Mars 2007 - Mairie de Bonneuil sur Marne
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Mars 2007 - Mairie de Bonneuil sur Marne
BONNEUIL 2 a ag M zi ne 0 07 sur-Marne RS d’i A nfo M rma es tions municipal Dossier : trier c'est gagné p.11 Foulées 2007 LA RUE EST A VOUS Démocratie de proximité. Le maire dans les quartiers Salle Gérard-Philipe. Une histoire du hip-hop p.16 p.4 p.18 Sommaire 8 PLU 4 C'est dans la ville Pour maîtriser le développement de Bonneuil Le maire vous rencontre dans les quartiers 9 11 Référendum DOSSIER 80% en faveur du projet à Fabien Trier, un défi écologique 10 17 18 Histoire Les origines du 8 mars Directeur de publication : Patrick Douet Rédaction : Magali Charton, Claude Marchand Photos : Eric Simon, Yann Etienne Comité de rédaction : Patrick Douet, André Maurin, Janie Degarne, Bernard Ywanne, Rémi Lacapère, Gérard Mottet, Magali Charton, Claude Marchand, Eric Simon Sport La section gym s'anime Culture Le hip hop à l'affiche Vous trouverez joint à ce numéro la nouvelle édition du Guide pratique du tri sélectif. Pour écrire à la rédaction, réagir et proposer des sujets : Rédaction du magazine municipal de Bonneuil-sur-Marne 7, rue d'Estienne d'Orves BP n°1 94381 Bonneuil-sur-Marne cedex [email protected] Impression : Grenier Publicité : RPC 06 62 02 08 61 Prochaine réunion du Conseil municipal : lundi 26 mars, à 20h30, salle Courbet 2 Bonneuil sur Marne - mars 2007 Retrouvez toute l'actualité de votre ville sur : www.ville-bonneuil.fr Février en images Retour sur < Un record pour l’Association > Amateur Radio Bonneuillois : 3 tonnes de denrées alimentaires et de produits d’hygiène ont été récoltées au profit des Restos du Cœur le 3 février. > Débat interconfessionnel et exemple de tolérance devant une centaine de personnes à la salle Gérard Philipe le 5 février. Le concert des élèves du conservatoire s’est déroulé sans fausse note le 15 février. Carton plein au Foyer Louise-Voelckel > pour le nouvel an chinois célébré sous le signe du cochon le 17 février. Bonneuil sur Marne - mars 2007 3 C’est dans la ville ● Etat civil Naissances en 2006 Lyes SEKHI, le 13 octobre en janvier 2007 Marie-Magdelaine IDRYSS, le 12 Kassandra BROCHERET, le 14 Enzo MERCIER-GOMES, le 17 Shana NELTA-BENTAYEB, le 20 Sofia MEBEIDA, le 31 Mariages Fabian MONSUY NGUEMA NDOHO et Mary ESONO ABESO, le 13 janvier Fabrice SAME et Clara ROMAIN, le 13 janvier Décès Simone ROUDIL, le 3 janvier Seules ces personnes ou leurs proches ont donné leur accord au service de l’Etat Civil pour la publication de leur nom dans ces colonnes. ● Remise des médailles du travail aux Bonneuillois du secteur privé le samedi 31 mars à partir de 11h à la salle Courbet. ● Banquet annuel de la FNACA, dimanche 25 mars sous le préau de l’école Cotton. ● Bienvenue A M. et Mme Cheav, nouveaux pharmaciens avenue du Colonel Fabien depuis le mois de janvier. Ils vous accueillent du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h30 à 20h. ● Pour chanter en groupe La MJC de Bonneuil se propose d’ouvrir une chorale le mardi soir. Si cet atelier vous séduit, n’hésitez pas à prendre contact avec l’équipe à l’Espace Courbet : 6 avenue de la République Tél. : 01 43 39 71 35 4 Bonneuil sur Marne - mars 2007 Du 13 mars au 3 avril Le maire à votre rencontre dans votre quartier Comme chaque année, M. le maire, accompagné d’autres élus et de techniciens de la Ville, viendra à votre rencontre pour recenser vos besoins dans votre quartier. M. le maire, ici en 2006, avec des habitants du centre anien Voici le programme complet, avec les parcours prévus de ces visites qui se concluront à chaque fois par un moment convivial pour un dernier échange. Mardi 13 mars : CENTRE ANCIEN A partir de 15h : rue Montaigne (angle avenue Auguste Gross), rue Anatole France, rue Paul Vaillant Couturier. 16h30 : école Notre Dame. Rue de l’Eglise (Bonneuil Logements Jeunes, La Poste). 18 h : salle des mariages à l’Hôtel de Ville. Samedi 17 mars : HAUT BONNEUIL A partir de 9h30 : rue Louis Dominique Michel (angle avenue de Choisy), rue de l’Avenir, rue Georges Ferrand, rue de l’espérance, rue du Mont Mesly, rue Pasteur, rue du regard, avenue de Paris, rue Léa Maury. 12h30 : Foyer Louise Voelckel (rue du 8 mai 1945). Jeudi 22 mars : LIBERTES A partir de 16h30 : école Henri-Arlès, place des Libertés, rue Charles Beauvais, rue Jean Zay, rue J. Gilbert Collet. 19h : salle des Liber tés (place des Libertés). Mardi 27 mars : REPUBLIQUE A partir de 16h30 : école Danièle Casanova, rue du 8 Mai 1945, Centre commercial République, Mail de la Piscine, rue Michel Ange, rue Michel Goutier, rue Fernand Widal, rue Alexandre Fleming. 18 h 30 : espace Courbet (6 avenue de la République). Jeudi 29 mars : FABIEN A partir de 16h30 : école Joliot Curie, OPHLM place Jean Jaurès, les chanteurs, rue du Dr Aline Pagès, Georges Brassens. 18h30 : salle Fabien. Mardi 3 avril : SAINT-EXUPERY A partir de 16h30 : école Romain Rolland, rue Romain Rolland, rue des Clavizis, rue du Chemin Vert, rue des Varennes, avenue de Verdun, rue Jean Moulin. 19h : Médiathèque (1 rue de la Commune). • Commémoration 19 mars 1962, une date historique Les associations d’anciens combattants bonneuillois réunies au sein de l’UFAC appellent à commémorer le 45e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie le 19 mars. Rendez-vous à 11h15 devant la Mairie, avant de se rendre au Monument aux Morts, avenue de Verdun. La guerre d’Algérie s’engage en novembre 1954 avec les premières actions armées du Front National de Libération (FLN) en vue de la reconquête de l’indépendance de cette terre colonisée par la France au cours du XIXe siècle. Son bilan sera lourd : en huit ans, 27 500 des 2,7 millions de jeunes français déployés sur le territoire algérien auront perdu la vie. Côté algérien, il est effroyable : plusieurs centaines de milliers de victimes, un million selon le FLN. Après huit années de guerre épouvantables, des négociations s’engagent en 1961 entre le gouvernement du général de Gaulle et le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Elles débouchent sur la signature des accords d’Évian le 18 mars 1962 et la proclamation du cessez-le-feu le lendemain. Le peuple français ratifie à 90,71% cette issue politique lors du référendum du 8 avril 1962 et l’indépendance de l’Algérie sera effective le 5 juillet suivant. Pour les appelés du contingent - dont plusieurs dizaines de Bonneuillois - , envoyés dans une guerre qui ne veut alors pas dire son nom et qui, pour la plupart, n’est pas la leur, ce 19 mars 1962 est un jour de liesse. Mais les armes - en particulier celles de l’OAS, qui rassemble les jusqu’aux boutistes de l’Algérie française, et celles du FNL - ne se tairont définitivement que vers la fin de l’année 1962. Du coup c’est le 5 décembre - une date pourtant sans aucune signification historique et non le 19 mars, qui est officiellement retenu par Jacques Chirac, en septembre 2003, comme date officielle de l’hommage aux victimes de la guerre d’Algérie. Une décision contestée par une bonne partie des anciens combattants, dont la FNACA, principale fédération des anciens d’Algérie (plus de 350 000 membres), qui persistent à célébrer le 19 mars comme fin de la guerre, l’ARAC souhaitant pour sa part que cette date devienne « une journée d’amitié franco-algérienne ». Première > De Chatel à Bonneuil via Internet ! Les familles des enfants de deux classes de CM2 parties à Châtel (Haute-Savoie) entre le 2 et le 15 février dernier ont pu suivre sur Internet les activités de leurs enfants. Munies d’un code d’accès, elles ont pu accéder à une section cachée du site de la Ville, mise à jour régulièrement par M. Hassouna, l’un des instituteurs qui accompagnaient leurs enfants. Cette expérience, qui permet de prendre connaissance au jour le jour du programme d’activités des enfants séjournant en classes transplantées, a été conduite par la Ville et par les écoles primaires Romain-Rolland B et Langevin-Wallon. Elle a connu un franc succès, avec environ 240 connexions durant ces deux semaine, ce qui positionne cette page cachée parmi les 10 pages les plus visitées du site. C’est dans la ville ● Séjours séniors : Autriche et Périgord au programme Le CCAS et le service Animations retraités proposent deux voyages destinés aux plus de 65 ans : - Autriche, du 20 au 27 juin (participation maximale : 935 €) - Périgord / Quercy, du 17 au 24 septembre (participation maximum : 865 €) Le détail de ces deux séjours sera présenté au Foyer Louise-Voelckel le 6 mars à 14 heures. Les personnes intéressées doivent s’inscrire avant le 31 mars au CCAS, 16 rue de l’Eglise, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h15 et de 13h30 à 16h30, munie d’un avis d’imposition 2005, d’une pièce d’identité et d’une quittance de loyer. ● Du nouveau au Cimetière intercommunal de Valenton Le syndicat intercommunal du cimetière et du crématorium de Valenton, auquel appartient la ville de Bonneuil, vient d’ouvrir deux sites internet qui proposent des formulaires en ligne, les tarifs, le règlement et les informations concernant chacune de ces deux structures. Rappelons