Laisser les Bourses londonienne et allemande
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Laisser les Bourses londonienne et allemande
N°57 Mardi 15 Mars 2016 Décideurs. Quel dossier vous occupe le plus actuellement ? M-. A. G. Nous avons plus de 50 mandats en cours, 60 % en M&A et 40 % en levées de fonds ou opérations de marché. Toute l’équipe est bien occupée ! a la une cette semaine Décideurs. Revenons sur l’alliance avec L’lione. Pourquoi avoir choisi cette boutique ? M-. A. G. L’lione a une très bonne réputation depuis plus de vingt ans et nous nous entendons très bien avec les équipes. Pour ma part, j’ai été associé aux côtés de Marc O’Neill (L’lione) durant huit ans, ce qui a créé des liens forts entre nous deux. L’argent et l’ego, deux sujets sensibles lorsque l’on se marie, n’ont jamais posé de problèmes. Décideurs. Et la structure de l’opération ? M-. A. G. Très simple. Invest CF a ouvert son capital à L’lione & Associés pour développer une entité commune. Marc-Antoine Guillen Président, Invest Corporate Finance Décideurs. Le rapprochement avec L’lione vous permet de prendre une nouvelle dimension. Comment cela se traduit-il en matière d’effectifs et d’opportunités de croissance ? Marc-Antoine Guillen. Nous avions l’obligation de grandir pour continuer à servir nos clients et suivre leur propre rythme de développement. Avec cette opération, ils voient que nous sommes capables de prendre des risques, ce qu’ils apprécient. Aujourd’hui, notre groupe comporte une centaine de collaborateurs, et sur la partie transactionnelle, nous avons quarante-sept mandats en cours. Vingtsix personnes peuvent intervenir en tant que conseil, dont une dizaine d’associés. Notre taux de transformation des mandats en deal, très élevé (autour de 75 %), nous a conduits à closer quarante-deux opérations l’an dernier (L’lione inclus). L’objectif est assurément de faire mieux en 2016. Hormis la dette bancaire, nous sommes en mesure de réaliser tout type de transaction smid-cap désormais, bien que notre préférence aille au M&A (65 %) plutôt qu’à la Bourse (35 %). Décideurs. Quelles synergies avez-vous identifié entre vos deux maisons ? M-. A. G. L’lione, en tant que pure player M&A, était souvent mandaté à la vente alors qu’Invest l’est plutôt à l’achat. Concernant les fonds avec lesquels nous travaillons, il y a très peu de chevauchement. Notre scope d’intervention va donc s’élargir et bien sûr, notre capacité à monter en taille de deals aussi. Par ailleurs, nos prestations en gestion privée sous mandat apportent également des affaires à notre métier de conseil et réciproquement. En revanche, il n’y aura pas d’économies de structure, au contraire, de nouvelles arrivées devraient bientôt être annoncées. « Laisser les Bourses londonienne et allemande fusionner est une aberration » Décideurs. Qu’est-ce que l’on peut vous souhaiter à l’avenir ? M-. A. G. Il faut surtout souhaiter à notre pays qu’il fasse les bons choix en matière de fiscalité et de coût du travail. Tout doit être fait pour que les entreprises se créent et réinvestissent dans notre pays. Par exemple, en période de Brexit, laisser les Bourses londonienne et allemande fusionner est une aberration. Pour rappel, la Commission européenne avait empêché notre place, Euronext, de se rapprocher de Deutsche Börse... Sommaire 2. 4. 5. 6. 