Mars 2007 - Mairie de Bonneuil sur Marne

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Mars 2007 - Mairie de Bonneuil sur Marne
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tions municipal
Dossier :
trier c'est gagné
p.11
Foulées 2007
LA RUE
EST A VOUS
Démocratie de proximité. Le maire dans les quartiers
Salle Gérard-Philipe. Une histoire du hip-hop
p.16
p.4
p.18
Sommaire
8
PLU
4
C'est dans la ville
Pour maîtriser le
développement de Bonneuil
Le maire vous rencontre
dans les quartiers
9
11
Référendum
DOSSIER
80% en faveur du projet à Fabien
Trier, un défi
écologique
10
17
18
Histoire
Les origines du 8 mars
Directeur
de publication :
Patrick Douet
Rédaction :
Magali Charton, Claude Marchand
Photos :
Eric Simon, Yann Etienne
Comité de rédaction :
Patrick Douet, André Maurin,
Janie Degarne, Bernard Ywanne,
Rémi Lacapère, Gérard Mottet,
Magali Charton, Claude Marchand,
Eric Simon
Sport
La section gym s'anime
Culture
Le hip hop à l'affiche
Vous trouverez joint à ce numéro la nouvelle édition
du Guide pratique du tri sélectif.
Pour écrire à la rédaction,
réagir et proposer des sujets :
Rédaction du magazine municipal
de Bonneuil-sur-Marne
7, rue d'Estienne d'Orves BP n°1
94381 Bonneuil-sur-Marne cedex
[email protected]
Impression : Grenier
Publicité : RPC 06 62 02 08 61
Prochaine réunion
du Conseil municipal :
lundi 26 mars, à 20h30,
salle Courbet
2
Bonneuil sur Marne - mars 2007
Retrouvez toute l'actualité de votre ville sur : www.ville-bonneuil.fr
Février en images
Retour sur
< Un record pour l’Association
>
Amateur Radio Bonneuillois :
3 tonnes de denrées alimentaires et de
produits d’hygiène ont été récoltées au
profit des Restos du Cœur le 3 février.
>
Débat interconfessionnel et exemple de
tolérance devant une centaine de personnes
à la salle Gérard Philipe le 5 février.
Le concert des élèves du conservatoire
s’est déroulé sans fausse note
le 15 février.
Carton plein au Foyer Louise-Voelckel >
pour le nouvel an chinois célébré sous le
signe du cochon le 17 février.
Bonneuil sur Marne - mars 2007
3
C’est dans
la ville
● Etat civil
Naissances
en 2006
Lyes SEKHI,
le 13 octobre
en janvier 2007
Marie-Magdelaine IDRYSS,
le 12
Kassandra BROCHERET,
le 14
Enzo MERCIER-GOMES,
le 17
Shana NELTA-BENTAYEB,
le 20
Sofia MEBEIDA,
le 31
Mariages
Fabian MONSUY NGUEMA
NDOHO et Mary ESONO
ABESO, le 13 janvier
Fabrice SAME et Clara
ROMAIN, le 13 janvier
Décès
Simone ROUDIL,
le 3 janvier
Seules ces personnes ou leurs
proches ont donné leur accord
au service de l’Etat Civil pour la
publication de leur nom dans ces
colonnes.
● Remise des médailles
du travail aux Bonneuillois du
secteur privé le samedi 31
mars à partir de 11h à la
salle Courbet.
● Banquet annuel de la
FNACA, dimanche 25 mars
sous le préau de l’école
Cotton.
● Bienvenue
A M. et Mme Cheav, nouveaux
pharmaciens avenue du
Colonel Fabien depuis le mois
de janvier. Ils vous accueillent
du lundi au samedi de 9h à
12h30 et de 14h30 à 20h.
● Pour chanter en groupe
La MJC de Bonneuil se
propose d’ouvrir une chorale
le mardi soir. Si cet atelier
vous séduit, n’hésitez pas à
prendre contact avec l’équipe
à l’Espace Courbet :
6 avenue de la République
Tél. : 01 43 39 71 35
4
Bonneuil sur Marne - mars 2007
Du 13 mars au 3 avril
Le maire à votre rencontre
dans votre quartier
Comme chaque année, M. le maire, accompagné d’autres
élus et de techniciens de la Ville, viendra à votre rencontre
pour recenser vos besoins dans votre quartier.
M. le maire, ici en 2006, avec des habitants du centre anien
Voici le programme complet, avec les parcours prévus de ces visites qui se concluront à chaque fois par un moment convivial
pour un dernier échange.
Mardi 13 mars : CENTRE ANCIEN
A partir de 15h : rue Montaigne (angle
avenue Auguste Gross), rue Anatole France,
rue Paul Vaillant Couturier.
16h30 : école Notre Dame. Rue de l’Eglise
(Bonneuil Logements Jeunes, La Poste).
18 h : salle des mariages à l’Hôtel de Ville.
Samedi 17 mars : HAUT BONNEUIL
A partir de 9h30 : rue Louis Dominique
Michel (angle avenue de Choisy), rue de l’Avenir, rue Georges Ferrand, rue de l’espérance, rue du Mont Mesly, rue Pasteur, rue du
regard, avenue de Paris, rue Léa Maury.
12h30 : Foyer Louise Voelckel (rue du 8 mai
1945).
Jeudi 22 mars : LIBERTES
A partir de 16h30 : école Henri-Arlès,
place des Libertés, rue Charles Beauvais,
rue Jean Zay, rue J. Gilbert Collet.
19h : salle des Liber tés (place des
Libertés).
Mardi 27 mars : REPUBLIQUE
A partir de 16h30 : école Danièle
Casanova, rue du 8 Mai 1945, Centre
commercial République, Mail de la Piscine,
rue Michel Ange, rue Michel Goutier, rue
Fernand Widal, rue Alexandre Fleming.
18 h 30 : espace Courbet (6 avenue de la
République).
Jeudi 29 mars : FABIEN
A partir de 16h30 : école Joliot Curie,
OPHLM place Jean Jaurès, les chanteurs,
rue du Dr Aline Pagès, Georges Brassens.
18h30 : salle Fabien.
Mardi 3 avril : SAINT-EXUPERY
A partir de 16h30 : école Romain Rolland,
rue Romain Rolland, rue des Clavizis, rue du
Chemin Vert, rue des Varennes, avenue de
Verdun, rue Jean Moulin.
19h : Médiathèque (1 rue de la
Commune).
•
Commémoration
19 mars 1962,
une date historique
Les associations d’anciens combattants bonneuillois réunies au
sein de l’UFAC appellent à commémorer le 45e anniversaire
de la fin de la guerre d’Algérie le 19 mars. Rendez-vous à
11h15 devant la Mairie, avant de se rendre au Monument
aux Morts, avenue de Verdun.
La guerre d’Algérie s’engage en novembre
1954 avec les premières actions armées du
Front National de Libération (FLN) en vue de
la reconquête de l’indépendance de cette
terre colonisée par la France au cours du
XIXe siècle. Son bilan sera lourd : en huit
ans, 27 500 des 2,7 millions de jeunes
français déployés sur le territoire algérien
auront perdu la vie. Côté algérien, il est
effroyable : plusieurs centaines de milliers
de victimes, un million selon le FLN.
Après huit années de guerre épouvantables,
des négociations s’engagent en 1961 entre
le gouvernement du général de Gaulle et le
gouvernement provisoire de la République
algérienne (GPRA). Elles débouchent sur la
signature des accords d’Évian le 18 mars
1962 et la proclamation du cessez-le-feu
le lendemain. Le peuple français ratifie à
90,71% cette issue politique lors du référendum du 8 avril 1962 et l’indépendance de
l’Algérie sera effective le 5 juillet suivant.
Pour les appelés du contingent - dont plusieurs dizaines de Bonneuillois - , envoyés
dans une guerre qui ne veut alors pas dire
son nom et qui, pour la plupart, n’est pas
la leur, ce 19 mars 1962 est un jour de
liesse. Mais les armes - en particulier celles
de l’OAS, qui rassemble les jusqu’aux boutistes
de l’Algérie française, et celles du FNL - ne
se tairont définitivement que vers la fin de
l’année 1962.
Du coup c’est le 5 décembre - une date
pourtant sans aucune signification historique et non le 19 mars, qui est officiellement
retenu par Jacques Chirac, en septembre
2003, comme date officielle de l’hommage
aux victimes de la guerre d’Algérie. Une
décision contestée par une bonne partie
des anciens combattants, dont la FNACA,
principale fédération des anciens d’Algérie
(plus de 350 000 membres), qui persistent à célébrer le 19 mars comme fin de la
guerre, l’ARAC souhaitant pour sa part que
cette date devienne « une journée d’amitié
franco-algérienne ».
Première
>
De Chatel à Bonneuil via Internet !
Les familles des enfants de deux classes de CM2 parties à Châtel (Haute-Savoie) entre le
2 et le 15 février dernier ont pu suivre sur Internet les activités de leurs enfants. Munies
d’un code d’accès, elles ont pu accéder à une section cachée du site de la Ville, mise à jour
régulièrement par M. Hassouna, l’un des instituteurs qui accompagnaient leurs enfants.
Cette expérience, qui permet de prendre connaissance au jour le jour du programme d’activités des enfants séjournant en classes transplantées, a été conduite par la Ville et par
les écoles primaires Romain-Rolland B et Langevin-Wallon. Elle a connu un franc succès,
avec environ 240 connexions durant ces deux semaine, ce qui positionne cette page cachée
parmi les 10 pages les plus visitées du site.
C’est dans
la ville
● Séjours séniors :
Autriche et Périgord
au programme
Le CCAS et le service
Animations retraités
proposent deux voyages
destinés aux plus de 65 ans :
- Autriche, du 20 au 27 juin
(participation maximale :
935 €)
- Périgord / Quercy, du 17 au
24 septembre (participation
maximum : 865 €)
Le détail de ces deux séjours
sera présenté au Foyer
Louise-Voelckel le 6 mars à
14 heures. Les personnes
intéressées doivent s’inscrire
avant le 31 mars au CCAS,
16 rue de l’Eglise, du lundi au
vendredi de 8h30 à 12h15
et de 13h30 à 16h30, munie
d’un avis d’imposition 2005,
d’une pièce d’identité et d’une
quittance de loyer.