qu’un car part de Bonneuil pour le cimetière intercommunal de Valenton le premier samedi de chaque mois, rendez-vous à 9h30 devant le cimetière communal de Bonneuil. Cimetière intercommunal de Valenton Avenue de la Fontaine Saint-Martin 94460 Valenton www.cimetiere-intercommunalde-valenton.com www.crematorium-devalenton.com Bonneuil sur Marne - mars 2007 5 C’est dans la ville ● Visite de la Maison de l’Environnement Depuis deux ans, en avril, la Maison de l’Environnement, à Orly, ouvre ses portes aux Bonneuillois pour leur faire découvrir gratuitement la plateforme de l’aéroport. Cette année, elle aura lieu le samedi 14 avril, départ du bus à 8h30 devant la Mairie. Pour réserver ses places, il convient de s’inscrire du 7 mars au 7 avril auprès du Service municipal du Tourisme en présentant une pièce d’identité et la photocopie de cette pièce. Nombre de places limité. Service municipal du Tourisme au 01 45 13 88 59 Le mardi et le mercredi de 9h30 à 11h30 et de 15h à 17h Le samedi de 9h30 à 11h30 ● Portes ouvertes à l’EREA L’établissement régional d’éducation adaptée « Stendhal » ouvre ses ateliers d’horticulture, de peinture et de maçonnerie pour faire découvrir les travaux de ses élèves. Vendredi 9 mars, de 14h à 17h. Samedi 10 mars, de 9h à 12h. 6 rue Désiré Dautier, face à la salle Gérard Philipe Tél. : 01 45 13 96 30 6 Bonneuil sur Marne - mars 2007 Prolongement de la RN406 Christian Favier : l’Etat doit assumer ses responsabilités Interrogé le 7 février par la rédaction de votre magazine sur le prolongement de la RN406, le président du Conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier, a fait part de son inquiétude. « Nous nous trouvons dans une impasse, nous a-t-il déclaré. Pourtant, cette opération est une question importante. Le désenclavement du port de Bonneuil est indispensable, il est vital pour son fonctionnement surtout dans la perspective de l’aménagement du bus en site propre Pompadour-Sucy Bonneuil, qui limitera le trafic routier. Si la 406 n’est pas prolongée, il y aura un problème d’engorgement du trafic en particulier de poids lourds. Avec toutes les nuisances insupportables que cela engendrera pour les riverains ». M. Favier a tenu à rappeler à l’Etat ses responsabilités dans ce dossier : « Puisque cette opération n’était pas inscrite au contrat de plan 2000-2006, le Conseil général a procédé à des études pour le proposer au prochain contrat de projets. Or la voie est encore sous la responsabilité de l’Etat. Nous sommes donc en droit de lui demander de financer les travaux. A l’heure actuelle, cela n’est pas inscrit au contrat de projets. Mais le Conseil général ne peut porter seul le financement de ce projet. Il s’agit d’un problème financier puisque techniquement ce n’est pas une opération difficile : le foncier disponible est assez important, le trajet est en ligne droite et il n’y a pas de démolition à effectuer ». Depuis cette réaction, il y a eu du nouveau : le projet, à défaut d’avoir été intégré au Contrat de projets Etat-Région Ile-deFrance, figure officiellement au Schéma Directeur de Région Ile-de-France (SDRIF), comme le souhaitaient Patrick Douet et les élus val-de-marnais. Un point d’appui pour accentuer la mobilisation des populations et élus à laquelle le président du Conseil général a appelé. Pour sa part, la Ville de Bonneuil organisera une réunion publique dans les prochaines semaines afin de faire le point sur cette question, ainsi que sur le TCSP. Enfance Réorganisation du service municipal Le 29 juin 2006, le Conseil municipal de Bonneuil a décidé du principe de reprise en régie municipale des activités gérées par le Centre Aéré Laïque de Bonneuil (CALB), en charge depuis les années 1950 du secteur animation et loisirs pour les enfants de moins de 11 ans, les mercredis et lors des vacances scolaires. Une décision prise pour mettre ce secteur à l’abri de la marchandisation induite par la prochaine ouverture à la concurrence d’un certain nombre d’activités, qui se ferait au détriment de l’égalité d’accès jusque-là garantie par la Ville. Elle entraîne une remise à plat du fonctionnement et des missions de la direction Enfance de la Ville, avec les objectifs suivants : repenser le temps de l’enfant ; harmoniser les pratiques et renforcer les liaisons entre Petite Enfance (3-6 ans), enfance (6-10 ans) et Préadolescents (1114 ans) ; harmoniser les horaires et mieux les coordonner ; mettre en cohérence l’action des services Enfance et Jeunesse, dans le cadre du Projet Educatif Local ; renforcer les partenariats avec les familles, les associations et les autres services municipaux. Dans ce cadre, pour permettre la reprise des activités du CALB, le Conseil municipal a décidé le 14 février de créer 50 postes à temps complet (3 postes administratifs, 47 postes d’animation), ainsi que 50 postes à temps non complet pour faire face aux évolutions journalières et saisonnières d’activités. Ces créations incluent naturellement la reprise des salariés du CALB et les personnels des APPS. « Jeunesse au plein air » Utile campagne Depuis 1938, l’association « Jeunesse au plein air » œuvre pour le droit aux vacances pour tous. Les enfants de l'école Romain-Rolland ont entonné deux chansons pour fêter l'événement L'association a lancé sa 20 ème campagne tion Académique et de la préfecture du Valdépartementale le 2 février à l’école Romain- de-Marne, mais aussi de nombreux enfants Rolland, en présence de M. le maire, Mmes Manac’h et Cottet, adjointes au maire, ainsi que de M. Ywanne, maire honoraire, Pascal Savoldelli, vice-président du Conseil général et des représentants de l’Inspec- et de leurs parents. Grâce aux timbres mis en vente jusqu’en juin, l’association pourra envoyer plusieurs dizaines de jeunes en vacances cet été. www.jpa.asso.fr Carnavals 2007 Des carnavals pleins la ville Les équipes pédagogiques et les services municipaux organisateurs l’ont décidé dans le cadre du Projet éducatif local (PEL) : il y a aura désormais un Carnaval des enfants unique tous les deux ans, alternant ainsi avec la Journée des droits de l’enfant. Certaines écoles ont tenu cependant à organiser leur propre manifestation en mars ou en avril prochains. Citons par exemple l’école maternelle Cotton B1 et B2, ainsi que l’école maternelle R. Rolland qui proposeront un carnaval avec les équipes d’animateurs périscolaires et les parents. Un défilé sera organisé le samedi 31 mars, au matin sur le plateau de Cotton. Une journée crêpes et un bal folk sont prévus à l’école H. Arlès. L’école Notre Dame prévoit également de célébrer l’événement. C’est dans la ville ● Rectificatif : le bon contact pour le CME Pour plus de renseignements sur le Contrat municipal Étudiant dont nous vous annoncions la création dans un précédent numéro, il faut appeler au numéro suivant : Service Médiation au 01 43 39 79 52 ● Inscriptions scolaires jusqu’au 31 mars Les enfants entrant en septembre prochain en première année de maternelle (âgés de 2 ou 3 ans, nés avant le 30 juin 2005) doivent être inscrits auprès du service municipal de l’Enfance avant le 31 mars. Papiers à fournir : • Livret de famille ou extrait d’acte de naissance • Carnet de santé à jour des vaccins • Certificat médical de vie en collectivité • Justificatif de domicile Service municipal de l’Enfance, 10 rue Auguste Gross. Tél. : 01 45 13 72 60 ● Aide à la rentrée scolaire Vous avez jusqu’au 31 mars pour faire une demande d’aide à la rentrée scolaire au CCAS. Cette aide consiste en des bons d’achat pour les enfants en âge scolaire dès la première année de maternelle. Profitez-en pour faire calculer votre quotient familial, sans oublier les pièces justificatives (lire notre édition de janvier). CCAS, 16 rue de l’Eglise Tél. : 01 45 13 88 73 Lundi : 8h30 - 12h / 13h30 - 18h45 Mardi : 8h30 - 12h / 13h30 - 16h45 Mercredi : 8h30 - 12h / 13h30 - 16h45 Jeudi : 8h30 - 12h Vendredi : 8h30 - 12h / 13h30 - 16h15 Samedi 31 mars : 8h30 - 12h30 Bonneuil sur Marne - mars 2007 7 Urbanisme Questions à... Jean Chagny, adjoint au maire chargé de l’urbanisme Une meilleure maîtrise du développement équilibré de Bonneuil Lors de sa dernière séance, le 14 mars, le Conseil municipal avait notamment à son ordre du jour l’arrêt du projet de révision du Plan d’Occupation des Sols, qui vaut élaboration du Plan Local d’Urbanisme. Jean Chagny, adjoint au maire en charge de l’Urbanisme (notre photo), nous en dit plus. Le Conseil municipal vient d'arrêter le projet de Plan Local d’Urbanisme (PLU) appelé à remplacer l’actuel Plan d’Occupation des Sols (POS). De quoi s’agit-il ? Jean Chagny : Il s’agit d’une part de se mettre rapidement en conformité avec la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (dite loi Gayssot, ndlr), d’autre part de se mettre en cohérence - cette loi nous y oblige - avec le nouveau schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF), bouclé très prochainement. Avec le PLU, ce qu’il y a de nouveau, c’est la dimension PADD, le plan d’aménagement et de développement durable. Il apporte une dimension politique à la règle à calculs qu’est le POS, règle insuffisante par elle-même. Nous pouvons ainsi mieux y affirmer nos intentions, notre projet pour les 10 ou 15 années à venir. Le zonage du PLU ne résulte pas seulement ou essentiellement de connotations mathématiques, comme dans le POS, mais aussi de connotations politiques. Avec cette traduction réglementaire du projet urbain, nous aurons donc de meilleures armes pour nous opposer aux promoteurs. Il ne sera plus possible, par exemple, d’implanter une station de lavage automobile dans un quartier pavillonnaire ou une station-service dans un ensemble d’habitat collectif. 