Février 2009 - Mairie de Bonneuil sur Marne
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Février 2009 - Mairie de Bonneuil sur Marne
BONNEUIL R a ag M zi ne 20 09 sur-Marne E RI d’i V É nfo sF rma e l tions municipa p.14 DÉNEIGEMENT : LE SERVICE PUBLIC MOBILISÉ 24H SUR 24 p.12 Sommaire 5 C'est dans la ville Le préfet contre l’arrêté anti-expulsions du maire 7 C'est dans la ville La nuit des écoles 14 C’est dans la ville Bonneuil compte 16 730 habitants 4 DOSSIER Bonneuil à l’heure de la crise économique 8 21 22 Evénement Les vœux du maire Sport Directeur de publication : Patrick Douet Comité de rédaction : Patrick Douet, Sonia Comiti, Youssef Zeggane, Jean Chagny, Denis Dubien, Claude Marchand, Bruno Peuchamiel, Benoît Pradier Eric Simon, Christophe Seguin Rédaction : Claude Marchand, Benoît Pradier, avec la collaboration de Jean-Yves Messager Photos : Eric Simon, Benoît Pradier, D.R Pour contacter la rédaction : Rédaction du magazine municipal de Bonneuil-sur-Marne 7, rue d'Estienne d'Orves BP n°1 94381 Bonneuil-sur-Marne cedex [email protected] Tél. : 01 45 13 88 49 / 72 52 Impression : Grenier Le Conseil municipal se réunira le 5 mars, à 20h30, Espace Courbet 2 Bonneuil sur Marne - février 2009 Les Foulées de Bonneuil approchent Culture Quand le cirque Bouglione passait l’hiver à Bonneuil La photo de couverture a été réalisée lors de la manifestation Parisienne du 209 janvier 2009 Retrouvez toute l'actualité de votre ville sur : www.ville-bonneuil.fr C'était en janvier Editorial Relances Semaine après semaine, dans des caisses qu’il disait « vides », le président de la République trouve des milliards d’euros à prêter aux actionnaires. Forte affluence à la Médiathèque, le vendredi 23,, pour le vernissage de l’exposition de l’Association bonneuilloise des artistes (ABA) consacrée cette année à la mer. C’est un tout autre plan de relance qui est nécessaire. D’abord, il s’agit d’augmenter les salaires, les retraites, et les minima sociaux pour une relance de la consommation qui, contrairement à ce qui se dit, ne profitera pas aux importations. Ces dernières ne représentent que 7% des 1 000 milliards d’euros de consommation des ménages. Plus de pouvoir d’achat, c’est donc utile pour une relance économique intérieure. Crise du pouvoir d’achat, crise de l’emploi, pour les Bonneuillois les urgences sont là. C’est pour quoi, par exemple, je viens de proposer à l’ensemble des maires de gauche du département que nous nous mobilisions pour faire inscrire dans le plan de relance du gouvernement un plan « Orsec » pour le parc des ascenseurs en France. Partout, il y a nécessité d’agir vite pour embaucher et à former à cette fin. Les entreprises de cette filière devraient bénéficier de prêts bancaires à taux zéro, voire négatifs, pour s’y atteler sans attendre. Et les Offices publics de l’Habitat (HLM) aussi ont besoin d’être soutenus. Le nouvel an chinois, placé sous le signe du buffle, a été joyeusement fêté par 200 personnes réunies samedi 24 dans la nouvelle grande salle du foyer Louise Voelckel. Dans cette période, forte de nos engagements pris lors des Assises de la ville, l’équipe municipale est mobilisée pour l’emploi de tous. De premières mesures sont prises. Nous allons inscrire, dans les marchés publics passés par la municipalité, une clause légale d’insertion pour l’emploi. Toujours pour soutenir l’activité économique locale, j’ai demandé que l’on recense l’ensemble des artisans bonneuillois pour leur permettre d’accéder aux travaux municipaux - tous marchés publics - avec, en contrepartie chaque fois que possible, l’embauche de jeunes de la ville. La construction de centaines de logements sociaux neufs à la Bergerie, sur le terrain de l’ancien CTM, aux buttes Cotton et rue du Dr. Emile-Roux permettra, là aussi, c’est la loi, l’embauche de Bonneuillois. Celle d’un EPHAD*, rue de Paris, se traduira, là encore, par la création de 50 emplois. Par ailleurs, conformément à l’engagement n° 13 des Assises, j’ai demandé aux services municipaux de créer une cellule d’urgence économique et sociale pour les victimes de la crise du système financier. * EHPAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes. Dans le cadre du festival « Sons d’hiver », le quartet de Kidd Jordan (ex saxophone ténor de Ray Charles et Stevie Wonder) était de passage le dimanche 25 dans une salle Gérard-Philipe remplie à ras bord. Patrick DOUET Maire de Bonneuil-sur-Marne Bonneuil sur Marne - février 2009 3 C’est dans la ville ● Etat civil Naissances Reyhane Enzo Hadj MAYSKHOUN, le 11 décembre 2008 Nathan VATINEL, le 29 décembre 2008 Maëlle AIT DJEBARA, le 29 décembre 2008 Mariages Sahaty KONE et Fatoumata MEÏTE, 20 décembre 2009 Décès Henri JARDIN, le 26 décembre 2008 Marcelle CAMBIEN épouse COCARD, le 31 décembre 2008 Christiane Alice Charlotte VOYÉ épouse THIBAUDET, le 05 janvier 2009 Seules ces personnes ou leurs proches ont donné leur accord au service de l’Etat Civil pour la publication de leur nom dans ces colonnes. ● Jeannette Goller n’est plus Jeannette Goller, épouse Paris, nous a quittés brusquement le 20 janvier dernier, à l’âge de 81 ans. Cette femme, engagée très tôt dans les combats pour le progrès social et pour la paix, notamment comme secrétaire de l’Union des jeunes filles de France (UJFF) à Alfortville, était arrivée au début des années soixante à Bonneuil. Elle y a créé la section locale de l’association « Travail et Culture », qui a grandement contribué à la diffusion d’œuvres culturelles très diverses dans les couches les plus larges de la population. Elle a été conseillère municipale (groupe communiste) dans les années 1960 et 1970. Patrick Douet, maire de Bonneuil, et Bernard Ywanne, maire honoraire, ont exprimé leurs plus sincères condoléances à sa famille et ses proches. 4 Bonneuil sur Marne - février 2009 Education La colère des enseignants et parents bonneuillois ne désarme pas Leur mobilisation contre les réformes gouvernementales imposées par le ministre Xavier Darcos s’est poursuivie en janvier sous des formes originales. Manifestation spécifique contre la casse du service public de l’Education nationale, le 17 janvier ; re-manifestation, toujours à Paris, mais dans le cadre cette fois de la journée nationale d’action interprofessionnelle unitaire du 29 janvier : la colère de la communauté éducative bonneuilloise ne désarme pas. Au contraire, on peut même penser que l’entêtement jusqu’à l’absurde de Xavier Darcos, dont la volonté d’en finir avec l’école de la République fait l’unanimité contre lui, renforce une nouvelle qualité de rapports entre enseignants et parents d’élèves. En témoigne le succès de la « nuit des écoles Romain-Rolland/Casanova » et du « petit déjeuner de l’école Langevin-Wallon ». Des actions originales qui permettent aux uns et aux autres de se retrouver d’une manière différente pour parler des problèmes et de réfléchir à ce que pourrait être l’école demain. Ainsi à Romain-Rolland (notre photo), où la lumière est restée allumée fort tard le vendredi 23 janvier, ce qui est pour le moins inhabituel dans une école. « Nous avions invité parents et enseignants à venir à partir de 18h, raconte Gilles Poletti, l’un des animateurs de la FCPE. Les parents sont venus très progressivement, mais nombreux, puisque, sans compter les enfants, très présents également, il y a eu plus de 100 participants, dont une bonne vingtaine d’enseignants. » Au menu de cette soirée, que le maire est venu saluer, d’abord des échanges sur tous les sujets de mécontentement suscités par le gouvernement : suppression de postes (RASED et autres), remise en cause du statut des personnels, carte scolaire, suppression du samedi et conditions de mise en place de l’aide individualisée, menaces sur la scolarisation des 2 ans et, au-delà, sur les maternelles… Comme huit jours plus tard à Langevin-Wallon, où ils étaient près d’une trentaine autour du café et des croissants, s’est rajouté le dernier motif de colère : l’inanité des nouveaux tests d’évaluation des CM2. Dont les défauts de conception et le système de notation - sur un même sujet, par exemple une mauvaise réponse l’emporte sur six bonnes réponses... - ne peuvent conduire qu’à la mise en échec des élèves et, ont souligné des participants, « à mettre les écoles et les enseignants en concurrence, pour mieux masquer le manque de moyens ». « Ensuite, reprend Gilles Poletti, nous avons longuement et chaleureusement partagé les victuailles apportées par les uns et les autres, en compagnie de Mireille Cottet, adjointe à l’Education, qui est restée un moment discuter avec les uns et les autres. Et après, la soirée s’est terminée tranquillement en petits groupes de discussion informels. Au total, ce fut une réussite, et une soirée sympathique bien appréciée. » C.M Expulsions locatives Le préfet signe et persiste Après la délibération du Conseil municipal, c’est cette fois au tour de l’arrêté du maire, protégeant les locataires victimes de difficultés économiques et sociales, d’être attaqué en justice. Fin janvier, lors des premiers recours devant le Tribunal administratif de Paris de familles mal-logées répondant aux critères de « priorité » du droit au logement opposable, l’Etat, qui est soumis à une « obligation de résultat » pour leur relogement selon les termes de loi Dalo, a fait valoir par la voix de sa représentante « l’étroitesse des moyens » pour justifier son « impuissance » à leur trouver un toit digne. L’Etat incapable d’appliquer ses propres lois ! C’est dire si l’ampleur de la crise du logement est dramatique. Mais c’est, semble-t-il, le moindre des soucis du représentant de l’Etat dans notre département, pourtant très pointilleux, lui, sur l’application de la loi, surtout quand elle défend le droit d’expulser les locataires ne pouvant plus s’acquitter de leur loyer. Le préfet du Val-de-Marne, en effet, vient d’attaquer devant la justice administrative l’arrêté anti-expulsion pris par le maire de Bonneuil le 15 décembre dernier en requérant, dans deux procédures, et sa suspension et son annulation, pour cause d’incompétence et d’illégalité. Cet arrêté, rappelons-le (cf. notre édition de janvier 2009), avait notamment pour but d’interdire sur le territoire communal toute expulsion locative, visant une famille en difficultés économiques et sociales, qui n’aurait pas préalablement fait l’objet d’un rapprochement entre les services de l’Etat, de la Ville et des bailleurs en vue de trouver une autre solution. Une disposition de bon sens s’il en est, qui permettrait en cas d’application de ne pas rajouter de la crise à la crise par l’exclusion et le rejet à la rue de familles bénéficiant actuellement d’un toit. Mais le préfet en a jugé autrement, ce n’est pas pour surprendre : en novembre 2008, il avait déjà obtenu du Tribunal administratif de Melun la suspension d’une délibération du Conseil municipal allant dans le même sens. En revanche, il est loin de faire preuve de la même ardeur pour poursuivre les maires qui se refusent, parfois en s’en glorifiant, à appliquer l’article 55 de la loi Gayssot, imposant aux communes de plus de 5 000 habitants d’avoir au moins 20% de logements sociaux dans leur patrimoine d’habitations. Pourquoi ?