Formation continue « Le grand ménage du printemps sur
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Formation continue « Le grand ménage du printemps sur
Formation continue « Le grand ménage du printemps sur des sujets d’actualité en nutrition et en alimentation» Vendredi le 7 juin 2013 Merci à nos partenaires ! Danone L’ordre professionnels des diététistes du Québec Diabète Québec (kiosque) T 514 343‐7055 F 514 343‐7395 Sur place : Pavillon Roger‐Gaudry (Salle P‐310) 2900, boul. Édouard‐Montpetit, Montréal, Québec H3T 1J4 « Le grand ménage du printemps sur des sujets d’actualité en nutrition et en alimentation » Le vendredi 7 juin 2013 8h00 Accueil et inscription -café et jus - (Montréal seulement) 8h25 Mot de bienvenue Activité de formation continue présentée en collaboration avec Danone inc. 12h10 Dîner 13h15 13h15 Marie-Claude Paquette, Ph.D., Dt.P. Équipe NUTRIUM Conseillère scientifique - Équipe poids Institut national de santé publique du Québec Les nouvelles lignes directrices de pratique clinique 2013 pour la prévention et le traitement du diabète au Canada. 8h30 9h20 Thématique : L’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 20102011 TOME 1 : Le visage des jeunes d’aujourd’hui : leur santé physique et leurs habitudes de vie. Faits saillants pour les nutritionnistes Jean-Marie Ekoé, MD, CSPQ, PD Endocrinologue, Professeur titulaire PTG Thématique : Les nouveautés en termes de dépistage, cibles thérapeutiques et pharmacothérapie. 14h15 Période de questions Élise Taillon, Dt.P. Nutritionniste, Clinique de diabète CSSS de St-Jérôme Thématique : implications à l'égard de l'approche nutritionnelle chez l'adulte 14h25 Philippe Grand, Dt.P. et Bernard Lavallée Dt.P. M.Sc. (cand.) Extenso - La référence en nutrition de l'Université de Montréal Thématique : La pêche durable : implications pour les nutritionnistes 10h20 10h50 Pause Collation et boissons froides et chaudes (Montréal seulement) 10h50 Sandra Jeansonne, Dt.P. Nutritionniste, Obstétrique et néonatalogie CHU mère enfant Sainte-Justine Thématique : Nutrition et grossesses à risques : le point pour les nutritionnistes. 11h50 15h25 Période de questions 15h35 Mot de clôture Équipe NUTRIUM Merci à notre partenaire : Période de questions LIEU DE L’ACTIVITÉ Université de Montréal Pavillon Roger-Gaudry (Pavillon Principal), Salle P-310 2900, Boul. Édouard-Montpetit, Montréal (Québec) H3T 1J4 Plan du campus : http://plancampus.umontreal.ca/ Station de métro : Université de Montréal (~ 10 min. de marche) Stationnement ($) : Garage Louis-Colin (~5 min de marche) Pavillon Liliane de Stewart, bur. 1213, 2405, chemin de la Côte-Ste-Catherine, Montréal (Québec) H3T 1A8 INSCRIPTION ET PAIEMENT EN LIGNE Rendez-vous sur notre site : www.nutrium.org Vous y trouverez tous les détails entourant : • L’inscription et le paiement • Les objectifs d’apprentissage • La carte du campus et des stationnements • Sites de visioconférence pour retransmission • Le nombre de UFC de l'OPDQ reconnues www.nutrium.org Téléphone: 514-343-7055 Télécopieur: 514-343-7395 « Le grand ménage du printemps sur des sujets d’actualité en nutrition et en alimentation » mieux comprendre mieux aider » Le vendredi 7 juin 2013 Activité de formation continue présentée en collaboration avec Danone inc. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Au terme de cette journée, les participants seront en mesure de : Conférence 1 : Les nouvelles lignes directrices de pratique clinique 2013 pour la prévention et le traitement du diabète au Canada : Les nouveautés en termes de dépistage, cibles thérapeutiques et pharmacothérapie. • Définir les nouveautés en termes de prévention et de traitement du diabète au Canada en regard des nouvelles lignes directrices canadiennes en matière de prévention et de traitement du diabète, notamment le dépistage, le diagnostic, les cibles thérapeutiques, et la pharmacothérapie. • Adapter sa pratique professionnelle en regard des nouvelles lignes directrices canadienne pour la prévention et le traitement du diabète au Canada. Conférence 2 : Les nouvelles lignes directrices de pratique clinique 2013 pour la prévention et le traitement du diabète au Canada : implications à l'égard de l'approche nutritionnelle chez l'adulte. • Connaître et comprendre les implications nutritionnelles des nouvelles lignes directrices canadiennes en matière de prévention et de traitement nutritionnel du diabète chez l'adulte (notamment chez les personnes âgées). • Adapter sa pratique professionnelle en regard des nouvelles lignes directrices canadienne pour la prévention et le traitement du diabète au Canada. Conférence 3 : Nutrition et grossesses à risque: le point pour les nutritionnistes. • Connaître et comprendre les implications nutritionnelles des grossesses à risques. • Connaître et comprendre les implications nutritionnelles des nouvelles lignes directrices canadiennes en matière de prévention et de traitement nutritionnel du diabète gestationnel. • Adapter sa pratique professionnelle à l'égard des femmes enceintes présentant une grossesse à risque. Conférence 4: L’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011 TOME 1 : Le visage des jeunes d’aujourd’hui : leur santé physique et leurs habitudes de vie : faits saillants pour les nutritionnistes. • Identifier les faits saillants du rapport en lien avec les habitudes alimentaires, le poids, l’apparence et les actions à l’égard du poids et la consommation d’alcool. • Adapter sa pratique professionnelle en regard des faits saillants du rapport. Conférence 5 : Pêche durable : implications pour les nutritionnistes. • Définir les principes de pêche durable. • Reconnaître et juger les implications nutritionnelles de ces principes dans l’alimentation. • Adapter sa pratique professionnelle en regard de ces principes de pêche durable. Merci à notre partenaire Pavillon Liliane de Stewart, bur. 1213, 2405, chemin de la Côte-Ste-Catherine, Montréal (Québec) H3T 1A8 www.nutrium.org Téléphone: 514-343-7055 Télécopieur: 514-343-7395 « Nouvelles lignes directrices de pratique clinique 2013 pour la prévention et le traitement du Diabète au Canada : Les nouveautés en termes de dépistage, cibles thérapeutiques et pharmacothérapie. » Jean‐Marie Ekoé, MD, CSPQ, PD Endocrinologue, Professeur titulaire PTG Service de Médecine , Endocrinologie, Métabolisme et Nutrition CHUM – Hôpital Hôtel Dieu Département de Médecine et de Nutrition ‐ Faculté de Médecine de l’Université de Montréal Diplômé de l’université de Lausanne , Suisse Doctorat : Université de Genève, Suisse Agrégé de l’Université de Genève, Suisse Formation post‐doc. UK : Londres, Cambridge et Oxford Ancien responsable du Programme Mondial du Diabète de l’Organisation Mondiale de la Santé Président du Conseil Professionnel de Diabète Québec Domaines d’expertise : Endocrinologie générale Épidémiologie du diabète sucré et de ses complications micro et macroangiopathiques Chef de la Clinique du Pied Diabétique au CHUM – Hôtel‐Dieu Directeur adjoint de l’unité de recherche en épidémiologie du CHUM Publications : articles, abstracts, livres et chapitres de livres : 295 « Nouvelles lignes directrices de pratique clinique 2013 pour la prévention et le traitement du Diabète au Canada : Implications à l'égard de l'approche nutritionnelle chez l'adulte» Élise Taillon, Dt.P. Nutritionniste, Clinique de diabète CSSS de St-Jérôme Graduée en nutrition de l’Université de Montréal en 1980. Mme Taillon est éducatrice en diabète depuis 1990, année de l’ouverture de la clinique de diabète au CSSS de Saint-Jérôme. Elle a participé à la révision du manuel de nutrition clinique, chapitre diabète en 2007. Elle a collaboré à la révision et la conception des guides d’alimentation pour la personne diabétique de Diabète Québec. Elle est également co-auteure de modules d’enseignement réservés à la clientèle diabétique de la clinique du CSSS de Saint-Jérôme. 2013‐06‐04 Clinique de diabète / CSSS St-Jérôme guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Déclaration de conflits d’intérêt réels ou potentiels Je n’ai aucun conflit d’intérêt réel ou potentiel. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Pratique clinique de l’association canadienne du diabète en 2013 : Lignes directrices Traitement nutritionnel Chapitre 11 Paula D. Dworatzek, Kathryn Arcudi, Réjeanne Gougeon, Nadira Husein, John L. Sievenpiper, Sandi Williams 1 2013‐06‐04 Buts du traitement nutritionnel Atteindre et maintenir un contrôle métabolique optimal. Prévenir et traiter les complications chroniques du diabète. • Améliorer la santé par des choix alimentaires sains et l’activité physique. • Proposer des changements qui tiennent compte des préférences de la personne en respectant ses limites et son désir d’amorcer un processus de changement. • • guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Élements-clés des recommandations en nutrition 2013 • Orienter la personne diabétique vers une diététiste pour une consultation en nutrition. • Suivre Bien manger avec le Guide alimentaire canadien. • Personnaliser les conseils nutritionnels en fonction des préférences et des objectifs du traitement. • Choisir des aliments glucidiques à faible indice glycémique. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Éléments-clés des recommandations en nutrition (suite) 2013 • Connaître les régimes alimentaires alternatifs pour les personnes diabétiques de type 2. • Encourager l’auto-ajustement de l’insuline par le calcul du ratio insuline/glucides chez les personnes diabétiques de type 1. • Favoriser une alimentation équilibrée et restreinte en énergie chez les personnes en surpoids ou obèses. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 2 2013‐06‐04 Figure 1 – Prise en charge nutritionnelle de l'hyperglycémie dans le diabète de type 2 2013 Évaluation clinique Axer les interventions sur le mode de vie avec l’aide d’une diététiste. Initier des interventions axées sur le mode de vie ou une restriction énergétique et augmenter l'activité physique pour atteindre/maintenir un poids santé. Fournir des conseils sur l’alimentation adaptée au mieux à la personne en s’appuyant sur ses préférences, les objectifs du traitement et son désir de vouloir amorcer un processus de changement. Si les cibles ne sont pas atteintes: Poursuivre les interventions axées sur le mode de vie et ajouter la pharmacothérapie. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Macronutriments La quantité minimale de glucides recommandée est de 130 g / jour afin de répondre aux besoins du cerveau. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 6/4/2013 Effets des macronutriments Interventions alimentaires A1C 8 2013 Avantages Désavantages Riches en glucides (faible indice glycémique [IG]) HDL-C, CRP, hypoglycémie - Riches en glucides (riche en fibres) TC, LDL-C HDL-C, effets secondaires GI Riches en AGM TG - Faibles en glucides TG micronutriments, charge rénale Riches en protéines TA, TG, maintien de la masse maigre micronutriments, charge rénale TG Exposition au méthylmercure TA = tension artérielle TG = triglycérides GJ = glycémie à jeun GI = gastrointestinal = diminution < 1 % de l’A1C HDL = lipoprotéine de haute densité Acides gras à chaîne longue oméga 3 A1C = hémoglobine glyquée CHO = glucide CRP = protéine C-réactive AGM = acide gras monoinsaturé guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca TC = cholestérol total LDL = lipoprotéine de faible densité Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 3 2013‐06‐04 Effets des régimes alimentaires Régimes alimentaires A1C 2013 Avantages Désavantages Végétarien LDL-C, HDL-C vitamine B12 Méditerranéen TA, CRP, TC, HDL-C, TC:HDL-C, TG Aucun DASH poids, TA, CRP, LDL-C, HDL-C Aucun Atkins poids, TC, HDL-C, TC:HDL-C, TG LDL-C, micronutriments, observation du régime Protein Power Plan poids micronutriments, observation , charge rénale Ornish - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Weight Watchers - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Zone - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Légumineuses TC, LDL-C Effets secondaires GI Noix LDL-C, apo-B, apo-B:apo-A1 Aucun | 1-800-BANTING | diabetes.ca (226-8464) poids Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète guidelines.diabetes.ca Substituts de repas Effets des régimes alimentaires Régimes alimentaires A1C Intervention temporaire 2013 Avantages Désavantages Végétarien LDL-C, HDL-C vitamine B12 Méditerranéen TA, CRP, TC, HDL-C, TC:HDL-C, TG Aucun DASH poids, TA, CRP, LDL-C, HDL-C Aucun Régime Atkins poids, TC, HDL-C, TC:HDL-C, TG LDL-C, micronutriments, observation du régime Régime Protein Power Plan poids micronutriments, observation , charge rénale Ornish - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Weight Watchers - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Régime Zone - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Légumineuses TC, LDL-C Effets secondaires GI Noix LDL-C, apo-B, apo-B:apo-A1 Aucun guidelines.diabetes.ca | diabetes.ca Remplacements des | 1-800-BANTING (226-8464) poids Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète repas Effets des régimes alimentaires Régimes alimentaires A1C Intervention temporaire 2013 Avantages Désavantages Végétarien LDL-C, HDL-C vitamine B12 Méditerranéen TA, CRP, TC, HDL-C, TC:HDL-C, TG Aucun DASH poids, TA, CRP, LDL-C, HDL-C Aucun Atkins poids, TC, HDL-C, TC:HDL-C, TG LDL-C, micronutriments, observation du régime Protein Power Plan poids micronutriments, observation , charge rénale Ornish - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Weight Watchers - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Zone - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Légumineuses TC, LDL-C Effets secondaires GI Noix LDL-C, apo-B, apo-B:apo-A1 Aucun guidelines.diabetes.ca | diabetes.ca Remplacements des | 1-800-BANTING (226-8464) poids Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète repas Intervention temporaire 4 2013‐06‐04 Effets des régimes alimentaires Régimes alimentaires A1C 2013 Avantages Désavantages Végétarien LDL-C, HDL-C vitamine B12 Méditerranéen TA, CRP, TC, HDL-C, TC:HDL-C, TG Aucun DASH poids, TA, CRP, LDL-C, HDL-C Aucun Atkins poids, TC, HDL-C, TC:HDL-C, TG LDL-C, micronutriments, observation du régime Protein Power Plan poids micronutriments, observation , charge rénale Ornish - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Weight Watchers - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Zone - poids, LDL-C:HDL-C GJ, observation Légumineuses TC, LDL-C Effets secondaires GI Noix LDL-C, apo-B, apo-B:apo-A1 Aucun | 1-800-BANTING | diabetes.ca (226-8464) poids Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète guidelines.diabetes.ca Substituts de repas Intervention temporaire Recommandations 1 et 2 1. Les personnes diabétiques doivent s’appuyer sur les conseils nutritionnels d’une diététiste professionnelle pour pouvoir abaisser leur A1C [Catégorie B, niveau 2, pour le diabète de type 2; Catégorie D, 2013 consensus, pour le diabète de type 1] et réduire le nombre d’hospitalisations [Catégorie C, niveau 2]. 2. L'éducation nutritionnelle s’avère efficace lorsqu’elle est effectuée en petit groupe ou individuellement [Catégorie B, niveau 2]. L’éducation en groupe doit intégrer les principes d’andragogie, tels que des 2013 activités pratiques, des résolutions de problèmes, des jeux de rôle et des discussions de groupe [Catégorie B, niveau 2]. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Recommandations 3 et 4 3. Les personnes diabétiques doivent être encouragées à suivre le Guide alimentaire canadien pour s’assurer de combler leurs besoins nutritionnels [Catégorie D, consensus]. 4. Les personnes diabétiques obèses ou avec un surpoids doivent adopter une alimentation équilibrée et restreinte en 2013 énergie pour atteindre et maintenir un poids d’équilibre plus sain [Catégorie A, niveau 1A]. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 5 2013‐06‐04 Encourager les patients à suivre le Guide alimentaire canadien pour combler leurs besoins nutritionnels http://www.hcsc.gc.ca/fn-an/foodguide-aliment/indexfra.php guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Les patients ayant un IMC ≥ 25 kg/m2… …doivent adopter une alimentation équilibrée et restreinte en énergie pour atteindre et maintenir un poids corporel d’équilibre plus sain. Une perte de 5 à 10 % du poids corporel initial… …permet d’améliorer la sensibilité à l’insuline ainsi que le contrôle de la glycémie, de la pression artérielle et du taux de lipides. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Recommandations 5 et 6 5. Chez les adultes diabétiques, la répartition des macronutriments en pourcentage de l'énergie totale peut varier de 45 à 60 % pour les glucides, de 15 à 20 % pour les protéines et de 20 à 35 % 2013 pour les lipides. Ces écarts permettent l’individualisation du traitement nutritionnel en fonction des préférences et des objectifs du traitement [Catégorie D, consensus]. 6. Les adultes diabétiques doivent consommer au plus 7 % de l’énergie totale sous forme de gras saturés [Catégorie D, consensus] et réduire au minimum leur consommation d’acides gras trans [Catégorie D, consensus]. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 6 2013‐06‐04 Monsieur Sylvain Rencontre début mai 2013 Homme de 53 ans diabétique depuis 8 ans Rx : metformin 500 mg 2 co bid + glyburide 2.5 mg bid Labos (Août 2012) : glucose à jeûn : 18.3 mmol/L Chol Tot : 4.75 mmol/L Chol-LDL : 3.15 mmol/L Chol-HDL : 0.84 mmol/L Ratio Chol/HDL : 5.65 TG : 1.65 mmol/L Taille : 1m75 Poids : 133 Kg IMC : 43 Obésité classe III M n’a pas apporté son livret de glycémie mais me dit qu’il pratique l’autocontrôle 1 fois par jour en moyenne: Glucos au lever le am : environ 10 mmol/L Glucos 2 h pc repas : varient de 5.8 à 10.6 mmol/L Gluco au bureau 1 h pc (déjeuner) 7.2 mmol/L • • guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Monsieur Sylvain • Habitudes de vie : Tabac cessé en 2001, 18 Kilos ROH occasionnel Marche 1 h par jour, le matin • Histoire sociale : Travaille comme cuisinier dans une usine d’alimentation de soir (14h30 à 22h30 ). Vit avec une conjointe. M prépare habituellement le repas du dîner. Il apporte son lunch pour le repas du souper. • Particularité : M fait souvent des hypoglycémies avant son souper au travail. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Monsieur Sylvain : Répartition énergétique Macronutriments 36 % 28 % 36 % Glucides Lipides Protéines guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 7 2013‐06‐04 Recommandations nutritionnelles • • • • • • • • • Renforçons les acquis. Soulignons l’importance de perdre du poids. Enseignons la notion de glucides des aliments. Suggérons d’augmenter l’apport en glucides du repas du dîner ou introduire une collation en PM. Recommandons de réduire portion de viande au profit des légumes et fruits. Conseillons d’utiliser les corps gras avec modération (cuisson et ajout). Mise en garde et traitement de l’hypoglycémie discutés. Discutons des mécanismes d’action des antidiabétiques oraux. Revoyons M dans 6 semaines. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 3 semaines plus tard : Date Déjeuner 6 mai 6.6 7 mai 7.4 Dîner Souper 9 mai Coucher 10.9 10 mai 5.1 13 mai 7.3 5.6 Glyburide 2.5 die cessé 17 mai 21 mai 8.9 22 mai 9.7 3.7 7.8 guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 1 semaine plus tard : Glyburide 1.25mg die Date Déjeuner Dîner 24 mai 6.8 7.4 25 mai 7.1 26 mai Souper Coucher 6.3 10.9 7.9 5.5 27 mai 7.2 28 mai 6.9 guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 8 2013‐06‐04 Monsieur Sylvain : relance 5 semaines Interventions amorcées: • • • • • • Monsieur a diminué le contenu de son déjeuner. Mange plus de fruits. A réduit ses portions de viande. A mangé poisson 2 fois par semaine. N’a pas marché re: douleur à un pied. NB: Ne fait plus d’hypoglycémie depuis glyburide 1.25mg die guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Monsieur Sylvain Glyburide 1.25mg die Date Déjeuner Dîner 24 mai 6.8 7.4 25 mai 7.1 Souper Coucher 6.3 10.9 26 mai 7.9 5.5 27 mai 7.2 28 mai 6.9 29 mai 7.5 30 mai 6.8 5.3 4.8 6.1 31 mai 6.2 A1c Now : 6.3 % Poids: 131.3Kg (perte de 1.7 kilos) guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Recommandations nutritionnelles • • • • • Encourageons les acquis. Soulignons l’importance de répartir les fruits dans la journée. Encourageons à limiter les gras via: margarine ajoutée huile pour la cuisson utiliser pulvérisateur d’huile ? Revisons l’assiette équilibrée. Faisons la démonstration d’exemples de déjeuner. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 9 2013‐06‐04 Exemples de déjeuners Déjeuner 1 Déjeuner 2 Déjeuner 3 2 toasts b entier 3 c thé margarine 2 c Tb b arachide 1 tr fromage rég Café noir 2 toasts b entier 2 c Tb b arachide Compote de pommes Café noir Yogourt grec 0% 1 toast b entier 1 c Tb b arachide Compote de pommes Café noir 535 Kcal 365 Kcal 290 Kcal Glucides Lipides Protéines 24% 65% 11% Glucides Lipides Protéines 52% 36% 12% Glucides Lipides Protéines 59% 22% 18% guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Recommandations nutritionnelles • Discutons des bienfaits de l’activité physique régulière. Orientons vers une infirmière en soins de pied ou un podiâtre. • Relance dans 6 semaines. • guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Recommandations 7 et 8 7. Dans un repas mixte, l’ajout de sucrose ou de fructose peut substituer d’autres sources de glucides jusqu’à concurrence de 10 % de l’énergie totale pour la journée, pourvu que le contrôle des glycémies et des lipides demeure adéquat [Catégorie C, niveau 3]. 2013 8. Les personnes diabétiques de type 2 doivent maintenir une régularité à l’égard des heures de repas et de l’espacement des repas pour optimiser le contrôle de leur glycémie [Catégorie D, niveau 4]. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 10 2013‐06‐04 Recommandation 9 9. Les conseils nutritionnels peuvent être axés sur des sources de glucides ayant un faible indice glycémique pour aider à optimiser le contrôle de la glycémie [Diabète de type 1 : catégorie B, niveau 2; diabète de type 2 : Catégorie B, niveau 2]. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Choisir des aliments glucidiques à faible indice glycémique (IG) guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète www.guidelines.diabetes.ca Recommandation 10 10. Des régimes alimentaires alternatifs peuvent être utilisés 2013 pour les personnes diabétiques de type 2 afin d’améliorer le contrôle de la glycémie, notamment : • Régime de style méditerranéen • Régime végétarien ou végétalien • Ajout de légumineuses (haricots, pois secs, pois chiches, lentilles…) [Catégorie B, niveau 2] • Régime Dietary Approaches to stop Hypertension (DASH) [Catégorie B, niveau 2] [Catégorie B, niveau2] [Catégorie B, niveau 2] guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 11 2013‐06‐04 Régime végétarien Monsieur Noel 73 ans Diabétique depuis 28 ans ATCD : MCAS et HTA diabète type 2 Rx en 2001 : metformin 500 mg tid insuline 20/80 48U am et 50U pm Taille : 1m73 Poids : 78 Kg IMC : 26 A commencé un régime végétarien en novembre 2001. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Régime végétarien Évolution au cours des ans Poids A1c Traitement 2001-06 Année 78 6.8% Insuline 20/80 bid + metformin 500 tid 2001-11 Début régime 2002-06 72.5 6.2% Diabeta 5 bid + metformin 500 tid 2003-12 68.6 6.3% Metformin 500 tid 2007-07 66.6 6.9% Diabeta 10 bid + metformin 500 tid 2010-02 64 5.8% Diamicron MR 120 +metformin 500 tid 2013-03 64.5 7.1% Diamicron Mr 90 + metformin 500 tid végétarien guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Recommandations 11 et 12 11. Un programme intensif d’interventions axées sur le mode de vie combinant des modifications à l’alimentation et une activité 2013 physique accrue peut être une solution pour déclencher une perte de poids, améliorer le contrôle glycémique et diminuer les facteurs de risque cardiovasculaire [Catégorie A, niveau 1A]. 12. Les personnes diabétiques de type 1 doivent apprendre à ajuster leurs doses d’insuline selon la qualité et la quantité de glucides consommés [Catégorie C, niveau 2] ou doivent maintenir constantes la quantité et la qualité des glucides consommés [Catégorie D, niveau 4]. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 12 2013‐06‐04 Monsieur Alain • • • • • • • 50 ans Diabétique type 1 depuis l’âge de 22 mois. Diabète labile +, maladie caeliaque avec diète sans gluten, dialyse 3 fois semaine en attente de greffe. Rx : insuline Humalog ac tid selon échelle + Lantus 18U au souper (se donne son insuline avec seringues) Ne se donne pas d’insuline Humalog si gluco < 8 mmol/L . Pratique l’autocontrôle ac repas + au coucher. Glucos au lever varient : 3.2 à 23.4 mmol/L ac dîner : 2.8 à 25.8 mmol/L ac souper : 3.1 à 25.4 mmol/L au coucher : 2.8 à 19.6 mmol/L guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Monsieur Alain • • • • • Anthropométrie : Taille : 1m63 Poids : 66Kg IMC : 24 Labos : A1c: 8.9% Hx sociale : Vit seul, prépare lui-même ses repas, sans emploi. Assistance sociale. Repas peu variés (sans gluten) et fixes en glucides. Compréhension limitée (ralenti). Analyse: diabète type 1 avec > variabilités glycémiques 2° à 1) échelle d’insuline inadéquate 2) peur des hypoglycémies (ne les ressent plus) Voit l’interniste de la clinique qui prescrit un ratio: 0.8U/10g déjeuner, 0.5U/10g dîner et souper avec le décompte des glucides. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Recommandations nutritionnelles • • • • • Revisons la notion de glucides des aliments et de l’étiquetage nutritionnel. Mentionnons l’importance de maintenir des contenus fixes en glucides aux repas. Allouons : 60g glucides au déjeuner 50g glucides au dîner 60g glucides au souper 30g glucides coll soirée Traitons de la mise en garde et du traitement de l’hypoglycémie. Revoyons M dans 1 semaine. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 13 2013‐06‐04 Lantus Humalog Résultats de Monsieur Alain 22U Date AM Midi PM Soirée Avril 22 19.2 6U 3.2 0 2.3 2U 6.3 D 23 14.7 5U 3.9 0 4.7 2U 14.3 24 14.7 5U 7.7 3U 5.2 2U 14.8 25 15.1 6U 8.9 3U 20.5 D D D S 5 3 3 <6 -1 -1 -1 >15 +1 +1 +1 guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Recommandations nutritionnelles 1 semaine plus tard : Validons la compréhension de la notion de glucides des aliments et importance de maintenir contenus des repas fixes en glucides Validons la compréhension de l’échelle Suggérons de repousser insuline Lantus au coucher Augmentons ratio souper 0.7U/10g glucides • • • • guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Lantus Humalog Résultats de monsieurAlain 22U Date AM Midi PM Soirée Avril 22 19.2 6U 3.2 0 2.3 2U 6.3 D 23 14.7 5U 3.9 0 4.7 2U 14.3 24 14.7 5U 7.7 3U 5.2 2U 14.8 D 25 15.1 6U 8.9 3U 20.5 29 18.2 6U D 30 7.7 5U Mai 1 9.4 5U D 2 11.1 5U 3 10.1 5U 8.2 3U 4.3 2U 7.9 3U D D S 5 3 <6 -1 -1 3 -1 >15 +1 +1 +1 9.2 4U 14.8 8.7 4U 9.4 D D S 13.7 4U 7.4 5 3 4 6.6 4U 8.5 <6 -1 -1 -1 4.1 4U 9.3 >15 +1 +1 +1 guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 14 2013‐06‐04 Recommandations nutritionnelles 1 semaine plus tard : • • • • • Validons la compréhension de la notion de glucides des aliments et importance de maintenir contenus des repas fixes en glucides Validons la compréhension de l’échelle Stylo à insuline ? Incréments de ½ dose ? Défi : 1) Augmenter la variété dans ses menus en tenant compte des limites de son régime sans gluten et rénal. 2) Diminuer les excursions glycémiques. 3) Viser A1c autour de 8%. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Recommandation 13 13. Les personnes ayant recours à l'insuline ou aux sécrétagogues doivent être informées du risque d'hypoglycémie retardée dû à 2013 l’ingestion d’alcool pendant ou après le repas de la veille [Catégorie C, niveau 3] et doivent être avisées des mesures préventives à suivre telles que de consommer des glucides ou ajuster la dose d'insuline et suivre de près les glycémies [Catégorie D, consensus]. guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète En Résumé: approche client • • • • • • Faire de l’écoute active. Axer nos interventions en fonction des limites et intérêts du client. Éviter de surcharger d’informations. Proposer des relances pour intégrer les notions progressivement. Donner des informations simples. La perte de poids n’est pas le seul gage de réussite. Notre plus grand rôle : L’ACCOMPAGNEMENT guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète 15 2013‐06‐04 Lignes directrices de la pratique clinique en 2013 de l’ACD http://guidelines.diabetes.ca – pour les professionnels 1-800-BANTING (226-8464) http://diabetes.ca – pour les patients guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Clinique de diabète / CSSS St-Jérôme Merci de votre attention !! guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète Choisir les aliments à l’aide du % de la valeur quotidienne (VQ) VQ > 15 % = beaucoup guidelines.diabetes.ca | 1-800-BANTING (226-8464) | diabetes.ca Tous droits réservés © 2013 Association canadienne du diabète VQ < 5 % = peu http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/labeletiquet/nutrition/cons/fact-fiche-fra.php 16 «Nutrition et grossesses à risques : le point pour les nutritionnistes. Sandra Jeansonne, Dt.P. Nutritionniste, Obstétrique et néonatalogie CHU mère enfant Sainte‐Justine Nutritionniste en obstétrique et pédiatrie depuis 5 ans. La nutrition m’a toujours intéressée et interpelée, c’est pour cette raison que j’en ai fait ma profession. J’ai un Baccalauréat en Nutrition de l’Université de Montréal depuis 2007 et je suis membre de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ). Ma spécialisation en obstétrique et pédiatrie vient de soit puisqu’elle me permet de joindre mes deux passions, les enfants et la nutrition. Depuis ma sortie de l’université je travaille au CHU Sainte-Justine. Réalisations d’intérêt en obstétrique et pédiatrie générale :Participation à la relecture scientifique du chapitre "Nutrition, suppléments vitaminés, hygiène de vie et contraception" pour la deuxième édition du Guide thérapeutique : Grossesse et allaitement des Éditions Du CHU Sainte-Justine. Conférencière invité à la Réunion annuelle des Infirmières et Infirmiers 2011 - Journée sur le VRS et la Prématurité (septembre 2011). Conférence de 45 minutes ayant pour titre : La Nutrition: de la naissance à l’introduction des aliments solides. Animation de conférences sur l’introduction des aliments complémentaires au centre Espace bienêtre à Vaudreuil-Dorion Animation d’un atelier conférence dans le cadre du Programme La famille s’agrandit Automne 2011, destiné au personnel du CHU Sainte-Justine. Atelier conférence d’une heure et demie ayant pour titre : Bien nourrir son enfant… de 0 à 2 ans. Cours de deux heures aux étudiants de pharmacie de l’Université de Montréal ; PHM 3522 Pharmacothérapie nutritionnelle : La nutrition du nourrisson; l’allaitement maternel, les préparation commerciales pour nourrissons et l’introduction des solides. (Janvier 2009) Cours NUT 2039 offert aux étudiants-étudiantes en Nutrition de l’Université de Montréal ; 7 heures de cours. (Janvier 2012)Participation à l’émission Bien dans son assiette, à la radio de Radio-Canada. Émission sur l’alimentation autonome du bébé (février 2012) Entrevue pour un article sur l’alimentation autonome du bébé, dans la revue ENFANTS QUÉBEC (septembre 2012)Article sur l’intolérance aux protéines bovines sur le site de Canal Vie http://www.canalvie.com/etre-parent/articles/produits-laitiers-cuits-pour-intolerance-aux-proteinesbovines-16284/ 2013-05-31 NUTRITION ET GROSSESSES À RISQUE : LE POINT POUR LES NUTRITIONNISTES Journée de formation continue NUTRIUM 7 juin 2013 Sandra Jeansonne, Dt.P. Nutritionniste, Obstétrique et néonatalogie, CHU mère-enfant Sainte-Justine AU MENU Connaître et comprendre les implications nutritionnelles des grossesses à risque. • • Facteurs associés à l’évolution de la grossesse Besoins nutritionnels particuliers, gain de poids, activité physique, etc. Adapter sa pratique professionnelle à l'égard des femmes enceintes présentant une grossesse à risque • • Problèmes gastro-intestinaux Grossesses à risque élevé (GARE): adolescence, végétarisme, gémellaire, obésité, pathologies préexistantes, etc. Connaître et comprendre les implications nutritionnelles des nouvelles lignes directrices canadiennes en matière de prévention et de traitement nutritionnel du diabète gestationnel. • Diabète de grossesse/intolérance au glucose Outils pratiques et Références FACTEURS ASSOCIÉS À L’ÉVOLUTION DE LA GROSSESSE • Importance des soins préconceptionnels et prénatals pour prévenir certaines maladies et pour encourager l’adoption de saines habitudes de vie. • Dépistage • Promotion de la santé • Éducation Pourquoi: • Favoriser la santé de la femme enceinte et réduire les risques de complications: • Retard de croissance intra-utérin (RCIU) • Prématurité • Mortalité périnatale • Problèmes chroniques durant l’enfance Centers for Disease Control. Recommendations to improve preconception health and health care - United States. MMWR Recommendations and Reports 2006;55:1-23. Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61. Picciano MF. Pregnancy and lactation: physiological adjustments, nutritional requirements and the role of dietary supplements. J Nutr 2003;133:1997S-2002S. 1 2013-05-31 FACTEURS ASSOCIÉS À L’ÉVOLUTION DE LA GROSSESSE Multiples et souvent inter-reliés Immuable (génétique, socio-démographique) vs modifiable (habitudes de vie, nutrition) 50-60% de la variation de pds à la naissance expliquée: • • • • • • • 25% bagage génétique mère 1-2% bagage génétique père 8% âge, éducation, évolution des grossesses précédentes 3-6% tabagisme 2% consommation café et alcool 6% gain de pds total 3% gain de pds durant la 2e moitié de la grossesse État de nutrition de la mère explique probablement une forte proportion de la variation encore inexpliquée INTERVENTIONS RECOMMANDÉES POUR FAVORISER UNE GROSSESSE EN SANTÉ Interventions Répercutions Prise d’acide folique avant le grossesse et pendant l’organogénèse • Diminution des anomalies du tube neural et autres malformations congénitales Maîtrise du diabète • • Diminution du risque d’anomalie congénitale Diminution des complications maternelles et néonatales Phénylcétonurie • Diminution des risques de retard mental chez le bébé Élimination des substances illicites et de l’alcool • Diminution des effets néfastes reliés à la prise de drogue Diminution du risque de syndrome d’alcoolisation foetale et autres malformations • Contrôle de l’obésité • Diminution des anomalies du tube neural, du taux de césariennes et des complications maternelles Identification des pathologies maternelles et des antécédents médicaux et obstétricaux • Traitement, dépistage et prise en charge appropriés selon la pathologie ou les antécédents Bonne santé buccodentaire • Prévention de la prématurité Centers for Disease Control. Recommendations to improve preconception health and health care - United States. MMWR Recommendations and Reports 2006;55:1-23. Agence de santé publique du Canada. Grossesse en santé: La santé buccodentaire. In. 2008-09-09 ed; 2008. BESOINS NUTRITIONNELS Acide folique • Rôle au niveau division cellulaire, synthèse a. aminés et certains a. nucléiques comme ADN • Faible taux de folate sérique fréquent (sans nécessairement anémie mégaloblastique ou insuffisance alimentaire) Causes possibles: - hémodilution - usage contraceptifs oraux (interfèrent avec activation des folates et absorption intestinale) - usage alcool, tabac, drogues - excrétion urinaire augmentée - perte par entreposage et cuisson aliments • Nécessaire au bon développement du tube neural (surtout lors 4 premières semaines de grossesse) • Besoins accrus pour pourvoir à l’ ↑ de l’érythropoïèse, des tissus maternels et de la croissance fœtale De-Regil LM, Fernandez-Gaxiola AC, Dowswell T, Pena-Rosas JP. Effects and safety of periconceptional folate supplementation for preventing birth defects. Cochrane Database Syst Rev 2010:CD007950. Cheschier N. ACOG practice bulletin. Neural tube defects. Number 44, July 2003. (Replaces committee opinion number 252, March 2001). Int J Gynaecol Obstet 2003;83:123-33. Wilson RD, Johnson JA, Wyatt P, et al. Pre-conceptional vitamin/folic acid supplementation 2007: the use of folic acid in combination with a multivitamin supplement for the prevention of neural tube defects and other congenital anomalies. J Obstet Gynaecol Can 2007;29:1003-26. 