sad face | happy face une trilogie
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SAD FACE | HAPPY FACE UNE TRILOGIE TROIS HISTOIRES SUR LA CONDITION HUMAINE TEXTE, MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE JAN LAUWERS THÉÂTRE-DANSE mercredi 11, jeudi 12, vendredi 13 mai à 20:30 maison de la culture, salle Jean-Cocteau réservation au 0473.290.814 www.lacomediedeclermont.com CONTACT PRESSE Céline Gaubert – t. 0473.170.183 [email protected] 2 — Sad Face | Happy Face, une trilogie Jan Lauwers est en train de créer une mythologie bien à lui.[…]Il semble détenir le monopole de ces histoires passablement surréalistes, voire même parfois absurdes, qui se déploient en fables modernes.[…] Les trois pièces de la Snakesong Trilogy étaient placées sous le signe d’un sombre et fatal cocktail de pouvoir, de désir et de voyeurisme. Dix ans plus tard, le regard de Lauwers sur les gens s’est modifié. Il voit toujours leur chaos, leur impuissance, leur lutte désespérée avec le désir et la mort, mais dans des nuances moins sombres. Il regarde les gens avec moins de cynisme et plus de compassion, de façon moins ironique et plus empathique. […] Jan Lauwers ne se tient plus en marge de l’existence comme un observateur voyeuriste, mais avec Sad Face | Happy Face, il s’aventure au beau milieu de la tempête émotionnelle qui a nom l’homme. Erwin Jans, dramaturge et essayiste Sad Face | Happy Face, une trilogie — 3 SAD FACE | HAPPY FACE UNE TRILOGIE 7 LA CHAMBRE D’ISABELLA mercredi 11 mai à 20:30 durée 2 heures LE BAZAR DU HOMARD jeudi 12 mai à 20:30 durée 1 heure 30 LA MAISON DES CERFS vendredi 13 mai à 20:30 durée 2 heures maison de la culture, salle Jean-Cocteau 4 — Sad Face | Happy Face, une trilogie TROIS HISTOIRES SUR LA CONDITION HUMAINE PAR JAN LAUWERS L’art, au fond, parle de l’homme et de l’humanité, et toute expression artistique de qualité est un autoportrait de l’observateur. « On voit ce qu’on a appris ». Dans le théâtre de qualité, il arrive des choses qui sont impossibles dans l’art vidéo, le cinéma ou l’art plastique. Le théâtre en tant que médium a le lien le plus direct avec «la condition humaine» dans le sens où il est représenté par des gens et pour des gens. Il est nécessaire de rechercher cette humanité afin que le théâtre puisse se redéfinir pour pouvoir survivre. C’est pourquoi il est nécessaire de raconter de nouvelles histoires. Les trois parties de Sad Face | Happy Face traitent chacune une autre façon de raconter. La première partie, La Chambre d’Isabella est une réflexion sur le passé, et c’est le texte le plus linéaire que j’aie jamais écrit. Cette linéarité, j’en avais besoin, car ce texte m’avait été inspiré par un événement très personnel : le décès de mon père. La vie d’Isabella s’étend presque sur l’entièreté du vingtième siècle : de la Première et la Seconde Guerre mondiale, Hiroshima, le colonialisme, en passant par le développement de l’art contemporain, avec Joyce, Picasso et Huelsenbeck, les voyages sur la lune, Ziggy Stardust de David Bowie, jusqu’à la famine en Afrique et au Vlaams Blok [un parti politique d’extrêmedroite] à Anvers. La deuxième partie, Le Bazar du homard, parle du futur et est construite comme un rêve ou comme un cauchemar, si on veut. Dans un rêve, le temps, l’espace et le lieu sont interchangeables, et dans l’art, le début n’est pas nécessairement le début et il n’est pas évident qu’il y ait une fin. Le Bazar du homard relate l’histoire d’Axel et Theresa. Leur fils Jef a perdu la vie sur la plage, à la suite d’un incident stupide. Le chagrin d’Axel et de Theresa les ronge et lorsqu’il s’avère qu’aucune