chirurgie bariatrique - Clinique Saint-Pierre
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chirurgie bariatrique - Clinique Saint-Pierre
Que savoir sur la chirurgie de l’Obésité A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE ? VOUS ÊTES DESIREUX(SE) DE BENEFICIER A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE D’UNE CHIRURGIE DE L’OBESITE APPELEE AUSSI CHIRURGIE BARIATRIQUE PAR L’EQUIPE CHIRURGICALE DES DOCTEURS BARDOU, BEN BRAHEM, LEBRETON ET VIX. CE FORMULAIRE A POUR BUT DE VOUS EXPLIQUER : La chirurgie de l’obésité, c’est efficace et pour qui ? La procédure à suivre : « le parcours du combattant » ? La chirurgie de l’obésité : comment çà marche ? Les risques et les complications de cette chirurgie ? Le déroulement de votre intervention à la Clinique St Pierre ? Les conseils postopératoires ? 1 I – La • chirurgie de l’obésité, c’est efficace et pour qui ? L’obésité est définie par un IMC (index de masse corporelle) > à 30 kg/m2. Il s’agit du poids mesuré en kilo, que l’on divise par la taille au carré mesurée en mètre. ex : un homme mesure 1 m 80 pour un poids de 130 kg, on obtient donc : un IMC = 130/ (1,80)2= 40 • L’obésité est une maladie chronique qui nécessite une prise en charge globale, pluridisciplinaire à savoir en concertation avec différents médecins spécialistes, et au long cours. Il y aura donc une prise en charge médicale et paramédicale avant l’intervention, pendant l’intervention et après l’intervention. • Chez des patients sélectionnés, la chirurgie de l’obésité, associée à une modification des habitudes alimentaires et à une activité physique renforcée, est efficace sur la perte de poids. Elle permet en outre de contrôler ou d’améliorer certaines maladies associées à la surcharge pondérale, d’améliorer la qualité de vie et de diminuer la mortalité liée à l’obésité. • Cinq conditions sont requises pour bénéficier de la chirurgie bariatrique : - - - IMC > 40 kg/m2 ou IMC > 35 Kg/m2 avec au moins une patologie associée à l’obésité susceptible d’être améliorée après la chirurgie (comme l’hypertension artérielle, syndrome d’apnée du sommeil, diabète, maladie articulaire invalidante par exemple). Echec des différents régimes avec prise en charge psychologique adaptée bien conduite pendant 6 à 12 mois. Evaluation et prise en charge préopératoires pluridisciplinaires pendant plusieurs mois. Nécessité d’un suivi médical et chirurgical au long cours. Risque opératoire acceptable avec une bonne information du patient. 2 • II – La Il existe des contre indications à la chirurgie dont certaines peuvent être temporaires : - Des troubles psychologiques sévères. - Des troubles du comportement alimentaire sévères et non stabilisés. - Une dépendance à l’alcool. - Une contre indication à l’anesthésie générale. - Une absence de prise en charge médicale avant l’intervention. procédure à suivre : « le parcours du combattant » ? Visite lors de votre première consultation de chirurgie viscérale avec les Docteurs Bardou, Ben Brahem, Lebreton ou Vix : • Votre surcharge pondérale sera évaluée, en répertoriant vos antécédents médicaux et chirurgicaux, et les différentes prises en charge diététiques déjà entreprises avec les résultats obtenus. L’IMC sera calculé en précisant votre activité physique et vos habitudes alimentaires. • Toutes les contre indications opératoires à la chirurgie seront recherchées et notifiées. • Les tenants et les aboutissants de la chirurgie bariatrique vous seront expliqués avec les résultats escomptés. A la consultation, nous vous conseillerons vivement de bien lire ce document d’information « à tête reposée » afin de répondre le plus possible à vos interrogations. • A la fin de la consultation, débutera donc la phase de préparation ou vous sera notifié le parcours médical à suivre ainsi que les différentes consultations spécialisées à effectuer. Pour cela, une liste de professionnels médicaux rompus à la pathologie de l’obésité, vous sera remise. Cette