2 2013-05-31 BESOINS NUTRITIONNELS Acide folique • Apports recommandés: ANR : 600 µg EFA/jour AMT: ≤ 18 ans: 800 µg EFA/jour ≥19ans: 1000 µg EFA/jour Santé Canada: http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/nutrition/reference/table/index-fra.ph BESOINS NUTRITIONNELS Acide folique et anomalies du tube neural • ATN: 1/1000 naissance au Canada • résultent d’un développement anormal et d’une absence de fermeture du tube neural durant la 3-5e semaine de grossesse • avortement spontanés, morti-naissance, handicap grave • spina bifida, anencéphalie, encéphalocèle • Supplément a. folique, combiné aux folates de l’alimentation, contribue à diminuer le risque d’ATN lorsque pris en période péri-conceptionnelle. • Réduction d’autres anomalies congénitales que ATN: hydrocéphalie congénitale, fentes orales, anomalies cardiovasculaires, du tractus urinaire et des membres (études portant sur supplément vitaminique avec acide folique et non acide folique seule) • Santé Canada recommande une multivitamine contenant 0,4 mg d’a. folique à toutes les femmes en âge de procréer, en période péri-conceptionnelle et pendant la grossesse (avec vit B12) • Femmes plus à risques (antécédents familiaux ou obstétricaux ATN, diabétiques, obèses, prise anticonvulsivants) ou femmes avec faible observance au traitement ou encore problèmes liés au mode de vie (aucun moyen de contraception, abus d’alcool ou drogue, tabac et pauvre qualité alimentaire: supplément de 5 mg De Wals P, Tairou F, Van Allen MI, et al. Reduction in neural-tube defects after folic acid fortification in Canada. N Engl J Med 2007;357:135-42. Goh YI, Bollano E, Einarson TR, Koren G. Prenatal multivitamin supplementation and rates of congenital anomalies: a meta-analysis. J Obstet Gynaecol Can 2006;28:680-9. BESOINS NUTRITIONNELS Fer: • Sang et réserves fœtus • fœtus accumule réserves en fer au dernier trimestre (dernières semaines) • Réserves placentaires • Augmentation du volume sanguin de la mère • (↑ de 40 à 45% jusqu’au troisième trimestre) • Femme enceinte susceptible à l’anémie ferriprive si: • Apport alimentaire faible en fer • Pertes sanguines importantes • Faibles réserves avant conception • Anémie maternelle associée à: • • • • • Avortements spontanés Prématurité Bébé de faible poids Mortalité néonatale Complications lors du travail (fatigue, stress, danger si hémorragie, susceptibilité aux infections) Beucher G, Grossetti E, Simonet T, Leporrier M, Dreyfus M. «Anémie par carence martiale et grossesse, Prévention et traitement». J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris) 2011;40:185-200. Milman N. «Prepartum anemia: prevention and treatment». Ann Hematol 2008;87:949-59 Adamson J. «Capter 103. Iron deficiency and other hypoproliferative anemias». In: Fauci AS BE, Kasper DL, Hauser SL, Longo DL, Jameson JL, Loscalzo J, ed. Harrison’s Principles of Internal Medecine, 18th ed; 2011 Cunningham F, Leveno K, Bloom S, Hauth J, Rouse D, Spong C. «Hematological disorders: anemias». In: Williams Obstetics. 23rd ed. New York: McGraw Hill Medical; 2010:1079-85 3 2013-05-31 BESOINS NUTRITIONNELS Fer • Pour toutes ces raisons, ANREF sont plus élevés ANR : 27 mg /jour AMT: 45 mg /jour • Apports très difficile à rencontrer par l’alimentation seule • Santé Canada recommande la prise d’une vitamine prénatale contenant 16-20 mg de fer Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009. BESOINS NUTRITIONNELS Fer I. Appauvrissement des réserves II. Déficience en fer sans anémie III. Anémie ferriprive BESOINS NUTRITIONNELS Anémie: Valeurs normales des paramètres de laboratoire Paramètres Hémoglobine Hématocrite Fer sérique Ferritine ! Valeurs normales 1er et 3e trimestres : 110 g/L 2e trimestre : 105 g/L 1er et 3e trimestres : < 32% 2e trimestre : < 33% 1er trimestre : 13-26 µmol/L 2e trimestre : 8-32 µmol/L 3e trimestre : 5-35 µmol/L 10-230 µg/L ** Si valeurs en dessous des valeurs de références: présence d’anémie Cunningham F, Leveno K, Bloom S, Hauth J, Rouse D, Spong C. «Hematological disorders: anemias». In: Williams Obstetics. 23rd ed. New York: McGraw Hill Medical; 2010:1079-85 ACOG Practice Bulletin No. 95. «Anemia in pregnancy». Obstet Gynecol 2008; 112:210-7 Cunningham F, Leveno K, Bloom S, Hauth J, Rouse D, Spong C. «Appendix: reference table of normal laboratory values in uncomplicated pregnancies». . In: Williams Obstetics. 23rd ed. New York: McGraw Hill Medical; 2010:1259. 4 2013-05-31 BESOINS NUTRITIONNELS Calcium • Besoins en Ca du fœtus sont à leur maximum en fin de grossesse, moment où le développement osseux est maximal et où les dents se forment. • Changement du métabolisme calcique pendant la grossesse: • • • • ↑ absorption intestinale ↑ taux de renouvellement osseux (absorption et résorption) ↓ résorption osseuse via action oestrogènes Transport actif placentaire favorisé • Jusqu’en 1998, on recommandait un supplément de Ca pendant la grossesse, mais avec les ANR corrigés on ne suggère plus cet apport supplémentaire ANR: ≤18 ans: 1300 mg/jour ≥ 19 ans: 1000 mg/jour **Attention particulière aux femmes intolérantes au lactose ou celles qui consomme très peu de produits laitiers BESOINS NUTRITIONNELS Vitamine D • Le rôle de la vitamine D dans le maintien de la balance calcique est reconnu pendant la grossesse ANR: 15 µg/jour (600 UI) AMT: 100 µg/jour (4000 UI) *Mise à jour des recommanda0ons en 2010: ↑ besoins Selon littérature on semble de plus en plus tendre vers des recommandations à la hausse:1000 et 2000 UI die surtout l’hiver Calcium et vitamine D: Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61. Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009. Otten J, Hellwig J, Meyers L, eds. ANREF, les apports nutrionnels de référence: le guide essentiel des besoins en nutriments. Washington, DC: National Academies Press; 2006. Ferland G. Vitamine D chez la femme enceinte, quels apports recommander? Québec Pharmacie 2011;58:8-12. BESOINS NUTRITIONNELS Vitamine D • Risque de déficience chez les femmes • s’exposant peu au soleil • faible consommation de lait • végétariennes strictes • Conséquences possibles d’une déficience: • Pré-éclampsie et diabète gestationnel chez la mère • RCIU, pathologies squelettiques, hypocalcémie néonatale et crises convulsives chez le nouveau-né • Attention! Excès de vitamine D peut être néfaste pendant la grossesse: • Risques d’hypercalcémie et de calcification des tissus mous chez le nouveau-né Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59. Barrett H, McElduff A. Vitamin D and pregnancy: An old problem revisited. Best Pract Res Clin Endocrinol Metab 2010;24:527-39. 5 2013-05-31 SUPPLÉMENTATION EN VITAMINES ET MINÉRAUX Santé Canada recommande la prise d’une multivitamine contenant 0,4 mg d’acide folique et 16-20 mg de fer en pré-grossesse et pour la durée de la grossesse • • • • • • Idéalement: 3 mois préconception et pendant la grossesse La multivitamine devrait aussi contenir de la vit. B12 Ne pas dépasser 1 comprimé par jour (hypervitaminose A) Ne pas couper comprimé Effets gastro-intestinaux secondaires Poursuivre pendant l’allaitement (surtout les 6 premiers mois) ** Dans la littérature, il n’y a que la supplémentation en fer et en acide folique qui est prouvée efficace, pour les pays industrialisés. Toutefois, dans les pays en voie de développement l’utilisation des suppléments multivitaminiques réduit la fréquence des naissances de bébés de faible poids. Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009. Rôle de la supplémentation hebdomadaire en fer et en acide folique ches la femmes en âge de procréer pour favoriser une santé optimale de la santé de la mèere et de l'enfant. In: Santé OMdl, ed.; 2009. Rumbold A, Middleton P, Pan N, Crowther CA. Vitamin supplementation for preventing miscarriage. Cochrane Database Syst Rev 2011:CD004073. Shah PS, Ohlsson A. Effects of prenatal multimicronutrient supplementation on pregnancy outcomes: a meta-analysis. CMAJ 2009;180:E99-108. SUPPLÉMENTATION EN VITAMINES ET MINÉRAUX Nutriments les plus à risques de déficience: Fer • à toutes les femmes enceintes (16-20 mg/jour) • anémie ferriprive: ≥ 30 mg/jour Acide folique • population générale → 0,4 mg/j (ATN) • anémie mégaloblastique ou population plus à risque ATN: 5 mg/j Calcium et vitamine D • • Si facteur de risque de déficience Supp. vit D si ne boit pas assez lait SUPPLÉMENTATION EN VITAMINES ET MINÉRAUX Danger si mégadose: • vitamine A → tératogénicité • vitamine D → hypercalcémie • vitamine C → dépendance ou scorbut infantile Autres inconvénients possibles: • problèmes gastro-intestinaux • compétition pour absorption* • déséquilibre nutritionnel * supplément de 15 mg de zinc recommandé si >30 mg fer 6 2013-05-31 LES ACIDES GRAS ESSENTIELS (AGE) Les acides linolénique et linoléique sont essentiels pour le bon développement nerveux et visuel du foetus. L’acide arachidonique (ARA) et l’acide docosahexanoïde (ADH) sont les plus recherchés pendant le grossesse, car ils s’accumulent dans le cerveau du fœtus, surtout dans la deuxième moitié de la grossesse. Apports recommandés en ADH: 200 mg/jour *Comblés via 2 portions de poissons gras/semaine (Attention au choix de poissons) Résultats contradictoires dans la littérature face à la supplémentation en AGE et la supplémentation n’est pas recommandée en pratique. Supplément d’Oméga-3: • 2 méta-analyses sur la prévention de certaines complications obstétricales (prééclampsie, accouchement prématuré, RCIU, augmentation du poids de naissance) ne démontrent pas l’efficacité de la supplémentation en Oméga-3. • Absence de données d’innocuités au premier trimestre de grossesse ne permet pas d’évaluer le risque tératogène. Les études ne démontrent aucune toxicité pour le deuxième et troisième trimestres. • Les apports en AGE devraient être comblés via l’alimentation de la femme enceinte et la supplémentation envisageable chez les femmes qui ne consomment aucune sources alimentaires et qui n’ont pas de contre-indications. Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61. Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59. Koletzko B, Lien E, Agostoni C, et al. The roles of long-chain polyunsaturated fatty acids in pregnancy, lactation and infancy: review of current knowledge and consensus recommendations. J Perinat Med 2008;36:5-14. APPORT CALORIQUE Apport énergétique supplémentaire quotidien (kCal) recommandé au cours de la grossesse er 1 trimestre Canadaa OMSb Grande Bretagne +0 +0 +0 2 ème trimestre + 340 + 360 +0 3 ème trimestre + 452 + 475 + 200 valeurs approximatives calculées pour des femmes sédentaires en utilisant les poids et tailles médians des Canadiennes avec un indice de masse corporelle normal. bOrganisation Mondiale pour la Santé a • En pratique, le Guide alimentaire canadien suggère aux femmes enceintes d’ajouter 2 à 3 portions par jour à leur alimentation à partir du 2e trimestre. Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009. Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59. Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Human energy requirements : report of a Joint FAO/WHO/UNU Expert Consultation In: Unies UdN, ed.: Organisation mondiale de la santé; 2004. FACTEURS INFLUENÇANT LES BESOINS NUTRITIONNELS Gain de poids: 7 2013-05-31 Courbes pour le suivi du gain de poids 20 44.0 poids insuffisant ( IMC≤18.5) 12.5-‐18.0 kg ( 28-‐40 lbs) poids normal ( IMC18.5-‐24.9) 11.5-‐16.0 kg ( 25-‐35 lbs) 19 41.8 39.6 17 37.4 16 35.2 15 33.0 14 30.8 13 28.6 12 26.4 11 24.2 10 22.0 9 19.8 8 17.6 7 15.4 6 13.2 5 11.0 4 8.8 3 6.6 2 4.4 1 2.2 0 -‐0.0 -‐1 -‐2.2 -‐2 Gain de poids gestationnel (lbs) Gain de poids gestationnel (kg) 18 -‐4.4 -‐3 -‐6.6 -‐4 -‐8.8 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 Semaines d e gestation Préparé par Anne-Sophie Morisset, Dt.P., M.Sc., juillet 2009 Élaboré à partir des recommandations de l’Institute of Medicine, mai 2009 Courbes pour le suivi du gain de poids 20 44.0 surpoids ( IMC25.0-‐29.9) 7-‐11.5 kg (15-‐25 lbs) obésité ( IMC ≥30.0) 5.0-‐9.0 kg ( 11-‐20 lbs) 19 41.8 39.6 17 37.4 16 35.2 15 33.0 14 30.8 13 28.6 12 26.4 11 24.2 10 22.0 9 19.8 8 17.6 7 15.4 6 13.2 5 11.0 4 8.8 3 6.6 2 4.4 1 2.2 0 -‐0.0 -‐1 -‐2.2 -‐2 Gain de poids gestationnel (lbs) Gain de poids gestationnel (kg) 18 -‐4.4 -‐3 -‐6.6 -‐4 -‐8.8 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 Semaines d e gestation Préparé par Anne-Sophie Morisset, Dt.P., M.Sc., juillet 2009 Élaboré à partir des recommandations de l’Institute of Medicine, mai 2009 Courbe pour le suivi du gain de poids ! Tiré du document de Santé Canada: Lignes directives sur la nutrition pendant la grossesse à l’intention des professionnels de la santé: Gain de poids pendant la grossesse 8 2013-05-31 EFFET DE L’ÉTAT NUTRITIONNEL DE LA MÈRE SUR L’ÉVOLUTION DE LA GROSSESSE ET LA SANTÉ DU BÉBÉ Corrélation positive entre le gain de poids au 3e trimestre et le poids du bébé à la naissance: • gain de poids insuffisant ⇒ ↑ risque de bébés de faible poids (< 2,5 kg) • gain de poids excessif ⇒ ↑ risque bébés macrosomiques (> 4,0 kg) Seulement 30-40% des femmes enceintes présentent un gain de poids recommandé (USA) Rasmussen KM, Catalano PM, Yaktine AL. New guidelines for weight gain during pregnancy: what obstetrician/gynecologists should know. Curr Opin Obstet Gynecol 2009;21:521-6. Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009. EFFET DE L’ÉTAT NUTRITIONNEL DE LA MÈRE SUR L’ÉVOLUTION DE LA GROSSESSE ET LA SANTÉ DU BÉBÉ Gain de poids insuffisant: • Associé à un risque de prématurité • Un gain de poids insuffisant pourrait être un indice de l’hypertension de grossesse de pré-éclampsie Gain de poids excessif : • Gain de poids > 16 kg ↑ risque d’accouchement par césarienne • Accouchement difficile • Difficulté à retrouver son poids normal → ↑ risque d’obésité, diabète, maladies cardiovasculaires • Macrosomie fœtale: dystocie, traumatisme obstétrical, asphyxie du nouveau-né, mortalité périnatale, excès de poids et diabète de type 2 chez l’enfant. Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59. Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61. ACTIVITÉ PHYSIQUE Fortement encouragée si la condition médicale de la femme enceinte le permet • Permet un meilleur contrôle de la prise de poids • Meilleure acceptation des changements physiques liés à la grossesse Une activité physique régulière de faible intensité lors de la grossesse n’est aucunement associée à des risques de complications obstétricales, mais participe à la prévention: • Du diabète de grossesse surtout chez les femmes obèses et aussi au meilleur contrôle du diabète de grossesse chez toutes les femmes atteintes. • Des douleurs musculo-squelettiques, principalement les douleurs lombaires (fréquentes chez les femmes enceintes) • De la prééclampsie (non démontré dans la littérature) Le but est de maintenir ou atteindre une bonne condition physique, mais sans réaliser des performances sportives! Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61. Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l'intention des professionnels de la santé. In. Ottawa: Ministre de la santé du Canada; 2009. ACOG committee opinion. Exercise during pregnancy and the postpartum period. Number 267, January 2002. American College of Obstetricians and Gynecologists. Int J Gynaecol Obstet 2002;77:79-81. Melzer K, Schutz Y, Boulvain M, Kayser B. Physical activity and pregnancy: cardiovascular adaptations, recommendations and pregnancy outcomes. Sports Med 2010;40:493-507. Meher S, Duley L. Exercise or other physical activity for preventing pre-eclampsia and its complications. Cochrane Database Syst Rev 2006:CD005942. 9 2013-05-31 FACTEURS NUTRITIONNELS ASSOCIÉS AUX ANOMALIES CONGÉNITALES 2 à 3% des bébés naissent avec des anomalies majeures • l’agent tératogène doit être présent durant l’embryogénèse (4 à 8 semaines) • sans être tératogènes, certaines substances peuvent affecter le développement intellectuel et le comportement de l’enfant en permanence • • • • • • • • Carence ou excès en vitamines et minéraux Aliments et boissons Additifs alimentaires Alcool Médicaments Cigarettes Drogues illicites Contaminants environnementaux Les anomalies congénitales au Canada : Rapport sur la santé périnatale, 2002 CAFÉINE Café, thé, cola, chocolat • Consommation importante de caféine est associée à un délai de conception, un risque augmenté d’avortement spontané et faible poids à la naissance • Une dose de moins de 300 mg/jour ne semble pas avoir d’effets néfastes sur le déroulement de la grossesse • Une consommation excessive peut engendrer des troubles du rythme cardiaque fœtale, mais résolutifs Recommandations: Santé Canada 2005 <300 mg de caféine par jour (environ 3 tasses de café) Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61. Le guide nutrition pendant et après la grossesse. In: Santé PNN, ed.; 2007. Fraser R, Rees G. Scientific Advisory Committe Opinion Paper 18: Nutrition in pregnancy. In: Royal College of Obstetricians and Gynaecologists; 2010. Brent RL, Christian MS, Diener RM. Evaluation of the reproductive and developmental risks of caffeine. Birth Defects Res B Dev Reprod Toxicol 2011;92:152-87. Jahanfar S, Sharifah H. Effects of restricted caffeine intake by mother on fetal, neonatal and pregnancy outcome. Cochrane Database Syst Rev 2009:CD006965. ADDITIFS ALIMENTAIRES (ÉDULCORANTS) Saccharine et cyclamates: • Déconseillés par Santé Canada (abstinence car carcinogènes chez le rat) Aspartame (phénylalanine + a. aspartique): • proscrit si phénylcétonurie chez la mère dommages au cerveau du fœtus (troubles neurologiques graves, retard mental, comportement, psychose, épilepsie) • aucun effet secondaire noté chez la population générale si consommation selon doses usuelles recommandées • DJA= 40mg/kg/jr Acésulfame-K et sucralose: • Effets non-démontrés • Acésulfame-K: DJA= 15 mg/kg/jr • Sucralose: DJA= 9 mg/kg/jr accepté par Santé Canada Dans une vaste étude de cohortes récente, la consommation d’édulcorants a été associée à un risque accru d’accouchement prématuré provoqué médicalement. Aucun lien de causalité n’a cependant été établi. D’autres études s’avèrent nécessaire avant d’en tirer des conclusions, mais par mesure de précaution une consommation modérée d’édulcorant est suggérée pendant la grossesse. Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61. European Food Safety Authority. Statement on two recent scientific articles on the safety of artificial Halldorsson TI, Strom M, Petersen SB, Olsen SF. Intake of artificially sweetened soft drinks and risk of preterm delivery: a prospective cohort study in 59,334 Danish pregnant women. Am J Clin Nutr 2010;92:626-33. 10 2013-05-31 ALCOOL • Tératogène • Traverse la barrière placentaire • Fœtus est immature pour métaboliser l’alcool Syndrome d’alcoolisme foetal (SAF): • • 0,5 à 2 cas / 1000 naissances, Amérique du Nord une des principales causes du retard mental qui peut être prévenue Caractéristiques: • troubles du SNC • retard de croissance (intra-utérin et post-natal) • anomalies faciales typiques • malformations congénitales • QI moyen inférieur * les caractéristiques du SAF persistent à l’adolescence et à l’âge adulte EAF (Effets de l’alcool sur le fœtus): malformations sans SAF • 9 cas / 1000 naissances avec « Ensemble des troubles causés par AF » Nulman I., Gladstone J., Koren G., O’Hayon B., «Fetal alcohol syndrome». In: Koren, G. Maternal-Fetal Toxicology. A clinician’s guide. 3rd éd. New York: Marcel Dekker; 2001. p. 467-93 Sampson PD, Streissguth AP, Bookstein FL, et al. «Incidence of fetal alcohol and prevalence of alcohol-related neurodevelopmental disorder». Teratology 1997; 56: 317-26 ALCOOL Consommation “modérée” d’alcool: • bébés de faible poids (relation dose-dépendante?) • avortements spontanés • troubles d’attention chez l’enfant Prévention: • Difficile de savoir la quantité d’alcool qui est nocive pour le fœtus • Recommandation de Santé Canada: abstinence complète pour toute la grossesse • Encourager l’arrêt de consommation en pré-grossesse et si grossesse non planifiée rassurer les femmes en les encourageant à changer leurs habitudes de consommation Koren G, Nulman I. The Motherisk Guide to Diagnosing Fetal Alcohol Spectrum Disorder. Toronto: Hospital for Sick Children; 2002 PROBLÈMES GASTRO-INTESTINAUX Nausées et vomissements: • • • • • Trouble le plus courant pendant la grossesse Fréquent (5O-80% des femmes enceintes) Vomissements sans effort Se termine généralement vers la 12e semaine de grossesse Pour 10% des patientes les symptômes perdurent jusqu’à la fin de la grossesse Conseils/Tx: • • • • • • craquelins à jeûn et attendre 20 à 30 min. avant le lever petits repas légers et fréquents (éviter jeûne) boire entre les repas éviter gras, épices, odeurs fortes, fumée cigarette choisir des aliments froids éviter de s’étendre après les repas Arsenault M-Y, Lane C. Prise en charge des nausées et vomissements durant la grossesse: Directives clinique de la SOGC. J Obstet Gynaecol Can 2002;24: 824 11 2013-05-31 PROBLÈMES GASTRO-INTESTINAUX Hyperemesis gravidarum: • Vomissements incoercibles qui touchent 0,5 à 1% des femmes enceintes • Incidence et sévérité entre la 11e et la 13e semaine de grossesse Entraîne: • • • • Déshydratation Déséquilibre électrolytique: acidose, alcalose, hypokaliémie Perte de poids (+ de 5%) Si non reprise du poids perdu: 32% de chance d’accoucher prématurément et 42% plus de risque d’avoir un bébé de faible poids. Tx : • • • • Solution I.V. (Na, K, Cl) Antivomitif, antihémétiques, calmants Réalimentation progressive diète liquide - diète sèche Aide multidisciplinaire (psy, travailleur social) Veenendal MV, Van Abeelen AF, Pinter RC et al. Conséquences of hypermesis gravidarum for offspring: a systemic review. BJOG 2011;118:1302 GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE) HTA de grossesse, pré-éclampsie, éclampsie: Une des principales causes de mortalité + morbidité maternelle et fœtale (affecte 2,6% grossesses) Caractéristiques: • • • • oedème hypertension protéinurie complications rénales et/ou hépatiques et/ou cardiaques Facteurs de risques: • • • • • Primiparité Grossesse gémellaire HTA Diabète Antécédents familiaux Associés à des conséquences maternelles et fœtales défavorables: • • • Accouchement préterme Mortalité périnatale et maternelle RCIU Santé Canada. Rapport spécial sur la mortalité maternelle et la morbidité maternelle grave au Canada-Surveillance accrue: la voie de la prévention. Ottawa: Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada, 2004. www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/srmm=rsmm/index-fra.php GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE) Adolescentes: Importance: • ↑ risques de mortalité maternelle • ↑ taux de prématurité et bébés de faibles poids (2X) • ↑ pré-éclampsie Facteurs de risque : • moins de 2 ans après puberté • facteurs psycho-sociaux (culte de la minceur) • développement mental • habitudes alimentaires douteuses • habitudes de vie (sommeil, alcool, drogues, cigarette) • compétition mère-fœtus pour les nutriments Approche: • Évaluer besoins en fonction de l’âge + besoins selon grossesse • Encourager saines habitudes alimentaires (risque de carence en énergie, fer, acide folique et calcium) • Suppléments souvent nécessaires • Gain de poids visé: valeur supérieur recommandée pour l’ IMC Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61. Picciano MF. Pregnancy and lactation: physiological adjustments, nutritional requirements and the role of dietary supplements. J Nutr 2003;133:1997S-2002S. Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59. 12 2013-05-31 GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE) Végétarisme: Si régime bien équilibré: risques inchangés Approche: Identifier le type de végétarisme S’assurer de la complémentarité des protéines Lacto-végétariennes → souvent supplément de fer Végétarisme strict • • • • souvent supplémentation en vitamines D et B12 risques de carence en calcium, fer, riboflavine et B6 besoins énergétiques difficilement rencontrés (gain de poids insuffisant) • • • • Certains groupes refusent la prise de suppléments • Approche et intervention sans préjugé, respect des croyances, toutefois aucun compromis si état nutritionnel non optimal Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61. Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59. GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE) Obésité • Augmentation des risques d’hypertension, diabète gestationnel et complications à l’accouchement, anomalie du tube neural, mortalité fœtale, accouchement prématuré, bébé de faible poids • Complication proportionnelle à l’IMC prégrossesse Si poids à la conception: • IMC 25 – 29,9: gain poids total: 7 – 11,5 kg • IMC ≥ 30: 5 – 9 kg La perte de poids est à éviter pendant la grossesse (catabolisme, cétonurie, déséquilibre acido-basique): recommander perte de poids avant conception Gain de poids trop rapide: risques d’hypertension, diabète gestationnel, macrosomie Fraser R, Rees G. Scientific Advisory Committe Opinion Paper 18: Nutrition in pregnancy. In: Royal College of Obstetricians and Gynaecologists; 2010. ACOG Committee Opinion number 315, September 2005. Obesity in pregnancy. Obstet Gynecol 2005;106:671-5. GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE) Maigreur à la conception: • Augmente les risques de prématurité et bébés de petits poids • Augmente les risques anémie en cours de grossesse Complications: • • Score APGAR plus faible chez mères de faibles poids (+ tabagisme) Complications obstétricales • • • Cardiaques Anémie rupture prématurée membrane Si poids à la conception: IMC ≤ 18,5: Gain de poids suggéré: 12,5 - 18 kg Williamson C. Nutrition in pregnancy. Nutrition Bulletin 2006;31:28-59. 13 2013-05-31 GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE) Grossesse gémellaire: • Fréquence: 1 grossesse sur 250 environ (variable selon les pays) • Bébés monozygotes moins lourds que dizygotes - Monozygote: - Dizygote: 1 ovule = 2 foetus: jumeaux identiques, même sexe 2 ovules = 2 foetus différents, sexe variable Aucune recommandation nutritionnelle précise en ce qui concerne les grossesses multiples • Besoins augmentés, mais pas nécessairement doublés • Suivre gain de poids pour grossesse gémellaire Durée de gestation souvent < 40 semaines • S’assurer d’apports suffisants pour permettre réserves (peut ↑ +1000 kCal/jr dès 20-25 sem) • Suppléments souvent nécessaires GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE) Sida Traitement fct évolution de la maladie et tx d’anti-rétroviraux • Favoriser bon état nutritionnel et prévenir la malnutrition • Suppléments souvent nécessaires (Vit. A, B, C, Fe, Zn → fonction immunitaire) : multivitamine • Suppléments protéino-énergétiques peuvent être nécessaires pour combler déficit protéino-énergétique • grossesse à risque car perte de poids fréquente • Conseils selon les Sx engendrés par grossesse et/ou Rx. Approche empathique, respectueuse Watts DH.« Management of human immunodeficiency virus infection in pregnancy » N Engl J Med 2002; 346: 1879-91 GROSSESSES À RISQUE ÉLEVÉ (GARE) Pathologies chroniques: • Présence de pathologies avant la grossesse: diabète, maladies rénales, intestinales, cardio-vasculaires, hépatiques, maladies métaboliques, etc... Démarches: • Identifier le métabolisme impliqué • Adapter et individualiser le régime selon le type de pathologie • Suppléments si nécessaire (adaptés aux goûts et à la pathologie) • Évaluer interactions médicaments / nutriments 14 2013-05-31 DIABÈTE DE GROSSESSE/INTOLÉRANCE AU GLUCOSE • Complication la plus fréquente lors de la grossesse • • Reflète l’incidence du diabète dans la population Au Canada: 4% de la population non-autochtone et entre 8 et 18% de la population autochtone • Femmes à risque de diabète de type 2 sont plus à risque • Forme de diabète découvert pendant la grossesse • Dépistage se fait entre la 24e et 28e semaines de grossesse ou plus tôt si • facteurs de risques Hormones de la grossesse créent une résistance à l’insuline qui entraîne des hyperglycémie Davenport MH, Campbell MK, Mottala MF. «Increased incidence of glucose disorders during pregnancy is not explained by per-pregnancy obesity in London, Canada». BMC Pregnancy Childbirth 2010; 10:85. DIABÈTE DE GROSSESSE/INTOLÉRANCE AU GLUCOSE Nouvelles recommandations 2013 S174 D. Thompson et al. / Can J Diabetes 37 (2013) S168eS183 American Diabetes Association. «Diagnosis and classification of diabetes mellitus». Diabetes Care 2011; 34:S62-9 Figure 2. Alternative approach for the screening and diagnosis of gestational diabetes. 1hPG, 1-hour plasma glucose; 2hPG, 2-hour plasma glucose; FPG, fasting plasma glucose; GDM, gestational diabetes mellitus; OGTT, oral glucose tolerance test; PG, plasma glucose. Figure 1. Preferred approach for the screening and diagnosis of gestational diabetes. 1hPG, 1-hour plasma glucose; 2hPG, 2-hour plasma glucose; FPG, fasting plasma glucose; GDM, gestational diabetes mellitus; OGTT, oral glucose tolerance test; PG, plasma glucose. Detailed recommendations for nutritional management of GDM are available (157). Physical activity should be encouraged unless obstetrical contraindications exist or glycemic control is worsened if they are cost effective (173e175). Women with GDM, in an effort to control their glucose by diet, may put themselves and their baby at risk for starvation ketosis. Older studies raised the possibility that elevated ketoacids may be detrimental to the baby (75,176). While the clinical significance of these findings are doubtful, it appears prudent to check that urine ketones are negative when focusing on diet therapy for GDM. by the activity (159,160). Association canadienne du diabète. « 2013 Clinical Practice Guidelines Commitees». Can J Diabetes. 2013;37: S174 Glycemic control For GDM, good outcomes have been reported using targets of fasting <5.3 mmol/L, 1 hour postprandial <7.8 and 2 hours postprandial <6.7 mmol/L (161e164) and are close to the targets of the 2 RCTs showing benefit for the treatment of GDM (119,120). The upper therapeutic target for 1- and 2-hour postprandial, if based on 2 SD above normal, would be 7.5 and 6.7 mmol/L (3), but, as noted above, the veracity of the numbers from this systematic analysis are suspect. Thus, until prospective studies of precise targets are available, using the targets in the Maternal-Fetal-Medicine-Unit Network study that were associated with achieving good glycemic control and outcomes appears reasonable (120). Monitoring Frequent SMBG is essential to guide therapy of GDM (165,166). Both fasting and postprandial testing are recommended to guide therapy in order to achieve glycemic targets (164,165). Studies support the use of a 1-hour postprandial target, typically 7.8 mmol/ L (164,167e169) or a 2-hour postprandial target, typically 6.7 mmol/L (120,170,171). Although the peak for postprandial glycemia occurs at 69 ! 24 minutes (3) and hence may lend support to a 1-hour target being used, in obesity, this peak appears delayed (172). Continuous glucose monitoring systems have been useful in picking up previously undetected hyperglycemia, but it is unproven Pharmacological therapy Insulin. If women with GDM do not achieve glycemic targets within 2 weeks from nutritional therapy alone, insulin therapy should be initiated (177,178). In some cases, assessment of fetal growth by early third-trimester ultrasound can be used to guide therapy (179,180). The use of insulin to achieve glycemic targets has been shown to reduce fetal and maternal morbidity (178,181). A variety of protocols have been used, with multiple injections being the most effective (182). Insulin usually needs to be continuously adjusted to achieve glycemic targets. Although the rapid-acting bolus analogues aspart and lispro can help achieve postprandial targets without causing severe hypoglycemia (181e183), improvements in fetal outcomes have not been demonstrated with the use of aspart or lispro compared to regular insulin (181,182). A recent analysis reveals that glargine is safe in pregnancy and can be considered an option for pregnant patients (184). A recent Canadian review of rapid and long-acting basal analogues in GDM for glycemic control and hypoglycemia did not shown superiority (185). Oral antihyperglycemic agents. Glyburide is safe and effective in controlling glucose levels in >80% of patients with GDM (186e188) and does not cross the placenta (189). Women who are older, are diagnosed earlier than 25 weeks and have higher fasting and postprandial glucose values on their OGTT are less likely to respond DIABÈTE DE GROSSESSE/INTOLÉRANCE AU GLUCOSE Recommendations 2008 Association canadienne du diabète.Lignes directrices de pratique clinique 2008e l’Association canadienne du diabète pour la prévention et le traitement du diabète au Canada». Can J Diabetes. 2008; 32:S192 15 2013-05-31 DIABÈTE DE GROSSESSE/INTOLÉRANCE AU GLUCOSE Traitement: • Évaluation et suivi par une nutritionniste • Favoriser des glycémies dans les valeurs normales et un gain de poids approprié selon l’IMC pré-grossesse • 3 repas et 3 collations Déjeuner avant 9h Collation de soirée primordiale et doit être prise 1 heure avant le coucher Viser entre 2 et 4 heures entre chaque prise alimentaire Éviction des sucres concentrés et portions modérées de glucides complexes • • • • • Encourager l’exercice physique après les repas pour favoriser un meilleur contrôle des glycémies • Valeurs de glycémies cible: (inchangée dans les nouvelles recommandations 2013) • À jeun et avant les repas: <5,3 mmol/L • 1 heure après le repas: <7,8 mmol/L (CHU Sainte-Justine: <7,6 mmol/L) • 2 heures après le repas: <6,7 mmol/L Association canadienne du diabète. « 2013 Clinical Practice Guidelines Commitees». Can J Diabetes. 