Formation continue « Le grand ménage du printemps sur

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Formation continue « Le grand ménage du printemps sur
 Formation continue
« Le grand ménage du printemps sur des sujets d’actualité en nutrition et en alimentation» Vendredi le 7 juin 2013 Merci à nos partenaires ! Danone L’ordre professionnels des diététistes du Québec Diabète Québec (kiosque) T 514 343‐7055 F 514 343‐7395 Sur place : Pavillon Roger‐Gaudry (Salle P‐310) 2900, boul. Édouard‐Montpetit, Montréal, Québec H3T 1J4 « Le grand ménage du printemps sur des sujets
d’actualité en nutrition et en alimentation »
Le vendredi 7 juin 2013
8h00
Accueil et inscription
-café et jus - (Montréal seulement)
8h25
Mot de bienvenue
Activité de formation continue présentée en collaboration avec Danone inc.
12h10 Dîner
13h15
13h15 Marie-Claude Paquette, Ph.D., Dt.P.
Équipe NUTRIUM
Conseillère scientifique - Équipe poids
Institut national de santé publique du Québec
Les nouvelles lignes directrices de pratique clinique
2013 pour la prévention et le traitement du diabète au
Canada.
8h30
9h20
Thématique : L’Enquête québécoise sur
la santé des jeunes du secondaire 20102011 TOME 1 : Le visage des jeunes
d’aujourd’hui : leur santé physique et
leurs habitudes de vie. Faits saillants
pour les nutritionnistes
Jean-Marie Ekoé, MD, CSPQ, PD
Endocrinologue, Professeur titulaire PTG
Thématique : Les nouveautés en termes de
dépistage, cibles thérapeutiques et
pharmacothérapie.
14h15 Période de questions
Élise Taillon, Dt.P.
Nutritionniste, Clinique de diabète
CSSS de St-Jérôme
Thématique : implications à l'égard de
l'approche nutritionnelle chez l'adulte
14h25 Philippe Grand, Dt.P. et Bernard
Lavallée Dt.P. M.Sc. (cand.)
Extenso - La référence en nutrition de
l'Université de Montréal
Thématique : La pêche durable :
implications pour les nutritionnistes
10h20
10h50
Pause
Collation et boissons froides et chaudes
(Montréal seulement)
10h50
Sandra Jeansonne, Dt.P.
Nutritionniste, Obstétrique et néonatalogie
CHU mère enfant Sainte-Justine
Thématique : Nutrition et grossesses à risques :
le point pour les nutritionnistes.
11h50
15h25 Période de questions
15h35 Mot de clôture
Équipe NUTRIUM
Merci à notre partenaire :
Période de questions
LIEU DE L’ACTIVITÉ
Université de Montréal
Pavillon Roger-Gaudry (Pavillon Principal), Salle P-310
2900, Boul. Édouard-Montpetit, Montréal (Québec) H3T 1J4
Plan du campus : http://plancampus.umontreal.ca/
Station de métro :
Université de Montréal (~ 10 min. de marche)
Stationnement ($) :
Garage Louis-Colin (~5 min de marche)
Pavillon Liliane de Stewart, bur. 1213,
2405, chemin de la Côte-Ste-Catherine,
Montréal (Québec) H3T 1A8
INSCRIPTION ET PAIEMENT EN LIGNE
Rendez-vous sur notre site : www.nutrium.org
Vous y trouverez tous les détails entourant :
• L’inscription et le paiement
• Les objectifs d’apprentissage
• La carte du campus et des stationnements
• Sites de visioconférence pour retransmission
• Le nombre de UFC de l'OPDQ reconnues
www.nutrium.org
Téléphone: 514-343-7055
Télécopieur: 514-343-7395
« Le grand ménage du printemps sur des sujets
d’actualité en nutrition et en alimentation »
mieux comprendre mieux aider »
Le vendredi 7 juin 2013
Activité de formation continue présentée en collaboration avec Danone inc.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
Au terme de cette journée, les participants seront en mesure de :
Conférence 1 : Les nouvelles lignes directrices de pratique clinique 2013 pour la prévention et le
traitement du diabète au Canada : Les nouveautés en termes de dépistage, cibles thérapeutiques et
pharmacothérapie.
• Définir les nouveautés en termes de prévention et de traitement du diabète au Canada en regard des
nouvelles lignes directrices canadiennes en matière de prévention et de traitement du diabète,
notamment le dépistage, le diagnostic, les cibles thérapeutiques, et la pharmacothérapie.
• Adapter sa pratique professionnelle en regard des nouvelles lignes directrices canadienne pour la
prévention et le traitement du diabète au Canada.
Conférence 2 : Les nouvelles lignes directrices de pratique clinique 2013 pour la prévention et le
traitement du diabète au Canada : implications à l'égard de l'approche nutritionnelle chez l'adulte.
• Connaître et comprendre les implications nutritionnelles des nouvelles lignes directrices canadiennes en
matière de prévention et de traitement nutritionnel du diabète chez l'adulte (notamment chez les
personnes âgées).
• Adapter sa pratique professionnelle en regard des nouvelles lignes directrices canadienne pour la
prévention et le traitement du diabète au Canada.
Conférence 3 : Nutrition et grossesses à risque: le point pour les nutritionnistes.
• Connaître et comprendre les implications nutritionnelles des grossesses à risques.
• Connaître et comprendre les implications nutritionnelles des nouvelles lignes directrices canadiennes en
matière de prévention et de traitement nutritionnel du diabète gestationnel.
• Adapter sa pratique professionnelle à l'égard des femmes enceintes présentant une grossesse à risque.
Conférence 4: L’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011 TOME 1 : Le
visage des jeunes d’aujourd’hui : leur santé physique et leurs habitudes de vie : faits saillants pour les
nutritionnistes.
• Identifier les faits saillants du rapport en lien avec les habitudes alimentaires, le poids, l’apparence et les
actions à l’égard du poids et la consommation d’alcool.
• Adapter sa pratique professionnelle en regard des faits saillants du rapport.
Conférence 5 : Pêche durable : implications pour les nutritionnistes.
• Définir les principes de pêche durable.
• Reconnaître et juger les implications nutritionnelles de ces principes dans l’alimentation.
• Adapter sa pratique professionnelle en regard de ces principes de pêche durable.
Merci à notre partenaire
Pavillon Liliane de Stewart, bur. 1213,
2405, chemin de la Côte-Ste-Catherine,
Montréal (Québec) H3T 1A8
www.nutrium.org
Téléphone: 514-343-7055
Télécopieur: 514-343-7395
« Nouvelles lignes directrices de pratique clinique 2013 pour la prévention et le traitement du Diabète au Canada : Les nouveautés en termes de dépistage, cibles thérapeutiques et pharmacothérapie. » Jean‐Marie Ekoé, MD, CSPQ, PD Endocrinologue, Professeur titulaire PTG 






Service de Médecine , Endocrinologie, Métabolisme et Nutrition CHUM – Hôpital Hôtel Dieu Département de Médecine et de Nutrition ‐ Faculté de Médecine de l’Université de Montréal Diplômé de l’université de Lausanne , Suisse Doctorat : Université de Genève, Suisse Agrégé de l’Université de Genève, Suisse Formation post‐doc. UK : Londres, Cambridge et Oxford Ancien responsable du Programme Mondial du Diabète de l’Organisation Mondiale de la Santé Président du Conseil Professionnel de Diabète Québec Domaines d’expertise : 




Endocrinologie générale Épidémiologie du diabète sucré et de ses complications micro et macroangiopathiques Chef de la Clinique du Pied Diabétique au CHUM – Hôtel‐Dieu Directeur adjoint de l’unité de recherche en épidémiologie du CHUM Publications : articles, abstracts, livres et chapitres de livres : 295 « Nouvelles lignes directrices de pratique clinique 2013 pour la
prévention et le traitement du Diabète au Canada : Implications à
l'égard de l'approche nutritionnelle chez l'adulte»
Élise Taillon, Dt.P.
Nutritionniste, Clinique de diabète
CSSS de St-Jérôme
Graduée en nutrition de l’Université de Montréal en 1980.
Mme Taillon est éducatrice en diabète depuis 1990, année de l’ouverture de la clinique de
diabète au CSSS de Saint-Jérôme.
Elle a participé à la révision du manuel de nutrition clinique, chapitre diabète en 2007.
Elle a collaboré à la révision et la conception des guides d’alimentation pour la personne
diabétique de Diabète Québec.
Elle est également co-auteure de modules d’enseignement réservés à la clientèle diabétique de
la clinique du CSSS de Saint-Jérôme.
2013‐06‐04
Clinique de diabète / CSSS St-Jérôme
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Déclaration de conflits d’intérêt réels ou
potentiels
Je n’ai aucun conflit d’intérêt réel ou potentiel.
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Pratique clinique de l’association canadienne
du diabète en 2013 : Lignes directrices
Traitement nutritionnel
Chapitre 11
Paula D. Dworatzek, Kathryn Arcudi, Réjeanne
Gougeon, Nadira Husein, John L. Sievenpiper,
Sandi Williams
1
2013‐06‐04
Buts du traitement nutritionnel
Atteindre et maintenir un contrôle métabolique optimal.
Prévenir et traiter les complications chroniques du
diabète.
• Améliorer la santé par des choix alimentaires sains et
l’activité physique.
• Proposer des changements qui tiennent compte des
préférences de la personne en respectant ses limites et
son désir d’amorcer un processus de changement.
•
•
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Élements-clés des
recommandations en nutrition
2013
• Orienter la personne diabétique vers une diététiste
pour une consultation en nutrition.
• Suivre Bien manger avec le Guide alimentaire
canadien.
• Personnaliser les conseils nutritionnels en fonction
des préférences et des objectifs du traitement.
• Choisir des aliments glucidiques à faible indice
glycémique.
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Éléments-clés des recommandations
en nutrition (suite)
2013
• Connaître les régimes alimentaires alternatifs pour les
personnes diabétiques de type 2.
• Encourager l’auto-ajustement de l’insuline par le calcul
du ratio insuline/glucides chez les personnes
diabétiques de type 1.
• Favoriser une alimentation équilibrée et restreinte en
énergie chez les personnes en surpoids ou obèses.
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2
2013‐06‐04
Figure 1 – Prise en charge nutritionnelle de l'hyperglycémie dans le diabète de type 2
2013
Évaluation clinique
Axer les interventions sur le mode de vie avec l’aide d’une diététiste.
Initier des interventions axées sur le mode de vie ou une restriction énergétique et
augmenter l'activité physique pour atteindre/maintenir un poids santé.
Fournir des conseils sur l’alimentation adaptée au mieux à la personne en
s’appuyant sur ses préférences, les objectifs du traitement et son désir de vouloir
amorcer un processus de changement.
Si les cibles ne sont pas atteintes:
Poursuivre les interventions axées sur le mode de vie
et ajouter la pharmacothérapie.
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Macronutriments
La quantité minimale de glucides recommandée est de
130 g / jour afin de répondre aux besoins du cerveau.
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6/4/2013
Effets des macronutriments
Interventions alimentaires A1C
8
2013
Avantages
Désavantages
Riches en glucides
(faible indice glycémique [IG])

HDL-C, CRP,
 hypoglycémie
-
Riches en glucides
(riche en fibres)

TC, LDL-C
HDL-C,
effets secondaires GI
Riches en AGM

TG
-
Faibles en glucides

TG
 micronutriments,
 charge rénale
Riches en protéines

TA, TG, maintien
de la masse maigre
 micronutriments,
 charge rénale

TG
Exposition au
méthylmercure
TA = tension artérielle
TG = triglycérides
GJ = glycémie à jeun
GI = gastrointestinal
 = diminution < 1 % de l’A1C
HDL = lipoprotéine de haute densité
Acides gras à chaîne longue
oméga 3
A1C = hémoglobine glyquée CHO = glucide
CRP = protéine C-réactive
AGM = acide gras monoinsaturé
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TC = cholestérol total
LDL = lipoprotéine de faible densité
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3
2013‐06‐04
Effets des régimes alimentaires
Régimes
alimentaires
A1C
2013
Avantages
Désavantages
Végétarien

LDL-C, HDL-C
 vitamine B12
Méditerranéen

TA, CRP, TC, HDL-C,
TC:HDL-C, TG
Aucun
DASH

poids, TA, CRP, LDL-C, HDL-C
Aucun
Atkins

poids, TC, HDL-C, TC:HDL-C,
TG
LDL-C,  micronutriments,
 observation du régime
Protein Power Plan

poids
 micronutriments,
 observation ,  charge rénale
Ornish
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Weight Watchers
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Zone
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Légumineuses

TC, LDL-C
Effets secondaires GI
Noix

LDL-C, apo-B, apo-B:apo-A1
Aucun
| 1-800-BANTING
| diabetes.ca
 (226-8464)
poids
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guidelines.diabetes.ca
Substituts
de repas
Effets des régimes alimentaires
Régimes
alimentaires
A1C
Intervention temporaire
2013
Avantages
Désavantages
Végétarien

