BONNEUIL - Mairie de Bonneuil sur Marne
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BONNEUIL - Mairie de Bonneuil sur Marne
BONNEUIL a ag M zi ne 2 00 9 sur-Marne Avec les ouvriers du TCSP RS d’i A nfo M rma es tions municipal p.10 Dossier BIENVENUE AU NOUVEL ESPACE LOUISE VŒLCKEL p.13 CULTURE. INTERVIEW D’ABD AL MALIK, EN CONCERT LE 3 AVRIL p.19 Sommaire 7 C'est dans la ville Rénovation urbaine : la mobilisation paie encore 9 4 C'est dans la ville L’IUFM veut vivre 13 DOSSIER Service public A la découverte du nouvel Espace Louise Voelckel C’est nouveau, le service Habitat 10 17 19 Rencontre Les constructeurs du TCSP Sport Directeur de publication : Patrick Douet Comité de rédaction : Patrick Douet, Sonia Comiti, Youssef Zeggane, Jean Chagny, Denis Dubien, Claude Marchand, Bruno Peuchamiel, Benoît Pradier Eric Simon, Christophe Seguin Rédaction : Claude Marchand, Benoît Pradier, avec la collaboration de Jean-Yves Messager Photos : Eric Simon, Benoît Pradier, Julien Paisley Pour contacter la rédaction : Rédaction du magazine municipal de Bonneuil-sur-Marne 7, rue d'Estienne d'Orves BP n°1 94381 Bonneuil-sur-Marne cedex [email protected] Tél. : 01 45 13 88 49 / 72 52 Impression : Grenier Le Conseil municipal se réunira le 24 mars, à 20h30, Espace Courbet 2 Bonneuil sur Marne - mars 2009 Rendez-vous aux 6es Foulées de Bonneuil Culture Interview du rappeur Abd Al Malik Regards de femmes A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, nous avons donné la parole à des Bonneuilloises pour commenter quelques uns des sujets abordés dans les pages de ce magazine. Qu’elles soient ici remerciées d’avoir joué le jeu ! Retrouvez toute l'actualité de votre ville sur : www.ville-bonneuil.fr Editorial C'était en février Un livre de naissance, un doudou et un bon d’achat de 15 € : tels sont les cadeaux qui ont été remis le 4 par Patrick Douet et Alexandrine Séri, adjointe au maire, lors de la traditionnelle cérémonie de bienvenue consacrée cette fois à 65 petits Bonneuillois âgés de 1 à 9 mois. Les femmes en première ligne C’était Carnaval le 20 à l’Espace Louise Voelckel où il n’y avait pas d’âge pour se déguiser et s’amuser à prendre l’humeur du temps à contre-pied. A l’heure où j’écris ces mots, les Guadeloupéennes ne veulent pas plier. Il y a visiblement chez les manifestantes aux Antilles de la colère et aussi une grande soif d’affirmation de soi. Le 20 également, les jeunes handballeurs du CSMB ont fait fête aux champions olympiques et/ou champions du Monde Joël Abati (au centre), Daouda Karaboue, Michael Guigou et Cedric Burdet, venus s’entraîner à Cotton avec leur équipe de Montpellier. À l’initiative du maire, inquiet de la recrudescence des braquages de commerces, une quarantaine de commerçants ont participé le 28 à une réunion d’information et de prévention avec le commissaire de police et une représentante de la Chambre de commerce et d’industrie du Val-de-Marne. Comme les Bonneuilloises, je vois et j’apprécie cette joie de redresser la tête, peut-être la naissance d’une nouvelle conscience collective et la continuation de toutes les luttes du passé. Je suis d’autant plus fier de la décision de notre conseil municipal d’avoir donné le nom d’Aimé Césaire à la future grande place de notre ville. Contre la vie chère et pour dessiner un autre avenir aux enfants, à la Réunion comme à la Martinique, elles réclament une hausse de 200 à 300 euros du salaire minimum, des petites retraites et des minima sociaux, une baisse d’au moins 20 % des produits de première nécessité. Près de 8 Français sur 10 trouvent cela complètement justifié. La Journée Internationale des femmes, le 8 mars, et les manifestations du 19 mars seront autant d’occasions pour chacune et pour chacun de faire connaître son point de vue. Patrick DOUET Maire de Bonneuil-sur-Marne Bonneuil sur Marne - mars 2009 3 C’est dans la ville ● Etat civil Naissances Maxime LE VERN, le 22 janvier 2009 Mouhamed NIMAGA, le 29 janvier 2009 Enseignement supérieur Le refus de la disparition de l’IUFM de Bonneuil Depuis le début du mois de février, les étudiants et enseignants de l’Institut universitaire de formation des maîtres, implanté dans notre ville, sont en mouvement contre les réformes dans l’Éducation nationale. Reportage. et surtout à l’action. Quelques jours plus Décès Jean-Luc COTARD, le 24 décembre Seules ces personnes ou leurs proches ont donné leur accord au service de l’Etat Civil pour la publication de leur nom dans ces colonnes. ● Hommage à Pierre Sémard le 7 mars Les maires de Bonneuil et de Valenton, Patrick Douet et Françoise Baud, invitent à participer à l’hommage qui sera rendu le 7 mars à Pierre Sémard et, à travers lui, à tous les cheminots connus ou anonymes qui participèrent à la Bataille du Rail durant l’Occupation. Ce héros de la résistance, ancien secrétaire général du PCF (1924-1928) et de la fédération CGT des cheminots (1934-1942), fut fusillé à la demande des nazis le 7 mars 1942 à Evreux. La cérémonie commémorative du 67e anniversaire de son exécution aura lieu à 11 heures devant la stèle qui lui est dédiée, à l’angle des rues Jean-Catelas et Pierre-Sémard, à proximité de l’entrée du complexe sportif bonneuillois Léo-Lagrange. 4 Bonneuil sur Marne - mars 2009 Depuis la rentrée de septembre, l’inquiétude a gagné les étudiants et les formateurs de l’IUFM de Bonneuil : suppression de plus de 1 000 postes dans l’Éducation nationale, modification du statut des enseignants, réforme de la formation des enseignants du primaire et secondaire… Cette dernière prévoit une « mastérisation » de la formation. C’est-à-dire que tout master (diplôme universitaire bac +5) permettrait de passer les concours d’entrée dans l’Education nationale, auxquels jusqu’à maintenant seuls les IUFM, avec leur formation pédagogique spécifique, préparaient. Pour nombre d’entre eux, la politique du gouvernement mène purement et simplement à la suppression des IUFM, annoncée pour 2010, et à la dévalorisation du métier d’enseignant. Mais c’est la grève, proclamée fin janvier, des enseignants-chercheurs et étudiants de l’université Paris 12 à Créteil, à laquelle l’IUFM est rattaché, qui a déclenché l’action collective à Bonneuil. Une première assemblée générale s’est tenu le 4 février. Et les réactions y étaient nombreuses. « Il a fallu 15 ans pour que les IUFM constituent un dispositif de formation complet et efficace, affirme Clémence, étudiante en première année à Bonneuil (PE1). Ça permet notamment de se rendre compte de la difficulté du métier. Mais là, le gouvernement vient tout casser ». Pour Thierry Guintrand, enseignant et syndicaliste FSU-SNUipp, « c’est une remise en cause de l’école publique, et la casse de la fonction publique ». De l’inquiétude, on est passé à la revendication tard, une nouvelle assemblée générale a voté, à l’unanimité, un appel à la grève pour exiger notamment le retrait des réformes, ainsi que l’ouverture de « négociations pour une autre réforme ». Les temps forts de ce mouvement ce sont aussi les manifestations. L’IUFM de Bonneuil était dans la rue les 5, 10 et 19 février, aux côtés des milliers d’enseignants-chercheurs et étudiants. Sur les banderoles que les étudiants ont préparées, on peut lire : « IUFM en colère. Non à la démolition de la formation des maîtres ». De nouvelles manifestations sont prévues en mars. Simon un étudiant, dit : « On a le mégaphone, les banderoles, on va se faire entendre ! ». B.P Regard de femme Morgane Etudiante en 1ère année à l’IUFM « J’ai un idéal pour l’école » « On devient enseignant par conviction. J’ai un idéal pour l’école, pour le métier que je vais faire, pour ce que je veux enseigner et appor ter aux e n f a n t s . L’ é c o l e , ça n’est pas qu’une question d’instruction. Il s’agit de transmettre, par la pédagogie, pas seulement des savoirs, mais aussi des compétences, et ça passe par amener à réfléchir, donner du sens à ce qu’on apprend. Avec la «mastérisation », il n’y aura plus aucun suivi des jeunes enseignants. Ce n’est pas parce qu’on a un savoir important qu’on est bon pédagogue. Je suis attachée à l’école publique, essentielle pour garantir l’égalité. Mais là, les réformes du gouvernement viennent tout casser. Alors je suis engagée dans le mouvement. » Education nationale Ils (se) sont attachés à l’école Cette photo a été prise le 6 février à proximité des bureaux de l’inspectrice de la 24e circonscription de l’Education nationale (Bonneuil-Valenton). Où de nombreux enseignants du primaire et des parents d’élèves ont participé à l’opération « Attachonsnous à notre école ». Une opération que les maires de Valenton et de Bonneuil, Françoise Baud et Patrick Douet, sont venus soutenir en compagnie d’élus des deux villes. Auparavant, symboliquement attachés aux grilles du groupe scolaire Cotton, les manifestants ont exprimé leur opposition aux multiples réformes et projets gouvernementaux qui cassent l’école de la République, à laquelle ils sont si… attachés. Outre les suppressions de postes, les attaques contre la maternelle étaient au cœur de leur mécontentement ce jour-là. Des projets de « jardins d’éveil » sont actuellement à l’étude au ministère, et même déjà expérimentés dans certaines régions. Ces structures seraient appelées à remplacer les maternelles, sans personnel enseignant, ne seraient pas gratuites et dépendraient des moyens financiers des mairies. Affaire à suivre. Samedi 14 mars Etats généraux des villes en lutte pour l’école Comme en témoignent ces pages, les luttes pour l’éducation et la formation, de la maternelle à l’université, ne désarment pas. Au contraire, elles gagnent en convergence, les manifestations de février ayant rassemblé des dizaines de milliers d’enseignants, chercheurs, étudiants, lycéens et parents d’élèves. Dans ce contexte, les maires de Valenton et de Bonneuil ont décidé de contribuer en commun à l’organisation d’«Etats Généraux des villes en lutte pour l’école ». Ils auront lieu le samedi 14 mars, de 8h30 à 17h, à Valenton (école et gymnase Paul-Langevin, rue Sacco et Vanzetti). Au-delà de l’échange d’expériences, de l’éclairage sur les enjeux des mouvements en cours, l’objectif est de tracer un projet éducatif ambitieux. Au programme, des ateliers et des tables rondes, avec la participation notamment d’André Chassaigne (ANECR), Gérard Aschiéri (FSU) et JeanJacques Hazan (FCPE). Inscriptions auprès de Mireille Cottet, adjointe au maire ([email protected]) Regard de femme Sylviane Gresser Directrice de l’école maternelle Romain-Rolland « La maternelle est essentielle » « Je manifeste aujourd’hui pour montrer mon attachement à l’école maternelle et, comme for matrice à l’IUFM, mon attachement à ces établissements où la formation spécifique pour enseigner pour les plus petits devrait d’ailleurs être plus développée. La maternelle c’est une vraie école, le point de départ des apprentissages et de la socialisation de l’enfant, ce n’est pas une garderie comme on voudrait le faire croire. La scolarisation précoce de l’enfant favorise l’acquisition de la langue française, son rapport à la règle, à lui-même et aux autres, enfants et adultes. C’est une école essentielle, très importante notamment pour les enfants deux ans qui, faute de moyens, y trouvent de moins en moins place. » C’est dans la ville ● Pôle