7. L’essentiel Insider Tour de table International Nominations sandro maje L’essentiel /// pigasse prend du vice toshiba l'essentiel Pigasse prend du Vice Le groupe de médias américain profite de l’investissement minoritaire du banquier Matthieu Pigasse pour lancer sa chaîne de télévision en France. Bonne nouvelle pour le secteur de l’information en France : Matthieu Pigasse, par l’intermédiaire de sa holding Les Nouvelles Editions Indépendantes (LNEI), vient de prendre une participation minoritaire au capital de Vice France, filiale du géant américain Vice Media. Cet investissement va permettre à la branche française du spécialiste de l’actualité tantôt de « terrain » tantôt décalée de lancer sa chaîne de télévision dans l’Hexagone. Celle-ci produira principalement ses propres contenus même si elle sera amenée à diffuser des programmes de Viceland, la chaîne américaine du groupe valorisé autour de 5 MD$. Les émissions vont du reportage dédié à l’infiltration d’un cartel de drogue à la narration de la vie trépidante d’un couple de « quinquas ». Du côté du vice-président de la banque d’affaires Lazard en Europe, son ambition est de continuer à participer à la reconstitution du paysage médiatique tricolore : dernièrement, il est devenu actionnaire des Inrockuptibles, de Radio Nova, de Melty, du Monde, de L’Obs et de Huffington Post France. Cette stratégie sera d’ailleurs renforcée par la création, en cours, d’un fonds d’investissement sectoriel de 300 à 500 M€, Media One, avec les concours de Xavier Niel et Pierre-Antoine Capton. Autant d’initiatives qui laissent penser que la presse est bien loin d’avoir dit son dernier mot ! 2 Florimond Desprez s’ouvre les portes de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient Le semencier acquiert 49 % de Danespo. Florimond Desprez, le spécialiste des semences de betteraves à sucre devient le partenaire de DLF (actionnaire depuis 1996) en rachetant les parts du groupe coopératif danois DLG (49 % dans Danespo). Les 2 % restants sont détenus par les producteurs et les salariés. Ayant pour objectif de s’imposer comme un acteur international majeur sur le marché du plant de pomme de terre, F. Desprez a enregistré un chiffre d’affaires de 230 millions d’euros en 2015 grâce à l’activité répartie dans 16 pays. Il peut désormais compter sur les 40 pays d’exportations - 80 % en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient - de Danespo, un des leaders en Europe du Nord Un nouveau fonds immobilier à 500 M€ pour Axa IM Axa Investment Managers lance un nouveau fonds immobilier paneuropéen, Axa CoRE Europe. Axa Investment Managers – Real assets a annoncé le lancement du fonds Axa CoRE Europe. Ce nouveau fonds immobilier paneuropéen a initialement levé plus de 500 M€ auprès d’institutions européennes. Axa IM Real assets vise à terme une taille cible de 3 à 5 Mds€. Axa CoRE Europe devrait cibler les catégories traditionnelles d’actifs, bureaux et commerces, bien situés et loués. Il fait partie du club d’investisseurs fédéré par Axa IM – Real assets ayant signé une promesse d’achat de la tour First à La Défense. Sa stratégie devrait consister à cibler les marchés européens les plus établis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, et la France, tout en conservant la capacité d’investir sur l’ensemble du continent pour gérer les cycles immobiliers à long terme. décideurs & dealmakers Build-up pour ADB Airfield Solutions (PAI Partners) LA PARTICIPATION DE L’INVESTISSEUR TRICOLORE SE RENFORCE AVEC LE RACHAT DE SAFEGATE AUPRÈS DE FAIRFORD. DÉTENUE PAR PAI PARTNERS DEPUIS MAI 2013 (BUYOUT D’ENVIRON 200 M€), ADB AIRFIELD SOLUTIONS, L’ENTREPRISE BELGE SPÉCIALISÉE DANS LES ÉCLAIRAGES DE PISTES D’ATTERRISSAGE DÉVELOPPE SON ACTIVITÉ AVEC L’ACQUISITION – SOUTENUE PAR SON SPONSOR - DE SAFEGATE AUPRÈS DE FAIRFORD. LE MONTANT, TENU SECRET, SERAIT BIEN SUPÉRIEUR À 100 M€. LA CIBLE SUÉDOISE, CONNUE POUR SES SYSTÈMES DE GUIDAGE ET DE DOCKING D’AVIONS, A RÉALISÉ UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 141 M€ EN 2015. ELLE SERT 1 300 AÉROPORTS DANS 130 PAYS. LES DEUX FIRMES VISENT DES SYNERGIES DE REVENUS ÉVIDENTES AU VU DE LEURS CLIENTS COMMUNS. l'essentiel Sandro Maje : une IPO et un statut de leader mondial Le fonds d’investissement KKR, propriétaire de 69,7 % des titres du « porte-étendard du luxe accessible » français, aurait finalement privilégié une sortie par les marchés financiers. SMCP, l’entreprise chapeautant les marques de vêtements Sandro, Maje et Claudie Pierlot, vient d’enregistrer son document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers. L’introduction en Bourse est donc en ligne de mire.L’entreprise tricolore revendique en 2015 1 118 points de vente (120 ouvertures en moyenne par an) à travers le monde pour un chiffre d’affaires de 675 millions d'euros (339 millions d'euros en 2012). À noter que plus de la moitié de ses revenus sont réalisés à l’étranger. Son Ebitda est passé de 60 millions d'euros à 107 millions d'euros sur la même période. Le fabricant et distributeur de vêtements classés dans le « luxe accessible » (produits de qualité et tendance dont la communication est semblable à celle d’une maison de luxe) entend financer sa future croissance par un appel massif aux capitaux des investisseurs français et étrangers qui pourraient le valoriser autour du milliard d’euros. L’objectif à long terme est bien défini : devenir le leader mondial du « luxe accessible ». L’un des grands avantages du groupe français reste l’indépendance de ses trois griffes – trois types de femme – bien qu’assez complémentaires pour partager une seule chaîne de distribution optimisée. Le fonds d’investissement KKR, propriétaire de 69,7 % des titres de la cible, aurait donc abandonné l’idée de revendre sa participation à un nouveau sponsor, même si Lion Capital et Shandong Ruyi étaient un temps intéressés. Trace One : grand ménage de printemps Le développeur parisien de platesformes collaboratives PLM remanie son actionnariat. Trace One, fondée en 2001 et reconnue pour ses plates-formes collaboratives PLM, remanie son actionnariat et remplace ses financiers historiques par HgCapital, qui devient actionnaire majoritaire. Le fonds anglais intervient via HgCapital’s Mercury Fund, son véhicule spécialisé en growth buyout. La société, qui possède un portefeuille très internationalisé de clients grands comptes, n’a pas publié de résultats ces dernières années. Cependant en 2015, 273 milliards d’euros de ventes ont été réalisées par ses clients avec l’aide de ses logiciels. Le point marquant de cette opération est le départ du fondateur et CEO de Trace One, Jérôme Malavoy, qui quitte son rôle opérationnel au profit de Bertrand Sciard, operating partner chez HgCapital. 3 Capzanine bien accueilli au capital de Talan LE CONSEIL SPÉCIALISÉ DANS LA TRANSFORMATION DIGITALE DES ENTREPRISES S’APPUIERA SUR LE FINANCIER AFIN D’INTERNATIONALISER SA CLIENTÈLE. NÉ EN 2002, TALAN, LE CONSEIL SPÉCIALISÉ DANS LA TRANSFORMATION DIGITALE DES ENTREPRISES, RENFORCE SA STRUCTURE ACTIONNARIALE EN ACCUEILLANT CAPZANINE EN TANT QU’ACTIONNAIRE MINORITAIRE, AUX CÔTÉS DU MANAGEMENT TOUJOURS MAJORITAIRE. LA TRANSACTION, QUI S’EST FAITE SANS LEVIER BANCAIRE, A POUR OBJECTIF D’INTERNATIONALISER LA CLIENTÈLE DE L’ENTREPRISE TRICOLORE. AINSI, LA POLITIQUE DE CROISSANCE EXTERNE, ENGAGÉE AVANT L’ARRIVÉE DU FONDS (STEPINFO, SOLOG, EXL GROUP), DEVRAIT SE POURSUIVRE. CapHorn : levée de 100 M€ synonyme de record L’expert de l’investissement dans les jeunes entreprises proposant des solutions digitales pour les grands groupes a réuni 100 M€ pour son deuxième véhicule. Les cinq partners de CapHorn Invest, Damien Bourel, Foucauld Delannoy, Laurent Dumas-Crouzillac, Guillaume Dupont et Hugues Joubert, peuvent avoir le sourire : ils auront, a minima, 100 M€ à disposition afin de financer la croissance des jeunes entreprises proposant des solutions digitales pour les grands groupes. C’est deux fois plus que pour le précédent fonds, premier véhicule de l’investisseur ! 