LDL-C, HDL-C
 vitamine B12
Méditerranéen

TA, CRP, TC, HDL-C,
TC:HDL-C, TG
Aucun
DASH

poids, TA, CRP, LDL-C, HDL-C
Aucun
Régime Atkins

poids, TC, HDL-C, TC:HDL-C,
TG
LDL-C,  micronutriments,
 observation du régime
Régime Protein Power
Plan

poids
 micronutriments,
 observation ,  charge rénale
Ornish
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Weight Watchers
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Régime Zone
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Légumineuses

TC, LDL-C
Effets secondaires GI
Noix

LDL-C, apo-B, apo-B:apo-A1
Aucun
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| diabetes.ca
Remplacements
des | 1-800-BANTING
 (226-8464)
poids
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repas
Effets des régimes alimentaires
Régimes
alimentaires
A1C
Intervention temporaire
2013
Avantages
Désavantages
Végétarien

LDL-C, HDL-C
 vitamine B12
Méditerranéen

TA, CRP, TC, HDL-C,
TC:HDL-C, TG
Aucun
DASH

poids, TA, CRP, LDL-C, HDL-C
Aucun
Atkins

poids, TC, HDL-C, TC:HDL-C,
TG
LDL-C,  micronutriments,
 observation du régime
Protein Power Plan

poids
 micronutriments,
 observation ,  charge rénale
Ornish
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Weight Watchers
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Zone
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Légumineuses

TC, LDL-C
Effets secondaires GI
Noix

LDL-C, apo-B, apo-B:apo-A1
Aucun
guidelines.diabetes.ca
| diabetes.ca
Remplacements
des | 1-800-BANTING
 (226-8464)
poids
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repas
Intervention temporaire
4
2013‐06‐04
Effets des régimes alimentaires
Régimes
alimentaires
A1C
2013
Avantages
Désavantages
Végétarien

LDL-C, HDL-C
 vitamine B12
Méditerranéen

TA, CRP, TC, HDL-C,
TC:HDL-C, TG
Aucun
DASH

poids, TA, CRP, LDL-C, HDL-C
Aucun
Atkins

poids, TC, HDL-C, TC:HDL-C,
TG
LDL-C,  micronutriments,
 observation du régime
Protein Power Plan

poids
 micronutriments,
 observation ,  charge rénale
Ornish
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Weight Watchers
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Zone
-
poids, LDL-C:HDL-C
 GJ,  observation
Légumineuses