thérapie n’apporte de soulagement, Axel décide un jour de s’enfoncer dans la mer. Il enfile son plus beau complet et va manger une dernière fois dans son restaurant préféré, Le Bazar du homard. Mais le garçon qui le sert trébuche et le homard à la sauce armoricaine atterrit sur le costume blanc d’Axel. Dans la fraction Sad Face | Happy Face, une trilogie — 5 de seconde pendant laquelle Axel voit arriver la sauce sur son pantalon blanc, tout le rituel qu’il a soigneusement élaboré s’effondre et sa vie semble lui exploser au visage. La troisième partie, La Maison des cerfs, c’est le présent. Le présent – et c’est là qu’on touche à l’essence même du théâtre – peut se concevoir de deux façons : le présent du monde qui nous entoure : j’entends par là le mondedans sa grande signification politique et historique, et le présent du monde que nous percevons en regardant quelqu’un qui fait quelque chose et qui sait qu’on le regarde. Le médium théâtral et la réalité des comédiens au moment de l’événement. Le théâtre de qualité se soucie toujours de la recherche de la réalité du médium en luimême. Les événements périphériques, parfois tragiques, qui se déroulent dans l’intimité de NC ont inspiré l’écriture de La Maison des cerfs. Au moment où nous étions en tournée quelque part en France, l’une des danseuses, Tijen Lawton, a appris que son frère, le journaliste Kerem Lawton, avait été tué au Kosovo. La mort tragique de Lawton est le point de départ d’un texte sur un groupe de gens de théâtre confrontés de façon de plus en plus directe à la dure réalité du monde qu’ils sillonnent. Tout est politique, mais l’art n’est pas tout. L’art tombe toujours entre les plis de l’histoire, est inutile et n’influence pas le moindre événement, et c’est là que réside sa mystérieuse nécessité. C’est un spectacle qui vous suit, au-delà de sa fin, comme une ombre blanche, et vous porte à travers les rues, la nuit. C’est La Chambre d’Isabella, de Jan Lauwers, qui s’ouvre et se clôt par une chanson : « We just go on », une chanson que vous n’oubliez pas parce que ceux qui vous l’ont chantée l’ont fait en souriant, pour donner une légèreté nécessaire à ce qui va au-delà de la fin : au-delà de la mort. Brigitte Salino, Le Monde Le Bazar du homard est un cauchemar dans lequel on peut se perdre. C’est une métaphore du désespoir et du chagrin profondément humains et ravageurs, mais aussi de la beauté de l’homme. Une hallucination qui fuit la réalité, une recherche de la sécurité humaine, une quête de l’objet du désir. Une image mélancolique, qui essaie de perdurer dans toute sa beauté. Sigrid Bousset et Elke Janssens Tant que nous racontons, nous ne mourrons pas. L’espace d’un instant, l’histoire, le récit, peuvent suspendre le vol de la flèche du temps.[…] Les «contes de fées» que Lauwers raconte à travers ses pièces parlent des morts qui ne sont jamais tout à fait morts et qui ne cessent de revenir. Erwin Jans, à propos de La Maison des cerfs 6 — La Chambre d’Isabella LA CHAMBRE D’ISABELLA Premier volet de la trilogie Sad Face | Happy Face, La Chambre d’Isabella est devenue, depuis sa création en 2004, une pièce culte. Le metteur en scène lui-même, Jan Lauwers, ouvre le spectacle : cette œuvre est née peu après la mort de son père, anthropologue amateur qui a rassemblé une prodigieuse collection d’objets ethnologiques. Sur scène, entourée de ces objets, tel un invraisemblable cabinet de curiosités, Isabella, âgée de quatre-vingt quatorze ans et aveugle, nous raconte une histoire de la passion humaine : sa vie, tumultueuse et fantasque au cœur des tragédies du XXe siècle, et les êtres chers qui