liste est à titre indicatif et ne doit en aucun cas vous faire changer de praticiens. Il est important que vous soyez suivi(e) par les médecins, qui vous connaissent. • D’autre part une ordonnance de bilan sanguin et hormonal vous sera remis et il sera nécessaire d’en apporter les résultats à l’endocrinologue lors de sa consultation. Pour réaliser le bilan, il suffit de vous mettre en 3 rapport muni de votre ordonnance avec votre laboratoire d’analyses habituel. Ce bilan devra être effectué à jeun. • Cis suit : la liste de professionnels type à titre indicatif et l’ordonnance du bilan sanguin et hormonal. LISTE SPECIALISTES INDICATIVE PATIENT : RENDEZ-VOUS DIETETICIEN MR MALHONDA Marc ………………………………….. 7 Cours Palmarole 66000 PERPIGNAN ………………………………… jour : heure : 04 68 34 80 11 GASTRO-ENTEROLOGUE POUR GASTROSCOPIE (Examen réalisé sous anesthésie générale à la Clinique Saint Pierre – service ENDOSCOPIE) prendre RDV : Médecin spécialiste traitant ou à défaut : Docteur CHAROT ………………………………….. 7 Cours Palmarole 66000 PERPIGNAN ………………………………… jour : heure : 04 68 34 80 11 CARDIOLOGUE Médecin spécialiste traitant ou à défaut : Docteur RIVIERE ………………………………… 80 Rue Pascal Marie Agasse 66000 PERPIGNAN :……………………………… jour : heure 04 68 95 71 14 4 PSYCHIATRE Médecin spécialiste traitant ou à défaut : Docteur FOULQUIER jour :………………………………… 8 Quai Pierre Bourdan 66000 PERPIGNAN heure :………………………………. 04 68 51 42 97 ENDOCRINOLOGUE Médecin spécialiste traitant ou à défaut : Docteur GOBERT jour :………………………………… 2 Place de Catalogne 66000 PERPIGNAN heure :……………………………… 04 68 35 54 64 PNEUMOLOGUE Médecin spécialiste traitant ou à défaut : Docteur MONZERIAN …………………………….... 3 Avenue Ribère 66000 PERPIGNAN :……………………………. jour : heure 04 68 55 47 47 ECHOGRAPHIE ABDOMINALE ETRE A JEUN IMPERATIVEMENT jour : ……………………………….. SERVICE RADIOLOGIE – 04 68 55 21 35 CLINIQUE Saint PIERRE (sur le parking) heure :……………………………… 5 ANESTHESISTE (à voir avant la gastroscopie et en même temps pour la future intervention) jour :………………………………… 83 Rue Pascal Marie Agasse – 66000 PERPIGNAN (St Assiscle à côté Banque Populaire) • heure Bilan sanguin et hormonal : NFS Glycémie à jeun Triglycérides, Cholestérol LDL HDL Acide urique, Créatinémie Protide totaux Ionogramme, Calcium, Phosphore, Magnésium Fer sérique, ferritine Vitamine B12 B6 B9 B1,D, folate TSH, T3L Groupe, RAI, rhésus La phase de préparation à l’intervention : • Cette phase de préparation est indispensable et nécessite un véritable engagement de votre part. Durant plusieurs mois, vous allez rencontrer différents professionnels de santé, membres d’une équipe pluridisciplinaire (endocrinologue, psychiatre, diététicien, gastroentérologue, cardiologue, pneumologue, radiologue, anesthésiste et chirurgien) qui vont vous informer et vous examiner. • Ils vont également vous prescrire différents examens (prise de sang, électrocardiogramme, gastroscopie, échographie abdominale et cardiaque, exploration fonctionnelle respiratoire et si nécessaire radiographie). Ces examens ont pour but de réaliser : • - Un bilan complet de l’obésité et votre état de santé afin de traiter, si ce n’est déjà fait, les affections dont vous souffrez (carences nutritionnelles ou vitaminiques, diabète, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, troubles cardiaques, syndrome 6 - d’apnée du sommeil ou autres troubles respiratoires, troubles articulaires, etc. Un bilan psychologique et psychiatrique afin de vous proposer, si besoin, une prise en charge psychothérapeutique et surtout d’éliminer, détecter et traiter toute pathologie psychiatrique. En effet certaines pathologies sont des contre indication à la chirurgie bariatrique et pourraient même être aggravées par cette chirurgie. - Un bilan de votre activité physique et de vos habitudes alimentaires. - Une information sur la grossesse et la contraception pour les femmes en âge d’avoir des enfants. A l’issue de la phase préparatoire, la phase décisionnelle : • Quand vous aurez effectué(e) toutes les consultations spécialisées et les différents examens, vous devrez recontacter votre chirurgien. Au cours de la consultation chirurgicale, les différents comptes rendu de consultations spécialisées seront récupérés et analysés par le chirurgien. Il vous faudra vous munir bien évidemment lors de la consultation de tous les différents résultats des différents avis médicaux. • Cette consultation permettra de préciser le type de chirurgie bariatrique en fonction des résultats, de vous expliquer le déroulement et les aléas possibles de l’intervention. En effet, n’oubliez jamais, que la chirurgie bariatrique est une chirurgie invasive, qui n’est pas dénouée de risque vitaux et de complications fonctionnelles à cours, moyens et longs termes. • Mais la décision chirurgicale finale doit être prise de façon collégiale, aussi votre chirurgien devra présenter votre dossier complet en réunion multidisciplinaire. Une réunion multidisciplinaire mensuelle est organisée à la clinique Saint Pierre. • L’équipe pluridisciplinaire rend donc un avis de trois ordres : - L’intervention est envisageable : L’équipe donne donc plus d’informations sur la technique opératoire retenue. Si vous êtes décidé(e) à vous faire opérer, une date d’intervention vous sera proposée et une demande d’entente préalable sera adressée à votre caisse d’assurance maladie. Bien sûr une réponse 7 écrit de l’assurance maladie sera nécessaire pour confirmer la date d’intervention. III – La • • - Votre préparation à l’intervention n’est pas suffisante : vous devez vous engager dans une préparation complémentaire. A son terme, l’équipe pluridisciplinaire réexamine votre demande et rend un nouvel avis. - La chirurgie n’est pas envisageable dans votre cas : l’équipe pluridisciplinaire en expliquera les raisons et vous proposera une autre prise en charge (non chirurgicale). chirurgie de l’obésité, comment ça marche ? La chirurgie de l’obésité modifie l’anatomie du système digestif. C’est une aide mécanique et métabolique qui permet de diminuer la quantité d’aliments consommée (principe de restriction) et/ou l’assimilation des aliments par l’organisme (principe de malabsorption). Il existe 2 grands types de techniques chirurgicales : - - • Les techniques dites restrictives pures, qui réduisent la taille de l’estomac comme l’anneau gastrique ajustable et la gastrectomie longitudinale appelée aussi sleeve gastrectomy ou gastrectomie en manchon. Les techniques mixtes dites restrictives et mal absorptives, qui réduisent la taille de l’estomac (restriction) et diminuent l’assimilation de ces aliments par l’organisme (malabsorption), comme le by pass gastrique. Chaque intervention a ses avantages et ses inconvénients. L’équipe pluridisciplinaire vous propose l’intervention la plus appropriée à votre situation, en fonction de vos besoins et de facteurs de risque. - La sleeve gastrectomy ou gastrectomie en manchon est une technique restrictive, qui consiste à retirer environ les 2/3 de l’estomac et notamment la partie contenant les cellules qui sécrètent l’hormone stimulant l’appétit (ghréline). L’estomac est réduit à un tube vertical et les aliments passent rapidement 8 dans l’intestin. En outre l’appétit est diminué. Cette technique ne perturbe pas la digestion des aliments. - - La perte de poids est de l’ordre de 45 à 65 % de l’excès de poids après deux ans, ce qui correspond généralement à une perte de poids d’environ 25 à 35 Kg. Des principaux risques de complication sont : . Ulcères, fuites ou rétrécissement au niveau de l’estomac restant. . Hémorragies post opératoires précoces. . Carences nutritionnelles possibles (à surveiller). . Reflux gastro œsophagien (remonté acides et alimentaires dans l’œsophage) et inflammation de l’œsophage. . Dilatation secondaire de l’estomac. - Le by-pass gastrique ou court circuit gastrique est une technique restrictive et mal absorptive, qui permet de diminuer à la fois la quantité d’aliments ingérés (la taille de l’estomac est réduit à une petite poche) et l’assimilation de ces aliments par l’organisme, grâce à un court circuit d’une partie de l’estomac et de l’intestin (aucun organe n’est enlevé). Les aliments vont directement dans la partie moyenne de l’intestin et sont donc assimilés en moindres quantités. 