TC, LDL-C
Effets secondaires GI
Noix

LDL-C, apo-B, apo-B:apo-A1
Aucun
| 1-800-BANTING
| diabetes.ca
 (226-8464)
poids
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Substituts
de repas
Intervention temporaire
Recommandations 1 et 2
1. Les personnes diabétiques doivent s’appuyer sur les conseils
nutritionnels d’une diététiste professionnelle pour pouvoir
abaisser leur A1C [Catégorie B, niveau 2, pour le diabète de type 2; Catégorie D,
2013 consensus, pour le diabète de type 1] et réduire le nombre d’hospitalisations
[Catégorie C, niveau 2].
2. L'éducation nutritionnelle s’avère efficace lorsqu’elle est effectuée
en petit groupe ou individuellement [Catégorie B, niveau 2]. L’éducation
en groupe doit intégrer les principes d’andragogie, tels que des
2013
activités pratiques, des résolutions de problèmes, des jeux de rôle
et des discussions de groupe [Catégorie B, niveau 2].
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Recommandations 3 et 4
3. Les personnes diabétiques doivent être encouragées à suivre
le Guide alimentaire canadien pour s’assurer de combler
leurs besoins nutritionnels [Catégorie D, consensus].
4. Les personnes diabétiques obèses ou avec un surpoids
doivent adopter une alimentation équilibrée et restreinte en
2013 énergie pour atteindre et maintenir un poids d’équilibre plus
sain [Catégorie A, niveau 1A].
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5
2013‐06‐04
Encourager les
patients à suivre le
Guide alimentaire
canadien pour
combler leurs besoins
nutritionnels
http://www.hcsc.gc.ca/fn-an/foodguide-aliment/indexfra.php
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Les patients ayant un IMC ≥ 25 kg/m2…
…doivent adopter une alimentation équilibrée et
restreinte en énergie pour atteindre et maintenir un
poids corporel d’équilibre plus sain.
Une perte de 5 à 10 % du poids corporel initial…
…permet d’améliorer la sensibilité à l’insuline ainsi que le contrôle
de la glycémie, de la pression artérielle et du taux de lipides.
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Recommandations 5 et 6
5. Chez les adultes diabétiques, la répartition des macronutriments
en pourcentage de l'énergie totale peut varier de 45 à 60 % pour
les glucides, de 15 à 20 % pour les protéines et de 20 à 35 %
2013 pour les lipides. Ces écarts permettent l’individualisation du
traitement nutritionnel en fonction des préférences et des objectifs
du traitement [Catégorie D, consensus].
6. Les adultes diabétiques doivent consommer au plus 7 % de
l’énergie totale sous forme de gras saturés [Catégorie D, consensus] et
réduire au minimum leur consommation d’acides gras trans
[Catégorie D, consensus].
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6
2013‐06‐04
Monsieur Sylvain
Rencontre début mai 2013
Homme de 53 ans diabétique depuis 8 ans
Rx : metformin 500 mg 2 co bid + glyburide 2.5 mg bid
Labos (Août 2012) : glucose à jeûn : 18.3 mmol/L
Chol Tot : 4.75 mmol/L
Chol-LDL : 3.15 mmol/L
Chol-HDL : 0.84 mmol/L
Ratio Chol/HDL : 5.65
TG : 1.65 mmol/L
Taille : 1m75 Poids : 133 Kg
IMC : 43 Obésité classe III
M n’a pas apporté son livret de glycémie mais me dit qu’il pratique
l’autocontrôle 1 fois par jour en moyenne:
Glucos au lever le am : environ 10 mmol/L
Glucos 2 h pc repas : varient de 5.8 à 10.6 mmol/L
Gluco au bureau 1 h pc (déjeuner) 7.2 mmol/L
•
•
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Monsieur Sylvain
•
Habitudes de vie : Tabac cessé en 2001, 18 Kilos
ROH occasionnel
Marche 1 h par jour, le matin
•
Histoire sociale : Travaille comme cuisinier dans une usine
d’alimentation de soir (14h30 à 22h30 ).
Vit avec une conjointe.
M prépare habituellement le repas du dîner.
Il apporte son lunch pour le repas du souper.
•
Particularité :
M fait souvent des hypoglycémies avant son souper
au travail.
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Monsieur Sylvain :
Répartition énergétique
Macronutriments
36 %
28 %
36 %
Glucides
Lipides
Protéines
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7
2013‐06‐04
Recommandations nutritionnelles
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Renforçons les acquis.
Soulignons l’importance de perdre du poids.
Enseignons la notion de glucides des aliments.
Suggérons d’augmenter l’apport en glucides du repas du dîner
ou introduire une collation en PM.
Recommandons de réduire portion de viande au profit des
légumes et fruits.
Conseillons d’utiliser les corps gras avec modération (cuisson et
ajout).
Mise en garde et traitement de l’hypoglycémie discutés.
Discutons des mécanismes d’action des antidiabétiques oraux.
Revoyons M dans 6 semaines.
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3 semaines plus tard :
Date
Déjeuner
6 mai
6.6
7 mai
7.4
Dîner
Souper
9 mai
Coucher
10.9
10 mai
5.1
13 mai
7.3
5.6
Glyburide 2.5 die
cessé
17 mai
21 mai
8.9
22 mai
9.7
3.7
7.8
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1 semaine plus tard :
Glyburide
1.25mg die
Date
Déjeuner
Dîner
24 mai
6.8
7.4
25 mai
7.1
26 mai
Souper
Coucher
6.3
10.9
7.9
5.5
27 mai
7.2
28 mai
6.9
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8
2013‐06‐04
Monsieur Sylvain : relance 5 semaines
Interventions amorcées:
•
•
•
•
•
•
Monsieur a diminué le contenu de son déjeuner.
Mange plus de fruits.
A réduit ses portions de viande.
A mangé poisson 2 fois par semaine.
N’a pas marché re: douleur à un pied.
NB: Ne fait plus d’hypoglycémie depuis glyburide 1.25mg
die
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Monsieur Sylvain
Glyburide
1.25mg die
Date
Déjeuner
Dîner
24 mai
6.8
7.4
25 mai
7.1
Souper
Coucher
6.3
10.9
26 mai
7.9
5.5
27 mai
7.2
28 mai
6.9
29 mai
7.5
30 mai
6.8
5.3
4.8
6.1
31 mai
6.2
A1c Now : 6.3 %
Poids: 131.3Kg (perte de 1.7 kilos)
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Recommandations nutritionnelles
•
•
•
•
•
Encourageons les acquis.
Soulignons l’importance de répartir les fruits dans la
journée.
Encourageons à limiter les gras via:
margarine ajoutée
huile pour la cuisson
utiliser pulvérisateur d’huile ?
Revisons l’assiette équilibrée.
Faisons la démonstration d’exemples de déjeuner.
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9
2013‐06‐04
Exemples de déjeuners
Déjeuner 1
Déjeuner 2
Déjeuner 3
2 toasts b entier
3 c thé margarine
2 c Tb b arachide
1 tr fromage rég
Café noir
2 toasts b entier
2 c Tb b arachide
Compote de pommes
Café noir
Yogourt grec 0%
1 toast b entier
1 c Tb b arachide
Compote de pommes
Café noir
535 Kcal
365 Kcal
290 Kcal
Glucides
Lipides
Protéines
24%
65%
11%
Glucides
Lipides
Protéines
52%
36%
12%
Glucides
Lipides
Protéines
59%
22%
18%
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Recommandations nutritionnelles
•
Discutons des bienfaits de l’activité physique régulière.
Orientons vers une infirmière en soins de pied ou un
podiâtre.
•
Relance dans 6 semaines.
•
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Recommandations 7 et 8
7. Dans un repas mixte, l’ajout de sucrose ou de fructose peut
substituer d’autres sources de glucides jusqu’à concurrence de
10 % de l’énergie totale pour la journée, pourvu que le contrôle
des glycémies et des lipides demeure adéquat [Catégorie C, niveau 3].
2013
8. Les personnes diabétiques de type 2 doivent maintenir une
régularité à l’égard des heures de repas et de l’espacement
des repas pour optimiser le contrôle de leur glycémie [Catégorie D,
niveau 4].
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10
2013‐06‐04
Recommandation 9
9. Les conseils nutritionnels peuvent être axés sur des sources
de glucides ayant un faible indice glycémique pour aider à
optimiser le contrôle de la glycémie [Diabète de type 1 : catégorie B,
niveau 2; diabète de type 2 : Catégorie B, niveau 2].
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Choisir des aliments glucidiques à faible indice glycémique (IG)
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www.guidelines.diabetes.ca
Recommandation 10
10. Des régimes alimentaires alternatifs peuvent être utilisés
2013
pour les personnes diabétiques de type 2 afin d’améliorer le
contrôle de la glycémie, notamment :
•
Régime de style méditerranéen
•
Régime végétarien ou végétalien
•
Ajout de légumineuses (haricots, pois secs, pois chiches,
lentilles…) [Catégorie B, niveau 2]
•
Régime Dietary Approaches to stop Hypertension (DASH)
[Catégorie B, niveau 2]
[Catégorie B, niveau2]
[Catégorie
B, niveau 2]
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11
2013‐06‐04
Régime végétarien
Monsieur Noel
73 ans
Diabétique depuis 28 ans
ATCD : MCAS et HTA diabète type 2
Rx en 2001 : metformin 500 mg tid
insuline 20/80 48U am et 50U pm
Taille : 1m73
Poids : 78 Kg IMC : 26
A commencé un régime végétarien en novembre 2001.
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Régime végétarien
Évolution au cours des ans
Poids
A1c
Traitement
2001-06
Année
78
6.8%
Insuline 20/80 bid + metformin 500 tid
2001-11
Début
régime
2002-06
72.5
6.2%
Diabeta 5 bid + metformin 500 tid
2003-12
68.6
6.3%
Metformin 500 tid
2007-07
66.6
6.9%
Diabeta 10 bid + metformin 500 tid
2010-02
64
5.8%
Diamicron MR 120 +metformin 500 tid
2013-03
64.5
7.1%
Diamicron Mr 90 + metformin 500 tid
végétarien
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Recommandations 11 et 12
11. Un programme intensif d’interventions axées sur le mode de vie
combinant des modifications à l’alimentation et une activité
2013 physique accrue peut être une solution pour déclencher une
perte de poids, améliorer le contrôle glycémique et diminuer les
facteurs de risque cardiovasculaire [Catégorie A, niveau 1A].
12. Les personnes diabétiques de type 1 doivent apprendre à
ajuster leurs doses d’insuline selon la qualité et la quantité de
glucides consommés [Catégorie C, niveau 2] ou doivent maintenir
constantes la quantité et la qualité des glucides consommés
[Catégorie D, niveau 4].
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12
2013‐06‐04
Monsieur Alain
•
•
•
•
•
•
•
50 ans
Diabétique type 1 depuis l’âge de 22 mois.
Diabète labile +, maladie caeliaque avec diète sans gluten,
dialyse 3 fois semaine en attente de greffe.
Rx : insuline Humalog ac tid selon échelle + Lantus 18U au
souper (se donne son insuline avec seringues)
Ne se donne pas d’insuline Humalog si gluco < 8 mmol/L .
Pratique l’autocontrôle ac repas + au coucher.
Glucos au lever varient : 3.2 à 23.4 mmol/L
ac dîner : 2.8 à 25.8 mmol/L
ac souper : 3.1 à 25.4 mmol/L
au coucher : 2.8 à 19.6 mmol/L
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Monsieur Alain
•
•
•
•
•
Anthropométrie : Taille : 1m63 Poids : 66Kg
IMC : 24
Labos : A1c: 8.9%
Hx sociale : Vit seul, prépare lui-même ses repas, sans emploi.
Assistance sociale.
Repas peu variés (sans gluten) et fixes en glucides.
Compréhension limitée (ralenti).
Analyse: diabète type 1 avec > variabilités glycémiques 2° à
1) échelle d’insuline inadéquate
2) peur des hypoglycémies (ne les ressent plus)
Voit l’interniste de la clinique qui prescrit un ratio:
0.8U/10g déjeuner, 0.5U/10g dîner et souper avec le décompte
des glucides.
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Recommandations nutritionnelles
•
•
•
•
•
Revisons la notion de glucides des aliments et de l’étiquetage
nutritionnel.
Mentionnons l’importance de maintenir des contenus fixes en
glucides aux repas.
Allouons : 60g glucides au déjeuner
50g glucides au dîner
60g glucides au souper
30g glucides coll soirée
Traitons de la mise en garde et du traitement de l’hypoglycémie.
Revoyons M dans 1 semaine.
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13
2013‐06‐04
Lantus
Humalog
Résultats de Monsieur Alain
22U
Date
AM
Midi
PM
Soirée
Avril 22
19.2 6U
3.2
0
2.3
2U
6.3
D
23
14.7 5U
3.9
0
4.7
2U
14.3
24
14.7 5U
7.7
3U
5.2
2U
14.8
25
15.1 6U
8.9
3U
20.5
D
D D S
5
3
3
<6
-1
-1
-1
>15
+1
+1
+1
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Recommandations nutritionnelles
1 semaine plus tard :
Validons la compréhension de la notion de glucides des
aliments et importance de maintenir contenus des repas
fixes en glucides
Validons la compréhension de l’échelle
Suggérons de repousser insuline Lantus au coucher
Augmentons ratio souper 0.7U/10g glucides
•
•
•
•
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Lantus
Humalog
Résultats de monsieurAlain
22U
Date
AM
Midi
PM
Soirée
Avril 22
19.2 6U
3.2
0
2.3
2U
6.3
D
23
14.7 5U
3.9
0
4.7
2U
14.3
24
14.7 5U
7.7
3U
5.2
2U
14.8
D
25
15.1 6U
8.9
3U
20.5
29
18.2 6U
D
30
7.7 5U
Mai
1
9.4 5U
D
2
11.1 5U
3
10.1 5U
8.2
3U
4.3
2U
7.9
3U
D D S
5
3
<6
-1
-1
3
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>15
+1
+1
+1
9.2
4U
14.8
8.7
4U
9.4
D D S
13.7
4U
7.4
5
3
4
6.6
4U
8.5
<6
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-1
-1
4.1
4U
9.3
>15
+1
+1
+1
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14
2013‐06‐04
Recommandations nutritionnelles
1 semaine plus tard :
•
•
•
•
•
Validons la compréhension de la notion de glucides des
aliments et importance de maintenir contenus des repas
fixes en glucides
Validons la compréhension de l’échelle
Stylo à insuline ?
Incréments de ½ dose ?
Défi : 1) Augmenter la variété dans ses menus en tenant
compte des limites de son régime sans gluten et rénal.
2) Diminuer les excursions glycémiques.
3) Viser A1c autour de 8%.
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Recommandation 13
13. Les personnes ayant recours à l'insuline ou aux sécrétagogues
doivent être informées du risque d'hypoglycémie retardée dû à
2013
l’ingestion d’alcool pendant ou après le repas de la veille
[Catégorie C,
niveau 3] et
doivent être avisées des mesures préventives à suivre
telles que de consommer des glucides ou ajuster la dose d'insuline
et suivre de près les glycémies [Catégorie D, consensus].
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En Résumé: approche client
•
•
•
•
•
•
Faire de l’écoute active.
Axer nos interventions en fonction des limites et intérêts
du client.
Éviter de surcharger d’informations.
Proposer des relances pour intégrer les notions
progressivement.
Donner des informations simples.
La perte de poids n’est pas le seul gage de réussite.
Notre plus grand rôle : L’ACCOMPAGNEMENT
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15
2013‐06‐04
Lignes directrices de la pratique clinique en
2013 de l’ACD
http://guidelines.diabetes.ca – pour les professionnels
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http://diabetes.ca – pour les patients
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Clinique de diabète / CSSS St-Jérôme
Merci de votre attention !!
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Choisir les aliments à l’aide du % de la
valeur quotidienne (VQ)
VQ > 15 % = beaucoup
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VQ < 5 % = peu
http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/labeletiquet/nutrition/cons/fact-fiche-fra.php
16
«Nutrition et grossesses à risques : le point pour les nutritionnistes. Sandra Jeansonne, Dt.P. Nutritionniste, Obstétrique et néonatalogie CHU mère enfant Sainte‐Justine Nutritionniste en obstétrique et pédiatrie depuis 5 ans. La nutrition m’a
toujours intéressée et interpelée, c’est pour cette raison que j’en ai fait ma
profession. J’ai un Baccalauréat en Nutrition de l’Université de Montréal
depuis 2007 et je suis membre de l’Ordre professionnel des diététistes du
Québec (OPDQ). Ma spécialisation en obstétrique et pédiatrie vient de soit
puisqu’elle me permet de joindre mes deux passions, les enfants et la
nutrition. Depuis ma sortie de l’université je travaille au CHU Sainte-Justine.
Réalisations d’intérêt en obstétrique et pédiatrie générale :Participation à la relecture scientifique du
chapitre "Nutrition, suppléments vitaminés, hygiène de vie et contraception" pour la deuxième édition
du Guide thérapeutique : Grossesse et allaitement des Éditions Du CHU Sainte-Justine.
Conférencière invité à la Réunion annuelle des Infirmières et Infirmiers 2011 - Journée sur le VRS et la
