BONNEUIL - Mairie de Bonneuil sur Marne

Transcription

BONNEUIL - Mairie de Bonneuil sur Marne
BONNEUIL
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sur-Marne
Avec les ouvriers du TCSP
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tions municipal
p.10
Dossier
BIENVENUE
AU NOUVEL ESPACE
LOUISE VŒLCKEL
p.13
CULTURE. INTERVIEW D’ABD AL MALIK,
EN CONCERT LE 3 AVRIL
p.19
Sommaire
7
C'est dans la ville
Rénovation urbaine :
la mobilisation paie encore
9
4
C'est dans la ville
L’IUFM veut vivre
13
DOSSIER
Service public
A la découverte
du nouvel Espace
Louise Voelckel
C’est nouveau, le service Habitat
10
17
19
Rencontre
Les constructeurs du TCSP
Sport
Directeur
de publication :
Patrick Douet
Comité de rédaction :
Patrick Douet, Sonia Comiti, Youssef
Zeggane, Jean Chagny, Denis Dubien,
Claude Marchand, Bruno Peuchamiel,
Benoît Pradier Eric Simon, Christophe
Seguin
Rédaction :
Claude Marchand, Benoît Pradier, avec la
collaboration de Jean-Yves Messager
Photos :
Eric Simon, Benoît Pradier, Julien Paisley
Pour contacter la rédaction :
Rédaction du magazine municipal
de Bonneuil-sur-Marne
7, rue d'Estienne d'Orves BP n°1
94381 Bonneuil-sur-Marne cedex
[email protected]
Tél. : 01 45 13 88 49 / 72 52
Impression : Grenier
Le Conseil municipal
se réunira le 24 mars,
à 20h30,
Espace Courbet
2
Bonneuil sur Marne - mars 2009
Rendez-vous aux
6es Foulées de Bonneuil
Culture
Interview du rappeur Abd Al Malik
Regards de femmes
A l’occasion du 8 mars, journée internationale
des droits des femmes, nous avons donné la
parole à des Bonneuilloises pour commenter quelques uns des
sujets abordés dans les pages de ce magazine. Qu’elles soient
ici remerciées d’avoir joué le jeu !
Retrouvez toute l'actualité de votre ville sur :
www.ville-bonneuil.fr
Editorial
C'était en février
Un livre de naissance, un
doudou et un bon d’achat de
15 € : tels sont les cadeaux
qui ont été remis le 4 par
Patrick Douet et Alexandrine
Séri, adjointe au maire,
lors de la traditionnelle
cérémonie de bienvenue
consacrée cette fois à
65 petits Bonneuillois
âgés de 1 à 9 mois.
Les femmes
en première ligne
C’était Carnaval le 20 à
l’Espace Louise Voelckel où
il n’y avait pas d’âge pour
se déguiser et s’amuser à
prendre l’humeur du temps
à contre-pied.
A l’heure où j’écris ces mots, les
Guadeloupéennes ne veulent pas plier.
Il y a visiblement chez les manifestantes aux
Antilles de la colère et aussi une grande
soif d’affirmation de soi.
Le 20 également, les jeunes
handballeurs du CSMB ont
fait fête aux champions
olympiques et/ou
champions du Monde Joël
Abati (au centre), Daouda
Karaboue, Michael Guigou
et Cedric Burdet, venus
s’entraîner à Cotton avec
leur équipe de Montpellier.
À l’initiative du maire, inquiet
de la recrudescence des
braquages de commerces,
une quarantaine de
commerçants ont
participé le 28 à une
réunion d’information et
de prévention avec le
commissaire de police et
une représentante de la
Chambre de commerce et
d’industrie du Val-de-Marne.
Comme les Bonneuilloises, je vois et j’apprécie
cette joie de redresser la tête, peut-être
la naissance d’une nouvelle conscience
collective et la continuation de toutes les
luttes du passé. Je suis d’autant plus fier
de la décision de notre conseil municipal
d’avoir donné le nom d’Aimé Césaire à la
future grande place de notre ville.
Contre la vie chère et pour dessiner un
autre avenir aux enfants, à la Réunion
comme à la Martinique, elles réclament
une hausse de 200 à 300 euros du salaire
minimum, des petites retraites et des
minima sociaux, une baisse d’au moins
20 % des produits de première nécessité.
Près de 8 Français sur 10 trouvent cela
complètement justifié.
La Journée Internationale des femmes, le
8 mars, et les manifestations du 19 mars
seront autant d’occasions pour chacune et
pour chacun de faire connaître son point
de vue.
Patrick DOUET
Maire de Bonneuil-sur-Marne
Bonneuil sur Marne - mars 2009
3
C’est dans
la ville
● Etat civil
Naissances
Maxime LE VERN,
le 22 janvier 2009
Mouhamed NIMAGA,
le 29 janvier 2009
Enseignement supérieur
Le refus de la disparition de l’IUFM de Bonneuil
Depuis le début du mois de février, les étudiants et enseignants
de l’Institut universitaire de formation des maîtres, implanté
dans notre ville, sont en mouvement contre les réformes
dans l’Éducation nationale. Reportage.
et surtout à l’action. Quelques jours plus
Décès
Jean-Luc COTARD,
le 24 décembre
Seules ces personnes ou leurs proches
ont donné leur accord au service de l’Etat
Civil pour la publication de leur nom dans
ces colonnes.
● Hommage à Pierre
Sémard le 7 mars
Les maires de Bonneuil et
de Valenton, Patrick Douet
et Françoise Baud, invitent à
participer à l’hommage qui
sera rendu le 7 mars à Pierre
Sémard et, à travers lui, à
tous les cheminots connus ou
anonymes qui participèrent à
la Bataille du Rail durant l’Occupation. Ce héros de la résistance, ancien secrétaire général du PCF (1924-1928) et de
la fédération CGT des cheminots (1934-1942), fut fusillé
à la demande des nazis le 7
mars 1942 à Evreux. La cérémonie commémorative du 67e
anniversaire de son exécution
aura lieu à 11 heures devant
la stèle qui lui est dédiée, à
l’angle des rues Jean-Catelas
et Pierre-Sémard, à proximité
de l’entrée du complexe sportif
bonneuillois Léo-Lagrange.
