakYlagfkkmj d]kkYdYaj]k\m)]jljae]klj]*()*gm kmj d]k kYdYaj]k \] eYjk$ k]dgf dY h jag\a[al \] hYa]e]fl [`gaka]& Hgmj d]k ]ehdgq]mjk \] hdmk \] 1 kYdYja k$n]jk]e]fl\]k[glakYlagfk kmjd]kkYdYaj]k\]eYjk\Yfklgmkd]k [Yk& M M H our la première fois depuis longtemps, le barème de l’impôt sur le revenu applicable en 2012 sur les revenus de 2011 n’a pas été relevé par la dernière loi de finances. Pour les artisans individuels dont les revenus ont augmenté davantage que l’inflation, l’impôt va donc augmenter légèrement. De même, les seuils d’imposition des entreprises n’ont pas été revalorisés : pour 2012 et les années suivantes, la limite supérieure du micro BIC et de la franchise en base de TVA reste fixée à 81 500 E pour les entreprises de vente et 32 600 E pour les prestataires de services. La limite du régime simplifié d’imposition (BIC et TVA) reste quant à elle fixée à 770 000 E pour les entreprises de vente et 234 000 E pour les prestataires de services. Du côté des aides aux entreprises, le régime d’exonération temporaire des bénéfices accordé aux entreprises implantées en zone franche urbaine (ZFU) est prorogé pour les activités créées dans ces zones jusqu’au 31 décembre 2014. Attention toutefois : pour les artisans qui emploient au moins un salarié, cet avantage est réservé à ceux qui peuvent bénéficier de l’exonération de cotisations sociales. Par ailleurs, le taux réduit de TVA est relevé de 5,5 % à 7 % à compter du 1er janvier 2012. Cela concerne notam- ment les artisans du bâtiment qui effectuent des travaux dans les locaux d’habitation anciens. Toutefois, les travaux qui ont fait l’objet d’un devis avant le 20 décembre 2011 et d’un acompte encaissé avant cette date sont toujours soumis au taux de 5,5 %, même si ces travaux se poursuivent et sont payés en 2012. 9a\]kdÌ]ehdga eYafl]fm]k Dans les zones franches urbaines, l’exonération de cotisations patronales de sécurité sociale est prolongée de trois ans, jusqu’au 31 décembre 2014. Une prolongation similaire a été décidée également pour l’exonération de cotisations sociales d’assurance-maladie et maternité des artisans non salariés. L’exonération de cotisations sociales accordée dans les bassins d’emplois à redynamiser est elle aussi prolongée pour les implantations effectuées jusqu’au 31 décembre 2013. Enfin, les artisans seront concernés, comme tous les Français, par l’accélération du relèvement de l’âge de la retraite prévue par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012. En pratique, l’âge légal de départ à la retraite sera fixé à 62 ans dès 2017 pour les générations nées à compter du 1er janvier 1955. L’âge du taux plein, quant à lui, sera fixé à 67 ans en 2022 pour les assurés nés en 1955. +, D]egf\]\]kYjlakYfk eYjk%Ynjad*()* <]dh`aeY_]k'>glgdaY >ak[Yd JmZjaim]j Ydak ]hYj>jYfgakKYZYjdq B mja\aim] KL9LML D=K<JGALK<M ;GFBGAFLK9FKKL9LML D][gfbgaflimaYa\]kgf hgmpeYakimafÌYhYk\]klYlmlZ f ^a[a] \]\jgalkljkj]klj]aflk&KYm^Y\ghl]jd]klYlml\]kYdYja $adY lgmbgmjkafl jl^Yaj]j][gffYlj]kYimYdal \][gddYZgjYl]mj& D e conjoint d’un commerçant ou d’un artisan qui participe à l’activité de l’entreprise sans être rémunéré et sans avoir le statut de collaborateur ou celui de salarié n’est en fait pas reconnu. Sur le plan juridique et sur le plan social, il est considéré comme étant sans profession. Simple ayant droit de l’autre conjoint pour sa couverture sociale, il ne peut percevoir de prestations en espèces du régime d’assurance-maladie maternité des travailleurs indépendants, c’est-àdire des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail. Il peut seulement toucher des prestations en nature, autrement dit le remboursement des frais médicaux et hospitaliers. Ce conjoint « bénévole » sans statut n’est toutefois pas dépourvu de toute couverture sociale. En matière de retraite, il a droit à une allocation de réversion en cas de décès de son époux, s’il n’est pas remarié. Il en est de même, à certaines conditions, lorsqu’il est divorcé et non remarié. J]ljYal]egafkaehgjlYfl] >glgdaY Il peut également adhérer à titre volontaire au régime d’assurance vieillesse dont relève l’exploitant et se constituer ainsi des droits personnels Kmjd]khdYfk bmja\aim]]lkg[aYd$ d][gfbgafl \Ìmf[gee]jYfl gm\ÌmfYjlakYf ]kl[gfka\ j [gee] lYfl kYfkhjg^]kkagf à une pension. Les conjoints ayant la qualité de collaborateur bénéficient aussi de cette possibilité. Mais à la différence de ces derniers, l’assiette des cotisations du conjoint sans statut est restreinte, puisqu’il ne peut cotiser volontairement pour sa retraite que sur la base d’un revenu égal au tiers du plafond de la sécurité sociale. Sa pension de vieillesse sera donc moins importante. Au total, la couverture sociale du conjoint sans statut particulier est donc particulièrement défavorable en cas « d’arrêt de travail » dû à la maladie ou à la maternité, puisqu’il ne perçoit rien dans ces deux situations. =F:J= =F:J => 9a\]dÌ]eZYm[`]\]b]mf]k 9a\]dÌ]eZYm[`]\]b]mf]k ]fYdl]jfYf[] DÌYa\]Y[[gj\ ]hgmjdÌ]eZYm[`] DÌYa\]Y[[gj\ ]hgmjdÌ]eZYm[`] \Ìmf b]mf]\]egafk\]*.Yfk]f \Ìmfb]mf]\]egafk\]*.Yfk]f [gfljYl\ÌYhhj]flakkY_]gm\]hjg^]k [gfljYl\ÌYhhj]flakkY_]gm\]hjg^]k%% kagffYdakYlagfÇ[gf\alagfim][]ll] ]eZYm[`]Yalhgmj]^^]l\ÌYm_e]fl]j ]eZYm[`]Yalhgmj]^^]l\ÌYm_e]fl]j d]fgeZj]\]kYdYja k]fYdl]jfYf[] d]fgeZj]\]kYdYja k]fYdl]jfYf[] \YfkdÌ]flj]hjak]Ç]klhjgjg_ ] \YfkdÌ]flj]hjak]Ç]klhjgjg_ ] hgmjd]k[gfljYlk\ ZmlYflbmkimÌYm hgmjd]k[gfljYlk\ ZmlYflbmkimÌYm +( bmaf *()*&JYhh]dgfkim][]ll]Ya\] *()*&JYhh]dgfkim][]ll]Ya\] fÌ]klhYkY[[gj\ ]hgmjd]k[gfljYlk fÌ]klhYkY[[gj\ ]hgmjd]k[gfljYlk \ÌYhhj]flakkY_]\gffYfl\jgalmf j _ae]\Ì]pgf jYlagfhdmk^YngjYZd] ]p]ehlagf\]dÌ]fk]eZd]\]k[`Yj_]k ]p]ehlagf\]dÌ]fk]eZd]\]k[`Yj_]k kg[aYd]k$kYm^Y[[a\]flk\mljYnYad!& kg[aYd]k$kYm^Y[[a\]flk\mljYnYad!& HgmjdÌYhhj]flakkY_]$d]k]flj]hjak]k HgmjdÌYhhj]flakkY_]$d]k]flj]hjak]k \]egafk\]))kYdYja kf]h]mn]fl \]egafk\]))kYdYja kf]h]mn]fl \gf[hYkj][]ngaj[]ll]Ya\] \ [j]l *())%)1/)\m*.&)*&*())$BG\m*0!& Jmhlmj]YZmkan]\Ìmf;<< =flYflimÌ]ehdgq]mj$ngmkf]hgmn]r =flYflimÌ]ehdgq]mj$ ngmkf]hgmn]r jgehj]mf[gfljYl\]ljYnYad\mj ] jgehj]mf[gfljYl\]ljYnYad\mj ] \ l]jeaf ]im]\Yfk\]kkalmYlagfk \ l]jeaf ]im]\Yfk\]kkalmYlagfk hj [ak]k 2^Yml]_jYn]$^gj[]eYb]mj] 2^Yml]_jYn]$^gj[]eYb]mj] gmjmhlmj]\Ìmf[geemfY[[gj\& gmjmhlmj]\Ìmf[geemfY[[gj\& Gj$[]k[Yk\]jmhlmj]kÌYhhdaim]fl Gj$[]k[Yk\]jmhlmj]kÌYhhdaim]fl \kdÌafklYflgd];<<Y l [gf[dm$ \kdÌafklYflgd];<<Y l [gf[dm$ ee]kad]kYdYja fÌYhYk]f[gj] [gee]f[ ljYnYadd]j&Mf]ehdgq]mj ima\ [a\]\]f] hYk\gff]jkmal] ima\ [a\]\]f]hYk\gff]jkmal] Ym[gfljYlhYj[]im]d]kYdYja f]^Yal Ym[gfljYlhYj[]im]d]kYdYja f]^Yal hYkdÌY^^Yaj]h]ml\gf[lj][gf\Yef hYq]j[]\]jfa]j\]k\geeY_]k ]lafl jlk&;]mp%[akÌ dn]flYm ]lafl jlk&;]mp%[akÌ dn]flYm egflYfl\]kkYdYaj]kimaYmjYa]fl egflYfl\]kkYdYaj]kimaYmjYa]fl l n]jk kkad][gfljYl lYalYdd bmkimÌkgfl]je]$]lYmpim]dk kÌYbgml]dÌaf\]efal \]Õf\][gfljYl kÌYbgml]dÌaf\]efal \]Õf\][gfljYl ;gmj\][YkkYlagf$[`YeZj]kg[aYd]$ ;gmj\][YkkYlagf$[`YeZj]kg[aYd]$ +(&))&*())$f)(%)).+1<!