● Du nouveau au
Cimetière intercommunal
de Valenton
Le syndicat intercommunal du
cimetière et du crématorium
de Valenton, auquel appartient
la ville de Bonneuil, vient
d’ouvrir deux sites internet qui
proposent des formulaires en
ligne, les tarifs, le règlement
et les informations concernant
chacune de ces deux
structures. Rappelons qu’un
car part de Bonneuil pour le
cimetière intercommunal de
Valenton le premier samedi
de chaque mois, rendez-vous
à 9h30 devant le cimetière
communal de Bonneuil.
Cimetière intercommunal
de Valenton
Avenue de la
Fontaine Saint-Martin
94460 Valenton
www.cimetiere-intercommunalde-valenton.com
www.crematorium-devalenton.com
Bonneuil sur Marne - mars 2007
5
C’est dans
la ville
● Visite de la Maison
de l’Environnement
Depuis deux ans, en avril, la
Maison de l’Environnement,
à Orly, ouvre ses portes aux
Bonneuillois pour leur faire
découvrir gratuitement la
plateforme de l’aéroport.
Cette année, elle aura lieu
le samedi 14 avril, départ
du bus à 8h30 devant
la Mairie. Pour réserver
ses places, il convient de
s’inscrire du 7 mars au
7 avril auprès du Service
municipal du Tourisme
en présentant une pièce
d’identité et la photocopie
de cette pièce. Nombre
de places limité. Service
municipal du Tourisme au
01 45 13 88 59
Le mardi et le mercredi de
9h30 à 11h30
et de 15h à 17h
Le samedi de 9h30 à 11h30
● Portes ouvertes à l’EREA
L’établissement régional
d’éducation adaptée
« Stendhal » ouvre ses
ateliers d’horticulture, de
peinture et de maçonnerie
pour faire découvrir les
travaux de ses élèves.
Vendredi 9 mars,
de 14h à 17h.
Samedi 10 mars,
de 9h à 12h.
6 rue Désiré Dautier,
face à la salle Gérard Philipe
Tél. : 01 45 13 96 30
6
Bonneuil sur Marne - mars 2007
Prolongement de la RN406
Christian Favier : l’Etat doit
assumer ses responsabilités
Interrogé le 7 février par la rédaction
de votre magazine sur le prolongement
de la RN406, le président du Conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier, a fait
part de son inquiétude. « Nous nous trouvons dans une impasse, nous a-t-il déclaré.
Pourtant, cette opération est une question
importante. Le désenclavement du port
de Bonneuil est indispensable, il est vital
pour son fonctionnement surtout dans la
perspective de l’aménagement du bus en
site propre Pompadour-Sucy Bonneuil, qui
limitera le trafic routier. Si la 406 n’est pas
prolongée, il y aura un problème d’engorgement du trafic en particulier de poids lourds.
Avec toutes les nuisances insupportables que
cela engendrera pour les riverains ».
M. Favier a tenu à rappeler à l’Etat ses
responsabilités dans ce dossier : « Puisque
cette opération n’était pas inscrite au contrat de plan 2000-2006, le Conseil général a procédé à des études pour le proposer au prochain contrat de projets. Or
la voie est encore sous la responsabilité
de l’Etat. Nous sommes donc en droit de
lui demander de financer les travaux. A
l’heure actuelle, cela n’est pas inscrit au
contrat de projets. Mais le Conseil général
ne peut porter seul le financement de ce
projet. Il s’agit d’un problème financier puisque techniquement ce n’est pas une opération difficile : le foncier disponible est assez
important, le trajet est en ligne droite et il
n’y a pas de démolition à effectuer ».
Depuis cette réaction, il y a eu du nouveau : le projet, à défaut d’avoir été intégré
au Contrat de projets Etat-Région Ile-deFrance, figure officiellement au Schéma
Directeur de Région Ile-de-France (SDRIF),
comme le souhaitaient Patrick Douet et les
élus val-de-marnais. Un point d’appui pour
accentuer la mobilisation des populations
et élus à laquelle le président du Conseil
général a appelé. Pour sa part, la Ville de
Bonneuil organisera une réunion publique
dans les prochaines semaines afin de faire
le point sur cette question, ainsi que sur
le TCSP.
Enfance
Réorganisation du service municipal
Le 29 juin 2006, le Conseil municipal de
Bonneuil a décidé du principe de reprise en
régie municipale des activités gérées par
le Centre Aéré Laïque de Bonneuil (CALB),
en charge depuis les années 1950 du secteur animation et loisirs pour les enfants
de moins de 11 ans, les mercredis et lors
des vacances scolaires. Une décision prise
pour mettre ce secteur à l’abri de la marchandisation induite par la prochaine ouverture à la concurrence d’un certain nombre
d’activités, qui se ferait au détriment de
l’égalité d’accès jusque-là garantie par la
Ville. Elle entraîne une remise à plat du
fonctionnement et des missions de la direction Enfance de la Ville, avec les objectifs
suivants : repenser le temps de l’enfant ;
harmoniser les pratiques et renforcer les
liaisons entre Petite Enfance (3-6 ans),
enfance (6-10 ans) et Préadolescents (1114 ans) ; harmoniser les horaires et mieux
les coordonner ; mettre en cohérence l’action des services Enfance et Jeunesse, dans
le cadre du Projet Educatif Local ; renforcer
les partenariats avec les familles, les associations et les autres services municipaux.
Dans ce cadre, pour permettre la reprise
des activités du CALB, le Conseil municipal
a décidé le 14 février de créer 50 postes
à temps complet (3 postes administratifs,
47 postes d’animation), ainsi que 50 postes à temps non complet pour faire face
aux évolutions journalières et saisonnières
d’activités. Ces créations incluent naturellement la reprise des salariés du CALB et les
personnels des APPS.
« Jeunesse au plein air »
Utile campagne
Depuis 1938, l’association « Jeunesse au plein air » œuvre
pour le droit aux vacances pour tous.
Les enfants de l'école Romain-Rolland ont entonné deux chansons pour fêter l'événement
L'association a lancé sa 20 ème campagne tion Académique et de la préfecture du Valdépartementale le 2 février à l’école Romain- de-Marne, mais aussi de nombreux enfants
Rolland, en présence de M. le maire, Mmes
Manac’h et Cottet, adjointes au maire,
ainsi que de M. Ywanne, maire honoraire,
Pascal Savoldelli, vice-président du Conseil
général et des représentants de l’Inspec-
et de leurs parents. Grâce aux timbres mis
en vente jusqu’en juin, l’association pourra
envoyer plusieurs dizaines de jeunes en
vacances cet été.
www.jpa.asso.fr
Carnavals 2007
Des carnavals pleins la ville
Les équipes pédagogiques et les services
municipaux organisateurs l’ont décidé dans
le cadre du Projet éducatif local (PEL) : il y a
aura désormais un Carnaval des enfants unique tous les deux ans, alternant ainsi avec
la Journée des droits de l’enfant. Certaines
écoles ont tenu cependant à organiser leur
propre manifestation en mars ou en avril
prochains. Citons par exemple l’école maternelle Cotton B1 et B2, ainsi que l’école
maternelle R. Rolland qui proposeront un
carnaval avec les équipes d’animateurs
périscolaires et les parents. Un défilé sera
organisé le samedi 31 mars, au matin sur
le plateau de Cotton. Une journée crêpes
et un bal folk sont prévus à l’école H. Arlès.
L’école Notre Dame prévoit également de
célébrer l’événement.
C’est dans
la ville
● Rectificatif : le bon
contact pour le CME
Pour plus de renseignements
sur le Contrat municipal
Étudiant dont nous vous
annoncions la création dans
un précédent numéro, il faut
appeler au numéro suivant :
Service Médiation au
01 43 39 79 52
● Inscriptions scolaires
jusqu’au 31 mars
Les enfants entrant en
septembre prochain en
première année de maternelle
(âgés de 2 ou 3 ans, nés
avant le 30 juin 2005)
doivent être inscrits auprès
du service municipal de
l’Enfance avant le 31 mars.
Papiers à fournir :
• Livret de famille ou extrait
d’acte de naissance
• Carnet de santé à jour des
vaccins
• Certificat médical de vie en
collectivité
• Justificatif de domicile
Service municipal de
l’Enfance, 10 rue Auguste
Gross. Tél. : 01 45 13 72 60
● Aide à la rentrée scolaire
Vous avez jusqu’au 31 mars
pour faire une demande d’aide
à la rentrée scolaire au CCAS.
Cette aide consiste en des
bons d’achat pour les enfants
en âge scolaire dès la
première année de maternelle.
Profitez-en pour faire calculer
votre quotient familial, sans
oublier les pièces justificatives
(lire notre édition de janvier).
CCAS, 16 rue de l’Eglise
Tél. : 01 45 13 88 73
Lundi :
8h30 - 12h / 13h30 - 18h45
Mardi :
8h30 - 12h / 13h30 - 16h45
Mercredi :
8h30 - 12h / 13h30 - 16h45
Jeudi :
8h30 - 12h
Vendredi :
8h30 - 12h / 13h30 - 16h15
Samedi 31 mars :
8h30 - 12h30
Bonneuil sur Marne - mars 2007
7
Urbanisme
Questions à... Jean Chagny, adjoint au maire chargé de l’urbanisme
Une meilleure maîtrise du
développement équilibré de
Bonneuil
Lors de sa dernière séance, le 14 mars, le Conseil municipal
avait notamment à son ordre du jour l’arrêt du projet de
révision du Plan d’Occupation des Sols, qui vaut élaboration
du Plan Local d’Urbanisme. Jean Chagny, adjoint au maire
en charge de l’Urbanisme (notre photo), nous en dit plus.
Le Conseil
municipal
vient d'arrêter le
projet de Plan Local
d’Urbanisme (PLU) appelé
à remplacer l’actuel Plan
d’Occupation des Sols (POS).