25 M€ supplémentaires pourraient venir gonfler la poche principale dans les prochaines semaines. Côté souscripteurs, la majeure partie des fonds proviennent d’un réseau d’entrepreneurs de grands corporates. CapHorn a déjà quelques jolies références transactionnelles, à commencer par Critizr, la plate-forme de critique des commerçants, et InterCloud, l’opérateur privé d’accès au cloud. décideurs & dealmakers insider « Les contestations portant sur le prix de l’actif sont rares mais puissantes » Carine Tourneur Managing Director, Duff & Phelps Décideurs. Attestation d’équité (AE) vs Fairness opinion : 4 les deux appellations ont-elles le même sens et la même portée pratique ? Carine Tourneur. L’attestation d’équité est une traduction correcte de la fairness opinion anglo-saxonne. Dans une transaction, les différents acteurs s’entendent sur un prix, et la mission de l’évaluateur indépendant est de se prononcer sur le caractère équitable de ce prix, et d’émettre un avis sous la forme d’une AE. Il peut aussi intervenir en amont, à la demande du conseil d’administration, pour estimer une fourchette de valeurs. Nous ne sommes pas le conseil financier de la société pour laquelle nous travaillons. Décideurs. L’attestation d’équi- plus de la vérification que de l’analyse. Qu’en pensez-vous ? C. T. Je ne partage pas du tout cet avis. Même dans le cas d’une AE, l’expert, s’il travaille à l’aune des bonnes pratiques du marché, doit refaire intégralement l’évaluation. D’ailleurs, la réglementation de l’Autorité des marchés financiers (AMF) donne des lignes directrices très claires sur la mission de ce dernier : il doit d’abord recommencer à zéro le travail d’analyse puis émettre des critiques sur l’évaluation rendue par les conseils financiers de la société. Ce cadre législatif, qui n’existe que depuis une dizaine d’années, est très sain, et c’est pour cela que nous le respectons même en dehors des opérations boursières. Décideurs. Quelle est la composition de votre dealflow (privé/public) lors de ces douze derniers mois en matière d’AE ? C. T. En France, nous avons réalisé une AE pour une entreprise cotée (Alstom). Nous en avons fait une autre, confidentielle, dans le même cadre. Plusieurs AE ont aussi été rendues pour des entreprises privées ayant des liens avec des sociétés cotées dans un contexte non obligatoire (4 ou 5 dont Casino et l’APE). Nous avons également émis une attestation pour le compte d’un fonds d’investissement. Par ailleurs, nous sommes intervenus pour un grand groupe français lors d’une opération sur une entreprise allemande régie par le droit local. « L’attestation d’équité est une té vous engage-t-elle plus qu’une simple expertise indépendante ? C. T. Effectivement, l’attestation d’équité est plus risquée pour nous en cas d’erreur. Le cas d’école est la réalisation d’une AE à la demande d’un conseil d’administration qui souhaite justifier la valeur d’une société auprès des actionnaires minoritaires. Nous pouvons être exposés à une constellation de porteurs de parts mécontents. Dans le cas d’un retrait de la cote par exemple, nous devons obligatoirement être sollicités, les contestations des minoritaires étant monnaie courante sur un prix jugé trop faible en échange de leurs titres. En revanche, si