4
Bonneuil sur Marne - mars 2009
Depuis la rentrée de septembre, l’inquiétude
a gagné les étudiants et les formateurs de
l’IUFM de Bonneuil : suppression de plus de
1 000 postes dans l’Éducation nationale,
modification du statut des enseignants,
réforme de la formation des enseignants
du primaire et secondaire…
Cette dernière prévoit une « mastérisation
» de la formation. C’est-à-dire que tout
master (diplôme universitaire bac +5)
permettrait de passer les concours d’entrée
dans l’Education nationale, auxquels
jusqu’à maintenant seuls les IUFM, avec
leur formation pédagogique spécifique,
préparaient. Pour nombre d’entre eux, la
politique du gouvernement mène purement
et simplement à la suppression des IUFM,
annoncée pour 2010, et à la dévalorisation
du métier d’enseignant.
Mais c’est la grève, proclamée fin janvier,
des enseignants-chercheurs et étudiants
de l’université Paris 12 à Créteil, à laquelle
l’IUFM est rattaché, qui a déclenché l’action
collective à Bonneuil. Une première
assemblée générale s’est tenu le 4 février.
Et les réactions y étaient nombreuses. « Il a
fallu 15 ans pour que les IUFM constituent
un dispositif de formation complet et
efficace, affirme Clémence, étudiante en
première année à Bonneuil (PE1). Ça permet
notamment de se rendre compte de la
difficulté du métier. Mais là, le gouvernement
vient tout casser ». Pour Thierry Guintrand,
enseignant et syndicaliste FSU-SNUipp, « c’est
une remise en cause de l’école publique, et
la casse de la fonction publique ».
De l’inquiétude, on est passé à la revendication
tard, une nouvelle assemblée générale a
voté, à l’unanimité, un appel à la grève pour
exiger notamment le retrait des réformes,
ainsi que l’ouverture de « négociations pour
une autre réforme ».
Les temps forts de ce mouvement ce
sont aussi les manifestations. L’IUFM
de Bonneuil était dans la rue les 5, 10
et 19 février, aux côtés des milliers
d’enseignants-chercheurs et étudiants.
Sur les banderoles que les étudiants
ont préparées, on peut lire : « IUFM
en colère. Non à la démolition de la
formation des maîtres ». De nouvelles
manifestations sont prévues en mars. Simon
un étudiant, dit : « On a le mégaphone, les
banderoles, on va se faire entendre ! ».
B.P
Regard de femme
Morgane
Etudiante en
1ère année à l’IUFM
« J’ai un idéal pour l’école »
« On devient enseignant par conviction. J’ai un idéal
pour l’école, pour le
métier que je vais
faire, pour ce que
je veux enseigner
et appor ter aux
e n f a n t s . L’ é c o l e ,
ça n’est pas qu’une
question d’instruction. Il s’agit de
transmettre, par la pédagogie, pas seulement des savoirs, mais aussi des compétences, et ça passe par amener à réfléchir,
donner du sens à ce qu’on apprend. Avec la
«mastérisation », il n’y aura plus aucun suivi
des jeunes enseignants. Ce n’est pas parce
qu’on a un savoir important qu’on est bon
pédagogue. Je suis attachée à l’école publique, essentielle pour garantir l’égalité. Mais
là, les réformes du gouvernement viennent
tout casser. Alors je suis engagée dans le
mouvement. »
Education nationale
Ils (se) sont attachés à l’école
Cette photo a été prise le 6 février à proximité des bureaux de l’inspectrice de la
24e circonscription de l’Education nationale (Bonneuil-Valenton). Où de nombreux
enseignants du primaire et des parents d’élèves ont participé à l’opération « Attachonsnous à notre école ». Une opération que
les maires de Valenton et de Bonneuil,
Françoise Baud et Patrick Douet, sont
venus soutenir en compagnie d’élus des
deux villes. Auparavant, symboliquement
attachés aux grilles du groupe scolaire
Cotton, les manifestants ont exprimé
leur opposition aux multiples réformes
et projets gouvernementaux qui cassent
l’école de la République, à laquelle ils sont
si… attachés. Outre les suppressions de
postes, les attaques contre la maternelle
étaient au cœur de leur mécontentement
ce jour-là. Des projets de « jardins d’éveil »
sont actuellement à l’étude au ministère,
et même déjà expérimentés dans certaines
régions. Ces structures seraient appelées à remplacer les maternelles, sans personnel
enseignant, ne seraient pas gratuites et dépendraient des moyens financiers des
mairies. Affaire à suivre.
Samedi 14 mars
Etats généraux
des villes en lutte
pour l’école
Comme en témoignent ces pages, les
luttes pour l’éducation et la formation,
de la maternelle à l’université, ne désarment pas. Au contraire, elles gagnent
en convergence, les manifestations de
février ayant rassemblé des dizaines de
milliers d’enseignants, chercheurs, étudiants, lycéens et parents d’élèves.
Dans ce contexte, les maires de Valenton et de Bonneuil ont décidé de
contribuer en commun à l’organisation
d’«Etats Généraux des villes en lutte
pour l’école ». Ils auront lieu le samedi
14 mars, de 8h30 à 17h, à Valenton
(école et gymnase Paul-Langevin, rue
Sacco et Vanzetti).
Au-delà de l’échange d’expériences, de
l’éclairage sur les enjeux des mouvements en cours, l’objectif est de tracer
un projet éducatif ambitieux.
