dealmakers - Leaders League
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N°9 & dealmakers Mardi 3 Mars 2015 autant, nous avons réussi à trouver un fonds très rapidement. En cinq semaines, nous avons conclu un accord avec Nicolas Macquin d’Alpha Private Equity. Au-delà de l’aspect financier, la relation de confiance a été très importante. Il a tout de suite compris notre état d’esprit : grandir vite tout en maintenant un service de qualité dans nos crèches. Le fonds a ainsi joué un grand rôle dans notre stratégie d’acquisition (Iziy-Les enfants d'abord!, Tout Petit Monde, Garderisettes et La Ronde des Crèches). a la une cette semaine Décideurs. Après cette opération, comment se répartissait le capital ? R. C. Nous détenions alors 70 % du capital de Babilou. Rester majoritaire a toujours été une priorité. Nous envisageons notre société comme un groupe familial. D’ailleurs, même après les deux opérations complémentaires de financement, nous détenions 55 % du capital, Alpha Private Equity détenant le reste. Nous avons levé un peu de dette, mais nous avons gardé des niveaux de levier raisonnables. Au-dessus de trois, j’estime que cela engendre un risque trop important. Rodolphe Carle cofondateur et président, Babilou Décideurs. Financer sa croissance : un casse-tête durant les premières années de vie d’une entreprise. Comment avezvous réussi ? Rodolphe Carle. Les cinq premières années ont été difficiles car nous avons été amenés à modifier notre modèle économique. Malgré cela, les banques n’ont jamais perdu confiance en notre P&L (compte de pertes et profits). En 2007, nous n’avions pas de fonds propres et une dette de 4 M€. Cette situation ne pouvait pas durer éternellement, d’autant plus que nous voulions accélérer notre croissance en réalisant quinze ouvertures en 2008. Décideurs. En 2013, Alpha Private Equity décide de sortir du capital… R. C. Oui, cela faisait déjà cinq ans que le fonds nous suivait, il était logique qu’il sorte. Nous avons profité de l’occasion pour remonter au capital. Avec le management, nous détenons désormais 60 % de Babilou. Il me semblait important d’intégrer nos cadres dirigeants dans l’aventure. Le reste est détenu par deux nouveaux actionnaires : Cobepa, société d’investissement belge, et la Société générale. Nous avons profité de l’opération pour réorganiser la dette. Nous avons alors organisé un pool autour de BNP Paribas et Banque populaire, deux banques qui nous suivent depuis nos débuts. Grâce à ce nouvel actionnariat, nous allons pouvoir accélérer notre développement à l’international. Nous sommes déjà présents en Allemagne et en Belgique. Notre ambition est mondiale : en 2015, nous allons ouvrir sur un nouveau continent. « Notre ambition est mondiale » Décideurs. Quelle solution de financement avez-vous alors choisi ? R. C. Nous nous sommes tout de suite orientés vers les fonds d’investissement. C’était la suite logique de notre développement. Lorsque nous avons commencé à les approcher, la France était en pleine crise financière. Pour Sommaire 2. 4. 5. 6. 7. L’essentiel Insider Tour de table International Nominations L’essentiel /// Orange seul maître à bord de Mobinil pai partners valeant l'essentiel Orange seul maître à bord de Mobinil L’opérateur se prépare à acquérir les 5 % restants détenus par Orascom dans le deuxième opérateur égyptien après l’anglais Vodafone. Orange va mettre fin aux relations tendues qu’il entretient avec Orascom et son dirigeant, Naguib Sawiris, sur la gestion d’Egyptian Company for Mobile Services (ECMS) qui dirige l’opérateur Mobinil, en rachetant 5 % des parts et 28,9 % des droits de vote que détenait l’actionnaire