l’ont peuplée. C’est ce cortège d’amours et de morts, ce désir fou et assumé de ne pas en finir quand l’Histoire, elle, a commencé de sombrer avec Hiroshima, cette jouissance sans fard, que nous voyons sur le plateau, portés par huit acteurs, tout à la fois danseurs et chanteurs, autour de la fabuleuse Viviane De Muynck, comédienne hors du commun osant toutes les outrances. Dans une tragi-comédie musicale épique et d’une folle exubérance, ils jouent et chantent leurs propres compositions, transmettant comme rarement l’énergie d’une joie irrépressible. La Chambre d’Isabella — 7 7 texte Jan Lauwers excepté Le Monologue du menteur, écrit par Anneke Bonnema avec Jan Lauwers Viviane De Muynck Isabella Anneke Bonnema Anna Benoît Gob Arthur Hans Petter Dahl Alexander Maarten Seghers Frank Julien Faure Le Prince du Désert Yumiko Funaya (remplace Louise Peterhoff) Sister Joy Tijen Lawton/Sung-Im Her Sister Bad Misha Downey (remplace Ludde Hagberg) Narrateur musique Hans Petter Dahl, Maarten Seghers paroles Jan Lauwers, Anneke Bonnema danse Julien Faure, Ludde Hagberg, Tijen Lawton, Louise Peterhoff costumes Lemm&Barkey scénographie Jan Lauwers éclairages Jan Lauwers, Ken Hioco concept son Dré Schneider directeur de production Luc Galle sur-titrage Elke Janssens traduction française Monique Nagielkopf, Olivier Taymans traduction anglaise Gregory Ball conseillère langue française Anny Czupper conseillère langue anglaise Marty Sparks technique de la production Lieven De Meyere stagiaires technique Jelle Moerman, Dorus Daneels introduction dramaturgique Erwin Jans photographie Eveline Vanassche, Maarten Vanden Abeele production Needcompany coproduction Festival d’Avignon, Théâtre de la Ville (Paris), Théâtre Garonne (Toulouse), La Rose des Vents (Scène Nationale de Villeneuve d’Ascq), Brooklyn Academy of Music (New York), welt in basel theaterfestival. avec la collaboration du Kaaitheater (Bruxelles). avec le soutien des autorités flamandes. 8 — Le Bazar du homard LE BAZAR DU HOMARD « Que signifie un homard ? ». Cette question absurde et pourtant cruciale dans le texte de Jan Lauwers donne le ton du deuxième volet de la trilogie Sad Face | Happy Face. Dans un monde instable, où l’excitation et la violence le disputent à l’ennui, Axel et sa femme Theresa viennent de perdre leur fils. Face à cet anéantissement insondable, Axel décide de faire ses adieux à la vie. Il met son plus beau costume et se rend pour une dégustation dans son restaurant préféré, Le Bazar du homard. Mais le serveur trébuche et le homard à l’armoricaine atterrit sur le costume blanc d’Axel. Celui-ci voit son rituel s’évaporer et sa vie entière lui sauter au visage. Le drame se transfigure en épopée délirante, dans un tourbillon de chants et de danses. Huit superbes interprètes, aux costumes aussi étranges, drôles que raffinés, célèbrent la polyphonie de la vie dans un dédale de situations, éclatées entre rêve et réalité. Si Jan Lauwers pose la question de l’humanité et de la déshumanisation, à travers les tourments d’un XXIe siècle embrasé où chacun peine à se définir, c’est en plaidant en faveur de la beauté et de l’imprévisible, de la bouleversante légèreté de la vie. Le Bazar du homard — 9 7 texte, mise en scène et scénographie Jan Lauwers avec Hans Petter Dahl Axel, généticien Grace Ellen Barkey Theresa, femme d’Axel Tijen Lawton/Yumiko Funaya Jef, fils d’Axel et de Theresa Anneke Bonnema Catherine, psychiatre Benoît Gob Vladimir, chauffeur de camion/Sir John Ernest Saint James, premier ours cloné Inge Van Bruystegem Nasty, une jeune fille Julien Faure Mo, homme caméléon Maarten Seghers Salman, premier