9 - - La perte de poids est de l’ordre de 70 à 75 % de l’excès de poids, ce qui correspond à une perte de poids de 35 à 45 Kg. Le recul sur ces résultats est de 20 ans. Les principaux risques de complications sont : . Ulcère, fuites ou rétrécissement au niveau de la jonction entre l’œsophage et l’intestin. . Carences nutritionnelles. . Hypoglycémie après les repas (dumping syndrome), constipation. - - L’anneau gastrique ajustable est une technique restrictive, qui diminue le volume de l’estomac et ralentit le passage des aliments. Elle ne perturbe pas la digestion des aliments. Un anneau (dont le diamètre est modulable) est placé autour de la partie supérieure de l’estomac, délimitant ainsi une petite poche. Peu d’aliments sont nécessaires pour remplir cette poche et la sensation de satiété apparait rapidement. Les aliments vont s’écouler très lentement selon le principe du sablier. L’anneau est relié par un petit tube à un boitier de contrôle placé sous la peau. Cet anneau peut être serré ou desserré en injectant du liquide dans le boitier, à travers la peau. Un contrôle radiographique est nécessaire lors du suivi. 10 - L’anneau peut être retiré au cours d’une nouvelle intervention en cas de complication ou d’inefficacité. - La perte de poids attendue est de l’ordre de 20 à 30 Kg. Le recul de ces résultats est de 20 ans. En cas de retrait de l’anneau, une reprise de poids est habituelle. - Des complications mécaniques peuvent survenir après l’intervention, même après plusieurs années : . Des problèmes liés au boitier : infections, déplacement du boitier sous la peau, douleur au niveau de l’emplacement du boitier, rupture du tube reliant le boitier et l’anneau. . Glissement de l’anneau et dilatation de la poche au dessus de l’anneau pouvant entraîner des vomissements importants voire impossibilité de s’alimenter. . Troubles de l’œsophage (reflux, œsophagite, trouble moteur…). . Lésions de l’estomac provoquées par l’anneau (érosion de l’estomac, migration de l’anneau). 11 IV – Les • risques et les complications de cette chirurgie ? Tout d’abord il faut garder à l’esprit, que la mortalité liée à la chirurgie de l’obésité n’est pas nulle. Néanmoins, elle reste inférieure ou égale à 1 %. A titre d’exemple, pour d’autre maladies, la mortalité opératoire est de l’ordre de : - 0,1 à 0,5 % après ablation de la vésicule biliaire. - 2 % après pontage coronarien. A- Certaines complications peuvent subvenir après l’intervention : - Le risque majeur de la chirurgie bariatrique est la fistule (« couture non étanche »), que ce soit pour la sleeve, le by pass ou l’anneau (par perforation de l’estomac par l’anneau). En effet, la « couture » peut fistuliser (« fuir ») et nécessiter une reprise chirurgicale au moindre doute. Le risque de fistule représente 2 à 4 % de la chirurgie bariatrique et persiste les 8 premiers jours postopératoires. - Des ulcères gastriques ou œsophagiens peuvent se développer secondairement au niveau des cicatrices gastriques ou de l’œsophage en réaction au reflux acide. En effet, un reflux gastrique est fréquent et invalidant surtout les premiers mois qui suivent l’intervention. Ce reflux pourra être soulagé par un traitement médicamenteux. - La chirurgie de l’obésité est une chirurgie potentiellement contaminante, en raison des bactéries contenues dans l’estomac restant. Cette chirurgie expose donc à un risque : • • - d’abcès de paroi (abcès de cicatrice) pouvant nécessiter des soins locaux par une infirmière, voire un drainage (évacuation au travers de la peau). d’abcès intra abdominal (abcès à l’intérieur de l’abdomen). Les autres complications sont inhérentes à tout acte de chirurgie lourde (hémorragie, infection pulmonaire et urinaire, embolie ou phlébite). 