emploi : le 39 49, numéro d’appel unique Depuis le 1er janvier l’ANPE et l’Assédic ont fusionné. Place désormais à « Pôle Emploi ». L’objectif de cette fusion, explique-t-on, est de créer partout des guichets uniques pour accompagner les entreprises dans leurs recrutements, pour assurer l’inscription des demandeurs d’emploi, leur suivi, leur indemnisation et leur placement. Désormais, assure-t-on, le demandeur d’emploi n’effectuera plus les allers retours entre l’Assédic et l’ANPE, il bénéficiera à terme d’un suivi de son dossier par un référent unique. « Pôle emploi va accompagner le demandeur d’emploi de bout en bout, souligne Catherine Meunier, directrice du Pôle emploi Créteil. On y gagne en simplicité, équité et en efficacité. Le temps gagné est également bénéfique à une reprise plus rapide de l’emploi ». Soit dit entre parenthèses, les syndicats ne partagent pas cet avis et, dénonçant le 20 février une fusion mal ficelée, constatent que par manque d’effectifs 68 000 dossiers de paiement d’indemnités sont en retard de traitement sur l’ensemble du pays. Pour accéder rapidement aux services de Pôle emploi, un numéro de téléphone unique : le 39 49. Chaque demandeur peut y réaliser sa préinscription, actualiser sa situation, demander des renseignements sur une offre d’emploi ou prendre un rendez-vous. Les entreprises peuvent déposer leurs offres directement en allant sur www.pole-emploi.fr ou en appelant le 0826 08 08 94. Les demandeurs d’emploi de Bonneuil continuent à s’adresser aux Pôles emploi de Créteil au 15 rue Olof Palme et au 85 Av du Général de Gaulle. Bonneuil sur Marne - mars 2009 5 C’est dans la ville Classes transplantées Bien le bonjour de Châtel ! ● 47e commémoration du 19 mars 1962 Les associations d’anciens combattants bonneuillois, réunies au sein de l’UFAC, et la municipalité appellent à commémorer le jeudi 19 mars le 47e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie. Rendez-vous à 11h15 devant la Mairie, avant de se rendre au Monument aux Morts, avenue de Verdun. ● Au CCAS, des permanences de professionnels gratuites En partenariat avec des associations (« Espace Droit et Famille », APCE 94), le Conseil général, la Sécurité sociale et la Caisse d’allocations familiales, la Ville organise des permanences de professionnels gratuites au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS, 16 rue de l’Eglise - Tél. : 01 45 13 88 76) Psychologue. Orientation et suivi ponctuel de courte durée. Le mercredi de 9h à 12h, sur rendez-vous. Médiation interculturelle. Aide à l’intégration des familles d’origine étrangère et de leurs enfants. Le vendredi de 9h à 12h, sur rendez-vous. Accueil juridique. Droit de la famille, pension, succession, divorce.Le vendredi de 13h30 à 16h30. Accueil conflits familiaux. Gestion et suivi des conflits familiaux, conflit parent/ enfant, couple ensemble ou séparément. Le mercredi de 13h30 à 16h30, sur rendezvous au CCAS. Endettement et surendettement. Aide à la gestion du budget de la famille, prévention de l’endettement, dossier de surendettement (si vous n’avez pas d’assistante sociale). Le lundi de 13h30 à 16h30, sur rendez-vous. Permanence de la Sécurité sociale. Gestion de dossiers complexes. Le mardi de 9 h à 12h., sur rendez-vous au 01 56 73 12 61 Permanence de la CAF. Le jeudi de 9 à 12h, sans rendez-vous. 6 Bonneuil sur Marne - mars 2009 « Aujourd’hui, jeudi 5 février, les enfants vont faire une sortie en raquettes avec un guide de moyenne montagne qui leur fera découvrir la faune et la flore avec repérage des traces d’animaux, le nom des arbres etc. Le soir, découverte de la gastronomie montagnarde avec la célèbre tartiflette et en soirée une veillée calme, car les enfants ont besoin de repos. » Ces lignes sont extraites du carnet de bord, pardon du carnet des cimes, publié sur www.ville-bonneuil.fr par les classes de CM2 de Mlle Renault et de M. Mbog (école Henri Arles). Du 31 janvier au 13 février, elles ont été transplantées dans la charmante station haut savoyarde de Châtel, à 1 200 m d’altitude. Entre les cours du matin et les séances de ski de l’après-midi, ce séjour, on le voit, a été très bien rempli. D’ici à la mi-juin, 248 élèves des 11 CM2 bonneuillois auront ainsi profité des classes transplantées à la montagne ou à la mer. Rappelons que la Ville, sur décision de la municipalité, finance entre 50 à 90 % du coût total du séjour, en fonction du quotient familial, afin que le plus grand nombre de familles puissent faire participer leurs enfants. Cela représente pour cette année un investissement de 257 000 €, particulièrement bien placé puisqu’il contribue à mettre l’enfant en situation de réussite scolaire. Développement durable Nouveau souffle pour la géothermie Il y a 25 ans, la géothermie, qui utilise une énergie renouvelable et non polluante, à meilleur marché que les énergies fossiles, commençait à alimenter en chaleur une partie des logements et des équipements publics de notre commune. Ce pari sur le développement durable a depuis permis une économie annuelle de 5 000 tonnes d’équivalent pétrole, tout en permettant d’éviter le rejet annuel de 13 000 tonnes de CO2. Lors des dernières Assises de la Ville, des engagements ont été pris pour son développement. En attendant, il y a cependant besoin de lui redonner un nouveau souffle. Le puits de géothermie, dont la durée d’exploitation ne devait pas excéder 20 ans, a en effet cessé de produire en 2008, à l’approche de son 25e anniversaire : usé par la corrosion, le tube est bouché à 900 m sous terre. Après de premiers travaux infructueux, l’été dernier, une solution techniquement innovante, mais fiable, va être mise en œuvre ce mois-ci, a annoncé Philippe Merle, directeur du Setbo, le syndicat mixte qui exploite la géothermie à Bonneuil. Dans une lettre aux riverains, il souligne que des mesures ont été prises « pour réduire les nuisances au voisinage » de ce chantier. Celui-ci est prévu en continu afin notamment de limiter à un mois la durée du forage nécessaire, qui commencera le 23 mars. Quant aux surcoûts générés par l’utilisation du gaz pendant cette interruption de la production géothermique, ils sont, assure-t-il, intégralement pris en charge par le Setbo, sans aucune répercussion sur les factures des abonnés. Projet de ville La mobilisation paie encore Après pétition des habitants, à l’initiative du Comité d’action et de suivi du projet de rénovation urbaine, l’Etat accorde dès cette année des moyens pour le projet Floréal. On le sait, l’ANRU va financer pour 33 millions d’euros la première phase du projet de rénovation urbaine déposé par la Ville. Pour le Comité de suivi et d’action, réuni lundi 2 février en présence du maire, ce résultat n’est pas suffisant. « Aucun quartier ne doit être oublié », a affirmé Sonia Comiti, élue municipale et vice-présidente de l’OPH, Aussi a-t-il été décidé de lancer une pétition pour obtenir des moyens pour les 23 chantiers non retenus dans cette 1ère phase. En quelques jours, avec les amicales de locataires, 703 signatures ont été récoltées, puis déposées auprès de l’ANRU. La mobilisation a payé : la réhabilitation-résidentialisation de Floréal a été retenue parmi les projets subventionnés dès cette année, dans le cadre du plan de relance gouvernemental, et l’aide de l’Etat pour les projets Bergerie et Butte Cotton 1 a été réévaluée. C’est toutefois encore insuffisant estime le maire qui a écrit à l’ANRU afin que l’ensemble des projets bonneuillois soient bien pris en compte lors des prochaines décisions, le 19 mars. Le Comité de suivi et d’action, lui, se réunira le 25 mars pour déterminer les suites à donner. Suppression de la TP : un projet dangereux ! Comme la plupart des maires de France, quelle que soit leur couleur politique, le maire de Bonneuil s’insurge contre la suppression en 2010 de la taxe professionnelle (TP), annoncée par Nicolas Sarkozy. Dénonçant « cette nouvelle exonération de près de 30 milliards pour les entreprises, alors qu’il vient de leur ouvrir un robinet financier de 360 milliards, sans contrepartie et sans contrôle », Patrick Douet refuse qu’on fasse « payer à l’intérêt général la part que payent aujourd’hui les entreprises ». « Ce serait d’autant plus injuste, ajoute-t-il, que cette taxe professionnelle, n’est pas le produit des actionnaires, mais le fruit des richesses créées par le travail des salariés. » A Bonneuil, rappelle-t-il, la TP représente près de 70% des recettes fiscales de la Ville. C’est le résultat d’une politique volontariste, menée par les municipalités successives depuis 1935, pour l’implantation d’entreprises et la création d’emplois. Aussi le maire appelle à la mobilisation de toutes et tous pour « s’opposer avec force à ce projet dangereux » et défendre le projet de ville élaboré en commun, notamment les projets concernant le logement social et l’accession à la propriété, qu’il n’est évidemment pas question d’abandonner. Regard de femme Virginie Legoff Secrétaire « Nous aussi on a droit au beau » « Pourquoi j’ai signé des deux mains cette pétition pour « des moyens pour nos chantiers » ? J’habite à Bonneuil depuis ma naissance, il y a 24 ans, mes grands-parents habitent également là, dans ce quartier République. Je pense que nous avons nous aussi tous droit au beau et à la tranquillité, même si on est en banlieue. Je ne veux plus d’un habitat aussi délabré, je tiens à ce qu’il s’améliore, je veux que les ascenseurs ne soient plus régulièrement en panne, surtout pour les personnes âgées. J’ai de l’espoir avec le projet de rénovation urbaine du quartier. Il faut qu’il se réalise afin que la vie y soit meilleure, qu’il y ait plus de commerçants et beaucoup d’espaces verts pour les jeunes et les enfants. » C’est dans la ville ● Au programme du service Tourisme Voici les prochaines sorties proposées par le service Tourisme : Visite-conférence à la Comédie Française Dimanche 5 avril, en journée. Déjeuner et visite à pied du quartier Palais Royal avec conférencier. Tarif : 30 € avec transport. Visite guidée du château de Malmaison Dimanche 17 mai, en journée. Déjeuner et visite guidée du Musée Albert Kahn. Tarif : 32 € avec transport Renseignements et inscriptions au Service Tourisme (01 45 13 88 59): mardi et mercredi de 9h30 à 11h30 et de 15h à 17h, samedi de 9h30 à 11h30 ● Stage collage L’association Bonneuil Arts et Loisirs (BAL) organise le 26 mars un stage sur « l’art du collage ». Il aura lieu à la salle des Libertés, 1 place des Libertés, à partir de 14 h. Renseignements et informations chez Madame Françoise Houdain (06 81 54 98 13). ● Croix-rouge : formation aux gestes de premiers secours La délégation de Bonneuil de la Croix Rouge Française organise un week-end de formation ayant pour thème la prévention et les secours civiques. Les cours auront lieu dans son local du 6 rue du Chemin-Vert le samedi 14 mars de 14h à 18h et le dimanche 15 mars de 10h à 18h. Coût de la formation : 40 €. Renseignements et inscriptions au 01 43 39 06 01. Bonneuil sur Marne - mars 2009 7 C’est dans la ville ● Conférence sur le langage « Du cri de la naissance au discours, un fabuleux jeu de construction et de relations! ». Tel est le thème de la conférence-débat que l’orthophoniste Brigitte Roy donnera le samedi 7 mars à 10h à la Médiathèque, dans le cadre des