& J]hjak]\]dÌ]ehdga J]hjak]\]dÌ]ehdga YhjkdYeYdY\a] 9hjkmf]YZk]f[]hgmjeYdY\a]$ 9hjkmf]YZk]f[]hgmjeYdY\a]$ mfkYdYja \ [dYj Yhl]hYjd]e \][af mfkYdYja \ [dYj Yhl]hYjd]e \][af \mljYnYadj]hj]f\j]kgf]ehdga \mljYnYadj]hj]f\j]kgf]ehdga eYakimadYakk]kYfkj hgfk]d]keak]k eYakimadYakk]kYfkj hgfk]d]keak]k ]f\]e]mj]\]kgf]ehdgq]mj[ge%% ]f\]e]mj]\]kgf]ehdgq]mj[ge e]lmf]^Yml]_jYn]bmklaÕYflkgf da[]f[a]e]fl ;gmj\][YkkYlagf$ ;gmj\][YkkYlagf$ [`YeZj]kg[aYd]$*(&)(&*())$ f *(.1 >%<!&9ll]flagflgml]^gak 2 dÌ]ehdgq]mjYlgmlafl jlkÌYkkmj]j im]d]kYdYja f]Z f Õ[a] hYk\Ìmf im]d]kYdYja f]Z f Õ[a]hYk\Ìmf fgmn]dYjjl\]ljYnYad&=f]^^]l$ fgmn]dYjjl\]ljYnYad&=f]^^]l$ d]kbm_]kk]egflj]flhYj^gak d]kbm_]kk]egflj]flhYj^gak af\md_]flk]f[Yk\Ì]fngalYj\a^ af\md_]flk]f[Yk\Ì]fngalYj\a^ \m[]jlaÕ[Yl\]hjgdgf_Ylagf& +- D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M H jYlaim]K]af]%EYjalae] D9:GMJK=<=K=FLJ=HJAK=K Nglj]gmladhgmjljYfke]llj]nglj]]flj]hjak] ;Ì]klmf\akhgkala^h]je]llYfl\]e]llj]]fj]dYlagfYjlakYfk[ \Yflk]lj]hj]f]mjk\Ì]flj]hjak]k kYfk[gl\Ìafl]je \aYaj]&Fgmk_ jgfkmf^a[`a]jjYkk]eZdYfldÌg^^j]]ldY\]eYf\]hgmj\]k^gf\k ]phdgal k]f]flj]hjak]af\ana\m]dd]gm]fkg[a l $im]dd]im]kgaldYlYadd]gmdÌY[lanal & les motivations, la nature de son projet, l’acceptation écrite des conditions générales d’utilisation du service avec signature d’un engagement de confidentialité. Vous pouvez accéder à ces informations sur demande. Ainsi, vous pouvez faire votre propre sélection et organiser vos rendez-vous comme vous le souhaitez. Par la suite, si un candidat nouveau est intéressé par votre annonce, nous lui communiquerons vos coordonnées et il vous contactera directement. Mfk]jna[]dY[Yjl]À nous communiquons au repreneur. Prendre rendez-vous pour préparer, organiser votre transmission, ou plus simplement pour obtenir un conseil juridique, social, financier. Demander une estimation basée sur un diagnostic d’entreprise. Faire bénéficier votre repreneur d’un accompagnement dans ses démarches de reprise. Enfin, nous pouvons publier aussi votre petite annonce pour du matériel ou la vente d’un droit au bail ou de murs. Alors pour tout projet de cession, le bon réflexe : c’est de contacter sa chambre de métiers et de l’artisanat. La bourse des entreprises, c’est plus qu’un service de mise en relation via des petites annonces. Vous pouvez aussi : Fournir un dossier de présentation que 3 +. 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C’est gratuit. Elle est affichée à la chambre de métiers et de l’artisanat. En option, vous pouvez demander sa publication sur un de nos sites Internet, www.cm-76.fr ou www. bnoa.net. À réception de votre offre, nous vous communiquons les coordonnées des repreneurs que nous avons en fichier. Ces derniers, pour pouvoir accéder à nos services, doivent eux-mêmes déposer un dossier de reprise comprenant : une petite annonce de recherche d’entreprise, la présentation du parcours professionnel, D]@Ynj] *)(e%1(('egak O9l]da]j).(eYn][^gkk] O:mj]Ymp.(e OJ ^2(*)*%)- @l]d\Ì]flj]hjak]k <a]hh]=mjg[`Yff]d --/e%)1(.'egak O9l]da]j-((e O:mj]Ymp-/e J ^2)*))%)) ;jaim]lglkmjDgf_m]nadd]JF*/ +*(e%),)1'egak O9l]da]jgmklg[cY_]),(e O:mj]Ymp)0(e O:lae]flljkj []fl J ^2))))%* Hgmj]fkYngajhdmkgmfgmk[gf^a]jnglj]j][`]j[`]\]l]jjYafgm\]Zlae]fl$fÌ` kal]rhYk[gflY[l]j PYna]jHj]nglYlYm(*+-0**(*(gmhYj[gmjja]d2pYna]j&hj]nglYl8ke]/.&^j ) ++%+5 !)4+32+222+*+)/'+6#)$$+++1+(+ +$$+#$&+#++'$/# +$$+#' ++$+#,+$++ ##++ )+'#++$+(+ (3#3;;'&*33**;'*3 '833#3&&33433'3'3 K*333&.'3, 3&3'3#33533B>3@3?533B>333'*33933@3?A33/&33');323E3&3;'0 -+0+""".'