12 Il est quelque fois mis en place en regard de la couture gastrique un drainage, pour libérer et évacuer les collections en cas de saignement. - Des vomissements spontanés, même en présence d’une sonde gastrique qui a pour but de vider le contenu gastrique, peuvent entrainer une grave souffrance pulmonaire appelé SDRA. Le mécanisme de lésion des poumons par régurgitation de liquide gastrique est connu sous le nom de syndrome de MEDELSON. D’autre part, des dysphagies importantes (impossibilité de s’alimenter) peuvent apparaitre secondairement, voire à long terme et nécessiter une ré hospitalisation en cas de déshydratation sévère. Cette gène au passage des nutriments peut être consécutive à : . Une mauvaise gestion du régime alimentaire nécessitant une reprise en charge diététique. . Une sténose (« rétrécissement du montage chirurgical ») pouvant conduire à la mise en place de stent (« ressort ») voire une reprise chirurgicale afin de libérer le passage au bol alimentaire. B- Certaines complications peuvent subvenir pendant l’intervention : • Une réaction à l’anesthésie, • Un saignement, • Une blessure d’organe, comme une plaie du tube digestif ou un traumatisme de rate, nécessitant la réparation ou l’ablation (splénectomie) en per-opératoire. • Certains risques peuvent être inhérents à l’anesthésie générale (comme une embolie pulmonaire, une attaque cérébrale, un infarctus, ou une paralysie d’un membre par compression nerveuse). C- En résumé : • lorsqu’une complication est constatée durant l’intervention, elle peut être traitée, dans la plupart des cas, pendant l’intervention. En ce qui concerne les complications post opératoires, toutes les précautions seront prises et au moindre doute une ré intervention peut être effectuée. • C’est en prévoyant tous les éventuels problèmes post opératoires que ceux-ci pourront être évités. 13 V – Le • Pour cela, un bilan préopératoire complet (consultations anesthésie et pré anesthésie, cardiologique, pneumologique, gastro entérologique, endocrinologique) a été réalisé. • Lors de l’hospitalisation, un des chirurgiens de l’équipe est joignable 24h/24h, week-ends et jours fériés compris. • Des visites quotidiennes chirurgicales sont systématiques. Un médecin urgentiste, un anesthésiste, un réanimateur et un cardiologue sont présents sur place (nuit et jour) à la clinique Saint-Pierre. • En post opératoire immédiat, vous serez hospitalisé(e) au besoin dans le service de soin continu, voire si nécessaire en réanimation chirurgicale. • Vous serez constamment surveillé(e) par une équipe para médicale spécialisée rompue à ce type de chirurgie. déroulement de l’intervention à la Clinique Saint Pierre ? • Vous serez hospitalisé(e) la veille de l’intervention vers 16 heures à la clinique et serez accueilli(e) par le personnel paramédical (tél : 04 68 56 26 22). - Nécessité de faire l’entrée administrative au service ADMISSION. - Monter dans le service où vous serez accueilli(e) par l’infirmière. Vous avez à disposition à la clinique St Pierre des chambres à lits doubles et des chambres à lit unique. Dans la mesure du possible, votre choix sera respecté, mais il arrive dans certaines circonstances, que nous n’ayons plus à disposition de chambre unique. En effet, il existe certaines priorités évidentes : . Pour les mineurs, les chambres seules sont bien sûr réservées pour permettre à un des parents l’accompagnement de l’enfant au cours de l’hospitalisation. . D’autre part, les patients en très mauvais état général, comme les « patients en fin de vie », afin de pouvoir 14 respecter leur intimité, auront bien naturellement une chambre seule. . De plus, les urgences nécessitant une hospitalisation, modifient grandement la répartition des chambres tout au long de la journée. De ce fait, l’attribution des chambres n’est jamais définitive et est en constante