Au programme, des ateliers et des
tables rondes, avec la participation
notamment d’André Chassaigne (ANECR), Gérard Aschiéri (FSU) et JeanJacques Hazan (FCPE). Inscriptions
auprès de Mireille Cottet, adjointe au
maire ([email protected])
Regard de femme
Sylviane Gresser
Directrice de
l’école maternelle
Romain-Rolland
« La maternelle est essentielle »
« Je manifeste
aujourd’hui pour
montrer mon
attachement à
l’école maternelle
et, comme for matrice à l’IUFM,
mon attachement
à ces établissements où la formation spécifique
pour enseigner
pour les plus petits
devrait d’ailleurs
être plus développée. La maternelle c’est une vraie école, le point de départ
des apprentissages et de la socialisation de
l’enfant, ce n’est pas une garderie comme
on voudrait le faire croire. La scolarisation
précoce de l’enfant favorise l’acquisition de
la langue française, son rapport à la règle, à
lui-même et aux autres, enfants et adultes.
C’est une école essentielle, très importante
notamment pour les enfants deux ans qui,
faute de moyens, y trouvent de moins en
moins place. »
C’est dans
la ville
● Pôle emploi : le 39 49,
numéro d’appel unique
Depuis le 1er janvier l’ANPE
et l’Assédic ont fusionné.
Place désormais à « Pôle
Emploi ». L’objectif de cette
fusion, explique-t-on, est de
créer partout des guichets
uniques pour accompagner
les entreprises dans leurs
recrutements, pour assurer
l’inscription des demandeurs
d’emploi, leur suivi, leur
indemnisation et leur placement.
Désormais, assure-t-on, le
demandeur d’emploi n’effectuera plus les allers retours
entre l’Assédic et l’ANPE, il
bénéficiera à terme d’un suivi
de son dossier par un référent unique. « Pôle emploi va
accompagner le demandeur
d’emploi de bout en bout,
souligne Catherine Meunier,
directrice du Pôle emploi
Créteil. On y gagne en simplicité, équité et en efficacité.
Le temps gagné est également bénéfique à une reprise
plus rapide de l’emploi ». Soit
dit entre parenthèses, les
syndicats ne partagent pas
cet avis et, dénonçant le 20
février une fusion mal ficelée,
constatent que par manque
d’effectifs 68 000 dossiers
de paiement d’indemnités
sont en retard de traitement
sur l’ensemble du pays.
Pour accéder rapidement
aux services de Pôle emploi,
un numéro de téléphone
unique : le 39 49. Chaque
demandeur peut y réaliser
sa préinscription, actualiser
sa situation, demander des
renseignements sur une
offre d’emploi ou prendre un
rendez-vous. Les entreprises
peuvent déposer leurs offres
directement en allant sur
www.pole-emploi.fr ou en
appelant le 0826 08 08 94.
Les demandeurs d’emploi
de Bonneuil continuent à
s’adresser aux Pôles emploi
de Créteil au 15 rue Olof
Palme et au 85 Av du
Général de Gaulle.
Bonneuil sur Marne - mars 2009
5
C’est dans
la ville
Classes transplantées
Bien le bonjour de Châtel !
● 47e commémoration
du 19 mars 1962
Les associations d’anciens
combattants bonneuillois,
réunies au sein de l’UFAC,
et la municipalité appellent
à commémorer le jeudi 19
mars le 47e anniversaire de
la fin de la guerre d’Algérie.
Rendez-vous à 11h15 devant
la Mairie, avant de se rendre
au Monument aux Morts,
avenue de Verdun.
● Au CCAS, des
permanences de
professionnels gratuites
En partenariat avec des
associations (« Espace Droit
et Famille », APCE 94), le
Conseil général, la Sécurité
sociale et la Caisse d’allocations
familiales, la Ville organise
des permanences de
professionnels gratuites au
Centre Communal d’Action
Sociale (CCAS, 16 rue de
l’Eglise - Tél. : 01 45 13 88 76)
Psychologue. Orientation
et suivi ponctuel de courte
durée. Le mercredi de 9h à
12h, sur rendez-vous.
Médiation interculturelle.
Aide à l’intégration des familles
d’origine étrangère et de leurs
enfants. Le vendredi de 9h à
12h, sur rendez-vous.
Accueil juridique. Droit de la
famille, pension, succession,
divorce.Le vendredi de 13h30
à 16h30.
Accueil conflits familiaux.
Gestion et suivi des conflits
familiaux, conflit parent/
enfant, couple ensemble ou
séparément. Le mercredi de
13h30 à 16h30, sur rendezvous au CCAS.
Endettement et
surendettement. Aide à la
gestion du budget de la famille,
prévention de l’endettement,
dossier de surendettement (si
vous n’avez pas d’assistante
sociale). Le lundi de 13h30 à
16h30, sur rendez-vous.
Permanence de la Sécurité
sociale. Gestion de dossiers
complexes. Le mardi de 9 h à
12h., sur rendez-vous au
01 56 73 12 61
Permanence de la CAF.
Le jeudi de 9 à 12h, sans
rendez-vous.
6
Bonneuil sur Marne - mars 2009
« Aujourd’hui, jeudi 5 février, les enfants
vont faire une sortie en raquettes avec un
guide de moyenne montagne qui leur fera
découvrir la faune et la flore avec repérage
des traces d’animaux, le nom des arbres
etc. Le soir, découverte de la gastronomie
montagnarde avec la célèbre tartiflette et en
soirée une veillée calme, car les enfants ont
besoin de repos. » Ces lignes sont extraites
du carnet de bord, pardon du carnet des
cimes, publié sur www.ville-bonneuil.fr par
les classes de CM2 de Mlle Renault et de
M. Mbog (école Henri Arles). Du 31 janvier
au 13 février, elles ont été transplantées
dans la charmante station haut savoyarde
de Châtel, à 1 200 m d’altitude. Entre les
cours du matin et les séances de ski de
l’après-midi, ce séjour, on le voit, a été très
bien rempli. D’ici à la mi-juin, 248 élèves
des 11 CM2 bonneuillois auront ainsi profité
des classes transplantées à la montagne
ou à la mer. Rappelons que la Ville, sur
décision de la municipalité, finance entre 50
à 90 % du coût total du séjour, en fonction
du quotient familial, afin que le plus grand
nombre de familles puissent faire participer
leurs enfants. Cela représente pour cette
année un investissement de 257 000 €,
particulièrement bien placé puisqu’il contribue
à mettre l’enfant en situation de réussite
scolaire.