$$-.+ 1)*&3<333&33BF3'3/*33''33*''*33'0433*433*3?>>3>>>333A>3'3@3DK-33.'33&3''3;8433'&33;#+&3.'*3 3'=33'#'&43'3'3'3)3*33*';3';3/&3=3CK33'36??B373 '#3A>>9KI0:3 .'3;3333'3.''3&&3@3';3'&'#33'33'43;;3.''3*&&3@3'3#''+&4333<3J5?3DAB3A5>3'3333;7 '43'833'3<3+%43;;3'*3@333&33#&&'3'3''&3'&33HF3B5F3H>>3G4333BBJ35>D35?9433&333;8433'&33;#+&3.'*:3 63!(K'**''335A3BBJ35>D35?937333HF??3:3+$+43;;3'*3'3''&3'&33?H>3>>>3>>>3G4333K<3FDA3>JB3F5>33&33=33!'#'&333.*&:3 63!(3'**''33B53FDA3>JB3F5>37333HF?A3:33;3'3&333':383'&K<3'+'373J9?5>3$ :33<3''373J9>BHK"!3)3>9373%%%:*'': UNE BANQUE QUI N’A PAS D’ACTIONNAIRES MAIS DES CLIENTSSOCIÉTAIRES, ÇA CHANGE TOUT. Le Crédit Mutuel, banque mutualiste, appartient à ses clients-sociétaires. CRÉDIT MUTUEL NORMANDIE TÉL. : 0 820 810 815 (0,12€/MN) E l g !9JLAK9FK<M:LH2 J=;MD<=DÌ9;LANALzHJzNM==F*()* D]kYjlakYfk\m:LHgfl^afadÌYff ]*())kmjmf]Zgff]fgl]&D][`a^^j]\ÌY^^Yaj]k \mk][l]mjYYm_e]fl \]+$-Ym,]ljae]klj] *$-kmjdÌYff ]!&F Yfegafk$ eYd_j []kj kmdlYlk]f[gmjY_]Yflk$dÌYff ]*()*\]njYalkÌY[`]n]jkmjmfj][md \]dÌY[lanal \])&Kad]kYjlakYfk\m:LH\gan]fl[gffYlj]mf][jgakkYf[]^YaZd] Ymhj]ea]jk]e]klj]$dY^af\]dÌYff ]jakim]\Ìlj]hdmk\a^^a[ad]$ee]kad]k d][lagfkhj ka\]fla]dd]kj]f\]fld]khj nakagfk\a^^a[ad]k&EYak$¾d]kj kmdlYlk \]*())f]\gan]flhYkeYkim]jd]kj Ydal k [gfgeaim]kYmpim]dd]kd]kYjlakYfk kgfl[gf^jgfl kYmimgla\a]f¿$Yhj n]fmHYlja[cDa Zmk&;]ll]ZYakk]\m[`a^^j] \ÌY^^Yaj]k]fljYf]jYaldYkmhhj]kkagf\]*(((+(((]ehdgak `gjkafl jae! \Yfkd]k][l]mj&D]kh]jl]k\Ì]ehdgakk]jYa]flee]\])(((()-(((\Yfk dÌ]fk]eZd]\]dY^adaj]kadÌgf[gehl]d]k[gee]j[aYmp$d]ljYfkhgjlÀHgmjdY ;Yh]Z$d]hYkkY_]\]dYLN9\]-$-/j \mal]]klmf`Yf\a[Yh\]hdmkhgmj d]kYjlakYfkimakgflhgmjlYflmfd]na]j]^^a[Y[]\][jgakkYf[]&DYhjg^]kkagf \]njYal _Yd]e]flhlaj\]dÌYdgmj\akk]e]fl\]dY^ak[Ydal kmjd]khdmk%nYdm]k \]kj ka\]f[]kk][gf\Yaj]k]ldg[Ylan]kYafkaim]dYkmhhj]kkagf\]khjlklYmp r jghgmjd]dg_]e]flYf[a]f& hjg^]kkagff]dd]e]fl&;gee]]f*()($adkkgfl.1k]\aj][gf^aYflkhgmj dÌYn]faj\]d]mj]flj]hjak]hgmjd]k)*egakn]faj&HYjea[]kghlaeakl]k$)1k] \ak]flljk[gf^aYflk]l-(Ykk]r[gf^aYflk&EYd_j lgml$adkkgfl0.ngmdgaj eYafl]fajd]fgeZj]\]kYdYja k\Yfkd]mj]flj]hjak]]lk]md]e]fl.h]fk]fl dÌYm_e]fl]j&;gf[]jfYfldÌY[lanal \]kYjlakYfk]f_ f jYd$k]mdk))\]k[`]^k \Ì]flj]hjak]afl]jjg_ kk]\ak]flljk[gf^aYflkhgmj*()*$lYf\akim],.k] \ [dYj]flYkk]r[gf^aYflk&HYj[gflj]$hgmj[]ima]kl\]dÌ [gfgea]^jYfYak]$ dYegjgkal ]kl\]ja_m]mjYn][*/\]ljk[gf^aYflk]l*)\ÌYkk]r[gf^aYflk& 9mlj]kgmj[]\Ìafima lm\]2d]kb]mf]k&D]kYjlakYfk[gfkmdl k]klae]fl/- im]d]kb]mf]kkgfleYdhj hYj kYmegf\]\mljYnYadhYjd]kqkle] \m[Yla^ ^jYfYak& GhafagfOYqhgmjdÌ9H;E9$bYfna]j*()* !=JJ9LME Mf]]jj]mjkÌ]kl_dakk ]\Yfkd]fme jg0.\mEgf\]\]kYjlakYfk&DÌYjla[d] aflalmd ¾D=E9<=AF>J9F;=9D9;GL=¿h&+, ngim]mfkgf\Y_]j Ydak hYj dÌA^ghhgmjd];]\j]]ffgn]eZj]*())]lfgfhYj=:H%GhafagfoYq$[gee]fgmk dÌYnagfkaf\aim &Lgml]kfgk]p[mk]khgmj[]ll]]jj]mj& ;Yh]Z$bYfna]j*()* !D=K9JLAK9FK;GF>A9FLK <9FKD=MJ=FLJ=HJAK=HGMJ*()* ;]fÌ]klhYk]f[gj]d]j]lgmj\]klj]fl]_dgja]mk]keYak$d]kYjlakYfk\m hYqkd]hdmkh]kkaeakl]\megf\] dY>jYf[]!kgfllgml\]ee]ghlaeakl]k Adkgfl\al L9:D=9M<=:GJ< KG;A9D Kea[Ym)]jbYfna]j*()*21$**E'`]mj]kgal)+10$+/E'egak )-)$./`]mj]k\]ljYnYad! 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Préserver votre patrimoine ? Pour cela, il existe des solutions. L’EIRL en fait partie. Prenez conseil auprès d’un expert Gestélia, et vous avancerez serein. RETROUVEZ-NOUS SUR gestelia.fr OU AU 0 820 090 191 "!! !