nous intervenons librement, en amont d’une opération, sur l’établissement d’une asset value, les risques encourus sont moindres. traduction correcte de la fairness opinion » Décideurs. Certains disent que l’attestation d’équité relève Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Aurélien Florin, Hania Aït Taleb, Aurore Mariette, Richard Trainini, Alexis Valero Maquette & Graphisme : Morgane Tudal et Caterina Leone décideurs & dealmakers Décideurs. Quel est le dénominateur commun de l’attestation d’équité ? C. T. Les grandes entreprises. Beaucoup plus vigilantes aux règles de bonne gouvernance, elles sont les plus demandeuses de l’intervention de tiers indépendants. Cela les rassure et leur permet d’éviter toute prise de retard dans l’exécution d’une transaction. Si les contestations portant sur le prix de l’actif sont rares, elles sont puissantes, notamment dans le cadre des offres publiques. Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre Diffusion : Magdalena Ciemielewska Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532 tour d'horizon ENGIE MONTE À 100 % DANS MAÏA EOLIS Le fabricant de drones Delair-Tech prend de la hauteur avec 13 M€ Activité : Eolien LE TOUR-OPÉRATEUR SALAÜN SE SÉPARE DE STANDING EURO TOURS Capacité : 246 MW Activité : Location autocars de luxe Conseil juridique acquéreur : Acheteur : Coach Limousine Allen & Overy Services et Cars Nedroma, via la holding SSP IN’ AIR SOLUTIONS REÇOIT 1,2 M€ Activité : Mesure de la qualité de l’air Investisseurs : Cap’Innov Est, BPIFrance PECHEL INDUSTRIES CLÔT SON 4ÈME VÉHICULE Activité : Capitalinvestissement Valeur : 160 M€ Le tour de table a été mené par Andromède et complété par un prêt de la Banque Publique d’Investissement (BPI). Créée il y a cinq ans par un quatuor d’ingénieurs, la start-up française Delair-Tech réalise une jolie levée de fonds de 13 M€ menée par Andromède et d’autres investisseurs. Le tout est complété par un prêt de la Banque Publique d’Investissement (BPI). Acteur mondial du drone professionnel, la jeune pousse envisage un développement en trois volets : la mise au point d’une solution d’imagerie aérienne tout-en-un, l’internationalisation avec la création de bureaux en Australie et aux ÉtatsUnis, et l’affirmation d’une stratégie haut de gamme pensée pour les professionnels. Président de Delair-Tech, Michaël de Lagarde n’y va pas par quatre chemins pour exprimer l’ambition de son entreprise : « devenir les leaders du marché de la donnée géoréférencée ». Pour sa part, Andromède, holding d’investissement de la famille Hériard Dubreuil, se félicite d’accompagner un champion français des hautes technologies. Conseil financier société : Sycomore CF. WERNERCO S’OFFRE CDH GROUP Activité : Fabrication d’échelle et escabeau CA cible : 90 M€ Due diligence financière acheteur : Deloitte TAS ; vendeur : KPMG BEAUTY SUCCESS ACQUIERT ESTHÉTIC CENTER Activité : Beauté CA cible : 35-40 M€ Conseils acheteur : due diligence financière : EY ; juridique : Juri-Hoche Smart Me Up enchante les business angels français Conseil juridique : vendeur : MM Avocat ; acheteur : Fidal PECHEL INDUSTRIES RACHÈTE AUTOMOTOR FRANCE Activité: Pièce de rechange pour l’automobile CA cible : 50 M€ Due diligence financière investisseur : Grant 5 Thomton ; conseil juridique vendeur : LMT GIRARD-AGEDISS CHANGE DE MAINS Activité : Livraison de meubles Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon ou encore Jean-David Blanc ont apporté 2 M€ à l’expert grenoblois de la reconnaissance faciale. La reconnaissance faciale est un vaste sujet, tant par la diversité de ses applications (médecine, sécurité, jeux vidéos…) que par ses