Développement durable
Nouveau souffle pour la géothermie
Il y a 25 ans, la géothermie, qui utilise une énergie renouvelable et non
polluante, à meilleur marché que les énergies fossiles, commençait à
alimenter en chaleur une partie des logements et des équipements publics de notre commune. Ce pari sur le développement durable a depuis
permis une économie annuelle de 5 000 tonnes d’équivalent pétrole,
tout en permettant d’éviter le rejet annuel de 13 000 tonnes de CO2.
Lors des dernières Assises de la Ville, des engagements ont été pris
pour son développement.
En attendant, il y a cependant besoin de lui redonner un nouveau souffle. Le puits de géothermie, dont la durée d’exploitation ne devait pas excéder 20 ans, a en effet cessé de produire
en 2008, à l’approche de son 25e anniversaire : usé par la corrosion, le tube est bouché à
900 m sous terre. Après de premiers travaux infructueux, l’été dernier, une solution techniquement innovante, mais fiable, va être mise en œuvre ce mois-ci, a annoncé Philippe Merle,
directeur du Setbo, le syndicat mixte qui exploite la géothermie à Bonneuil. Dans une lettre
aux riverains, il souligne que des mesures ont été prises « pour réduire les nuisances au
voisinage » de ce chantier. Celui-ci est prévu en continu afin notamment de limiter à un mois
la durée du forage nécessaire, qui commencera le 23 mars. Quant aux surcoûts générés
par l’utilisation du gaz pendant cette interruption de la production géothermique, ils sont,
assure-t-il, intégralement pris en charge par le Setbo, sans aucune répercussion sur les
factures des abonnés.
Projet de ville
La mobilisation paie encore
Après pétition des habitants, à l’initiative du Comité d’action
et de suivi du projet de rénovation urbaine, l’Etat accorde
dès cette année des moyens pour le projet Floréal.
On le sait, l’ANRU va financer pour 33 millions d’euros la première phase du projet de
rénovation urbaine déposé par la Ville. Pour
le Comité de suivi et d’action, réuni lundi 2
février en présence du maire, ce résultat
n’est pas suffisant. « Aucun quartier ne doit
être oublié », a affirmé Sonia Comiti, élue
municipale et vice-présidente de l’OPH,
Aussi a-t-il été décidé de lancer une pétition pour obtenir des moyens pour les
23
chantiers non retenus dans cette 1ère
phase. En quelques
jours, avec les amicales de locataires,
703 signatures ont
été récoltées, puis
déposées auprès de
l’ANRU. La mobilisation a payé : la réhabilitation-résidentialisation de Floréal a
été retenue parmi
les projets subventionnés dès cette année,
dans le cadre du plan de relance gouvernemental, et l’aide de l’Etat pour les projets
Bergerie et Butte Cotton 1 a été réévaluée.
C’est toutefois encore insuffisant estime le
maire qui a écrit à l’ANRU afin que l’ensemble des projets bonneuillois soient bien pris
en compte lors des prochaines décisions, le
19 mars. Le Comité de suivi et d’action, lui,
se réunira le 25 mars pour déterminer les
suites à donner.
Suppression de la TP :
un projet dangereux !
Comme la plupart des maires de France, quelle
que soit leur couleur politique, le maire de Bonneuil
s’insurge contre la suppression en 2010 de la
taxe professionnelle (TP), annoncée par Nicolas
Sarkozy. Dénonçant « cette nouvelle exonération
de près de 30 milliards pour les entreprises, alors
qu’il vient de leur ouvrir un robinet financier de 360
milliards, sans contrepartie et sans contrôle »,
Patrick Douet refuse qu’on fasse « payer à
l’intérêt général la part que payent aujourd’hui les
entreprises ». « Ce serait d’autant plus injuste,
ajoute-t-il, que cette taxe professionnelle, n’est
pas le produit des actionnaires, mais le fruit des
richesses créées par le travail des salariés. »
A Bonneuil, rappelle-t-il, la TP représente près de
70% des recettes fiscales de la Ville. C’est le résultat d’une politique volontariste, menée par les
municipalités successives depuis 1935, pour l’implantation d’entreprises et la création d’emplois.
Aussi le maire appelle à la mobilisation de toutes
et tous pour « s’opposer avec force à ce projet
dangereux » et défendre le projet de ville élaboré
en commun, notamment les projets concernant le
logement social et l’accession à la propriété, qu’il
n’est évidemment pas question d’abandonner.
Regard de femme
Virginie Legoff
Secrétaire
« Nous aussi
on a droit au beau »
« Pourquoi j’ai signé des deux mains
cette pétition
pour « des moyens
pour nos chantiers » ? J’habite
à Bonneuil depuis
ma naissance, il
y a 24 ans, mes
grands-parents
habitent également là, dans ce
quartier République. Je pense que nous
avons nous aussi tous droit au beau et
à la tranquillité, même si on est en banlieue. Je ne veux plus d’un habitat aussi
délabré, je tiens à ce qu’il s’améliore, je
veux que les ascenseurs ne soient plus
régulièrement en panne, surtout pour
les personnes âgées. J’ai de l’espoir
avec le projet de rénovation urbaine du
quartier. Il faut qu’il se réalise afin que
la vie y soit meilleure, qu’il y ait plus de
commerçants et beaucoup d’espaces
verts pour les jeunes et les enfants. »
C’est dans
la ville
● Au programme du
service Tourisme
Voici les prochaines sorties
proposées par le service
Tourisme :
Visite-conférence à la
Comédie Française
Dimanche 5 avril, en journée.
Déjeuner et visite à pied du
quartier Palais Royal avec
conférencier. Tarif : 30 €
avec transport.
Visite guidée du château
de Malmaison
Dimanche 17 mai, en journée.
Déjeuner et visite guidée du
Musée Albert Kahn.
Tarif : 32 € avec transport
Renseignements et
inscriptions au Service
Tourisme (01 45 13 88 59):
mardi et mercredi de 9h30
à 11h30 et de 15h à 17h,
samedi de 9h30 à 11h30
● Stage collage
L’association Bonneuil Arts et
Loisirs (BAL) organise le 26
mars un stage sur « l’art du
collage ». Il aura lieu à la salle
des Libertés, 1 place des
Libertés, à partir de 14 h.