réévaluation. Nous sommes donc dans l’impossibilité de vous certifier l’obtention d’une chambre seule même en cas de chirurgie programmée. Nous faisons donc appel à votre compréhension ainsi qu’à votre civisme ; tout en sachant que notre équipe essaiera dans la mesure du possible de répondre à vos attentes. • - Remettre à l’infirmière votre dossier d’entrée en ayant pris soin de plein remplir votre dossier « passeport », le consentement éclairé, les résultats d’examens sanguins et morphologiques éventuels. - Visite des chirurgiens et des anesthésistes. - Douche antiseptique (entretien avec aide soignante). - Repas le soir, puis à jeun à partir de minuit. - Bloc opératoire le lendemain dans la journée après la réalisation d’une nouvelle douche antiseptique. L’heure précise du bloc opératoire ne peut être qu’approximative, en effet elle dépend du programme opératoire du jour et des éventuelles urgences opératoires qui obligent à modifier l’ordre prévue. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, la plupart du temps sous cœlioscopie. Cette technique permet de visualiser l’intérieur de votre ventre grâce à une sonde très fine dotée d’une camera incérée par de petits orifices dans la paroi abdominale et de réaliser l’intervention. La cœlioscopie est recommandée car elle limite la douleur et permet de retrouver une activité normale plus rapidement. Dans certains cas, pour des raisons de sécurité, il est parfois nécessaire d’ouvrir l’abdomen (laparotomie). 15 • Dès la fin du bloc opératoire, vous resterez à jeun, avec des médicaments contre la douleur, administrés par voie intra veineuse. • D’autre part, un redon, à savoir un tube, peut être mis en place au travers de la peau, afin d’aspirer et libérer l’abdomen de toute collection résiduelle ou de fuite. Il sera secondairement enlevé. Il n’y aura pas de sonde gastrique ni de sonde urinaire systématique. • Le lendemain de l’intervention une opacification radiologique est généralement réalisée afin de vérifier l’absence de fuite et le bon passage du liquide au niveau du montage chirurgical. Puis secondairement, l’alimentation s’effectuera progressivement et des traitements seront administrés par la bouche. • Une prévention des phlébites sera systématique, avec le port de ceinture de contention en cas de laparotomie (« grande cicatrice »), ceci pour éviter toute éventration secondaire. • En post opératoire, vous serez directement transféré(e) : En chambre classique située au 4ème étage tel : 04 68 56 26 22. La durée du séjour est déterminée par le chirurgien, Ou dans le service de soins continus (services de soins intensifs de chirurgie) situé au 4ème étage, tel : 04 68 56 21 36. Ce séjour, en unité de soins particuliers, permet de réaliser une meilleure surveillance, et ainsi de régler, au plus tôt, une éventuelle complication. Vous serez donc sous surveillance monitoring (pouls, tension, rythme cardiaque, température, diurèse et bilan). Le choix entre chambre classique et service de soin continu sera déterminée en fonction de vos antécédents et du risque post opératoire prévisible. Les heures de visites autorisées pour la famille sont : de 13 H à 14 H et après 18 heures. • Dans la mesure du possible, vous serez vu(e) par le diététicien de la clinique monsieur MALHONDA (0468348011), qui réitèrera les différents conseils diététiques du post opératoire. • La sortie de la clinique Saint Pierre est prévue 3 à 6 jours après l’intervention. La durée du séjour est déterminée par les chirurgiens de l’équipe. Vous quitterez la clinique, en fin de matinée (11 heures 30 et 12 16 heures 30), muni(e) du compte rendu d'hospitalisation qui sera systématiquement adressé à tous les correspondants. Vous aurez donc à disposition : - - - VI – Les Le compte rendu opératoire, La lettre de sortie, Les ordonnances d’antalgiques, d’héparine afin d’éviter toute phlébite secondaire, et de compléments vitaminiques. Une ordonnance d’infirmière à domicile, pour les injections