%"""#"" # #2/70*76./*)*0 @! >! # #2/70*76./*)*:0 @! >! ) "" ?! %#" "$$$ AUTREMENT_mobile.47*;438582*2389*00*+&=32)*75&9&.00*5 5.:)8 # 385,324357*6 !).(-2*8+&845.:5*1.6>)*@!63.782*5*1.6*)*@!4&55&44357&845.:7&5.+)8 )*@!2)=/*34<5*16<##.5.&).(-3246*5&8*(3*.1674*0<6&//.5<*-&4*5&16.'427.//&4)34<5*16<5121).5321.'/*5574(*66*8*45.21*14&1(* 5.:)8 #385,32#.6.& ). 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Sous réserve que votre Caisse régionale de Crédit Agricole commercialise ce produit. Les intérêts de votre Livret Excédent Pro sont versés en « brut » ; ils doivent être ajoutés à votre déclaration de revenus professionnels, selon le cas Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) , Bénéfices Non Commerciaux (BNC) ou Bénéfices Agricoles (BA). CAISSE RÉGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DE NORMANDIE-SEINE - Siège social: Cité de l’Agriculture, Chemin de la Bretèque 76230 BOIS-GUILLAUME - RCS ROUEN 433 786 738. Adresse postale: BP 800 - 76238 BOIS-GUILLAUME CEDEX - Tél: 02.27.76.60.30 - www.ca-normandie-seine.fr - Société coopérative à capital variable agréée en tant qu’ établissement de crédit - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances ORIAS sous le numéro 07 025 320. 01/2012 – Édité par Crédit Agricole S.A., agréé en tant qu’établissement de crédit – 91-93, bd Pasteur, 75015 Paris – Capital social : 7 494 061 611 € – 784 608 416 RCS Paris. Crédit photo : Corbis. 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Il compte sur les touristes qui affluent en période estivale. « L’hiver, le hasard a fait que plusieurs couples sont passés à la verrerie nous demander des boules d’escalier. On a donc travaillé là-dessus et on en a créées pour l’été suivant. » Le succès est tout de suite au rendez-vous, mais certains clients sont frustrés car ils ne possèdent pas d’escaliers. « J’ai donc pensé à développer une collection de boutons de portes sur le même principe. » Ensuite, on le sollicite également pour les meubles. « Nous avons imaginé différents produits mais comme c’est plus petit, cela coûte plus cher. Il a donc fallu créer des process pour faire baisser les coûts de production afin de les vendre à un prix abordable. » Pour la distribution, la boutique est rapidement devenue un test pour les nouveaux produits distribués quant à eux dans soixante points de vente dans toute la France. « Les quincailleries de luxe proposent nos boutons de portes et de meubles. » Mais, aujourd’hui, l’entreprise ne se limite plus à ça, elle crée des luminaires et divers produits en collaboration avec des décorateurs et des architectes. « Tout cela est né d’une rencontre avec un homme : Alberto Pinto, célèbre architecte. » Depuis 2004, les Verreries de Bréhat ont développé des collections de luxe et on vient désormais les chercher pour créer des gammes sur mesure. « La mutation actuelle est notamment due à mon fils, Stéphane, qui a apporté une touche contemporaine. » Luminaires et têtes de robinet font désormais partis du catalogue. Le Salon Maison et Objet est donc devenu incontournable : « On y rencontre des prescripteurs et c’est un bon moyen de présenter notre savoirfaire ». Mais le gérant préfère prévenir : « on reste une petite entreprise artisanale, mais ça nous fait avancer ». Avec déjà 60 % de l’activité en prescription et une présence en amont dans de nombreux projets, nul doute que l’avenir de l’entreprise dans le monde du luxe est assuré. B.C. )110 *((/ Adljgmn]mf]Ydl]jfYlan] Ym_YrhgmjdÌafklYddYlagf \]dYn]jj]ja]]l]eZYm[`] \]kn]jja]jkimaljYnYadd]jgfl Yn][\]k^gmjk d][ljaim]k& *((, Kgjla]\]dYhj]eaj] [gdd][lagf¾dmp]¿\]k N]jj]ja]k\]:j `Yl$ \Yfkd]\geYaf]\]dY imaf[Yadd]ja]\ [gjYlan]& DÌ]flj]hjak][gddYZgj] Yn][9dZ]jlgHaflghgmj dY\ [gjYlagf\m?jYf\@l]d \]KYafl%B]Yf%;Yh%>]jjYl$ hj]ea]j[`Yfla]j ¾aehgjlYfl¿& *()( D]kN]jj]ja]k\]:j `Yl hYjla[ah]fldY\ [gjYlagf afl ja]mj]\]dÌ@l]d K`Yf_ja%DY\]HYjak& ,+ D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M D]ke la]jk\ÌYjl kÌgmnj]flYmhmZda[ h A falaYlan]k NADD9?