Renseignements et informations chez Madame Françoise
Houdain (06 81 54 98 13).
● Croix-rouge : formation
aux gestes de premiers
secours
La délégation de Bonneuil
de la Croix Rouge Française
organise un week-end de
formation ayant pour thème
la prévention et les secours
civiques. Les cours auront
lieu dans son local du 6 rue
du Chemin-Vert le samedi
14 mars de 14h à 18h et le
dimanche 15 mars de 10h à
18h. Coût de la formation :
40 €. Renseignements et inscriptions au 01 43 39 06 01.
Bonneuil sur Marne - mars 2009
7
C’est dans
la ville
● Conférence sur le langage
« Du cri de la naissance au
discours, un fabuleux jeu de
construction et de relations! ».
Tel est le thème de la
conférence-débat que
l’orthophoniste Brigitte Roy
donnera le samedi 7 mars à
10h à la Médiathèque, dans
le cadre des manifestations
culturelles « Tout petit déjà »
destinées aux parents de
jeunes enfants. En son cœur,
l’acquisition du langage.
Entrée libre sur réservation
au 01.56.71.52.00
2e semaine du Numérique
Des souris et des blogs
Conformément aux engagements du programme municipal
qui visent à permettre l’accès de tous aux nouvelles
technologies, la Médiathèque-Ludothèque proposera du 1er
au 10 avril, dans le cadre de la 2e semaine du Numérique,
un certain nombre d’ateliers de formation, de rencontres et
de jeux pour petits et grands. Programme.
Territoires21.org. Beaucoup d’adultes
se sentent démunis face aux pratiques
de leurs enfants sur Internet. Comment
leurs donner des repères pour qu’ils
deviennent des internautes critiques,
responsables et citoyens ? Samedi 4
avril à 18h, Médiathèque .
● Retraités : destinations
Côte basque et Andalousie
Le Centre communal d’action
sociale et le service municipal
Animations Retraités proposent
cette année en commun
deux séjours aux personnes
âgées de 65 ans et plus.
Le premier prend la forme
d’un circuit découverte en
Andalousie, du 16 au 23
juin, avec chaque jour une
nouvelle excursion entre
Cadix et Grenade, au sud de
l’Espagne. Le second, du 5 au
12 septembre, a pour cadre
un village de vacances 3
étoiles à Guéthary, l’un des
plus anciens ports de pêche
du pays basque français.
Selon le quotient familial, les
participations individuelles
varient de 392 € (Guéthary)
ou 422 € (Andalousie)
minimum à 735 € (Guéthary)
ou 791,25 € (Andalousie)
maximum, alors que les coûts
de ces séjours en pension
complète sont respectivement
de 980 € et 1055 €.
Présentation de ces voyages
le 9 mars à 14 heures à
l’espace Louise Voëlckel.
Pré-inscriptions au CCAS
avant le 31 mars.
« Tu t’es vu quand tu blogues ? ».
Rencontre où tous les blogueurs
bonneuillois sont appelés à venir faire
connaître leurs blogs et échanger
astuces et tuyaux techniques… A cette
occasion les enfants du centre de
loisirs Arlès Primaire et les collégiens
de Paul Eluard présenteront leurs blogs
respectifs. Mercredi 8 avril à 13h30,
Médiathèque.
« Crée ton blog comme un grand ». A partir
de 7 ans, atelier pour créer son blog avec la
plateforme Canaille Blog tout en apprenant
les règles de publication sur Internet.
Mercredi 1er avril à 10h et samedi 4 avril
à 14h30. Espace Multimédia Jeunesse.
« Tu veux t’exprimer? Crée ton blog ! ». A
partir de 11 ans, atelier pour se repérer
dans les plateformes disponibles et bien
connaître toutes les possibilités de son
blog. Mercredi 1 er avril à 15h, Espace
Multimédia Jeunesse.
« Customise ton blog ! ». A partir de 12
ans, atelier pour rendre original son blog
en utilisant des outils et astuces pour
l’habiller et lui ajouter de nouveaux services
multimédia. Mercredi 8 avril à 14h30,
Espace Multimédia Adulte.
« Créer son blog ou son journal en ligne »,
atelier pour adultes. Qu’est-ce qu’un blog
et pourquoi publier en ligne? Connaître les
différents outils et techniques pour créer
son blog. Samedi 4 avril à 10h, Espace
Multimédia Adulte.
L’Alhambra de Grenade
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Bonneuil sur Marne - mars 2009
« Que font nos enfants quand ils surfent ? »
Rencontre - débat avec Axelle Desaint, de
« Jeux en réseau », à partir de 12 ans.
Viens tenter ta chance et te mesurer aux
autres joueurs du réseau sur Worms 4,
Trackmania united, Age of Empire III, Star
Wars , et d’autres. Vendredi 10 avril à
20h, Ludothèque.
Activités gratuites, mais sur inscriptions car
les places sont limitées. Renseignements et
inscriptions aux Espaces Multimédia de la
Médiathèque-Ludothèque. 01.56.71.52.00
et 01 49 56 90 14.
Animation autour
des métiers
Besoin d’Informations sur les métiers, sur
l’orientation, sur les moyens de financer
des formations ? Samedi 7 mars, de
14h à 18 h, l’équipe du Point Information
Jeunesse (P.I.J.) et de la Médiathèque sont
à disposition sur leur stand, dans le hall de
la Médiathèque, pour répondre au mieux
aux questions. Il sera également possible
de bénéficier d’un accompagnement
personnalisé permettant de réaliser un
CV, rédiger une lettre de motivation et
surfer sur le Web pour découvrir les sites
consacrés à l’emploi.
Service
public
Création du service municipal de l’Habitat
Faire du droit au logement une réalité
Le service du Logement a cédé la place le 1er janvier 2009 au service
de l’Habitat. C’est le début de la concrétisation d’un des engagements
(le n°30) des 2es Assises de la ville : accueillir et accompagner dans
de bonnes conditions chaque demandeur de logement, de sa première
démarche jusqu’à l’obtention d’un logement.
avoir sur le territoire et en
agissant sur tous les points
problématiques ».