historique local. Cette opération d’un montant de 209,6 M€ et reposant sur une option d’achat dont il disposait depuis 2012, va permettre à l’opérateur français de porter sa participation à 99 % du capital. Elle devrait être conclue avant la fin du premier trimestre. Avec 33 millions de clients et 7,7 MD£EGP (890 M€) de chiffre d’affaires sur les neuf premier mois de 2014, Mobinil, deuxième opérateur téléphonique et internet d’Égypte, fait donc figure de prise stratégique pour le développement d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient. L’opérateur français doit cependant résoudre les problèmes de rentabilité de sa filiale égyptienne. Malgré un chiffre d’affaires en hausse de 4 % à fin septembre, elle continue d’afficher des pertes, dont la diminution relative sur la période est essentiellement liée à un effet de change favorable. 2 Kerneos fait main basse sur la bauxite grecque Après Elmin en 2012, Kerneos s’offre la société grecque European Bauxites consolidant sa position de fournisseur de référence d’aluminates de calcium. Jean-Marc Bianchi, PDG de Kerneos, se félicite de l’acquisition par Kerneos et Elmin de la totalité du capital d’European Bauxites. Cette transaction s’intègre dans la stratégie de l’entreprise de « construire un ensemble industriel solide sur le marché de la bauxite. » et lui permet de s’assurer des réserves minières considérables en Grèce. A terme, Elmin et European Bauxites devraient fusionner avec pour objectif de développer les exportations pour les industries métallurgiques et de la construction. Cette fusion présente des avantages certains pour la bauxite grecque, forme minérale de l’aluminium, puisqu’elle bénéficiera aux clients mais également aux employés, aux communautés locales et, plus largement, à l’économie du pays. Conseils acquéreur : due diligences : financière : Deloitte TS ; fiscale : Taj ; stratégique : LEK Consulting ; juridique : Lambadarios Law Firm Havas poursuit sa conquête de l’Amérique du Nord Le groupe français vient de s’offrir l’une des agences montantes du marketing digital. Deux mois après l’acquisition de l’agence Formula aux États-Unis, Havas continue son accélération en Amérique du nord en prenant le contrôle du canadien Plastic Mobile. Créée en 2007, cette agence spécialisée dans le marketing mobile implantée à Toronto et à New-York, élargit l’offre digitale du français tout en apportant des clients prestigieux à son portefeuille comme Unilever, Brookfield, ING Direct, Scotiabank ou Pizza Pizza. Le montant de l’opération qui impliquait le rachat de 100 % des parts des fondateurs n’a pas été révélé. Les deux fondateurs resteront aux commandes de l’agence qui sera intégrée au pôle Havas Village. décideurs & dealmakers Citya s’offre Belvia LA CONSOLIDATION CONTINUE PARMI LES ADMINISTRATEURS DE BIENS IMMOBILIERS. LE TROISIÈME ACTEUR DU SECTEUR, CITYA, VIENT DE FAIRE L’ACQUISITION DE SON CONCURRENT BELVIA, QUATRIÈME ACTEUR, QUI LUI APPORTE QUELQUE 60 M€ DE CHIFFRE D’AFFAIRES SUPPLÉMENTAIRE, 50 000 MANDATS EN GESTION LOCATIVE ET 1 000 RÉSIDENCES EN SYNDICS, PRINCIPALEMENT DANS LE NEUF. PHILIPPE BRIAND, ACTUEL PATRON DE CITYA, FAIT AINSI LE PARI QUE LA TAILLE SERA LE MEILLEUR MOYEN D’AFFRONTER LES NOUVELLES CONTRAINTES RÉGLEMENTAIRES IMPOSÉES PAR LA LOI ALUR EN COURS DE MISE EN PLACE. CONSEIL ACQUÉREUR : JURIDIQUE : FTPA ; CONSEILS CÉDANT : FINANCIER : UBS CORPORATE ADVISORY ; JURIDIQUE : BREDIN PRAT l'essentiel PAI Partners se retire presque totalement du capital d’Atos SE Le general partner ne conserve qu’une participation résiduelle de 1 % au capital. PAI Partners, partenaire privilégié d’Atos depuis 1997, a décidé de