manifestations culturelles « Tout petit déjà » destinées aux parents de jeunes enfants. En son cœur, l’acquisition du langage. Entrée libre sur réservation au 01.56.71.52.00 2e semaine du Numérique Des souris et des blogs Conformément aux engagements du programme municipal qui visent à permettre l’accès de tous aux nouvelles technologies, la Médiathèque-Ludothèque proposera du 1er au 10 avril, dans le cadre de la 2e semaine du Numérique, un certain nombre d’ateliers de formation, de rencontres et de jeux pour petits et grands. Programme. Territoires21.org. Beaucoup d’adultes se sentent démunis face aux pratiques de leurs enfants sur Internet. Comment leurs donner des repères pour qu’ils deviennent des internautes critiques, responsables et citoyens ? Samedi 4 avril à 18h, Médiathèque . ● Retraités : destinations Côte basque et Andalousie Le Centre communal d’action sociale et le service municipal Animations Retraités proposent cette année en commun deux séjours aux personnes âgées de 65 ans et plus. Le premier prend la forme d’un circuit découverte en Andalousie, du 16 au 23 juin, avec chaque jour une nouvelle excursion entre Cadix et Grenade, au sud de l’Espagne. Le second, du 5 au 12 septembre, a pour cadre un village de vacances 3 étoiles à Guéthary, l’un des plus anciens ports de pêche du pays basque français. Selon le quotient familial, les participations individuelles varient de 392 € (Guéthary) ou 422 € (Andalousie) minimum à 735 € (Guéthary) ou 791,25 € (Andalousie) maximum, alors que les coûts de ces séjours en pension complète sont respectivement de 980 € et 1055 €. Présentation de ces voyages le 9 mars à 14 heures à l’espace Louise Voëlckel. Pré-inscriptions au CCAS avant le 31 mars. « Tu t’es vu quand tu blogues ? ». Rencontre où tous les blogueurs bonneuillois sont appelés à venir faire connaître leurs blogs et échanger astuces et tuyaux techniques… A cette occasion les enfants du centre de loisirs Arlès Primaire et les collégiens de Paul Eluard présenteront leurs blogs respectifs. Mercredi 8 avril à 13h30, Médiathèque. « Crée ton blog comme un grand ». A partir de 7 ans, atelier pour créer son blog avec la plateforme Canaille Blog tout en apprenant les règles de publication sur Internet. Mercredi 1er avril à 10h et samedi 4 avril à 14h30. Espace Multimédia Jeunesse. « Tu veux t’exprimer? Crée ton blog ! ». A partir de 11 ans, atelier pour se repérer dans les plateformes disponibles et bien connaître toutes les possibilités de son blog. Mercredi 1 er avril à 15h, Espace Multimédia Jeunesse. « Customise ton blog ! ». A partir de 12 ans, atelier pour rendre original son blog en utilisant des outils et astuces pour l’habiller et lui ajouter de nouveaux services multimédia. Mercredi 8 avril à 14h30, Espace Multimédia Adulte. « Créer son blog ou son journal en ligne », atelier pour adultes. Qu’est-ce qu’un blog et pourquoi publier en ligne? Connaître les différents outils et techniques pour créer son blog. Samedi 4 avril à 10h, Espace Multimédia Adulte. L’Alhambra de Grenade 8 Bonneuil sur Marne - mars 2009 « Que font nos enfants quand ils surfent ? » Rencontre - débat avec Axelle Desaint, de « Jeux en réseau », à partir de 12 ans. Viens tenter ta chance et te mesurer aux autres joueurs du réseau sur Worms 4, Trackmania united, Age of Empire III, Star Wars , et d’autres. Vendredi 10 avril à 20h, Ludothèque. Activités gratuites, mais sur inscriptions car les places sont limitées. Renseignements et inscriptions aux Espaces Multimédia de la Médiathèque-Ludothèque. 01.56.71.52.00 et 01 49 56 90 14. Animation autour des métiers Besoin d’Informations sur les métiers, sur l’orientation, sur les moyens de financer des formations ? Samedi 7 mars, de 14h à 18 h, l’équipe du Point Information Jeunesse (P.I.J.) et de la Médiathèque sont à disposition sur leur stand, dans le hall de la Médiathèque, pour répondre au mieux aux questions. Il sera également possible de bénéficier d’un accompagnement personnalisé permettant de réaliser un CV, rédiger une lettre de motivation et surfer sur le Web pour découvrir les sites consacrés à l’emploi. Service public Création du service municipal de l’Habitat Faire du droit au logement une réalité Le service du Logement a cédé la place le 1er janvier 2009 au service de l’Habitat. C’est le début de la concrétisation d’un des engagements (le n°30) des 2es Assises de la ville : accueillir et accompagner dans de bonnes conditions chaque demandeur de logement, de sa première démarche jusqu’à l’obtention d’un logement. avoir sur le territoire et en agissant sur tous les points problématiques ». Le service de l’habitat s’efforce donc de créer les La question du logement a pris une importance cruciale. A u c o u r s des Assises de la ville, s’est manifestée l’exigence d’un meilleur accompagnement des demandeurs de logement, au nombre de 1 480. Les inquiétudes sont nombreuses aujourd’hui, tant la crise économique, qui s’ajoute à une crise du logement sans précédent (100 000 SDF), précarise chaque famille, chaque foyer. Le logement est une priorité du maire et de son équipe municipale. « C’est une question de volonté politique : agir pour faire du droit au logement un droit réel et effectif, à l’opposé de la politique du gouvernement et notamment de la loi Boutin », affirme Patrizia Manac’h, adjointe au maire en charge du logement. C’est pourquoi un service de l’habitat a été créé et mis en place début janvier. Il a la forte ambition de développer une réelle mission de service public. Cela passe, selon Patrizia Manac’h, par un service porteur des orientations suivantes : renforcer l’identité d’une ville populaire, renouveler le parc locatif social, développer l’accession sociale à la propriété, mobiliser tous les financements (État, 1% logement, etc.) en faveur de l’habitat à Bonneuil. « Il s’agit, précise-t-elle, de construire un service de l’habitat à visage humain, qui réponde à la situation de chacun. Tout en tenant compte des contraintes qu’on peut conditions d’un accès au logement diversifié. Il se met en situation de devenir le centre de convergence des différents dispositifs travaillant à l’attribution des logements. « On veut créer un travail partenarial avec l’ensemble des acteurs (bailleurs, préfecture, département, etc.), de façon à ce que tous ceux qui interviennent dans le champ du logement prennent en compte les besoins et les demandes des habitants de Bonneuil », précise Denis Dubien, directeur général adjoint des services municipaux. Le nouveau ser vice de l’habitat c’est la construction d’un nouvel accompagnement, sur la base d’un diagnostique partagé de la situation du demandeur. Les moyens humains du service - quatre agents au total ont été renforcés par le recrutement d’une personne supplémentaire. Des travaux d’aménagement pour améliorer l’accueil et mieux respecter la dignité des demandeurs sont programmés dès cette année. Et des permanences Patrizia Manac’h organisées par le service ont été instaurées sur rendezvous, explique Patrizia Manac’h. « On rencontre beaucoup de gens en souffrances, en grandes difficultés, raconte-t-elle. Nous voulons parvenir à accompagner chacun vraiment jusqu’au bout, et mettre toutes les chances de son côté pour accéder à un logement satisfaisant et équitable. » Benoît Pradier • SERVICE MUNICIPAL DE L’HABITAT Ouvert au public, en mairie, le lundi, mardi et mercredi de 9h à 12. et de 13h30 à 17h45 , le jeudi de 9h. à 12h. et le vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30. Demande de renseignements ou de rendez-vous, au 01.45.13.88.20. Regard de femme Isabelle Jouhannet Responsable du service Habitat « Être dans l’action » « Avec la mise en place du service habitat, je suis très enthousiaste. Notre mission est de garantir un bon accueil de la population, il y a un vrai besoin. Les gens nous parlent, se confient parfois, ça demande de leur donner du temps. Mais notre mission c’est aussi, désormais, être dans l’action, sur tous les fronts. Nous sommes fortement impliquées dans les projets de la ville. Le visage de Bonneuil va beaucoup changer, en mieux, avec notamment le projet de rénovation urbaine (PRU). On travaille avec de nombreux partenaires. Notre champ de vision est élargi. Cela veut dire également savoir se projeter dans l’avenir, dans le Bonneuil de demain. » Bonneuil sur Marne - mars 2009 9 Rencontre Entre la gare RER de Sucy-Bonneuil et le carrefour Europarc Les hommes qui construisent pour vous le TCSP Les travaux du TCSP, principalement concentrés jusqu’à fin juin entre le carrefour Charles de Gaulle et la limite de Créteil, suivent leur cours normal. Selon les jours, et plus encore les saisons, ils sont réalisés par 60 à 120 personnes, qui interviennent sur un chantier long de 3 km au total1. Elles y apportent leur savoir-faire pour la construction de voies routières, de pistes cyclables et autres cheminements piétons, pour la transformation de carrefours en giratoires et l’aménagement de 6 stations (dont 4 à Bonneuil) du futur bus en site propre. Grâce à elles, en décembre 2010 il reliera la gare de Sucy-Bonneuil au carrefour Pompadour, en se jouant des embouteillages. Avec l’accord de leur entreprise, trois acteurs de ces réalisations ont accepté de nous parler de leur métier et de ce chantier. « Je suis fier de notre œuvre » Mourad ABAOUI 43 ans, directeur du chantier Je suis ici depuis le 19 septembre 2007, date de mise en place de l’équipe de direction du chantier. Elle est composée d’un ingénieur travaux, mon adjoint, d’un ingénieur labo, d’un chef de mission topographique et de deux conducteurs de travaux. Moi, j’ai une formation de technicien supérieur (BTS). Je me suis fait sur le terrain, en gravissant tous les échelons. Cela fait 18 ans que je suis dans le groupe Bouygues. Avec à mon actif des chantiers en France, mais aussi à l’international, par exemple au Tchad, pour la construction jusqu’au Cameroun d’une route de 180 km de long réservée à la maintenance d’un pipe-line d’Exxon Mobil. Avant le premier « coup de godet » (1ère action sur le terrain, ndlr), nous avons eu deux mois de préparation du chantier. Où il a fallu prendre connaissance du dossier, établir les relations avec le client - en l’occurrence le Conseil général, maître d’ouvrage pour la voirie du TCSP - et les villes de Bonneuil et Sucy. Depuis, ce chantier est devenu notre raison d’être, et cela jusqu’à la réception définitive des travaux, prévue pour décembre 2009. C’est assurément l’un des chantiersphares de la région parisienne : 3 km de long, plus de 2 ans de travaux, une enveloppe de 19 millions d’euros hors taxes, jusqu’à 120 hommes en action quand il faut mettre les bouchées doubles, aux beaux jours notamment… C’est du stress assuré, et pas seulement à cause des délais à respecter pour éviter les pénalités de retard, qui se chiffrent en dizaines de milliers d’euros. Il n’y a pas deux chantiers pareils. En fonction du climat, de la topographie, de la position géographique…, on ne réalise pas de la même manière. Ici, compte tenu de la spécificité d’un chantier en milieu urbain, nous avons plusieurs défis majeurs à relever. Ceux de la sécurité et de la fluidité du trafic routier, plutôt complexe quand la circulation automobile est dense, avec 3 500 véhicules/heure, et près de 5 000 poids