8 Bonneuil sur Marne - mars 2007 développement durable avant que ce soit la mode. Ainsi, on n’a pas attendu qu’il y ait un adjoint Vert pour faire de la géothermie, j’ai été associé au projet par Bernard Ywanne en 1976, avant même d’être élu. On fait à Bonneuil du développement durable depuis plus de 50 ans. Et, en fait, cela marche quand on respecte un tiers d’économie - nos zones d’activités, dont le port, principal contributeur à la taxe qui permet à la ville de vivre -, un tiers de social - le logement bien sûr, mais aussi nos politiques prioritaires pour l’enfance et la jeunesse (gratuité des fournitures scolaires, modestie des tarifs de cantine...) -, un tiers d’écologie (le Parc du Raincy, le Bec du Canard...). Traduire ces orientations dans le PLU, j’ai envie de dire que cela a été le plus facile, car cela l’était déjà dans l’esprit et dans les faits à Bonneuil. Vous êtes donc satisfait ? Quelles sont les fondations du Plan bonneuillois d’aménagement et de développement durable ? Jean Chagny : Le PLU c’est le fruit d’une concertation - voire d’une confrontation accouché sans forceps car le dialogue existe et qu’on a su écouter et prendre en compte la demande des populations. Il a pu certes y avoir des conflits d’intérêts, mais ils ont été résolus. Ainsi il n’y aura pas les zones de densification initialement prévues le long de certains quartiers pavillonnaires, et je m’en félicite. Je dois dire que même dans les pires moments, dans les années soixante et soixante-dix, quand il fallait construire et bétonner à tour de bras, les municipalités à direction communistes ont construit du logement social en réussissant à préserver la mixité sociale. Ils ont réussi à faire concilier la vie en quartiers pavillonnaires avec la vie en habitat collectif. Jean Chagny : A Bonneuil, on a fait du Propos recueillis par Claude Marchand Urbanisme 80% de « oui » lors du référendum La Cité Fabien s’ouvre massivement un nouvel avenir Appelés à se prononcer le 11 février, les habitants ont largement approuvé, dans toutes ses lignes, le projet de rénovation urbaine présenté par l’OPHLM. Associer le plus grand nombre, être transparent sur les enjeux et, in fine, laisser la parole aux principaux intéressés : une fois de plus, la carte de la démocratie participative, jouée par le maire et la municipalité afin que les habitants de la Cité Fabien soient de bout en bout les principaux auteurs et acteurs du projet de rénovation urbaine appelé à transformer l’avenir de leur quartier, s’est révélé être un atout majeur. Près d’un foyer sur deux - et même sept sur dix dans le secteur Brel, dit les « toits plats », là où l’enjeu était le plus fort ! - a participé au référendum dont Patrick Douet et Janie Degarne, présidente de l’OPHLM, avaient pris l’initiative. Et 80% des participants ont validé le projet de l’OPHLM, présenté dans ces colonnes le mois dernier (voir ci-dessous l’ensemble des résultats). Des résultats impressionnants. Et même historiques, dira à sa façon le maire en les annonçant aux nombreux électeurs présents ce soir là à l’école Joliot-Curie. Soulignant qu’il n’y avait pas eu « de bons ou de mauvais votes », il eut quelques mots « pour ceux, plus particulièrement, pour qui il a été difficile de décider de faire disparaître le logement dans lequel ils ont quantité de souvenirs ». « Je comprends ce choix, poursuivit-il. Et je ne veux pas que cette mémoire se perde : nous allons mettre en place, avec des professionnels et vous, un travail de mémoire ». Ses pensées se tournèrent ensuite vers l’avenir. Un comité de suivi, composé d’élus, de représentants des locataires et de l’Office, sera mis en place afin que les engagements pris pour la réalisation du projet soient tenus. Des « ateliers populaires d’urbanisme » seront également créés pour « construire ensemble tous les éléments du projet », qu’ils soient architecturaux, culturels, sociaux ou qu’ils concernent la place des équipements publics, des cheminements et des commerces. En conclusion, Patrick Douet précisa : « Il s’agit pour nous tous, ville, habitants, bailleurs, commerçants, de finaliser le travail, tant sur le plan urbain, que du relogement, que sur le plan financier. Cela ne va pas être une mince affaire, il sera sûrement nécessaire que nous fassions valoir nos droits aux subventions de l’Etat ». Une autre histoire commence... Les résultats du référendum ● Quartier République Où en est le projet de l’OPAC ? En octobre dernier, les habitants de l’OPAC du quartier République donnaient leur accord au projet de rénovation urbaine proposé par l’Office départemental. Où en est-il aujourd’hui, qu’est-ce qui avance ? Ce sont les questions que nous avons posées à M. Frédéric Winter, responsable du projet à l’OPAC. « Deux choses sont actuellement en cours, l’une qui avance un peu, l’autre qui avance un peu moins vite, souligne-t-il. Ce qui avance, c’est le chantier de la construction. Avec la Ville, on vient de se mettre d’accord sur les terrains appelés à accueillir les programmes locatifs qui devront être construits avant les démolitions prévues ». Deux de ces terrains, à l’angle de la rue du Dr Roux et de l’avenue de Choisy et celui du parking Lamaze, avaient déjà été identifiés. Deux autres l’ont été depuis, sur la butte Eugénie-Cotton, près de la RD60, et en centre ville sur le site actuellement occupé par le Centre Technique Municipal. « On vient de lancer la procédure de consultation d’architectes pour le programme prévu sur le terrain de la rue du Dr Roux, reprend le responsable de l’OPAC. On en est à la présélection des architectes. Pour les autres terrains, on en est encore aux études de faisabilité. Mais cela avance ». C’est toutefois une procédure un peu longue. « Entre le choix d’un architecte, le dépôt d’un permis de construire et l’accord pour ce permis de construire, il y en a pour environ deux ans », prévient le responsable du projet. Comme il s’y était engagé, l’OPAC est en train de concevoir un journal d’information destiné aux locataires, à paraître très prochainement. « On y trouvera des précisions sur les délais nécessaires, souligne Frédéric Winter. On doit y annoncer qu’il n’y aura pas de démolition au moins avant 2009. Mais d’ici là nous étudierons naturellement toute demande de locataire qui souhaite être relogé sans attendre sur d’autres quartiers de Bonneuil ». Côté centre commercial, en revanche, cela avance moins vite, cela risque même d’être un peu plus long que prévu, toutes les études économiques étant, selon M. Winter, « à reprendre ». Mais l’objectif de la réhabilitation du centre reste bien entendu d’actualité. Bonneuil sur Marne - mars 2007 9 Histoire Un 8 mars peut en cacher un autre D’où vient la journée internationale des femmes ? ● Louise Voelckel et d’autres à l’honneur au Foyer En cette année de commémoration des 30 ans du Foyer et à l’occasion de la journée internationale des femmes, l’équipe du Foyer a choisi d’évoquer la personnalité de celle qui a œuvré pour le bien-être de ses concitoyens et qui a donné son nom au foyer. Une exposition retraçant le parcours de Louise Voelckel, première adjointe au maire et animatrice du bureau d’aide sociale, après guerre dans l’équipe municipale dirigée par Henri Arlès, permettra un échange autour de femmes qui, en France et ailleurs, ont contribué aux avancées sociales. Des associations mettront à l’honneur les femmes de toutes origines à travers leurs traditions. Avec la participation d’une chorale andalouse et un groupe de chanteuses kanak en autres. L’après-midi se clôturera par un goûter convivial. Le 8 mars, à partir de 14 heures. Entrée libre. Louise Voelckel 10 Bonneuil sur Marne - mars 2007 Chaque année, la journée internationale des femmes est, le 8 mars, un moment fort, dans notre ville, notre pays et dans le monde, de lutte et de solidarité contre les discriminations et les inégalités qui continuent de frapper les femmes. Mais quelle en est son origine ? « La journée internationale des femmes continue la tradition de lutte des ouvrières de l’habillement de New York qui, en 1857, le 8 mars, manifestèrent pour la suppression des mauvaises conditions de travail, la journée de 10 heures, la reconnaissance de l’égalité du travail des femmes. Cette manifestation produisit une grande impression et fut recommencée en 1909, toujours par des femmes de New York. En 1910, (...), Clara Zetkin proposa de faire du 8 mars la journée internationale des femmes ». Cette citation est extraite du journal l’Humanité du 5 mars 1955, l’un des rares quotidiens français de