De quoi s’agit-il ?
Jean Chagny : Il s’agit d’une part
de se mettre rapidement en conformité avec la loi Solidarité et
Renouvellement Urbain (dite loi
Gayssot, ndlr), d’autre part de se
mettre en cohérence - cette loi nous
y oblige - avec le nouveau schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF),
bouclé très prochainement.
Avec le PLU, ce qu’il y a de nouveau,
c’est la dimension PADD, le plan
d’aménagement et de développement durable. Il apporte une
dimension politique à la règle à calculs qu’est le POS, règle insuffisante par
elle-même. Nous pouvons ainsi mieux y
affirmer nos intentions, notre projet pour
les 10 ou 15 années à venir. Le zonage du
PLU ne résulte pas seulement ou essentiellement de connotations mathématiques, comme dans le POS, mais aussi de
connotations politiques.
Avec cette traduction réglementaire
du projet urbain, nous aurons donc de
meilleures armes pour nous opposer aux
promoteurs. Il ne sera plus possible, par
exemple, d’implanter une station de lavage
automobile dans un quartier pavillonnaire
ou une station-service dans un ensemble
d’habitat collectif.
8
Bonneuil sur Marne - mars 2007
développement durable avant que ce soit la
mode. Ainsi, on n’a pas attendu qu’il y ait un
adjoint Vert pour faire de la géothermie, j’ai
été associé au projet par Bernard Ywanne
en 1976, avant même d’être élu.
On fait à Bonneuil du développement durable depuis plus de 50 ans. Et, en fait,
cela marche quand on respecte un tiers
d’économie - nos zones d’activités, dont
le port, principal contributeur à la taxe
qui permet à la ville de vivre -, un tiers de
social - le logement bien sûr, mais aussi
nos politiques prioritaires pour l’enfance et
la jeunesse (gratuité des fournitures scolaires, modestie des tarifs de cantine...) -, un
tiers d’écologie (le Parc du Raincy, le Bec
du Canard...).
Traduire ces orientations dans le PLU, j’ai
envie de dire que cela a été le plus facile,
car cela l’était déjà dans l’esprit et dans
les faits à Bonneuil.
Vous êtes donc satisfait ?
Quelles sont les fondations du Plan bonneuillois d’aménagement et de développement durable ?
Jean Chagny : Le PLU c’est le fruit d’une
concertation - voire d’une confrontation accouché sans forceps car le dialogue
existe et qu’on a su écouter et prendre
en compte la demande des populations. Il
a pu certes y avoir des conflits d’intérêts,
mais ils ont été résolus. Ainsi il n’y aura
pas les zones de densification initialement
prévues le long de certains quartiers
pavillonnaires, et je m’en félicite. Je dois
dire que même dans les pires moments,
dans les années soixante et soixante-dix,
quand il fallait construire et bétonner à
tour de bras, les municipalités à direction
communistes ont construit du logement
social en réussissant à préserver la mixité
sociale. Ils ont réussi à faire concilier la
vie en quartiers pavillonnaires avec la vie
en habitat collectif.
Jean Chagny : A Bonneuil, on a fait du
Propos recueillis par Claude Marchand
Urbanisme
80% de « oui » lors du référendum
La Cité Fabien s’ouvre
massivement un nouvel avenir
Appelés à se prononcer le 11 février, les habitants ont
largement approuvé, dans toutes ses lignes, le projet de
rénovation urbaine présenté par l’OPHLM.
Associer le plus grand nombre, être transparent sur les enjeux et, in fine, laisser la
parole aux principaux intéressés : une fois
de plus, la carte de la démocratie participative, jouée par le maire et la municipalité afin
que les habitants de la Cité Fabien soient
de bout en bout les principaux auteurs et
acteurs du projet de rénovation urbaine
appelé à transformer l’avenir de leur quartier, s’est révélé être un atout majeur. Près
d’un foyer sur deux - et même sept sur dix
dans le secteur Brel, dit les « toits plats »,
là où l’enjeu était le plus fort ! - a participé
au référendum dont Patrick Douet et Janie
Degarne, présidente de l’OPHLM, avaient
pris l’initiative. Et 80% des participants ont
validé le projet de l’OPHLM, présenté dans
ces colonnes le mois dernier (voir ci-dessous l’ensemble des résultats).
Des résultats impressionnants. Et même
historiques, dira à sa façon le maire en les
annonçant aux nombreux électeurs présents
ce soir là à l’école Joliot-Curie. Soulignant
qu’il n’y avait pas eu « de bons ou de mauvais votes », il eut quelques mots « pour
ceux, plus particulièrement, pour qui il a
été difficile de décider de faire disparaître
le logement dans lequel ils ont quantité de
souvenirs ». « Je comprends ce choix, poursuivit-il. Et je ne veux pas que cette mémoire
se perde : nous allons mettre en place, avec
des professionnels et vous, un travail de
mémoire ».
Ses pensées se tournèrent ensuite vers
l’avenir. Un comité de suivi, composé d’élus,
de représentants des locataires et de l’Office,
sera mis en place afin que les engagements
pris pour la réalisation du projet soient tenus.
Des « ateliers populaires d’urbanisme » seront
également créés pour « construire ensemble
tous les éléments du projet », qu’ils soient
architecturaux, culturels, sociaux ou qu’ils concernent la place des équipements publics, des
cheminements et des commerces.
En conclusion, Patrick Douet précisa : « Il s’agit
pour nous tous, ville, habitants, bailleurs,
commerçants, de finaliser le travail, tant
sur le plan urbain, que du relogement, que
sur le plan financier. Cela ne va pas être
une mince affaire, il sera sûrement nécessaire que nous fassions valoir nos droits aux
subventions de l’Etat ». Une autre histoire
commence...
Les résultats du référendum
● Quartier République
Où en est le projet
de l’OPAC ?
En octobre dernier, les habitants
de l’OPAC du quartier République
donnaient leur accord au projet
de rénovation urbaine proposé
par l’Office départemental. Où
en est-il aujourd’hui, qu’est-ce qui
avance ? Ce sont les questions
que nous avons posées à M.
Frédéric Winter, responsable
du projet à l’OPAC.
« Deux choses sont actuellement
en cours, l’une qui avance un
peu, l’autre qui avance un peu
moins vite, souligne-t-il. Ce qui
avance, c’est le chantier de la
construction. Avec la Ville, on
vient de se mettre d’accord sur
les terrains appelés à accueillir
les programmes locatifs qui
devront être construits avant les
démolitions prévues ». Deux de
ces terrains, à l’angle de la rue du
Dr Roux et de l’avenue de Choisy
et celui du parking Lamaze,
avaient déjà été identifiés. Deux
autres l’ont été depuis, sur la
butte Eugénie-Cotton, près de la
RD60, et en centre ville sur le
site actuellement occupé par le
Centre Technique Municipal.
« On vient de lancer la procédure
de consultation d’architectes
pour le programme prévu
sur le terrain de la rue du Dr
Roux, reprend le responsable
de l’OPAC. On en est à la présélection des architectes.
Pour les autres terrains, on
en est encore aux études de
faisabilité. Mais cela avance ».
C’est toutefois une procédure un
peu longue. « Entre le choix d’un
architecte, le dépôt d’un permis
de construire et l’accord pour ce
permis de construire, il y en a
pour environ deux ans », prévient
le responsable du projet.
Comme il s’y était engagé, l’OPAC
est en train de concevoir un
journal d’information destiné
aux locataires, à paraître très
prochainement. « On y trouvera
des précisions sur les délais
nécessaires, souligne Frédéric
Winter. On doit y annoncer qu’il
n’y aura pas de démolition au
moins avant 2009. Mais d’ici là
nous étudierons naturellement
toute demande de locataire
qui souhaite être relogé sans
attendre sur d’autres quartiers
de Bonneuil ».
Côté centre commercial, en
revanche, cela avance moins
vite, cela risque même d’être
un peu plus long que prévu,
toutes les études économiques
étant, selon M. Winter, « à
reprendre ». Mais l’objectif de
la réhabilitation du centre reste
bien entendu d’actualité.
Bonneuil sur Marne - mars 2007
9
Histoire
Un 8 mars peut en cacher un autre
D’où vient la journée
internationale des femmes ?
● Louise Voelckel et
d’autres à l’honneur
au Foyer
En cette année de
commémoration des 30
ans du Foyer et à l’occasion
de la journée internationale
des femmes, l’équipe du
Foyer a choisi d’évoquer la
personnalité de celle qui
a œuvré pour le bien-être
de ses concitoyens et qui
a donné son nom au foyer.
Une exposition retraçant le
parcours de Louise Voelckel,
première adjointe au maire
et animatrice du bureau
d’aide sociale, après guerre
dans l’équipe municipale
dirigée par Henri Arlès,
permettra un échange
autour de femmes qui,
en France et ailleurs, ont
contribué aux avancées
sociales. Des associations
mettront à l’honneur les
femmes de toutes origines à
travers leurs traditions. Avec
la participation d’une chorale
andalouse et un groupe de
chanteuses kanak en autres.
L’après-midi se clôturera par
un goûter convivial.
Le 8 mars, à partir de
14 heures. Entrée libre.
Louise Voelckel
10
Bonneuil sur Marne - mars 2007
Chaque année, la journée internationale des femmes est, le 8
mars, un moment fort, dans notre ville, notre pays et dans le
monde, de lutte et de solidarité contre les discriminations et
les inégalités qui continuent de frapper les femmes.
Mais quelle en est son origine ?
« La journée internationale des femmes
continue la tradition de lutte des ouvrières de
l’habillement de New York qui, en 1857, le 8
mars, manifestèrent pour la suppression des
mauvaises conditions de travail, la journée
de 10 heures, la reconnaissance de l’égalité
du travail des femmes. Cette manifestation
produisit une grande impression et fut
recommencée en 1909, toujours par des
femmes de New York. En 1910, (...), Clara
Zetkin proposa de faire du 8 mars la journée
internationale des femmes ».