=K<Ì9JLAK9FK K=J=?JGMH=JHGMJ EA=MPK=<zN=DGHH=J DY;E9\]dÌ=mj]]ldÌY_]f[]=mj]=phYfkagfgfl\ n]dghh ]fk]eZd] d][gf[]hl\]NaddY_]k\ÌYjlakYfkimanak]j]_jgmh]jhdmka]mjkYjlakYfk kmjmf]ee]rgf]&DÌgh jYlagfdYf[ ]]f*((.]klmfkm[[k& LjgaknaddY_]k]pakl]fl\ b]l\]fgeZj]mphjgb]lkkgfl]f[gmjk \YfkdÌ=mj]$eYakYmkka\Yfkd]j]kl]\]dY>jYf[]& 38,9 % des entreprises artisanales sont installées au domicile du chef d’entreprise, ce qui peut être un obstacle à la transmission d’entreprise. Face à ce constat, un artisan plombier a eu l’idée du concept de Village d’artisans. Le but est de regrouper les locaux des entreprises artisanales sur un même site. Trois villages ont été créés dans l’Eure, deux autres sont à un stade de négociation avancée. Depuis le début du projet en 2006, 22 artisans se sont installés et 60 emplois ont été créés. Et les initiatives fleurissent dans toute la France. « Des CMA nous ont contactés pour qu’on les conseille sur la méthodologie », indique Roxanne Maruntel de la CMA de l’Eure. En effet, les Villages d’artisans ne fonctionnent pas sur le même principe que les pépinières d’entreprises classiques. Une enquête réalisée par la CMA de l’Eure et l’agence immobilière Eure Expansion a révélé que l’offre existante n’était pas adaptée aux besoins des artisans. Plutôt que de faire construire des locaux et de les vendre par la suite, les Villages d’artisans commencent par contacter les locataires potentiels et tentent d’identifier leurs besoins. « Ils peu- vent choisir la surface nécessaire pour leur activité et la façon dont elle va être aménagée. Par exemple, pour un local de 150 m2, l’artisan peut choisir de dédier 50 m2 aux bureaux, 50m2 à l’atelier et 50 m2 au show-room », précise Roxanne Maruntel. Cette consultation préalable implique une pré-commercialisation des locaux, ce qui est rassurant pour les institutions qui financent le projet. Les artisans de tous secteurs peuvent s’installer, même si les entreprises du bâtiment et de la production sont les plus représentées. Les avantages de ce dispositif sont nombreux. Le loyer est proposé à un prix compétitif, les locaux sont neufs et personnalisés et le regroupement des professionnels permet de créer une synergie entre entreprises. « Les artisans bénéficient d’un totem à l’entrée du Village d’artisans et d’une signalétique homogénéisée. De plus, ils se font mutuellement de la publicité », explique Roxanne Maruntel. < [gmnjaj\]ke la]jk jk \ÌYjl]ld]khYkkagff k k imad]k^gflnanj]& L]dd]]kldÌYeZalagf \]kBgmjf ]k]mjg% h ]ff]k\]ke la]jk \ÌYjl&<m+(eYjkYm )]jYnjad$d]k[mja]mp hgmjjgflj]flj]j \Yfkd]kYl]da]jk\] agf% hdmk\],(((hjg^]kkagf% f]dk]lYafka\ [gmnjajd]k aj d]k *)/e la]jk\ÌYjlj h]jlgja k]f >jYf[]&Nakal]k$\ egfkljYlagfk$ [gf^ j]f[]k]l]phgkalagfk k]jgflgj_Yfak ]k\Yfk\]k da]mphj]kla_a]mp&D]knakal]mjk hgmjjgflY\eaj]j]lY[`]l]jd]k Æmnj]khj k]fl ]k$eYakYmkka kÌ]kkYq]jdYhjYlaim]\][]j% lYafke la]jk&Hgmj[gffYlj]d]k n f]e]flkgj_Yfak khjk\] [`]rngmk$j]f\]r%ngmkkmjd] kal]\ \a & 3 ;GFL9;L2 ooo&bgmjf]]k\]ke]la]jk\Yjl&]m