Le service de l’habitat
s’efforce donc de créer les
La question du logement a pris une
importance cruciale. A u c o u r s
des Assises de la ville, s’est
manifestée l’exigence d’un meilleur
accompagnement des demandeurs
de logement, au nombre de 1 480.
Les inquiétudes sont nombreuses
aujourd’hui, tant la crise économique,
qui s’ajoute à une crise du logement
sans précédent (100 000 SDF),
précarise chaque famille, chaque
foyer.
Le logement est une priorité du maire
et de son équipe municipale. « C’est
une question de volonté politique :
agir pour faire du droit au logement
un droit réel et effectif, à l’opposé
de la politique du gouvernement
et notamment de la loi Boutin »,
affirme Patrizia Manac’h, adjointe au
maire en charge du logement. C’est
pourquoi un service de l’habitat a été
créé et mis en place début janvier. Il
a la forte ambition de développer une
réelle mission de service public.
Cela passe, selon Patrizia Manac’h,
par un service porteur des orientations
suivantes : renforcer l’identité d’une
ville populaire, renouveler le parc
locatif social, développer l’accession
sociale à la propriété, mobiliser
tous les financements (État, 1%
logement, etc.) en faveur de l’habitat
à Bonneuil. « Il s’agit, précise-t-elle,
de construire un service de l’habitat
à visage humain, qui réponde à la
situation de chacun. Tout en tenant
compte des contraintes qu’on peut
conditions d’un accès au
logement diversifié. Il se
met en situation de devenir
le centre de convergence
des différents dispositifs
travaillant à l’attribution des
logements. « On veut créer
un travail partenarial avec l’ensemble
des acteurs (bailleurs, préfecture,
département, etc.), de façon à ce
que tous ceux qui interviennent dans
le champ du logement prennent en
compte les besoins et les demandes
des habitants de Bonneuil », précise
Denis Dubien, directeur général
adjoint des services municipaux.
Le nouveau ser vice de l’habitat
c’est la construction d’un nouvel
accompagnement, sur la base d’un
diagnostique partagé de la situation
du demandeur. Les moyens humains
du service - quatre agents au total ont été renforcés par le recrutement
d’une personne supplémentaire.
Des travaux d’aménagement pour
améliorer l’accueil et mieux respecter
la dignité des
demandeurs sont
programmés dès
cette année. Et
des permanences
Patrizia Manac’h
organisées par le
service ont été instaurées sur rendezvous, explique Patrizia Manac’h. « On
rencontre beaucoup de gens en
souffrances, en grandes difficultés,
raconte-t-elle. Nous voulons parvenir
à accompagner chacun vraiment
jusqu’au bout, et mettre toutes les
chances de son côté pour accéder
à un logement satisfaisant et
équitable. »
Benoît Pradier
• SERVICE MUNICIPAL
DE L’HABITAT
Ouvert au public, en mairie, le lundi,
mardi et mercredi de 9h à 12. et
de 13h30 à 17h45 , le jeudi de 9h.
à 12h. et le vendredi de 9h à 12h
et de 13h30 à 16h30. Demande de
renseignements ou de rendez-vous, au
01.45.13.88.20.
Regard de femme
Isabelle Jouhannet
Responsable du service Habitat
« Être dans l’action »
« Avec la mise en place du service habitat, je suis
très enthousiaste. Notre mission est de garantir un
bon accueil de la population, il y a un vrai besoin. Les
gens nous parlent, se confient parfois, ça demande de
leur donner du temps. Mais notre mission c’est aussi,
désormais, être dans l’action, sur tous les fronts. Nous
sommes fortement impliquées dans les projets de la
ville. Le visage de Bonneuil va beaucoup changer, en
mieux, avec notamment le projet de rénovation urbaine (PRU). On travaille avec de nombreux partenaires.
Notre champ de vision est élargi. Cela veut dire également savoir se projeter dans l’avenir, dans le Bonneuil
de demain. »
Bonneuil sur Marne - mars 2009
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Rencontre
Entre la gare RER de Sucy-Bonneuil et le carrefour Europarc
Les hommes qui construisent
pour vous le TCSP
Les travaux du TCSP, principalement concentrés jusqu’à fin juin entre le carrefour Charles
de Gaulle et la limite de Créteil, suivent leur cours normal. Selon les jours, et plus encore les
saisons, ils sont réalisés par 60 à 120 personnes, qui interviennent sur un chantier long de
3 km au total1. Elles y apportent leur savoir-faire pour la construction de voies routières,
de pistes cyclables et autres cheminements piétons, pour la transformation de carrefours
en giratoires et l’aménagement de 6 stations (dont 4 à Bonneuil) du futur bus en site
propre. Grâce à elles, en décembre 2010 il reliera la gare de Sucy-Bonneuil au carrefour
Pompadour, en se jouant des embouteillages. Avec l’accord de leur entreprise, trois acteurs
de ces réalisations ont accepté de nous parler de leur métier et de ce chantier.
« Je suis fier de notre œuvre »
Mourad ABAOUI
43 ans, directeur du chantier
Je suis ici depuis le 19 septembre
2007, date de mise en place de
l’équipe de direction du chantier. Elle
est composée d’un ingénieur travaux,
mon adjoint, d’un ingénieur labo, d’un
chef de mission topographique et de
deux conducteurs de travaux. Moi, j’ai
une formation de technicien supérieur
(BTS). Je me suis fait sur le terrain,
en gravissant tous les échelons.
Cela fait 18 ans que je suis dans le
groupe Bouygues. Avec à mon actif
des chantiers en France, mais aussi
à l’international, par exemple au
Tchad, pour la construction jusqu’au
Cameroun d’une route de 180 km de
long réservée à la maintenance d’un
pipe-line d’Exxon Mobil.
Avant le premier « coup de godet » (1ère
action sur le terrain, ndlr), nous avons
eu deux mois de préparation du chantier.