Cette citation est extraite du journal l’Humanité
du 5 mars 1955, l’un des rares quotidiens
français de l’époque, sinon le seul, à évoquer
la journée internationale des femmes, célébrée
partout dans le monde depuis 1946, mais
essentiellement reconnue dans les pays dits
« socialistes », de l’autre côté du « rideau de
fer » comme on disait alors. Dans des versions à
peu près identiques, d’autres médias racontent
que la police new yorkaise a chargé, tiré et tué
des manifestantes ce 8 mars 1857. Tout cela
relève en fait de la légende et du mythe !
Certes, il y eut bel et bien une grève des quelque
30 000 chemisières (elles constituaient 80%
des effectifs de ce secteur) et chemisiers new
yorkais, du 22 novembre 1909 au 15 février
1910. En revanche, les événements de 1857,
eux, n’ont jamais eu lieu, selon les travaux,
connus dès le milieu des années 1990, de
deux historiennes françaises, Liliane Kandel et
Françoise Picq.
Pas d’origine américaine donc pour le 8
mars, qui semble résulter tout autant de
la participation massive des femmes aux
nombreuses luttes ouvrières de ce début de
XXe siècle en Europe et aux Etats-Unis, que de
leur forte aspiration à accéder au droit de vote.
Celui-ci est au cœur de la création à Stuttgart,
le 17 août 1907, de l’internationale socialiste
des femmes, dont le secrétariat est coordonné
par la journaliste allemande Clara Zetkin qui
dirige depuis 1890 la revue Die Gleicheit
(l'Egalité). Florence Montreynaud, auteur de
l’encyclopédie Le XXe siècle des femmes,
précise dans un article paru dans le Monde
Diplomatique en mars 1999 : « En réalité, la
journée des femmes est une décision de la
IIe Internationale socialiste, avec pour but de
mobiliser les femmes derrière les organisations
de la classe ouvrière et de contrer les
féministes dites « bourgeoises ». L’initiative en
revient à l’Allemande Clara Zetkin, lors de la
Conférence des femmes socialistes de 1910
à Copenhague. Quant à la date du 8 mars,
elle fut choisie par Lénine, en 1921, pour
commémorer le jour fameux (correspondant
au 23 février dans le calendrier grégorien de
la Russie tsariste) où, en 1917, les ouvrières
de Saint-Pétersbourg manifestèrent dans
la rue pour demander du pain et le retour
des hommes du front, déclenchant ainsi la
révolution de février ».
La journée internationale des femmes sera
officiellement reconnue en 1977 par l’ONU.
En France, il faudra attendre 1982.
C.M
Déchets ménagers
TRIER,
UN DÉFI
ÉCOLOGIQUE
Dossier
La production de
déchets ménagers ne
cesse d’enfler dans
nos pays développés,
avec toutes les
conséquences
économiques et
écologiques que l’on
connaît - gaspillage,
épuisement
des ressources
énergétique non
renouvelables
et des matières
premières, pollution,
détérioration de
l’environnement...
Il y a plus que
jamais besoin
de se mobiliser
collectivement pour
préserver notre
cadre de vie. Le
tri des déchets
ménagers en est
l’un des moyens.
Ce dossier et le
guide pratique du tri
joint à ce magazine
entendent
y contribuer.
Bonneuil sur Marne - mars 2007
11
Dossier
Collecte sélective
Trier c’est gagner !
Vous avez entre vos mains, joint à cette édition
du magazine municipal d’information, le
nouveau guide pratique du tri édité par la Ville
avec le concours d’Eco-Emballages. Il vient
opportunément rappeler conseils et consignes
à respecter pour participer avec efficacité à
cet acte citoyen qui concourt, au quotidien, à
la protection de notre planète.
La collecte sélective, qui s’appuie sur le tri des
déchets ménagers par les particuliers, a été
mise en place à Bonneuil en novembre 1998.
« C’est un défi écologique, un acte civique »,
écrivait alors Bernard Ywanne. Paroles qui
sont plus que jamais d’actualité. Effet de serre,
déforestation, couche d’ozone menacée...
Autant de fléaux qu’on ne peut plus ignorer.
Trier nos emballages, c’est participer - à
notre niveau - à la préservation de notre
environnement. « C’est, souligne Patrick Douet,
le maire, un beau geste, qui vise à ce que nous
léguions aux futures générations une planète
vivable ».
● Se mobiliser pour la
collecte sélective
Nous ne sommes pas les
seuls à le faire. En France,
37 millions d’habitants
trient quotidiennement leurs
déchets et ont dit oui au
recyclage. Rejoignons-les !
● Le recyclage nous
avons tous à y gagner !
Protéger
notre environnement
Le recyclage permet de
préser ver des ressources
naturelles telles que le bois, le
pétrole, le fer... Ces ressources
ne sont pas inépuisables.
Pensons-y !
Éviter le gaspillage
Avec 27 bouteilles en plastique,
on fait... un pull !
Le guide du tri joint à ce
magazine est imprimé sur
du papier... recyclé ! Alors
pourquoi jeter ce qui peut
être réemployé ? Et puis,
ne l’oublions pas, tout ce
qui est recyclé n’est plus à
éliminer. C’est ainsi que nous
maîtriserons les coûts de
traitement de nos déchets.
Au centre de Villeneuve-le-Roi
Le tri, c’est toute une
Le camion collecteur vient de quitter Bonneuil avec dans
son chargement le résultat de votre tri quotidien. Que
se passe-t-il ensuite pour vos bouteilles d’eau et autres
cartons d’emballage ? Pour en savoir plus, direction le
centre de Villeneuve-le-Roi où sera triée la récolte du jour.
Notre guide aujourd’hui sera l’une des deux
messagères du tri de la Ville de Bonneuil, Cécile,
venue suivre une « caractérisation ». « Une
à deux fois par mois nous venons au centre
de Villeneuve contrôler ce que jettent les
● Conseil
Empiler les déchets les uns
dans les autres n’est pas utile.
Cela ralentira le tri puisque le
personnel du centre de tri
devra les désempiler.
12
Bonneuil sur Marne - mars 2007
habitants, explique-t-elle. Un échantillon de
35 kg de déchets est examiné pour vérifier
la qualité du tri effectué. Il y a près de 18
caractérisations par an, ce qui nous permet
d’observer l’évolution du tri aussi bien dans les
A l’heure où 72% des produits de
consommation courante se vendent en libre
service, contribuant à l’augmentation continue
de la production de déchets ménagers, qui a
doublé dans notre pays entre 1960 et 2003
pour atteindre près de 400 kg (pour les 4
bacs) par an et par habitant1, le geste de tri
permet de faire coup double : réaliser des
économies d’énergie considérables et, par la
même occasion, préserver des ressources
naturelles précieuses. Ne l’oublions pas :
90% de la consommation mondiale d’énergie
repose sur des ressources non renouvelables:
pétrole, charbon... Ces trente dernières
années, on a dilapidé 30% des ressources
naturelles du globe.
Nos emballages consomment eux aussi cette
énergie et ces matières premières. L’aluminium
est obtenu à partir de bauxite, l’acier à partir
de coke et de minerai de fer, le PET est
fabriqué avec du pétrole, le verre avec du
sable, le papier-carton avec du bois d’éclaircie.
En consommant moins d’emballages, nous
consommons moins d’énergie. Quelques
exemples : en 2004, grâce aux 358 000
tonnes de papier-carton recyclées, 934 000
tonnes de bois sont restées dans les
forêts, 980 000 tonnes de sable ont été
préservées grâce aux emballages en verre
recyclés, 143 000 tonnes de pétrole ont
histoire
quartiers pavillonnaires que dans le collectif. Et
ainsi de prévoir des piqûres de rappel si l’on
constate des dysfonctionnements ».
Le lieu accueille quotidiennement près de
300 camions en provenance des communes
environnantes. Ils déversent leur contenu de
façon continue dans d’immenses hangars où
s’entrecroisent pelleteuses, tapis roulants et
machines trieuses. La visite commence par les
amoncellements de déchets en attente d’être
triés. Papiers, cartons, plastiques sont destinés
à être valorisés, c’est-à-dire recyclés. Après
avoir été déposés par le camion collecteur, les
été épargnées grâce à l’équivalent de 4,5
milliards de bouteilles en plastique triées ...
Une fois collectés, les emballages que vous
avez triés prennent le chemin des centres de
tri. Là - lire par ailleurs notre reportage au
centre de tri de Villeneuve - ils sont groupés
par catégories de matériaux, puis envoyés
dans des usines de recyclage. Grâce au tri et
au recyclage des emballages ménagers, nos
déchets d’emballages ont donc une seconde
vie. De bons réflexes qui sonnent la fin des
décharges sauvages où l’on avait l’habitude de
stocker nos déchets.
Pour ceux qui en douteraient encore, les
bienfaits du tri et du recyclage sont manifestes.
Des analyses environnementales poussées,
ont pu chiffrer l’impact d’une année de collecte
sélective sur l’environnement. En 2003, le tri
des emballages ménagers a permis d’éviter
des rejets de gaz à effets de serre dans
l’atmosphère équivalant à la pollution d’une
ville de 700 000 habitants et de réaliser une
économie de 8 906 000 MWh d'énergie et
de 7 890 000 m3 d'eau. A bon entendeur
salut !
1– A Bonneuil, entre 1999 et 2005, il a été collecté
entre 332 et 346 kg par an et par habitant dans les
quatre bacs de couleur, dont en moyenne de 32 à 35 kg
de journaux, emballages et verre.
déchets sont acheminés par tapis roulants à
travers différentes machines et trémies, qui
tantôt aimantent les objets métalliques, tantôt
séparent les gros éléments des plus petits, les
corps creux des corps plats.
En bout de chaîne, ce sont vingt-cinq personnes
qui affinent le travail de sélection par type de
bouteilles, en fonction de leur opacité. Les
déchets ainsi triés sont emmagasinés dans
des alvéoles géantes et mis en balles pour
faciliter leur transport vers les centres de
recyclage.
M. C.
Dossier
● Des hommes pour
donner une nouvelle
vie à nos emballages.
Dans le centre de tri, les
contrôles de qualité et la
séparation des différents
matériaux selon leur nature
s’effectuent de manière
essentiellement manuelle.