vecteurs d’utilisation (smartphone, ordinateur, robots, lunettes, lieux publics…). C’est donc sans surprise que le spécialiste français de cette technologie, Smart Me Up, vient de lever 2 M€ auprès de business angels et de BPIFrance, son actionnaire historique. Parmi cette armée d’investisseurs, nous retrouver les célèbres entrepreneurs Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon, Jean-David Blanc et Cyril Grislain. Des acteurs privés internationaux ont également participé au tour de table. Ce dernier, qui pourrait être complété par un million d’euros supplémentaires, aidera Start Me Up à se développer en Silicon Valley et attaquer le marché de la maison connectée. Acquéreur : 3SI Conseils juridiques : acheteur : Linklaters ; vendeurs : Dentons IGNILIFE LÈVE 1,4 M€ Activité : Logiciel de suivi des maladies chroniques Investisseur : Malakoff Médéric Conseil juridique cible : Lexelians décideurs & dealmakers international Qui pour sauver le soldat Toshiba ? Nettement affaiblie par le scandale des comptes truqués, l’entreprise japonaise souhaite se séparer de ses activités médicales. Le dernier tour des enchères concernant la reprise de Toshiba Medical Systems Corp, le bras médical du géant nippon de l’électronique et du nucléaire, a été très disputé : les trois acteurs toujours en lice, Canon, Fujifilm et le tandem Konica Minolta-Permira, ont tous revus leur position à la hausse. Aux dernières nouvelles, c’est Canon qui aurait tiré son épingle du jeu et serait entré dans une période de négociation exclusive avec le vendeur grâce à une offre de 6,2 MD$, renforcée par un très faible niveau de chevauchement entre les activités des deux protagonistes. La cible fabrique notamment des machines à rayons X et des appareils d’imagerie par résonnance magnétique (IRM). Si l’acheteur, référence dans le monde de la photographie amatrice et professionnelle, et plus récemment des caméras de vidéosurveillance, cherche à diversifier son business avec le rachat d’actifs profitables juchés dans un cycle de croissance, l’affaire est d’une toute autre nature pour Toshiba. Le groupe japonais a récemment été ébranlé par la découverte de pratiques comptables frauduleuses en son sein. Durant plus de six ans, il aurait faussement gonflé ses profits. Aujourd’hui, Toshiba attend près de 2 MD$ de la part de ses banques et la cession sus-évoquée lui permettrait de les rassurer et d’obtenir ce financement. 6 Adecco recrute au Royaume-Uni Le leader mondial du recrutement s’offre Penna, le groupe britannique spécialisé dans les ressources humaines, pour 105 M£. Bien que l’éventualité d’un Brexit puisse faire craindre un ralentissement de la rotation de l’emploi au Royaume-Uni, le suisse Adecco a décidé d’y renforcer ses positions : il rachète Penna, le groupe britannique spécialisé dans les ressources humaines, pour 105 M£. La transaction, qui s’est faite sur la base d’une prime de 62 % par rapport au cours de l’action de la cible sur les douze derniers mois, montre à quel point le leader mondial du recrutement a confiance dans le marché britannique, l’un des plus dynamiques en matière de turnover. L’entreprise présidée par Alain Dehaze vient par ailleurs de présenter ses résultats du premier trimestre, plutôt stables avec un bénéfice net de 184 M€. décideurs & dealmakers General Motors met le paquet sur la voiture autonome L’ENTREPRISE DIRIGÉE PAR MARY BARRA RACHÈTE CRUISE AUTOMATION, UNE START-UP CALIFORNIENNE. DÉVELOPPANT DES LOGICIELS QUI PERMETTENT AUX VÉHICULES DE SE CONDUIRE DE MANIÈRE AUTONOME, LA START-UP CALIFORNIENNE CRUISE AUTOMATION EST RACHETÉE PAR GENERAL MOTORS POUR UN MONTANT (NON OFFICIEL) QUI