2013;37: S168-83. OUTILS Le guide pratique d’une GROSSESSE en SANTÉ Le guide pratique d’une grossesse en Santé par Santé Canada: http://www.phac-aspc.gc.ca/hp-gs/guide-fra.php Mieux-vivre avec son enfant (de la grossesse à 2 ans) Gouvernement du Qc: http://www.inspq.qc.ca/MieuxVivre/ 16 2013-05-31 Kino Québec http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/index.asp?page=fiche&id=999 RÉFÉRENCES • Ferreira E., Martin B., Morin C. «Grossesse et allaitement, Guide thérapeutique 2e édition», Éditions CHU Sainte-Justine, 2013. • Centers for Disease Control. Recommendations to improve preconception health and health care - United States. MMWR Recommendations and Reports 2006;55:1-23. • Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008;108:553-61. • Picciano MF. Pregnancy and lactation: physiological adjustments, nutritional requirements and the role of dietary supplements. 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Conseillère scientifique - Équipe poids Institut national de santé publique du Québec Marie‐Claude Paquette est conseillère scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec au sein d’une équipe multidisciplinaire qui se penche sur les approches environnementales de la promotion des saines habitudes de vie et la prévention des problèmes reliés au poids. Son expertise se situe principalement dans les domaines de la préoccupation excessive à l’égard du poids, de l’environnement socioculturel, ainsi que de l’environnement alimentaire. Elle est une nutritionniste de formation qui a complété un doctorat en nutrition communautaire à Cornell University (É‐U) et un postdoctorat en promotion de la santé à l’University of Alberta à Edmonton. Elle est également professeure associée au département de nutrition de l’Université de Montréal. Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaires 2010-2011 Faits saillants pour les nutritionnistes Thèmes abordés : 1. 2. 3. 4. 5. 6. Habitudes alimentaires Consommation d'alcool Poids Apparence Actions à l'égard du poids À retenir 1. Habitudes alimentaires a. Légumes et fruits 33 % des élèves consomme portions recommandées; Jus de fruits, 76 % 2 portions ou moins, 13 % 3 à 4 portions (+G); Les plus jeunes (9-13 ans) suivent davantage les recommandations (44 %) que les plus vieux (14-18 ans) (28-29 %); Plus faible niveau de scolarité des parents associé à une consommation moindre que les recommandations. b. Lait et produits laitiers 48 % des élèves consomme portions recommandées (3 portions); 47 % des élèves consomme portions recommandées de lait ( 2 portions); Plus de garçons que de filles suivent les recommandations pour les produits laitiers et le lait; Jeunes ayant aucun ou un parent en emploi suivent moins les recommandations que ceux dont les deux parents ont un emploi. c. Eau 94 % des élèves consomme au moins un verre d'eau par jour; 39 % des élèves consomme au moins 4 verres d'eau par jour; Garçons plus nombreux que les filles à boire au moins 4 verres d'eau par jour (45 % c. 33 %). d. "Déjeuner" Manger ou boire le matin avant de commencer les cours les jours d'école; 60 % des élèves déjeune à tous les jours; Davantage de garçons (63 %) déjeunent à tous les jours que de filles (57 %); 11 % n'avait déjeuner aucun jour de la dernière semaine; Davantage les filles (13 %) que les garçons (10 %); Un moindre niveau de scolarité des parents et avoir aucun parent en emploi sont négativement associés à une prise de déjeuner quotidienne chez les élèves. e. Boissons sucrées Consommation quotidienne (fréquence): 25 % consomme des boissons sucrées; 18 % consomme des boissons à saveur de fruits; 10 % consomme des boissons gazeuses; 3 % consomme des boissons pour sportifs; 1,5 % consomme des boissons énergisantes; Proportions plus élevées chez les garçons que chez les filles (28 % c. 20 %); Ceux qui consomment des boissons sucrées quotidiennement consomment davantage de jus de fruits purs à 100%; Élèves qui consomment les portions recommandées de lait (2) consomment moins de boissons sucrées au moins une fois par jour (23 % c. 26 %); Un moindre niveau de scolarité des parents et avoir aucun parent en emploi sont associés à une plus grande consommation quotidienne de boissons sucrées. f. Grignotines 9 % en consomme au moins une fois par jour; Proportions plus élevées chez les garçons que chez les filles (11 % c. 7 %); g. Sucreries 10 % en consomme au moins une fois par jour; Un moindre niveau de scolarité des parents et avoir aucun ou un parent en emploi sont associés à une plus grande consommation quotidienne de grignotines et de sucreries. h. Malbouffe 75 % des élèves avaient consommé de la malbouffe au cours de la dernière semaine d'école; 31 % en avait consommé 3 fois ou plus, (36 % G c. 27 % F); Consommation de malbouffe le midi: 46 % aucune fois, 20 % au moins deux fois; Davantage de garçons en consomment trois fois ou plus par semaine que de filles (11 % c. 7 %); Un moindre niveau de scolarité des parents et avoir aucun ou un parent en emploi sont associés à une plus grande fréquence de consommation de malbouffe chez les élèves. 2. Consommation d'alcool Aucun des élèves n'a l'âge légal pour consommer de l'alcool. 63 % des élèves ont consommé de l'alcool au cours de leur vie (exclu ceux qui ont goûté); Davantage de garçons que de filles (64 % c. 62 %); a. Consommation au cours des 12 derniers mois 60 % en ont consommé: Pas de différence entre les sexes; Plus bas niveau de scolarité des parents est associé à une plus grande consommation au cours des 12 derniers mois; Aucun ou un parent en emploi est associés à une plus faible consommation au cours des 12 derniers mois; b. Types de consommateurs 40 % abstinents; 36 % buveurs occasionnels (35 % G c. 37 % F); 15 % buveurs réguliers (16 % G c. 13 % F) 9 % expérimentateurs; 0,3 % buveurs quotidiens; 41 % ont eu une consommation excessive (5X en un occasion au moins 1X dans la dernière année). 3. Poids Données auto rapportées • Statut pondéral: • 10 % poids insuffisant: • 69 % poids normal: • 21 % surplus de poids: • 14 % embonpoint; • 7 % obésité; Plus faible proportion de garçons en sous poids (8 % c. 12 %) et de poids normal (67 % c. 71 %); Plus grande proportion de garçons en embonpoint ( 18 % c. 11 %) et en obésité (8 % c. 6 %); Plus faible niveau de scolarité des parents associé à une plus grande prévalence de surplus de poids; Aucun parent en emploi est associé à une plus forte prévalence de surplus de poids chez les filles seulement. 4. Satisfaction de son apparence Silhouette actuelle c. silhouette souhaitée; 51 % satisfait; Pas de différence G et F; Filles désirent davantage une silhouette plus mince (41 % c. 24 %) ; Garçons désirent davantage une silhouette plus forte (24 % c. 8 %); i. Chez ceux de poids normal 56 % des jeunes de poids normal sont satisfaits; 27 % désirent une silhouette plus mince; 16 % désirent une silhouette plus forte; 40% des filles de poids normal désirent une silhouette plus mince (c. 15 %); 28 % des garçons de poids normal désirent une silhouette plus forte (c. 6%). ii. Chez ceux en surplus de poids 35 % des jeunes de en surplus de poids sont satisfaits; 60 % désirent une silhouette plus mince; 4 % désirent une silhouette plus forte; 71 % des filles en surplus de poids désirent une silhouette plus mince (c. 54 %); 6 % des garçons en surplus de poids désirent une silhouette plus forte (c. 2%). 5. Actions à l'égard du poids 71 % des jeunes font "quelque chose": 34 % maintenir, + filles (38 % c. 30 %) 29 % rien, + garçons (34 % c. 25 %) 25 % tente de perdre, + filles (32 % c. 18 %) 21 % tente de gagner, + garçons (18 % c. 5 %) i. Selon statut pondéral Tentent de perdre du poids: • 7 % des jeunes de poids insuffisant; + filles (9 % c. 4 %) • 50 % des jeunes en surplus de poids, + filles (62 % c. 43 %); • 20 % des jeunes de poids normal; + filles (30 % c. 10 %) Tentent de gagner du poids: • 25 % des jeunes de poids insuffisant, + garçons (37 % c. 17 %); • 12 % des jeunes de poids normal; + garçons (21 % c. 4 %*) • 4 % des jeunes en surplus de poids; + garçons (6 % c. 1 %**) Ne rien faire: • 42 % des jeunes de poids insuffisant; • 31 % des jeunes de poids normal, + garçons (38 % c. 25 %) • 18 % des jeunes en surplus de poids, + garçons (20 % c. 13 %) ii. Recours à des méthodes présentant un potentiel de dangerosité pour perdre du poids 6 méthodes, souvent ou quelque fois and les 6 derniers mois: Suivre une diète (1000 kcal, barres, substituts etc) Ne pas manger pendant une journée Se faire vomir Prendre des laxatifs ou des coupe-faim S'entraîner de façon intensive Commencer ou recommencer à fumer Sauter des repas Chez ceux qui tentaient de perdre ou de contrôler leur poids, 66 %, + garçons (71 % c. 63 %) 73 % surplus de poids 6. À retenir i. Différence G et F Garçons: Produits laitiers Lait Eau Déjeûner Filles: Jus de fruits Boissons sucrées Grignotines Malbouffe Alcool ii. Inégalités sociales de santé Légumes et fruits Lait Déjeûner Boissons sucrées Grignotines Sucreries Malbouffe Alcool iii. Préoccupation excessive à l'égard du poids Insatisfaction des G et des F Filles veulent être plus minces Garçons veulent être plus « gros » «La pêche durable : implications pour les nutritionnistes» Philippe Grand, Dt.P. Extenso ‐ La référence en nutrition de l'Université de Montréal Philippe Grand est nutritionniste gradué de l’Université de Montréal et diplômé en cuisine de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Sa passion pour la nutrition et la cuisine l’a mené à devenir le coordonnateur du projet Offres et pratiques alimentaires revues dans les services de garde du Québec d’Extenso. Il a collaboré au site Passeport Santé comme blogueur avec des vidéos explicatives de techniques culinaires. Il participe à la rédaction d’articles pour les sites www.nospetitsmangeurs.org et pour le blogue d’Extenso. De plus, il prétend avoir déjà pêché un poisson « gros comme ça » et adore manger des sardines. «La pêche durable : implications pour les nutritionnistes» Bernard Lavallée Dt.P. M.Sc. (cand.) Extenso ‐ La référence en nutrition de l'Université de Montréal Bernard est un nutritionniste gradué du baccalauréat en nutrition de l’Université de Montréal en 2010. Il est candidat à la maîtrise en nutrition sous la direction de Marie Marquis. Il travaille actuellement sur un projet de recherche s'intéressant au comportement alimentaire des hommes gais. Il est également auteur du blogue Gay Nutrition qui s'intéresse à ce sujet. Nutritionniste chez Extenso, le centre de référence sur la nutrition humaine, il rédige des articles de vulgarisation scientifique pour le site web de l'organisme. Il est également responsable des relations publiques et gestionnaire de communauté pour la deuxième phase du projet Nos Petits Mangeurs. Bernard collabore fréquemment à plusieurs médias tels que La Presse, le journal de Montréal, le MUST alimentaire, Radio Ville‐Marie et Canal M. Il a également assuré la révision scientifique du guide pratique Mieux Manger du magazine Protégez‐Vous. Ses intérêts touchent à la nutrition, au marketing, aux relations publiques, à la communication, aux comportements alimentaires, aux tendances et à l’actualité agroalimentaires, à l'alimentation locale, à l'agriculture urbaine et à la pêche durable. 2013‐06‐04 La pêche durable Implications pour les nutritionnistes Philippe Grand, Dt.P Bernard Lavallée, Dt.P, M.Sc. (c) 7 juin 2013 (c) Grand/Lavallée 2013 Déclaration de conflits d’intérêt réels ou potentiels Nom du conférencier/modérateur: Philippe Grand Je n’ai aucun conflit d’intérêt réels ou potentiel. Déclaration de conflits d’intérêt réels ou potentiels Nom du conférencier/modérateur: Bernard Lavallée Je n’ai aucun conflit d’intérêt réels ou potentiel. (c) Grand/Lavallée 2013 Objectifs de la présentation • Définir les principes de pêche durable. • Reconnaître et juger les implications nutritionnelles de ces principes dans l’alimentation. • Adapter sa pratique professionnelle en regard de ces principes de pêche durable. (c) Grand/Lavallée 2013 1 2013‐06‐04 Plan de la présentation 1. Introduction et définition 2. Santé des espèces – Morue 3. Méthodes de pêches 1. Pêche commerciale ‐ Thon 2. Aquaculture ‐ Saumon 4. 