Ainsi, c’est grâce à des
hommes et des femmes
que nos emballages vont
«commencer» une nouvelle vie.
Alors, pensez à leurs conditions
de travail et prenez soin de bien
vider vos emballages à recycler
(pas d’objets dangereux,
pas de verre, pas d’ordures
ménagères). Leur tâche sera
facilitée et plus agréable.
● Les barquettes
prennent la route.
L’ a l u m i n i u m d e s b o î t e s
de conser ve, barquettes,
aérosols et boîtes boisson
est, entre autres, recyclé
dans la fabrication de pièces
de voitures.
Bonneuil sur Marne - mars 2007
13
Dossier
Paroles de « trieurs »
Ils et elle trient, pourquoi pas vous ?
Le tri semble devenu un geste ordinaire pour beaucoup.
Micro-trottoir au hasard de nos allées et venues dans la ville.
Serge Chiarello et les petites Kim (3 ans) et
Iona (7 ans), rue P. Vaillant-Couturier
● Créer des
activités nouvelles
« Nous sommes arrivés en 1999 à Bonneuil.
Dans notre ancienne ville, il n’y avait pas de
tri sélectif alors il a fallu prendre l’habitude,
avec l’aide du guide pratique. C’est un peu
contraignant au départ, mais maintenant
c’est devenu un réflexe pour préserver
notre environnement. Nous n’en sommes
pas encore à acheter des ampoules à
économies d’énergie mais, nous essayons
de prendre moins la voiture et de circuler en
vélos ou en trottinettes avec nos filles ».
Le recyclage permet de
développer de nouvelles
activités.
Il faut des hommes pour
c o l l e c t e r, c o n d i t i o n n e r,
transformer les matériaux. Des
emplois nouveaux sont donc
créés. C’est important.
Charles Devos, rue des Clavizis
Michel Pouillaude, 4 rue de la Plumerette.
● L’acier, recyclable
à l’infini.
L’acier des boîtes de conserve
est à nouveau utilisé dans
l’industrie sidérurgique. On peut,
par exemple, le retrouver dans
des pièces de moteur, des tôles,
des boîtes de conserve...
« Trier, c’est bien plus pratique que les videordures qu’il y avait avant. C’est surtout
plus hygiénique, il y a moins d’odeurs.
Ici, on s’efforce tous de trier, on a pris
l’habitude, ce n’est pas vraiment astreignant
de descendre ses sacs au local de tri qui
est à côté – il y a l’ascenseur – et de les
passer par la trappe ad’hoc. Je le fais
régulièrement sans déplaisir, sauf quand je
pars à 5 heures du matin : je préfère alors
laisser le sac au pied de la trappe, pour ne
pas réveiller les voisins... ».
« Pour moi, la mise en place de la collecte
sélective a été une très bonne chose car
elle s’est d’abord traduite par la suppression
des vide-ordures, souvent bouchés, ce qui
évite donc la remontée des mauvaises
odeurs et des cafards. Depuis qu’on a un
vrai local de tri, à usage très facile, je le
fais volontiers, ne serait-ce que par respect
pour les travaux utiles qui ont été effectués.
Certes j’ai aussi une petite pensée pour le
bien être écologique, que nous avons à
préserver, mais j’aimerais bien de ce point
de vue que les gros industriels pollueurs et
gaspilleurs se montrent aussi citoyens que
nous pouvons l’être dans mon HLM ».
Véronique Thanh, cité fabien
« J’ai quatre enfants et je leur ai appris que trier
est important pour l’avenir. Tous les quartiers sont
concernés par le tri sélectif ce qui n’est pas le cas
de toutes les villes, il faut en profiter. En plus, à
Bonneuil, on a la chance d’avoir la géothermie, et
bientôt le TCSP ! Pourtant, certaines personnes
refusent de trier leurs déchets sous prétexte
qu’elles payent une taxe. Je ne partage pas leur
avis, mais c’est vrai que je manque d’arguments
pour les convaincre... ».
14
Bonneuil sur Marne - mars 2007
Economie
Insertion professionnelle
Des entreprises portent
un nouveau " Regard "
Quinze entreprises val-de-marnaises du secteur des travaux
publics, dont deux implantées à Bonneuil, viennent de se
mettre en réseau - « Le Regard » - pour aider, avec le Conseil
général, à l’insertion et à la qualification professionnelle de
personnes en difficultés (jeunes, Rmistes, handicapés..)
avec l’objectif de leur offrir des emplois pérennes.
Explications.
avec les services départementaux, qui les
connaissent mieux ».
D’après une première évaluation des besoins,
L’association « le Regard » est officiellement
née en décembre 2006. Elle regroupe
pour l’instant quinze entreprises1 - mais
l’association reste bien évidemment ouverte
à d’autres bonnes volontés - qui veulent,
selon les statuts de ce groupement,
« favoriser l’insertion par l’emploi des
personnes en difficultés dans le département
du Val-de-Marne, et notamment les jeunes
en recherche de première embauche ».
Président de cette association, qu’il a
initiée, Daniel Le Ny, directeur général
de Valentin 2 nous explique ses raisons
d’être : « Entreprises des secteurs de
l’assainissement, de la voirie, des espaces
verts et de l’électricité, bénéficiant de
commandes publiques du département
et de bon nombre de collectivités locales,
nous savons combien ce territoire est,
comme d’autres, confronté aux problèmes
des personnes en difficultés d’insertion
professionnelle. Nous n’avons certes aucune
obligation légale à résoudre les problèmes
sociaux des collectivités, mais nous estimons
être de notre devoir moral d’essayer de
rendre service dans ce domaine. D’un côté
il y a des gens qui ont besoin de travailler,
de l’autre nous avons des besoins de
recrutement, actuellement difficiles à
satisfaire par manque de contact direct
avec ces publics en difficulté. C’est pourquoi
nous avons décidé de nous regrouper, pour
être en capacité de travailler avec efficacité
ces entreprises proposent une soixantaine
de profils de postes à recruter dans les
prochains mois : maçons VRD (voirie
réseau de distribution), ouvriers routier,
ouvriers paysagiste, monteurs électricien...
Les débutants sont acceptés, l’entreprise
adhérente s’engageant à les former :
chaque personne recrutée bénéficiera du
suivi d’un tuteur professionnel pendant six
mois ou plus, le temps de son insertion dans
l’entreprise. « L’objectif minimal, souligne
M. Le Ny, c’est que chaque entreprise
adhérente embauche de manière pérenne
deux personnes par cycle de deux ans, mais
cela peut aller bien au-delà selon les besoins
particuliers de chaque entreprise ».
Avec l’aide administrative des services du
Conseil général, en particulier de la toute
nouvelle Délégation à l’Emploi et à l’Insertion
Professionnelle, le dispositif se met en
place . « Le 21 mars, explique la déléguée
à l’Emploi, Mme Paquin, nous organisons
une réunion d’information de l’association
à destination des conseillers d’orientation
et autres acteurs locaux de l’insertion
professionnelle, pour expliciter la démarche
du Regard et les profils de poste proposés
par ses entreprises membres. Le but est
de recueillir très rapidement 300 C.V pour
aller à un contact direct des entreprises du
Regard avec les personnes intéressées ».
C.M
Pour tout renseignement, s’adresser à :
Conseil général du Val-de-Marne
Délégation générale
à l’emploi et l’insertion
1 rue Le Corbusier - 94000 Créteil
● Rencontre avec
les acteurs économiques
Près de 80 acteurs de la vie
économique locale - chefs
d’entreprises, directeurs
de ressources humaines,
commerçants et artisans,
responsables d’entreprises et
de services publics, partenaires
de la Ville pour l’insertion
professionnelle... - avaient
répondu, le 8 février, à l’invitation
de M. le Maire à l’occasion de la
présentation de l’édition 2007 du
« Guide de l’activité économique ».
Une réception annuelle devenue
traditionnelle depuis 10 ans,
l’âge du service municipal de la
Vie Economique, cheville ouvrière
avec Marcel Brianceau, premier
adjoint au maire, et le service
de la Communication, de ce
guide pratique que l’on peut se
procurer en Mairie. Elle témoigne
de la volonté de la municipalité
de consolider les relations
avec l’ensemble des acteurs
économiques, pour développer
des synergies, des échanges, des
projets communs pour mieux vivre
Bonneuil ensemble.
Ces relations sont placées sous le
signe du dynamisme. En atteste le
succès des premières Rencontres
pour l’Emploi, rappela le maire dans
une courte allocution, avant que
les participants puissent découvrir
en avant-première les principales
caractéristiques du futur TCSP. En
témoignent également la croissance
de l’emploi sur Bonneuil - 1 200
emplois supplémentaires en cinq
ans, soit + 18% - et les 130
entreprises qui s’y sont implantées
ou y ont été créées depuis le dernier
recensement de 2005.
« Nous voulons faire de Bonneuil
une éco-ville dynamique », souligna
Patrick Douet en rappelant le
nouveau Projet de Ville et le dossier
ANRU qui sera déposé dans
quelques semaines auprès des
services de l’Etat.
« Il vise, précisa-t-il, à attirer un
investissement global sur Bonneuil
de l’ordre de 150 millions d'euros
sur 5 ans ». La construction
de 1 000 logements neufs est
notamment au programme, ce
qui apportera une contribution
importante pour l’emploi et ouvrira
de nouvelles perspectives pour le
logement des salariés.
1 - Cegelec, Dideron, Eiffage TP, Emulithe, Entreprise Jean
Lefèbvre, Eurovert, les Paveurs de Montrouge, SNTPP,
Satelec, Screg, SN Falleau, UCP, Urbaine de Travauxs,
Valentin, Viapark.
2 – 350 salariés, dont 50 au dépôt de Bonneuil
Bonneuil sur Marne - mars 2007
15
Sport
Les 4èmes foulées de Bonneuil
Le sport à portée de pas
Petits ou grands, coureurs confirmés ou novices, les 4èmes
foulées de Bonneuil sont à votre portée. Au programme,
dimanche 18 mars, cinq courses (de 700 m à 10 km)
à travers la ville. Et surtout beaucoup de bonne humeur
et de convivialité.