… C.M Nouveaux commerces et artisans • F.K CREATIONS, salon de coiffure (hommes et femmes), est installé au 9 avenue du Maréchal-Leclerc, à l’angle de la Résidence des Bords de Marne pour personnes âgées. Sous la responsabilité de Mme Linda Ghien, il est ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 18h30. Tél. : 01 49 56 02 41. • BAUDIN, une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, propose des travaux d’isolation, pose de faux-plafond, cloisonnement, rénovation, décoration d’intérieur et petite maçonnerie. Son gérant, M. Eric Baudin est joignable au 06 73 84 30 92. • CITRON VERT, entreprise artisanale, vend des corbeilles de fruits aux entreprises et aux particuliers. Toutes les informations sont accessibles sur www.citronvert-concept.com et auprès de sa gérante, Madame BENSAID au 06 09 73 16 32. C’est dans la ville ● Ecoles : inscriptions avant le 31 mars au service Enfance Les inscriptions pour les écoles maternelles - à partir de 2 ans révolus ou bien si l’enfant a 2 ans avant le 30 juin 2009 - et les écoles élémentaires de Bonneuil doivent se faire auprès du service municipal de l’Enfance avant le 31 mars 2009. Les pièces à fournir sont les suivantes ; • Livret de famille ou extrait d’acte de naissance : • Carnet de santé de l’enfant à jour des vaccinations ; • Justificatif de domicile (avis d’échéance ou quittance de loyer) ; • Certificat de vie en collectivité, pour la maternelle seulement (délivré par le médecin) ; • Certificat de radiation, pour l’élémentaire seulement, obligatoire en cas de changement d’école (délivré par la directrice de l’école). Service municipal de l’Enfance : 10, rue Auguste Gross. Tél. 01.45.13.72.60 Les horaires d’ouverture : Lundi à mercredi : 8h30-12h et 13h30-17h45 Jeudi matin : 8h30-12h Vendredi : 8h30-12h et 13h30-16h30 Samedi : 8h30-12h Fermeture au public le jeudi après-midi ● Gwanina Creol’s en fête le 14 février L’association Gwanina Creol’s, qui a pour but de promouvoir la culture du bassin caribéen dans toutes ses dimensions, à travers la danse, le théâtre, le spectacle, la cuisine et l’artisanat, invite à une soirée festive le samedi 14 février, à partir de 20 heures, à la salle Fabien. Au programme : défilé de l’atelier madras, bal. Restauration sur place possible. Entrée libre. Bonneuil sur Marne - février 2009 5 C’est dans la ville ● Service jeunesse : copieux programme pour les vacances Outre deux séjours de ski à La Plagne et Tignes, déjà complets, le service municipal de la jeunesse, qui a, rappelonsle, intégré leZ’Ados, a programmé pendant les vacances d’hiver, du 16 au 27 février, de nombreuses activités pour les jeunes de 11 à 17 ans. Au programme notamment: des ateliers (infographisme, graphisme, peinture sur soie et, nouveauté, un atelier cuisine avec un chef…), des sorties (Aquaboulevard, cinéma, salle de jeux de société Oya Café…), des initiations à la prévention routière (autre nouveauté), au badminton, au basket, des activités sportives (paint ball, basket…). La plupart de ces activités sont gratuites, les autres ont un tarif modique, souvent fonction du quotient familial. Renseignements et inscriptions : à partir du 10 février à 17 heures à Tatoo, le pavillon deZ’Ados, 38 avenue du Colonel Fabien. Tél. : 01 49 56 94 78 ● En ligne sur www.ville-bonneuil.fr avec les classes de découverte De février à juin, cinq classes de découverte à la montagne ou en bord de mer sont organisées pour des élèves des écoles élémentaires. La première d’entre elles, une classe de neige pour les CM2 d’Henri Arlès, se déroule du 31 janvier au 13 février à Châtel, en Haute-Savoie. Les familles peuvent suivre sur le site Internet de la ville les activités des enfants, actualisées deux fois par semaine. Il en ira de même durant les séjours suivants. www.ville-bonneuil.fr, rubrique Enfance / Les classes de découverte 6 Bonneuil sur Marne - février 2009 Elections européennes le 7 juin Penser au vote par procuration Seul scrutin programmé en 2009, l’élection des 72 représentants français au Parlement européen aura lieu le dimanche 7 juin (pour la métropole). De nombreux électeurs, notamment les retraités et les couples sans enfants, devant alors être en vacances, nous rappelons ci-dessous les conditions du vote par procuration. Précisons tout d’abord que l’élection européenne a lieu tous les cinq ans au suffrage universel direct, dans le cadre de huit grandes circonscriptions territoriales qui, mise à part la circonscription OutreMer, regroupe de une (circonscription Ile-deFrance) à cinq régions (circonscription Est). Il s’agit d’un scrutin de liste à un seul tour à la représentation proportionnelle. Qui peut voter par procuration ? Outre les vacances, les autres motifs admis d’empêchement pour se rendre au bureau de vote sont les suivants : obligations professionnelles ; état de santé, handicap ou assistance à une personne malade ou infirme ; suivi d’une formation ; inscription sur les listes électorales d’une autre commune… En fait, le mandant (celui qui donne procuration à son mandataire) n’a plus de justificatif d’absence ou d’empêchement à produire pour faire établir sa procuration, une attestation sur l’honneur suffit. Où et quand demander une procuration ? Les procurations sont établies gratuitement au Commissariat de Créteil (mais aussi à celui de son lieu de travail) et au Tribunal d’Instance de Saint-Maur (ou à celui de son lieu de travail). Il faut fournir un justificatif d’identité (car te nationale d’identité, passepor t, permis de conduire…). Et remplir un formulaire particulier où doivent être notamment précisées des informations sur le mandataire (nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance). Celui-ci doit obligatoirement être électeur à Bonneuil (mais pas forcément dans le même bureau de vote) et n’a droit qu’à une procuration. On a jusqu’au 5 juin pour cette formalité, mais il vaut mieux s’y prendre à l’avance, car la mairie doit ensuite transmettre la procuration au mandataire. Cas particulier. En cas d’état de santé ou d’infirmité empêchant le déplacement au commissariat ou au tribunal, et sur demande écrite au commissariat (à laquelle doit être joint un certificat médical ou un justificatif de l’infirmité), un officier de police judiciaire (ou son représentant) doit se déplacer à domicile pour établir la procuration. Pour tous renseignements: Commissariat de Créteil 19 boulevard Jean-Baptiste Oudry Tél. : 01 45 13 40 40 Tribunal d’instance de Saint-Maur 64 avenue Diderot Tél. : 01 42 83 32 23 Santé Attention au monoxyde de carbone ! En période de grand froid le monoxyde de carbone est un ennemi particulièrement sournois et dangereux. Ce gaz invisible, inodore, toxique et mortel est responsable chaque année en France de 6 000 intoxications et de 300 décès. Pour l’éviter, il faut faire entretenir ses appareils de chauffage par un professionnel, faire ramoner tous les ans conduits et cheminées, ne pas boucher les aérations de son logement. Si vous êtes pris de maux de tête, de nausées et vertiges, c’est sans doute une intoxication au monoxyde de carbone. Aérez aussitôt les locaux en ouvrant porte et fenêtres, évacuez les et appelez les secours (les 18, 15 ou 112). Population Bonneuil a gagné 378 habitants depuis 1999 Au total, nous sommes 16 730 Bonneuilloises et Bonneuillois. C’est l’INSEE qui l’affirme après la prise en compte des résultats des cinq premières enquêtes annuelles de recensement, réalisées de 2004 à 2008. Précisions. Noiseau, Saint-Maurice, Le Plessis-Trévise et Thiais enregistrent un taux d’évolution positif supérieur. Et depuis, la source ne paraît pas s’être tarie puisque le service municipal de l’état-civil a enregistré en 2007 et 2008 respectivement 248 et 290 avis de naissance… Fin du recensement 2009 le 21 février Bonneuil compte juridiquement et officiellement 16 730 habitants depuis le 1er janvier 2009. Ce nombre devant désormais être actualisé chaque début d’année, grâce à la nouvelle formule du recensement mise en œuvre en 2004. En réalité, il y a certainement un peu plus d’habitants. Pour assurer, en effet, une égalité de traitement entre les communes de moins de 10 000 habitants, recensées tous les 5 ans, et celles de plus de 10 000 habitants qui, comme Bonneuil, font l’objet d’une enquête annuelle de recensement portant sur un échantillon de 8% de leur population, l’Institut national de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) a pris comme référence la population au 1 er janvier 2006. Depuis le dernier recensement général de 1999, la population bonneuilloise s’est donc accru de 378 habitants, soit une croissance de 2,31%. En l’attente de l’ensemble des statistiques, qui seront diffusées fin juin et permettront de pousser l’analyse, il semble bien que cette progression soit principalement due à l’augmentation sensible du nombre des naissances dans les familles bonneuilloises. Entre 1999 et 2006, en effet, il n’y a pas eu de nouvelles constructions importantes de logements. Cette hypothèse est d’ailleurs accréditée par des données, publiées début janvier par l’édition Val-de-Marne du Parisien, qui indiquent que le nombre d’habitants à Bonneuil a progressé de 3,91% de 2005 à 2006. Des 47 villes du Val-de-Marne - département qui compte désormais 1 310 345 habitants (+ 70 000 depuis 1999) -, seuls Pour les ménages concernés, c’est la date limite à laquelle les différents documents (feuille de logement et un bulletin individuel par personne vivant dans le logement) doivent être remis aux trois agents recenseurs accrédités par la Ville - mesdames Michèle Ohana, Sarah Dellal et Mireille Pierre-Martens - ou bien retournés en mairie. Rappelons que les agents recenseurs, identifiables grâce à une carte officielle tricolore sur laquelle figurent leur photographie et la signature du maire, peuvent en cas de besoin aider à remplir ces documents. Contact : Coordonnatrice du recensement au Service de l’Urbanisme, au 01.45.13.72.89. L’INSEE enquête Dans le cadre de ses enquêtes nationales, l’INSEE va sonder tout au long de l’année un certain nombre de ménages de notre commune, tirés au sort. En février, trois enquêtes seront ainsi en cours, l’une sur « l’emploi en continu » (jusqu’en décembre), la deuxième sur « l’emploi des 15-34 ans : études et entrée dans la vie active » (également jusqu’en décembre), la troisième sur « cadre de vie et sécurité » (jusqu’en mars). Les enquêteurs de l’INSEE sont munis d’une carte officielle les accréditant. C’est dans la ville ● Pour rencontrer une assistante sociale Vous rencontrez des difficultés d’ordre financier, vous souhaitez faire une demande de RMI, d’aide alimentaire ou de logement d’urgence ? Rencontrez une assistante sociale dans l’un des points d’accueil suivants : A la circonscription d’action sociale : 3 avenue du Général de Gaulle, à Boissy-SaintLéger, de 14h à 17h sans rendez-vous. Tél. : 01 45 10 75 00 Au Local social de Bonneuil : 15 place des Libertés. De 9h à 12h, tous les jours sauf le vendredi, sans rendez-vous. Tél. : 01 43 99 04 00 ● Bon à savoir pour les retraités • Aides. Les retraités âgés de 65 ans cette année (ou de 60 ans, si inaptitude au travail) peuvent bénéficier d’aides accordées par la Ville de Bonneuil-sur-Marne (participation au banquet des anciens et bons d’achat de fin d’année). Il faut pour cela s’inscrire au CCAS (16 rue de l’Eglise) avant le 31 août 2009, dernier délai, en présentant les documents suivants : pièce d’identité, justificatif de domicile et avis d’imposition ou de non imposition. • Voyages. La ville et son centre communal d’action sociale proposent chaque année deux voyages aux retraités âgés de 65 ans et plus. Le premier, en juin, aura comme destination l’Andalousie, en Espagne. Le second, en septembre, permettra de (re)découvrir la Côte basque. Plus d’informations et pré-inscriptions au CCAS du 1er au 31 mars. Bonneuil sur Marne - février 2009 7 Evénement Un plaidoyer Les vœux du maire et de la municipalité Plusieurs centaines de personnes - élus bonneuillois et de villes voisines, représentants des corps constitués et des cultes, des services publics, des syndicats et associations, des entreprises et du monde économique, acteurs des milieux culturels et sportifs - ont participé, vendredi 9 janvier, à la traditionnelle cérémonie des vœux, à l’invitation du maire et de la municipalité. Une cérémonie sous le signe des exigences populaires des habitants, de la jeunesse et de ses espoirs, mais aussi de la démocratie citoyenne et de l’engagement citoyen, car, a souligné le maire dans son allocution, « seul on peut aller vite, ensemble on peut aller loin ». Compte-rendu par le texte et l’image d’une soirée chaleureuse où les jeunes ont été mis à l’honneur. 