se séparer de la quasi-totalité des titres qu’il détenait dans la firme, environ 9 % du capital, pour un prix de 63,25€ par action. La transaction lui rapporte ainsi 582 M€, ce qui constitue une belle plus-value dans la mesure où le fonds avait fait sa dernière entrée au capital à hauteur de 32 € par action. Le general partner ne conserve qu’une participation résiduelle de 1 % au capital. Il entend d’ailleurs s’en séparer au fil de l’eau sur les marchés. Pendant ce temps-là, Atos, Entreprise au service du numérique (ESN) dirigée par l’ancien Ministre de l’Économie Thierry Breton, ne connaît pas la crise : son chiffre d’affaires est de 9,05 MD€ en 2014 (+ 5 % sur un an) quand son bénéfice net est lui de 283 M€ (+8,8 % sur un an). 3 ThyssenKrupp émet 1,35 MD€ de dettes obligataires Le sidérurgiste allemand basé à Essen fait un retour remarqué sur le marché du haut rendement. Le conglomérat industriel allemand ThyssenKrupp s’est montré très actif sur le marché obligataire en ce début d’année. Le groupe vient, en effet, de boucler une émission obligataire en deux tranches pour un montant total de 1,35 MD€. La première tranche de 750 M€ affiche une maturité de cinq ans et un coupon de 1,75 % par an, tandis que la seconde, de 600 millions, affiche une échéance de 10 ans (novembre 2025) et un coupon fixe de 2,5 %. Bénéficiant d’un rating « BB » chez Standard & Poor’s, le sidérurgiste allemand a précisé par l’intermédiaire d’un communiqué vouloir bénéficier des conditions de marché favorables pour allonger la maturité de sa dette et renforcer la part obligataire au sein de son portefeuille de financement. Axa lance un fonds de capital-risque de 200 M€ LE VÉHICULE INVESTIRA DANS DES TECHNOLOGIES CONTRIBUANT À AMÉLIORER L’EXPÉRIENCE CLIENT. LE GROUPE D’ASSURANCE ANNONCE LE LANCEMENT D’AXA STRATEGIC VENTURES (SV), UN FONDS DE CAPITAL-RISQUE DOTÉ DE 200 M€. IL AURA POUR OBJECTIF D’INVESTIR DANS DES START-UPS INNOVANTES TOURNÉES VERS LES MÉTIERS DE L’ASSURANCE, DE LA GESTION D’ACTIFS, DES TECHNOLOGIES FINANCIÈRES ET DE LA SANTÉ. DIRIGÉ PAR FRANÇOIS ROBINET, AXA SV DISPOSERA DE BUREAUX À SAN FRANCISCO, NEW-YORK, LONDRES, PARIS, ZURICH ET EN ASIE. LE FONDS D’AMORÇAGE AXA SEED FACTORY, LANCÉ EN 2013, SERA INTÉGRÉ DANS AXA SV. Faiveley Transport refinance son crédit syndiqué L’entreprise d’ingénierie industrielle appliquée au ferroviaire bénéfice d’un refinancement de 350 M€. La société dirigée par Stéphane Rambaud-Measson, Faiveley Transport, vient d’annoncer le refinancement de son crédit syndiqué ainsi qu’une partie de ses lignes revolving bilatérales avec un nouveau crédit syndiqué. Une opération à laquelle a notamment participé la Société générale. En pratique, cette nouvelle facilité est composée d’un emprunt amortissable d’un montant de 225 M€ d’une durée de 5 ans ainsi que d’une ligne revolving multidevises d’un montant de 125 M€. Avec ce refinancement, le spécialiste des systèmes d’équipement ferroviaire a souhaité accroitre sa flexibilité financière, améliorer ses conditions d’emprunt et allonger la durée moyenne des financements tout en élargissant son pool bancaire. L’endettement de Faiveley Transport reste, quant à lui, inchangé tandis que le ratio d’endettement net financier sur Ebitda devient plus favorable. décideurs & dealmakers insider « Le multiculturalisme fait partie de notre ADN » CA : 1,35 Md€ Côté au SBF 120 3ème opérateur mondial de satellite Damien Garot director of corporate development, eutelsat Damien Garot évolue dans un marché de niche : celui des opérateurs de satellites. Dans un secteur à la croisée du business, des médias et du prestige national, l’homme occupe la lourde