Le programme
• 9h : COURSE 1 (2100 m)
Jeunes nés de 1992 à 1995
Bonneuillois : gratuit - hors Bonneuil : 2 €
(3 € sur place)
• 9h30 : COURSE 2 (700 m)
Enfants nés de 1998 à 2000
Bonneuillois : gratuit - hors Bonneuil : 2 €
(3 € sur place)
• 9h40 : COURSE 3 (1400 m)
Enfants nés de 1996 à 1997
Bonneuillois : gratuit - hors Bonneuil : 2 €
(3 € sur place)
• 10 h : COURSE 4 (5 km)
Jeunes nés avant 1991 et adultes
Pour tous : 7 € (10 € sur place)
• 10 h 45 : COURSE 5 (10 km)
Jeunes nés avant 1991 et adultes
Pour tous : 9 € (12 € sur place)
Renseignements pratiques
• Inscriptions. Par courrier (bulletin de
participation sur www.csmbathle.fr avant
16
Bonneuil sur Marne - mars 2007
le 11 mars pour bénéficier des tarifs
réduits (voir programme). Sur place, avec
tarifs majorés (voir programme), au plus
tard 15 minutes avant le départ.
• Départ et arrivée. Mairie de Bonneuil,
7 rue d’Estienne d’Orves.
• Certificat médical ou licence. Obligatoire
pour les courses 4 et 5.
• Retrait des dossards. Samedi 17
mars de 14 à 18 heures et dimanche18
mars à partir de 8 heures au gymnase
Langevin-Wallon, à 200 m du départ.
• Règlement. Consultable sur http://
www.csmbathle.fr
• Ravitaillement. Aux 2 km, 5 km, 7 km
et arrivée.
• Sécurité. Assurée sur le parcours par
des bénévoles, des représentants des
polices municipale et nationale, et des
membres de la Croix Rouge Française.
• Récompenses. Tee-shirt à tous les
par ticipants (dans la limite de 300
engagés par course) ; coupes aux trois
premiers de chaque catégorie dans
chaque course ; challenge du nombre
par club/par établissement scolaire/par
entreprise.
Sports
Section gymnastique enfants
A la découverte des agrès
Rencontre avec une section « historique » du CSMB, dont
les 115 membres âgés de 2 ans et demi à 15 ans ont
pris leurs marques au gymnase Romain Rolland cinq jours
par semaine.
pour aller en compétition plutôt que de
renforcer l’image individualiste de la
gymnastique. Même si les dirigeants
emmènent régulièrement les adhérents
assister aux grands rendez-vous nationaux,
la compétition est plutôt vécue comme
l’aboutissement d’un travail sur soi. Avec
des résultats probants puisqu’elles sont
arrivées troisièmes aux régionales sur 14
clubs, il y a quelques mois.
Une section qui rajeunit.
« Pour les nouveaux venus, les exercices
consistent en un réveil musculaire pendant
un ou deux mois, surtout après les mois
d’été, explique Sylvie André, secrétaire de
la section. Même chez les plus jeunes,
il faut développer la souplesse. Ensuite
seulement nous leur faisons découvrir
les différents agrès, d’abord par un
parcours éducatif, des roulades et des
jeux ». Les gymnastes vont devoir se
repérer dans l’espace à force de patience
et de rigueur, avec l’aide et les conseils
des huit entraîneurs de la section. « Les
préférences pour un agrès s’affinent
ensuite vers 10 ou 11 ans, continue Sylvie.
C’est le moment où la notion du danger
apparaît. Avant de passer aux barres
asymétriques ou de faire la roue sur
une poutre, la ou le gymnaste devra se
rassurer au sol et maîtriser parfaitement
les gestes ».
Pas de course aux résultats.
« Il ne faut jamais brûler les étapes ».
Depuis quelques années, les dirigeants et
les entraîneurs s’efforcent d’encourager
l’esprit d’équipe en formant des groupes
Chez les filles, l’effet « Emilie Lepenec »
a joué à plein. Mais le renouveau se
retrouve surtout chez les garçons. Pour
Hubert Monot, le président, « la section
garçons, qui s’entraîne le vendredi soir,
s’est rajeunie et surtout le nombre de
membres permet de former une équipe
pouvant éventuellement représenter
le club en compétition ». Depuis cette
année, le samedi matin est réservé à la
découverte. Les enfants de 6 à 16 ans
peuvent gratuitement et sans être inscrits
au CSMB, découvrir ce sport grâce à une
subvention de la fédération et du Conseil
général.
Toujours le samedi, les dirigeants de la
section tiennent à signaler le succès du
baby gym l’après-midi « Les enfants de
deux ans et demi à trois ans et demi
s’initient à la gym avec un équipement
adapté et sous le regard attentif de deux
entraîneurs formés, précise Sylvie. Les
parents sont présents et le doudou jamais
loin ».
Magali Charton
● Handball
- 2e tour des interligues
féminines et masculines samedi
3 et dimanche 4 mars au
gymnase A. et E. Cotton avec la
participation du CSMB handball et
la Ville. Les finales se dérouleront
également à Bonneuil en mai
prochain.
- Tournoi régional des CFA
Les apprentis de toute l’Ile-deFrance s’affronteront sur le
parquet du gymnase E. Cotton de
9h à 17h le jeudi 8 mars.
Entrée libre.
● Natation
4e journée de la Coupe du Valde-Marne FSGT le 11 mars à
partir de 14 heures à la piscine
Marcel-Dumesnil.
● Assises du sport
Rendez-vous le 20 mars !
Après les deux ateliers
consacrés aux équipements dans
la ville et à la démocratisation
des pratiques sportives, qui
se sont tenus en janvier,
deux nouvelles rencontres
sur la santé et l’éducation
se sont déroulées en février.
Une quarantaine de sportifs,
dirigeants d’associations, élus,
représentants des services
municipaux et membres de
l’éducation nationale ont échangé
leurs points de vue et avancer
des idées pour développer le
sport à Bonneuil. L’ensemble
de ces travaux seront rendus
publics lors de la réunion
(ouverte à toutes et tous) de
restitution des Assises du Sport.
Pour en savoir plus :
Une permanence est assurée le mardi
et le vendredi soir au gymnase RomainRolland.
Rendez-vous
Pour la troisième fois, la section et la Ville
accueillent une compétition rassemblant une
dizaine d’équipes masculines d’Ile-de-France
le dimanche 1er avril, au gymnase RomainRolland.
Bonneuil sur Marne - mars 2007
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Culture
Danse hip-hop
Les a priori tombent
avec la tête à l’envers
Créatrice en 1986 de la compagnie de danse Articulation,
Zaza Disdier est à la fois chorégraphe et metteure en scène.
Elle présente, le 10 mars à la salle Gérard-Philipe, la tête à
l’envers, un spectacle dynamique (cf. l’encart culturel) qui
raconte à sa façon l’histoire du hip-hop. Entretien.
- En étudiant votre C.V on s’aperçoit que le
hip-hop occupe une place importante dans vos
créations chorégraphiques.
Zaza Disdier : Oui, tout à fait. Depuis que j’ai
découvert ce mouvement, j’ai été fascinée,
sur le plan artistique, par la richesse des
techniques de danse. Il y en a beaucoup, c’est
très riche. J’ai tout de suite eu envie d’intégrer
des danseurs de hip-hop dans ma compagnie.
- Comment l’avez-vous découvert ?
Z.D : Oh, c’est une longue histoire, je ne
vais pas vous la raconter en entier ! Disons
que, en 1994, j’ai accompagné le Théâtre
Contemporain de la Danse, à Paris, dans
une création qui s’appelait Sobedo, un conte
hip-hop1. Il s’agissait d’aider une vingtaine
de danseurs hip-hop à finaliser une pièce qui
a été créée au Casino de Paris et a ensuite
tourné pendant trois mois dans les grandes
salles de France.
- Pas évident pourtant de concilier
les approches différentes de la danse
contemporaine, enseignée dans la rigueur des
écoles de danse, et du hip-hop, danse née dans
la rue, danse de liberté ?
Z.D : Oui, c’est vrai que, faute de moyens,
les jeunes au départ s’entraînaient chez eux,
dans les halls d’immeubles, sur des cartons,
dans des endroits un peu en friches...
Mais depuis on assiste quand même à une
émergence de ce mouvement. Ce n’est plus
tellement nouveau, comme on dit dans les
médias. Cela se développe énormément et
on assiste à des phénomènes intéressants.
Par exemple, j’ai fait le portrait d’un danseur
hip-hop, créateur d’une école de break
dance2 dans sa ville, en Essonne, à qui la
mairie a proposé d’intégrer l’école municipale
de danse. Cela se fait de plus en plus, c’est
une belle marque de reconnaissance.
Mais, malheureusement, le hip-hop n’est pas
encore suffisamment bien considéré et bien
reconnu par les institutions, quelles qu’elles
soient, ou les collectivités territoriales. Cela
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Bonneuil sur Marne - mars 2007
fait encore un peu peur. On le confond trop
souvent avec le rap, sa violence, alors que
ce n’est pas du tout la même chose que
la danse. Le mouvement des danseurs est
pacifiste. Il y a une philosophie de base qui
est très belle et que je trouve intéressant de
diffuser, contre la violence justement. C’est
un mouvement où l’on apprend l’autodiscipline,
où l’on apprend la valeur du travail. Pour
arriver à danser on ne peut pas se passer
d’heures de travail, très nombreuses.
- C’est ce que vous cherchez à mettre en valeur
avec la tête à l’envers, votre spectacle
qui raconte l’histoire du hip-hop ?
Z.D : Oui. Le hip-hop, c’est une expérience
marquante dans ma « carrière », qui est
passée par la danse classique, d’abord,
et les danses contemporaines, ensuite.