clone humain musique Hans Petter Dahl, Maarten Seghers costumes Lot Lemm éclairages Ken Hioco concept son Dré Schneider directeur de production Luc Galle Vidéo C-Song Variations photographie Maarten van der Put, Bart Baele montage Nico Leunen son Senjan Jansen/Senstudio musique Rombout Willems assistance à la mise en scène et surtitrage Elke Janssens traduction française Monique Nagielkopf traduction anglaise Gregory Ball rédaction texte et traduction Sigrid Bousset conseillère langue française Anny Czupper conseillère langue anglaise Louise Chamberlain stage Eva Blaute assistance costume Lieve Meeussen technique Ken Hioco photographie Eveline Vanassche, Maarten Vanden Abeele production Needcompany coproduction Festival d’Avignon, Théâtre de la Ville (Paris), Théâtre Garonne (Toulouse), PACT Zollverein (Essen), Cankarjev Dom (Ljubljana), La Rose des Vents (scène nationale de Villeneuve d’Ascq), Festival Octobre en Normandie, La Filature (scène nationale de Mulhouse), du Kaaitheater (Bruxelles), deSingel (Anvers). avec le soutien des autorités flamandes. avec le soutien du programme Culture 2000 de l’Union européenne. 10 — La Maison des cerfs LA MAISON DES CERFS À l’image du cerf – emblème de la Needcompany – c’est avec grâce, beauté et puissance que Jan Lauwers a imaginé le dernier volet du triptyque Sad Face | Happy Face. La Maison des cerfs s’inscrit dans le quotidien de la troupe en train de répéter : tensions, réconciliations, complicités, discussions... Jusqu’au jour où l’une des danseuses apprend la disparition de son frère, photoreporter tué au Kosovo. De là s’engouffre la fureur d’un monde en guerre. De là naissent des instants d’émotions imprévisibles. Ce théâtre du collectif ne se fige jamais : il relie le chagrin universel et l’intime détresse, confronte le poétique et le trivial, mêle sans tabou le réel – aux prises avec une actualité cruelle et saisissante – et le surnaturel d’une fable aux allures de conte de fées. Sur une scène jonchée de cerfs en caoutchouc et transfigurée en un spectaculaire bestiaire mythologique, cette tribu de onze comédiens est rassemblée autour de Viviane De Muynck, souveraine matriarche. Avec une étonnante douceur ponctuée de refrains, de mélodies et de fulgurances dansées, ils dressent avec cette ultime pièce un monument à l’amour où le fracas du dehors devient suprême onde de vie. La Maison des cerfs — 11 7 texte, mise en scène et images Jan Lauwers avec Grace Ellen Barkey, Anneke Bonnema, Hans Petter Dahl, Viviane De Muynck, Misha Downey, Julien Faure, Yumiko Funaya, Benoît Gob, Tijen Lawton/Eléonore Valère, Maarten Seghers, Inge Van Bruystegem musique Hans Petter Dahl, Maarten Seghers rxcepté « Song for the deer house », écrit par Jan Lauwers costumes Lot Lemm scénographie Jan Lauwers éclairages Ken Hioco, Koen Raes concept son Dré Schneider directeur de production Luc Galle technique Luc Galle, Ken Hioco assistance technique Elke Van der Kelen, Lise Lendais assistance costumes Lieve Meeussen, Lise Lendais oreilles Denise Catsermans réalisation des décors De Muur, Needcompany conseils sur les cerfs Dirk Claesen (Zephyr) assistance à la mise en scène et surtitrage Elke Janssens traduction française Olivier Taymans traduction anglaise Gregory Ball conseillère langue française Anny Czupper conseillère langue anglaise Louise Chamberlain introduction dramaturgique Erwin Jans photographie Maarten Vanden Abeele production Needcompany et Festival de Salzbourg coproduction Schauspielhaus Zurich, PACT Zollverein (Essen) avec la collaboration de deSingel (Anvers) et du Kaaitheater (Bruxelles). avec le soutien des