lourds par jour. Celui aussi de garantir la circulation des piétons, l’accès des riverains aux lieux d’habitation et d’activité. Autre défi enfin, rendu plus difficile par l’importance du trafic routier et le volume de ce chantier, celui de la sécurité du personnel, avec l’objectif de zéro accident. Jusqu’à présent, nous n’en avons déploré aucun; et, à en juger par l’absence de plainte, je crois que nous avons bien relevé ces défis. Tout le monde avait peur d’embouteillages monstres, mais le fait d’avoir transformé des carrefours en giratoires a fluidifié la circulation. Même si je n’ai pas mis mes mains dedans, je suis fier des résultats de ce chantier. Comme d’ailleurs tous ceux qui y travaillent, quelle que soit leur place dans la hiérarchie. C’est notre œuvre, et je crois qu’on peut dire que c’est de la belle ouvrage. Quand ce sera fini, je reviendrai sûrement la montrer à mes enfants… 1 - Le lot 4 du chantier du TCSP, entre la gare de Sucy-Bonneuil et le carrefour Europarc, représente près de la moitié des 6,4 km de voies à construire. Il est réalisé par un groupement de six entreprises de TP, Colas (mandataire ), Screg, Sacer, Guntoli, Forclum et Urbaines des Travaux. A leurs effectifs, s’ajoutent selon les travaux du personnel intérimaire ou d’entreprises sous-traitantes 10 Bonneuil sur Marne - mars 2009 « C’est valorisant de participer à ce grand projet » Mathieu SCHAEFFER 23 ans, manœuvre Si je suis ici, à travailler sur la finition du passage piéton entre la cité Fabien et un futur arrêt du TCSP, c’est que j’ai préféré avoir un travail à l’air libre, je ne me suis jamais vu enfermé dans un bureau. A dire vrai, je ne savais pas quoi faire à la sortie du collège. J’avais eu un stage de maçonnerie, alors j’ai préparé un BEP des techniques de l’Architecture et de l’Habitat, puis un bac pro des travaux publics, obtenu en 2007. Ensuite, après un passage en intérim chez Manpower, j’ai suivi pendant onze mois, à Montreuil, une formation en alternance d’ouvrier VRD (Voirie Réseaux Divers, ndlr), avec une première apparition sur le chantier du TCSP pour un stage, en février 2008. J’y suis revenu en octobre dernier, après mon embauche par Sacer. J’y suis manœuvre, mais c’est clair je ne le resterai pas toute ma vie, c’est hors de question, je veux évoluer. En même temps c’est un passage obligé, j’ai besoin d’acquérir de la pratique pour évoluer, car à l’école c’était surtout la théorie. Dans l’équipe, mes collègues m’aident, m’apprennent, me conseillent. Ils me montrent, m’expliquent les plans pour que je comprenne et que je puisse devenir autonome. Il y a une bonne ambiance. Cela me plaît, même s’il y a eu des jours difficiles cet hiver. Le TCSP c’est un grand projet. Je « J’apprends encore tous les jours » Marius YELOUASSI 48 ans, chef d’équipe Ce que je fais ? Je remplace le chef de chantier quand il est absent, et j’encadre, contrôle et conseille une équipe de cinq à sept compagnons. Des responsabilités que j’ai apprises sur tas, en 18 ans de carrière chez Screg, où je suis entré comme manœuvre. C’est pour cela que j’aime bien continuer à mettre la main à la pâte, à donner un coup de main aux travaux. Le plus important, c’est que le travail soit bien fait. Avec un CAP d’électricien auto, je ne me destinais pas du tout à travailler dans les travaux publics. Mais à la sortie de l’armée, il m’a fallu trouver rapidement un travail. J’ai fait l’école des TP à Meaux, avant de passer sur les chantiers. On s’y fait. Ici, ce n’est pas un chantier comme les autres, il est particulier au niveau sécurité. Personnellement, je n’ai jamais vu autant de circulation automobile sur et autour d’un chantier ! En règle général, c’est plus tranquille, on est dans des endroits où on peut fermer la rue à la circulation. Mais, sinon, ce chantier n’est pas plus difficile qu’un autre. Et puis il a une utilité évidente, c’est bien pour l’intérêt général. Ai-je un métier dur ? Oui et non, tous les métiers le sont plus ou moins. Bien sûr, il y a l’effort physique. Et il y a la pluie, la neige, le froid. Lors de la grande vague hivernale du début janvier, le chantier a été suspendu 15 jours. On n’aime jamais cela car on perd les primes. Mais tout compte fait, je trouve cela valorisant de participer à la construction de quelque chose qui va servir à tout le monde. Et puis j’apprécie aussi parce que je suis moimême un grand usager des transports en commun : j’habite en Seine-SaintDenis... Pour commencer ici à 8 heures, je dois me lever à 5h30… Mais bon, faut être motivé, c’est une habitude, je ne me plains pas. Même si, avec la crise actuelle, je me pose des questions sur la pérennité de mon emploi à l’avenir, à la fin de ce chantier. Mais c’est une autre histoire. trouve que c’est un métier plutôt passionnant. On ne fait pas tous les jours la même chose, chaque situation est par ticulière. Je découvre et j’apprends encore tous les jours. Et puis il y a une certaine solidarité : sur un chantier on ne peut tricher, chacun sait dans quelle difficulté on est. Ce n’est pas mal de se sentir comme dans une grande famille. Repères Un sacré chantier ! • 80 000 m3 de déblais • 40 km de bordures posées (le long des voies, des trottoirs, autour des ronds-points et des arbres…) • 10 km de fourreaux enfouis pour les réseaux • 3 km de PVC de différents diamètres pour le réseau d’assainissement • 50 000 tonnes de matériaux d’apport • 53 000 tonnes d’enrobés de différentes sortes (rouge pour la plateforme du TCSP) • 3 500 mouvements de camions Pages réalisées par Claude MARCHAND Bonneuil sur Marne - mars 2009 11 Associations Gwanina Creol’s Un cocktail culturel à partager sans modération Haute en couleur, l’association invite les Bonneuillois à découvrir la culture des Antilles, ses valeurs de tolérance et de solidarité. Découverte. antillaises et sur tout assister au défilé de créations de madras (notre photo). Organisé pour la première fois, cet événement fut un succès : une centaine de personnes, de toutes générations, sont venues apprécier sa convivialité et son originalité. Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette association au nom si peu ordinaire ? « Un rayon de soleil ! » C’est ainsi que de nombreux participants ont décrit la soirée festive organisée par Gwanina Creol’s, samedi 14 février salle Fabien. En effet, ceux qui ne passaient pas la Saint-Valentin aux chandelles pouvaient venir zouker, déguster des spécialités Regard de femme Geamilla Adhérente « Une belle leçon de vie » « Je suis adhérente depuis le début de l’année. Mon fils est métisse, alors je voulais qu’il connaisse la culture de la Guadeloupe, ses origines. Et moi aussi, je découvre la culture créole, ça m’apporte plein de choses. J’aime le mélange des cultures. Apprendre à se connaître, soi et les autres, leurs cultures, c’est une belle leçon de vie, une belle leçon de tolérance. Pour la soirée, j’ai aidé à la décoration et aux services du repas. Je rapporte des objets, des tissus, des cadres, des boîtes, des bijoux que je trouve. Ce qui me plait aussi dans Gwanina Creol’s, c’est le côté convivial, cet esprit d’amitié et de solidarité. » 12 Bonneuil sur Marne - mars 2009 Composée d’une vingtaine d’adhérents, principalement des femmes, elle partage son local avec l’association Paroles de femmes. Aux murs, des portraits d’Aimé Césaire, des cartes des Antilles, des expositions et, très présents, des hibiscus, fleurs symboles de Gwanina Creol’s. Mais « Gwanina », qu’est-ce que cela veut dire au fait ? « C’est la contraction de deux mots : Gwadeloupe et Madinina, explique Nicole Clairy, présidente de l’association. Le premier est le mot créole pour la Guadeloupe, et Madinina c’est l’ancien nom indien de la Martinique, qui signifie l’Île aux fleurs. » Ce mot a été choisi pour symboliser l’état d’esprit de l’association. « Les Antilles sont des îles très multiculturelles, nous avons une histoire très riche, et nous voulons la faire partager ici en métropole », raconte Nicole. Un des projets de l’association, par exemple, est d’organiser des lectures de contes traditionnels. Il y a une importante communauté antillaise à Bonneuil, mais c’est surtout l’envie de partager qui a conduit à la création de l’association. Elle ne s’adresse pas qu’aux créoles, bien au contraire. Gwanina cherche en permanence les échanges, les mélanges. D’ailleurs, parmi les adhérents, il n’y a pas que des Antillais, à l’instar de Soraya, la trésorière, d’origine maghrébine. Il y a aussi Andrée Benne, dite Dédée, la vice-présidente, qui nous explique que différents ateliers sont proposés : danses, créations de madras, cuisines, etc. « Tout en gardant la tradition, on la mélange à la vie d’aujourd’hui, à la vie d’ici, on l’ouvre aux autres cultures, précise cette ancienne adjointe au maire. Par exemple, pour la confection de robes, on s’adapte à la vie des femmes modernes. » Si un objectif de l’association est le partage des cultures, montrer les talents en est un autre qui lui tient à cœur. « Les Antilles, c’est pas seulement le zouk, le punch et les acras, affirme Yvette, originaire de Martinique. On veut casser les préjugés. On a des peintres, des stylistes, des médecins…» Lors de la fête de la convivialité, à l’espace Louise Vœlckel, le 28 mars (voir page 16), Gwanina Creol’s sera de la partie. L’association organisera un défilé de madras et un bal « gran’moun », équivalent de la guinguette en créole. Benoît Pradier • Gwanina Creol’s 2, rue des Clavizis 94380 Bonneuil-sur-Marne Tél. 01 49 80 30 64 Débat sur la situation aux Antilles L’AFRAME est une association bonneuilloise qui œuvre pour la promotion de la culture noire sous toutes ses formes (arts, sports, loisirs etc.), avec notamment l’objectif de faire découvrir les spécificités des cultures antillaise et guyanaise. Elle organise le 7 mars, à partir de 14h30 à la salle des Libertés, une après-midi détente (dominos, belote, musique…) mais aussi une plongée dans l’actualité avec un débat sur la situation sociale en Guadeloupe, Martinique et Guyane, qui connaissent des mouvements sociaux d’importance contre l’exploitation et pour la dignité. Ouvert à tous. Dossier C’est un formidable outil qu’ont désormais à leur disposition les retraités de notre ville. Réhabilité, agrandi, ce qui fut le Foyer des Anciens est aujourd’hui beaucoup plus confortable et accueillant. Plus et mieux tourné aussi vers les envies et les attentes des retraités, qu’ils aient 55 ans ou 98 ans. Venez découvrir par vous-même ce nouvel Espace, dimanche 22 mars, à partir de 11 heures, lors de la journée portes ouvertes organisée à l’occasion de son inauguration. Dossier réalisé par Claude Marchand. Bonneuil sur Marne - mars 2009 13 Dossier Du Foyer à l’Espace Louise Vœlckel, une mue réussie Repères Depuis septembre dernier, ce que l’on appelait il y a peu encore le Foyer des Anciens fonctionne dans sa nouvelle configuration, après deux années de travaux d’extension, puis de rénovation. « On n’a pas fini de s’approprier les lieux, qui sont passés de 450 m2 à 1 250 m2 », dit au visiteur Sylvie Couot, responsable du service « Animations retraités » gestionnaire de l’Espace Louise Vœlckel, comme pour excuser les cartons pas encore déballés dans les bureaux. Rassurons-la, ce n’est pas d’abord ce qui saute aux yeux du visiteur que