l’époque, sinon le seul, à évoquer la journée internationale des femmes, célébrée partout dans le monde depuis 1946, mais essentiellement reconnue dans les pays dits « socialistes », de l’autre côté du « rideau de fer » comme on disait alors. Dans des versions à peu près identiques, d’autres médias racontent que la police new yorkaise a chargé, tiré et tué des manifestantes ce 8 mars 1857. Tout cela relève en fait de la légende et du mythe ! Certes, il y eut bel et bien une grève des quelque 30 000 chemisières (elles constituaient 80% des effectifs de ce secteur) et chemisiers new yorkais, du 22 novembre 1909 au 15 février 1910. En revanche, les événements de 1857, eux, n’ont jamais eu lieu, selon les travaux, connus dès le milieu des années 1990, de deux historiennes françaises, Liliane Kandel et Françoise Picq. Pas d’origine américaine donc pour le 8 mars, qui semble résulter tout autant de la participation massive des femmes aux nombreuses luttes ouvrières de ce début de XXe siècle en Europe et aux Etats-Unis, que de leur forte aspiration à accéder au droit de vote. Celui-ci est au cœur de la création à Stuttgart, le 17 août 1907, de l’internationale socialiste des femmes, dont le secrétariat est coordonné par la journaliste allemande Clara Zetkin qui dirige depuis 1890 la revue Die Gleicheit (l'Egalité). Florence Montreynaud, auteur de l’encyclopédie Le XXe siècle des femmes, précise dans un article paru dans le Monde Diplomatique en mars 1999 : « En réalité, la journée des femmes est une décision de la IIe Internationale socialiste, avec pour but de mobiliser les femmes derrière les organisations de la classe ouvrière et de contrer les féministes dites « bourgeoises ». L’initiative en revient à l’Allemande Clara Zetkin, lors de la Conférence des femmes socialistes de 1910 à Copenhague. Quant à la date du 8 mars, elle fut choisie par Lénine, en 1921, pour commémorer le jour fameux (correspondant au 23 février dans le calendrier grégorien de la Russie tsariste) où, en 1917, les ouvrières de Saint-Pétersbourg manifestèrent dans la rue pour demander du pain et le retour des hommes du front, déclenchant ainsi la révolution de février ». La journée internationale des femmes sera officiellement reconnue en 1977 par l’ONU. En France, il faudra attendre 1982. C.M Déchets ménagers TRIER, UN DÉFI ÉCOLOGIQUE Dossier La production de déchets ménagers ne cesse d’enfler dans nos pays développés, avec toutes les conséquences économiques et écologiques que l’on connaît - gaspillage, épuisement des ressources énergétique non renouvelables et des matières premières, pollution, détérioration de l’environnement... Il y a plus que jamais besoin de se mobiliser collectivement pour préserver notre cadre de vie. Le tri des déchets ménagers en est l’un des moyens. Ce dossier et le guide pratique du tri joint à ce magazine entendent y contribuer. Bonneuil sur Marne - mars 2007 11 Dossier Collecte sélective Trier c’est gagner ! Vous avez entre vos mains, joint à cette édition du magazine municipal d’information, le nouveau guide pratique du tri édité par la Ville avec le concours d’Eco-Emballages. Il vient opportunément rappeler conseils et consignes à respecter pour participer avec efficacité à cet acte citoyen qui concourt, au quotidien, à la protection de notre planète. La collecte sélective, qui s’appuie sur le tri des déchets ménagers par les particuliers, a été mise en place à Bonneuil en novembre 1998. « C’est un défi écologique, un acte civique », écrivait alors Bernard Ywanne. Paroles qui sont plus que jamais d’actualité. Effet de serre, déforestation, couche d’ozone menacée... Autant de fléaux qu’on ne peut plus ignorer. Trier nos emballages, c’est participer - à notre niveau - à la préservation de notre environnement. « C’est, souligne Patrick Douet, le maire, un beau geste, qui vise à ce que nous léguions aux futures générations une planète vivable ». ● Se mobiliser pour la collecte sélective Nous ne sommes pas les seuls à le faire. En France, 37 millions d’habitants trient quotidiennement leurs déchets et ont dit oui au recyclage. Rejoignons-les ! ● Le recyclage nous avons tous à y gagner ! Protéger notre environnement Le recyclage permet de préser ver des ressources naturelles telles que le bois, le pétrole, le fer... Ces ressources ne sont pas inépuisables. Pensons-y ! Éviter le gaspillage Avec 27 bouteilles en plastique, on fait... un pull ! Le guide du tri joint à ce magazine est imprimé sur du papier... recyclé ! Alors pourquoi jeter ce qui peut être réemployé ? Et puis, ne l’oublions pas, tout ce qui est recyclé n’est plus à éliminer. C’est ainsi que nous maîtriserons les coûts de traitement de nos déchets. Au centre de Villeneuve-le-Roi Le tri, c’est toute une Le camion collecteur vient de quitter Bonneuil avec dans son chargement le résultat de votre tri quotidien. Que se passe-t-il ensuite pour vos bouteilles d’eau et autres cartons d’emballage ? Pour en savoir plus, direction le centre de Villeneuve-le-Roi où sera triée la récolte du jour. Notre guide aujourd’hui sera l’une des deux messagères du tri de la Ville de Bonneuil, Cécile, venue suivre une « caractérisation ». « Une à deux fois par mois nous venons au centre de Villeneuve contrôler ce que jettent les ● Conseil Empiler les déchets les uns dans les autres n’est pas utile. Cela ralentira le tri puisque le personnel du centre de tri devra les désempiler. 12 Bonneuil sur Marne - mars 2007 habitants, explique-t-elle. Un échantillon de 35 kg de déchets est examiné pour vérifier la qualité du tri effectué. Il y a près de 18 caractérisations par an, ce qui nous permet d’observer l’évolution du tri aussi bien dans les A l’heure où 72% des produits de consommation courante se vendent en libre service, contribuant à l’augmentation continue de la production de déchets ménagers, qui a doublé dans notre pays entre 1960 et 2003 pour atteindre près de 400 kg (pour les 4 bacs) par an et par habitant1, le geste de tri permet de faire coup double : réaliser des économies d’énergie considérables et, par la même occasion, préserver des ressources naturelles précieuses. Ne l’oublions pas : 90% de la consommation mondiale d’énergie repose sur des ressources non renouvelables: pétrole, charbon... Ces trente dernières années, on a dilapidé 30% des ressources naturelles du globe. Nos emballages consomment eux aussi cette énergie et ces matières premières. L’aluminium est obtenu à partir de bauxite, l’acier à partir de coke et de minerai de fer, le PET est fabriqué avec du pétrole, le verre avec du sable, le papier-carton avec du bois d’éclaircie. En consommant moins d’emballages, nous consommons moins d’énergie. Quelques exemples : en 2004, grâce aux 358 000 tonnes de papier-carton recyclées, 934 000 tonnes de bois sont restées dans les forêts, 980 000 tonnes de sable ont été préservées grâce aux emballages en verre recyclés, 143 000 tonnes de pétrole ont histoire quartiers pavillonnaires que dans le collectif. Et ainsi de prévoir des piqûres de rappel si l’on constate des dysfonctionnements ». Le lieu accueille quotidiennement près de 300 camions en provenance des communes environnantes. Ils déversent leur contenu de façon continue dans d’immenses hangars où s’entrecroisent pelleteuses, tapis roulants et machines trieuses. La visite commence par les amoncellements de déchets en attente d’être triés. Papiers, cartons, plastiques sont destinés à être valorisés, c’est-à-dire recyclés. Après avoir été déposés par le camion collecteur, les été épargnées grâce à l’équivalent de 4,5 milliards de bouteilles en plastique triées ... Une fois collectés, les emballages que vous avez triés prennent le chemin des centres de tri. Là - lire par ailleurs notre reportage au centre de tri de Villeneuve - ils sont groupés par catégories de matériaux, puis envoyés dans des usines de recyclage. Grâce au tri et au recyclage des emballages ménagers, nos déchets d’emballages ont donc une seconde vie. De bons réflexes qui sonnent la fin des décharges sauvages où l’on avait l’habitude de stocker nos déchets. Pour ceux qui en douteraient encore, les bienfaits du tri et du recyclage sont manifestes. Des analyses environnementales poussées, ont pu chiffrer l’impact d’une année de collecte sélective sur l’environnement. En 2003, le tri des emballages ménagers a permis d’éviter des rejets de gaz à effets de serre dans l’atmosphère équivalant à la pollution d’une ville de 700 000 habitants et de réaliser une économie de 8 906 000 MWh d'énergie et de 7 890 000 m3 d'eau. A bon entendeur salut ! 