Prématurité (septembre 2011). Conférence de 45 minutes ayant pour titre : La Nutrition: de la
naissance à l’introduction des aliments solides.
Animation de conférences sur l’introduction des aliments complémentaires au centre Espace bienêtre à Vaudreuil-Dorion
Animation d’un atelier conférence dans le cadre du Programme La famille s’agrandit Automne 2011,
destiné au personnel du CHU Sainte-Justine. Atelier conférence d’une heure et demie ayant pour titre :
Bien nourrir son enfant… de 0 à 2 ans.
Cours de deux heures aux étudiants de pharmacie de l’Université de Montréal ; PHM 3522
Pharmacothérapie nutritionnelle : La nutrition du nourrisson; l’allaitement maternel, les préparation
commerciales pour nourrissons et l’introduction des solides. (Janvier 2009)
Cours NUT 2039 offert aux étudiants-étudiantes en Nutrition de l’Université de Montréal ; 7 heures de
cours. (Janvier 2012)Participation à l’émission Bien dans son assiette, à la radio de Radio-Canada.
Émission sur l’alimentation autonome du bébé (février 2012)
Entrevue pour un article sur l’alimentation autonome du bébé, dans la revue ENFANTS QUÉBEC
(septembre 2012)Article sur l’intolérance aux protéines bovines sur le site de Canal Vie
http://www.canalvie.com/etre-parent/articles/produits-laitiers-cuits-pour-intolerance-aux-proteinesbovines-16284/
2013-05-31
NUTRITION ET GROSSESSES À
RISQUE : LE POINT POUR LES
NUTRITIONNISTES
Journée de formation continue NUTRIUM 7 juin 2013
Sandra Jeansonne, Dt.P.
Nutritionniste, Obstétrique et néonatalogie,
CHU mère-enfant Sainte-Justine
AU MENU
Connaître et comprendre les implications nutritionnelles des grossesses à risque.
• 
• 
Facteurs associés à l’évolution de la grossesse
Besoins nutritionnels particuliers, gain de poids, activité physique, etc.
Adapter sa pratique professionnelle à l'égard des femmes enceintes présentant une
grossesse à risque
• 
• 
Problèmes gastro-intestinaux
Grossesses à risque élevé (GARE): adolescence, végétarisme, gémellaire, obésité, pathologies
préexistantes, etc.
Connaître et comprendre les implications nutritionnelles des nouvelles lignes directrices
canadiennes en matière de prévention et de traitement nutritionnel du diabète
gestationnel.
• 
Diabète de grossesse/intolérance au glucose
Outils pratiques et Références
FACTEURS ASSOCIÉS À L’ÉVOLUTION DE LA
GROSSESSE
•  Importance des soins préconceptionnels et prénatals pour
prévenir certaines maladies et pour encourager l’adoption de
saines habitudes de vie.
•  Dépistage
•  Promotion de la santé
•  Éducation
Pourquoi:
•  Favoriser la santé de la femme enceinte et réduire les risques de
complications:
•  Retard de croissance intra-utérin (RCIU)
•  Prématurité
•  Mortalité périnatale
•  Problèmes chroniques durant l’enfance
Centers for Disease Control. Recommendations to improve preconception health and health care - United States. MMWR Recommendations and Reports 2006;55:1-23.
Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61.
Picciano MF. Pregnancy and lactation: physiological adjustments, nutritional requirements and the role of dietary supplements. J Nutr 2003;133:1997S-2002S.
1
2013-05-31
FACTEURS ASSOCIÉS À L’ÉVOLUTION DE LA
GROSSESSE
Multiples et souvent inter-reliés
Immuable (génétique, socio-démographique) vs modifiable (habitudes de vie,
nutrition)
50-60% de la variation de pds à la naissance expliquée:
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
25% bagage génétique mère
1-2% bagage génétique père
8% âge, éducation, évolution des grossesses précédentes
3-6% tabagisme
2% consommation café et alcool
6% gain de pds total
3% gain de pds durant la 2e moitié de la grossesse
État de nutrition de la mère explique probablement une forte proportion de la
variation encore inexpliquée
INTERVENTIONS RECOMMANDÉES POUR
FAVORISER UNE GROSSESSE EN SANTÉ
Interventions
Répercutions
Prise d’acide folique avant le grossesse et pendant
l’organogénèse
• 
Diminution des anomalies du tube neural et
autres malformations congénitales
Maîtrise du diabète
• 
• 
Diminution du risque d’anomalie congénitale
Diminution des complications maternelles et
néonatales
Phénylcétonurie
• 
Diminution des risques de retard mental chez le
bébé
Élimination des substances illicites et de l’alcool
• 
Diminution des effets néfastes reliés à la prise
de drogue
Diminution du risque de syndrome
d’alcoolisation foetale et autres malformations
• 
Contrôle de l’obésité
• 
Diminution des anomalies du tube neural, du
taux de césariennes et des complications
maternelles
Identification des pathologies maternelles et des
antécédents médicaux et obstétricaux
•  Traitement, dépistage et prise en charge
appropriés selon la pathologie ou les antécédents
Bonne santé buccodentaire
•  Prévention de la prématurité
Centers for Disease Control. Recommendations to improve preconception health and health care - United States. MMWR Recommendations and Reports 2006;55:1-23.
Agence de santé publique du Canada. Grossesse en santé: La santé buccodentaire. In. 2008-09-09 ed; 2008.
BESOINS NUTRITIONNELS
Acide folique
•  Rôle au niveau division cellulaire, synthèse a. aminés et certains
a. nucléiques comme ADN
•  Faible taux de folate sérique fréquent (sans nécessairement anémie
mégaloblastique ou insuffisance alimentaire)
Causes possibles:
- hémodilution
- usage contraceptifs oraux
(interfèrent avec activation des folates et absorption intestinale)
- usage alcool, tabac, drogues
- excrétion urinaire augmentée
- perte par entreposage et cuisson aliments
•  Nécessaire au bon développement du tube neural
(surtout lors 4 premières semaines de grossesse)
•  Besoins accrus pour pourvoir à l’ ↑ de l’érythropoïèse, des tissus maternels et
de la croissance fœtale
De-Regil LM, Fernandez-Gaxiola AC, Dowswell T, Pena-Rosas JP. Effects and safety of periconceptional folate supplementation for preventing birth defects. Cochrane Database Syst Rev
2010:CD007950.
Cheschier N. ACOG practice bulletin. Neural tube defects. Number 44, July 2003. (Replaces committee opinion number 252, March 2001). Int J Gynaecol Obstet 2003;83:123-33.
Wilson RD, Johnson JA, Wyatt P, et al. Pre-conceptional vitamin/folic acid supplementation 2007: the use of folic acid in combination with a multivitamin supplement for the prevention of
neural tube defects and other congenital anomalies. J Obstet Gynaecol Can 2007;29:1003-26.
2
2013-05-31
BESOINS NUTRITIONNELS
Acide folique
•  Apports recommandés:
ANR : 600 µg EFA/jour
AMT: ≤ 18 ans: 800 µg EFA/jour
≥19ans: 1000 µg EFA/jour
Santé Canada: http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/nutrition/reference/table/index-fra.ph
BESOINS NUTRITIONNELS
Acide folique et anomalies du tube neural
•  ATN: 1/1000 naissance au Canada
•  résultent d’un développement anormal et d’une absence de fermeture du tube
neural durant la 3-5e semaine de grossesse
•  avortement spontanés, morti-naissance, handicap grave
•  spina bifida, anencéphalie, encéphalocèle
•  Supplément a. folique, combiné aux folates de l’alimentation, contribue à diminuer le risque
d’ATN lorsque pris en période péri-conceptionnelle.
•  Réduction d’autres anomalies congénitales que ATN: hydrocéphalie congénitale, fentes orales,
anomalies cardiovasculaires, du tractus urinaire et des membres (études portant sur supplément
vitaminique avec acide folique et non acide folique seule)
•  Santé Canada recommande une multivitamine contenant 0,4 mg d’a. folique à toutes les
femmes en âge de procréer, en période péri-conceptionnelle et pendant la grossesse (avec vit
B12)
•  Femmes plus à risques (antécédents familiaux ou obstétricaux ATN, diabétiques, obèses, prise
anticonvulsivants) ou femmes avec faible observance au traitement ou encore problèmes liés au
mode de vie (aucun moyen de contraception, abus d’alcool ou drogue, tabac et pauvre qualité
alimentaire: supplément de 5 mg
De Wals P, Tairou F, Van Allen MI, et al. Reduction in neural-tube defects after folic acid fortification in Canada. N Engl J Med 2007;357:135-42.
Goh YI, Bollano E, Einarson TR, Koren G. Prenatal multivitamin supplementation and rates of congenital anomalies: a meta-analysis. J Obstet Gynaecol Can 2006;28:680-9.
BESOINS NUTRITIONNELS
Fer:
•  Sang et réserves fœtus
•  fœtus accumule réserves en fer au dernier trimestre (dernières semaines)
•  Réserves placentaires
•  Augmentation du volume sanguin de la mère
•  (↑ de 40 à 45% jusqu’au troisième trimestre)
•  Femme enceinte susceptible à l’anémie ferriprive si:
•  Apport alimentaire faible en fer
•  Pertes sanguines importantes
•  Faibles réserves avant conception
•  Anémie maternelle associée à:
• 
• 
• 
• 
• 
Avortements spontanés
Prématurité
Bébé de faible poids
Mortalité néonatale
Complications lors du travail (fatigue, stress, danger si hémorragie, susceptibilité aux infections)
Beucher G, Grossetti E, Simonet T, Leporrier M, Dreyfus M. «Anémie par carence martiale et grossesse, Prévention et traitement». J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris)
2011;40:185-200.
Milman N. «Prepartum anemia: prevention and treatment». Ann Hematol 2008;87:949-59
Adamson J. «Capter 103. Iron deficiency and other hypoproliferative anemias». In: Fauci AS BE, Kasper DL, Hauser SL, Longo DL, Jameson JL, Loscalzo J, ed. Harrison’s
Principles of Internal Medecine, 18th ed; 2011
Cunningham F, Leveno K, Bloom S, Hauth J, Rouse D, Spong C. «Hematological disorders: anemias». In: Williams Obstetics. 23rd ed. New York: McGraw Hill Medical;
2010:1079-85
3
2013-05-31
BESOINS NUTRITIONNELS
Fer
•  Pour toutes ces raisons, ANREF sont plus élevés
ANR :
27 mg /jour
AMT:
45 mg /jour
•  Apports très difficile à rencontrer par l’alimentation seule
•  Santé Canada recommande la prise d’une vitamine prénatale
contenant 16-20 mg de fer
Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009.
BESOINS NUTRITIONNELS
Fer
I. Appauvrissement
des réserves
II. Déficience en fer sans
anémie
III. Anémie ferriprive
BESOINS NUTRITIONNELS
Anémie:
Valeurs normales des paramètres de laboratoire
Paramètres
Hémoglobine
Hématocrite
Fer sérique
Ferritine
!
Valeurs normales
1er et 3e trimestres : 110 g/L
2e trimestre : 105 g/L
1er et 3e trimestres : < 32%
2e trimestre : < 33%
1er trimestre : 13-26 µmol/L
2e trimestre : 8-32 µmol/L
3e trimestre : 5-35 µmol/L
10-230 µg/L
** Si valeurs en dessous des valeurs de références: présence d’anémie
Cunningham F, Leveno K, Bloom S, Hauth J, Rouse D, Spong C. «Hematological disorders: anemias». In: Williams Obstetics. 23rd ed. New York: McGraw Hill Medical;
2010:1079-85
ACOG Practice Bulletin No. 95. «Anemia in pregnancy». Obstet Gynecol 2008; 112:210-7
Cunningham F, Leveno K, Bloom S, Hauth J, Rouse D, Spong C. «Appendix: reference table of normal laboratory values in uncomplicated pregnancies». . In: Williams Obstetics.
23rd ed. New York: McGraw Hill Medical; 2010:1259.
4
2013-05-31
BESOINS NUTRITIONNELS
Calcium
•  Besoins en Ca du fœtus sont à leur maximum en fin de grossesse, moment
où le développement osseux est maximal et où les dents se forment.
•  Changement du métabolisme calcique pendant la grossesse:
• 
• 
• 
• 
↑ absorption intestinale
↑ taux de renouvellement osseux (absorption et résorption)
↓ résorption osseuse via action oestrogènes
Transport actif placentaire favorisé
•  Jusqu’en 1998, on recommandait un supplément de Ca pendant la
grossesse, mais avec les ANR corrigés on ne suggère plus cet apport
supplémentaire
ANR:
≤18 ans: 1300 mg/jour
≥ 19 ans: 1000 mg/jour
**Attention particulière aux femmes intolérantes au lactose ou celles qui consomme
très peu de produits laitiers
BESOINS NUTRITIONNELS
Vitamine D
•  Le rôle de la vitamine D dans le maintien de la balance calcique
est reconnu pendant la grossesse
ANR: 15 µg/jour (600 UI)
AMT: 100 µg/jour (4000 UI)
*Mise à jour des recommanda0ons en 2010: ↑ besoins
Selon littérature on semble de plus en plus tendre vers des recommandations
à la hausse:1000 et 2000 UI die surtout l’hiver
Calcium et vitamine D:
Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61.
Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009.
Otten J, Hellwig J, Meyers L, eds. ANREF, les apports nutrionnels de référence: le guide essentiel des besoins en nutriments. Washington, DC: National Academies Press; 2006.
Ferland G. Vitamine D chez la femme enceinte, quels apports recommander? Québec Pharmacie 2011;58:8-12.
BESOINS NUTRITIONNELS
Vitamine D
•  Risque de déficience chez les femmes
•  s’exposant peu au soleil
•  faible consommation de lait
•  végétariennes strictes
•  Conséquences possibles d’une déficience:
•  Pré-éclampsie et diabète gestationnel chez la mère
•  RCIU, pathologies squelettiques, hypocalcémie néonatale et crises
convulsives chez le nouveau-né
•  Attention! Excès de vitamine D peut être néfaste pendant la
grossesse:
•  Risques d’hypercalcémie et de calcification des tissus mous chez le
nouveau-né
Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59.
Barrett H, McElduff A. Vitamin D and pregnancy: An old problem revisited. Best Pract Res Clin Endocrinol Metab 2010;24:527-39.
5
2013-05-31
SUPPLÉMENTATION EN VITAMINES
ET MINÉRAUX
Santé Canada recommande la prise d’une multivitamine contenant 0,4 mg
d’acide folique et 16-20 mg de fer en pré-grossesse et pour la durée de la
grossesse
• 
• 
• 
• 
• 
• 
Idéalement: 3 mois préconception et pendant la grossesse
La multivitamine devrait aussi contenir de la vit. B12
Ne pas dépasser 1 comprimé par jour (hypervitaminose A)
Ne pas couper comprimé
Effets gastro-intestinaux secondaires
Poursuivre pendant l’allaitement (surtout les 6 premiers mois)
** Dans la littérature, il n’y a que la supplémentation en fer et en acide folique qui est prouvée efficace,
pour les pays industrialisés. Toutefois, dans les pays en voie de développement l’utilisation des
suppléments multivitaminiques réduit la fréquence des naissances de bébés de faible poids.
Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009.
Rôle de la supplémentation hebdomadaire en fer et en acide folique ches la femmes en âge de procréer pour favoriser une santé optimale de la santé de la mèere et de l'enfant. In: Santé OMdl, ed.; 2009.
Rumbold A, Middleton P, Pan N, Crowther CA. Vitamin supplementation for preventing miscarriage. Cochrane Database Syst Rev 2011:CD004073.
Shah PS, Ohlsson A. Effects of prenatal multimicronutrient supplementation on pregnancy outcomes: a meta-analysis. CMAJ 2009;180:E99-108.
SUPPLÉMENTATION EN VITAMINES ET
MINÉRAUX
Nutriments les plus à risques de déficience:
Fer
•  à toutes les femmes enceintes (16-20 mg/jour)
•  anémie ferriprive: ≥ 30 mg/jour
Acide folique
•  population générale → 0,4 mg/j (ATN)
•  anémie mégaloblastique ou population plus à risque ATN: 5 mg/j
Calcium et vitamine D
• 
• 
Si facteur de risque de déficience
Supp. vit D si ne boit pas assez lait
SUPPLÉMENTATION EN VITAMINES ET
MINÉRAUX
Danger si mégadose:
•  vitamine A → tératogénicité
•  vitamine D → hypercalcémie
•  vitamine C → dépendance ou scorbut infantile
Autres inconvénients possibles:
•  problèmes gastro-intestinaux
•  compétition pour absorption*
•  déséquilibre nutritionnel
* supplément de 15 mg de zinc recommandé si >30 mg fer
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LES ACIDES GRAS ESSENTIELS (AGE)
Les acides linolénique et linoléique sont essentiels pour le bon développement
nerveux et visuel du foetus.
L’acide arachidonique (ARA) et l’acide docosahexanoïde (ADH) sont les plus recherchés
pendant le grossesse, car ils s’accumulent dans le cerveau du fœtus, surtout dans la
deuxième moitié de la grossesse.
Apports recommandés en ADH: 200 mg/jour
*Comblés via 2 portions de poissons gras/semaine (Attention au choix de poissons)
Résultats contradictoires dans la littérature face à la supplémentation en AGE et la
supplémentation n’est pas recommandée en pratique.
Supplément d’Oméga-3:
• 2 méta-analyses sur la prévention de certaines complications obstétricales (prééclampsie,