Quand j’ai rencontré le hip-hop, cela a été
vraiment un événement dans ma vie. J’ai
eu envie finalement, à travers la tête à
l’envers, de transmettre mon témoignage,
mon expérience, parce que cela a été
merveilleux. Et j’ai eu envie de le transmettre
à un vaste public, surtout à des générations
qui n’ont pas les clés pour cette culture. Ce
spectacle s’adresse bien sûr aux jeunes qui
ne connaissent pas forcément l’histoire de
ce mouvement, dont ils s’inspirent pourtant
beaucoup, surtout pour le look on dira. Et
puis, d’un autre côté, les adultes, les parents,
les grands-parents, les éducateurs, les
enseignants qui n’ont pas toujours non plus les
clés pour entrer dans cette culture. Alors, il
y a bien sûr beaucoup d’a priori, comme pour
tout ce que l’on ne connaît pas. Moi, je trouve
qu’il s’agit d’un mouvement extrêmement
positif et très riche artistiquement parlant.
C’est ce que j’avais envie de transmettre.
Propos recueillis par Claude Marchand
1- Spectacle considéré comme un des actes fondateurs de
cette nouvelle danse et des cultures urbaines en France.
2- Style de danse développé à New York dans les années
1970, caractérisé par son aspect acrobatique et ses
figures au sol. Pilier de la culture hip hop.
Culture
Surprenant Mac/Val
Initiatives
L’art à la portée des enfants
Expositions, visite du Mac/Val, travaux en classe... l’art
s’apprend dès le plus jeune âge.
Jusqu’au 24 mars, la Médiathèque accueille
deux expositions autour de l’art : « Van
Gogh pour les enfants » et « Pommes, poires,
haricots... des œuvres pour jouer ».
La première permettra aux enfants, à
partir de 5 ans, de découvrir l’univers de
l’artiste hollandais à travers une dizaine
d’ateliers ludiques : observer sa façon de
peindre, rapprocher dessins et œuvres
peintes, situer ses œuvres dans l’espace,
étudier ses autoportraits, rencontrer ses
amis peintres... Avec la seconde, les
enfants pourront se familiariser avec l’art
de peindre les fruits et les légumes de
Chardin, Manet, Picasso, Magritte ou
d’autres.
Ces expositions sont organisées dans le
cadre d’un projet autour de la couleur
proposé aux enfants des grandes sections
maternelles, initié par la coordination
du réseau d’éducation prioritaire et la
conseillère pédagogique en art plastique
de l’Académie. Les enfants des grandes
sections maternelles ont pu découvrir au
mois de février une vingtaine d’œuvres
parmi la centaine appartenant au fond
patrimonial d’art contemporain acquis par
la Ville depuis vingt ans. Confrontés, peutêtre pour la première fois, à de véritables
tableaux, ces enfants ont également été
accueillis au musée d’art contemporain du
Mac/Val de Vitry.
A noter
Une sélection d’ouvrages pédagogiques
sur l’art est téléchargeable sur www.
ville-bonneuil.fr rubrique médiathèque,
(services aux collectivités - ressources
pédagogiques).
Ciné junior, fin de projection
En plus des séances de cinéma auxquelles un millier d’enfants
ont assisté en février, des élèves de l’école Romain-Rolland A ont
appris à concevoir la bande-son d’un film en collant bruitages,
dialogues et musique aux images d’aventures de Zorro et de
Popeye. « Ça donne envie de reparler de cinéma en classe »,
songe Hélène Dalisson, institutrice qui accompagnait sa classe
de CM1 à la salle Gérard-Philipe le 1er février dernier.
Palmarès du 17ème Festival Cinéjunior
Vote des 3/6 ans : « Munchausen se marie »
Vote des 7/10 ans : « Les Naufragés »
● L’école Maud Mannoni
s’ouvre par le théâtre
Pour mieux se faire connaître de
ses voisins, l’école expérimentale
Maud Manonni, avec le soutien
de la Ville, invitait le 2 février les
habitants riverains à assister
à une représentation théâtrale
dans ses murs. « En 15 ans,
"Le cabaret de la grande peur",
a été jouée 700 fois, dans des
appartements, des maisons
de retraite, des maisons de
quartiers », explique Isabelle
Starkier, metteure en scène du
Star Théâtre. Soufflant le chaud
et le froid dans la petite salle
remplie ce soir-là, la troupe a
raconté la montée du fascisme
en Allemagne ponctuée d’airs de
cabaret. « Le théâtre gratuit, on
a déjà donné, ça nous a jamais
rien rapporté », ironisait l’un des
personnages.
● Printemps des poètes
Outre la venue de Jean Métellus
à la Médiathèque, le samedi 10
mars à partir de 16 heures,
les Bonneuillois souhaitant se
plonger dans les vers connus
et moins connus pourront se
rendre à la Résidence des
Bords de Marne. Une lecture
de lettres d’amour placée sous
le signe « des saveurs » y sera
organisée le jeudi 8 mars de
13h30 à 16h30, 9 Avenue du
Maréchal Leclerc.
Bonneuil sur Marne - mars 2007
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Elections
● Le droit de vote
par procuration
Les conditions à remplir pour
l’établissement d’une procuration
de vote ont été assouplies en
décembre 2003. Les motifs
désormais admis d’empêchement
pour se rendre au bureau
de vote sont les suivants :
obligations professionnelles ;
état de santé, handicap ou
assistance à une personne
malade ou infirme ; suivi d’une
formation ; vacances ; inscription
sur les listes électorales d’une
autre commune que celle de la
résidence... En fait, cette liste
est ouverte, car le mandant n’a
plus désormais de justificatif
d’absence de la commune de
résidence à produire pour faire
établir sa procuration de vote, il
a juste lors de cette démarche
à attester sur l’honneur du
motif de son empêchement.
Où et comment? Les
procurations sont établies
gratuitement au Commissariat
de Créteil (mais aussi à celui de
son lieu de travail) et au Tribunal
d’Instance de Saint-Maur (ou
à celui de son lieu de travail).
Il faut fournir un justificatif
d’identité ( c a r t e n a t i o n a l e
d’identité, passeport, permis
de conduire...). Et remplir un
formulaire particulier où doivent
être notamment précisées des
informations sur le mandataire
(nom, prénom, adresse, date et
lieu de naissance). Il vaut donc
mieux être en possession de
ces informations au moment
de se rendre au commissariat
ou au tribunal d’instance. On a
jusqu’à la veille du scrutin pour
se faire établir une procuration,
mais il vaut mieux s’y prendre
à l’avance, car la mairie
doit ensuite transmettre la
procuration au mandataire.
Cas particulier. En cas d’état de
santé ou d’infirmité empêchant
le déplacement au commissariat
ou au tribunal, et sur demande
écrite au commissariat (à laquelle
doit être joint un cer tificat
médical ou un justificatif de
l’infirmité), un officier de police
judiciaire (ou son représentant)
doit se déplacer à domicile pour
établir la procuration.
Pour tous renseignements :
Commissariat de Créteil
19 bd Jean-Baptiste Oudry
Tél. : 01 45 13 40 40
Tribunal d’instance
de Saint-Maur
64 avenue Diderot
Tél. : 01 42 83 32 23
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Bonneuil sur Marne - mars 2007
Bon à savoir
Les pouvoirs du
président de la République
Le Conseil des ministres vient de confirmer que l’élection
présidentielle aura lieu le dimanche 22 avril et, si besoin est
d’un second tour, le dimanche 6 mai. Mais qui élit-on lors de
ce scrutin, quels sont les pouvoirs d’un(e) président(e) de la
République ?
Les pouvoirs que donne au président de la
République française la Constitution du
4 octobre 1958 - dite Constitution de la
Ve République - sont vastes. Au point que
certains n’hésitent pas à parler d’une
« monarchie constitutionnelle » pour
caractériser ce régime présidentiel fort
voulu par le général Charles de Gaulle,
qui a dans la pratique taillé à sa mesure
ce qui n’était au départ qu’un « régime
parlementaire présidentialisé ».
Ces pouvoirs sont énumérés pour la plupart
dans le titre II de la Constitution, d’entrée en
quelque sorte, comme pour mieux affirmer
l’importance de cette fonction de président
de la République. Ainsi, à lui seul, l’article
5 est tout un programme : le président
de la République veille au respect de la
Constitution, assure, par son arbitrage, le
fonctionnement régulier des pouvoirs publics
ainsi que la continuité de l’Etat, est garant
de l’indépendance nationale, de l’intégrité du
territoire et du respect des traités. Excusez
du peu ! Mais ce n’est pas tout...
Le président nomme le premier ministre en principe responsable de l’exécutif, mais la
réalité est toute autre - et, sur la proposition
de celui-ci, les membres du gouvernement,
met fin à leurs fonctions (article 8). Il
préside le Conseil des ministres, (article 9),
promulgue les lois dont il peut demander,
sans possibilité de refus par le Parlement,
une nouvelle délibération (article 10). Il a la
prérogative du référendum (article 11) et
peut dissoudre l’Assemblée nationale (article
12), sans être responsable devant elle (c’est
le chef de gouvernement qui l’est).Il signe
les ordonnances et les décrets délibérés
en Conseil des ministres, a le pouvoir de
nommer aux emplois civils et militaires (article
13), accrédite les ambassadeurs auprès des
puissances étrangères (article 14) et, sans
que cela soit constitutionnellement étayé, a la
mainmise sur la politique étrangère, son
« domaine réservé ».
Le président de la République - et ce n’est
pas le moindre - est le chef des armées
et préside les conseils de Défense (article
15). L’article 16 lui accorde des pouvoirs
exceptionnels dans certaines circonstances
- en cas de conflit, par exemple, - qui vont
de la prise d’actes de gouvernement à celle
de décisions législatives ou réglementaires.
Il a le droit de faire grâce (article 17). Il
a le droit de nommer trois membres du
Conseil constitutionnel dont il désigne le
président, qui a voix prépondérante en cas
de partage (article 64). Enfin le président de
la République préside le Conseil supérieur
de la magistrature (article 65).
Vu l’étendue de ces pouvoirs, il vaut mieux y
réfléchir à deux fois avant de choisir celle ou
celui qui sera conduit à les exercer...
C.M
Vous allez avoir 18 ans
entre le 1er mars et le 21 avril ?