nous sommes. Et que chacun pourra être le 22 mars, lors d’une grande journée portes ouvertes, à l’occasion de l’inauguration des nouveaux locaux. Comment, en effet, ne pas être d’abord impressionné par l’ampleur et la qualité de cette réalisation magnifique, d’un coût de 3 592 000 € TTC, assumé par la Ville, mise à part une participation de 200 000 € du Conseil général du Valde-Marne? Les aménagements réalisés ont complètement transformé l’ancienne structure, tout en lui gardant - c’était une volonté forte de l’architecte, Hélène 14 Bonneuil sur Marne - mars 2009 878 retraités étaient inscrits en 2008 au Foyer, puis à l’Espace Louise Vœlckel, dont 95 nouvelles personnes, malgré deux mois de fermeture. Ils étaient respectivement 808 et 50 nouveaux en 2007. Au total 53 activités payantes, 87 événement gratuits et 392 séances d’ateliers ont été programmés en 2008, pour une audience cumulée de 11 270 participants. Sanyas - son côté « maison conviviale et chaleureuse ». Ce n’est pas pour déplaire aux habitués qui avaient craint de ne pas retrouver « l’âme » du Foyer, ni au personnel qui depuis septembre s’efforce de recréer cette atmosphère. Création de 3 ateliers, d’une salle de gymnastique, d’une salle de repos et d’un accueil intergénérationnel, refonte des bureaux du 1er étage, le tout ouvrant sur l’un des deux patios extérieurs de l’Espace : la mue est une réussite, tout le monde en convient. A l’instar d’Yves Grenier, qui fréquente l’équipement depuis 7 ans : « Moi qui touche un peu à tout - tarot, belote, sculpture, peinture sur soie…- je m’y sens très bien. » Ou encore des habitués de l’atelier sculpture, telle Nicole Sigale : « On est dans nos propres murs, avec de la place pour installer nos sellettes et ranger notre matériel, alors qu’avant, dans un unique atelier pour toutes les spécialités, on était les uns sur les autres. » Quant au nouveau bâtiment, il abrite une salle polyvalente de 250 m 2 et un restaurant (et son office), espaces utilisables séparément ou en commun. Là encore, satisfaction du côté des usagers et du personnel. « Il y a du mieux pour la restauration », apprécie Madame Alice Manac’h, l’une des habituées du déjeuner sur place. C’est beaucoup dû au talent de cuisinier de Didier, également gestionnaire, qui améliore les repas du SIRM. C’est l’un des nouveaux renforts de l’équipe de l’Espace, avec un animateur spécialisé pour l’atelier gymnastique, l’une des deux nouvelles activités proposées, avec l’atelier encadrement - et un agent d’entretien. Sylvie Couot est évidemment satisfaite de cet outil : « Avec l’ancien équipement, bien trop exigu, on arrivait dans une impasse pour pouvoir gérer l’ensemble des participants de 60 à 98 ans et cela générait des frustrations. Aujourd’hui, l’agencement de l’Espace permet de respecter les besoins et les envies de chacun. Chacun se sent un peu plus chez soi. » « C’est vraiment un bel outil, surenchérit Kleber, l’un des animateurs. On a le champ libre pour développer les activités. » Existe-t-il une relation de cause à effet ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais 95 nouvelles personnes se sont inscrites en 2008 à l’Espace, et 11 encore depuis le début de l’année. 56% de ces nouveaux inscrits ont moins de 65 ans. Parmi eux, M. Jean-Michel Larroque et Mme Arlette Riche, tous deux à la retraite depuis quelques mois à peine: « Les activités proposées, tant le matin que l’après-midi, nous conviennent très bien, disent-ils. Il y en a pour tous les goûts. » Avis aux amateurs. Un espace favorisant l’épanouissement des seniors Questions à François May Conseiller municipal, animateur de la commission municipale des retraités on a aussi aujourd’hui des retraités de 55 ans, forcément plus dynamiques, avec d’autres attentes, d’autres envies, pour lesquels les termes « foyer des anciens » résonnent comme des mots étrangers, voire désuets, à juste raison. L’Espace Louise Vœlckel vise à les accueillir tous. - On parle également d’y développer « les liens intergénérationnels »… - On ne parle plus de Foyer des Anciens ou de Foyer des Retraités, mais d’Espace Louise Vœlckel. Est-ce à dire que cet équipement n’est plus prioritairement destiné aux seniors ? - Non, pas du tout ! Ces travaux ont été réalisés pour, au contraire, leur offrir de meilleures conditions d’accueil et d’activité. La vocation de cet équipement municipal c’est d’être toujours mieux un lieu de rencontre et de vie favorisant l’épanouissement des retraités, public trop souvent laissé pour compte par les politiques gouvernementales. A Bonneuil nous les considérons comme des acteurs à part entière de la ville, cela s’est encore vérifié lors des 2es Assises, à l’automne dernier. En fait, la nouvelle dénomination découle déjà de l’agrandissement de la structure, même si, en triplant quasiment de superficie, elle garde, et c’était le souhait de la municipalité, son côté chaleureux et convivial. Mais, surtout, elle prend en compte les évolutions que l’on constate dans la vie même des retraités depuis l’époque - c’était en 1977, il y a plus de 30 ans - où cet équipement a été créé. Certains de ceux qui participent aux activités du service municipal des retraités ont 95 ans, voire plus. Mais - …Oui, et cela fut au cœur des 2es Assises. Nous voulons « travailler à développer les liens intergénérationnels dans les activités municipales, les rencontres, les fêtes », comme nous y invite l’engagement n° 17, auquel ont beaucoup poussé tant les jeunes que les moins jeunes, tous convaincus qu’ils ont réciproquement beaucoup à gagner en apprenant les uns des autres et en s’aidant mutuellement. Pour ne parler que d’eux, les retraités sont une formidable richesse en termes d’expérience, à valoriser pour qu’elle soit profitable à tous. L’Espace Louise Vœlckel, avec sa magnifique salle polyvalente, est un outil qui va permettre d’avancer dans ce sens. C’est au cœur du projet du service des retraités. Et ce dès la semaine de l’inauguration du nouvel Espace, qui se conclura par une grande fête de la convivialité, avec un spectacle co-organisé avec des associations locales et les centres de loisirs. Regard de femme Lucette Saint-Martin Présidente de la commission locale des retraités « Un bon outil pour les retraités de Bonneuil » « Je l’aime bien ce nouvel espace, même si j’ai un petit pincement au cœur en pensant au Foyer d’avant. C’est normal, j’y venais depuis 30 ans, quasiment depuis sa création. Ce qui est bien, c’est d’avoir la structure en briques et en bois comme trait d’union entre la partie rénovée et les nouveaux locaux. Maintenant, c’est vrai, on a de la place. On n’est plus « rétréci » lorsqu’on est à l’atelier peinture sur soie. Chaque atelier a sa propre salle. C’est plus cohérent. Et puis il y a ce beau cadeau que nous a fait la municipalité, la salle polyvalente, avec une scène pour les spectacles. Je suis satisfaite : c’est vraiment un bon outil pour les retraités de Bonneuil. Il ouvre les portes un peu plus vers l’extérieur. Tant mieux ! Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de communes à offrir un tel espace à leurs seniors. » Bonneuil sur Marne - mars 2009 15 Dossier DIMANCHE 22 MARS : JOURNEE PORTES OUVERTES La salle polyvalente Inauguration de l’Espace du 22 au 28 mars • 11h00 : accueil du public en musique • 11h30 : inauguration officielle. Allocutions de M. Patrick Douet, maire, et de Mme Lucette SaintMartin, présidente de la commission locale des retraités, suivies de la visite de l’équipement rénové et agrandi. • 12h30 : buffet • 14h30 : après-midi dansant Une semaine de rencontres, d’échanges et de fêtes Voici l’ensemble des manifestations et animations publiques organisées à l’Espace Louise Vœlckel à l’occasion de l’inauguration de son extension et de sa rénovation. MARDI 24 MARS : PRESENTATION DU BUDGET MUNICIPAL 2009 • 14H30 : Jean-Claude Joubert, 1er adjoint au maire, en charge des Finances locales, présente en avantpremière les grandes lignes du budget 2009 que le Conseil municipal examine le soir même. MERCREDI 25 MARS : PLACE AUX JEUX ! • 10h00 : atelier cuisine • 14h00 : jeux d’hier et d’aujourd’hui pour petits et grands qui, deux par deux, formeront une équipe mixte où chacun pourra apporter ses connaissances à l’autre. Coup d’envoi avec un loto par équipes, puis place au palais du jeu, avant une collation et la remise des récompenses aux meilleurs équipes, qui clôturera cette journée d’échanges entre générations. 16 Bonneuil sur Marne - mars 2009 JEUDI 26 MARS : BIEN VIVRE SA RETRAITE - PORTES OUVERTES SUR LES ATELIERS • 10h00 : début des « parcours prévention », proposés jusqu’à 17 heures par l’association ADAL (A la Découverte de l’Age Libre) et ponctués de conférences. S’articulant autour de sept pôles (l’équilibre, l’activité physique, la mémoire, l’alimentation, l’aménagement de l’habitat, les sens, circulation en sécurité), ces parcours animés par des professionnels proposent des mini-tests ludiques et interactifs qui permettront à chacun d’auto-évaluer ses connaissances et capacités. • 10h00 : parallèlement, jusqu’à 17 heures, les ateliers proposent la découverte et l’initiation aux diverses disciplines enseignées à l’Espace (taïchi, artisanat, sculpture, peinture sur soie, chorale, peinture, gymnastique, encadrement). Séquence « souvenirs et émotions », également, avec l’album photos « Louise en images ». SAMEDI 28 MARS : FETE DE LA CONVIVIALITE • 10h00 : petit déjeuner convivial, puis échanges d’expériences et de regards sur la retraite. • 14h00: spectacles, danses, chansons et bonne humeur seront de rigueur pour cet après-midi haut en couleurs qui se clôturera en musique par un tee punch. Avec, outre l’équipe d’animation et les retraités de l’Espace Louise Voëlckel, de nombreuses associations (Gwanina Créol’s, Laidys boys, Wasapa art kanak, Twirling club, Paroles de femme, Club Léo Lagrange), les 11/ 15 ans, les centres de loisirs. Sport 6es Foulées de Bonneuil-sur-Marne Quand la ville se met en mouvement Les encouragements des Bonneuillois seront les bienvenus tout au long des quatre courses au programme, dimanche 29 mars, où plusieurs centaines de participants, petits et grands, sont attendus dans une ambiance de fête populaire. Les 6 es Foulées de Bonneuil sont parrainées par un champion hors norme du handisport, l’athlète non voyant Aladji Ba, 3e sur 400 m aux championnats du Monde de Paris (2003) et aux Jeux paralympiques d’Athènes (2004). Un plus pour l’intérêt de ces courses souligne José Selon, président du CSMB Athlétisme, qui organise cet événement avec le soutien actif de la Ville, notamment pour la logistique, et des autres sections du CSMB, mobilisées comme chaque année pour participer entre autres à la sécurité des épreuves. Lorsque nous l’avons rencontré, quarante jours avant le jour J, José était plutôt confiant dans le succès de cette matinée sportive ouverte à tous dans la bonne humeur. « Il y a une bonne mobilisation pour l’organisation de l’événement, expliquait-il. Tous les partenaires des Foulées coopèrent efficacement pour assurer le bien être aux coureurs. Je souhaite que tous les Bonneuillois qui font un minimum de spor t, qui courent un peu le week-end, participent aux Foulées. Y compris les enfants des écoles, que nous attendons nombreux au départ. Nous voulons des courses