accouchement prématuré, RCIU, augmentation du poids de naissance) ne démontrent pas
l’efficacité de la supplémentation en Oméga-3.
• Absence de données d’innocuités au premier trimestre de grossesse ne permet pas d’évaluer le
risque tératogène. Les études ne démontrent aucune toxicité pour le deuxième et troisième
trimestres.
• Les apports en AGE devraient être comblés via l’alimentation de la femme enceinte et la
supplémentation envisageable chez les femmes qui ne consomment aucune sources alimentaires
et qui n’ont pas de contre-indications.
Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61.
Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59.
Koletzko B, Lien E, Agostoni C, et al. The roles of long-chain polyunsaturated fatty acids in pregnancy, lactation and infancy: review of current knowledge and consensus
recommendations. J Perinat Med 2008;36:5-14.
APPORT CALORIQUE
Apport énergétique supplémentaire quotidien (kCal) recommandé au
cours de la grossesse
er
1 trimestre
Canadaa
OMSb
Grande Bretagne
+0
+0
+0
2
ème
trimestre
+ 340
+ 360
+0
3
ème
trimestre
+ 452
+ 475
+ 200
valeurs approximatives calculées pour des femmes sédentaires en utilisant les poids et tailles médians des Canadiennes avec un indice de masse corporelle
normal. bOrganisation Mondiale pour la Santé
a
•  En pratique, le Guide alimentaire canadien suggère aux femmes
enceintes d’ajouter 2 à 3 portions par jour à leur alimentation à
partir du 2e trimestre.
Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009.
Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59.
Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Human energy requirements : report of a Joint FAO/WHO/UNU Expert Consultation In: Unies UdN, ed.:
Organisation mondiale de la santé; 2004.
FACTEURS INFLUENÇANT LES BESOINS
NUTRITIONNELS
Gain de poids:
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Courbes pour le suivi du gain de poids
20
44.0
poids insuffisant ( IMC≤18.5) 12.5-­‐18.0 kg ( 28-­‐40 lbs)
poids normal ( IMC18.5-­‐24.9) 11.5-­‐16.0 kg ( 25-­‐35 lbs)
19
41.8
39.6
17
37.4
16
35.2
15
33.0
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30.8
13
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10
22.0
9
19.8
8
17.6
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13.2
5
11.0
4
8.8
3
6.6
2
4.4
1
2.2
0
-­‐0.0
-­‐1
-­‐2.2
-­‐2
Gain de poids gestationnel (lbs)
Gain de poids gestationnel (kg)
18
-­‐4.4
-­‐3
-­‐6.6
-­‐4
-­‐8.8
0
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40
Semaines d e gestation
Préparé par Anne-Sophie Morisset, Dt.P., M.Sc., juillet 2009
Élaboré à partir des recommandations de l’Institute of Medicine, mai 2009
Courbes pour le suivi du gain de poids
20
44.0
surpoids ( IMC25.0-­‐29.9) 7-­‐11.5 kg (15-­‐25 lbs)
obésité ( IMC ≥30.0) 5.0-­‐9.0 kg ( 11-­‐20 lbs)
19
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39.6
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Gain de poids gestationnel (lbs)
Gain de poids gestationnel (kg)
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Semaines d e gestation
Préparé par Anne-Sophie Morisset, Dt.P., M.Sc., juillet 2009
Élaboré à partir des recommandations de l’Institute of Medicine, mai 2009
Courbe pour le suivi du gain de poids
!
Tiré du document de Santé Canada: Lignes directives sur la nutrition pendant la grossesse à l’intention
des professionnels de la santé: Gain de poids pendant la grossesse
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2013-05-31
EFFET DE L’ÉTAT NUTRITIONNEL DE LA MÈRE
SUR L’ÉVOLUTION DE LA GROSSESSE ET LA
SANTÉ DU BÉBÉ
Corrélation positive entre le gain de poids au 3e trimestre et le poids du
bébé à la naissance:
•  gain de poids insuffisant ⇒ ↑ risque de bébés de faible poids
(< 2,5 kg)
•  gain de poids excessif ⇒ ↑ risque bébés macrosomiques
(> 4,0 kg)
Seulement 30-40% des femmes enceintes présentent un gain de poids
recommandé (USA)
Rasmussen KM, Catalano PM, Yaktine AL. New guidelines for weight gain during pregnancy: what obstetrician/gynecologists should know. Curr Opin Obstet Gynecol 2009;21:521-6.
Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009.
EFFET DE L’ÉTAT NUTRITIONNEL DE LA MÈRE
SUR L’ÉVOLUTION DE LA GROSSESSE ET LA
SANTÉ DU BÉBÉ
Gain de poids insuffisant:
•  Associé à un risque de prématurité
•  Un gain de poids insuffisant pourrait être un indice de l’hypertension
de grossesse de pré-éclampsie
Gain de poids excessif :
•  Gain de poids > 16 kg ↑ risque d’accouchement par césarienne
•  Accouchement difficile
•  Difficulté à retrouver son poids normal → ↑ risque d’obésité,
diabète, maladies cardiovasculaires
•  Macrosomie fœtale: dystocie, traumatisme obstétrical, asphyxie du
nouveau-né, mortalité périnatale, excès de poids et diabète de type 2
chez l’enfant.
Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59.
Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61.
ACTIVITÉ PHYSIQUE
Fortement encouragée si la condition médicale de la femme enceinte
le permet
• 
Permet un meilleur contrôle de la prise de poids
• 
Meilleure acceptation des changements physiques liés à la grossesse
Une activité physique régulière de faible intensité lors de la grossesse
n’est aucunement associée à des risques de complications
obstétricales, mais participe à la prévention:
•  Du diabète de grossesse surtout chez les femmes obèses et aussi au meilleur contrôle du
diabète de grossesse chez toutes les femmes atteintes.
•  Des douleurs musculo-squelettiques, principalement les douleurs lombaires (fréquentes
chez les femmes enceintes)
•  De la prééclampsie (non démontré dans la littérature)
Le but est de maintenir ou atteindre une bonne condition physique,
mais sans réaliser des performances sportives!
Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61.
Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009.
ACOG committee opinion. Exercise during pregnancy and the postpartum period. Number 267, January 2002. American College of Obstetricians and Gynecologists. Int J
Gynaecol Obstet 2002;77:79-81.
Melzer K, Schutz Y, Boulvain M, Kayser B. Physical activity and pregnancy: cardiovascular adaptations, recommendations and pregnancy outcomes. Sports Med
2010;40:493-507.
Meher S, Duley L. Exercise or other physical activity for preventing pre-eclampsia and its complications. Cochrane Database Syst Rev 2006:CD005942.
9
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FACTEURS NUTRITIONNELS ASSOCIÉS AUX
ANOMALIES CONGÉNITALES
2 à 3% des bébés naissent avec des anomalies majeures
•  l’agent tératogène doit être présent durant l’embryogénèse (4 à 8 semaines)
•  sans être tératogènes, certaines substances peuvent affecter le
développement intellectuel et le comportement de l’enfant en permanence
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
Carence ou excès en vitamines et minéraux
Aliments et boissons
Additifs alimentaires
Alcool
Médicaments
Cigarettes
Drogues illicites
Contaminants environnementaux
Les anomalies congénitales au Canada : Rapport sur la santé périnatale, 2002
CAFÉINE
Café, thé, cola, chocolat
•  Consommation importante de caféine est associée à un délai de conception, un risque
augmenté d’avortement spontané et faible poids à la naissance
•  Une dose de moins de 300 mg/jour ne semble pas avoir d’effets néfastes sur le
déroulement de la grossesse
•  Une consommation excessive peut engendrer des troubles du rythme cardiaque fœtale,
mais résolutifs
Recommandations: Santé Canada 2005 <300 mg de caféine par jour
(environ 3 tasses de café)
Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61.
Le guide nutrition pendant et après la grossesse. In: Santé PNN, ed.; 2007.
Fraser R, Rees G. Scientific Advisory Committe Opinion Paper 18: Nutrition in pregnancy. In: Royal College of Obstetricians and Gynaecologists; 2010.
Brent RL, Christian MS, Diener RM. Evaluation of the reproductive and developmental risks of caffeine. Birth Defects Res B Dev Reprod Toxicol 2011;92:152-87.
Jahanfar S, Sharifah H. Effects of restricted caffeine intake by mother on fetal, neonatal and pregnancy outcome. Cochrane Database Syst Rev 2009:CD006965.
ADDITIFS ALIMENTAIRES (ÉDULCORANTS)
Saccharine et cyclamates:
•  Déconseillés par Santé Canada
(abstinence car carcinogènes chez le rat)
Aspartame (phénylalanine + a. aspartique):
•  proscrit si phénylcétonurie chez la mère dommages au cerveau du fœtus
(troubles neurologiques graves, retard mental, comportement, psychose, épilepsie)
•  aucun effet secondaire noté chez la population générale si consommation selon doses usuelles
recommandées
•  DJA= 40mg/kg/jr
Acésulfame-K et sucralose:
•  Effets non-démontrés
•  Acésulfame-K: DJA= 15 mg/kg/jr
•  Sucralose: DJA= 9 mg/kg/jr
accepté par Santé Canada
Dans une vaste étude de cohortes récente, la consommation d’édulcorants a été associée à un risque accru d’accouchement
prématuré provoqué médicalement. Aucun lien de causalité n’a cependant été établi. D’autres études s’avèrent nécessaire avant
d’en tirer des conclusions, mais par mesure de précaution une consommation modérée d’édulcorant est suggérée pendant la
grossesse.
Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61.
European Food Safety Authority. Statement on two recent scientific articles on the safety of artificial
Halldorsson TI, Strom M, Petersen SB, Olsen SF. Intake of artificially sweetened soft drinks and risk of preterm delivery: a prospective cohort study in 59,334 Danish pregnant women. Am J Clin Nutr 2010;92:626-33.
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ALCOOL •  Tératogène
•  Traverse la barrière placentaire
•  Fœtus est immature pour métaboliser l’alcool
Syndrome d’alcoolisme foetal (SAF):
• 
• 
0,5 à 2 cas / 1000 naissances, Amérique du Nord
une des principales causes du retard mental qui peut être prévenue
Caractéristiques:
•  troubles du SNC
•  retard de croissance (intra-utérin et post-natal)
•  anomalies faciales typiques
•  malformations congénitales
•  QI moyen inférieur
* les caractéristiques du SAF persistent à l’adolescence et à l’âge adulte
EAF (Effets de l’alcool sur le fœtus): malformations sans SAF
• 
9 cas / 1000 naissances avec « Ensemble des troubles causés par AF »
Nulman I., Gladstone J., Koren G., O’Hayon B., «Fetal alcohol syndrome». In: Koren, G. Maternal-Fetal Toxicology. A clinician’s guide. 3rd éd. New York: Marcel Dekker; 2001. p. 467-93
Sampson PD, Streissguth AP, Bookstein FL, et al. «Incidence of fetal alcohol and prevalence of alcohol-related neurodevelopmental disorder». Teratology 1997; 56: 317-26
ALCOOL
Consommation “modérée” d’alcool:
•  bébés de faible poids (relation dose-dépendante?)
•  avortements spontanés
•  troubles d’attention chez l’enfant
Prévention:
•  Difficile de savoir la quantité d’alcool qui est nocive pour le fœtus
•  Recommandation de Santé Canada: abstinence complète pour toute la
grossesse
•  Encourager l’arrêt de consommation en pré-grossesse et si grossesse non
planifiée rassurer les femmes en les encourageant à changer leurs habitudes
de consommation
Koren G, Nulman I. The Motherisk Guide to Diagnosing Fetal Alcohol Spectrum Disorder. Toronto: Hospital for Sick Children; 2002
PROBLÈMES GASTRO-INTESTINAUX
Nausées et vomissements:
• 
• 
• 
• 
• 
Trouble le plus courant pendant la grossesse
Fréquent (5O-80% des femmes enceintes)
Vomissements sans effort
Se termine généralement vers la 12e semaine de grossesse
Pour 10% des patientes les symptômes perdurent jusqu’à la fin de la
grossesse
Conseils/Tx:
• 
• 
• 
• 
• 
• 
craquelins à jeûn et attendre 20 à 30 min. avant le lever
petits repas légers et fréquents (éviter jeûne)
boire entre les repas
éviter gras, épices, odeurs fortes, fumée cigarette
choisir des aliments froids
éviter de s’étendre après les repas
Arsenault M-Y, Lane C. Prise en charge des nausées et vomissements durant la grossesse: Directives clinique de la SOGC. J Obstet Gynaecol Can 2002;24: 824
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PROBLÈMES GASTRO-INTESTINAUX
Hyperemesis gravidarum:
•  Vomissements incoercibles qui touchent 0,5 à 1% des femmes enceintes
•  Incidence et sévérité entre la 11e et la 13e semaine de grossesse
Entraîne:
• 
• 
• 
• 
Déshydratation
Déséquilibre électrolytique: acidose, alcalose, hypokaliémie
Perte de poids (+ de 5%)
Si non reprise du poids perdu: 32% de chance d’accoucher prématurément et
42% plus de risque d’avoir un bébé de faible poids.
Tx :
• 
• 
• 
• 
Solution I.V. (Na, K, Cl)
Antivomitif, antihémétiques, calmants
Réalimentation progressive diète liquide - diète sèche
Aide multidisciplinaire (psy, travailleur social)
Veenendal MV, Van Abeelen AF, Pinter RC et al. Conséquences of hypermesis gravidarum for offspring: a systemic review. BJOG 2011;118:1302
GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE)
HTA de grossesse, pré-éclampsie, éclampsie:
Une des principales causes de mortalité + morbidité maternelle et fœtale (affecte 2,6%
grossesses)
Caractéristiques:
• 
• 
• 
• 
oedème
hypertension
protéinurie
complications rénales et/ou hépatiques et/ou cardiaques
Facteurs de risques:
• 
• 
• 
• 
• 
Primiparité
Grossesse gémellaire
HTA
Diabète
Antécédents familiaux
Associés à des conséquences maternelles et fœtales défavorables:
• 
• 
• 
Accouchement préterme
Mortalité périnatale et maternelle
RCIU
Santé Canada. Rapport spécial sur la mortalité maternelle et la morbidité maternelle grave au Canada-Surveillance accrue: la voie de la prévention. Ottawa: Ministre des Travaux publics et
des Services gouvernementaux du Canada, 2004. www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/srmm=rsmm/index-fra.php
GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE)
Adolescentes:
Importance:
•  ↑ risques de mortalité maternelle
•  ↑ taux de prématurité et bébés de faibles poids (2X)
•  ↑ pré-éclampsie
Facteurs de risque :
•  moins de 2 ans après puberté
•  facteurs psycho-sociaux (culte de la minceur)
• développement mental
• habitudes alimentaires douteuses
• habitudes de vie (sommeil, alcool, drogues, cigarette)
•  compétition mère-fœtus pour les nutriments
Approche:
•  Évaluer besoins en fonction de l’âge + besoins selon grossesse
•  Encourager saines habitudes alimentaires (risque de carence en énergie, fer, acide folique et
calcium)
•  Suppléments souvent nécessaires
•  Gain de poids visé: valeur supérieur recommandée pour l’ IMC
Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61.
Picciano MF. Pregnancy and lactation: physiological adjustments, nutritional requirements and the role of dietary supplements. J Nutr 2003;133:1997S-2002S.
Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59.
12
2013-05-31
GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE)
Végétarisme:
Si régime bien équilibré: risques inchangés
Approche:
Identifier le type de végétarisme
S’assurer de la complémentarité des protéines
Lacto-végétariennes → souvent supplément de fer
Végétarisme strict
• 
• 
• 
• 
souvent supplémentation en vitamines D et B12
risques de carence en calcium, fer, riboflavine et B6
besoins énergétiques difficilement rencontrés (gain de poids insuffisant)
• 
• 
• 
•  Certains groupes refusent la prise de suppléments
•  Approche et intervention sans préjugé, respect des croyances, toutefois aucun
compromis si état nutritionnel non optimal
Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61.
Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59.
GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE)
Obésité
• 
Augmentation des risques d’hypertension, diabète gestationnel et
complications à l’accouchement, anomalie du tube neural, mortalité fœtale,
accouchement prématuré, bébé de faible poids
• 
Complication proportionnelle à l’IMC prégrossesse
Si poids à la conception:
•  IMC 25 – 29,9: gain poids total: 7 – 11,5 kg
•  IMC ≥ 30: 5 – 9 kg
La perte de poids est à éviter pendant la grossesse (catabolisme, cétonurie,
déséquilibre acido-basique): recommander perte de poids avant conception
Gain de poids trop rapide: risques d’hypertension, diabète gestationnel,