Vérifiez que vous êtes bien inscrits sur les listes électorales. Si ce n’est pas le cas, vous avez
jusqu’au 6 avril pour vous rendre au service
municipal des Elections avec une pièce d’identité (carte d’identité ou passeport) valide et un
justificatif de domicile. Plus de renseignements
au 01 45 13 88 20.
Vie
pratique
Les menus
de mars
Jeudi 01
Lundi 12
Taboulé aux petits
légumes
Petit salé*
Lentilles vertes
Fromage
Gélifié vanille
Coupelle de pâté de
campagne*
Bœuf à la catalane
Tortis au beurre
Fromage
Fruit
Quiche lorraine*
Filet de poisson sauce
safran
Macaroni au beurre
Fromage
Fruit
Céleri mayonnaise
Cordon bleu
Epinards
Fromage
Gaufre au chocolat
Vendredi 02
Lundi 05
Radis beurre
Sauté de porc *
Haricots rouges
Fromage
Oreillons d’abricot
Mardi 06
Salade panachée
Tomates farcies*
Pommes sautées en
lamelles
Fromage blanc à la
fraise
Gâteau sec
Mercredi 07
Salade de blé
Navarin
Haricots verts
Fromage
Fruit
Jeudi 08
Saucisson à l’ail
cornichons*
Filet de poisson pané
Riz pilaf
Fromage
Fruit
Vendredi 09
Choux rouge en
salade
Rôti de dinde Orloff
Jardinière de légumes
Fromage
Eclair au chocolat
● Cours de langues
étrangères
A la MJC
La MJC propose des cours
d’anglais pour les adultes
le mercredi de 19h30 à
21h30.
Et toujours la « mini school » :
Pour les 3-5 ans
de 9h30 à 10h30
Pour les 6-8 ans
de 10h35 à 11h35
Pour les 9 ans et plus de
11h40 à 12h40
(participation à prévoir)
6 avenue de la République
Tél. : 01 43 39 71 35
Mardi 13
Mercredi 14
Salade de lentilles
Grillade de porc*
Ratatouille
Petits suisse
Fruit
Jeudi 15
Tarte au fromage
Langue de bœuf sauce
piquante
Gratin de courgettes
Fromage
Fruit
Vendredi 16
Salade nantaise
Calamars à l’armoricaine
Riz
Fromage
Compote de pommes
Lundi 19
Pomelos au sucre
Poulet rôti
Haricots verts
Fromage
Chocolat liégeois
Mardi 20
Pizza
Brandade de morue
Salade
Yaourt
Fruit
Mercredi 21
Salade coleslaw
Sauté de veau forestière
Petits pois
Fromage
Tarte aux pommes
Jeudi 22
Jeudi 29
Tomates et maïs en
salade
Cassoulet*
Fromage blanc
Ananas au sirop
Vendredi 30
Vendredi 23
Cervelas/pommes de
terre*
Filet meunière
Choux fleurs au beurre
Fromage
Crème caramel
Lundi 26
Maquereau à la tomate
Bœuf mode
Carottes
Fromage
Fruit
Mardi 27
Salade niçoise
Omelette
Coquillettes au beurre
Fromage
Gélifié chocolat
Mercredi 28
Salade verte aux dès
de gruyère
Paupiette de dinde
Gratin de brocolis
Fromage
Beignet
Carottes râpées
Choucroute*
Fromage
Compote de fruits
Mortadelle*
Gratin de poisson
sauce dieppoise
Poêlée de légumes
Fromage
Fruit
Mini school
POUR DES RAISONS
TECHNIQUES LES MENUS
PEUVENT ETRE MODIFIES
TOUT EN RESPECTANT
L’EQUILIBRE ALIMENTAIRE.
*Porc rentrant dans
la composition du
plat. Les charcuteries
seront remplacées
par des coupelles de
volaille, les viandes de
porc par de la viande
de dinde.
Toute l’équipe du SIRM
vous souhaite un bon
appétit !
Avec Original’
L’association propose des
ateliers d’apprentissage de
la langue arabe le samedi de
16h à 19h30 pour enfants
et adultes. Elle recherche
également des bénévoles
pour animer des cours
d’alphabétisation de langue
Fraçaise.
2 rue des Clavizis
Tél. : 06 60 98 41 82
A l’Université
Stage d’anglais oral tous
niveaux et tous publics le
soir et samedi matin
Faculté des lettres, à Créteil
Tél. : 01 45 17 11 83
Pharmacies de garde en mars
Pour le secteur de Bonneuil et Créteil, les pharmaciens ouverts le dimanche sont :
■ Dimanche 4 mars
Bauer
25 rue des Mèches à Créteil
Tél. : 01 42 07 41 55
Tep Saly
9 allée du Commerce à Créteil
Tél : 01 43 39 29 68
■ Dimanche 11 mars
Cimermam
CC. des loges de St-Exupéry,
à Bonneuil
Tél. : 01 43 39 64 73
Razafimanohihaja
CC. Kennedy
5 place Gabriel-Fauré à Créteil
Tél. : 01 43 77 57 76
■ Dimanche 18 mars
Edard
2 av. Pierre-Brossolette à Créteil
Tél. : 01 42 07 20 89
Lacroix
Ctre Cial République
Av. du Dr Roux à Bonneuil
Tél. : 01 43 39 66 46
■ Dimanche 25 mars
Berdah
2 rue Calmette à Créteil
Tél. : 01 42 07 50 52
Dia - Marega
Ctre Cial de la Habette
Rue du Dr Ramon à Créteil
Tél. : 01 43 39 81 30
■ Dimanche 1er avril
S Sebahoun - Siksou
Ctre Cial du Palais
18 allée Parmentier à Créteil
Tél. : 01 48 99 71 03
Bonneuil sur Marne - mars 2007
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Découverte
Le nom des rues de Bonneuil
Rue Léa Maury
D’elle, ce qu’ on sait reste incertain sur bien des points, comme, par exemple, les conditions
de sa mort. Elle aurait été fusillée par les Allemands selon certaines versions, renversée par
un camion lors d’une mission d’agent de liaison selon
d’autres versions, les plus probables. Une certitude,
cette femme fit honneur à la cause des femmes résistantes, en bien des domaines.
Fille d’un petit agriculteur et d’une institutrice de village,
Léa Maury travailla d’abord, dès l’âge de 14 ans, dans
l’industrie textile à Chaumont et à Troyes, avant de gagner la région parisienne où elle apprend la comptabilité. En 1932-1933, à l’âge de 27 ans, elle est secrétaire
du syndicat de l’Alimentation de la région parisienne.
Aux élections municipales de 1935, Henri Arlès, premier maire communiste de Bonneuil, la présente sur
sa liste du Bloc Ouvrier et Paysan, dans un défi aux lois
de l’époque qui dénient aux femmes le droit de vote,
a fortiori celui d’être éligible. A la même époque, elle
rentre au journal l’Humanité, comme rédactrice à la
rubrique sociale du quotidien communiste, alors appelée Front du Travail.
Quand l’Humanité est interdite, en 1939, traquée par
la police, elle poursuit clandestinement son activité militante, et bientôt de résistante, dans la
région de Rouen, puis dans le Nord, après avoir envoyé ses deux enfants à l’abri en HauteMarne. Sa mère, son frère, sa sœur sont arrêtés, son beau-frère fusillé. Elle, le long des routes du Nord, assure des liaisons, dirige l’Union des Femmes Françaises. Jusqu’à cette nuit où,
roulant à vélo entre Wattignies et Templenars, elle est mortellement blessée. Elle sera inhumée
sous un faux état-civil.
25 mars,
retour à l’heure d’été
Quand Benjamin Franklin était en avance sur son temps
Le 25 mars prochain, nous allons perdre une nouvelle fois une heure de sommeil. A deux heures du
matin, il sera en fait trois heures du matin, passage à l’heure d’été oblige. Et la polémique entre les
« pour » et les « contre » resurgira de plus belle.
Elle n’est pourtant pas nouvelle, on aurait même
tendance à dire qu’elle remonte à la nuit des temps.
Ou pour le moins à ce mois d’avril 1784, quand le
philosophe, écrivain, physicien et diplomate américain Benjamin Franklin, l’un des pères fondateurs
de l’indépendance des Etats-Unis, évoque pour la
première fois, dans une lettre satyrique publiée par
le quotidien français Le Journal de Paris, l’idée de
décaler les horaires afin d’économiser l’énergie.
Il faudra cependant attendre 1907 pour que le
Britannique William Willet théorise plus sérieusement sur l’heure d’été en lançant une grande campagne pour son application afin de lutter contre «
le gaspillage de la lumière ». Willet ne sera pourtant pas prophète en son pays, puisque c’est l’Allemagne qui, en pleine Première Guerre mondiale,
met la première l’heure d’été en pratique en l’instituant le 30 avril 1916 (jusqu’au 1er octobre). Le
Royaume Uni, il est vrai, suit peu après, le 21 mai
exactement (jusqu’au 1er octobre également), en
22
Bonneuil sur Marne - mars 2007
prenant une heure d’avance sur celle du méridien
de Greenwich. Un an plus tard, Terre-Neuve est
le premier territoire nord-américain à adopter la
mesure, suivi après guerre par la plupart des pays
européens. Certains feront même du zèle, comme
en Allemagne où, entre 1947 et 1949, on instaure
un « Hochsommerzeit » (littéralement, haut temps
d’été), les montres étant décalées d’une deuxième
heure entre le 11 mai et le 29 juin.
En France, l’heure d’été a été instituée en juin
1916 (loi votée en avril 1916) et abandonnée en
1946, après une période confuse sous l’Occupation, la zone occupée ayant été à l’heure allemande, ce qui n’était pas le cas de la zone dite libre.
Suite au choc pétrolier de 1973, elle est rétablie
en 1976. La France n’a pas de pétrole, mais elle
a des idées, glosait-on alors... Il faudra attendre
1998 pour qu’une directive du Conseil européen
harmonise les dates de changements d’heure dans
l’ensemble des pays de l’Union européenne, afin de
faciliter les transports, les communications et les
échanges.
C.M