populaires. Ce que nous recherchons surtout c’est la convivialité, une belle fête qui montre qu’il y a du mouvement dans la ville. Courir ce n’est pas difficile, c’est fun, on s’amuse. Personne ne doit se sentir exclu. C’est pour cela que, depuis quatre ans, les Foulées passent par tous les quartiers de la ville ou presque. Et c’est pourquoi je renouvelle mon appel : tous les Bonneuillois sont les bienvenus pour courir, encourager, faire du bruit ! … » Gageons que cet appel sera attendu car le spectacle sera au rendez-vous. Rappelons que quatre courses sont au programme : 5 km à 9h15 (1 grande boucle, pour les plus de 14 ans), 10 km à 10h (2 grandes boucles, pour les plus de 16 ans), 700 m à 11h20 (1 petite boucle, pour les 7 - 9 ans) et 1 850 m à 11h40 (1 petite boucle + 1 boucle moyenne, pour les 10-14ans). Ceux qui ne se seraient pas inscrits par courrier avant le 22 mars - le bulletin d’inscription, publié dans notre édition de février, est téléchargeable sur www. csmbathle.fr - auront la possibilité de le faire sur place, au plus tard 20 minutes avant le départ de la course choisie. A vos marques ! … C.M Dojo Cotton Les travaux de rénovation et d’extension ont débuté Retardés pour de multiples raisons - nécessité impérative de protéger à proximité un réseau de gaz de GDF avant l’autorisation de construire, quatre appels d’offres infructueux… - les travaux de rénovation et d’extension de ce que l’on a coutume d’appeler le dojo Cotton, près du gymnase du même nom, ont commencé le 2 février dernier. Ils vont se concrétiser par le doublement de la surface au sol existante, aujourd’hui occupée pour l’essentiel par trois salles dédiées respectivement à la danse, à la boxe et aux arts martiaux. Dans le cadre de l’extension, une deuxième salle pour les arts martiaux et une salle polyvalente, plus petite, vont ainsi être créées. Au terme de la restructuration de l’équipement, qui verra le chauffage, la plomberie, les peintures et l’électricité être entièrement refaits, chaque salle disposera désormais de ses propres vestiaires et sanitaires (douches, w.c). En outre, deux compartiments seront réservés pour l’accueil des arbitres lors des compétitions. « Cela représente un investissement de 3 millions d’euros, y compris les indemnités de maîtrise d’œuvre et de contrôle, explique Christian Laborde, conseiller municipal délégué aux Travaux et au Sport. Cet outil, attendu depuis longtemps par les associations sportives pour répondre au développement de leurs activités, va apporter aux utilisateurs une nette amélioration de leur confort, notamment aux utilisateurs de la salle de danse, obligés de se partager des douches et un vestiaire communs. » Ces travaux, qui ont lieu en site occupé (sauf pendant les vacances scolaires), devraient être achevés en janvier 2010, date de livraison prévue des nouveaux locaux. Ils ont été planifiés de manière à perturber le moins possible le déroulement des activités associatives qui y sont programmées. Bonneuil sur Marne - mars 2009 17 Sport L’assemblée générale du CSMB Garder le cap du sport pour tous ● Le CSMB en chiffres Le nombre des adhérents s’élève cette année à 1 943 (- 7 par rapport à 2007-2006), dont 42 % de féminines (- 3 % par rapport à la saison passée). La répartition par tranches d’âge se fait ainsi : • De 0 à 13 ans : 46 % (dont 36% de jeunes filles) • De 14 à 18 ans : 16 % (dont 33% de féminines) • Plus de 19 ans : 38 % (dont 52,50% de femmes) La répartition par type de sports est la suivante : • Les sports collectifs (basket, handball et football) représentent 40% des effectifs (+ 2% sur 2007-2008) • Les sports individuels (les 3 arts martiaux, l’athlétisme et la gymnastique enfants) : 24,10% (- 1% par rapport à 2007-2008) • Les sports dits « Loisirs » (les danses, le Yoga, la gymnastique femme, la natation et la plongée) : 36,65% ( - 1% par rapport à 2007-2008) Alors que le sport français est de plus en plus livré à la marchandisation, la principale association de notre ville « tient bon le cap », selon le mot d’Antonio Illan, son président. « Que devient notre beau navire, le CSMB ? Il vogue, il progresse, il essuie des coups de tabac, mais garde toujours son cap ! », s’est exclamé le président du CSMB, en rappelant lors de son assemblée générale, le 6 février dernier, que la principale orientation du club « est de pouvoir toujours accueillir un grand nombre de petits et de grands sportifs dans (ses) sections. » De ce point de vue, les chiffres présentés dans le rapport d’activité par Michèle Petit-Leturgez, secrétaire générale du CSMB, sont plutôt rassurants. Malgré la régression du pouvoir d’achat, malgré la crise qui incite à économiser sur ce qui ne semble pas prioritaire, les effectifs du club - 1 943 adhérents - sont quasiment stables par rapport à ceux de la saison 2007-2008. Cela n’est sans doute pas étranger, et ces deux dirigeants bénévoles l’ont tour à tour souligné, aux importants efforts réalisés par la municipalité pour permettre l’accès du plus grand nombre de Bonneuillois à la pratique sportive. Le dernier en date, l’extension du dojo Cotton (lire page 17), vient tout juste de s’engager. C’est un investissement de 3 millions d’euros, a rappelé le maire1, Patrick Douet, en expliquant que les collectivités territoriales financent 73% des investissements publics réalisés dans notre pays, dont nombre de stades, de piscines, de gymnases… Du côté de l’Etat, cela fut rappelé, la tendance est, au contraire, au désengagement pour pousser à la marchandisation et à la privatisation des secteurs les plus rentables 1 Il était accompagné de Christian Laborde, conseiller municipal dé- légué au Sport et aux Travaux et des conseillers municipaux Marc Scemama, vice-président de la commission du sport, et Joseph Dedrich. 18 Bonneuil sur Marne - mars 2009 de la pratique sportive. La liste des coups portés au modèle français de sercice public sportif est, en effet, bien longue : baisse en 2009 de 20,5% des subventions allouées au sport du plus grand nombre, suppression des fonctions de formation et d’aide aux associations et aux collectivités des DDJS appelées à disparaître sous peu, fermeture de 10 des 24 CREPS (centre régionaux d’éducation populaire et des spor ts), principaux outils formateurs à l’animation sportive, on en passe et des pires… Comme la suppression en 2010 de la taxe professionnelle pour les collectivités, annoncée par Nicolas Sarkozy, ce qui risque de réduire substantiellement les capacités d’investissement dans le sport, en autres, d’une ville comme Bonneuil, dont près de 70% des ressources fiscales proviennent de cette taxe. « Il ne faudrait pas que seuls les 36 000 maires de France défilent pour protester », a lancé le maire en appelant les sportifs à se mobiliser pour préserver l’avenir du sport pour tous. C.M Regard de femme Angélique OLIVIER Dirigeante du CSMB Athlétisme « Du pur bénévolat » « Je m’occupe de la communication du club. Je suis en quelque sorte l’intermédiaire entre nos jeunes athlètes et leurs parents, qui veulent savoir ce qui se fait, quel est le calendrier… A cela se rajoute la co-responsabilité, avec Philippe Duféal, du prochain meeting de Bonneuil. L’athlétisme, en fait, c’est tous les jours. Et c’est du pur bénévolat. Pas facile. Il faut tout concilier : sa vie de famille - j’ai une fille -, son métier – je suis comptable -, son activité sportive – je fais de la course de fond au moins une fois par semaine. Pour y arriver, c’est beaucoup une question d’organisation. Et de passion. Je me sens complètement épanouie dans le sport, par le sport. Mais si on pouvait être plus nombreux, ce serait mieux : j’invite mes copains et mes copines à s’inscrire et à prendre des responsabilités. » Culture Abd Al Malik en concert le 3 avril, salle Gérard Philipe " Je suis un rappeur mais ce n’est pas une prison... " Rappeur engagé, Abd Al Malik décloisonne les styles musicaux. Tout juste récompensé aux Victoires de la musique dans la catégorie « musiques urbaines », il revient à Bonneuil un an après avoir auditionné des collégiens de Paul-Eluard. Entretien. Vous avez déclaré que parler d’« artiste engagé, c’est un pléonasme ». Pourquoi ? Dans votre musique, vous faites cohabiter une multitude d’influences, de styles, de cultures. Vous faites même revivre, dans vos textes, Jacques Brel ou encore Claude Nougaro. Peut-on encore dire que vous êtes un rappeur ? Je me définis en tant que rappeur parce que c’est ce que je suis, c’est là d’où je viens. Mais en même temps, on est toujours plus qu’une catégorie. On a besoin de mettre des étiquettes pour reconnaître les gens, mais un moment donné on doit être capable, justement, de transcender l’étiquette que l’on a. Pour chaque musique, le défi est de pouvoir renouveler son esthétique à chaque fois. L’essentiel, pour moi, est de pouvoir procurer des émotions, de les partager, d’échanger véritablement avec les gens. Je suis rappeur, mais ce n’est pas une prison, c’est un point de départ. Ça veut juste dire qu’un ar tiste ne vit pas en périphérie du monde. Il est en plein milieu. Il est traversé par les remous et les mouvements de la société. Si je me faisais l’écho de quelque chose, c’est de la vie. D’une certaine manière, j’ai mal aux autres, comme tout le monde. J’ai cette espèce d’indignation perpétuelle face à toute forme d’injustice. Ma source première d’inspiration c’est la vie et de dire finalement qu’on a tant de chose en commun. Travaillons au fait qu’on ait plus d’harmonie dans notre existence à chacun. J’ai le sentiment que c’est le rôle de l’artiste, en tout cas c’est le rôle que je pense avoir. Et puis j’ai aussi cette impression que lorsqu’on est mis en lumière, on a forcément une responsabilité. Tout ça se mêle. Tout à coup, il y a une certaine éthique, un certain respect des autres, c’est ma démarche, mon rapport au monde. Le 3 avril – déjà ! - de l’année dernière, vous êtes venu à Bonneuil pour participer, comme membre du jury, à un concours de slam avec les jeunes du collège Paul Eluard. Quel souvenir en avez-vous gardé ? Ça a été une très belle expérience. L’art, c’est un merveilleux véhicule tant pour communiquer que pour communier. Il y avait des jeunes qui étaient là et qui lâchaient leurs tripes, qui se mettaient à nu. Il y en a qui sont timides, il y en a d’autres qui ont plus de facilité, mais tous Repères Né en 1975, à Paris, Abd Al Malik a grandi entre le Congo, pays de ses parents, et une cité HLM de Strasbourg. Diplômé de philosophie et de lettres, il fonde le collectif New African Poets avant de lancer sa carrière solo. Opus : Dante (2008) Gibraltar (2006) Le Face à face des cœurs (2004) Victoire de la Musique 2007 et 2009 : Album des musiques urbaines Chevalier des arts et des lettres en 2008 Lauréat du prix Constantin 2006 étaient là et donnaient ce qu’ils avaient dans leur cœur. C’est quelque chose qui me bouleverse au plus au haut point. Audelà même d’une esthétique maîtrisée ou pas. Il y a une espèce d’intention, d’intensité forte. J’aime qu’on me sollicite pour ce genre d’événement, et surtout quand ça concerne des jeunes qui sont à l’école, qui parlent à la fois de leur vie à l’école et de leur vie en famille. Ils disent des choses vraiment fortes et dures parfois. Pour moi c’est toujours une grande expérience. J’en