biographies des intervenants - Comité Aquitain, Consommation et
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biographies des intervenants - Comité Aquitain, Consommation et
Biographies des intervenants des sessions plénières Gert Spaargaren professeur de sociologie et de politique environnementale, Université de Wageningen, Pays-Bas. [email protected] Gert Spaargaren est membre du groupe de politique environnementale (ENP) de l’université de Wageningen. Ses recherches portent sur le champ des analyses internationales, comparatives des styles de vie et modèles de consommation durables. Il a coordonné plusieurs programmes de recherche sur la thématique de la consommation durable et a largement publié sur ce sujet. Il est président du réseau néerlandais des chercheurs sur l’environnement (SWOME). Titre de l’intervention : Vers une consommation durable : une exploration des principales questions scientifiques et de politique publique Résumé de l’intervention : Dans cette contribution, Gert Spaargaren analysera la prise de conscience grandissante en Europe de la nécessité de développer un agenda politique solide et affirmé en matière de politique publique autour de la consommation durable. Il mettra en évidence que pour rendre efficace l’agenda de Marrakech, il sera nécessaire de traiter dans les années à venir certains problèmes scientifiques et politiques. Les principaux d’entre eux sont : la définition de la consommation durable, le besoin d’aborder les politiques de consommation durable comme des politiques de la consommation, le rôle d’agents de changement dans les politiques de consommation durable qui sont à assigner aux consommateurs citoyens, et le rôle des gouvernements et des entreprises dans la production de produits, services et images durables. Il discutera la direction future de la recherche et des politiques publiques en matière de consommation 1 durable. Ses principales publications sont : * Gert Spaargaren and Arthur P.J. Mol (2008) 'Greening Global Consumption; Redefining Politics and Authority', Global Environmental Change, 2008. * Oosterveer P., J. Guivant and G. Spaargaren (2007). Shopping for green food in globalizing supermarkets: sustainability at the consumption junction. In: J. Pretty, A. Ball, T. Benton, J. Guivant, D. Lee, D. Orr, M. Pfeffer and H. Ward (eds.) Sage Handbook on Environment and Society. London: Sage, pp.411-429. * Gert Spaargaren, Arthur P.J. Mol, and Frederick H. Buttel (eds.) (2006). Governing Environmental Flows; Global Challenges to Social Theory. Cambridge Mass. MIT. * Susan Martens and Gert Spaargaren (2006), The politics of sustainable consumption: the case of the Netherlands. In: Tim Jackson (ed.) The Earthscan reader in Sustainable Consumption. London: Earthscan, pp. 197 – 221. * Spaargaren, G. and S. Martens (2005) Globalisation and the role of Citizen-Consumers in Environmental Politics. In: Frank Wijen, Kees Zoeteman and Jan Pieters (eds.) A Handbook of Globalisation and Environmental Policy; National Government Interventions in a Global Arena, pp. 211 – 246. Cheltenham: Edward Elgar Fabien Girandola Professeur de Psychologie Sociale Université de Bourgogne, Dijon [email protected] Fabien Girandola est professeur de Psychologie Sociale à l’Université de Bourgogne (Dijon) et directeur-adjoint du laboratoire SPMS. Ses recherches portent sur la théorie de l’engagement et les techniques d’influences sociales, la communication engageante, la persuasion et la résistance à la persuasion, prise de décision et émotion. Titre de l’intervention : Campagne d’information et comportement dans la consommation durable : l’approche de la communication engageante. Résumé de l’intervention : Comment optimiser les campagnes d’information et se sensibilisation dans le domaine de la consommation durable ? Comment modifier efficacement et durablement les idées et les comportements ? Un nouvel éclairage, issu de la psychologie sociale, est proposé : la communication engageante. Des applications de cette nouvelle communication seront proposées dans la consommation durable. Girandola, F. (2003). Psychologie de la persuasion et de l’engagement. PUFC 2 Gilles Grolleau Chercheur en économie Laboratoire montpelliérain