POURRAIT ATTEINDRE LE MILLIARD DE DOLLARS. CETTE TRANSACTION RÉPOND À LA VOLONTÉ DE L’INDUSTRIEL AMÉRICAIN DE DONNER LA PRIORITÉ À L’AUTO-PARTAGE ET AUX VÉHICULES AUTONOMES. SUR CE DERNIER POINT, GM DOIT NOTAMMENT RATTRAPER SON RETARD SUR GOOGLE, L’ENTREPRISE DE MOUNTAIN VIEW AYANT DÉJÀ TESTÉ SES MODÈLES DRIVERLESS. La Maison Valentino écrit son equity story en Bourse Après avoir quasiment doublé ses revenus en 2015, Valentino compte profiter de ce momentum pour entrer en Bourse en 2017. Les ventes du groupe Valentino ont dépassé la barre du milliard de dollars en 2015, ce qui conforte le groupe dans l’optique de réaliser son IPO à l’horizon 2017. L’entreprise, dirigée par Stefano Sassi depuis 2006, a fait appel aux financiers du groupe Rotschild pour l’aider à préparer l’opération qui valoriserait la marque à 2,2 MD$. Cela permettrait au fonds qatari Mayhoola for Investments, propriétaire depuis 2012, de céder entre 25 et 35 % du capital total. 2015 est une année record pour la Maison de couture italienne, dont le chiffre d’affaires a bondi de près de 48 % par rapport à 2014. Le groupe a également ouvert une trentaine de boutiques à travers le monde et table sur une croissance à deux chiffres pour l’année 2016. nominations Bruno Angles, Credit Suisse Il prend la responsabilité de la France et de la Belgique. C’est finalement Bruno Angles qui a été choisi pour diriger Credit Suisse en France et en Belgique, et succéder ainsi à Pierre Fleuriot et François Roussely. Polytechnicien (X 1984), ingénieur des Ponts et Chaussées, il a débuté sa carrière au Ministère de l'Equipement, des Transports et du Tourisme avant de devenir en 1994 directeur général de la Société du Tunnel du Mont-Blanc puis de rejoindre en 1996 le cabinet McKinsey & Company jusqu’à y devenir Partner et diriger la practice "Post Merger Management" au niveau européen. Directeur général de Vinci Energies (2004) puis président de Macquarie pour la France (2007), il s’est également illustré dans la défense des intérêts des sociétés d’autoroutes lors des dernières négociations face au gouvernement. Homme de réseaux, il a été élu président de l’association des anciens Elèves et Diplômés de l'Ecole Polytechnique (AX) au sein de laquelle il est particulièrement actif. Bruno Angles est par ailleurs membre du Conseil de surveillance de la Société SAFT depuis 2005 et a été membre du Conseil de surveillance d'Assystem (2011-2014). Nicolas Essayan, Aida Ben Lamine, Edouard de Beaufort, Vincent Colomb, Apax Partners Le fonds joue la carte des promotions internes. L’équipe dirigée par Eddie Misrahi vient d’annoncer une série de nominations en interne. Nicolas Essayan (33 ans) est ainsi promu directeur au sein de l’équipe Services. Ce diplômé de l’ESCP Europe a rejoint Apax en 2010 après avoir débuté sa carrière comme analyst puis associate dans la division Investment Banking de Morgan Stanley à Paris et à Londres. Aida Ben Lamine (33 ans) devient Business Development Principal. En charge du Business development depuis son arrivée en 2013, cette diplômée d’HEC a notamment suivi le secteur des médias et télécoms au sein des départements Investment banking de Lehman Brothers (2006) puis de Nomura (2008). Membres du pôle Services, Edouard de Beaufort et Vincent Colomb deviennent quant à eux directeurs de participations. Edouard de Beaufort (32 ans) est diplômé de l’EM Lyon, MBA de l'Insead tandis que Vincent Colomb (31 ans) est passé par les bancs de HEC. Martin Fougerolle, Neovian Partners Le conseil renforce son équipe lyonnaise. Martin Fougerolle prend la tête du bureau lyonnais de Neovian Partners. Il devient à cette occasion le cinquième