Où il a fallu prendre connaissance
du dossier, établir les relations avec
le client - en l’occurrence le Conseil
général, maître d’ouvrage pour la voirie
du TCSP - et les villes de Bonneuil et
Sucy. Depuis, ce chantier est devenu
notre raison d’être, et cela jusqu’à la
réception définitive des travaux, prévue
pour décembre 2009.
C’est assurément l’un des chantiersphares de la région parisienne : 3 km
de long, plus de 2 ans de travaux,
une enveloppe de 19 millions d’euros
hors taxes, jusqu’à 120 hommes
en action quand il faut mettre les
bouchées doubles, aux beaux jours
notamment… C’est du stress assuré,
et pas seulement à cause des délais à
respecter pour éviter les pénalités de
retard, qui se chiffrent en dizaines de
milliers d’euros.
Il n’y a pas deux chantiers pareils. En
fonction du climat, de la topographie,
de la position géographique…, on ne
réalise pas de la même manière. Ici,
compte tenu de la spécificité d’un
chantier en milieu urbain, nous avons
plusieurs défis majeurs à relever.
Ceux de la sécurité et de la fluidité du
trafic routier, plutôt complexe quand
la circulation automobile est dense,
avec 3 500 véhicules/heure, et près
de 5 000 poids lourds par jour. Celui
aussi de garantir la circulation des
piétons, l’accès des riverains aux lieux
d’habitation et d’activité. Autre défi enfin,
rendu plus difficile par l’importance du
trafic routier et le volume de ce chantier,
celui de la sécurité du personnel, avec
l’objectif de zéro accident. Jusqu’à
présent, nous n’en avons déploré
aucun; et, à en juger par l’absence de
plainte, je crois que nous avons bien
relevé ces défis. Tout le monde avait
peur d’embouteillages monstres, mais
le fait d’avoir transformé des carrefours
en giratoires a fluidifié la circulation.
Même si je n’ai pas mis mes mains
dedans, je suis fier des résultats de ce
chantier. Comme d’ailleurs tous ceux qui
y travaillent, quelle que soit leur place
dans la hiérarchie. C’est notre œuvre,
et je crois qu’on peut dire que c’est de
la belle ouvrage. Quand ce sera fini, je
reviendrai sûrement la montrer à mes
enfants…
1 - Le lot 4 du chantier du TCSP, entre la gare de Sucy-Bonneuil et le carrefour Europarc, représente près de la moitié des 6,4 km de voies à construire. Il est
réalisé par un groupement de six entreprises de TP, Colas (mandataire ), Screg, Sacer, Guntoli, Forclum et Urbaines des Travaux. A leurs effectifs, s’ajoutent selon
les travaux du personnel intérimaire ou d’entreprises sous-traitantes
10
Bonneuil sur Marne - mars 2009
« C’est valorisant de participer
à ce grand projet »
Mathieu SCHAEFFER
23 ans, manœuvre
Si je suis ici, à travailler sur la finition
du passage piéton entre la cité Fabien
et un futur arrêt du TCSP, c’est que j’ai
préféré avoir un travail à l’air libre, je
ne me suis jamais vu enfermé dans un
bureau. A dire vrai, je ne savais pas
quoi faire à la sortie du collège. J’avais
eu un stage de maçonnerie, alors j’ai
préparé un BEP des techniques de
l’Architecture et de l’Habitat, puis un
bac pro des travaux publics, obtenu
en 2007. Ensuite, après un passage
en intérim chez Manpower, j’ai suivi
pendant onze mois, à Montreuil, une
formation en alternance d’ouvrier VRD
(Voirie Réseaux Divers, ndlr), avec une
première apparition sur le chantier du
TCSP pour un stage, en février 2008.
J’y suis revenu en octobre dernier,
après mon embauche par Sacer.
J’y suis manœuvre, mais c’est clair je
ne le resterai pas toute ma vie, c’est
hors de question, je veux évoluer. En
même temps c’est un passage obligé,
j’ai besoin d’acquérir de la pratique pour
évoluer, car à l’école c’était surtout la
théorie. Dans l’équipe, mes collègues
m’aident, m’apprennent, me conseillent.
Ils me montrent, m’expliquent les plans
pour que je comprenne et que je puisse
devenir autonome. Il y a une bonne
ambiance. Cela me plaît, même s’il y a
eu des jours difficiles cet hiver.
Le TCSP c’est un grand projet. Je
« J’apprends encore tous les jours »
Marius YELOUASSI
48 ans, chef d’équipe
Ce que je fais ? Je remplace le chef
de chantier quand il est absent, et
j’encadre, contrôle et conseille une
équipe de cinq à sept compagnons.
Des responsabilités que j’ai apprises
sur tas, en 18 ans de carrière chez
Screg, où je suis entré comme
manœuvre. C’est pour cela que j’aime
bien continuer à mettre la main à la
pâte, à donner un coup de main aux
travaux. Le plus important, c’est que
le travail soit bien fait.
Avec un CAP d’électricien auto, je ne
me destinais pas du tout à travailler
dans les travaux publics. Mais à la
sortie de l’armée, il m’a fallu trouver
rapidement un travail. J’ai fait l’école
des TP à Meaux, avant de passer sur
les chantiers. On s’y fait.
Ici, ce n’est pas un chantier comme
les autres, il est particulier au niveau
sécurité. Personnellement, je n’ai jamais
vu autant de circulation automobile
sur et autour d’un chantier ! En règle
général, c’est plus tranquille, on est
dans des endroits où on peut fermer
la rue à la circulation. Mais,
sinon, ce chantier n’est pas
plus difficile qu’un autre. Et
puis il a une utilité évidente,
c’est bien pour l’intérêt
général.
Ai-je un métier dur ? Oui et
non, tous les métiers le sont
plus ou moins. Bien sûr, il y
a l’effort physique. Et il y a la
pluie, la neige, le froid. Lors
de la grande vague hivernale
du début janvier, le chantier
a été suspendu 15 jours. On
n’aime jamais cela car on
perd les primes.