d’économie théorique et appliquée (LAMETA), Montpellier [email protected] Gilles Grolleau est maître de conférences (HDR) à Montpellier SupAgro et chercheur au LAMETA. Ses travaux ont notamment portés sur l’analyse stratégique des politiques de certification des entreprises et d’écolabellisation des produits. Titre de l’intervention : Les impacts des écolabels sur les comportements des consommateurs : une revue éclectique de la littérature. Résumé de l’intervention : Gilles Grolleau passe en revue plusieurs études s’intéressant aux consentements à payer des consommateurs pour les produits écolabellisés, mais également aux déterminants de l’achat de ces produits. En s’appuyant sur la littérature économique théorique et appliquée, il montre que l’efficacité des écolabels au niveau des choix de consommation est notamment déterminée par leur capacité à surmonter simultanément différents types de problèmes (e.g., asymétrie informationnelle, bien public, overdose informationnelle). Enfin, il développe quelques risques d’effets contre productifs susceptibles d’être générés par l’utilisation des écolabels au niveau des consommateurs. Quelques références bibliographiques : Grolleau, G.; Lakhal, T.; Mzoughi, N. A paraître, Consommer plus ou consommer plus que les autres ? Une analyse empirique des biens de position, Revue Economique. Grolleau, G ; Ibanez, L., 2008, Can Ecolabeling Schemes Preserve The Environment ?, Environmental Resources and Economics, 40(2): 233-249. Grolleau, G. ; Mzoughi, N. ; Thomas, A., 2007, What Drives Agro-food Firms to Seek ISO 14001 certification, European Review of Agricultural Economics, 34, 2:233 - 255. Grolleau, G. ; Ibanez, L. ; Mzoughi, N., 2007, Industrialists Hand in Hand with Environmentalists : How Eco-labeling Schemes Can Help Firms to Raise Rivals’ Costs, European Journal of Law and Economics, 24, 3 : 215-236. Bougherara, D; Grolleau, G.; Thiébaut, L., 2005, "Can Labelling Policies Do More Harm Than Good? An Analysis Applied to Environmental Labelling Schemes", European Journal of Law and Economics, 19:516. Caswell, J.; Grolleau, G., 2006, Interaction Between Food Attributes in Markets: The Case of Environmental Labeling, Journal of Agricultural and Resource Economics, 31(3): 471-484. Bougherara, D; Grolleau, G.; 2004, L’éco-étiquetage des produits est-il crédible : Proposition d’un cadre d’analyse, Revue d'Economie Régionale et Urbaine, 3 : 369-390. 3 Nicolas Buclet Responsable du CREIDD (Centre de recherches et d’études interdisciplinaires sur le développement durable), Institut Charles Delaunay - CNRS, Université de technologie de Troyes. [email protected] Economiste de formation, Nicolas Buclet travaille depuis ses débuts sur les politiques publiques en matière d’environnement, en particulier dans le domaine des déchets ménagers. A l’Université de technologie de Troyes depuis 2001, il est responsable du CREIDD (Centre de Recherche et d’Etudes Interdisciplinaires sur le Développement Durable) depuis 2006. Il s’intéresse particulièrement : * aux questions de choix collectifs en situation controversée et aux moyens d’accroître la capacité de coordination des acteurs face à un objectif commun ; * aux procédures de prise de décision, à leur légitimité comme moyen d’accroître l’efficacité dans la coordination ; * aux moyens d’inciter des changements de comportement individuels et collectifs dans le but d’orienter ces comportements en faveur des enjeux du développement durable ; * aux stratégies d’action favorables à la diffusion des principes et pratiques inspirées de l’écologie industrielle et territoriale (économie de fonctionnalité, création de synergies entre acteurs à un niveau territorial) ; * à la réflexion sur la compatibilité entre l’économie de marché capitalistique et les enjeux du développement durable. Titre de l’intervention : Que peut-on attendre d’une territorialisation de la consommation ? Résumé de l’intervention : Le système économique dominant repose sur un certain nombre de mythes implicites : le mythe du plus égal mieux, le mythe de la maîtrise de la nature, le mythe de la maîtrise de l’espace-temps. En tant que repères conventionnels, ces mythes renforcent l’impossibilité de déterminer