d’Héparine et d’éventuels soins locaux. Une ceinture de contention, en cas de chirurgie par laparotomie. Un rendez-vous avec le chirurgien vous sera notifié dans le compte rendu d’hospitalisation à 1 mois. Un arrêt de travail de 15 jours vous sera donné si nécessaire. Il vous est recommandé de marcher, d’éviter le port de charge lourde. Les douches sont autorisées dès le retour à domicile, en l’absence de soins locaux, au niveau de la paroi. Il faudra attendre une quinzaine de jours pour la prise de bains en eau douce ou en piscine. D’autre part, il sera nécessaire de reprendre contact avec votre endocrinologue dans 3 mois. conseils post opératoires ? QUAND faut- il recontacter votre chirurgien ? Outre le contrôle postopératoire porté à votre connaissance, vous devez absolument contacter l’équipe chirurgicale de la Clinique Saint-Pierre, votre médecin traitant ou le service des urgences de la Clinique Saint- Pierre, dans les cas suivants : • • • • • • • • • Fièvre importante supérieure à 38°c. Frissons. Saignements. Douleur dans la jambe. Douleurs qui augmentent. Aggravation constante de nausées et de vomissements, Difficultés respiratoires. Impossibilité complète à s’alimenter. Suintement de liquide par n’importe quelle incision. 17 Pour contacter notre équipe chirurgicale : a. Soit vous rendre directement aux urgences de la Clinique Saint-Pierre ouverte 24h/24h (04 68 56 28 28), ou vous serez accueilli(e) par un médecin urgentiste, qui, le cas échéant, pourra contacter notre équipe chirurgicale de garde. b. Soit téléphoner au bureau de consultation des Drs BARDOU- BEN BRAHEM-LEBRETON- VIX au 04 68 56 26 57 Les conseils des premières semaines ? • Après l’intervention, vous mangerez des aliments dont la consistance est modifiée. Pour ne pas avoir de mauvaises surprises (vomissements, douleurs…), il est important de suivre de nouvelles habitudes alimentaires : - Ingérer de petites quantités à chaque repas et mastiquer lentement. - Prenez vos repas assis et dans le calme. - Arrêtez vous de manger dès les premiers tiraillements digestifs et dès que vous n’avez plus la sensation de faim (satiété). - Ne buvez pas en mangeant, mais suffisamment entre les repas. - Mangez équilibré et varié pour éviter les carences nutritionnelles et augmenter les chances de perte de poids. - Conserver un apport suffisant en protéines (viandes, poissons, œufs, produits laitiers). - Evitez les boissons gazeuses. • Ces nouvelles habitudes alimentaires seront à adaptées à votre cas au fil du temps. Elles sont parfois contraignantes mais elles n’empêchent pas d’avoir une vie sociale (repas entre amis, au restaurant) et du plaisir à manger. • Chez la plupart des patients, le poids diminue avec une perte rapide les premiers mois puis un ralentissement. Généralement, elle est maximale au bout de 12 à 18 mois. Au delà, une reprise de poids modérée est 18 possible. Les affections associées à l’obésité régressent (ex : diabète). Les premiers mois, la forte fonte pondérale peut engendrer une fatigabilité importante et une chute des cheveux provisoire. Néanmoins se faire opérer, c’est s’engager ! • Conserver vos nouvelles habitudes alimentaires et pratiquer une activité physique régulière et adaptée à votre cas. • Être suivi(e) régulièrement par l’équipe pluridisciplinaire qui a réalisé l’intervention, en liaison avec votre médecin traitant (au moins 3 consultations la première année avec le chirurgien et une à deux avec l’endocrinologue). Bien sûr un suivi diététique est indispensable en post opératoire. D’autre part la perte de poids modifie le corps et son apparence : cela peut entrainer un bouleversement psychologique plus ou moins facile à gérer. Une période d’adaptation au changement est normale et nécessaire pour vous-même et votre entourage. Nous vous conseillons donc de revoir le psychiatre qui vous avez pris en charge pendant la phase préparatrice à l’intervention. • 19
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