8 Bonneuil sur Marne - février 2009 Au tout début de la présentation de ses vœux aux acteurs de la vie locale, le maire a évoqué les dramatiques événements au Proche-Orient. Patrick Douet a lancé un vibrant plaidoyer pour la paix, une paix véritable. Ce qui passe par une solution politique juste et durable avec, conformément à la Charte et aux résolutions des Nations Unies, la reconnaissance du droit du peuple palestinien à disposer d’un Etat souverain, dans les frontières de 1967, et celle du droit du peuple israélien à vivre en paix dans un Etat également reconnu par tous. « Ce soir j’exprimerai un premier vœu, c’est celui de la paix, a déclaré Patrick Douet. En ces temps bouleversés où la canonnière tonne sur l’ensemble des continents, je fais mienne la déclaration de Jean Jaurès pour qui, je le cite, « l’affirmation de la paix est le plus grand des combats ». Oui, vœu de paix et de dialogue pour faire taire le fracas des armes qui ensanglantent de nouveau le Proche- Orient et touchent en premier lieu les populations civiles. (…) Il nous appartient, nous les femmes et les hommes du XXI e siècle, d’affirmer que nous voulons avancer en paix. A Bonneuil, nous prouvons que cela est possible, quels que soient son origine, ses pensées philosophiques, ses croyances, sa religion, son statut social. On se respecte, on avance, on décide ensemble. » pour la paix Les « chantiers » de 2009 Patrick Douet, a évoqué dans son allocution un certain nombre de chantiers, au sens propre comme au sens figuré, qui vont faire avancer la ville en 2009 : • Mise en œuvre des 83 engagements pris par la municipalité lors des 2es Assises de la Ville, avec un premier bilan d’étape à l’automne lors de rencontres publiques dans tous les quartiers (engagement n°19). • Début de la mise en œuvre du dossier de rénovation urbaine, validé en décembre dernier par l’ANRU, qui comprend notamment la construction (ou reconstruction) de 862 logements nouveaux (dont 604 HLM). Les premiers travaux vont concerner, rue du Dr. Emile Roux, la construction de 90 logements HLM avec en rez-dechaussée un accueil de 40 places pour la petite enfance. • Début de la réalisation d’un premier programme de 15 à 16 pavillons en accession sociale à la propriété rue du Hameau. • Lancement de la ZAC multi sites, dans le centre ancien, avec la réalisation de nouveaux logements type maison de ville. • Projet de la réalisation dans le Haut Bonneuil d’un établissement médico-social de 90 lits pour accueillir les personnes à mobilité réduite et les victimes de la maladie d’Alzheimer. • Poursuite des travaux pour le transport en commun sur site propre (TCSP). Bonneuil sur Marne - février 2009 9 Evénement Les jeunes à l’honneur Lors de cette soirée de vœux, la municipalité a honoré des jeunes bonneuillois engagés dans les dispositifs d’aide à la réussite mis en place par la ville. « A Bonneuil, a souligné le maire, l’avenir des jeunes nous obsède, et nous travaillons à des dispositifs solidaires : coup de pouce à l’obtention du permis de conduire, en échange de travaux au service de la collectivité ou des associations ; coup de pouce aux étudiants, en échange de soutien scolaire aux collégiens, que nous allons élargir aux lycéens ; coup de pouce pour la préparation aux concours de la Fonction publique. C’est pourquoi, à la suite des Assises de la ville, nous allons créer « une maison pour la réussite des jeunes. Et tout en travaillant à développer les liens intergénérationnels avec nos aînés, nous allons organiser « des rencontres de la jeunesse » dès cet automne. » 10 Bonneuil sur Marne - février 2009 La solidarité, plus que jamais Le maire a également évoqué les diverses actions qui, depuis les Assises de 2004, ont permis de faire avancer les dossiers du projet de rénovation urbaine, du TCSP ou du prolongement de la RN 406 en 2012 pour désenclaver le port et réduire le transit des camions par le centre ville. « Vous le voyez, a-til poursuivi, nos mobilisations depuis 5 ans, les engagements pris et portés par l’équipe municipale, ça vaut le coup, ça marche. Avec vous la ville avance, se transforme sur la base de vos exigences, rien n’est jamais dû au hasard, alors ensemble continuons. » Cela est d’autant plus nécessaire en ces temps difficiles, a-til souligné en évoquant les colères et les inquiétudes des Bonneuillois, qui les unes et les autres « en disent beaucoup sur l’état de notre société ». Colères et inquiétudes des salariés mis en chômage partiel, des familles mal ou non logées, des parents d’élèves angoissés par l’avenir de leurs enfants. Celles encore des jeunes parents qui peinent à faire garder leurs enfants, des retraités qui se demandent de quoi demain sera fait. Celles enfin de ceux qui, n’ayant que leur travail pour vivre, assistent tous les jours « au spectacle désastreux de ces milliards qui partent en fumée ». Et Patrick Douet d’ajouter : « A toutes et à tous, je veux très simplement dire combien le Maire que je suis, et l’équipe municipale qui m’entoure, entend, en cette période où la crise affecte tous nos concitoyens, redoubler d’effort pour être encore plus solidaire, encore plus attentif, aux inégalités sociales, encore plus soucieux de préparer l’avenir de tous sans distinction, sans discrimination, oui, de tous les Bonneuillois. » Bonneuil sur Marne - février 2009 11 Service Public L’astreinte neige et verglas Mobilisation 24h/24 pour combattre le général Hiver Bonneuil, comme toutes les villes de la région, a connu pendant 10 jours une mémorable vague de froid (jusqu’à –12°C), avec des intempéries en tout genre - pluies verglaçantes, gel, neige… - qui ont perturbé plus ou moins le quotidien. Imaginez quelle pagaille cela aurait alors été sans le formidable engagement, nuit et jour et par tous les temps, des agents de la Direction des Services Techniques de la Ville ! Récit de leur première mobilisation. liée par convention. Au total, 80 km de réseau routier sont ainsi sablés par la Ville, à l’exception de la RN 19 et du CD 30, pris en charge par la DDE. » Pendant que la sableuse entame la première de ses rotations, d’environ deux Le 29 décembre à 17 heures, un premier bulletin d’alerte de Météo France faxé par la préfecture arrive à la Mairie, annonçant l’arrivée prochaine de pluies verglaçantes. En fait, elles surviendront dans la nuit, par vagues successives. « Une situation difficile à gérer, car si l’on sale trop tôt cela ne sert à rien, il faut recommencer deux ou trois heures plus tard », explique Henri Bernard, l’un des quatre cadres des services techniques municipaux responsables de l’astreinte neige et verglas, de service ce jour-là. Aussi, à Bonneuil, on ne s’affole pas. Il est 5h, au petit matin du 30 décembre, quand le responsable de permanence pour l’administration communale décide de déclencher l’astreinte. Aussitôt, les premiers membres de cette équipe opérationnelle - ils sont six au total, Henri Bernard compris - sont mobilisés par téléphone : tous savent qu’ils doivent se tenir prêts à intervenir à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, 24 heures sur 24, du lundi 8 heures au lundi suivant 8 heures. « Il y a ainsi quatre équipes, rassemblant 36 agents des services techniques, de tous métiers, tous bénévoles pour 12 Bonneuil sur Marne - février 2009 être d’astreinte entre le 17 novembre 2008 et le 7 avril 2009, explique Henri Bernard. Tous ont en commun d’habiter Bonneuil ou les communes avoisinantes, tant il est important d’être sur le terrain le plus rapidement possible. » 5h30 : précédée d’un véhicule à gyrophare occupé par le responsable technique de l’astreinte, qui choisit l’itinéraire à suivre, la sableuse commence l’opération d’épandage. A son bord, un chauffeur et un chargeur, et surtout 5 tonnes de sel et de sable (pour moitié chacun), chargées dès la veille, grâce au fax de la préfecture. Ce dosage a été minutieusement étudié, notamment en fonction de la température, d’une part parce que le sel perd de son efficacité quand elle chute en deçà de –5°C, d’autre part parce qu’il pollue. « La sableuse intervient d’abord sur les routes utilisées par les transports en commun, indique Henri Bernard. Puis sur les routes en pente, notamment dans le Haut Bonneuil. Au rang des priorités encore, les accès aux grands ensembles, aux entreprises, y compris celles du Port et de la ZAC des PetitsCarreaux, avec lesquels la Ville est heures, les deux derniers équipiers de l’astreinte partent avec un véhicule plus léger chargé de sel pour pallier l’urgence. Elle est de traiter les trottoirs et les accès à la Mairie, à la Poste, aux autres services et équipements du centre ville. A 7 heures, les agents de la Propreté urbaine, de la Voirie et des Espaces Verts, mobilisés au maximum malgré cette période de congés de fin d’année, entrent à leur tour en action. Par groupes de 2, ils vont traiter en priorité les trottoirs, les accès - escaliers, allées internes… aux écoles, aux crèches, à l’ensemble des bâtiments communaux. « A 9 heures, à de rares exceptions près, tout a été sablé ou salé », souligne Henri Bernard en rappelant que la priorité c’est bien le traitement de l’espace public. Néanmoins, pendant les dix jours de cette offensive hivernale, les employés communaux auront aussi prêté main-forte à une douzaine de propriétaires de pavillon handicapés par l’âge ou d’entreprises en manque de matériel adéquat pour le déneigement. C’est aussi cela le service public… C.M Repères 13. Nombre de rotations effectuées par la sableuse entre le 30 décembre et 10 janvier (contre 1 les années précédentes, par prévention). 35. Nombre de tonnes de sable et de sel utilisées les 29 et 30 décembre. Rencontre De Bonneuil à Disney World Les 36 vies de l’étudiant Elie Yazbeck En février 2004, un article était consacré dans ces colonnes à Elie Yazbeck, lauréat d’une bourse de la ville pour le projet de son association, Accroch’cœur, d’améliorer la vie des enfants de Beyrouth séjournant dans les hôpitaux. Il avait alors… 16 ans. Cinq ans plus tard, on a retrouvé ce jeune Bonneuillois à Ecully, sur les hauteurs de Lyon, où il est étudiant en 1ère année de « master of science in management » dans l’une des plus grandes écoles de commerce d’Europe. « La preuve, dit-il, que cela n’arrive pas qu’aux autres et que rien n’est tracé d’avance. » des centres de vacances les plus cotés de Disney World, puis employé la nuit à rédiger des bilans financiers, Elie dit avoir fait l’apprentissage de la culture « business results ». Où l’argent, la performance économique priment sur tout, explique-t-il. Il va pourtant falloir qu’il s’y fasse. Après deux années Lorsque nous l’avons rencontré, à la mi-janvier, Elie Yazbeck revenait d’un stage de 6 mois chez Disney World Resort, 120 km 2 de parcs d’attractions et de centres de vacance à Orlando, Floride, un moment de son cursus d’étudiant rendu en partie possible par une nouvelle « bourse au projet » de la mairie. La tête pleine de souvenirs, des bons (la sympathie et la chaleur des Américains) comme des moins bons (la nourriture), il était encore abasourdi par ce qu’il appelle un « choc culturel ». Un choc sans doute symbolisé par cette anecdote : « Le jour de mon arrivée chez Disney, raconte-t-il, alors que je traversais un parking, j’ai soudain été saisi d’une faim irrésistible en humant des odeurs alléchantes de viande grillée et de muffin. Plus tard, lors d’un cours de finances à University of Central Florida, j’ai appris qu’il s’agissait d’odeurs artificielles, s’échappant du sol pour appâter le client… ». Réceptionniste dans un hôtel de luxe au « Yacht and Beach Club », l’un de classe préparatoire à Marcelin-Ber thelot, à Saint-Maur, Elie fréquente aujourd’hui les amphis privés très clean - rien à voir avec les locaux vétustes de la plupar t des facs parisiennes - d’EMLYON Business School, l’une des meilleures écoles de commerce, classée au 8 e rang européen par le Financial Times. Les conférenciers, choisis parmi les plus grands entrepreneurs, y ont pour nom Martin Bouyges, Carlos Ghosn, Michel-Edouard Leclerc, Laurence Parisot… Elie, qui est étudiant boursier, y fréquente nombre de fils et filles à papa qui n’ont pas exactement les mêmes problèmes pour financer leurs études ou les billets aller-retour de TGV Lyon-Paris, plutôt rares dans son cas. Son