1– A Bonneuil, entre 1999 et 2005, il a été collecté entre 332 et 346 kg par an et par habitant dans les quatre bacs de couleur, dont en moyenne de 32 à 35 kg de journaux, emballages et verre. déchets sont acheminés par tapis roulants à travers différentes machines et trémies, qui tantôt aimantent les objets métalliques, tantôt séparent les gros éléments des plus petits, les corps creux des corps plats. En bout de chaîne, ce sont vingt-cinq personnes qui affinent le travail de sélection par type de bouteilles, en fonction de leur opacité. Les déchets ainsi triés sont emmagasinés dans des alvéoles géantes et mis en balles pour faciliter leur transport vers les centres de recyclage. M. C. Dossier ● Des hommes pour donner une nouvelle vie à nos emballages. Dans le centre de tri, les contrôles de qualité et la séparation des différents matériaux selon leur nature s’effectuent de manière essentiellement manuelle. Ainsi, c’est grâce à des hommes et des femmes que nos emballages vont «commencer» une nouvelle vie. Alors, pensez à leurs conditions de travail et prenez soin de bien vider vos emballages à recycler (pas d’objets dangereux, pas de verre, pas d’ordures ménagères). Leur tâche sera facilitée et plus agréable. ● Les barquettes prennent la route. L’ a l u m i n i u m d e s b o î t e s de conser ve, barquettes, aérosols et boîtes boisson est, entre autres, recyclé dans la fabrication de pièces de voitures. Bonneuil sur Marne - mars 2007 13 Dossier Paroles de « trieurs » Ils et elle trient, pourquoi pas vous ? Le tri semble devenu un geste ordinaire pour beaucoup. Micro-trottoir au hasard de nos allées et venues dans la ville. Serge Chiarello et les petites Kim (3 ans) et Iona (7 ans), rue P. Vaillant-Couturier ● Créer des activités nouvelles « Nous sommes arrivés en 1999 à Bonneuil. Dans notre ancienne ville, il n’y avait pas de tri sélectif alors il a fallu prendre l’habitude, avec l’aide du guide pratique. C’est un peu contraignant au départ, mais maintenant c’est devenu un réflexe pour préserver notre environnement. Nous n’en sommes pas encore à acheter des ampoules à économies d’énergie mais, nous essayons de prendre moins la voiture et de circuler en vélos ou en trottinettes avec nos filles ». Le recyclage permet de développer de nouvelles activités. Il faut des hommes pour c o l l e c t e r, c o n d i t i o n n e r, transformer les matériaux. Des emplois nouveaux sont donc créés. C’est important. Charles Devos, rue des Clavizis Michel Pouillaude, 4 rue de la Plumerette. ● L’acier, recyclable à l’infini. L’acier des boîtes de conserve est à nouveau utilisé dans l’industrie sidérurgique. On peut, par exemple, le retrouver dans des pièces de moteur, des tôles, des boîtes de conserve... « Trier, c’est bien plus pratique que les videordures qu’il y avait avant. C’est surtout plus hygiénique, il y a moins d’odeurs. Ici, on s’efforce tous de trier, on a pris l’habitude, ce n’est pas vraiment astreignant de descendre ses sacs au local de tri qui est à côté – il y a l’ascenseur – et de les passer par la trappe ad’hoc. Je le fais régulièrement sans déplaisir, sauf quand je pars à 5 heures du matin : je préfère alors laisser le sac au pied de la trappe, pour ne pas réveiller les voisins... ». « Pour moi, la mise en place de la collecte sélective a été une très bonne chose car elle s’est d’abord traduite par la suppression des vide-ordures, souvent bouchés, ce qui évite donc la remontée des mauvaises odeurs et des cafards. Depuis qu’on a un vrai local de tri, à usage très facile, je le fais volontiers, ne serait-ce que par respect pour les travaux utiles qui ont été effectués. Certes j’ai aussi une petite pensée pour le bien être écologique, que nous avons à préserver, mais j’aimerais bien de ce point de vue que les gros industriels pollueurs et gaspilleurs se montrent aussi citoyens que nous pouvons l’être dans mon HLM ». Véronique Thanh, cité fabien « J’ai quatre enfants et je leur ai appris que trier est important pour l’avenir. Tous les quartiers sont concernés par le tri sélectif ce qui n’est pas le cas de toutes les villes, il faut en profiter. En plus, à Bonneuil, on a la chance d’avoir la géothermie, et bientôt le TCSP ! Pourtant, certaines personnes refusent de trier leurs déchets sous prétexte qu’elles payent une taxe. Je ne partage pas leur avis, mais c’est vrai que je manque d’arguments pour les convaincre... ». 14 Bonneuil sur Marne - mars 2007 Economie Insertion professionnelle Des entreprises portent un nouveau " Regard " Quinze entreprises val-de-marnaises du secteur des travaux publics, dont deux implantées à Bonneuil, viennent de se mettre en réseau - « Le Regard » - pour aider, avec le Conseil général, à l’insertion et à la qualification professionnelle de personnes en difficultés (jeunes, Rmistes, handicapés..) avec l’objectif de leur offrir des emplois pérennes. Explications. avec les services départementaux, qui les connaissent mieux ». D’après une première évaluation des besoins, L’association « le Regard » est officiellement née en décembre 2006. Elle regroupe pour l’instant quinze entreprises1 - mais l’association reste bien évidemment ouverte à d’autres bonnes volontés - qui veulent, selon les statuts de ce groupement, « favoriser l’insertion par l’emploi des personnes en difficultés dans le département du Val-de-Marne, et notamment les jeunes en recherche de première embauche ». Président de cette association, qu’il a initiée, Daniel Le Ny, directeur général de Valentin 2 nous explique ses raisons d’être : « Entreprises des secteurs de l’assainissement, de la voirie, des espaces verts et de l’électricité, bénéficiant de commandes publiques du département et de bon nombre de collectivités locales, nous savons combien ce territoire est, comme d’autres, confronté aux problèmes des personnes en difficultés d’insertion professionnelle. Nous n’avons certes aucune obligation légale à résoudre les problèmes sociaux des collectivités, mais nous estimons être de notre devoir moral d’essayer de rendre service dans ce domaine. D’un côté il y a des gens qui ont besoin de travailler, de l’autre nous avons des besoins de recrutement, actuellement difficiles à satisfaire par manque de contact direct avec ces publics en difficulté. C’est pourquoi nous avons décidé de nous regrouper, pour être en capacité de travailler avec efficacité ces entreprises proposent une soixantaine de profils de postes à recruter dans les prochains mois : maçons VRD (voirie réseau de distribution), ouvriers routier, ouvriers paysagiste, monteurs électricien... Les débutants sont acceptés, l’entreprise adhérente s’engageant à les former : chaque personne recrutée bénéficiera du suivi d’un tuteur professionnel pendant six mois ou plus, le temps de son insertion dans l’entreprise. « L’objectif minimal, souligne M. Le Ny, c’est que chaque entreprise adhérente embauche de manière pérenne deux personnes par cycle de deux ans, mais cela peut aller bien au-delà selon les besoins particuliers de chaque entreprise ». Avec l’aide administrative des services du Conseil général, en particulier de la toute nouvelle Délégation à l’Emploi et à l’Insertion Professionnelle, le dispositif se met en place . « Le 21 mars, explique la déléguée à l’Emploi, Mme Paquin, nous organisons une réunion d’information de l’association à destination des conseillers d’orientation et autres acteurs locaux de l’insertion professionnelle, pour expliciter la démarche du Regard et les profils de poste proposés par ses entreprises membres. Le but est de recueillir très rapidement 300 C.V pour aller à un contact direct des entreprises du Regard avec les personnes intéressées ». C.M Pour tout renseignement, s’adresser à : Conseil général du Val-de-Marne Délégation générale à l’emploi et l’insertion 1 rue Le Corbusier - 94000 Créteil ● Rencontre avec les acteurs économiques Près de 80 acteurs de la vie économique locale - chefs d’entreprises, directeurs de ressources humaines, commerçants et artisans, responsables d’entreprises et de services publics, partenaires de la Ville pour l’insertion professionnelle... - avaient répondu, le 8 février, à l’invitation de M. le Maire à l’occasion de la présentation de l’édition 2007 du « Guide de l’activité économique ». Une réception annuelle devenue traditionnelle depuis 10 ans, l’âge du service municipal de la Vie Economique, cheville ouvrière avec Marcel Brianceau, premier adjoint au maire, et le service de la Communication, de ce guide pratique que l’on peut se procurer en Mairie. Elle témoigne de la volonté de la municipalité de consolider les relations avec l’ensemble des acteurs économiques, pour développer des synergies, des échanges, des projets communs pour mieux vivre Bonneuil ensemble. Ces relations sont placées sous le signe du dynamisme. En atteste le succès des premières Rencontres pour l’Emploi, rappela le maire dans une courte allocution, avant que les participants puissent découvrir en avant-première les principales caractéristiques du futur TCSP. En témoignent également la croissance de l’emploi sur Bonneuil - 1 200 emplois supplémentaires en cinq ans, soit + 18% - et les 130 entreprises qui s’y sont implantées ou y ont été créées depuis le dernier recensement de 2005. « Nous voulons faire de Bonneuil une éco-ville dynamique », souligna Patrick Douet en rappelant le nouveau Projet de Ville et le dossier ANRU qui sera déposé dans quelques semaines auprès des services de l’Etat. « Il vise, précisa-t-il, à attirer un investissement global sur Bonneuil de l’ordre de 150 millions d'euros sur 5 ans ». La construction de 1 000 logements neufs est notamment au programme, ce qui apportera une contribution importante pour l’emploi et ouvrira de nouvelles perspectives pour le logement des salariés. 