garde un super souvenir et à chaque fois que je peux être un témoin privilégié, c’est un honneur. Propos recueillis par Benoît Pradier, avec l’aide de Martine Melin • Abd Al Malik, Salle Gérard-Philipe, le vendredi 3 avril à 20h30, Durée 1h30 tarifs 13 €, 11€ Réservation au 01 45 13 88 24 • Une bande-annonce sur www.ville-bonneuil.fr Bonneuil sur Marne - mars 2009 19 Culture Exposition interactive à la Médiathèque Le corps, ce grand inconnu ! Le corps humain est en haut de l’affiche, à la Médiathèque, du mardi 9 au samedi 29 mars. Le point fort des initiatives prévues, c’est l’exposition interactive « Mon corps, comment ça marche ? », proposée aux enfants des grandes classes maternelles et des écoles primaires. Découverte, en avant-première, de cette animation. « Dis, mamie, tu veux que je t’explique pourquoi tu as mal aux jambes ? ». Cette réplique sera sans doute à l’ordre du jour dans bon nombre de familles ces prochaines semaines, car l’équipe de la Médiathèque propose aux enfants de cinq à onze ans une exposition interactive sur le thème : « Mon corps, comment ça marche ? ». Danièle Ristori, présidente de l’association Anim’Expo, qui organise cette initiative, précise : « Partant des difficultés scolaires rencontrées par des enfants, nous avons eu, avec quelques amis, en 1995, l’idée de « fabriquer » des animations pédagogiques et ludiques permettant, d’une manière très sérieuse mais tout en s’amusant, de faciliter l’apprentissage de différentes fonctions. Celle proposée à Bonneuil en ce mois de mars renvoie l’enfant à l’observation de son propre corps ». Dix panneaux donnent le fil conducteur de l’exposition : cellule, peau, squelette, muscles, systèmes digestif, respiratoire, circulatoire et nerveux, et… les bébés. 20 Bonneuil sur Marne - mars 2009 Sous la conduite d’un adulte, qui aura suivi préalablement un stage de formation auprès de l’association, les enfants partent à la découverte de ce monde mystérieux qu’est le corps humain. Ainsi, ils ont la possibilité de se familiariser avec une maquette de bras qui montre le fonctionnement des muscles, un pantin de bois qui rend compte du schéma corporel, avec les attaches des membres et des articulations, de découvrir des os provenant d’animaux de tailles différentes, dont la représentation d’un fémur de dinosaure en grandeur réelle, d’un crâne humain, ou encore d’observer à la loupe l’œil du voisin et écouter battre leur cœur à l’aide d’un stéthoscope. « En général, les enfants sont très intéressés, poursuit Danièle Ristori, mais ils sont le plus souvent par classe, donc trop nombreux pour pouvoir tout apprécier. Alors, ils reviennent individuellement, pour être plus tranquilles, en compagnie de leurs parents ou grands-parents, et là, ce sont eux qui font les guides. Tout y est revu et corrigé par nos docteurs en herbe, et croyez-moi, on ne perd pas son temps à les écouter ». Dans l’exposition, des jeux sont mis à la disposition des enfants. Ils peuvent ainsi reconstituer leur squelette en puzzle, apprendre à lire avec les doigts avec un jeu de Braille, manipuler des lotos de sons, d’odeurs et de toucher. Ils peuvent également, top du top, se transformer en chirurgien (notre photo), « tablier » autour du cou, pour opérer une poupée en chiffons de leur taille : l’ouvrir, sortir les organes, examiner, « opérer » s’il le faut, remettre tout en place et refermer le cobaye pour le copain qui suit. Une véritable intrusion dans un bloc opératoire. Bien évidemment, tout au long des visites commentées, les questions sont les bienvenues, les discussions animées et les avis appréciés. L’avenir de la science est à portée de mains. Jean-Yves Messager Ateliers Le B.A.BA des bobos Dans le cadre du mois sur le corps humain, la section jeunesse de la Médiathèque propose deux ateliers aux enfants de 7 ans, « Le B.A.BA des bobos », le mercredi 25 mars à 14h30 ou à 16h. Des animateurs scientifiques de l’association « Savoir Apprendre » aborderont, d’une manière créative et ludique des animations sur, entre autres, le rôle des douleurs, le soin des blessures, le rôle du squelette et le jeu des muscles dans le mouvement, les formations des caries… Des observations au microscope pourront aussi être réalisées. Places limitées à 15 enfants par atelier. Réservation à la bibliothèque jeunesse Vie pratique Les menus de mars Lundi 2 Pomelos au sucre Sauté de porc * Haricots rouges Fromage Oreillons d’abricots Mardi 3 Salade panachée Tomates farcies Pommes sautées en lamelles Fromage blanc à la fraise Gâteau sec Mercredi 4 Salade de blé Navarin Jardinière de légumes Fromage Fruit Jeudi 5 Saucisson à l’ail cornichons* Filet de poisson pané Riz pilaf Fromage Fruit Vendredi 6 Choux rouge en salade Rôti de dinde Orloff Haricots verts Fromage Eclair au chocolat Lundi 9 Coupelle de pâté de campagne* Bœuf à la catalane Tortis au beurre Fromage Fruit Mardi 10 Céleri mayonnaise Cordon bleu Epinards Fromage Gaufre au chocolat Mercredi 11 Salade de pommes de terre Grillade de porc* Ratatouille Petits suisse Crème caramel Jeudi 12 Tarte au fromage Langue de bœuf sauce moutarde Purée de pommes de terre Fromage Fruit Vendredi 13 Salade de lentilles Filet meunière Choux- fleurs au beurre Fromage Fruit Lundi 16 Radis beurre Poulet rôti Petits pois Fromage Chocolat liégeois Mardi 17 Pizza Brandade de morue Salade Yaourt Fruit Mercredi 18 Salade coleslaw Sauté de veau sauce forestière Gratin de courgettes Fromage Tarte aux pommes Jeudi 19 Tomates et maïs en salade Cassoulet* Fromage blanc Ananas au sirop ● Le Planning Familial en danger Vendredi 20 Mortadelle* Gratin de Poisson sauce crème Poêlée de légumes Fromage Fruit Lundi 23 Salade verte aux dés de gruyère Paupiette de dinde sauce tomate Gratin de brocolis Fromage Beignet Mardi 24 Pâté de lapin aux noisettes* Omelette Coquillettes au beurre Fromage Fruit Mercredi 25 Carottes râpées Petit salé aux lentilles* Fromage Oreillons de pêches Jeudi 26 Friand à la volaille Rosbeef Haricots beurre Fromage Fruit Vendredi 27 Salade nantaise Calamars à l’armoricaine Riz Fromage Compote de pommes Lundi 30 Maquereau à la tomate Bœuf mode Carottes Fromage Fruit Mardi 31 Concombres à la crème Merguez Frites Yaourt aux fruits Gâteau sec *Porc rentrant dans la composition du plat. Les charcuteries seront remplacées par des coupelles de volaille, les viandes de porc par de la viande de dinde. Pour des raisons techniques, les menus peuvent être modifiés tout en respectant l'équilibre alimentaire. L’équipe du SIRM vous souhaite un bon appétit ! Le menu est également disponible sur www.ville-bonneuil.fr rubrique Enfance Pharmacies de garde pour le secteur de Bonneuil et Créteil ■ Dimanche 8 mars Edard 2 av. Pierre-Brossolette à Créteil Tél. : 01 42 07 20 89 Lacroix Ctre Cial République Av. du Dr Roux à Bonneuil Tél. : 01 43 39 66 46 ■ Dimanche 15 mars Benais - Maarek Ctre Cial Le Montaigut 14 bd Montaigut à Créteil Tél. : 01 48 98 07 28 Dia - Marega Ctre Cial de la Habette Rue du Dr Ramon à Créteil Tél. : 01 43 39 81 30 ■ Dimanche 22 mars Bauer 25 rue des Mèches à Créteil Tél. : 01 42 07 41 55 Benmoussa 10 av. du Gal Pierre-Billotte à Créteil Tél. : 01 43 77 95 94 ■ Dimanche 29 mars Renoult 46 av. du Mal de Lattre de Tassigny à Créteil Tél. : 01 48 99 36 06 Sales 54 rue du Gal Billotte (le Port) Le Mouvement Français pour Planning Familial (MFPF) a lancé le 29 janvier 2009 une pétition en ligne pour défendre le droit à l’information, à l’éducation à la sexualité pour tous à l’adresse suivante : www.planning-familial.org. Cette pétition fait suite au projet de l’Etat de réduire de 42% le montant des crédits accordés pour 2009 au conseil conjugal et familial. Le Planning Familial, bien connu par les femmes et les couples de notre ville, c’est 70 associations départementales, c’est prés de 1.000 bénévoles et 420 salariées mobilisées pour l’accueil, l’écoute - 450.000 personnes rencontrées chaque année - et l’éducation à la sexualité qui restent des missions d’utilité publique dans une société où les relations filles-garçons se tendent, où les campagnes nationales de prévention et d’information ont besoin des relais locaux pour être efficaces. Un tiers des associations départementales disparaîtrait si ce projet était maintenu. Brice Hortefeux, le ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, s’est voulu rassurant en recevant le MFPF le 19 février. Mais les responsables du mouvement attendent que les actes suivent les promesses et appellent à la vigilance ainsi qu’à la poursuite de la pétition qui avait déjà ce jour-là recueilli 106 000 signatures. La nuit Contacter le Commissariat au 01 45 13 40 78 ou la Gendarmerie au 01 49 80 27 00. à Créteil Tél. : 01 43 99 23 00 ■ Dimanche 5 avril Levigne-Thiriez 39 rue de Falkirk à Créteil Tél. : 01 43 99 44 72 Bonneuil sur Marne - mars 2009 21 Libre expression Sous la responsabilité des groupes du Conseil municipal BONNEUIL RENOUVEAU ELUS SOCIALISTES GOUVERNANCE PRAGMATIQUE EN GUISE DE REPONSE A LA CRISE ECONOMIQUE STOPPER CETTE POLITIQUE QUI DETRUIT NOTRE SOCIETE A l’heure où notre pays est confronté à une crise financière et économique d’une exceptionnelle gravité, la sérénité de chacun de nous est en train de céder le pas à l’inquiétude et à l’angoisse. La peur de perdre son emploi, celle de ne plus pouvoir honorer ses échéances pèsent sur tous comme une épée de Damoclès et menacent la sécurité des familles. Loin d’accepter la fatalité le président de la république Nicolas SARKOZY a été l’un des premiers dirigeants au monde à sonner la révolte et à organiser la résistance, la riposte de la communauté internationale. Après avoir brillé par l’indifférence et par un silence chaotique face à cette crise, la gauche retombe dans ses vieux démons des recettes passéistes qui ont échoué. La solution phare qu’elle prône et qu’elle a jadis expérimentée se trouve être « la relance par la consommation » qui consiste à distribuer des richesses existantes crées par les autres sans jamais en créer de nouvelles, avec en prime le gonflement des déficits publics. Conscient des limites de cette alternative, le Président de la république, l’UMP et le gouvernement ont opté pour « la relance par l’investissement » en proposant quelques mesures innovantes comme : - « la suppression de la taxe professionnelle » qui est une charge fiscale handicapante pour l’investissement et l’épanouissement de nos entreprises, - « le statut d’entrepreneur indépendant » qui encourage des initiatives de création d’entreprise grâce à l’exonération des charges et à une taxe assise sur le seul chiffre d’affaire réalisé. Loin d’asseoir sa législature sur une gouvernance idéologique, le chef de l’état n’est pas resté sourd aux revendications sociales des syndicats et aux suggestions de l’opposition parlementaire sur quelques mesures de relance par la consommation. Dans un élan d’ouverture et de pragmatisme il a aussi décidé d’exonérer ceux de nos compatriotes assujettis à la première tranche de l’impôt sur le revenu des deux derniers tiers dudit impôt, de verser une prime de 150 euros à certains allocataires familiaux ou encore d’allouer une prime d’environ 200 euros, pendant deux ans à certains de nos compatriotes ultramarins. « Comme quoi présider et gouverner c’est être à la hauteur des défis ; mêmes des plus titanesques ». Adèle GAUTHIER Présidente du groupe Bonneuil Renouveau 22 Bonneuil sur Marne - mars 2009 La dernière idée présidentielle est dans le droit fil des précédentes. Sans débat préalable, sans consultation du Parlement et sans que ses propres ministres en aient été avertis, Nicolas Sarkozy, dans un style délibérément provocateur, annonce son exigence de mettre en œuvre une réforme importante, dans des délais incompatibles avec une étude sérieuse des conséquences de ladite réforme. Il en a été ainsi de la réforme des lycées, de la suppression de la publicité sur les chaînes de télévision publiques et maintenant de la suppression de la taxe professionnelle pour 2010. Créée en 1975, la taxe professionnelle (TP) s’est, en 30 ans, tellement installée dans le paysage des finances locales que sa suppression serait un véritable casse-tête. Entreprises, collectivités locales et État ont chacun des intérêts divergents. Les collectivités ont perçu 28 milliards au titre de la TP l’an passé : 17 milliards sont allés au secteur communal, 8,5 milliards aux départements et 2,7 milliards aux Régions. La taxe professionnelle reste donc une recette essentielle pour les collectivités : elle représente 43 % des impôts locaux, impôts qui comptent eux-mêmes pour 39 % de leurs ressources. Dès lors, on comprend l’émoi suscité par l’annonce de sa disparition parmi les élus locaux. En supprimant la TP et en créant une ressource de substitution, le gouvernement risque de bouleverser les équilibres entre les acteurs économiques. Quand on sait que les collectivités territoriales gèrent, entre autres, les établissements d’enseignement et les aides sociales, on imagine l’ampleur des dégâts. Or Nicolas Sarkozy sait très bien que la majorité des collectivités territoriales qu’il risque ainsi d’étouffer sont dirigées par des majorités de gauche. Il faut noter également que la baisse de cette taxe augmentera le bénéfice des entreprises, une nouvelle fois sans contrepartie en termes d’emplois ou de salaires. Une vraie politique de droite… Au niveau de notre commune, qui mène une politique sociale active et travaille constamment au développement des équipements collectifs, une telle mesure serait dramatique. Pour les militants socialistes, attachés à la bonne gestion et au contrôle des fonds publics, c’est ailleurs que le gouvernement doit aller chercher des ressources. Que Nicolas Sarkozy demande donc à Total qui vient de faire un bénéfice historique de près de 14 milliards sur le dos des consommateurs une contribution exceptionnelle. Qu’il arrête d’aider à coups de milliards des banques qui ont accumulé des profits colossaux depuis des années et qui veulent nous faire croire que tout s’est envolé. La grande mobilisation sociale du 29 janvier, à laquelle ont participé toutes les forces de gauche, les mouvements des lycéens et des enseignants - chercheurs et la colère qui explose aux Antilles témoignent que l’on peut faire reculer une politique réactionnaire comme on en avait rarement connue jusqu’à présent. Pour les socialistes, l’heure est au rassemblement de toutes les forces de gauche et à la mobilisation sociale pour défendre nos acquis sociaux et notre République. Nathalie MAUPIED Conseillère municipale LES VERTS LA SUPPRESSION DE LA TP EN 2010 PEUT METTRE BONNEUIL EN FAILLITE En 2010, sans mobilisation, la suppression de la taxe professionnelle (T.P) risquerait d’enfoncer notre ville et de la mettre en faillite. Le Président de la République en a fait l’annonce officielle et télévisuelle le 5 février 2009. La taxe professionnelle reste le revenu essentiel de notre ville, soit plus de 80%. C’est l’équivalent de 12 000 euros annuels par foyer fiscal moyen bonneuillois. Si la municipalité souhaite poursuivre sa politique sociale, seules, en l’état actuel des choses, les TH et TF (taxe habitation et taxe foncière) pourront se substituer au manque à gagner : devront-elles être multipliées par 5 ? … C’est un réveil douloureux pour la plupart des communes qui ont développé une politique sociale financée par cette ressource vitale qu’est la TP. Alors que faire ? Démissionner et mettre les clefs sous la porte ? Notre groupe « Bonneuil Ecologie - Les Verts » constate que notre municipalité n’aura plus les moyens, ni de se payer ni de développer une politique sociale. Un arrêt urgent des projets ? Nous faudra-t-il préconiser un arrêt urgent des projets de construction de futurs logements sociaux sur notre ville, qui en détient le record avec + de 70 % dans sa catégorie ? La suppression de la TP serait en effet un lourd obstacle pour la poursuite de ces projets, les logements sociaux nécessitant des moyens pour aider les familles en difficulté (écoles, cantine, culture, sport, éducation, emploi …), dans le cadre de bien des dispositifs publics mis en place et financés essentiellement par la TP. Face à cette révolution économique sarkozienne, notre commune n’a pas de réponse. Nous ne pourrons plus assumer la politique sociale existante. Dans les années qui viennent, si nous devons développer le logement sur la ville avec ou sans l’ANRU (agence nationale de rénovation urbaine), nous devrons privilégier l’accession à la propriété afin d’attirer des classes moyennes qui nous aideront à financer la politique ZUS (zone urbaine sensible) dont nous sommes les héritiers. Bonneuil a assez donné ! Nous devons nous battre pour que les communes « bourgeoises » développent leur parc de logements sociaux, cela reste 1 des 83 engagements que nous avons pris devant la population en décembre 2008. Bonneuil a assez donné ! Bonneuil n’a plus les moyens d’une politique qui se veut essentiellement sociale ! Bonneuil se doit d’équilibrer sa population en favorisant le développement de la mixité sociale ! Bonneuil doit attirer les classes moyennes ! Bonneuil doit compter dans l’avenir sur les seules taxes d’habitation et foncière pour survivre ! Bonneuil n’a plus les moyens que le Président Sarkozy nous a ôtés pour les donner aux entreprises. Notre groupe ne croit pas que la mise en place d’une TC (taxe carbone) se substituera au manque à gagner dû à la suppression de la TP. Notre groupe souhaite fortement qu’une politique de développement durable dans la mixité sociale soit en urgence mise en place pour Bonneuil dans un cadre européen, qui reste à ce jour, le seul garant de la solidarité entre les peuples d’aujourd’hui et des générations futures. Contre la suppression de la taxe professionnelle ! Nous appelons tous les Bonneuillois à protester auprès de leurs élus nationaux députés et sénateurs afin que le Parlement s’oppose à la suppression de la taxe professionnelle décrétée par l’Elysée. Vous êtes contre la suppression de la taxe professionnelle ? Vous êtes pour une politique globale et locale de justice et de mixité sociale ? Venez rejoindre notre groupe local « Bonneuil Ecologie Europe » ! Venez signer l’appel sur le site www.europeecologie.fr ! Jean CHAGNY Président du groupe Bonneuil Ecologie - Les Verts ÉLUS COMMUNISTES ET PARTENAIRES UN LOGEMENT POUR TOUS ! Le problème du logement touche de nombreux Bonneuillois. Cette réalité cruelle frappe durement la population. Face à l’augmentation des difficultés sociales et du chômage, la faiblesse insupportable des salaires, les habitants de notre ville doivent pouvoir accéder à un logement de qualité à un loyer abordable. Les élus communistes et partenaires sont déterminés pour que le droit au logement soit effectif dans notre ville et pour que chacune et chacun qui le désirent puissent y vivre. Or, l’application de la toute nouvelle loi Boutin risque d’aggraver la situation de manière brutale. Ses orientations auront des conséquences profondes sur les familles qui logent dans les 155 000 logements sociaux du département du Val de Marne, sur l’équilibre des quartiers pour lesquels les maires communistes et les maires de gauche engagent des politiques solidaires et volontaristes afin de renforcer la mixité sociale et le vivre ensemble, la qualité et la diversité de l’habitat. Cette attaque frontale contre le logement social et la mixité sociale va entraîner la remise en cause de la garantie au maintien dans les lieux, dans le cas de dépassement de ressources ou de logements considérés comme insuffisamment occupés. Cela entraînerait des HLM uniquement destinés aux familles les plus modestes. Ainsi la mixité sociale serait gravement remise en cause. De plus, à travers un surloyer dit « dissuasif », c’est la chasse à la sous-occupation qui sera dramatique. C’est également la réduction des délais d’expulsion de trois à un an. ENSEMBLE, nous pouvons faire reculer le gouvernement, comme dans d’autres domaines. L’Etat doit prendre ses responsabilités et mettre les moyens nécessaires afin de répondre aux besoins et aux urgences pour notamment : > Un plan de construction de logements sociaux de qualité environnementale et accessibles à tous, en particulier dans les villes en dessous des 20 % qui ne respectent pas la loi. > De consolider le droit au maintien dans les lieux de tous les locataires et l’interdiction des expulsions. > La création d’un service public du logement capable d’assurer le droit au logement pour tous et partout. Sonia COMITI Présidente du groupe des élus Communistes et Partenaires Bonneuil sur Marne - mars 2009 23 Les permanences du maire et des élus Patrick DOUET Maire de Bonneuil Sur rendez-vous (01.45.13.88.00), le samedi de 9h30 à 12h Jean-Claude JOUBERT Adjoint au maire : finances, personnel, affaires générales, élections. Sur rendez-vous (01.45.13.88.00) Patrizia MANAC’H Adjointe au maire : logement Sur rendez-vous (01.45.13.88.20,) deux jeudi après-midi par mois Akli MELLOULI Adjoint au maire : culture, tourisme Sur rendez-vous (01.45.13.89.12,) le mercredi et le samedi de 9h à 12h Mireille COTTET André MAURIN Adjoint au maire : prévention, sécurité, transports et personnes handicapées Sur rendez-vous (01.45.13.89.06) Jean CHAGNY Adjoint au maire : développement durable, nouvelles énergies et urbanisme Ajointe au maire : petite enfance, enfance, relations avec l’Education nationale Sur rendez-vous (01.45.13.89.04) Ahlem BOULAABI Adjointe au maire : jeunesse Sur rendez-vous (01.45.13.89.04) Alexandrine SERI Adjointe au maire : vie associative, action sociale, coopération décentralisée, patrimoine Sur rendez-vous (01.45.13.88.17), le mercredi de 13h30 à 15h Sur rendez-vous (01.45.13.89.04), le lundi de 17h à 19h Christine MOREAU Adjointe au maire : vie économique, mission locale, droits des femmes Sur rendez-vous (01.45.13.89.06), le vendredi après-midi Christian LABORDE Conseiller municipal délégué : travaux, sports Sur rendez-vous (01.45.13.89.04) Permanence générale des élus sans rendez-vous le samedi matin de 10h à 12h
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Juillet - août 2007 - Mairie de Bonneuil sur Marne
Photos :
Eric Simon, Yann Etienne
Comité de rédaction :
Patrick Douet, André Maurin,
Janie Degarne, Bernard Ywanne,
Rémi Lacapère, Gérard Mottet,
Magali Charton, Claude Marchand,
Eric Simon
Pour éc...
Février 2009 - Mairie de Bonneuil sur Marne
maires qui se refusent, parfois en s’en
glorifiant, à appliquer l’article 55 de la loi
Gayssot, imposant aux communes de plus
de 5 000 habitants d’avoir au moins 20%
de logements sociaux dans leur ...