une trajectoire durable de nos sociétés. Ils induisent des comportements à la consommation incompatibles avec l’exigence de réduire l’empreinte des activités humaines sur la biosphère. L’intervention insistera sur le troisième de ces mythes, en ce qu’il contribue à écraser la dimension spatiale de la consommation et à engendrer une surconsommation énergétique tant dans le domaine logistique que de la mobilité. Il y a lieu, dès lors, de se demander ce que pourrait représenter une tentative de « rematérialiser » l’espace. Il sera question de nouvelles pistes pour orienter les acteurs vers des déclinaisons territoriales des stratégies de développement durable. 4 Elizabeth Shove professeur de sociologie, Université de Lancaster, Royaume-Uni. [email protected] Elizabeth Shove est professeur de sociologie à l’université de Lancaster en Angleterre. Elle travaille sur les technologies du quotidien, sur la consommation et les pratiques qui ont à voir avec les questions environnementales clés, comme le confort, la propreté et la commodité (Comfort, Cleanliness and Convenience, 2003). Plus récemment, elle a analysé les relations entre la culture matérielle et les pratiques, dans un ouvrage récent : The Design of Everyday Life (2007), avec Matt Watson, Martin Hand et Jack Ingram. Elizabeth Shove démarre un projet de trois ans sur le changement climatique financé par the Economic and Social Research Council. Elle y analysera les questions de transitions des pratiques en relation avec le changement climatique. Titre de l’intervention : Les pratiques en transition : reconceptualiser la consommation et la durabilité Résumé de l’intervention : Cette présentation prend au sérieux les propositions selon lesquelles les modes de consommation pourraient être compris comme le résultat de pratiques ; elle s’appuie également sur l’idée selon laquelle les questions clés des débats autour de la durabilité ont à voir avec les transitions que connaissent les modes de vie. En reliant les concepts provenant des travaux sur les innovations et les théories de la transition avec les analyses de la consommation, Elizabeth Shove développera un cadre conceptuel permettant de remettre en cause les représentations plus familières des consommateurs et de leurs motivations. Dans cette démarche, elle analyse notamment les opportunités et les problèmes posés par une évolution des politiques publiques au-delà des interventions visant les attitudes, les comportements et les choix. 5 Arnold Tukker Responsable d’un programme de recherche sur l’innovation durable, TNO Responsable du réseau européen « Sustainable Consumption Research Exchange Network » (SCORE !), Pays-Bas [email protected] Arnold Tukker a rejoint en 1990 TNO (the Netherlands Organisation for Applied Scientific Research TNO), après avoir travaillé auparavant pour le Ministère de l'Environnement hollandais. Progressivement, ses recherches ont évolué de l’analyse de l'évaluation du cycle de vie, du flux des matières et des risques à l’analyse des politiques publiques et de l’innovation soutenable. Il est actuellement responsable du programme de recherche du TNO sur les transitions et les systèmes d’innovation, qui est l’un des programmes majeurs de TNO. Durant sa carrière, on lui a attribué plus de 15 millions d'euros à travers des bourses de recherche principalement internationales. Il a publié environ 40 articles dans des revues à comité de lecture, 5 livres, 10 chapitres de livre et 150 autres publications. Il a développé le réseau européen « Sustainable Consumption Research Exchange (SCORE!) », réseau qui joue un rôle important dans le développement des agendas de l’Union Européenne et des Nations Unies en matière de consommation et de production durable. Titre de l’intervention : Gouvernance d’un changement vers une consommation et une production durables. Le réseau « Sustainable Consumption Research Exchange (SCORE!) » a analysé les évolutions vers une consommation et une production plus durables, en prenant en compte les perspectives des consommateurs, des entreprises, de la conception et des systèmes. Les travaux soulignent que les entreprises comme les consommateurs se heurtent aujourd’hui à des facteurs qui