macrosomie
Fraser R, Rees G. Scientific Advisory Committe Opinion Paper 18: Nutrition in pregnancy. In: Royal College of Obstetricians and Gynaecologists; 2010.
ACOG Committee Opinion number 315, September 2005. Obesity in pregnancy. Obstet Gynecol 2005;106:671-5.
GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE)
Maigreur à la conception:
•  Augmente les risques de prématurité et bébés de petits poids
•  Augmente les risques anémie en cours de grossesse
Complications:
• 
• 
Score APGAR plus faible chez mères de faibles poids (+ tabagisme)
Complications obstétricales
• 
• 
• 
Cardiaques
Anémie
rupture prématurée membrane
Si poids à la conception:
IMC ≤ 18,5: Gain de poids suggéré: 12,5 - 18 kg
Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59.
13
2013-05-31
GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE)
Grossesse gémellaire:
•  Fréquence: 1 grossesse sur 250 environ (variable selon les pays)
•  Bébés monozygotes moins lourds que dizygotes
- Monozygote:
- Dizygote:
1 ovule = 2 foetus: jumeaux identiques, même sexe
2 ovules = 2 foetus différents, sexe variable
Aucune recommandation nutritionnelle précise en ce qui concerne les
grossesses multiples
•  Besoins augmentés, mais pas nécessairement doublés
•  Suivre gain de poids pour grossesse gémellaire
Durée de gestation souvent < 40 semaines
•  S’assurer d’apports suffisants pour permettre réserves
(peut ↑ +1000 kCal/jr dès 20-25 sem)
•  Suppléments souvent nécessaires
GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE)
Sida
Traitement fct évolution de la maladie et tx d’anti-rétroviraux
•  Favoriser bon état nutritionnel et prévenir la malnutrition
•  Suppléments souvent nécessaires (Vit. A, B, C, Fe, Zn → fonction
immunitaire) : multivitamine
•  Suppléments protéino-énergétiques peuvent être nécessaires pour combler
déficit protéino-énergétique
• grossesse à risque car perte de poids fréquente
•  Conseils selon les Sx engendrés par grossesse et/ou Rx.
Approche empathique, respectueuse
Watts DH.« Management of human immunodeficiency virus infection in pregnancy » N Engl J Med 2002; 346: 1879-91
GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE)
Pathologies chroniques:
•  Présence de pathologies avant la grossesse: diabète, maladies
rénales, intestinales, cardio-vasculaires, hépatiques, maladies
métaboliques, etc...
Démarches:
•  Identifier le métabolisme impliqué
•  Adapter et individualiser le régime selon le type de pathologie
•  Suppléments si nécessaire (adaptés aux goûts et à la pathologie)
•  Évaluer interactions médicaments / nutriments
14
2013-05-31
DIABÈTE DE GROSSESSE/INTOLÉRANCE AU GLUCOSE
•  Complication la plus fréquente lors de la grossesse
• 
• 
Reflète l’incidence du diabète dans la population
Au Canada: 4% de la population non-autochtone et entre 8 et 18% de la population
autochtone
• 
Femmes à risque de diabète de type 2 sont plus à risque
•  Forme de diabète découvert pendant la grossesse
•  Dépistage se fait entre la 24e et 28e semaines de grossesse ou plus tôt si
• 
facteurs de risques
Hormones de la grossesse créent une résistance à l’insuline qui entraîne
des hyperglycémie
Davenport MH, Campbell MK, Mottala MF. «Increased incidence of glucose disorders during pregnancy is not explained by per-pregnancy obesity in London, Canada». BMC Pregnancy Childbirth
2010; 10:85.
DIABÈTE DE GROSSESSE/INTOLÉRANCE AU GLUCOSE
Nouvelles recommandations 2013
S174
D. Thompson et al. / Can J Diabetes 37 (2013) S168eS183
American Diabetes Association. «Diagnosis and classification of diabetes mellitus». Diabetes Care 2011; 34:S62-9
Figure 2. Alternative approach for the screening and diagnosis of gestational diabetes.
1hPG, 1-hour plasma glucose; 2hPG, 2-hour plasma glucose; FPG, fasting plasma
glucose; GDM, gestational diabetes mellitus; OGTT, oral glucose tolerance test; PG,
plasma glucose.
Figure 1. Preferred approach for the screening and diagnosis of gestational diabetes.
1hPG, 1-hour plasma glucose; 2hPG, 2-hour plasma glucose; FPG, fasting plasma
glucose; GDM, gestational diabetes mellitus; OGTT, oral glucose tolerance test; PG,
plasma glucose.
Detailed recommendations for nutritional management of GDM are
available (157). Physical activity should be encouraged unless
obstetrical contraindications exist or glycemic control is worsened
if they are cost effective (173e175). Women with GDM, in an effort
to control their glucose by diet, may put themselves and their baby
at risk for starvation ketosis. Older studies raised the possibility
that elevated ketoacids may be detrimental to the baby (75,176).
While the clinical significance of these findings are doubtful, it
appears prudent to check that urine ketones are negative when
focusing on diet therapy for GDM.
by the activity (159,160).
Association
canadienne du diabète. « 2013 Clinical Practice Guidelines Commitees». Can J Diabetes. 2013;37: S174
Glycemic control
For GDM, good outcomes have been reported using targets of
fasting <5.3 mmol/L, 1 hour postprandial <7.8 and 2 hours postprandial <6.7 mmol/L (161e164) and are close to the targets of the
2 RCTs showing benefit for the treatment of GDM (119,120). The
upper therapeutic target for 1- and 2-hour postprandial, if based on
2 SD above normal, would be 7.5 and 6.7 mmol/L (3), but, as noted
above, the veracity of the numbers from this systematic analysis are
suspect. Thus, until prospective studies of precise targets are
available, using the targets in the Maternal-Fetal-Medicine-Unit
Network study that were associated with achieving good glycemic control and outcomes appears reasonable (120).
Monitoring
Frequent SMBG is essential to guide therapy of GDM (165,166).
Both fasting and postprandial testing are recommended to guide
therapy in order to achieve glycemic targets (164,165). Studies
support the use of a 1-hour postprandial target, typically 7.8 mmol/
L (164,167e169) or a 2-hour postprandial target, typically
6.7 mmol/L (120,170,171). Although the peak for postprandial glycemia occurs at 69 ! 24 minutes (3) and hence may lend support to
a 1-hour target being used, in obesity, this peak appears delayed
(172). Continuous glucose monitoring systems have been useful in
picking up previously undetected hyperglycemia, but it is unproven
Pharmacological therapy
Insulin. If women with GDM do not achieve glycemic targets within
2 weeks from nutritional therapy alone, insulin therapy should be
initiated (177,178). In some cases, assessment of fetal growth by
early third-trimester ultrasound can be used to guide therapy
(179,180). The use of insulin to achieve glycemic targets has been
shown to reduce fetal and maternal morbidity (178,181). A variety of
protocols have been used, with multiple injections being the most
effective (182). Insulin usually needs to be continuously adjusted to
achieve glycemic targets. Although the rapid-acting bolus analogues
aspart and lispro can help achieve postprandial targets without
causing severe hypoglycemia (181e183), improvements in fetal
outcomes have not been demonstrated with the use of aspart or
lispro compared to regular insulin (181,182). A recent analysis
reveals that glargine is safe in pregnancy and can be considered an
option for pregnant patients (184). A recent Canadian review of
rapid and long-acting basal analogues in GDM for glycemic control
and hypoglycemia did not shown superiority (185).
Oral antihyperglycemic agents. Glyburide is safe and effective in
controlling glucose levels in >80% of patients with GDM (186e188)
and does not cross the placenta (189). Women who are older, are
diagnosed earlier than 25 weeks and have higher fasting and
postprandial glucose values on their OGTT are less likely to respond
DIABÈTE DE GROSSESSE/INTOLÉRANCE AU GLUCOSE
Recommendations 2008
Association canadienne du diabète.Lignes directrices de pratique clinique 2008e l’Association canadienne du diabète pour la prévention et le traitement du diabète au Canada». Can J
Diabetes. 2008; 32:S192
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DIABÈTE DE GROSSESSE/INTOLÉRANCE AU GLUCOSE
Traitement:
• 
Évaluation et suivi par une nutritionniste
• 
Favoriser des glycémies dans les valeurs normales et un gain de poids
approprié selon l’IMC pré-grossesse
• 
3 repas et 3 collations
Déjeuner avant 9h
Collation de soirée primordiale et doit être prise 1 heure avant le coucher
Viser entre 2 et 4 heures entre chaque prise alimentaire
Éviction des sucres concentrés et portions modérées de glucides complexes
• 
• 
• 
• 
•  Encourager l’exercice physique après les repas pour favoriser un
meilleur contrôle des glycémies
•  Valeurs de glycémies cible: (inchangée dans les nouvelles recommandations 2013)
•  À jeun et avant les repas: <5,3 mmol/L
•  1 heure après le repas: <7,8 mmol/L (CHU Sainte-Justine: <7,6 mmol/L)
•  2 heures après le repas: <6,7 mmol/L
Association canadienne du diabète. « 2013 Clinical Practice Guidelines Commitees». Can J Diabetes. 2013;37: S168-83.
OUTILS
Le guide pratique d’une
GROSSESSE en SANTÉ
Le guide pratique d’une grossesse en Santé par Santé Canada:
http://www.phac-aspc.gc.ca/hp-gs/guide-fra.php
Mieux-vivre avec son enfant (de la grossesse à 2 ans)
Gouvernement du Qc: http://www.inspq.qc.ca/MieuxVivre/
16
2013-05-31
Kino Québec
http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/index.asp?page=fiche&id=999
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traitement du diabète au Canada». Can J Diabetes. 2008; 32:S192
18
« L’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010‐ 2011 TOME 1 : Le visage des jeunes d’aujourd’hui : leur santé physique et leurs habitudes de vie. Faits saillants pour les nutritionnistes » Marie-Claude Paquette, Ph.D., Dt.P.
Conseillère scientifique - Équipe poids
Institut national de santé publique du Québec Marie‐Claude Paquette est conseillère scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec au sein d’une équipe multidisciplinaire qui se penche sur les approches environnementales de la promotion des saines habitudes de vie et la prévention des problèmes reliés au poids. Son expertise se situe principalement dans les domaines de la préoccupation excessive à l’égard du poids, de l’environnement socioculturel, ainsi que de l’environnement alimentaire. Elle est une nutritionniste de formation qui a complété un doctorat en nutrition communautaire à Cornell University (É‐U) et un postdoctorat en promotion de la santé à l’University of Alberta à Edmonton. Elle est également professeure associée au département de nutrition de l’Université de Montréal. Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaires 2010-2011
Faits saillants pour les nutritionnistes
Thèmes abordés :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Habitudes alimentaires
Consommation d'alcool
Poids
Apparence
Actions à l'égard du poids
À retenir
1. Habitudes alimentaires
a. Légumes et fruits
 33 % des élèves consomme portions recommandées;
Jus de fruits, 76 % 2 portions ou moins, 13 % 3 à 4 portions (+G);
Les plus jeunes (9-13 ans) suivent davantage les recommandations (44 %)
que les plus vieux (14-18 ans) (28-29 %);
 Plus faible niveau de scolarité des parents associé à une consommation
moindre que les recommandations.
b. Lait et produits laitiers
48 % des élèves consomme portions recommandées (3 portions);
 47 % des élèves consomme portions recommandées de lait ( 2 portions);
 Plus de garçons que de filles suivent les recommandations pour les produits
laitiers et le lait;
Jeunes ayant aucun ou un parent en emploi suivent moins les
recommandations que ceux dont les deux parents ont un emploi.
c. Eau
94 % des élèves consomme au moins un verre d'eau par jour;
39 % des élèves consomme au moins 4 verres d'eau par jour;
 Garçons plus nombreux que les filles à boire au moins 4 verres d'eau par
jour (45 % c. 33 %).
d. "Déjeuner"
 Manger ou boire le matin avant de commencer les cours les jours d'école;
60 % des élèves déjeune à tous les jours;
Davantage de garçons (63 %) déjeunent à tous les jours que de filles (57 %);
 11 % n'avait déjeuner aucun jour de la dernière semaine;
 Davantage les filles (13 %) que les garçons (10 %);
 Un moindre niveau de scolarité des parents et avoir aucun parent en emploi
sont négativement associés à une prise de déjeuner quotidienne chez les
élèves.
e. Boissons sucrées
 Consommation quotidienne (fréquence):
 25 % consomme des boissons sucrées;
 18 % consomme des boissons à saveur de fruits;
 10 % consomme des boissons gazeuses;
3 % consomme des boissons pour sportifs;
 1,5 % consomme des boissons énergisantes;
 Proportions plus élevées chez les garçons que chez les filles (28 % c. 20 %);
 Ceux qui consomment des boissons sucrées quotidiennement consomment
davantage de jus de fruits purs à 100%;
 Élèves qui consomment les portions recommandées de lait (2) consomment
moins de boissons sucrées au moins une fois par jour (23 % c. 26 %);
 Un moindre niveau de scolarité des parents et avoir aucun parent en emploi
sont associés à une plus grande consommation quotidienne de boissons
sucrées.
f. Grignotines
9 % en consomme au moins une fois par jour;
Proportions plus élevées chez les garçons que chez les filles (11 % c. 7 %);
g. Sucreries
10 % en consomme au moins une fois par jour;
Un moindre niveau de scolarité des parents et avoir aucun ou un parent en
emploi sont associés à une plus grande consommation quotidienne de
grignotines et de sucreries.
h. Malbouffe
75 % des élèves avaient consommé de la malbouffe au cours de la dernière
semaine d'école;
 31 % en avait consommé 3 fois ou plus, (36 % G c. 27 % F);
 Consommation de malbouffe le midi:
46 % aucune fois, 20 % au moins deux fois;
 Davantage de garçons en consomment trois fois ou plus par semaine que
de filles (11 % c. 7 %);
 Un moindre niveau de scolarité des parents et avoir aucun ou un parent en
emploi sont associés à une plus grande fréquence de consommation de
malbouffe chez les élèves.
2. Consommation d'alcool
Aucun des élèves n'a l'âge légal pour consommer de l'alcool.
 63 % des élèves ont consommé de l'alcool au cours de leur vie (exclu ceux
qui ont goûté);
 Davantage de garçons que de filles (64 % c. 62 %);
a. Consommation au cours des 12 derniers mois
 60 % en ont consommé:
 Pas de différence entre les sexes;
Plus bas niveau de scolarité des parents est associé à une plus grande
consommation au cours des 12 derniers mois;
 Aucun ou un parent en emploi est associés à une plus faible consommation
au cours des 12 derniers mois;
b. Types de consommateurs
 40 % abstinents;
36 % buveurs occasionnels (35 % G c. 37 % F);
15 % buveurs réguliers (16 % G c. 13 % F)
9 % expérimentateurs;
0,3 % buveurs quotidiens;
41 % ont eu une consommation excessive (5X en un occasion au moins 1X
dans la dernière année).
3. Poids
 Données auto rapportées
• Statut pondéral:
• 10 % poids insuffisant:
• 69 % poids normal:
• 21 % surplus de poids:
• 14 % embonpoint;
• 7 % obésité;
 Plus faible proportion de garçons en sous poids (8 % c. 12 %) et de poids normal (67
% c. 71 %);
 Plus grande proportion de garçons en embonpoint ( 18 % c. 11 %) et en obésité (8 %
c. 6 %);
 Plus faible niveau de scolarité des parents associé à une plus grande prévalence de
surplus de poids;
 Aucun parent en emploi est associé à une plus forte prévalence de surplus de poids
chez les filles seulement.
4. Satisfaction de son apparence
 Silhouette actuelle c. silhouette souhaitée;
 51 % satisfait;
 Pas de différence G et F;
 Filles désirent davantage une silhouette plus mince (41 % c. 24 %) ;
 Garçons désirent davantage une silhouette plus forte (24 % c. 8 %);
i.
Chez ceux de poids normal
 56 % des jeunes de poids normal sont satisfaits;
 27 % désirent une silhouette plus mince;
 16 % désirent une silhouette plus forte;
 40% des filles de poids normal désirent une silhouette plus mince (c. 15 %);
 28 % des garçons de poids normal désirent une silhouette plus forte (c. 6%).
ii.