objectif est de travailler plus tard dans le monde de la finance des marchés, peut-être comme trader, il n’a pas encore fait son choix. « Je sais qu’ils n’ont pas actuellement bonne presse, dit-il, mais dans le métier du trading il y a de l’analyse financière et c’est cela qui m’intéresse. On a besoin d’avoir une analyse globale de toutes les entreprises, cela ouvre l’esprit et met un peu d’adrénaline dans le challenge… » De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas. Elie, qui n’est pas homme à rester une seconde à ne rien faire, l’a allégrement franchi : il préside cette année, élu par ses pairs, l’association d’étudiants qui fait tourner la « junior entreprise » de l’école, spécialisée dans les prestations de conseil aux entreprises. Chef de projet, il y passe parfois toutes ses journées, jonglant entre les cours et le travail personnel - une trentaine d’heures au total par semaine -, mais pas peu fier des résultats de cette petite entreprise qui ne connaît pas la crise. « Junior conseil », c’est son nom, envisage cette année un chiffre d’affaires de 300 000 euros, contre 250 000 en 2008, principalement redistribués aux étudiants employés, Elie et les 18 autres jeunes « entrepreneurs » touchant une commission qui relève bien plus de l’argent de poche que du stock option. « C’est surtout une expérience qui va m’aider professionnellement, constate-t-il : travail en équipe, prise de responsabilités, préparation de projets, apport aux autres… Il y a des points communs avec ce que j’ai connu avec l’association Accroch’cœur, évidemment mise en sommeil pendant mon absence de Bonneuil. » Elie n’en a pas pour autant délaissé le terrain de l’action solidaire. Il fait partie d’une association d’étudiants spécialisée dans l’aide humanitaire aux enfants. Avec une autre, il est pleinement engagé dans le programme « Tr a i t d ’ U n i o n M u l t i c a m p u s Multiquartiers » qui permet d’aider, par du soutien scolaire et de l’accompagnement culturel, quelque 400 lycéens scolarisés en ZEP. « Vous voyez, dit-il, j’ai toujours la volonté de changer les choses. » Claude Marchand Bonneuil sur Marne - février 2009 13 Dossier 14 Bonneuil sur Marne - février 2009 La crise financière qui a débuté cet automne a plongé la France dans une grave tempête économique. A Bonneuil, les conséquences sont nombreuses : chômage partiel, licenciements, progression de la pauvreté… Les associations et les services de la Ville se mobilisent pour soutenir les habitants et répondre à leurs besoins. Dans le même temps, des Bonneuillois, avec la municipalité, refusent la fatalité d’être injustement les victimes de cette crise. Dossier réalisé par Benoît Pradier Bonneuil sur Marne - février 2009 15 Dossier Repères 712 000. C’est le nombre de ménages surendettés en France. 32,3 milliards. C’est le montant en euros des profits réalisés en 2008 par les entreprises cotées au CAC 40 3 000 milliards. C’est le montant en euros des sommes injectées fin novembre de par le monde pour sauver les banques. 82 milliards. C’est en euros la somme nécessaire pour éradiquer de la planète la famine et les épidémies. Economie/social Les entreprises et les salariés de Bonneuil en difficulté La crise financière et économique n’épargne pas notre ville et ses habitants : chômage partiel, menaces de suppressions d’emplois ou de délocalisation, précarité exacerbée… Dans ce climat de récession, la Ville se mobilise pour soutenir les victimes. Au début, à l’été 2007, il y a eu la crise des subprimes (crédits hypothécaires) aux Etats-Unis. Prélude à une crise financière mondiale qui a connu un premier point d’orgue, semble-t-il, en septembre et octobre dernier quand, à la suite de Wall Street, la plupart des bourses du monde se sont effondrées. Le 6 octobre, le CAC 40, indice boursier de la place de Paris, enregistrait une chute historique de 9,4%. Depuis, le système financier et boursier est grippé, malgré les milliards de dollars ou d’euros qui y ont alors été injectés - 825 milliards aux EtatsUnis, 360 en France - sans quasiment de contrepartie. Malgré cette manne inattendue, cela a contribué à aggraver la crise que nous connaissions déjà du fait d’un certain nombre de facteurs, dont la financiarisation 16 Bonneuil sur Marne - février 2009 de l’économie, l’insuffisance de la demande intérieure en raison de la faiblesse du pouvoir d’achat, la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières… importants, tel le BTP et l’automobile, connaissent un fort ralentissement de leur activité, dont la facture est pour l’instant principalement payée par les salariés, condamnés au chômage partiel. malgré le nouveau plan de relance gouvernemental qui privilégie uniquement les investissements, au contraire des Etats-Unis où l’un des premiers gestes du nouveau président, Barrack Obama, a été de redonner du pouvoir d’achat afin que l’économie puisse profiter d’un regain de la consommation. Les banques françaises continuent de geler leurs crédits, tant pour les particuliers, que pour les entreprises - notamment les PME - et les collectivités locales. Et plusieurs secteurs économiques à 100% de l’industrie automobile, cette usine spécialiste de l’injection plastique et d’assemblages métaloplastique a délocalisé les trois quarts de ses machines. Les salariés ont alors été priés de rester chez eux du 12 décembre au 5 janvier, payés à 60% de leur salaire habituel (lire page 19). D e s o n c ô t é , l ’ u s i n e C o f r a f e r, entreprise de la métallurgie, a stoppé les projets programmés avant la crise, explique Sylvie Jiroudy, responsable du service municipal de la vie économique, qui exerce une mission de veille. Elle Aujourd’hui, la France glisse à coup sûr vers la récession économique, C’est le cas à Bonneuil pour l’usine d’Acument Global Technologie. Dépendante prévoyait, en effet, d’embaucher une dizaine de personne pour lancer une nouvelle ligne de production, mais c’était avant de perdre plus de 20% de son chiffre d’affaire. D’autres entreprises compensent leurs pertes de profits en licenciant massivement. C’est le cas du groupe Caterpillar, fabriquant de matériel lourd de chantier, qui va supprimer plus 22 000 emplois dans le monde. Filiale du groupe, l’entreprise Bergerat Monnoyeur, située dans le port de Bonneuil, est menacée de fermeture, informe Daniel Le Dû, le secrétaire de l’Union Locale CGT. Pour lui, « la métallurgie Bonneulloise est massivement touchée par la crise. » Alors que le chômage augmente en France, les salariés en emplois précaires, notamment les intérimaires, sont les premières victimes de la crise. Plus de 70 000 emplois ont ainsi été supprimés dans l’intérim depuis le début de la crise. Selon Sylvie Jiroudy, les offres d’emploi ont fortement diminué à Bonneuil et ses alentours. Et le recul est encore plus net dans le secteur de l’économie sociale et solidaire où, constate-t-elle, « les associations et les entreprises d’aide à la personne ne recrutent presque plus ». Aucun chiffre global ne donne aujourd’hui la mesure des licenciements et suppressions d’emplois intervenus depuis septembre. On peut toutefois se faire une idée de la gravité de la situation en écoutant les témoignages d’associations humanitaires ou de solidarité tels que le Secours Populaire et les Restos du Cœur (lire pages 18 et 19). Elles voient affluer de plus en plus de personnes au chômage, de travailleurs pauvres, de retraités démunis ou encore de familles surendettées. Face à cette crise, quelle solution apporter ? Comment agir sur ses causes et protéger les habitants de Bonneuil de ses conséquences ? Lors des Assises de Bonneuil, après avoir écouté et entendu les propositions des habitants, la municipalité a pris des engagements forts en ce sens, notamment pour l’emploi, la formation, les services publics… Pour les élus, qui préparent le budget 2009, il s’agit maintenant de les mettre en œuvre et, pour cela, d’obtenir tous les moyens financiers nécessaires (voir page 20). Cela ne se fera sans doute pas sans nouvelles mobilisations. A ce propos, on peut penser que les 2,5 millions de manifestants ayant défilé le 29 janvier dans les rues du pays pour un autre cours des choses vont sans doute compter. Le 29 janvier, la colère n’a pas fait grève APSI, DHL, Afasec, Bobin, la MAS, SITA, la Colas, La Poste, la Mairie,… : il y a bien longtemps que l’union locale CGT de Bonneuil-Boissy n’a eu une telle liste d’entreprises, privées ou publiques, concernées par une grève, un débrayage. C’est peu dire, en effet, que les salariés de Bonneuil et des environs ont été nombreux à participer à la puissante journée nationale d’action du 29 janvier qui, à l’appel de huit confédérations syndicales, a réuni 2,5 millions de manifestants dans les rues de l’hexagone, dont 300 000 à Paris. Pourquoi cette mobilisation qui redonne de l’espoir ? « Pour dire qu’on ne veut pas payer la facture de la crise, alors que des milliards d’euros sont donnés aux banques et aux patrons », explique Franck, salarié de la Colas (BTP), où une partie du personnel s’est mise en grève malgré les très fortes pressions exercées par la direction. « Parce que avec le refus des gouvernements successifs de revaloriser nos salaires, j’ai perdu près de 10 % de pouvoir d’achat depuis 2000 et que je n’arrive plus à joindre les deux bouts », dit Patrick Margueron, cantonnier à la Ville de Bonneuil qui émarge à 1 400 euros mensuels après 17 ans d’ancienneté. L’augmentation des salaires, du pouvoir d’achat, c’est aussi ce qui motive sa collègue Dominique Backes, agent administrative au service de la police municipale, également en grève : « Heureusement qu’il y a deux salaires à la maison, sinon je ne sais pas comment on ferait. Le mien, environ 1 400 euros, est insuffisant pour couvrir nos dépenses contraintes, qui s’élèvent à 1 500 euros, non compris l’alimentation. Et pourtant, je vous l’assure on ne vit pas dans le luxe, contrairement à ceux qui bénéficient des milliards d’euros distribués ces derniers mois par le gouvernement. » Albino Fernandez, conducteur chez DHL (n°1 mondial de la messagerie), ne dit pas autre chose : « Oui, l’augmentation des salaires, c’est ma priorité n°1. En avril dernier, on a fait grève, ils n’ont lâché que…1%. Et cette année, on n’a toujours pas vent de l’ouverture de négociations, pourtant obligatoires. Et pendant ce temps là on sait bien que le coût de la vie, crise ou pas, ne reste pas à zéro. La crise a bon dos d’ailleurs, elle n’est qu’un prétexte pour faire accepter de nouveaux sacrifices : en quatre ans, DHL a déjà licencié 4 000 personnes et ce n’est sans doute pas fini… ». Aide-soignante à la Maison d’Accueil Spécialisée de Bonneuil, Mme Helali n’est pas loin de penser la même chose : « Chez nous, elle est mise à profit pour essayer d’arracher les derniers acquis qu’il nous reste dans la convention collective. » Reste que tous en sont convaincus : la force de la protestation lors de cette journée d’action peut faire changer la donne. Bonneuil sur Marne - février 2009 17 Dossier Reportage Un hiver noir aux Restos du cœur L’association créée par Coluche, il y a 23 ans, n’a jamais connu une telle affluence. Au local de Bonneuil, rue du Dr. Emile Roux, plus de 300 personnes étaient inscrites en janvier pour bénéficier de ses aides, essentiellement alimentaires. « L’année dernière, on a fini la campagne chômage, leur RMI ou tout simplement d’hiver à 250 inscrits, et là on est déjà leur salaire. » à plus de 300 », souligne François Le local ouvre à 9h et ferme désormais Caravano, l’un de ses responsables. « En semaine, on accueille de 200 à 220 personnes, ça a vraiment flambé cette année, ajoute Antoine, un autre bénévole. Parmi elles, de plus en plus de jeunes, qui n’arrivent pas ou plus à finir le mois avec leur allocation à 11h30. Alors pour les bénévoles, pas de pause, pas le temps ! Il faut servir tout le monde. « On a dû rallonger d’une heure nos horaires, explique l’un d’eux, Jean-Marie. Samedi dernier, on a été obligé de finir à 13 heures. Plus on servait, plus de gens arrivaient... » Le samedi, précise-t-il, ce