Mf]k]eYaf] \ \a ] dÌYjlakYfYl <m1Ym).eYjk*()*$ dÌMH9]ldÌ9H;E9 gj_Yfak]fldY K]eYaf]fYlagfYd] \]dÌYjlakYfYl&<]k n f]e]flkk]jgfl gj_Yfak k\Yfklgml] dY>jYf[]& gf\]k naka% a ;gf^ j]f[]k$lYZd]kjgf\]k$naka% l]k\Ì]flj]hjak]k]lj]eak]k\] hjapna]f\jgflbYdgff]j[]ll] k]eYaf]&HYjead]kfgeZj]mp kmb]lkimak]jgflYZgj\ k$\]mp l` eYlaim]kk]jgflhYjla[mda% j]e]fldÌ`gff]mj2dÌYhhj]flak% kY_]]ld]fgmn]YmklYlml\Ì=AJD& D][`gap\][]kl`e]kfÌ]klhYk Yfg\af&D]kgj_YfakYl]mjkn]m% d]fl\ egflj]jim]\YfkdÌYjla% kYfYl$¾gfh]mlYhhj]f\j]mf e la]j¿_j[]dÌYhhj]flakkY_] ]l¾lj]]flj]hj]f]mjaf\ana\m]d egaf\j]jakim]¿]fghlYfl hgmjd]klYlml\Ì=AJD&DYKF9Y _Yd]e]flhgmjZml\]¾[j ]j \]kng[Ylagfk¿]fjYhhjg[`Yfl d]kh]jkgff]kYllaj ]khYjdÌYjla% kYfYl]ld]khjg^]kkagff]dk\m k][l]mj& 3 ;GFL9;L2 ;E9=mj] ooo&k]eYaf]%fYlagfYd]% YjlakYfYl&^j ,, D]egf\]\]kYjlakYfk eYjk%Ynjad*()* M M A falaYlan]k +D9MJz9LKHGMJD=HJAPE99>9kkmjYf[]k*()) ?GéL=LK9FLzF=KGFLH9KAF;GEH9LA:D=K D]bmjq\mHjap?gl]lKYfl E99>9kkmjYf[]kYj [geh]fk +YjlakYfk\]ke la]jk\]Zgm[`]& D]kdYmj Ylk lYa]flbm_ kkmj\]k[jalj]k\][j Ylanal $\]_gl]l\]imYdal kfmljalagff]dd]k& Fgmn]Ym[gf[gmjk?gl]lKYfl \]kYhhj]flak HdY[]Ympb]mf]k =f*()*$mffgmn]Ymhjap?gl]lKYfl kÌ]klgmn]jlYmp dn]k\];>9]l\Ì [gd]k hjg^]kkagff]dd]k&;]ll]Yff ]$d]kYhhj]flak\]nYa]flhdYf[`]jkmjd]l`e]\] ¾dYLYjlaf]KYfl ¿$]f imah]k$kgmkdY\aj][lagf\]d]mj^gjeYl]mj&Add]mj lYal\]eYf% \ \ÌaeY_af]jmfhjg\mal_YjYflakkYfl\]kZ f ^a[]khgmjdYkYfl lgml]f]fhj k]j% nYflk]kimYdal k_mklYlan]k&D]kj kmdlYlk\][]fgmn]Ym[gf[gmjkk]jgfl[gffmk d]+(eYa*()*& Afk[jan]r%ngmkhgmjdÌ \alagf*()* Les artisans intéressés peuvent dès à présent s’inscrire à la 10e édition du prix Goût et Santé MAAF Assurances. Pour ce faire, un dossier est à télécharger sur le site www. maaf.fr rubrique professionnels et entreprises et à renvoyer avant le 31 mai 2012. Artisans de l’alimentaire, à vous de jouer ! Ljgakhjap$\Ìmf]nYd]mj \])(((($/-((]l-((( k]jgflYlljaZm kYmpdYmj Ylk& 3 ;GFL9;L2 japW_gmlWkYfl]8eYY^&^j h L d&2(-,1+,+-(, Février 2012 - Conception : Partenaires d’Avenir - 02 35 60 31 96 - Crédits photo : Fotolia : Rido© K e faire plaisir en mangeant, tout en prenant soin de sa santé. Voilà ce qu’essaye de valoriser le prix Goût et Santé MAAF Assurances en récompensant des artisans du secteur de l’alimentaire qui allient aliments diététiquement sains et savoureux. Cette initiative vise à mettre en avant les artisans des métiers de bouche qui arrivent à marier créativité, goût et diététique. Seule condition à remplir pour être éligible : être un artisan du secteur de l’alimentaire inscrit au Répertoire des métiers. Cette année encore, le jury a récompensé trois artisans qui ont privilégié, dans leur processus de fabrication, des ingrédients visant à préserver les qualités nutritionnelles, la saveur des produits et la santé. Ne confiez pas votre comptabilité à n’importe qui. Exigez la marque Expert-Comptable ! L’exercice illégal de la profession d’expert-comptable est un délit qui met en danger votre activité. Seul un véritable expert-comptable est garant de la sécurité de votre entreprise. Appelez au 02.35.89.02.16 Q R F D I H U W Q FR www.experts-comptables-normandie.fr ,- D]egf\]\]kYjlakYfkMeYjk%Ynjad*()*M G hafagf Gdana]jLgjjk$[`]j[`]mj$HEAkl]hYkkagff \]kHE=$kÌafl]jjg_]kmjdYkYfl \]k[`]^k \Ì]flj]hjak]YjlakYfYd]$]fhYjl]fYjaYlYn][[]jlYaf]k;E9&KgfgZb][la^2Ye dagj]jdY kYfl \]k\aja_]YflkY^afim]¾dYkgm^^jYf[]hYljgfYd]f]kgalhdmkmflYZgm¿& DYkYfl \m\aja_]Yfl ]kld]hj]ea]j[YhalYdaeeYl ja]d \Ìmf]h]lal]]flj]hjak] Gdana]jLgjj]k$ [j