empêchent ces évolutions. La gouvernance du changement doit prendre en compte ces difficultés. La présentation fournira des pistes innovantes pour orienter les modes de production et de consommation vers plus de durabilité. Publications : Tukker, Charter, Vezzoli, Sto (eds, 2008): System Innovation for Sustainability 1: Perspectives on radical change to SCP. Greenleaf Publishing, Sheffield, UK 6 Michèle Micheletti professeur de sciences politiques, Université de Karlstad, Suède [email protected] Michele Micheletti est professeur de sciences politiques à l’université de Karlstad en Suède. Ses recherches actuelles portent sur le consumérisme politique (l’utilisation du marché comme une arène politique) et la citoyenneté responsable, comme forme d’extension de la notion de citoyenneté par l’inclusion de nouvelles pratiques, responsabilités, et potentialités. Titre de l’intervention : Le pouvoir des consommateurs : une prise de responsabilité globale Résumé de l’intervention : La sur-consommation et l’impact de la consommation sur les ressources naturelles et humaines montrent que les choix et les pratiques des consommateurs concernent désormais l’avenir de la planète. Le consommateur se voit de plus en plus assigner le rôle d’acteur responsable du changement. Cette présentation propose une discussion théorique et empirique autour de la manière et des raisons selon lesquelles les consommateurs sont devenus les acteurs centraux de cette prise de responsabilité individuelle. Qu’est-ce que la prise de responsabilité individualisée ; qu’est-il nécessaire pour que les consommateurs s’y engagent et combien sont engagés ? Ses principales publications sont : * Political Virtue and Shopping: Individuals, Consumerism, and Collective Action (New York: Palgrave, 2003. * "Le consumérisme politique Une nouvelle forme de gouvernance transationale?" Sciences del al Société 62 (2004): 119-42. * The special issue "Shopping and Human Rights" (guest edited together with Andreas Follesdal) of Journal of Consumer Policy 31 (3)2007. 7 Eric Arnould Professor of Sustainable Business Practices, the University of Wyoming, USA [email protected] Eric Arnould qui a rejoint l’université du Wyoming en automne 2007 pour encourager de nouvelles initiatives en matière de pratiques de commerce durable, a poursuivi une longue carrière en sciences sociales appliquées. Ses recherches sur le développement, le marketing, la théorie de la culture du consommateur et la filière marketing dans les pays développés se traduisent par plus de 90 articles et chapitres dans des ouvrages et les principales revues managériales et de sciences sociales. Auparavant, il a été PETSMART Distinguished Professor à la John and Doris Norton School of Family and Consumer Sciences (Université de l’Arizona) et avant professeur d’agro-industrie et de marketing au E. J. Faulkner College (Université du Nebraska-Lincoln). Titre de l’intervention : Tentatives pour échapper au marché et participation éthique Résumé de l’intervention : Dans cette contribution, Eric Arnould examinera différentes propositions autour de la notion de consommateur éthique et les problèmes posés par les théories implicites de l’agence pour saisir l’action des consommateurs. Il discutera ensuite les idéologies anti-consommation , celles qui sous-tendent l’idée d’échapper au marché et les dangers qui y sont associés, enfin les aspects évolutionnaristes des relations marchandes. Pour conclure seront proposées des implications pour les politiques publiques centrées sur le comportement éthique du consommateur. 8 Sophie Dubuisson-Quellier Chargée de recherche au CNRS Centre de Sociologie des Organisations (Sciences Po – CNRS) [email protected] Sophie-Dubuisson-Quellier travaille depuis une dizaine d'années sur l'analyse des relations marchandes. Depuis 2003, elle travaille sur des collectifs (associations de consommateurs, consommation responsable, associations anti-pubs, contrats entre producteurs et consommateurs) qui cherchent à construire la responsabilisation politique des consommateurs et à organiser les conditions d'une délibération autour des manières de produire et d'échanger. Titre de l’intervention : Les engagements des consommateurs