sont surtout les travailleurs qui viennent, de plus en plus nombreux et de plus en en plus précaires. Les bénéficiaires remplissent leur sac avec des conserves, des laitages, des produits frais, du riz, des surgelés, mais aussi, s’ils en ont besoin, des produits d’hygiène. Parmi eux, Toussaint, 42 ans : « Je suis au chômage depuis un an, je cherche un emploi de magasinier - cariste, je viens d’en obtenir le brevet ». Ou encore Adelia, 32 ans, qui vient deux fois par semaine : « Je suis seule avec mes trois enfants. Je n’ai trouvé personne pour les garder à moins de 450 euros. Impossible de payer autant, compte tenu de mes revenus. J’ai donc été obligée de me mettre en congé parental. Avec 800 euros par mois, je m’en sors ainsi mieux que si je travaille… » Pour l’association aussi la situation est très difficile, alerte Josée Branle, présidente des Restos du Cœur bonneuillois: « On est débordé, on a du mal à tenir : on a vraiment besoin de nouveaux bénévoles ! » Questions à Jacqueline Joubert, responsable du SPF « Beaucoup ne s’en sortent plus du tout » - Quel constat le Secours Populaire Français fait-il à Bonneuil ? - Jacqueline Joubert : Dans nos permanences d’accueil du lundi et du mardi après-midi, on rencontre beaucoup de personnes au chômage, au RMI, mais aussi des retraités, beaucoup de femmes seules avec plusieurs enfants. Ou encore, récemment, beaucoup de personnes handicapées qui ont vu leur allocation baisser, également des personnes en longue maladie qui ne touchent parfois plus que la moitié de leur salaire. Toutes subissent les franchises 18 Bonneuil sur Marne - février 2009 médicales et le non-remboursement de leurs médicaments. Certaines ne peuvent même plus se soigner. Ce sont de plus en plus souvent des gens qui vivent avec à peine 500 à 700 euros par mois pour toute la famille. Beaucoup ne s’en sortent plus du tout. Après avoir payé le loyer, les charges, les factures, ils n’ont plus de quoi acheter la nourriture. Par exemple, des familles de la cité Fabien sont venues nous voir pour les aider à payer leurs factures de gaz, en forte augmentation ces derniers mois. Si on n’intervient pas rapidement pour négocier un paiement différé, ces familles se voient enlever leur compteur. C’est dramatique, surtout par temps de grand froid. - Cette dégradation s’est-elle accélérée ces derniers mois ? - Jacqueline Joubert : Oui, nous sommes très inquiets. Cela a été a progressif, pas du jour au lendemain, mais c’est vrai, on observe de plus en plus de précarité. On a l’objectif d’ouvrir des permanences en soirée ou le samedi matin pour une nouvelle population, celle des travailleurs pauvres, de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir vivre du fruit de leur travail. Pour cela, on a besoin de nouveaux bénévoles. Ainsi ce couple avec 1 200 euros à deux : ils avaient honte de venir nous trouver. Ils nous disaient, en se culpabilisant, à tort : « On a quand même 1 200 euros par mois, mais on Rencontre avec un chômeur dit « technique » « Je perds 600 à 700 euros par mois » À 47 ans, Thierry Lesage est salarié de l’usine Acument, au Port, rachetée en 2007 par un fonds de pension américain. Depuis le mois de décembre, cet habitant de Bonneuil est condamné au chômage partiel. Son quotidien en est bouleversé. Cela fait 27 ans que Thierry travaille à massue pour Thierry et les 79 autres ouvriers de l’usine, mis au chômage par tiel pendant trois semaines consécutives. Et ça ne s’est pas arrêté là : « En janvier et février, on fait des semaines de 3 jours seulement seulement, raconte Thierry. En mars, sont encore prévus au minimum dix jours de fermeture. Payé à seulement 60% de mon salaire, je perds 600 à 700 euros par mois sur les 1800 euros que je gagne habituellement. » Divorcé et père d’un enfant, il vit actuellement chez sa mère, dans l’attente d’un logement social. « Les jours de chômage, je reste à la maison ou je vais en promenade, explique-t-il. Les soldes, je n’y pense même pas. Je n’ai plus beaucoup de loisirs à proposer à ma fille quand elle vient le week-end. raconte-t-il. J’aimerais bien, car ça me permettrait de me changer les idées. » Le matin des jours travaillés, Thierry se rend au Maracana, café du centre ville, histoire de retrouver des amis, le temps d’un expresso : « J’y rencontre des copains de chez Colas (entreprise de Travaux Publics installée au quai du Rancy, ndlr). On parle de nos problèmes. Ils nous soutiennent. De temps en temps, on m’offre le café. À Bonneuil, je trouve de la solidarité. » Ce qui l’inquiète le plus, c’est la perspective de la perte de son emploi. « À l’usine, on s’attend d’une semaine à l’autre à un dépôt de bilan, confie Thierry, qui est délégué syndical. Je suis vraiment inquiet pour tous les salariés. » Je vis au jour le jour. » Au boulot, difficile également de garder le moral : dans la grande salle de l’usine principale, les trois-quarts des machines ont été enlevés, emmenés vers d’autres sites. L’ambiance est morne. quitté, étant jeune, sa formation de CAP boulanger. Aujourd’hui, il en veut directement aux actionnaires. Pour lui, ils sont responsables de cette situation. « Ils nous laissent mourir tout doucement, ils ne font rien pour que ça s’améliore, se contentant d’empocher les dividendes, colère-t-il. Comment trouvera-t-on du boulot en période de crise ? En plus, je ne sais même pas si on sera payé en février. » Lorsqu’on l’a rencontré, il était décidé à aller manifester à Paris le 29 janvier : « Tout pour les riches, rien pour les petits, il y en a marre ! » Son avenir, à 47 ans, il le voit très mal. Sous cette menace, il regrette d’avoir l’usine d’Acument Global Technologies, anciennement Gobin Daubé, sise route de l’Ouest, en face des ateliers et bureaux de la Direction des Services Techniques municipaux. Entré au départ « par piston » comme ouvrier spécialisé, il y est aujourd’hui cariste. En décembre, cela a été un coup de ne s’en sort pas, pourquoi ? ». Quand on a fait les comptes ensemble, on s’est très vite aperçu que c’est difficile, voire impossible de les boucler, compte tenu de l’insuffisance des revenus pour faire face à la cherté de la vie. Beaucoup de personnes qui viennent aux permanences veulent travailler, mais ne peuvent pas parce qu’elles ne trouvent pas de boulot. On essaie de leur apporter une aide, un soutien. Ce qui est bien, c’est quand les gens rentrés tête baissée repartent avec un sourire, on se dit qu’on a été un peu utile. Le chômage partiel a complètement bouleversé son quotidien, mais ce sont aussi ses projets qui sont remis en question. Il est obligé de supprimer toutes ses sorties. En février, il avait prévu de partir au ski avec des amis de Bonneuil. « Quand je leur ai annoncé que je ne pourrai pas partir, ils m’ont proposé de me payer le voyage, Bonneuil sur Marne - février 2009 19 Dossier Finances locales La Ville est mobilisée contre la crise ! En pleine préparation de son budget 2009, la Ville doit faire face à deux grandes difficultés : les conséquences des crises financière et économique et la poursuite du désengagement de l’Etat. La municipalité entend néanmoins continuer à défendre les services publics et répondre aux besoins des habitants, ses priorités. De la mairie à la région, en passant par le département, les collectivités territoriales sont elles aussi victimes de la crise. Comme les particuliers et les PME, en effet, elles ont vu leurs conditions d’emprunts être drastiquement durcies par les banques. Pourtant, l’emprunt est vital pour une collectivité comme Bonneuil. Sans lui, ses investissements risqueraient d’être bloqués. « Cette situation est insupportable au regard des 428 milliards octroyés aux banques et aux grandes entreprises par le président de la République Nicolas Sarkozy , sans contrôle véritable de leur utilisation et de leur efficacité », s’indigne Jean-Claude Joubert, premier adjoint au maire chargé des finances. De plus, la loi de finances 2009, adoptée par le Parlement le 26 décembre 2008, programme un nouveau désengagement de l’Etat visà-vis des collectivités, avec la poursuite de la baisse des dotations et des transferts de charges non compensés. « Le gouvernement fait peser sur les collectivités sa politique de baisse des dépenses publiques », explique JeanClaude Joubert. Dans le même temps, le gouvernement va supprimer une partie de la taxe professionnelle. Cette taxe constitue pourtant une source importante de recette pour la Ville de Bonneuil. « En ne donnant pas les moyens aux collectivités d’investir, on limite aussi la relance économique et la lutte contre la crise, souligne Jean- Claude Joubert. L’investissement public - réalisé à 73,1 % par les collectivités locales - fait travailler les entreprises du bâtiment, par exemple, puis les entreprises fournisseurs du bâtiment… C’est un engrenage. De plus, que se passerait-il si demain nous ne pouvions plus assumer financièrement les prestations sociales que nous avons créées ? » L’adjoint en charge des finances affirme cependant que les élus de Bonneuil sont déterminés à obtenir les moyens financiers suffisants pour répondre aux besoins de la ville. Ainsi le 23 janvier, le maire, Patrick Douet, a participé à un rassemblement de l’ensemble des élus de gauche du Val-de-Marne, pour « défendre les services publics et exiger les moyens indispensables à leur qualité ». Portant I’exigence d’une autre politique, cette initiative a permis d’avancer des mesures concrètes pour combattre la crise. Au programme : la création d’un pôle financier public, afin de garantir des crédits à faible taux pour l’investissement et l’emploi, ou encore la réaffectation des 15 milliards d’euros du paquet fiscal. Mise en place prochaine d’une « cellule d’urgence » Fruits des attentes et des propositions des Bonneuillois, plusieurs des engagements formulés lors des Assises de la Ville ont pour ambition de les protéger des effets de la crise économique. Pour Christine Moreau, adjointe au Maire en charge de la vie économique, l’engagement n°13 manifeste bien cette volonté. Il appelle, en effet, à la création d’une « cellule d’urgence économique et sociale pour les victimes de la crise du système financier. » Son objectif est, d’une part, de prévenir en amont les différentes difficultés encourues par les entreprises bonneuilloises et de 20 Bonneuil sur Marne - février 2009 proposer des alternatives à d’éventuelles restructurations et délocalisations. D’autre part, la cellule aura à examiner les aides qui peuvent être accordées aux salariés bonneuillois, victimes de la crise au sein de leur entreprise. « En cas de perte d’emploi, on proposera un soutien pour la recherche d’emploi et l’accès à des formations, précise Christine Moreau. On appor tera également une aide aux entreprises de Bonneuil pour leur stratégie de développement et leur activité. » D’autres engagements répondent aussi à cette exigence de protection des Bonneuillois. Ainsi le n°7 prévoit la rédaction d’une charte entre les entreprises bonneuilloises et la ville afin de développer l’accès à l’emploi et la formation. L’engagement n°9 propose d’agir pour sécuriser les parcours professionnels. De son côté, l’engagement n°15 affirme le besoin de développer les aides sociales du centre communal d’action social (CCAS). Les engagements n°26 à 29 énoncent quant à eux le besoin de solidarité à Bonneuil et l’attachement à un service public fort et efficace. Sports 29 mars, les 6es Foulées de Bonneuil Ce qu’il faut savoir pour partir du bon pied Afin de faciliter la participation du plus grand nombre de non licenciés et de licenciés à ces courses pédestres qui constituent l’un des événements phares de l’année sportive à Bonneuil, nous publions ci-dessous l’essentiel du règlement et un bulletin d’inscription. Le programme • 9h15: COURSE 1 (5 km) Ouverte à celles et ceux qui sont nés en 1995 et avant. Droits d’inscriptions : 8 € (10 € sur place) • 10 h : COURSE 2 (10 km, qualificatif à label régional) Ouverte à tous celles et ceux qui sont nés en 1993 et avant. Droits d’inscriptions : 10 € (12 € sur place) • 