1 - Cegelec, Dideron, Eiffage TP, Emulithe, Entreprise Jean Lefèbvre, Eurovert, les Paveurs de Montrouge, SNTPP, Satelec, Screg, SN Falleau, UCP, Urbaine de Travauxs, Valentin, Viapark. 2 – 350 salariés, dont 50 au dépôt de Bonneuil Bonneuil sur Marne - mars 2007 15 Sport Les 4èmes foulées de Bonneuil Le sport à portée de pas Petits ou grands, coureurs confirmés ou novices, les 4èmes foulées de Bonneuil sont à votre portée. Au programme, dimanche 18 mars, cinq courses (de 700 m à 10 km) à travers la ville. Et surtout beaucoup de bonne humeur et de convivialité. Le programme • 9h : COURSE 1 (2100 m) Jeunes nés de 1992 à 1995 Bonneuillois : gratuit - hors Bonneuil : 2 € (3 € sur place) • 9h30 : COURSE 2 (700 m) Enfants nés de 1998 à 2000 Bonneuillois : gratuit - hors Bonneuil : 2 € (3 € sur place) • 9h40 : COURSE 3 (1400 m) Enfants nés de 1996 à 1997 Bonneuillois : gratuit - hors Bonneuil : 2 € (3 € sur place) • 10 h : COURSE 4 (5 km) Jeunes nés avant 1991 et adultes Pour tous : 7 € (10 € sur place) • 10 h 45 : COURSE 5 (10 km) Jeunes nés avant 1991 et adultes Pour tous : 9 € (12 € sur place) Renseignements pratiques • Inscriptions. Par courrier (bulletin de participation sur www.csmbathle.fr avant 16 Bonneuil sur Marne - mars 2007 le 11 mars pour bénéficier des tarifs réduits (voir programme). Sur place, avec tarifs majorés (voir programme), au plus tard 15 minutes avant le départ. • Départ et arrivée. Mairie de Bonneuil, 7 rue d’Estienne d’Orves. • Certificat médical ou licence. Obligatoire pour les courses 4 et 5. • Retrait des dossards. Samedi 17 mars de 14 à 18 heures et dimanche18 mars à partir de 8 heures au gymnase Langevin-Wallon, à 200 m du départ. • Règlement. Consultable sur http:// www.csmbathle.fr • Ravitaillement. Aux 2 km, 5 km, 7 km et arrivée. • Sécurité. Assurée sur le parcours par des bénévoles, des représentants des polices municipale et nationale, et des membres de la Croix Rouge Française. • Récompenses. Tee-shirt à tous les par ticipants (dans la limite de 300 engagés par course) ; coupes aux trois premiers de chaque catégorie dans chaque course ; challenge du nombre par club/par établissement scolaire/par entreprise. Sports Section gymnastique enfants A la découverte des agrès Rencontre avec une section « historique » du CSMB, dont les 115 membres âgés de 2 ans et demi à 15 ans ont pris leurs marques au gymnase Romain Rolland cinq jours par semaine. pour aller en compétition plutôt que de renforcer l’image individualiste de la gymnastique. Même si les dirigeants emmènent régulièrement les adhérents assister aux grands rendez-vous nationaux, la compétition est plutôt vécue comme l’aboutissement d’un travail sur soi. Avec des résultats probants puisqu’elles sont arrivées troisièmes aux régionales sur 14 clubs, il y a quelques mois. Une section qui rajeunit. « Pour les nouveaux venus, les exercices consistent en un réveil musculaire pendant un ou deux mois, surtout après les mois d’été, explique Sylvie André, secrétaire de la section. Même chez les plus jeunes, il faut développer la souplesse. Ensuite seulement nous leur faisons découvrir les différents agrès, d’abord par un parcours éducatif, des roulades et des jeux ». Les gymnastes vont devoir se repérer dans l’espace à force de patience et de rigueur, avec l’aide et les conseils des huit entraîneurs de la section. « Les préférences pour un agrès s’affinent ensuite vers 10 ou 11 ans, continue Sylvie. C’est le moment où la notion du danger apparaît. Avant de passer aux barres asymétriques ou de faire la roue sur une poutre, la ou le gymnaste devra se rassurer au sol et maîtriser parfaitement les gestes ». Pas de course aux résultats. « Il ne faut jamais brûler les étapes ». Depuis quelques années, les dirigeants et les entraîneurs s’efforcent d’encourager l’esprit d’équipe en formant des groupes Chez les filles, l’effet « Emilie Lepenec » a joué à plein. Mais le renouveau se retrouve surtout chez les garçons. Pour Hubert Monot, le président, « la section garçons, qui s’entraîne le vendredi soir, s’est rajeunie et surtout le nombre de membres permet de former une équipe pouvant éventuellement représenter le club en compétition ». Depuis cette année, le samedi matin est réservé à la découverte. Les enfants de 6 à 16 ans peuvent gratuitement et sans être inscrits au CSMB, découvrir ce sport grâce à une subvention de la fédération et du Conseil général. Toujours le samedi, les dirigeants de la section tiennent à signaler le succès du baby gym l’après-midi « Les enfants de deux ans et demi à trois ans et demi s’initient à la gym avec un équipement adapté et sous le regard attentif de deux entraîneurs formés, précise Sylvie. Les parents sont présents et le doudou jamais loin ». Magali Charton ● Handball - 2e tour des interligues féminines et masculines samedi 3 et dimanche 4 mars au gymnase A. et E. Cotton avec la participation du CSMB handball et la Ville. Les finales se dérouleront également à Bonneuil en mai prochain. - Tournoi régional des CFA Les apprentis de toute l’Ile-deFrance s’affronteront sur le parquet du gymnase E. Cotton de 9h à 17h le jeudi 8 mars. Entrée libre. ● Natation 4e journée de la Coupe du Valde-Marne FSGT le 11 mars à partir de 14 heures à la piscine Marcel-Dumesnil. ● Assises du sport Rendez-vous le 20 mars ! Après les deux ateliers consacrés aux équipements dans la ville et à la démocratisation des pratiques sportives, qui se sont tenus en janvier, deux nouvelles rencontres sur la santé et l’éducation se sont déroulées en février. Une quarantaine de sportifs, dirigeants d’associations, élus, représentants des services municipaux et membres de l’éducation nationale ont échangé leurs points de vue et avancer des idées pour développer le sport à Bonneuil. L’ensemble de ces travaux seront rendus publics lors de la réunion (ouverte à toutes et tous) de restitution des Assises du Sport. Pour en savoir plus : Une permanence est assurée le mardi et le vendredi soir au gymnase RomainRolland. Rendez-vous Pour la troisième fois, la section et la Ville accueillent une compétition rassemblant une dizaine d’équipes masculines d’Ile-de-France le dimanche 1er avril, au gymnase RomainRolland. Bonneuil sur Marne - mars 2007 17 Culture Danse hip-hop Les a priori tombent avec la tête à l’envers Créatrice en 1986 de la compagnie de danse Articulation, Zaza Disdier est à la fois chorégraphe et metteure en scène. Elle présente, le 10 mars à la salle Gérard-Philipe, la tête à l’envers, un spectacle dynamique (cf. l’encart culturel) qui raconte à sa façon l’histoire du hip-hop. Entretien. - En étudiant votre C.V on s’aperçoit que le hip-hop occupe une place importante dans vos créations chorégraphiques. Zaza Disdier : Oui, tout à fait. Depuis que j’ai découvert ce mouvement, j’ai été fascinée, sur le plan artistique, par la richesse des techniques de danse. Il y en a beaucoup, c’est très riche. J’ai tout de suite eu envie d’intégrer des danseurs de hip-hop dans ma compagnie. - Comment l’avez-vous découvert ? Z.D : Oh, c’est une longue histoire, je ne vais pas vous la raconter en entier ! Disons que, en 1994, j’ai accompagné le Théâtre Contemporain de la Danse, à Paris, dans une création qui s’appelait Sobedo, un conte hip-hop1. Il s’agissait d’aider une vingtaine de danseurs hip-hop à finaliser une pièce qui a été créée au Casino de Paris et a ensuite tourné pendant trois mois dans les grandes salles de France. - Pas évident pourtant de concilier les approches différentes de la danse contemporaine, enseignée dans la rigueur des écoles de danse, et du hip-hop, danse née dans la rue, danse de liberté ? Z.D : Oui, c’est vrai que, faute de moyens, les jeunes au départ s’entraînaient chez eux, dans les halls d’immeubles, sur des cartons, dans des endroits un peu en friches... Mais depuis on assiste quand même à une émergence de ce mouvement. Ce n’est plus tellement nouveau, comme on dit dans les médias. Cela se développe énormément et on assiste à des phénomènes intéressants. Par exemple, j’ai fait le portrait d’un danseur hip-hop, créateur d’une école de break dance2 dans sa ville, en Essonne, à qui la mairie a proposé d’intégrer l’école municipale de danse. Cela se fait de plus en plus, c’est une belle marque de reconnaissance. Mais, malheureusement, le hip-hop n’est pas encore suffisamment bien considéré et bien reconnu par les institutions, quelles qu’elles soient, ou les collectivités territoriales. Cela 18 Bonneuil sur Marne - mars 2007 fait encore un peu peur. On le confond trop souvent avec le rap, sa violence, alors que ce n’est pas du tout la même chose que la danse. Le mouvement des danseurs est pacifiste. Il y a une philosophie de base qui est très belle et que je trouve intéressant de diffuser, contre la violence justement. C’est un mouvement où l’on apprend l’autodiscipline, où l’on apprend la valeur du travail. Pour arriver à danser on ne peut pas se passer d’heures de travail, très nombreuses. - C’est ce que vous cherchez à mettre en valeur avec la tête à l’envers, votre spectacle qui raconte l’histoire du hip-hop ? Z.D : Oui. Le hip-hop, c’est une expérience marquante dans ma « carrière », qui est passée par la danse classique, d’abord, et les danses contemporaines, ensuite. Quand j’ai rencontré le hip-hop, cela a été vraiment un événement dans ma vie. J’ai eu envie finalement, à travers la tête à l’envers, de transmettre mon témoignage, mon expérience, parce que cela a été merveilleux. Et j’ai eu envie de le transmettre à un vaste public, surtout à des générations qui n’ont pas les clés pour cette culture. Ce spectacle s’adresse bien sûr aux jeunes qui ne connaissent pas forcément l’histoire de ce mouvement, dont ils s’inspirent pourtant beaucoup, surtout pour le look on dira. Et puis, d’un autre côté, les adultes, les parents, les grands-parents, les éducateurs, les enseignants qui n’ont pas toujours non plus les clés pour entrer dans cette culture. Alors, il y a bien sûr beaucoup d’a priori, comme pour tout ce que l’on ne connaît pas. Moi, je trouve qu’il s’agit d’un mouvement extrêmement positif et très riche artistiquement parlant. C’est ce que j’avais envie de transmettre. Propos recueillis par Claude Marchand 1- Spectacle considéré comme un des actes fondateurs de cette nouvelle danse et des cultures urbaines en France. 