5. 6. 7. Traçabilité Organismes Questions particulières Ressources (c) Grand/Lavallée 2013 Introduction • Avantages nutritionnels du poisson – Source de protéines – Faible en gras saturés – Source d’oméga‐3 • santé cardiovasculaire, dépression, inflammation , dégénerescence maculaire • OMS – 300‐500 mg combinés de AEP et DHA / jour – Apports quotidiens moyens actuels en Amérique du Nord sont d’environ 120 à 150 mg (c) Grand/Lavallée 2013 Introduction • Recommandations: 2 portions / sem – 150 g cuit ≈ 200 g cru • Consommation mensuelle : 80 g … Donc, on doit manger plus de poissons… (c) Grand/Lavallée 2013 2 2013‐06‐04 Dilemme consommation pression sur stocks (c) Grand/Lavallée 2013 Quelques statistiques alarmistes • Disparition des stocks d’ici 2048 (1) • 15 ans d’exploitation = 80% biomasse marine (2) • En 2003 10% des niveaux pré‐industriaux (2) 1‐ Worm, Boris et al. Impacts of Biodiversity Loss on Ocean Ecosystem Services, Science 314, 787 (2006) 2‐Myers, Ransom A. et Boris Worm. 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Traçabilité (c) Grand/Lavallée 2013 Santé des espèces La morue (c) Grand/Lavallée 2013 4 2013‐06‐04 Le grand déclin : 1992 (c) Grand/Lavallée 2013 Santé des espèces • Population abondante • Pêche dont le taux de capture permet un renouvellement suffisant (c) Grand/Lavallée 2013 Méthodes de pêche Le thon (c) Grand/Lavallée 2013 5 2013‐06‐04 Méthodes de pêche • • • • • • • Chalut de fond Palangre Senne coulissante Pêche au filet maillant Pêche à la traîne Canne à pêche Harpon (c) Grand/Lavallée 2013 Chalut pélagique (c) Grand/Lavallée 2013 (c) Grand/Lavallée 2013 6 2013‐06‐04 Chalut de fond (c) Grand/Lavallée 2013 Palangre de fond (c) Grand/Lavallée 2013 Palangre de surface (c) Grand/Lavallée 2013 7 2013‐06‐04 Senne coulissante (c) Grand/Lavallée 2013 Senne danoise (c) Grand/Lavallée 2013 Pêche au filet maillant (c) Grand/Lavallée 2013 8 2013‐06‐04 Pêche à la traîne (c) Grand/Lavallée 2013 Canne à pêche (c) Grand/Lavallée 2013 Drague (c) Grand/Lavallée 2013 9 2013‐06‐04 Harpon (c) Grand/Lavallée 2013 Quel thon manger? • Selon Seachoice – – – – Germon (Albacore); Pacifique canadien et américain, Hawaï; à la traîne et à la canne Obèse (Bigeye); Atlantique américain; à la traîne, à la canne, à la main Listao ou bonite à ventre rayé (Skipjack); mondial; à la main, à la canne, à la traîne À nageoires jaunes (Yellowfin); Atlantique américain, Golfe du Mexique, Pacifique est, Pacifique ouest; à la traîne, à la canne, senne coulissante • Selon OceanWise – Germon (Albacore); Nouvelle‐Zélande, Pacifique Nord‐Est, Atlantique sud, Pacifique sud; à la canne, à la traîne – Obèse (Bigeye); Atlantique; à la canne, à la traîne, senne coulissante – Listao ou bonite à ventre rayé (Skipjack); Atlantique, Pacifique central, Pacifique est, Japon, Pacifique ouest; à la canne, à la traîne, senne coulissante – À nageoires jaunes (Yellowfin); Atlantique américain, Pacifique central, Pacifique est, Golfe du Mexique, Pacifique Ouest; à la main, à la traîne, à la canne – Tonggol (tongol); Malaisie; à la main, à la canne, à la traîne • Selon Greenpeace – Éviter thon rouge, thon germon, thon obèse (c) Grand/Lavallée 2013 En date du 29 mai 2013 Méthodes d’aquaculture Le saumon (c) Grand/Lavallée 2013 10 2013‐06‐04 Aquaculture en système ouvert (c) Grand/Lavallée 2013 Problématiques de cette méthode • Déchets : excréments, antibiotiques, pesticides • Taux élevé de maladies • Fuites et contaminations (c) Grand/Lavallée 2013 Les poux de mer (c) Grand/Lavallée 2013 11 2013‐06‐04 Aquaculture en système fermé (c) Grand/Lavallée 2013 Avantages de cette méthode • L’eau est filtrée et les déchets ne se retrouvent pas à la mer (pas dans tous les cas) • Les poissons ne peuvent pas s’échapper dans la mer (c) Grand/Lavallée 2013 L’élevage = pas productif 6 kg 2 kg (c) Grand/Lavallée 2013 12 2013‐06‐04 Quel saumon manger? • Meilleurs choix – Saumon sauvage d’Alaska – Saumon sauvage du Pacifique pêché de façon durable • Bons choix – Saumon de l’Atlantique élevé en bassins clos (confinement total) (c) Grand/Lavallée 2013 Et les oméga‐3? FCÉN 3156 Pour 100 g comestible AEP (g) ADH (g) Saumon de l'Atlantique, élevage, cuit au four ou grillé 0,41 1,43 3183 Saumon de l'Atlantique, sauvage, cuit au four ou grillé 0,69 1,46 3193 3185 Saumon, coho, sauvage, au four ou grillé Saumon, coho, élevage, au four ou grillé 0,40 0,66 0,41 0,87 3158 Saumon, kéta, au four ou grillé 0,30 0,51 3157 Saumon, quinnat (printemps, royal), au four ou grillé 1,01 0,73 3159 Saumon, rose, au four ou grillé 0,54 0,75 3053 Saumon, rouge (sockeye), cuit au four ou grillé 0,53 0,70 3218 Saumon, kéta, conserve, égoutté, avec arêtes, salé 0,47 0,70 5965 Saumon, rose, conserve, chair avec arêtes 0,36 0,69 3226 Saumon, rouge (sockeye), conserve, égoutté avec arêtes, sans sel 0,49 0,66 (c) Grand/Lavallée 2013 Autres poissons gras ? FCÉN Pour 100 g 3187 3858 3022 3015 AEP (g) ADH (g) Truite, arc‐en‐ciel, élevage, au four ou grillé Omble chevalier, autochtone, bouilli Maquereau bleu, cuit au four ou grillé Hareng, Atlantique, cuit au four ou grillé 0,33 0,82 0,40 0,50 0,50 0,70 0,91 1,11 3203 Sardine, Atlantique, conserve, dans l'huile, égouttée avec arêtes 0,47 0,51 3054 Sardines, Pacifique, conserve, avec sauce tomate, égouttées, avec arêtes 0,53 0,86 (c) Grand/Lavallée 2013 13 2013‐06‐04 Documentaire choc salmonconfidential.ca (c) Grand/Lavallée 2013 Traçabilité Qu’y a‐t‐il dans votre sushi? (c) Grand/Lavallée 2013 Identification erronnée • Tests d’ADN sur 1200 échantillons de poissons et fruit de mer récoltés dans 674 endroits différents • Les erreurs sont beaucoup plus fréquentes qu’on pourrait le croire (c) Grand/Lavallée 2013 14 2013‐06‐04 (c) Grand/Lavallée 2013 Organismes (c) Grand/Lavallée 2013 • Deux rapports annuels – Classement des conserves de thon durables – Classement des supermarchés • Critères utilisés vont encore plus loin que ceux présentés (c) Grand/Lavallée 2013 15 2013‐06‐04 Classement des conserves de thon ‐ Greenpeace 2013 • Raincoast Trading • Wild Planet • Safeway • • • • • • • GoldSeal Sélection (Métro) Western Family Le Choix du Président (Loblaw) Pastene Ocean‘s Compliments (Sobey’s) • • • • Rio Mare Great Value (Walmart) Unico Clover Leaf (c) Grand/Lavallée 2013 Liste rouge Aiglefin (petit grade) Bar du Chili Crabe Royal Crevette tropicale Espadon Flétan de l’Atlantique Flétan du Groenland Goberge de l’Alaska Hoki de la Nouvelle‐Zélande Hoplostète orange Lotte Mactre de Stimpson Merlu Morue de l’Atlantique Raies et pocheteaux Requin Saumon d’élevage de l’Atlantique Saumon rouge (sockeye) du Fleuve Fraser Thon rouge, obèse et albacore Vivaneau (c) Grand/Lavallée 2013 (c) Grand/Lavallée 2013 16 2013‐06‐04 • Organisme américain • Développe des outils pour les consommateurs – Guides de poche sur les poissons durables en tenant compte d’où nous sommes. Pour le Québec, “Northeast guide” (anglais) – Guide des sushis (anglais/japonais) – Application pour iPhone et Android (anglais) (c) Grand/Lavallée 2013 • Organisme canadien • Ont développé plusieurs ressources pour les consmmateurs – Guide des poissons et fruits de mers durables (anglais) – Guide des sushis durables (anglais/japonais) – Application iPhone (anglais) – Guide pour les commerces (c) Grand/Lavallée 2013 • Projet de l’aquarium de Vancouver • Certification pour des épiceries, supermarchés, restaurants, mais encore très peu au Québec • Application iPhone pour trouver les commerces certifiés et avoir accès à la liste des choix durables. (anglais) (c) Grand/Lavallée 2013 17 2013‐06‐04 • Organisme québécois valorisant les espèces méconnues comestibles du Saint‐Laurent • Certifications pour les poissonneries et les restaurants • 22 espèces valorisées : poissons, crustacés, mollusques, algues, mammifère. (c) Grand/Lavallée 2013 • Organisation indépendante à but non‐lucratif • Pour obtenir certification – Population abondante – Minimise dommages environnementauz – Gestion efficace(traçabilité) • Critiques – manque de spécificité – certaines certifications basées sur le futur (5 ans) et non le présent – Considère seulement les espèces en danger (c) Grand/Lavallée 2013 QUESTIONS PARTICULIÈRES (c) Grand/Lavallée 2013 18 2013‐06‐04 Pangasius et la santé • Chaîne de lettre alarmiste • Contamination : arsenic, métaux lourds, venins et bactéries. • lots non conformes ne sont pas vendus. (c) Grand/Lavallée 2013 Pangasius • Principalement élevé au Vietnam, dans le Mékong, en cages ouvertes • Bon potentiel • Techniques d’élevage rudimentaires et peu contrôlées • Implication du World Wide Fund (WWF) (c) Grand/Lavallée 2013 Pangasius : verdict • Préférer d’autres espèces de poissons blancs qui sont durables (voir listes des organismes) • Aquaculture aux États‐Unis (silure) recommandé par SC et SW • À suivre … (c) Grand/Lavallée 2013 19 2013‐06‐04 Tilapia • Excellent candidat pour l’aquaculture – Résilient à plusieurs environnements – Ne requiert pas de grandes quantités de protéines • Craintes: – Gestion douteuse en Asie (Chine) – Utilisation de produits chimiques (c) Grand/Lavallée 2013 Tilapia États‐Unis, Équateur, Canada (Alberta) • Surtout élevé en confinement total, système recirculatoire • Peu d’impact environnemental • Mieux géré, plus de suivi Bons choix • Faible en gras: < 3 g / 100g comestible (c) Grand/Lavallée 2013 Poisson d’élevage biologique • Biologique ne veut pas dire durable • Standards canadiens n’adressent pas efficacement… – – – – Gestion des déchets Fuites Morts des prédateurs Parasite et maladies associées aux enclos ouverts • Standards permettent l’utilisation de pesticides, mais de façon restreinte • Faible exigences envers l’utilisation de moulées non‐ biologiques (c) Grand/Lavallée 2013 20 2013‐06‐04 Saumon transgénique «Frankenfish» • Créé au Canada – Saumon Chinook du Pacifique et une anguille • Grossit deux fois plus vite – 18 mois vs 3 ans • Vise à être commercialisé aux États‐Unis • FDA – 2010 : Sans danger pour la consommation humaine – 2012 : Ne menace pas l’environnement (c) Grand/Lavallée 2013 Un instant! • 95 % des saumons pourraient être stériles… Étude canadienne (1): • Croisement entre saumon GM et truite brune – Hybrides ont hérité du transgène – taux de croissance plus rapide – avantage compétitif sur leurs parents – pourraient s’avérer préjudiciables pour les populations sauvages 1‐ Hybridazition between genetically modified Atlantic salmon and wild brown trout reveals novel ecological interactions Krista B. Oke et al. Proc. R. Soc. 2013 280, 20131047 (c) Grand/Lavallée 2013 À suivre… • Réponse de la FDA: d’ici fin 2013 • Mais… – Tollé international – Opposition des consommateurs, supermarchés, chefs (États‐Unis) – Étiquetage à déterminer • Conséquences possibles – Pays en voie de développement (Panama) (c) Grand/Lavallée 2013 21 2013‐06‐04 Saisonnalité • www.oceanwise.ca/content/blog (c) Grand/Lavallée 2013 Ressources • • Seafood Watch www.montereybayaquarium.org/cr/cr_seafoodwatch/sfw_recommendation s.aspx • • Seachoice http://www.seachoice.org/ • • Ocean Wise http://www.oceanwise.ca/ • • Marine Stewardship Council http://www.msc.org/ • • Greenpeace http://www.greenpeace.org/canada/fr/campagnes/Oceans1/oceans/ • • Fourchette bleue http://www.exploramer.qc.ca/fourchette‐bleue • • Environmental Defense Fund seafood selector http://seafood.edf.org/ (c) Grand/Lavallée 2013 Ressources • Lectures de chevet de Philippe – – – – The End of the Line. Charles Clover (2006) Tuna: Love, Death and Mercury. Richard Ellis (2008) Bottomfeeder. Taras Grescoe (2008) Cod. Mark Kurlansky (1998) • Documentaires de chevet de Bernard – The End of the Line – Sushi: The Global Catch – Medical Masquerade: One Man's Experience with Methylmercury Poisoning (youtube) (c) Grand/Lavallée 2013 22