responsabilité de devoir accompagner la croissance d’un groupe coté au SBF 120 totalisant 1,35 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Rencontre avec un homme qui a la tête dans les étoiles… 4 Décideurs. Vous opérez dans un secteur sensible de la technologie où l'essentiel doit rester secret. Comment faites-vous pour mener à bien les phases de due diligence ? Damien Garot. Cela va peut-être vous surprendre, mais l'élément le plus secret n'est pas la technologie, mais le carnet de commandes. Nous achetons des satellites dans le monde entier. Tous les opérateurs font de même. Par exemple, nous connaissons très bien les équipes de Thales et leurs technologies. Les éléments les plus délicats portent sur tout ce qui a trait à l'activité commerciale, puisqu'il y a un risque d’accès à toutes les données des clients, du carnet de commandes, des contrats, des prix, etc. le satellite, à la différence de l'ADSL ou la fibre, est immune à toute contingence au sol (coupure ou vol de câbles, lenteur de déploiement géographique, etc.). Et cette situation est d’autant plus vraie que le besoin d’échanges de données ne cesse de croître. L’ultra haute définition débarque et il sera difficile, pour l’utilisateur, de continuer à regarder ses films en HD une fois qu’il aura expérimenté un tel saut technologique. On l’a vu précédemment avec le DVD remplaçant la VHS, et même aujourd’hui avec le Blu-ray qui remplace le DVD. Décideurs. Vous voyagez régulièrement aujourd'hui aux quatre coins du monde et vous êtes immergé dans le multiculturalisme au quotidien. Comment gérez-vous cet aspect fondamental ? D. G. Eutelsat regroupe trente-deux nationalités ! Le multiculturalisme fait partie de son ADN. Il est vrai que nous cherchons à nous développer dans des géographies très éloignées. Dès le départ, nous allons vouloir comprendre qui sont nos interlocuteurs, qui est l'équipe de management de place. Pour ces partenariats, ou pour nos sociétés locales, Eutelsat ne peut pas se permettre de « micromanager », vu la distance. Nous mettons alors rapidement des processus en place pour s'assurer que les managers locaux disposent d'une forte autonomie. C'est là aussi la culture d'Eutelsat. « Cela va peut-être vous surprendre, mais l'élément le plus secret n'est pas la technologie » Décideurs. L'ADSL et la fibre optique. Ces deux solutions ne seront sans doute pas déployées avant longtemps sur le continent africain. Le satellite ne constitue-t-il pas la voie royale pour le développement numérique et l'accès internet dans ces pays ? D. G. Vous avez raison. Une infrastructure satellite est beaucoup moins lourde à développer et offre une très large couverture d’une région dès son premier jour d’entrée en service. Mais cet état de fait est également vrai dans les pays développés, et même en France ! On voit régulièrement des exemples d’entreprises situées en zones rurales qui ne disposent pas d’un accès internet haut débit suffisant. Le satellite leur offre cette possibilité désormais et elles l’utilisent, d’autant que décideurs & dealmakers Décideurs. Comment arbitrez-vous entre croissance externe et croissance interne ? D. G. En matière de croissance organique, Eutelsat investit en moyenne 500 millions d’euros par an, mais un projet de satellite comprend environ trois ans de construction avant au moins quinze ans d'exploitation. Les choix que l'on effectue aujourd'hui auront donc un impact significatif sur l'avenir de l'entreprise, mais à effet retard. A contrario, une acquisition nous permet d'être immédiatement sur le terrain et d'acquérir de bonnes positions commerciales. Par ailleurs, une joint-venture n'est pas