11h20 : COURSE 3 (700 m) Course éveil athlétique, ouverte aux filles et garçons nés de 2000 à 2002 inclus. Bonneuillois : gratuit - hors Bonneuil : 2 € (3 € sur place) • 11h40 : COURSE 4 (1 850 m) Course poussin(e)s et benjamin(e)s. Enfants et ados nés de 1996 à 1999 inclus. Bonneuillois : gratuit - hors Bonneuil : 2 € (3 € sur place) Renseignements pratiques • Organisateurs : Ville de Bonneuil-surMarne, CSM Bonneuil, CSMB Athlétisme • Départ et arrivée : Mairie de Bonneuil, 7 rue d’Estienne d’Orves. • Certificat médical de non contreindication à la course à pied en compétition : obligatoire pour les non licenciés participant aux courses 1 et 2. • Inscriptions : Par courrier (cf. bulletin de participation ci-dessous) avant le 21 mars pour bénéficier des tarifs réduits (voir programme). Sur place, avec tarifs majorés (voir programme), au plus tard 15 minutes avant le départ. • Retrait des dossards : samedi 28 mars, de 14 à 18 heures, et dimanche 29 mars, à partir de 8 heures, au gymnase LangevinWallon, à 200 m du départ. • Règlement : consultable en totalité sur http://www.csmbathle.fr • Ravitaillement : aux 3 km, 5 km, 8 km et à l’arrivée. • Sécurité : assurée sur le parcours par des bénévoles, des représentants des polices municipale et nationale, et des membres de la Croix Rouge Française. Courses accessibles aux personnes à déficiences visuelles. • Récompenses : un tee-shirt à tous les participants des courses 1, 3 et 4 ; un tee-shirt spécifique homme et femme pour les participants au 10 km (course 2) ; une coupe aux trois premiers de chaque catégorie dans les courses 2, 3 et 4 ; une coupe aux trois premiers minimes (garçons et filles) de la course 1 ; une coupe au premier de chaque catégorie de la course 1 ; challenge du nombre par club, par établissement scolaire et par entreprise. Foulées 2009 - Bulletin de participation Nom : ................................................................................................................................... Prénom : ............................................................................................................................... Adresse : ............................................................................................................................... Ville : ..................................................... Code postal : ............................................................. Nationalité : ......................................... Date de naissance : ...................................................... N° de course : ............................ Sexe : ................................. N° de licence pour les licenciés : .................. Club, classe ou entreprise : ...................................... Signature obligatoire (parent ou tuteur légal pour les mineurs). Je soussigné …………………………………………………….. autorise ma fille / mon fils à participer aux Foulées de Bonneuil sous mon entière responsabilité. Je reconnais avoir pris connaissance du règlement disponible sur www.csmbathle.fr Date : ........................................ A RETOURNER ACCOMPAGNÉ D’UN CHÈQUE À L’ORDRE DU CSMB ATHLÉTISME, À : JOSÉ SELON - 3 mail de la Résistance - Hall Pluton 94380 Bonneuil fouleesdebonneuil@csmbathletisme - Tél. : 06 43 24 83 84 Signature : ● Omnisport Assemblée générale du CSMB le 6 février Le Cercle des sections multisports de Bonneuil, la plus importante association de la ville - environ 2 000 adhérents répartis en 16 sections - tient son assemblée générale annuelle le vendredi 15 février, à 20h00 salle Courbet. Tous les membres du club sont naturellement invités à y participer. ● Plongée Baptêmes gratuits avec le CSMB Patricia Mazier, présidente du CSMB Plongée, informe les Bonneuillois que son club organise des baptêmes de plongée tous les jeudis soir, à partir de 20 heures, à la piscine municipale Marcel-Dumesnil. C’est entièrement gratuit pour ceux qui ont envie de découvrir la plongée et sont au minimum âgés de 14 ans. ● Handball Bonneuil accueille le 2e tour des 12es Interligues Garçons et filles de six sélections régionales de moins de 15 ans Ile-de-France Est, Bretagne, Pays de la Loire, Nord-Pas-de-Calais, Normandie et Picardie - se rencontreront à Bonneuil le samedi 28 février (de 10 à 20h) et le dimanche 1er mars (de 9 à 12h30) au gymnase Cotton. La phase finale de ce tournoi, qui permet d’apprécier des joueuses et joueurs qui formeront pour la plupart l’élite de demain, se déroulera également dans notre ville les 16 et 17 mai prochains. Entrée libre. Bonneuil sur Marne - février 2009 21 Culture il y a 55 ans les Bouglione s’installaient l’hiver à Bonneuil Derrière le mur, quel cirque c’était ! Il ne se passe pas une saison sans qu’il y ait dans notre ville des représentations d’un ou plusieurs cirques, avec des spectacles porteurs de magie, de rires, d’émotions et de rêves. Bonneuil a un lien particulier avec le cirque. Notre ville, en effet, a hébergé pendant plus de 30 ans les quartiers d’hiver de l’un des plus célèbres d’entre eux, celui de la famille Bouglione et de son légendaire clown, Achille Zavatta. Ils étaient installés sur un terrain situé à l’angle de la RN 19 et du CD 30 (cf. notre photo). A travers l’histoire de la famille Bouglione et les souvenirs aujourd’hui de gamins bonneuillois de l’époque, notre magazine remonte le temps de cet art vivant populaire qui continue à faire la joie des petits, mais aussi des grands. 22 Bonneuil sur Marne - février 2009 En 1960, Bernard Tillier, qui demeurait cité Fabien, et Jean Chagny (aujourd’hui adjoint au maire), rue Montaigne, approchaient de leurs 10 ans. Comme de nombreux enfants de Bonneuil, qui ne comptait alors que 7 000 habitants, ils avaient vite appris à faire le mur d’enceinte du terrain Bouglione pour découvrir l’étrange monde des gens du voyage. Souvenirs d’il y a près d’un demi-siècle… Premiers contacts. « Le jeudi, qui à cette époque était le jour sans école, nous n’avions pas trop le choix. C’était le patronage, les Vaillants… ou le foot sur le stade (aujourd’hui place Aimé Césaire, ndlr), séparé seulement d’un mur de l’endroit qui nous faisait tous rêver, le terrain où le cirque concentrait ses ateliers, sa logistique et son personnel en hiver. Comme par hasard le ballon faisait souvent le mur… De l’autre côté, il y avait aussi beaucoup de gosses, les liaisons se firent donc rapidement, et bientôt nous pûmes aller chez eux quand nous le voulions. » Découvertes. « Ce lieu magique où, pendant sept mois de l’année, il n’y avait que quelques personnes, se transformait en véritable ruche d’octobre à février, quand la tournée du cirque itinérant s’interrompait. Nous n’avions pas assez de nos deux yeux pour tout découvrir. Les oncles, les tantes, les frères, les sœurs, les cousins, les cousines, tout le monde était à pied d’œuvre. Hors des paillettes de la piste, ces travailleurs de l’ombre perfectionnaient quotidiennement leurs numéros. Les clowns travaillaient consciencieusement leurs farces, les danseuses se préparaient comme de sages ouvrières et les dompteurs bichonnaient de cage en enclos girafes ou éléphants, tigres ou lamas. C’était un monde minuscule avec une existence parfaitement réglée ». L’école. « Quand ils voyageaient, il y avait pour les enfants du cirque une caravane aménagée en salle de classe, avec un enseignant qui les accompagnait. Mais durant l’hiver, ils fréquentaient, comme nous, l’école Langevin-Wallon. En général, ils étaient bons élèves, solidaires entre eux et très forts en maths et en géographie, du fait sans doute de leurs déplacements nombreux. Et ils avaient un gros avantage sur nous, car ils apprenaient l’anglais, l’italien et l’espagnol dès leurs premières classes, dans la caravane. Les filles, par contre, ne venaient pas à l’école, le poids des traditions sans doute. » Les animaux. « Quelle joie, quelle fierté et quelle responsabilité que de participer à la distribution de nourriture aux animaux, quand on sait que les ménageries sont souvent à l’origine des grands cirques ! C’était impressionnant, car ce n’était pas des boîtes de croquettes qu’il fallait donner aux fauves, ni trois brins de paille aux éléphants. On en retirait des sensations fortes, tel le coup de trompe d’un éléphant avec lequel on avait voulu faire le malin ou telle la naissance d’un girafon qui serait tombé de haut, la maman restant debout, sans l’intervention du personnel. Et puis il y avait les singes que nous regardions sans arrêt, pour mieux les imiter une fois rentrés à la maison. » L’amitié. « Les gens du cirque participaient à la vie locale. Les enfants artistes jouaient au foot avec nous, ils étaient d’ailleurs licenciés au club municipal, et nos résultats en profitaient pendant l’hiver. Car ces adeptes du jonglage, notamment le fils de Zavatta, de son vrai nom Figuier, avec leur adresse diabolique, tournaient souvent en ridicule nos adversaires. Pour la traditionnelle cavalcade de Bonneuil, la troupe prêtait des chars et des costumes qui donnaient un cachet supplémentaire au défilé, attirant de nombreux spectateurs. » La solidarité. « Ces gens, qui semblaient vivre dans un monde à part, n’étaient pas insensibles aux problèmes qu’affrontait la majorité des travailleurs, dont les sorties au spectacle se comptaient sur les doigts d’une main, par manque d’argent. Ainsi, en 1963, l’année de la grande grève des mineurs du Nord, dont les enfants avaient été accueillis durant l’été dans des familles de Bonneuil, la direction du cirque a décidé de représentations gratuites pour tout le monde. Cela a duré trois ou quatre jours et le chapiteau était toujours comble. Nul besoin de préciser que nous avons assisté à toutes les séances. Ne faisions-nous pas un peu partie de la famille ? » Propos recueillis par Jean-Yves Messager Bouglione, des étoiles dans la ville Depuis 1992, sur décision du conseil municipal, une rue de la ZAC de la Fosse aux moines, située près du puits de la géothermie, porte le nom de Bouglione. Une manière de rendre hommage à cette grande famille du cirque dont l’histoire a rencontré celle de notre ville. Selon cette histoire, plus ou moins légendaire, c’est vers 1830 que le Turinois Sampion Bouglione, fabricant de soieries, rencontre Sonia, une belle tsigane dompteuse de fauves. Sans regret, il quitte son échoppe pour parcourir l’Europe avec son épouse et sa ménagerie foraine. La dynastie artistique des Bouglione est née. Aujourd’hui, nous en sommes à la 6ème génération. Un énorme coup de bluff. Au début du 20e siècle, c’est le Sampion de la deuxième génération (le prénom est attribué à l’aîné de chaque génération) qui développe progressivement l’affaire. Avec ses frères Alexandre, Firmin et Joseph, il transforme le zoo ambulant en véritable cirque itinérant. Alexandre s’occupe de l’itinéraire, Joseph des convois, Firmin des fauves et Sampion de la cavalerie. Le modeste chapiteau s’agrandit à la fin des années 20, suite à un magistral coup de bluff. Ayant acquis un stock d’affiches du show de Buffalo Bill en 1904, Sampion place son spectacle sous l’égide du cow-boy américain. En 1928, le Wild West Show est un énorme succès. On a déguisé un vieux gitan en Buffalo Bill et le public oublie que ce dernier est bel et bien mort en… 1917. Achille Zavatta Le Cirque d’Hiver. En 1934, les Bouglione s’installent comme locataires directeurs au cirque d’Hiver de Paris, tout en conservant leur chapiteau itinérant. Cela marque un tournant dans l’histoire familiale, car c’était la possibilité de travailler toute l’année, contrairement aux autres troupes. En 1954, Joseph décide de racheter la totalité du cirque d’Hiver. De nombreux artistes, dont Achille Zavatta, auguste de grand talent qui allait devenir le plus célèbre des amuseurs de la piste française, y seront accueillis. C’est de cette époque que date l’installation des quartiers d’hiver du cirque Bouglione à Bonneuil, Zavatta, vedette de la « Piste aux Etoiles », l’émission télévisée de Gilles Margaritis retransmise depuis le cirque d’Hiver, y résidant lui-même pendant de nombreuses années d’octobre à février dans une caravane, avant de créer son propre cirque itinérant en 1975. 