associé du conseil en stratégie, développement et leadership spécialisé dans les PME/ETI. Après un cursus scientifique universitaire américain puis un Mastère spécialisé en management des entreprises (EM Lyon/Supagro Montpellier), Martin Fougerolle s’est illustré au sein du cabinet Alcimed avant de rejoindre Sofred Consultants. Son arrivée permet à Neovian Partners d’accompagner à nouveau les territoires, collectivités et autres pôles de compétitivité dans leur démarche de développement économique. L’équipe lyonnaise se renforce par ailleurs avec les arrivées de deux consultants : Lucas Patricot (EM Lyon, venant de Naxicap Partners) et Vincent Locanetto (ESC Grenoble, ancien de 3i). 7 Frédéric Milgrom, EY Le big four se paie un ancien d’Estin. EY renforce significativement son équipe Retail & Consumer Products (RCP) avec l’arrivée de Frédéric Milgrom comme associé. Il couvrira notamment la France, le Maghreb et le Luxembourg. Frédéric Milgrom (45 ans, HEC, licencié en mathématiques de Paris-Orsay, CEMS à Cologne) dispose d’une expérience de vingt ans dans le conseil de direction générale acquise au sein d’AT Kearney, d’Oliver Wyman (associé) et chez Estin & Co (vice-président). Cette nomination accentue la capacité d’EY Advisory à conduire des projets de transformation mobilisant des compétences Stratégie, Opérations, Technologie et Big Data/ Analytics. Maxime Bonduelle, AIG France Il rejoint le pôle M&A de l’assureur. Maxime Bonduelle rejoint AIG France en qualité de souscripteur senior Fusions et Acquisitions. Il intègre plus précisément le département risques financiers dirigé par Paul Sterckx. Agé de 37 ans, titulaire d’un DESS de droit des fusions-acquisitions, financement et restructurations de l’université d’Evry – Val d’Essonne, Maxime Bonduelle était jusqu’alors avocat spécialisé en M&A et private equity. Giuseppe Mirante, Bayside Capital Le disteressed debt de HIG a trouvé son patron. Bayside Capital, la filiale de HIG Capital dédiée au distressed debt et aux « situations spéciales », vient d’annoncer l’arrivée de Giuseppe Mirante comme nouveau managing director. MBA de l’Université Columbia, il dispose de plus de quinze ans d’expérience dans le private equity et le marché du distressed debt. Jusqu’alors responsable du département Distressed & Loan Research de BNP Paribas à Londres, il était auparavant analyste chez Cyrus Capital et Trafalgar Asset Managers. Il a co-fondé Tigon Capital, un cabinet-conseil. Dounia Taarji, Jean BaronMazloumian, Helix International La banque d’affaires muscle son jeu. Dounia Taarji rejoint Helix International en qualité d’associate partner pour l’activité Africa & Middle East. Elle a notamment été directeur général de l’équivalent marocain de l’AMF avant de diriger Monitor pour le Maroc et l’Afrique. Ex-MD d’Alexander Proudfoot, associé au BCG et chez Bain & Co, Jean Baron-Mazloumian rejoint également la boutique comme associate partner. Il y apportera son expérience en matière de conseil en stratégie. décideurs & dealmakers Quand la Finance d’entreprise se rassemble pour honorer ses leaders... 14 AVRIL 2016 Pavillon d’Armenonville • PARIS Cocktail networking • Dîner de gala • Remise de prix Pour plus d’informations : Charlotte Fabre - Email : [email protected] - Tél. : 01 45 02 25 26 www.tropheesleadersdelafinance.fr EDITION FINANCE G20 STRATEGY & MANAGEMENT SUMMIT La 6e édition des Trophées Leaders de la Finance sera précédée du G20 Strategy & Management Summit - Édition Finance Conférences • Déjeuner d’affaires • Pauses Networking Information et inscription : www.g20-summit-finance.com Organisé par
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