Chez ceux en surplus de poids
35 % des jeunes de en surplus de poids sont satisfaits;
60 % désirent une silhouette plus mince;
4 % désirent une silhouette plus forte;
71 % des filles en surplus de poids désirent une silhouette plus mince (c. 54 %);
6 % des garçons en surplus de poids désirent une silhouette plus forte (c. 2%).
5. Actions à l'égard du poids
 71 % des jeunes font "quelque chose":
 34 % maintenir, + filles (38 % c. 30 %)
 29 % rien, + garçons (34 % c. 25 %)
 25 % tente de perdre, + filles (32 % c. 18 %)
 21 % tente de gagner, + garçons (18 % c. 5 %)
i.
Selon statut pondéral
 Tentent de perdre du poids:
• 7 % des jeunes de poids insuffisant; + filles (9 % c. 4 %)
• 50 % des jeunes en surplus de poids, + filles (62 % c. 43 %);
• 20 % des jeunes de poids normal; + filles (30 % c. 10 %)
 Tentent de gagner du poids:
• 25 % des jeunes de poids insuffisant, + garçons (37 % c. 17 %);
• 12 % des jeunes de poids normal; + garçons (21 % c. 4 %*)
• 4 % des jeunes en surplus de poids; + garçons (6 % c. 1 %**)
 Ne rien faire:
• 42 % des jeunes de poids insuffisant;
• 31 % des jeunes de poids normal, + garçons (38 % c. 25 %)
• 18 % des jeunes en surplus de poids, + garçons (20 % c. 13 %)
ii.
Recours à des méthodes présentant un potentiel de dangerosité pour perdre du
poids
6 méthodes, souvent ou quelque fois and les 6 derniers mois:
Suivre une diète (1000 kcal, barres, substituts etc)
Ne pas manger pendant une journée
Se faire vomir
Prendre des laxatifs ou des coupe-faim
S'entraîner de façon intensive
Commencer ou recommencer à fumer