autorités flamandes 12 — Sad Face | Happy Face, une trilogie BIOGRAPHIES JAN LAUWERS & NEEDCOMPANY Il est à la fois chorégraphe, dramaturge, écrivain, plasticien et cinéaste. Jan Lauwers est l’un des artistes les plus inclassables de ces dernières années. Inscrit dans le mouvement de renouveau radical au début des années 80 en Flandre, il est désormais une figure sur la scène internationale. Pour répondre à son désir de troupe – « I need company » – le créateur flamand réunit en 1986 à Bruxelles un ensemble de performeurs de toutes nationalités et fonde avec Grace Ellen Barkey la Needcompany. Avec deux trilogies, Snakesong, créée au milieu des années 90, et Sad Face | Happy Face entamée plus de dix ans plus tard, il fait ainsi connaître sa très singulière fabrique théâtrale, pionnière dans l’art de mêler texte, danse, musique et images. S’il conçoit ses mises en scène d’abord en plasticien, ce « narrateur par nécessité », comme il se définit volontiers, s’affirme comme un auteur rare, précis, extravagant. Nourris des défaillances du monde, ses textes évoluent sur les nerfs de notre époque, tendus et crispés par le doute et l’incertitude. Jan Lauwers a atteint au fil des ans une « insoutenable légèreté » : la légèreté d’évoquer l’insoutenable, de capturer la pesanteur de l’existence dans l’éphémère d’un moment théâtral, teinté d’une douceur grave comme d’une drôlerie absurde, franche et déconcertante. En un mélange remarquable de profondeur et de banalité, d’émotions et de distance intellectuelle, de conflits intimes et d’événements universels, s’impose avec élégance une conscience passionnée de la finitude humaine. Exacerbé par un jeu transparent, éclaté et décentré, fait d’adresses au public, de ruptures de tons allègres, ce « théâtre de friction » hautement indisciplinaire, porté par l’énergie et l’intensité des paroles, des corps, des mouvements et des chants, met à l’œuvre une dynamique généreuse et entière, absolument contagieuse. ARTS VISUELS ET CINéÉMA S’il est principalement connu pour ses œuvres théâtrales, Jan Lauwers mène de nombreux projets dans d’autres domaines. Ses œuvres plastiques ont une existence autonome, mais elles sont soutenues Sad Face | Happy Face, une trilogie — 13 par Needcompany dès que les mondes plastique et théâtral de Jan Lauwers se rejoignent. Les Déconstructions, par exemple, sont composées à partir des débris des musées. Ces installations muséales avaient déjà été présentées au BOZAR (Bruxelles) et à la Haus der Kunst (Munich) en 2007 et l’ensemble NC y a exécuté une performance marathon de six heures où se retrouvait rassemblé tout l’univers mental de Jan Lauwers. Ces vingt dernières années, Jan Lauwers a réalisé plusieurs projets cinéma et vidéo, dont les courts métrages From Alexandria (1988), Sampled Images (2000), C-Song (2003) et C-Song Variations (2007). En été 2001, Lauwers a tourné son premier long métrage, Goldfish Game (2002). Il a également collaboré avec Hans Petter Dahl et Benoît Gob à la réalisation du court métrage Rakvere (2004). Depuis vingt-cinq ans, Needcompany propose, sous la direction de Jan Lauwers et Grace Ellen Barkey, un théâtre d’avant-garde d’un niveau mondial. Afin de clarifier leur processus de travail, ils présentent chaque année un Needlapb : un soir exceptionnelle à laquelle est invité un nombre restreint de spectateurs. Un Needlapb est « un espace ouvert de réflexion d’une liberté illimitée ». Une occasion unique de jeter un coup d’œil sur le processus de création. Au printemps 2010, pour sa première création en tant qu’artiste en résidence au Burgtheater à Vienne, Jan Lauwers a écrit L’Art