1987, Bouglione s’en va. A Bonneuil, à l’arrivée des premiers beaux jours, les Bouglione remontaient chaque année leur grand chapiteau, pour le réparer et le nettoyer avant de repartir en tournée, mais aussi pour pouvoir accueillir gratuitement les enfants des écoles, qui avaient ainsi la primeur de leur nouveau spectacle. Mais, généralisation de la télévision oblige, le cirque traditionnel perd partout de son attrait, la désaffection du public aiguise des crises de plus en plus vives. En 1981, le cirque Bouglione interrompt ses tournées, qui ne sont plus rentables. Bientôt il doit fermer ses quartiers d’hiver. Sampion Bouglione, aujourd’hui patriarche de la famille, en informe le maire, Bernard Ywanne, en précisant : « Il me sera toujours agréable de recevoir les jeunes et les vieux de votre commune chaque année, à une date à fixer à notre convenance mutuelle, pour assister à un spectacle de cirque .» Cette lettre date de 1985, mais le départ des quartiers d’hiver ne sera effectif que deux ans plus tard. J-Y. M Bonneuil sur Marne - février 2009 23 Libre expression Sous la responsabilité des groupes du Conseil municipal BONNEUIL RENOUVEAU ELUS SOCIALISTES OBAMA, SYMBOLE ET AMORCE D’UN CHANGEMENT IRRÉVERSIBLE Chaque hiver, depuis plusieurs années, le froid donne une grande gifle à notre pays, la gifle de la honte : • Honte que dans nos rues, dans des voitures, des abris de fortune, ou des maisons non chauffées, insalubres ou indignes, des concitoyens puissent mourir de froid, en silence, anonymes comme toute grande souffrance. • Honte que le 115 et les structures d’accueil et d’hébergement soient saturées, insuffisantes pour répondre à une demande grandissante. • Honte que la trêve hivernale, comme une trêve en temps de guerre, ne fasse que suspendre un instant les expulsions, pourtant dues majoritairement aux accidents de la vie et à la maltraitance sociale actuelle. • Honte qu’en 2009, dans notre pays dit civilisé, le droit élémentaire à un logement ne reste qu’une noble idée abstraite, faute de moyens réels pour sa mise en oeuvre. • Honte que la réponse de notre ministre du logement et du gouvernement à ce drame national soit : - 6.9% sur le budget du logement, une accélération des procédures d’expulsion, un durcissement des conditions d’accès aux logement sociaux, une incitation à la vente des HLM, une remise en cause de la loi S.R.U (obligation faite à chaque commune de construire 20% de logement sociaux) Le 20 janvier 2008, date d’investiture du premier président noir américain BARACK HUSSEIN OBAMA, est à graver à tout jamais dans l’histoire de l’humanité. Cet évènement à l’écho planétaire est la réalisation à quelques années d’intervalle du rêve prémonitoire d’un illustre aîné chantre de l’amour et de la paix, le Révérend Père Martin LUTHER KING. L’avènement au pouvoir de cet homme jeune, beau et intelligent marque à tout jamais l’amorce d’une rupture décisive, un saut de géant de la démocratie de la première puissance mondiale. Il sonne le glas de tous les préjugés et conservatismes, représente une bouée de sauvetage pour l’ordre mondial à la dérive. Oui chers compatriotes le slogan d’OBAMA « YES WE CAN » « OUI NOUS POUVONS » érigé hymne planétaire d’espoir peut devenir une réalité pour nous Français en général et nous Bonneuillois en particulier. Parce qu’il n’y pas de fatalité en politique nous pouvons nous émanciper et sortir de 75 années de gestion communiste idéologique, sectaire, reposant sur le clientélisme et l’assistanat. Cet impératif passe par un changement radical de gouvernance, mettant le bien être de chacun au cœur de l’action politique, privilégiant de nouvelles pistes de création des richesses et une redistribution équitable de celles ci. Les bonnes paroles et fausses promesses tétanisantes de la majorité municipale communiste ne suffisent plus aujourd’hui à sortir les Bonneuillois de leur misère et surtout ne résisteront pas longtemps au vent du changement et d’espoir venu de l’autre côté de l’atlantique et qui souffle à tout va dans le monde entier. Adèle GAUTHIER Présidente du groupe Bonneuil Renouveau 24 Bonneuil sur Marne - février 2009 Est-ce une réponse digne de la République ? Les 33 milliards d’euros attribués aux spéculateurs boursiers n’auraient-ils pas suffi à résoudre plus durablement cette injustice vécue par 3,3 millions de mal logés ? • 100.000 sans domicile fixe (SDF), • 41.000 en abri de fortune, • 1.031.500 sans domicile personnel, • 50.000 en chambre d’hôtel, • 100.000 à l’année en camping et en caravane, • 150.000 hébergés chez des tiers dont 27% de jeunes qui ne peuvent quitter leur famille, • 2.187.000 dans des logements aux conditions très difficiles, • 1.115 000 dans des logements indignes, • 1.037.000 en situation de surpeuplement. Face à cette avalanche de chiffres, poids de la souffrance dans notre pays, quel nombre devra-t-on atteindre pour que cesse l’acceptation de l’inacceptable, due à la mauvaise gestion par le gouvernement de cette exclusion sociale ? L’exclusion ne se gère pas, l’exclusion se combat. L’exclusion s’éradique non pas seul mais ensemble. Nous nous devons de la combattre unis en faveur des exclus du partage. Nous avons obligation de Justice, de Solidarité et de Fraternité nationale envers chaque citoyen sans distinction ni différence. Et nous au niveau local, que faisons-nous ? Sur notre commune, la crise est également présente avec 1 480 demandes de logements, • 603 dans le cadre de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) • 877 autres demandes, dont plus d’une centaine dans le cadre de la loi DALO (Droit Au Logement Opposable), déposées en préfecture. 406 personnes sont hébergées dans notre commune, soit 27,43% des demandeurs et parmi eux de nombreux jeunes. C’est 1 480 demandes légitimes à satisfaire dans un contexte où la crise freine les vacances d’appartements. A Bonneuil, le parc social couvre pourtant 69% du parc locatif. Les élus de la majorité municipale, fidèles aux valeurs de gauche et à l’engagement pris lors des élections municipales et des assises de la ville, se mobilisent activement. Nous voulons répondre à cette priorité municipale : « faire de l’accès au logement un droit pour tous quelles que soient les ressources ». Pour ce faire, nous allons construire de nouveaux logements plus adaptés et plus confortables, afin d’apporter réponse aux centaines de mal logés sur notre ville. Nous allons également faciliter l’accession sociale à la propriété. C’est en ce sens que le service du logement se transforme en service de l’habitat afin d’accompagner activement chaque demandeur jusqu’à l’obtention d’un logement. Une première étape a été franchie dans le projet de rénovation urbaine de la ville ; la première phase des travaux de l’ANRU a été validée. Nous pouvons nous féliciter d’avoir franchi cette première étape avec l’ensemble de la population de la ville. Les élus de la majorité municipale refusent cette injustice qu’est la privation ou le mal logement. Ils s’engagent à Agir et Combattre ensemble, contre cette honte nationale, c’est le sens de leur engagement militant. Patrizia MANAC’H Maire adjointe au logement LES VERTS BONNEUIL EN EUROPE AU QUOTIDIEN A votre rencontre ! Le groupe Bonneuil Ecologie / Les Verts va à votre rencontre pour écouter, aider et échanger avec vous. Nous souhaitons vous faire partager nos valeurs locales et européennes. Si la solidarité avec nos enfants et les générations futures se pense globalement, elle s’effectue localement et au quotidien. Le groupe local Bonneuil Ecologie donne une suite aux assises locales de 2008. En effet, les 83 engagements pris par la majorité municipale se doivent d’être réalisés. C’est en coopération avec la population que le groupe Bonneuil Ecologie souhaite que la mise en œuvre s’effectue. Le Maire s’y est engagé, tout se fera en concertation entre la population, les services municipaux et les élus. C’est dans ce but que nos sympathisants et nos élus se mettent à votre écoute pour porter haut et fort vos propositions concrètes élaborées en commun dans les commissions municipales concernées. Nous tenons des permanences et une délégation répond chaque semaine à vos invitations publiques ou privées. Vous pouvez aisément nous contacter par téléphone au 01 45 13 88 16 ou nous adresser un courriel à [email protected] RN 406 c’est gagné ! Le groupe Bonneuil Ecologie, aux côtés d’acteurs locaux économiques et du conseil général, s’est battu pour la réalisation du prolongement de la RN 406. Ce prolongement desservira le port autonome à vocation européenne et désengorgera les axes routiers bonneuillois. L’essentiel restant d’améliorer la qualité de la vie de nos concitoyens au quotidien, le groupe Bonneuil Ecologie se satisfait de cette victoire et la célébrera avec vous à l’occasion de la fête des associations bonneuilloises. En effet, notre groupe proposera que le thème de la fête de Bonneuil porte sur « la qualité de la vie au quotidien ». OSICA, il semble que ce soit gagné Selon un membre de l’amicale des locataires, d’une part, et des sources non confirmées officiellement, d’autre part (à notre connaissance), mais émanant toutefois du service municipal ANRU, la réhabilitation des logements gérés par OSICA (rues Léa Maury et Arthur Honneger) serait intégrée dans le cadre de la lumineuse relance économique décrétée par notre éminent Président de la République. Ces moyens s’ajouteraient aux financements ANRU. Si cette information est confirmée, ce serait une belle victoire pour les résidents qui n’ont jamais bénéficié d’aucune réhabilitation depuis sa création. En revanche, dans le cas contraire, il en résulterait une grande déception à laquelle il conviendra de donner des explications. Projet Urbain Nationale 19 « en attente … » Le groupe Bonneuil Ecologie reste en attente d’une rencontre avec l’architecte urbaniste conseil auprès du Maire. Nous exigeons d’être force de proposition, nous voulons discuter et travailler sur un projet s’inscrivant dans une politique de mixité sociale. En réponse à notre courrier sollicitant officiellement cette coopération, il est évident que la proposition d’une rencontre conviviale bien que sympathique ne répond pas à notre demande. Nous demandons officiellement que la ville communique auprès des résidents concernés ses intentions urbaines concernant le quartier de Marolles. Rendez-vous de la Saint Valentin Loto Bonneuil Ecologie, dimanche 15 février - Salle Fabien 14h (Tel : 0145138816) Rejoignez le comité local Bonneuil Ecologie http://www.europeecologie.fr/reseau/les-groupes/bonneuil-ecologieles-verts ÉLUS COMMUNISTES ET PARTENAIRES AMPLIFIER LA MOBILISATION DU 29 JANVIER La journée d’actions du 29 janvier est une première étape pour agir afin d’obtenir des mesures en faveur du pouvoir d’achat, de l’emploi, de la protection sociale et des services publics. Cette mobilisation est à la mesure des provocations de ces dernières semaines. N. Sarkozy a annoncé « une année 2009 dure pour tous ». Pour tous ? De qui se moque-on ? Les salaires sont bloqués, le chômage augmente et les réformes se multiplient. Pas un jour ne passe sans qu’une nouvelle attaque ne soit médiatisée dans le cadre d’une refondation de la société au service du capitalisme. Ainsi, pour l’école, nous avons connu successivement la réduction du temps scolaire, la réforme des programmes, la suppression des Rased et des IUFM, la mise en place de l’aide personnalisée, la réforme des lycées… Et à chaque fois, ces réformes s’accompagnent de milliers de suppressions d’emplois, notamment des enseignants. Elles s’inscrivent dans un projet cohérent qui, en réalité, vise la mise à mort du service public de l’éducation nationale pour laisser place à un système qui renforcera le tri social par la mise en concurrence de tous. Comme nous l’avons dit, lors des assises en décembre dernier, « nombreux sont ceux à Bonneuil qui souhaitent que les enfants, les jeunes réussissent à l’école et à l’université. Mais cela suppose