dans la consommation durable Résumé de l’intervention : Différents collectifs cherchent aujourd’hui à mobiliser les consommateurs dans des formes de consommation alternatives : durables, éthiques ou responsables. Les formes d’engagements qu’y envisagent les consommateurs peuvent être plurielles : pour certains il s’agit d’intégrer de nouveaux critères dans les choix de consommation, pour d’autres l’enjeu de ces modes de consommation réside dans les nouvelles formes de gouvernance qu’ils offrent aux consommateurs. Publications sur le thème : * S. Dubuisson-Quellier, 2009 à paraître, Protester sur le marché, Presses de Sciences Po, Paris. * S. Dubuisson-Quellier et C. Lamine, 2008 à paraître, « Consumers' involvement in fair trade and local food systems: delegation and empowerment regimes”, GeoJournal, Special issue on agrifood systems in transformation". * S. Dubuisson-Quellier et J. Barrier, 2007, « Protester contre le marché : du geste individuel à l’action collective. Le cas du mouvement anti-publicitaire », Revue Française de Science Politique, Vol.57, N°2, pp.209-237. * S. Dubuisson-Quellier et C. Lamine, 2004, « Faire le marché autrement. L’abonnement à un panier de fruits et légumes comme forme d’engagement politique des consommateurs ». Sciences de la Société, N°62, pp. 145-168. 9 Maurie J. Cohen professeur associé en politique environnementale, New Jersey Institute of Technology, USA [email protected] Maurie J. Cohen est actuellement professeur associé en politique environnementale au New Jersey Institute of Technology (USA), et directeur du journal Sustainability: Science, Practice, and Policy. Il a été membre du comité scientifique consultatif du programme « Sustainable Consumption Research Exchange! » (SCORE!), financé par le sixième programme cadre de l’Union européenne, et participe à d’autres réseaux internationaux sur la consommation durable. Le travail de Maurie Cohen est financé par the Economic and Social Research Council (Angleterre), the British Council, the Fredrich Ebert Foundation, the Anglo-German Fund for the Study of Industrial Society, et the U.S. Environmental Protection Agency. EN 2006, il a été chercheur à l’ AT&T Industrial Ecology Faculty. Ses publications autour de la consommation durable comprennent l’ouvrage Exploring Sustainable Consumption: Environmental Policy and the Social Sciences (avec Joseph Murphy) et de nombreux articles scientifiques. Il a obtenu un master en planification urbaine et régionale à l’université Columbia et un doctorat en science régionale à l’université de Pennsylvanie. Titre de l’intervention : L’économie politique de la consommation durable : les implications pour la décision publique. Résumé de l’intervention : Il est aujourd’hui nécessaire pour les décideurs publics qui travaillent autour de la consommation durable de prendre en compte le rôle de l’économie politique et plus spécifiquement de l’injection continue de crédits dans l’économie de consommation mondialisée. La propension des ménages à accumuler des dettes pour payer des achats et celle des gouvernements nationaux à emprunter pour équilibrer leur budget et déficits commerciaux se sont combinés pour permettre aux pays développés de maintenir des niveaux élevés de flux de production matérielle. Cette situation signifie que la consommation durable ne peut pas rester le domaine exclusif des seuls ministères de l’environnement qui n’auraient pas la capacité de gérer les leviers financiers de la consommation. Une régulation efficace de la consommation nécessitera la participation des acteurs publics en charge des politiques économiques et familiales. 