du divertissement, un nouveau texte de théâtre, auquel est consacré Needlapb 17. MUSIQUE Après l’arrivée de Hans Petter Dahl et de Maarten Seghers au sein de Needcompany, la production et l’interprétation de musiques originales est devenue une forme d’art autonome, explorée et exercée au quotidien, en dehors des représentations. En tant que compositeurs et performeurs, Hans Petter Dahl et Maarten Seghers travaillent ensemble pour les productions théâtrales de Jan Lauwers depuis Images of Affection (2002). Avec des apports musicaux de Jan Lauwers, des textes de ce dernier et d’Anneke Bonnema, Hans Petter Dahl et Maarten Seghers ont composé des musiques originales pour plusieurs spectacles et de nombreuses performances uniques. Isabella’s Remix et SAD FACE | HAPPY 14 — Sad Face | Happy Face, une trilogie FACE sont deux CD qui témoignent de leur collaboration. Hans Petter Dahl crée par ailleurs ses propres œuvres théâtrales avec Anna Sophia Bonnema sous le nom de MaisonDahlBonnema. Leur dernier spectacle est l’opéra pop The Ballad of Ricky and Ronny. Parallèlement, Maarten Seghers crée de la musique, des performances et des images avec OHNO COOPERATION, un sous-groupe au sein de Needcompany, créé avec Jan Lauwers en 2006. Depuis 2002, il a composé les musiques de trois spectacles de danse de Grace Ellen Barkey, qui sont rassemblées sur l’EP Tracks to the world of Grace Ellen Barkey. GRACE ELLEN BARKEY Grace Ellen Barkey, qui a fondé Needcompany avec Jan Lauwers en 1986, est une performeuse et chorégraphe confirmée. Depuis 1992, elle réalise ses propres productions au sein de Needcompany. Son travail se situe au croisement entre le théâtre, la danse, la performance et l’art plastique. Depuis Few Things (2000) est née une collaboration de plus en plus étroite avec Lot Lemm, qui a mené à l’introduction de Lemm&Barkey, label sous lequel elles ont déjà réalisé plusieurs projets: les costumes pour La Chambre d’Isabella (2004), les concepts, décors et costumes de Chunking et The Porcelain Project. En 2007, elles ont créé une installation muséale en porcelaine à l’occasion du spectacle The Porcelain Project. Cette installation a été exposée dans divers musées, dont le BOZAR (Bruxelles) et le musée Benaki (Athènes). VIVIANE DE MUYNCK Viviane De Muynck a étudié le théâtre au conservatoire de Bruxelles, où elle fut l’élève de Jan Decorte. À partir de 1980, elle a été membre du collectif Mannen van den Dam. En 1987, elle a obtenu le « Théo d’Or » pour son interprétation de Martha dans Who’s afraid of Virginia Woolf ?, dans une mise en scène de Sam Bogaerts, avec la compagnie De Witte Kraai. Viviane De Muynck apparaît régulièrement dans des films et téléfilms. Deux de ses grands rôles au cinéma furent Vincent et Théo (Robert Altman) et The Crossing (Nora Hoppe). Elle a été nominée à deux reprises pour le Veau Sad Face | Happy Face, une trilogie — 15 d’or au festival du film d’Utrecht. Viviane De Muynck est de plus très demandée à l’étranger en tant qu’enseignante dans des formations et ateliers de théâtre. En outre, elle s’est lancée dans la mise en scène en Allemagne. Au Deutsches Schauspielhaus à Hambourg, elle a créé en 2000 Die Vagina Monologe, une coproduction avec Needcompany, et As I Lay Dying (2003) – une adaptation de William Faulkner. Depuis l’opéra Orfeo, elle joue régu lièrement avec Needcompany dans les productions de Jan Lauwers. Ces dernières années, elle a joué dans The Snakesong Trilogy, Needcompany’s Macbeth (1996), Caligula (1997), Morning Song (1999), DeaDDogsDon´tDance/ Djames Djoyce DeaD (2000), Goldfish Game (2002), No Comment (2003), La Poursuite du vent (2006), La Chambre d’Isabella (2004) et La Maison des cerfs (2008). Pour DeaDDogsDon´tDance/ DjamesDjoyceDeaD, elle a écrit le texte avec Jan Lauwers. Elle a également signé l’adaptation du texte La Poursuite du vent, d’après le livre éponyme de Claire Goll. En 2006, elle a obtenu le Prix de la Communauté Flamande dans la catégorie arts de la scène. 