2- Style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par son aspect acrobatique et ses figures au sol. Pilier de la culture hip hop. Culture Surprenant Mac/Val Initiatives L’art à la portée des enfants Expositions, visite du Mac/Val, travaux en classe... l’art s’apprend dès le plus jeune âge. Jusqu’au 24 mars, la Médiathèque accueille deux expositions autour de l’art : « Van Gogh pour les enfants » et « Pommes, poires, haricots... des œuvres pour jouer ». La première permettra aux enfants, à partir de 5 ans, de découvrir l’univers de l’artiste hollandais à travers une dizaine d’ateliers ludiques : observer sa façon de peindre, rapprocher dessins et œuvres peintes, situer ses œuvres dans l’espace, étudier ses autoportraits, rencontrer ses amis peintres... Avec la seconde, les enfants pourront se familiariser avec l’art de peindre les fruits et les légumes de Chardin, Manet, Picasso, Magritte ou d’autres. Ces expositions sont organisées dans le cadre d’un projet autour de la couleur proposé aux enfants des grandes sections maternelles, initié par la coordination du réseau d’éducation prioritaire et la conseillère pédagogique en art plastique de l’Académie. Les enfants des grandes sections maternelles ont pu découvrir au mois de février une vingtaine d’œuvres parmi la centaine appartenant au fond patrimonial d’art contemporain acquis par la Ville depuis vingt ans. Confrontés, peutêtre pour la première fois, à de véritables tableaux, ces enfants ont également été accueillis au musée d’art contemporain du Mac/Val de Vitry. A noter Une sélection d’ouvrages pédagogiques sur l’art est téléchargeable sur www. ville-bonneuil.fr rubrique médiathèque, (services aux collectivités - ressources pédagogiques). Ciné junior, fin de projection En plus des séances de cinéma auxquelles un millier d’enfants ont assisté en février, des élèves de l’école Romain-Rolland A ont appris à concevoir la bande-son d’un film en collant bruitages, dialogues et musique aux images d’aventures de Zorro et de Popeye. « Ça donne envie de reparler de cinéma en classe », songe Hélène Dalisson, institutrice qui accompagnait sa classe de CM1 à la salle Gérard-Philipe le 1er février dernier. Palmarès du 17ème Festival Cinéjunior Vote des 3/6 ans : « Munchausen se marie » Vote des 7/10 ans : « Les Naufragés » ● L’école Maud Mannoni s’ouvre par le théâtre Pour mieux se faire connaître de ses voisins, l’école expérimentale Maud Manonni, avec le soutien de la Ville, invitait le 2 février les habitants riverains à assister à une représentation théâtrale dans ses murs. « En 15 ans, "Le cabaret de la grande peur", a été jouée 700 fois, dans des appartements, des maisons de retraite, des maisons de quartiers », explique Isabelle Starkier, metteure en scène du Star Théâtre. Soufflant le chaud et le froid dans la petite salle remplie ce soir-là, la troupe a raconté la montée du fascisme en Allemagne ponctuée d’airs de cabaret. « Le théâtre gratuit, on a déjà donné, ça nous a jamais rien rapporté », ironisait l’un des personnages. ● Printemps des poètes Outre la venue de Jean Métellus à la Médiathèque, le samedi 10 mars à partir de 16 heures, les Bonneuillois souhaitant se plonger dans les vers connus et moins connus pourront se rendre à la Résidence des Bords de Marne. Une lecture de lettres d’amour placée sous le signe « des saveurs » y sera organisée le jeudi 8 mars de 13h30 à 16h30, 9 Avenue du Maréchal Leclerc. Bonneuil sur Marne - mars 2007 19 Elections ● Le droit de vote par procuration Les conditions à remplir pour l’établissement d’une procuration de vote ont été assouplies en décembre 2003. Les motifs désormais admis d’empêchement pour se rendre au bureau de vote sont les suivants : obligations professionnelles ; état de santé, handicap ou assistance à une personne malade ou infirme ; suivi d’une formation ; vacances ; inscription sur les listes électorales d’une autre commune que celle de la résidence... En fait, cette liste est ouverte, car le mandant n’a plus désormais de justificatif d’absence de la commune de résidence à produire pour faire établir sa procuration de vote, il a juste lors de cette démarche à attester sur l’honneur du motif de son empêchement. Où et comment? Les procurations sont établies gratuitement au Commissariat de Créteil (mais aussi à celui de son lieu de travail) et au Tribunal d’Instance de Saint-Maur (ou à celui de son lieu de travail). Il faut fournir un justificatif d’identité ( c a r t e n a t i o n a l e d’identité, passeport, permis de conduire...). Et remplir un formulaire particulier où doivent être notamment précisées des informations sur le mandataire (nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance). Il vaut donc mieux être en possession de ces informations au moment de se rendre au commissariat ou au tribunal d’instance. On a jusqu’à la veille du scrutin pour se faire établir une procuration, mais il vaut mieux s’y prendre à l’avance, car la mairie doit ensuite transmettre la procuration au mandataire. Cas particulier. En cas d’état de santé ou d’infirmité empêchant le déplacement au commissariat ou au tribunal, et sur demande écrite au commissariat (à laquelle doit être joint un cer tificat médical ou un justificatif de l’infirmité), un officier de police judiciaire (ou son représentant) doit se déplacer à domicile pour établir la procuration. Pour tous renseignements : Commissariat de Créteil 19 bd Jean-Baptiste Oudry Tél. : 01 45 13 40 40 Tribunal d’instance de Saint-Maur 64 avenue Diderot Tél. : 01 42 83 32 23 20 Bonneuil sur Marne - mars 2007 Bon à savoir Les pouvoirs du président de la République Le Conseil des ministres vient de confirmer que l’élection présidentielle aura lieu le dimanche 22 avril et, si besoin est d’un second tour, le dimanche 6 mai. Mais qui élit-on lors de ce scrutin, quels sont les pouvoirs d’un(e) président(e) de la République ? Les pouvoirs que donne au président de la République française la Constitution du 4 octobre 1958 - dite Constitution de la Ve République - sont vastes. Au point que certains n’hésitent pas à parler d’une « monarchie constitutionnelle » pour caractériser ce régime présidentiel fort voulu par le général Charles de Gaulle, qui a dans la pratique taillé à sa mesure ce qui n’était au départ qu’un « régime parlementaire présidentialisé ». Ces pouvoirs sont énumérés pour la plupart dans le titre II de la Constitution, d’entrée en quelque sorte, comme pour mieux affirmer l’importance de cette fonction de président de la République. Ainsi, à lui seul, l’article 5 est tout un programme : le président de la République veille au respect de la Constitution, assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat, est garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. Excusez du peu ! Mais ce n’est pas tout... Le président nomme le premier ministre en principe responsable de l’exécutif, mais la réalité est toute autre - et, sur la proposition de celui-ci, les membres du gouvernement, met fin à leurs fonctions (article 8). Il préside le Conseil des ministres, (article 9), promulgue les lois dont il peut demander, sans possibilité de refus par le Parlement, une nouvelle délibération (article 10). Il a la prérogative du référendum (article 11) et peut dissoudre l’Assemblée nationale (article 12), sans être responsable devant elle (c’est le chef de gouvernement qui l’est).Il signe les ordonnances et les décrets délibérés en Conseil des ministres, a le pouvoir de nommer aux emplois civils et militaires (article 13), accrédite les ambassadeurs auprès des puissances étrangères (article 14) et, sans que cela soit constitutionnellement étayé, a la mainmise sur la politique étrangère, son « domaine réservé ». Le président de la République - et ce n’est pas le moindre - est