que nos écoles ne soient pas maltraitées, comme c’est le cas aujourd’hui. Parents, enseignants, citoyens sont mobilisés contre les réformes en cours qui visent à casser l’école de la République. Nous nous y opposerons tous ensemble. » Cela a commencé à l’automne dernier, cela s’est poursuivi le 29 janvier et cela va s’amplifier. Alors que la crise économique sert de justificatif pour accélérer les mauvais coups, les élus communistes et partenaires proposent un grand plan anti-crise qui permet notamment d’investir massivement dans les services publics et notamment l’éducation et la recherche. Nous sommes à vos côtés pour répondre à vos légitimes attentes d’une ville pour tous. Répondre aux besoins tout en relançant l’économie, c’est possible et nécessaire ! Président du groupe Bonneuil Ecologie - Les Verts Marie-Aude OINARD Conseillère Municipale Jean CHAGNY Bonneuil sur Marne - février 2009 25 Vie pratique URGENCES Police : 17 Pompiers : 18 SAMU / SAMI : 15 Centre anti-poison : 01 40 05 48 48 Accueil sans-abri : 115 Enfance maltraitée : 119 Discrimination raciale : 0810 00 50 00 SOS suicide : 01 45 39 40 00 SOS viol : 0800 05 95 95 Violence conjugale : 01 40 33 80 60 Maltraitance des personnes âgées : 3977 Drogue, alcool, tabac info service : 113 Sida info service : 0800 840 800 Fil santé jeunes : 32 24 PRATIQUE GDF (dépannage) : 0810 433 094 EDF (dépannage) : 0810 333 294 Lyonnaise des Eaux (urgences) : 0810 88 38 83 Perte ou vol de carte Bleue : 08 92 705 705 Perte ou vol de chéquier : 08 92 68 32 08 SERVICES PUBLICS Bureau de Poste, 11 rue d’Estienne-d’Orves, 01 45 13 19 44 Sécurité sociale, 5 rue P-V. Couturier, 08 20 90 41 56 Mairie (accueil, état civil, élections, logement, services généraux), 7 rue d’Estienne-d’Orves, 01 45 13 88 00 Cartes d’identité et passeports, 17 av. du ColonelFabien, 01 58 43 39 10 Ecrivain public, médiathèque, 1 rue de la Commune 01 56 71 52 23 Centre municipal d’action sociale : calcul du quotient familial, aide sociale, permanences gratuites (CAF, économie sociale et familiale, écrivain public, psychologue, accueil conjugal et famiilial, médiation interculturelle, accueil juridique) 18 rue de l'Eglise. 01 45 13 88 73 Enfance (0-12 ans) : petite enfance, affaires scolaires, cantines, centres de loisirs, colonies de vacances : 10 rue Auguste-Gross 01 45 13 72 80 Jeunesse (11-25 ans), 81 av. de Choisy, animations : 01 43 99 56 96, Point Information Jeunesse : 01 43 77 84 67 Mission locale, 30 av. du Colonel-Fabien, 01 56 71 16 90 Vie économique, 32 rue du Colonel-Fabien, 01 41 94 10 40 Animations retraités, foyer Louise-Voëlckel, rue du 8 mai, 01 43 39 66 62 Théâtre et cinéma Gérard-Philipe, 2 av. Pablo Neruda, 01 45 13 88 24 Médiathèque, 1 rue de la Commune, 01 56 71 52 00 Ludothèque, 14 rue Michel Goutier, 01 49 56 90 14 Conservatoire, 10 rue Auguste-Gross, 01 45 13 88 75 Tourisme, en mairie, 01 45 13 88 59 Archives et documentation, rue de Verdun, 01 56 71 52 20 Piscine, voie Paul-Eluard, 01 43 77 67 52 Vie associative et réservation de salles, 13 av. du Maréchal-Leclerc, 01 45 13 88 65 Services techniques (urbanisme, voirie, espaces verts, etc.), 3 route de l’Ouest, 01 45 13 88 90 Tri sélectif, 0800 30 50 00 (n° vert) Cimetière, voie Paul-Eluard : ouvert de 7h30 à 18h du 1er mars au septembre, et de 8h à 17h du 1er 26 Bonneuil sur Marne - février 2009 octobre au 28 février. Pour se rendre au cimetière intercommunal de Valenton, un car part de Bonneuil le 1er samedi du mois à 9h30 (retour à 11h). Bureau de police nationale, 3 rue des Varennes, 01 49 80 45 09 / 01 49 80 50 95 Commissariat, 11-19 bld J.B Oudry, Créteil, 01 45 13 40 40 Police municipale, objets trouvés, signalement des véhicules abandonnées, permanences juridiques (SAJIR), 17 rue du Colonel-Fabien, 01 58 43 39 10 SANTÉ MEDECINS GENERALISTES MM. Bessan, Ingrain, maison médicale Pasteur, 40 rue du Colonel Fabien, 01 43 77 78 79 MM. Chavel, Camoin, Hur tes, Weber, Mme Rovekamp, groupe médical Claude Bernard, 7 rue des Ecoles, 01 43 39 68 51 Mme Morisset et M. Ettendorff, 8 av. de la République, 01 43 39 76 13 MEDECINS SPECIALISTES Acupuncture : M. N’Guyen, 1 rue Bouglione, 01 43 99 15 29 Acupuncture-homéopathie : M. Sarembaud, 104 bis rue de l’Avenir, 01 43 39 14 75 Cardiologie : MM. Boussin, Lavau, 28 av. de Paris, 01 43 39 66 13 Pédiatrie : M. Soulayrol, 2 place Jean Jaurès, 01 43 39 82 48 Pédicure : Mme Heurtebise, 11 rue du Col-Fabien, 01 43 39 77 25 Dermatologie : M. Ortoli Gynécologie : Mme Dray Ophtalmologie : Mme Bornert-Ferre Rhumatologie : M. Martigny Maison médicale Pasteur, 01 43 77 78 79 CHIRURGIENS DENTISTES MM. Beltramo, Walch, 37 av. de Boissy, 01 49 80 59 59 M. Blanchard, 21 rue A-Gross, 01 43 39 86 66 M. Borniche, maison médicale Pasteur, 01 43 77 78 79 M. Ohayon, 3 av. d’Oradour-sur-Glane, 01 43 39 62 01 Mme Girodon, 3 av. de paris, 01 43 39 64 54 INFIRMIERS Centre de soins, 1 place Jean-jaurès, 01 43 39 69 08 Mme Chabannes, Ramiejamanana, M. Ramiandrasoa, 6 rue des Clavizis, 01 49 80 59 11 M. Mayost, 48 rue du Mt-Mesly, 01 43 39 74 06 D. Bourlon, C. Cardella, 3 bis rue A.-Gross, 01 43 77 70 02 Mlle Zahra Kemmache, 3 mail de la Résistance hall Comètes. Tél. : 06 34 07 24 60 KINESITHERAPEUTES MM. Vasseur, Litwin-Staszewski, 3 rue Bouglione, 01 43 77 30 30 M. Verhaeghe, maison médicale Pasteur, 01 43 77 78 79 M. Favier, Mmes Dalmard et Torres-Colas, Mlle Fagour, 39 av. de Boissy, 01 43 39 65 82 ORTHOPHONISTE Mme Marzanasco, maison médicale Pasteur, 01 43 77 78 79 HOPITAUX Hôpital intercommunal (CHIC), 40 av. de Verdun à Créteil, 01 45 17 50 00 Hôpital Henri-Mondor (CHU), 51 av. du Mal de lattre de Tassigny à Créteil, 01 49 81 21 11 CENTRES MECICAUX Centre médico-pédopsychologique (CMPP), rue Alexandre-Fleming, 01 43 39 63 19 Centre médico-psychologique, 6 rue du Chemin vert, 01 43 39 33 09 PHARMACIES Cimerman, Ctre Cial. des Loges de St-Exupéry 01 43 39 64 73 Petit Bonneuil-Combeau, 70 av. de Choisy 01 49 80 35 59 Bonneuil Village-Cheav, 23 av. du Colonel Fabien, 01 43 39 63 84 Dubald-Legros, 26 rue Auguste-Gross 01 43 39 62 37 Lacroix, Ctre Cial République - Av. du Dr Roux 01 43 39 66 46 Messidor-Gouetta, 8 place des Libertés 01 43 99 43 43 LABORATOIRE D’ANALYSES 1 rue Jean Moulin, 01 43 39 65 26 VETERINAIRE M. Termet Saint-Hillier, 8 rue Fernand Lamaze, 01 49 80 47 96 CULTES Eglise St-Martin 3 rue de l’Eglise, 01 43 77 80 33 Chapelle St-Paul de la Plaine 17 rue des Beaux Regards Centre culturel et cultuel musulman Essalam 6 avenue de Boissy, 01 49 56 05 33 Association culturelle israélite de Bonneuil (ACIB) 51 rue du Mt-Mesly, 01 49 80 41 04 Plus d’infos pratiques sur www.ville-bonneuil.fr Vie pratique Les menus de février Lundi 2 février Pomelos au sucre Blanquette de veau Blé au beurre Fromage Cocktail de fruits Mardi 3 Concombres vinaigrette Lasagnes bolognaise Fromage blanc vanillé Gâteau sec Mercredi 4 Taboulé Gigot d’agneau Petits pois Fromage Fruit Jeudi 5 Crêpes aux champignons Filet de poisson meunière Haricots verts Fromage Fruit Vendredi 6 Carottes râpées aux raisins Escalope de dinde forestière Trio de haricots Yaourt Croisillon à l’abricot Lundi 9 Pâté en croûte* Sauté de mouton Coquillettes Fromage Fruit Mardi 10 Salade mêlée Steak de veau haché sauce tomate Gratin de choux-fleurs Fromage Eclair au café Mercredi 11 Pommes de terre au thon Rôti de porc au jus* Poêlée de légumes verts Fromage Fruit Jeudi 12 Tarte aux poireaux Omelette au fromage Ratatouille Petit suisse Pomme Vendredi 13 Betteraves rouges Brandade de morue Fromage Fruit Lundi 16 Duo de choux en vinaigrette Côte de porc sauce moutarde* Carottes au jus Fromage Gâteau de riz Mardi 17 Pizza Raviolis au saumon Salade verte Yaourt Fruit Mercredi 18 Salade de tomates Sauté de dinde Gratin de courgettes Fromage Marbré au chocolat ● Des formations gratuites pour les associations Jeudi 19 Céleri rémoulade Rôti de bœuf Frites Fromage Fruit Vendredi 20 Riz aux crudités Paupiette de veau sauce normande Brocolis au beurre Fromage Chocolat liégeois Lundi 23 Maquereaux à la tomate Bœuf bourguignon Purée Fromage Fruit Mardi 24 Radis beurre Escalope viennoise Petits pois à la française Petit suisse Roulé à la confiture Mercredi 25 Salade de haricots verts Œuf dur sauce provençale Riz cantonnais Fromage Fruit Jeudi 26 Salade jurassienne Couscous boulettes / agneau Semoule merguez Mousse au chocolat Vendredi 27 Mortadelle cornichons* Filet de poisson sauce crème Pâtes Fromage Fruit *Porc rentrant dans la composition du plat. Les charcuteries seront remplacées par des coupelles de volaille, les viandes de porc par de la viande de dinde. Pour des raisons techniques, les menus peuvent être modifiés tout en respectant l'équilibre alimentaire. L’équipe du SIRM vous souhaite un bon appétit ! Le menu est également disponible sur www.ville-bonneuil.fr rubrique Enfance Pharmacies de garde pour le secteur de Bonneuil et Créteil ■ Dimanche 1er février Rehana 2 rue Edouard-Manet à Créteil Tél. : 01 43 77 05 45 Sebahoun - Siksou Ctre Cial du Palais 18 allée Parmentier à Créteil Tél. : 01 48 99 71 03 ■ Dimanche 8 février Faucher 186 rue du Gal Leclerc à Créteil Tél. : 01 42 07 32 58 Sediame 83 rue de Verdun à Créteil Tél. : 01 41 78 81 81 ■ Dimanche 15 février Berdah 2 rue Calmette à Créteil Tél. : 01 42 07 50 52 Bonnardel 36 rue du Gal Leclerc à Créteil Tél. : 01 48 98 19 84 Proj’aide, le service du Conseil général d’aide aux associations du département, propose jusqu’en juin un certain nombre de formations gratuites pour leurs responsables bénévoles. Ces formations concernent des domaines aussi divers que le quotidien de l’association (l’assemblée générale, le rôle des membres du bureau, les agréments légaux…), la communication, l’organisation d’un événement, l’animation d’une réunion, la comptabilité et la fiscalité associative… Elles ont lieu le mardi de 18 à 21 heures et le jeudi de 9h30 à 17 heures dans les locaux de Proj’aide, au 27 rue Olof-Palme à Créteil. Le calendrier semestriel de ces formations est visible sur http://projaide. cg94.fr. Renseignements et inscriptions sur ce site internet, par courriel ([email protected]) ou au téléphone (01 49 56 85 37). La nuit Contacter le Commissariat au 01 45 13 40 78 ou la Gendarmerie au 01 49 80 27 00. ■ Dimanche 1er mars Dubald-Legros 26 rue Auguste-Gross à Bonneuil Tél : 01 43 39 62 37 Nguyen 55 av. J-B Champeval à Créteil Tél. : 01 42 07 25 63 ■ Dimanche 22 février L’Abbaye-Guoi 1 place de l’Abbaye à Créteil Tél. : 01 43 77 56 26 Pateron Ctre Cial des Bordières 8 place des Bouleaux à Créteil Tél. : 01 42 07 44 45 Bonneuil sur Marne - février 2009 27 Les permanences du maire et des élus Patrick DOUET Maire de Bonneuil Sur rendez-vous (01.45.13.88.00), le samedi de 9h30 à 12h Jean-Claude JOUBERT Adjoint au maire : finances, personnel, affaires générales, élections. Sur rendez-vous (01.45.13.88.00) Patrizia MANAC’H Adjointe au maire : logement Sur rendez-vous (01.45.13.88.20,) deux jeudi après-midi par mois Akli MELLOULI Adjoint au maire : culture, tourisme Sur rendez-vous (01.45.13.89.12,) le mercredi et le samedi de 9h à 12h Mireille COTTET André MAURIN Adjoint au maire : prévention, sécurité, transports et personnes handicapées Sur rendez-vous (01.45.13.89.06) Jean CHAGNY Adjoint au maire : développement durable, nouvelles énergies et urbanisme Ajointe au maire : petite enfance, enfance, relations avec l’Education nationale Sur rendez-vous (01.45.13.89.04) Ahlem BOULAABI Adjointe au maire : jeunesse Sur rendez-vous (01.45.13.89.04) Alexandrine SERI Adjointe au maire : vie associative, action sociale, coopération décentralisée, patrimoine Sur rendez-vous (01.45.13.88.17), le mercredi de 13h30 à 15h Sur rendez-vous (01.45.13.89.04), le lundi de 17h à 19h Christine MOREAU Adjointe au maire : vie économique, mission locale, droits des femmes Sur rendez-vous (01.45.13.89.06), le vendredi après-midi Christian LABORDE Conseiller municipal délégué : travaux, sports Sur rendez-vous (01.45.13.89.04) Permanence générale des élus sans rendez-vous le samedi matin de 10h à 12h
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