16 — Sad Face | Happy Face, une trilogie POUR PROLONGER LA SOIRÉE Bibliographie sélective, à emprunter dans les bibliothèques et médiathèques. Informations pratiques sur les sites des bibliothèques de Clermont-communauté : bibliothequesclermontcommunaute.net et de la Bibliothèque communautaire et interuniversitaire de Clermont: bciu.univ-bpclermont.fr • La Chambre d’Isabella suivi de Le Bazar du homard, Jan Lauwers, Paris - Actes Sud-papiers, 2006 médiathèque de Jaude • L’Énervement, Jan Lauwers, Paris – Actes Sud, 2007 médiathèque de Jaude • La Maison des cerfs, Jan Lauwers, Paris – Actes Sud-papiers, 2009 médiatèque de Jaude • C-Song, Jan Lauwers, Belgique, 2003, 10’20 Court métrage expérimental centre de documentation La Jetée et en librairie No beauty for me there where human life is rare. On Jan Lauwers’ theatre work with Needcompany, Christel Stalpaert, Sigrid Bousset et Frederik Le Roy, Amsterdam- Academia Press et IT&FB, Gand, 2007 (en anglais) LES SPECTACLES À VENIR L’IMMÉDIAT de Camille Boitel jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 mai à 20:30 maison de la culture ABONNEMENTS POUR LA SAISON 2011-2012 Dans un contexte actuel particulièrement difficile à l’égard de la création et de la défense de la culture, la Comédie a décidé de supprimer les soirées de présentation de saison. Pour vous tenir informés de la prochaine programmation : • 16 juin, conférence de presse aux médias régionaux. • 17 et 18 juin, présentation de la saison en petits groupes par Jean-Marc Grangier. • 20 juin, ouverture des abonnements sur internet, par correspondance et à la maison de la culture vous vous pourrez voir une courte présentation de la saison en vidéo, et nous serons présents comme chaque année pour vous conseiller. Renseignements auprès de Céline Gaubert. direction Jean-Marc Grangier www.lacomediedeclermont.com rue Abbé-de-l’Épée 63000 Clermont-Ferrand t : 0473.170.180 / f : 0473.170.196 Licence diffuseur n° 146287, Siret 41389314000017, APE 9001Z EN ÉCHO ITINÉRANCE EN AUVERGNE L’Opéra du dragon, dernière création de Johanny Bert, metteur en scène associé à la Comédie, reprend son aventure nomade dans les communes et communautés de communes de la région. du 17 au 19 mai à 20:45 salle polyvalente de Naucelle (15) en partenariat avec le Théâtre d’Aurillac réservation au 0471.45.46.04 jeudi 26 mai à 20:30 salle Le Tremplin ville de Beaumont (63) réservation au 0473.15.15.90 Autour du spectacle • l’exposition de Jean-Louis Fernandez, photographe associé à la Comédie depuis 2002 retrace les coulisses et accompagne le spectacle sur les lieux de la tournée. • Les Boîtes à dragon, conçues par l’association Formes et couleurs de Beaumont, investissent les villes en amont des représentations et donnent un avant-goût du spectacle, tel un savoureux cabinet de curiosité autour de l’image du dragon et de la thématique du pouvoir. Rendez-vous sur www.lacomediedeclermont.com vous y trouverez des vidéos de spectacles, extraits sonores, photographies, entretiens avec les artistes, articles de presse régulièement mis en ligne, ainsi que toutes les propositions de stages et de rencontres avec les équipes artistiques de la saison... Et rejoignez-nous sur Facebook !
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