le chef des armées et préside les conseils de Défense (article 15). L’article 16 lui accorde des pouvoirs exceptionnels dans certaines circonstances - en cas de conflit, par exemple, - qui vont de la prise d’actes de gouvernement à celle de décisions législatives ou réglementaires. Il a le droit de faire grâce (article 17). Il a le droit de nommer trois membres du Conseil constitutionnel dont il désigne le président, qui a voix prépondérante en cas de partage (article 64). Enfin le président de la République préside le Conseil supérieur de la magistrature (article 65). Vu l’étendue de ces pouvoirs, il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de choisir celle ou celui qui sera conduit à les exercer... C.M Vous allez avoir 18 ans entre le 1er mars et le 21 avril ? Vérifiez que vous êtes bien inscrits sur les listes électorales. Si ce n’est pas le cas, vous avez jusqu’au 6 avril pour vous rendre au service municipal des Elections avec une pièce d’identité (carte d’identité ou passeport) valide et un justificatif de domicile. Plus de renseignements au 01 45 13 88 20. Vie pratique Les menus de mars Jeudi 01 Lundi 12 Taboulé aux petits légumes Petit salé* Lentilles vertes Fromage Gélifié vanille Coupelle de pâté de campagne* Bœuf à la catalane Tortis au beurre Fromage Fruit Quiche lorraine* Filet de poisson sauce safran Macaroni au beurre Fromage Fruit Céleri mayonnaise Cordon bleu Epinards Fromage Gaufre au chocolat Vendredi 02 Lundi 05 Radis beurre Sauté de porc * Haricots rouges Fromage Oreillons d’abricot Mardi 06 Salade panachée Tomates farcies* Pommes sautées en lamelles Fromage blanc à la fraise Gâteau sec Mercredi 07 Salade de blé Navarin Haricots verts Fromage Fruit Jeudi 08 Saucisson à l’ail cornichons* Filet de poisson pané Riz pilaf Fromage Fruit Vendredi 09 Choux rouge en salade Rôti de dinde Orloff Jardinière de légumes Fromage Eclair au chocolat ● Cours de langues étrangères A la MJC La MJC propose des cours d’anglais pour les adultes le mercredi de 19h30 à 21h30. Et toujours la « mini school » : Pour les 3-5 ans de 9h30 à 10h30 Pour les 6-8 ans de 10h35 à 11h35 Pour les 9 ans et plus de 11h40 à 12h40 (participation à prévoir) 6 avenue de la République Tél. : 01 43 39 71 35 Mardi 13 Mercredi 14 Salade de lentilles Grillade de porc* Ratatouille Petits suisse Fruit Jeudi 15 Tarte au fromage Langue de bœuf sauce piquante Gratin de courgettes Fromage Fruit Vendredi 16 Salade nantaise Calamars à l’armoricaine Riz Fromage Compote de pommes Lundi 19 Pomelos au sucre Poulet rôti Haricots verts Fromage Chocolat liégeois Mardi 20 Pizza Brandade de morue Salade Yaourt Fruit Mercredi 21 Salade coleslaw Sauté de veau forestière Petits pois Fromage Tarte aux pommes Jeudi 22 Jeudi 29 Tomates et maïs en salade Cassoulet* Fromage blanc Ananas au sirop Vendredi 30 Vendredi 23 Cervelas/pommes de terre* Filet meunière Choux fleurs au beurre Fromage Crème caramel Lundi 26 Maquereau à la tomate Bœuf mode Carottes Fromage Fruit Mardi 27 Salade niçoise Omelette Coquillettes au beurre Fromage Gélifié chocolat Mercredi 28 Salade verte aux dès de gruyère Paupiette de dinde Gratin de brocolis Fromage Beignet Carottes râpées Choucroute* Fromage Compote de fruits Mortadelle* Gratin de poisson sauce dieppoise Poêlée de légumes Fromage Fruit Mini school POUR DES RAISONS TECHNIQUES LES MENUS PEUVENT ETRE MODIFIES TOUT EN RESPECTANT L’EQUILIBRE ALIMENTAIRE. *Porc rentrant dans la composition du plat. Les charcuteries seront remplacées par des coupelles de volaille, les viandes de porc par de la viande de dinde. Toute l’équipe du SIRM vous souhaite un bon appétit ! Avec Original’ L’association propose des ateliers d’apprentissage de la langue arabe le samedi de 16h à 19h30 pour enfants et adultes. Elle recherche également des bénévoles pour animer des cours d’alphabétisation de langue Fraçaise. 2 rue des Clavizis Tél. : 06 60 98 41 82 A l’Université Stage d’anglais oral tous niveaux et tous publics le soir et samedi matin Faculté des lettres, à Créteil Tél. : 01 45 17 11 83 Pharmacies de garde en mars Pour le secteur de Bonneuil et Créteil, les pharmaciens ouverts le dimanche sont : ■ Dimanche 4 mars Bauer 25 rue des Mèches à Créteil Tél. : 01 42 07 41 55 Tep Saly 9 allée du Commerce à Créteil Tél : 01 43 39 29 68 ■ Dimanche 11 mars Cimermam CC. des loges de St-Exupéry, à Bonneuil Tél. : 01 43 39 64 73 Razafimanohihaja CC. Kennedy 5 place Gabriel-Fauré à Créteil Tél. : 01 43 77 57 76 ■ Dimanche 18 mars Edard 2 av. Pierre-Brossolette à Créteil Tél. : 01 42 07 20 89 Lacroix Ctre Cial République Av. du Dr Roux à Bonneuil Tél. : 01 43 39 66 46 ■ Dimanche 25 mars Berdah 2 rue Calmette à Créteil Tél. : 01 42 07 50 52 Dia - Marega Ctre Cial de la Habette Rue du Dr Ramon à Créteil Tél. : 01 43 39 81 30 ■ Dimanche 1er avril S Sebahoun - Siksou Ctre Cial du Palais 18 allée Parmentier à Créteil Tél. : 01 48 99 71 03 Bonneuil sur Marne - mars 2007 21 Découverte Le nom des rues de Bonneuil Rue Léa Maury D’elle, ce qu’ on sait reste incertain sur bien des points, comme, par exemple, les conditions de sa mort. Elle aurait été fusillée par les Allemands selon certaines versions, renversée par un camion lors d’une mission d’agent de liaison selon d’autres versions, les plus probables. Une certitude, cette femme fit honneur à la cause des femmes résistantes, en bien des domaines. Fille d’un petit agriculteur et d’une institutrice de village, Léa Maury travailla d’abord, dès l’âge de 14 ans, dans l’industrie textile à Chaumont et à Troyes, avant de gagner la région parisienne où elle apprend la comptabilité. En 1932-1933, à l’âge de 27 ans, elle est secrétaire du syndicat de l’Alimentation de la région parisienne. Aux élections municipales de 1935, Henri Arlès, premier maire communiste de Bonneuil, la présente sur sa liste du Bloc Ouvrier et Paysan, dans un défi aux lois de l’époque qui dénient aux femmes le droit de vote, a fortiori celui d’être éligible. A la même époque, elle rentre au journal l’Humanité, comme rédactrice à la rubrique sociale du quotidien communiste, alors appelée Front du Travail. Quand l’Humanité est interdite, en 1939, traquée par la police, elle poursuit clandestinement son activité militante, et bientôt de résistante, dans la région de Rouen, puis dans le Nord, après avoir envoyé ses deux enfants à l’abri en HauteMarne. Sa mère, son frère, sa sœur sont arrêtés, son beau-frère fusillé. Elle, le long des routes du Nord, assure des liaisons, dirige l’Union des Femmes Françaises. Jusqu’à cette nuit où, roulant à vélo entre Wattignies et Templenars, elle est mortellement blessée. Elle sera inhumée sous un faux état-civil. 25 mars, retour à l’heure d’été Quand Benjamin Franklin était en avance sur son temps Le 25 mars prochain, nous allons perdre une nouvelle fois une heure de sommeil. A deux heures du matin, il sera en fait trois heures du matin, passage à l’heure d’été oblige. Et la polémique entre les « pour » et les « contre » resurgira de plus belle. Elle n’est pourtant pas nouvelle, on aurait même tendance à dire qu’elle remonte à la nuit des temps. Ou pour le moins à ce mois d’avril 1784, quand le philosophe, écrivain, physicien et diplomate américain Benjamin Franklin, l’un des pères fondateurs de l’indépendance des Etats-Unis, évoque pour la première fois, dans une lettre satyrique publiée par le quotidien français Le Journal de Paris, l’idée de décaler les horaires afin d’économiser l’énergie. Il faudra cependant attendre 1907 pour que le Britannique William Willet théorise plus sérieusement sur l’heure d’été en lançant une grande campagne pour son application afin de lutter contre « le gaspillage de la lumière ». Willet ne sera pourtant pas prophète en son pays, puisque c’est l’Allemagne qui, en pleine Première Guerre mondiale, met la première l’heure d’été en pratique en l’instituant le 30 avril 1916 (jusqu’au 1er octobre). Le Royaume Uni, il est vrai, suit peu après, le 21 mai exactement (jusqu’au 1er octobre également), en 22 Bonneuil sur Marne - mars 2007 prenant une heure d’avance sur celle du méridien de Greenwich. Un an plus tard, Terre-Neuve est le premier territoire nord-américain à adopter la mesure, suivi après guerre par la plupart des pays européens. Certains feront même du zèle, comme en Allemagne où, entre 1947 et 1949, on instaure un « Hochsommerzeit » (littéralement, haut temps d’été), les montres étant décalées d’une deuxième heure entre le 11 mai et le 29 juin. En France, l’heure d’été a été instituée en juin 1916 (loi votée en avril 1916) et abandonnée en 1946, après une période confuse sous l’Occupation, la zone occupée ayant été à l’heure allemande, ce qui n’était pas le cas de la zone dite libre. Suite au choc pétrolier de 1973, elle est rétablie en 1976. La France n’a pas de pétrole, mais elle a des idées, glosait-on alors... Il faudra attendre 1998 pour qu’une directive du Conseil européen harmonise les dates de changements d’heure dans l’ensemble des pays de l’Union européenne, afin de faciliter les transports, les communications et les échanges. C.M
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