Sauter des repas
Chez ceux qui tentaient de perdre ou de contrôler leur poids,
66 %, + garçons (71 % c. 63 %)
73 % surplus de poids
6. À retenir
i.
Différence G et F
Garçons:
 Produits laitiers
 Lait
 Eau
 Déjeûner
Filles:





Jus de fruits
Boissons sucrées
Grignotines
Malbouffe
Alcool
ii.








Inégalités sociales de santé
Légumes et fruits
Lait
Déjeûner
Boissons sucrées
Grignotines
Sucreries
Malbouffe
Alcool
iii.



Préoccupation excessive à l'égard du poids
Insatisfaction des G et des F
Filles veulent être plus minces
Garçons veulent être plus « gros »
«La pêche durable : implications pour les nutritionnistes» Philippe Grand, Dt.P. Extenso ‐ La référence en nutrition de l'Université de Montréal Philippe Grand est nutritionniste gradué de l’Université de Montréal et diplômé en cuisine de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Sa passion pour la nutrition et la cuisine l’a mené à devenir le coordonnateur du projet Offres et pratiques alimentaires revues dans les services de garde du Québec d’Extenso. Il a collaboré au site Passeport Santé comme blogueur avec des vidéos explicatives de techniques culinaires. Il participe à la rédaction d’articles pour les sites www.nospetitsmangeurs.org et pour le blogue d’Extenso. De plus, il prétend avoir déjà pêché un poisson « gros comme ça » et adore manger des sardines. «La pêche durable : implications pour les nutritionnistes» Bernard Lavallée Dt.P. M.Sc. (cand.) Extenso ‐ La référence en nutrition de l'Université de Montréal Bernard est un nutritionniste gradué du baccalauréat en nutrition de l’Université de Montréal en 2010. Il est candidat à la maîtrise en nutrition sous la direction de Marie Marquis. Il travaille actuellement sur un projet de recherche s'intéressant au comportement alimentaire des hommes gais. Il est également auteur du blogue Gay Nutrition qui s'intéresse à ce sujet. Nutritionniste chez Extenso, le centre de référence sur la nutrition humaine, il rédige des articles de vulgarisation scientifique pour le site web de l'organisme. Il est également responsable des relations publiques et gestionnaire de communauté pour la deuxième phase du projet Nos Petits Mangeurs. Bernard collabore fréquemment à plusieurs médias tels que La Presse, le journal de Montréal, le MUST alimentaire, Radio Ville‐Marie et Canal M. Il a également assuré la révision scientifique du guide pratique Mieux Manger du magazine Protégez‐Vous. Ses intérêts touchent à la nutrition, au marketing, aux relations publiques, à la communication, aux comportements alimentaires, aux tendances et à l’actualité agroalimentaires, à l'alimentation locale, à l'agriculture urbaine et à la pêche durable. 2013‐06‐04
La pêche durable
Implications pour les nutritionnistes
Philippe Grand, Dt.P
Bernard Lavallée, Dt.P, M.Sc. (c)
7 juin 2013
(c) Grand/Lavallée 2013
Déclaration de conflits d’intérêt réels ou potentiels
Nom du conférencier/modérateur: Philippe Grand
Je n’ai aucun conflit d’intérêt réels ou potentiel.
Déclaration de conflits d’intérêt réels ou potentiels
Nom du conférencier/modérateur: Bernard Lavallée
Je n’ai aucun conflit d’intérêt réels ou potentiel.
(c) Grand/Lavallée 2013
Objectifs de la présentation
• Définir les principes de pêche durable.
• Reconnaître et juger les implications nutritionnelles de ces principes dans l’alimentation.
• Adapter sa pratique professionnelle en regard de ces principes de pêche durable.
(c) Grand/Lavallée 2013
1
2013‐06‐04
Plan de la présentation
1. Introduction et définition
2. Santé des espèces – Morue
3. Méthodes de pêches
1. Pêche commerciale ‐ Thon
2. Aquaculture ‐ Saumon
4.
5.
6.
7.
Traçabilité
Organismes
Questions particulières
Ressources
(c) Grand/Lavallée 2013
Introduction
• Avantages nutritionnels du poisson
– Source de protéines
– Faible en gras saturés
– Source d’oméga‐3
• santé cardiovasculaire, dépression, inflammation , dégénerescence maculaire
• OMS
– 300‐500 mg combinés de AEP et DHA / jour
– Apports quotidiens moyens actuels en Amérique du Nord sont d’environ 120 à 150 mg
(c) Grand/Lavallée 2013
Introduction
• Recommandations: 2 portions / sem
– 150 g cuit ≈ 200 g cru
• Consommation mensuelle : 80 g … Donc, on doit manger plus de poissons…
(c) Grand/Lavallée 2013
2
2013‐06‐04
Dilemme
consommation
pression sur stocks (c) Grand/Lavallée 2013
Quelques statistiques alarmistes
• Disparition des stocks d’ici 2048 (1)
• 15 ans d’exploitation = 80% biomasse marine (2)
• En 2003  10% des niveaux pré‐industriaux (2)
1‐ Worm, Boris et al. Impacts of Biodiversity Loss on Ocean Ecosystem Services, Science 314, 787 (2006)
2‐Myers, Ransom A. et Boris Worm. Rapid Worldwide depleion of predatory fish communities. Nature 423 , 280 (2003)
(c) Grand/Lavallée 2013
Pourquoi la pêche durable?
• Professionnels de l’alimentation
• Intérêt grandissant des consommateurs
• Quelque peu complexe…
(c) Grand/Lavallée 2013
3
2013‐06‐04
Qu’est‐ce que la pêche durable?
« Produits qui sont pêchés ou cultivés de manière à maintenir ou accroître la production à long terme, sans mettre en péril la santé ou la fonction de la vie marine dans nos océans » ‐ Fondation David Suzuki
(c) Grand/Lavallée 2013
Qu’est‐ce que la pêche durable?
1. Santé des espèces
2. Méthodes d’exploitation durables
‐ Pêche
‐ Aquaculture
3. Traçabilité
(c) Grand/Lavallée 2013
Santé des espèces
La morue
(c) Grand/Lavallée 2013
4
2013‐06‐04
Le grand déclin : 1992
(c) Grand/Lavallée 2013
Santé des espèces
• Population abondante
• Pêche dont le taux de capture permet un renouvellement suffisant
(c) Grand/Lavallée 2013
Méthodes de pêche
Le thon (c) Grand/Lavallée 2013
5
2013‐06‐04
Méthodes de pêche
•
•
•
•
•
•
•
Chalut de fond
Palangre
Senne coulissante
Pêche au filet maillant
Pêche à la traîne
Canne à pêche
Harpon
(c) Grand/Lavallée 2013
Chalut pélagique
(c) Grand/Lavallée 2013
(c) Grand/Lavallée 2013
6
2013‐06‐04
Chalut de fond
(c) Grand/Lavallée 2013
Palangre de fond
(c) Grand/Lavallée 2013
Palangre de surface (c) Grand/Lavallée 2013
7
2013‐06‐04
Senne coulissante
(c) Grand/Lavallée 2013
Senne danoise
(c) Grand/Lavallée 2013
Pêche au filet maillant
(c) Grand/Lavallée 2013
8
2013‐06‐04
Pêche à la traîne
(c) Grand/Lavallée 2013
Canne à pêche
(c) Grand/Lavallée 2013
Drague
(c) Grand/Lavallée 2013
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2013‐06‐04
Harpon
(c) Grand/Lavallée 2013
Quel thon manger?
• Selon Seachoice
–
–
–
–
Germon (Albacore); Pacifique canadien et américain, Hawaï; à la traîne et à la canne
Obèse (Bigeye); Atlantique américain; à la traîne, à la canne, à la main
Listao ou bonite à ventre rayé (Skipjack); mondial; à la main, à la canne, à la traîne
À nageoires jaunes (Yellowfin); Atlantique américain, Golfe du Mexique, Pacifique est, Pacifique ouest; à la traîne, à la canne, senne coulissante
• Selon OceanWise
– Germon (Albacore); Nouvelle‐Zélande, Pacifique Nord‐Est, Atlantique sud, Pacifique sud; à la canne, à la traîne
– Obèse (Bigeye); Atlantique; à la canne, à la traîne, senne coulissante
– Listao ou bonite à ventre rayé (Skipjack); Atlantique, Pacifique central, Pacifique est, Japon, Pacifique ouest; à la canne, à la traîne, senne coulissante
– À nageoires jaunes (Yellowfin); Atlantique américain, Pacifique central, Pacifique est, Golfe
du Mexique, Pacifique Ouest; à la main, à la traîne, à la canne
– Tonggol (tongol); Malaisie; à la main, à la canne, à la traîne
• Selon Greenpeace
– Éviter thon rouge, thon germon, thon obèse
(c) Grand/Lavallée 2013
En date du 29 mai 2013
Méthodes d’aquaculture
Le saumon
(c) Grand/Lavallée 2013
10
2013‐06‐04
Aquaculture en système ouvert
(c) Grand/Lavallée 2013
Problématiques de cette méthode
• Déchets : excréments, antibiotiques, pesticides
• Taux élevé de maladies • Fuites et contaminations
(c) Grand/Lavallée 2013
Les poux de mer
(c) Grand/Lavallée 2013
11
2013‐06‐04
Aquaculture en système fermé
(c) Grand/Lavallée 2013
Avantages de cette méthode
• L’eau est filtrée et les déchets ne se retrouvent
pas à la mer (pas dans tous les cas)
• Les poissons ne peuvent pas s’échapper dans
la mer
(c) Grand/Lavallée 2013
L’élevage = pas productif
6 kg
2 kg
(c) Grand/Lavallée 2013
12
2013‐06‐04
Quel saumon manger?
• Meilleurs choix
– Saumon sauvage d’Alaska
– Saumon sauvage du Pacifique pêché de façon
durable
• Bons choix
– Saumon de l’Atlantique élevé en bassins clos (confinement total)
(c) Grand/Lavallée 2013
Et les oméga‐3?
FCÉN
3156
Pour 100 g comestible
AEP (g) ADH (g)
Saumon de l'Atlantique, élevage, cuit au four ou grillé
0,41
1,43
3183
Saumon de l'Atlantique, sauvage, cuit au four ou grillé
0,69
1,46
3193
3185
Saumon, coho, sauvage, au four ou grillé
Saumon, coho, élevage, au four ou grillé
0,40
0,66
0,41
0,87
3158
Saumon, kéta, au four ou grillé
0,30
0,51
3157
Saumon, quinnat (printemps, royal), au four ou grillé
1,01
0,73
3159
Saumon, rose, au four ou grillé
0,54
0,75
3053
Saumon, rouge (sockeye), cuit au four ou grillé
0,53
0,70
3218
Saumon, kéta, conserve, égoutté, avec arêtes, salé
0,47
0,70
5965
Saumon, rose, conserve, chair avec arêtes
0,36
0,69
3226
Saumon, rouge (sockeye), conserve, égoutté avec arêtes, sans sel
0,49
0,66
(c) Grand/Lavallée 2013
Autres poissons gras ?
FCÉN Pour 100 g
3187
3858
3022
3015
AEP (g) ADH (g)
Truite, arc‐en‐ciel, élevage, au four ou grillé
Omble chevalier, autochtone, bouilli
Maquereau bleu, cuit au four ou grillé
Hareng, Atlantique, cuit au four ou grillé
0,33
0,82
0,40
0,50
0,50
0,70
0,91
1,11
3203
Sardine, Atlantique, conserve, dans l'huile, égouttée avec arêtes
0,47
0,51
3054
Sardines, Pacifique, conserve, avec sauce tomate, égouttées, avec arêtes
0,53
0,86
(c) Grand/Lavallée 2013
13
2013‐06‐04
Documentaire choc
salmonconfidential.ca
(c) Grand/Lavallée 2013
Traçabilité
Qu’y a‐t‐il dans votre sushi?
(c) Grand/Lavallée 2013
Identification erronnée
• Tests d’ADN sur 1200 échantillons de poissons
et fruit de mer récoltés dans 674 endroits
différents
• Les erreurs sont beaucoup plus fréquentes
qu’on pourrait le croire
(c) Grand/Lavallée 2013
14
2013‐06‐04
(c) Grand/Lavallée 2013
Organismes
(c) Grand/Lavallée 2013
• Deux rapports annuels
– Classement des conserves de thon durables
– Classement des supermarchés
• Critères utilisés vont encore plus loin que ceux
présentés
(c) Grand/Lavallée 2013
15
2013‐06‐04
Classement des conserves de thon ‐ Greenpeace 2013
• Raincoast Trading
• Wild Planet
• Safeway
•
•
•
•
•
•
•
GoldSeal
Sélection (Métro)
Western Family
Le Choix du Président (Loblaw)
Pastene
Ocean‘s
Compliments (Sobey’s)
•
•
•
•
Rio Mare
Great Value (Walmart)
Unico
Clover Leaf
(c) Grand/Lavallée 2013
Liste rouge
Aiglefin (petit grade)
Bar du Chili
Crabe Royal
Crevette tropicale
Espadon
Flétan de l’Atlantique
Flétan du Groenland
Goberge de l’Alaska
Hoki de la Nouvelle‐Zélande
Hoplostète orange
Lotte
Mactre de Stimpson
Merlu
Morue de l’Atlantique
Raies et pocheteaux
Requin
Saumon d’élevage de l’Atlantique
Saumon rouge (sockeye) du Fleuve Fraser
Thon rouge, obèse et albacore
Vivaneau
(c) Grand/Lavallée 2013
(c) Grand/Lavallée 2013
16
2013‐06‐04
• Organisme américain
• Développe des outils pour les consommateurs
– Guides de poche sur les poissons durables en tenant compte d’où nous sommes. Pour le Québec, “Northeast guide” (anglais)
– Guide des sushis (anglais/japonais)
– Application pour iPhone et Android (anglais)
(c) Grand/Lavallée 2013
• Organisme canadien
• Ont développé plusieurs ressources pour les consmmateurs
– Guide des poissons et fruits de mers durables (anglais)
– Guide des sushis durables (anglais/japonais)
– Application iPhone (anglais)
– Guide pour les commerces
(c) Grand/Lavallée 2013
• Projet de l’aquarium de Vancouver
• Certification pour des épiceries, supermarchés, restaurants, mais encore très
peu au Québec
• Application iPhone pour trouver les commerces certifiés et avoir accès à la liste
des choix durables. (anglais)
(c) Grand/Lavallée 2013
17
2013‐06‐04
• Organisme québécois valorisant les espèces
méconnues comestibles du Saint‐Laurent
• Certifications pour les poissonneries et les restaurants • 22 espèces valorisées : poissons, crustacés, mollusques, algues, mammifère.
(c) Grand/Lavallée 2013
• Organisation indépendante à but non‐lucratif
• Pour obtenir certification
– Population abondante
– Minimise dommages environnementauz
– Gestion efficace(traçabilité)
• Critiques
– manque de spécificité
– certaines certifications basées sur le futur (5 ans) et non le présent
– Considère seulement les espèces en danger
(c) Grand/Lavallée 2013
QUESTIONS PARTICULIÈRES
(c) Grand/Lavallée 2013
18
2013‐06‐04
Pangasius et la santé
• Chaîne de lettre alarmiste
• Contamination : arsenic, métaux lourds, venins et bactéries.
• lots non conformes ne sont pas vendus.
(c) Grand/Lavallée 2013
Pangasius
• Principalement élevé au Vietnam, dans le Mékong, en cages ouvertes
• Bon potentiel
• Techniques d’élevage rudimentaires et peu
contrôlées
• Implication du World Wide Fund (WWF)
(c) Grand/Lavallée 2013
Pangasius : verdict
• Préférer d’autres espèces de poissons blancs
qui sont durables (voir listes des organismes)
• Aquaculture aux États‐Unis (silure) 
recommandé par SC et SW
• À suivre …
(c) Grand/Lavallée 2013
19
2013‐06‐04
Tilapia
• Excellent candidat pour l’aquaculture
– Résilient à plusieurs environnements
– Ne requiert pas de grandes quantités de protéines
• Craintes:
– Gestion douteuse en Asie (Chine)
– Utilisation de produits chimiques
(c) Grand/Lavallée 2013
Tilapia
États‐Unis, Équateur, Canada (Alberta)
• Surtout élevé en confinement total, système
recirculatoire
• Peu d’impact environnemental
• Mieux géré, plus de suivi
 Bons choix
• Faible en gras: < 3 g / 100g comestible
(c) Grand/Lavallée 2013
Poisson d’élevage biologique
• Biologique ne veut pas dire durable
• Standards canadiens n’adressent pas efficacement…
–
–
–
–
Gestion des déchets
Fuites
Morts des prédateurs
Parasite et maladies associées aux enclos ouverts
• Standards permettent l’utilisation de pesticides, mais de façon restreinte
• Faible exigences envers l’utilisation de moulées non‐
biologiques (c) Grand/Lavallée 2013
20
2013‐06‐04
Saumon transgénique «Frankenfish»
• Créé au Canada – Saumon Chinook du Pacifique et une anguille
• Grossit deux fois plus vite
– 18 mois vs 3 ans
• Vise à être commercialisé aux États‐Unis
• FDA
– 2010 : Sans danger pour la consommation humaine
– 2012 : Ne menace pas l’environnement
(c) Grand/Lavallée 2013
Un instant!
• 95 % des saumons pourraient être stériles…
Étude canadienne (1):
• Croisement entre saumon GM et truite brune
– Hybrides ont hérité du transgène
– taux de croissance plus rapide – avantage compétitif sur leurs parents
– pourraient s’avérer préjudiciables pour les populations sauvages
1‐ Hybridazition between genetically modified Atlantic salmon and wild brown trout
reveals novel ecological interactions
Krista B. Oke et al. Proc. R. Soc. 2013 280, 20131047
(c) Grand/Lavallée 2013
À suivre…
• Réponse de la FDA: d’ici fin 2013
• Mais…
– Tollé international
– Opposition des consommateurs, supermarchés, chefs (États‐Unis)
– Étiquetage à déterminer
• Conséquences possibles
– Pays en voie de développement (Panama) (c) Grand/Lavallée 2013
21
2013‐06‐04
Saisonnalité •
www.oceanwise.ca/content/blog
(c) Grand/Lavallée 2013
Ressources
•
•
Seafood Watch www.montereybayaquarium.org/cr/cr_seafoodwatch/sfw_recommendation
s.aspx
•
•
Seachoice
http://www.seachoice.org/
•
•
Ocean Wise
http://www.oceanwise.ca/
•
•
Marine Stewardship Council
http://www.msc.org/
•
•
Greenpeace
http://www.greenpeace.org/canada/fr/campagnes/Oceans1/oceans/
•
•
Fourchette bleue
http://www.exploramer.qc.ca/fourchette‐bleue
•
•
Environmental Defense Fund seafood selector
http://seafood.edf.org/
(c) Grand/Lavallée 2013
Ressources • Lectures de chevet de Philippe
–
–
–
–
The End of the Line. Charles Clover (2006)
Tuna: Love, Death and Mercury. Richard Ellis (2008)
Bottomfeeder. Taras Grescoe (2008)
Cod. Mark Kurlansky (1998)
• Documentaires de chevet de Bernard
– The End of the Line
– Sushi: The Global Catch
– Medical Masquerade: One Man's Experience with Methylmercury Poisoning (youtube)
(c) Grand/Lavallée 2013
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