forcément la solution idoine et peut soulever d’importantes questions de gouvernance. Une alternative reste un programme de satellite en commun avec une mutualisation des coûts de construction, de lancement et d’opérations. tour de table LBO FRANCE CÈDE AVERYS À EQUISTONE Secteur : Industrie Valeur : 280 M€ Conseils cédant : Messier Maris / Mayer Brown Conseils management : Callisto / CMS Francis Lefebvre L’ETAP FINANCE SON CHAMP DE GAZ NATUREL « NAWARA » Secteur : Énergie Valeur : 75 M$ PAI dans les clous pour racheter Refresco Les vendeurs rechercheraient une valorisation supérieure à 2 MD€. Selon une source proche du dossier, PAI Partners serait depuis peu en position de force pour reprendre le fabricant de bouteilles néerlandais Refresco Gerber, leader européen sur son marché. Platinum Equity, le fonds d’investissement américain, aurait également été retenu dans le processus d’enchères. Jusqu’ici, les offres dépasseraient légèrement 1,5 MD€ mais les vendeurs, 3i, Stodir et Hanover Acceptances, rechercheraient une valorisation supérieure à 2 MD€ pour leur entreprise. Conseil cédants : financier : JPMorgan Conseil société : Lefèvre Pelletier & Associés VISIATIV ACQUIERT IDEVIA ET CADWARE Secteur : Entreprises au service du numérique Valeur : NC (CA combiné 2014 cibles : 22 M€) MISTER AUTO REJOINT PSA Secteur : Automobile Valeur : NC (CA 2014 cible : 101 M€) Conseils cédants : Transaction R / Orsay Avocats Vinci Park tout près de conclure un gros build-up ? La firme française, sous gestion d’Ardian et de Predica, aurait présenté une offre inférieure à celle de son concurrent espagnol. Vinci Park, l’exploitant de parkings français sous LBO depuis l’an dernier, serait dans la course avec un consortium d’investisseurs espagnols mené par Eugenio Hinojosa afin de s’offrir Empark. En termes quantitatifs néanmoins, le français n’aurait proposé que 800 M€ pour s’attribuer la totalité des parts de la cible alors que son concurrent aurait promis 900 M€. Sous gestion d’Ardian et de Predica depuis leur investissement de 1,96 MD€, l’entreprise dirigée par Serge Clemente pourrait conclure avec Empark son premier gros build-up. Conseils cédants : financiers : JPMorgan, Caixa Conseil acquéreur : Landwell EIFFARIE ET APRR REVOIENT LEUR DETTE Secteur : Infrastructure Valeur : 3,3 MD€ Innergex recherche épouse et bonne dot en France Conseil banques : Gide Selon Michel Letellier, CEO d’Innergex Renewable Energy, son groupe cherchera en 2015 à se renforcer « probablement en France et éventuellement au Royaume-Uni ». Afin de mener cette tâche, le président a désigné Jean Trudel, Chief Investment Officer de l’entreprise basée au Québec. Michel Letellier a par ailleurs précisé que les opportunités de M&A en Europe seraient d’abord tournées vers l’éolien et le solaire, des marchés matures, et vers des firmes disposant d’un bon cashflow afin de rendre les transactions relutives. En termes quantitatifs, Innergex ne refuserait pas de s’adosser à un financier si la taille de l’opération le nécessite. Toutefois, si les actifs sont de très bonne qualité, un investissement de plus de 100 M$ ne lui ferait pas peur. Valeur : inférieure à 50 M€ Conseil acquéreur: Norton Rose Conseils cédant : Komen Capital / Andrew de Vos & Associates nologies Valeur : NC Conseils cédant : McDermott Will & Emery, Fidal Conseil investisseur : Allen & Overy UNEXO PREND UNE PARTICIPATION DANS ARMOR MECA Secteur : Aéronautique Valeur : NC (CA 2014 cible : 12 M€) Conseil investisseur : Cornet Vincent Segurel Conseil cible : Juris Domus 5 ORNICAR EST VENDU À L’IRLANDAIS FLEETMATICS Secteur : Entreprises au ser- Valeur : NC L’expert canadien de