Yl]mj\ÌmfgZk]jnYlgaj]kmjdYkYfl \]k\aja_]Yflk\]HE=$[gee]jYflk]lYjlakYfk ;gee]fl]klf ]dÌa\ ]\Ìmf GZk]jnYlgaj]kmjdYkYfl \]khYljgfk7 La question de la santé des dirigeants est souvent reléguée au second plan. Pour preuve, nous avons plus de statistiques sur la santé des baleines bleues que sur celle des entrepreneurs ! Or, chaque jour, deux dirigeants de TPE/PME se suicident en France dans le silence le plus total. La santé des patrons est un mystère, alors que l’on parle beaucoup de la souffrance des salariés. Quand le salarié d’un grand groupe se suicide, c’est un fait de société, alors que lorsqu’il s’agit d’un patron de petite entreprise, cela alimente la colonne faits divers du journal local. Pourtant, le capital santé du dirigeant est le premier capital immatériel des petites entreprises. Car lorsque le patron est défaillant, les répercussions sur l’activité sont décuplées… Im]dkkgfld]khj]ea]jkj kmdlYlk \]nglj] lm\] ha\ eagdg_aim]7 Les dirigeants de TPE/PME sont soumis à plusieurs facteurs pathogènes : un stress permanent, une surcharge de travail –les chefs d’entreprise artisanale travaillent en moyenne 60 heures par semaine– l’incertitude des carnets de commandes et de l’avenir en général, et la solitude. ;GEE=FL=PHDAIM=JIM=D=K H9LJGFK<=H=LAL==FLJ=HJAK= KGM>>J=FLHDMK7 D]k\aja_]Yflkf]k]hdYa_f]flhYk [Yj adk f] n]md]fl hYk e]llj] ]f YnYfld]mjk^YaZd]kk]kgmd]mjk\a^^a% [mdl k$ee]kÌadkkgm^^j]fl&Gfd]k ]fl]f\kgmn]fl\aj]2¾B]fÌYahYkd] l]ehk\Ìlj]eYdY\]¿&;]dY[gjj]k% hgf\dÌa\ gdg_a]\]fglj] hgim] ,. 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Il existe trois facteurs compensateurs, salutogènes : l’indépendance, avec la conviction de maîtriser son destin, l’endurance à se relever des obstacles, et l’optimisme. Heureusement, notre première étude a conclu qu’entreprendre est bon pour la santé ! # :AG ;gee]flk]hj emfaj \][]ll]kgm^^jYf[]YmljYnYad7 De la maladie classique au burn-out, la santé des dirigeants doit être préservée. Les chefs d’entreprise artisanale ne prennent pas assez soin de leur santé. Par manque de temps, ils pratiquent peu d’activité physique, se rendent rarement chez le médecin, et ont un moins bon rapport à l’alimentation, à l’alcool et au tabac que d’autres catégories socio-professionnelles. En changeant un peu ses habitudes de vie, le chef d’entreprise peut prévenir les risques de mauvaise santé… D’autre part, le problème de la PME, ce n’est pas qu’elle soit petite mais qu’elle soit isolée. Or, de nombreux réseaux d’entrepreneurs ou organisations professionnelles existent et permettent aux patrons de se ressourcer et de parler de leur souffrance. Il faut également que ces dirigeants apprennent à déléguer, pour se décharger, à faire des breaks, et à prendre des moments de repos et de loisirs pour récupérer. Une légende esquimau (d’où vient le nom « Amarok » de l’Observatoire) dit que la société doit protéger ceux qui la font vivre. À partir des résultats de mes différentes études épidémiologiques sur des centaines de dirigeants pendant plusieurs années, nous pourrons repenser le management et la façon de travailler. Hjghgkj][m]addakhYj ;`Yjdgll]\]KYafla_fgf J]f[gflj]dÌafalaYlan]\]dÌ9BHE=$ dÌ9kkg[aYlagf\]kbgmjfYdakl]k\]kHE= )11/2<g[l]mj]f_]klagf *((+2;`]j[`]mjYkkg[a dÌ=EDqgf *((12;j Ylagf\]dÌGZk]jnYlgaj]9eYjgc `llh2''gZk]jnYlgaj]%YeYjgc&f]l *()(2EYlj]\][gf^ j]f[]kdÌmfan]jkal \]Egflh]dda]j VOTRE ENTREPRISE….., VOS BUREAUX….., VOTRE CABINET….. 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