10 Références biographiques : * Cohen, M. J. “Sustainable Consumption Research as Democratic Expertise,” Journal of Consumer Policy, 2006, 29(1), pp. 67-77. * Cohen, M. J., “Consumer Credit, Household Financial Management, and Sustainable Consumption,” International Journal of Consumer Studies, 2006, 31(1), pp. 57-65. * Cohen, M. J. “The Critical Appraisal of Automobility: Moving Towards Sustainable Systems Innovation,” Mobilities, 2006, 1(1), pp. 23-38. * Tukker, A., M. J. Cohen, U. de Zoysa, E. Hertwich, P. Hofstetter, A. Inaba, and S. Lorek, “Oslo Declaration on Sustainable Consumption,” Journal of Industrial Ecology, 2006, 10(1), pp. 9-14. Unni Kjaernes chercheur, the National Institute for Consumer Research (SIFO) Oslo, Norvège. [email protected] Unni Kjaernes est directrice de recherche au National Institute for Consumer Research (SIFO) à Oslo, en Norvège. Son travail porte sur des études comparatives de la modernisation des habitudes alimentaires, des politiques et de la régulation de l’alimentation, et sur la confiance autour de l’alimentation. Elle mène notamment des recherches sur les cas particuliers de la nutrition, du bien être animal, de l’alimentation biologique, de la sécurité alimentaire, etc. Titre de l’intervention : Les différents rôles du consommateur : une perspective comparative des politiques publiques destinées à promouvoir la consommation alimentaire durable. Résumé de l’intervention : La consommation durable est souvent abordée à travers les choix autonomes des consommateurs. Pourtant, les politiques publiques menées à travers l’Europe attribuent des responsabilités et des capacités d’action très variables aux consommateurs. Les réponses de ces derniers peuvent varier de même que leur confiance dans ces politiques publiques. En utilisant les exemples du bien-être animal, de l’agriculture biologique et des systèmes d’alimentation locaux, la contribution présentera les différents rôles et réponses des consommateurs en fonction des types de relations qui se construisent entre l’Etat, les marchés et les ménages. 11 Principaux ouvrages : * Regulating Markets, Regulating People. On Food and Nutrition Policy. Novus, Oslo, 1993 with L. Holm, M. Ekström, E. Fürst, R. Prättälä. * Eating patterns. A day in the lives of Nordic peoples. Report No 7. The National Institute for Consumer Research, Oslo 2001. * Trust in Food in Europe. London: Palgrave Macmillan, London 2007, with M. Harvey and A.Warde. * Attitudes of Consumers, Retailers and Producers to Farm Animal Welfare. Welfare Quality Reports No.2., Cardiff University 2007 with M. Miele and J. Roex (eds.). Magnus Boström professeur associé de sociologie et maître de conférences en sciences de l’environnement, Södertörn University College, Suède [email protected] Magnus Boström est professeur associé de sociologie et maître de conférences en sciences de l’environnement à Södertörn University College en Suède. Il étudie les débats, collaborations et négociations entre différents acteurs de la politique et de la gouvernance en matière de développement et de consommation durables. Il analyse notamment comment les facteurs politiques, régulateurs, discursifs et organisationnels impactent différentes pratiques environnementales et durables. Titre de l’intervention : La dimension politique des instruments de marché destinés aux consommateurs : le cas des éco-labels. Résumé de l’intervention : Le développement de projets d’éco-labellisation implique de traduction les problèmes sociaux et environnementaux dans un label clair : capable de signifier « voici le choix le plus écologique ». Ce processus de traduction est intrinsèquement un processus politique, impliquant des tensions, débats et compromis parmi un large éventail d’experts et d’acteurs publics et privés. Cependant, la nature politique de ce processus de labellisation n’est pas visible des consommateurs, qui sont plutôt en attente d’informations fondées scientifiquement et objectives. Cette présentation discutera la manière dont la dimension politique du travail de labellisation, plutôt que d’affaiblir ce processus peut au contraire le renforcer. Elle peut notamment améliorer la capacité démocratique et écologique de ces labels et favoriser le consumérisme écologique. 12 Ses publications les plus récentes sont : * Magnus Boström & Mikael Klintman (2008) Eco-standards, Product Labelling, and Green Consumerism, Palgrave Macmillan. * Magnus Boström & Christina Garsten (eds) (2008) Organizing Transnational Accountability, Edward Elgar. 13
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d’accéder à des modes de consommation plus durables (Spaargaren, 2004).
Pour aller plus loin :
Cohen, M.J., Murphy J., (eds) Exploring Sustainable Consumption.
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