l’énergie renouvelable se focalisera sur l’éolien et le solaire dans le cadre de ses acquisitions en France. Secteur : Communication Secteur : Pharma & Biotech- vice du numérique Conseil sociétés : Clifford Chance PUBLICIS S’OFFRE LE SUD-AFRICAIN EPIC COMMUNICATIONS CYTUNE PHARMA DEVIENT MINORITAIRE DANS PPF GROUP (CA 2014 cible : 3,8 M€) Conseil acquéreur : Wragge Lawrence Graham & Co Conseil cédants : Landwell EURONEWS S’ENVOLE AVEC UN MILLIARDAIRE ÉGYPTIEN Secteur : Médias Valeur : 35 M€ Conseil acquéreur : McDermott Will & Emery Conseils société : Lazard / Willkie Farr & Gallagher décideurs & dealmakers international Valeant soigne ses dépenses avec l’acquisition de Salix pour 10 MD$ La poursuite de la consolidation dans le secteur healthcare est loin d’être terminée, les firmes s’appuyant sur un crédit accessible afin de parier sur l’avenir. En réponse aux acquisitions d’Hospira et de NPS par respectivement, Pfizer et Shire, Valeant se paie Salix pour 10 MD$ (environ 8,92 MD€). L’acquéreur reprend aussi la dette de la cible, évaluée à 3,82 MD€. Valeant, pharma canadien spécialisé dans le développement et la commercialisation de médicaments de marque, paie 158 $ par action de Salix soit une prime de 15 cents par rapport aux 157,85 $ affichés lors de l’annonce du deal. C’est certainement beaucoup plus que les 86 $ atteints par l’action l’année dernière lorsque des irrégularités comptables avaient fait surface chez Salix. Ce dernier, expert des solutions médicales en matière gastro-intestinale, devrait satisfaire pour un moment les actionnaires de la firme basée au Québec après que la transaction avec Allergan, le producteur de Botox, ait échoué en novembre dernier. Grâce au coût du crédit peu élevé qui leur permet d’investir dans les entreprises les plus prometteuses, les géants du pharma n’ont pas fini de consolider leur secteur. Conseils cible : financiers : JPMorgan, Centerview Partners ; juridiques : Cadwalader, Wickersham & Taft, Debevoise & Plimpton, Willkie Farr & Gallagher ; conseils acquéreur : financiers : Deutsche Bank AG, HSBC ; juridique : Sullivan & Cromwell 6 Abraaj investit 400 M$ dans Hepsiburada.com Le capital-investisseur émirati prend une participation de 25 % tandis que l’intérêt de la population pour l’e-commerce augmente. La firme de capital-investissement basée à Dubai, Abraaj Capital, a annoncé l’acquisition de 25 % d’Hepsiburada.com pour un montant de 400 M$ (350 M€). Le site de e-commerce turc a vendu 408 M$ de produits en 2014. Le fonds d’investissement sera aux côtés de la famille Dogan au capital, cette dernière contrôlant Dogan Holding, l’un des plus grands conglomérats du pays. L’arrivée du fonds gérant plus de 7,5 MD$ d’actifs dans le monde correspond à la volonté d’Hepsiburada de s’implanter en dehors de ses frontières. Même si la faible valorisation des entreprises et la volatilité de la monnaie ne font pas de la Turquie la première terre d’accueil pour les financiers, Abraaj y a déjà investi 844 M$ depuis 2007 pour une plus-value globale de 827 M$ grâce à quatre sorties. Conseil cible : financier : Odin Financial Advisors décideurs & dealmakers Hitachi rachète les actifs Rails de Finmeccanica LE JAPONAIS RENFORCE SON EXPERTISE DANS L’INDUSTRIE DU TRANSPORT. HITACHI, LE CONGLOMÉRAT JAPONAIS PRÉSENT DANS L’ÉLECTRONIQUE ET L’ÉNERGIE NOTAMMENT, A DÉCIDÉ DE DÉPENSER 773 M€ POUR LE RACHAT DE 40 % D’ANSALDO STS, ENTREPRISE ITALIENNE COTÉE FABRIQUANT DE L’ÉQUIPEMENT DE SIGNALISATION POUR LES RAILS. LES 60 % RESTANTS FERONT L’OBJET D’UNE OPA. LE JAPONAIS DEVRAIT ÉGALEMENT RAJOUTER 36 M€ POUR LA BRANCHE DE FABRICATION DE TRAINS DE FINMECCANICA. HITACHI, DÉSIREUX DE RENFORCER SON ACTIVITÉ EN EUROPE, COMPTE DOUBLER SES VENTES ANNUELLES DE RAILS. CONSEIL CIBLE : JURIDIQUE : CHIOMENTI STUDIO LEGALE ; CONSEILS ACQUÉREUR : FINANCIER : CITI ; JURIDIQUE : GIANNI, ORIGONI, GRIPPO, CAPPELLI & PARTNERS ; CONSEILS CÉDANT : FINANCIERS : MEDIOBANCA, UBS ; JURIDIQUE : GRIMALDI STUDIO LEGALE Mega-fusion transatlantique chez les fabricants d’emballage Le rapprochement entre l’américain Ball et l’anglais Rexam créera un mastodonte leader dans presque toutes les régions du monde. Pour une somme de 7,52 MD€ dette incluse, Rexam a accepté la proposition de rachat de son homologue américain Ball. Le paiement se fera d’abord en numéraire mais aussi par un échange de titres à hauteur de 2,1 MD€. Génératrice d’économies d’échelle qui pourraient atteindre 265 M€, l’opération s’annonce très lucrative. Elle sera aussi attentivement regardée par les différentes autorités de concurrence dans la mesure où le nouveau groupe aura notamment 61 % de parts de marché en Amérique du Nord et 69 % en Europe. De nombreuses cessions d’actifs devront être envisagées. Conseils cible : financiers : BofA Merrill Lynch, Barclays, Credit Suisse, Rothschild ; juridique : Freshfields Bruckhaus Deringer ; conseils acquéreur : financiers : Deutsche Bank AG, Goldman Sachs, Greenhill & Co ; juridiques : Davis Polk & Wardwell, Skadden Arps Slate Meagher & Flom, Slaughter and May nominations Bernard Delpit, Crédit agricole Edwige Novacq et Arnaud Fournier, Swiss Life Asset Managers Il rejoindra Safran en mai. La direction générale du Crédit agricole SA, la structure cotée du groupe, vit une véritable révolution. Après le départ de Jean-Paul Chifflet du poste de directeur général, c’est au tour de Bernard Delpit de donner sa démission. Une nouvelle que la Bourse n’a pas appréciée tant il a joué un rôle majeur dans le redressement des comptes et dans le recentrage du groupe mutualiste sur la banque de détail, son cœur de métier. Après cette annonce, le titre du Crédit agricole clôturait ainsi avec une baisse de 1 %. Au sein de la banque, on indique pourtant qu’il n’y a aucun lien entre les deux départs : « Ce n’est en aucun cas lié à celui de Jean-Paul Chifflet. Bernard Delpit a seulement profité d’une opportunité ». Celle de rejoindre en mai Safran en tant que directeur financier. Cet ancien inspecteur des finances notamment passé par le cabinet de Nicolas Sarkozy connaît bien le secteur industriel puisqu’il a travaillé pendant sept ans pour PSA Peugeot Citroën en tant que directeur du contrôle de gestion. Swiss Life Asset Managers étoffe son équipe commerciale et son équipe de gestion en France. Edwige Novacq est nommée Responsable Clientèle Institutionnelle en France. Elle cumule plus de dix ans d’expérience dans l’activité de gestion d’actifs traditionnelle et alternative. Diplômée de l’Ecole Centrale de Paris, elle obtient un Master HEC en Finance Internationale, après un diplôme de mathématiques de l’Université de Cambridge. Elle débute sa carrière chez Thalès au sein de la direction financière, puis rejoint la Société générale à New York comme auditrice interne. Elle intègrera Lyxor AM comme gérante multigestion, puis rejoint l’équipe commerciale en 2007 pour couvrir la clientèle française. Arnaud Fournier rejoint Swiss Life Asset Managers au poste d’Analyste Crédit Senior. Titulaire d’un DESS en Techniques Financières et Bancaires, et d’une Maîtrise en Administration et Gestion des Entreprises de l’Université Paris Panthéon-Assas, il a développé son expérience sur le marché du haut rendement pendant 12 ans chez Schelcher Prince Gestion. Luc Coene, Banque centrale européenne Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a nommé Luc Coene représentant de la BCE au Conseil de surveillance prudentielle du Mécanisme de surveillance unique. Actuellement gouverneur de la Nationale Bank van België/Banque nationale de Belgique, Luc Coene entrera dans ses nouvelles fonctions le 11 mars prochain. Au sein du Conseil de surveillance prudentielle, il sera chargé de planifier et d’accomplir les missions de surveillance bancaire confiées à la BCE, et de proposer des projets complets de décisions en vue d’une adoption par le Conseil des gouverneurs. 7 Andrea Bozzi, Credit Suisse Actuellement responsable M&A pour la France, la Belgique et le Luxembourg, il voit ses fonctions étendues à l’Europe du sud. Après la nomination de Valérie Landon en tant que vice chairman Europe et son remplacement à son ancien poste de dirigeante de la banque d’affaires par Fady Lahame et Fabien Antignac, Credit Suisse vient d’annoncer qu’Andrea Bozzi, actuellement responsable M&A pour la France, la Belgique et le Luxembourg, voyait ses fonctions étendues à l’Europe du sud. Il commence sa carrière en 1990 comme analyste chez Wasserstein Perella & Co. Quatre ans plus tard, il rejoint Lazard Frères & Cie et en devient associé-gérant en 2001. Avant d’intégrer Credit suisse, il a pris la tête du pôle corporate finance de la banque d’investissement du Crédit agricole en 2008. Franck Guiader, AMF Stéphane Cossé, Covéa Hubert Le Lourd, Groupama AM Il gravit les échelons et devient directeur de la division régulation de la gestion d’actifs au sein de la DRAI. Le leader de l’assurance mutuelle recrute Stéphane Cossé, ancien du FMI. Il prendra notamment en charge le projet d’évolution des systèmes d’information. Covéa, groupe d'assurance mutuelle réunissant notamment les marques GMF, MAAF et MMA, vient de recruter Stéphane Cossé pour prendre la direction des affaires publiques, activité nouvellement créée. Placé sous l’autorité du secrétariat général, il interviendra activement dans les décisions stratégiques du groupe. Auparavant, Stéphane Cossé occupait la fonction d’économiste au département Afrique du Fonds monétaire international (FMI). La société de gestion d’actifs a annoncé la nomination d’Hubert Le Lourd en tant que directeur des activités supports. Il remplace à ce poste Serge Mervaud. Hubert Le Lourd sera également membre du comité de direction. À ce titre, il aura en charge la direction des systèmes d’information, la direction des opérations ainsi que celle des moyens généraux. Il prendra notamment en charge le projet d’évolution du système d’information de Groupama AM. Franck Guiader est nommé directeur de la division régulation de la gestion d’actifs au sein de la DRAI de l’AMF. Diplômé de l’université Panthéon-Assas et de Neoma Business School, Franck Guiader a débuté sa carrière comme analyste financier chez Lazard avant de rejoindre BNP Paribas. Ensuite, il rejoindra les rangs de NYSE Euronext. Depuis 2011, il officiait au service DRAI de l’AMF. décideurs & dealmakers Quand la Finance d’entreprise se rassemble pour honorer ses leaders... 16 AVRIL 2015 • Pavillon d’Armenonville • PARIS Cocktail networking • Diner de gala • Remise de prix Pour plus d’information : Charlotte Fabre - Email : [email protected] - Tél. : 01 43 92 93 75 www.tropheesleadersdelafinance.fr EDITION FINANCE G20 STRATEGY & MANAGEMENT SUMMIT La 5ème édition des Trophées Leaders de la Finance sera précédée du G20 Strategy & Management Summit - Édition Finance Conférences • Déjeuner d’affaires • Pauses Networking Information et inscription : Astou CISS - Email : [email protected] - Tél. : 01 43 92 93 64 www.g20-summit-finance.com Organisé par