Mais tout compte fait, je
trouve cela valorisant de participer
à la construction de quelque chose
qui va servir à tout le monde. Et puis
j’apprécie aussi parce que je suis moimême un grand usager des transports
en commun : j’habite en Seine-SaintDenis... Pour commencer ici à 8
heures, je dois me lever à 5h30…
Mais bon, faut être motivé, c’est une
habitude, je ne me plains pas. Même
si, avec la crise actuelle, je me pose
des questions sur la pérennité de mon
emploi à l’avenir, à la fin de ce chantier.
Mais c’est une autre histoire.
trouve que c’est un métier plutôt
passionnant. On ne fait pas tous les
jours la même chose, chaque situation
est par ticulière. Je découvre et
j’apprends encore tous les jours. Et
puis il y a une certaine solidarité : sur
un chantier on ne peut tricher, chacun
sait dans quelle difficulté on est. Ce
n’est pas mal de se sentir comme dans
une grande famille.
Repères
Un sacré chantier !
• 80 000 m3 de déblais
• 40 km de bordures posées
(le long des voies, des trottoirs,
autour des ronds-points et des
arbres…)
• 10 km de fourreaux enfouis pour
les réseaux
• 3 km de PVC de différents
diamètres pour le réseau
d’assainissement
• 50 000 tonnes de matériaux
d’apport
• 53 000 tonnes d’enrobés de
différentes sortes (rouge pour
la plateforme du TCSP)
• 3 500 mouvements de
camions
Pages réalisées
par Claude MARCHAND
Bonneuil sur Marne - mars 2009
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Associations
Gwanina Creol’s
Un cocktail culturel à partager
sans modération
Haute en couleur, l’association invite les Bonneuillois à découvrir la culture des Antilles, ses
valeurs de tolérance et de solidarité. Découverte.
antillaises et sur tout
assister au défilé de
créations de madras
(notre photo). Organisé
pour la première fois,
cet événement fut un
succès : une centaine
de personnes, de toutes
générations, sont venues
apprécier sa convivialité
et son originalité.
Mais qu’est-ce qui se cache
derrière cette association
au nom si peu ordinaire ?
« Un rayon de soleil ! » C’est ainsi que
de nombreux participants ont décrit la
soirée festive organisée par Gwanina
Creol’s, samedi 14 février salle Fabien.
En effet, ceux qui ne passaient pas la
Saint-Valentin aux chandelles pouvaient
venir zouker, déguster des spécialités
Regard de femme
Geamilla
Adhérente
« Une belle leçon de vie »
« Je suis adhérente depuis le début de
l’année. Mon fils est métisse, alors je voulais qu’il connaisse
la culture de la
Guadeloupe, ses
origines. Et moi
aussi, je découvre
la culture créole,
ça m’apporte
plein de choses.
J’aime le mélange des cultures.
Apprendre à se connaître, soi et les
autres, leurs cultures, c’est une belle
leçon de vie, une belle leçon de tolérance.
Pour la soirée, j’ai aidé à la décoration et
aux services du repas. Je rapporte des
objets, des tissus, des cadres, des boîtes, des bijoux que je trouve. Ce qui me
plait aussi dans Gwanina Creol’s, c’est
le côté convivial, cet esprit d’amitié et
de solidarité. »
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Bonneuil sur Marne - mars 2009
Composée d’une vingtaine
d’adhérents, principalement des
femmes, elle partage son local avec
l’association Paroles de femmes. Aux
murs, des portraits d’Aimé Césaire,
des cartes des Antilles, des expositions
et, très présents, des hibiscus, fleurs
symboles de Gwanina Creol’s. Mais
« Gwanina », qu’est-ce que cela veut
dire au fait ? « C’est la contraction de
deux mots : Gwadeloupe et Madinina,
explique Nicole Clairy, présidente
de l’association. Le premier est le
mot créole pour la Guadeloupe, et
Madinina c’est l’ancien nom indien de la
Martinique, qui signifie l’Île aux fleurs. »
Ce mot a été choisi pour symboliser
l’état d’esprit de l’association.
« Les Antilles sont des îles très
multiculturelles, nous avons une histoire
très riche, et nous voulons la faire
partager ici en métropole », raconte
Nicole. Un des projets de l’association,
par exemple, est d’organiser des
lectures de contes traditionnels. Il y a
une importante communauté antillaise
à Bonneuil, mais c’est surtout l’envie
de partager qui a conduit à la création
de l’association. Elle ne s’adresse pas
qu’aux créoles, bien au contraire.
Gwanina cherche en permanence les
échanges, les mélanges. D’ailleurs,
parmi les adhérents, il n’y a pas que
des Antillais, à l’instar de Soraya, la
trésorière, d’origine maghrébine. Il y
a aussi Andrée Benne, dite Dédée,
la vice-présidente, qui nous explique
que différents ateliers sont proposés :
danses, créations de madras, cuisines,
etc. « Tout en gardant la tradition, on
la mélange à la vie d’aujourd’hui, à la
vie d’ici, on l’ouvre aux autres cultures,
précise cette ancienne adjointe au
maire. Par exemple, pour la confection
de robes, on s’adapte à la vie des
femmes modernes. »
Si un objectif de l’association est
le partage des cultures, montrer
les talents en est un autre qui lui
tient à cœur. « Les Antilles, c’est
pas seulement le zouk, le punch et
les acras, affirme Yvette, originaire
de Martinique. On veut casser les
préjugés. On a des peintres, des
stylistes, des médecins…»
Lors de la fête de la convivialité, à l’espace
Louise Vœlckel, le 28 mars (voir page
16), Gwanina Creol’s sera de la partie.
L’association organisera un défilé
de madras et un bal « gran’moun »,
équivalent de la guinguette en créole.
Benoît Pradier
• Gwanina Creol’s
2, rue des Clavizis
94380 Bonneuil-sur-Marne
Tél. 01 49 80 30 64
Débat sur la situation
aux Antilles
L’AFRAME est une association bonneuilloise qui œuvre pour la promotion
de la culture noire sous toutes ses formes (arts, sports, loisirs etc.), avec
notamment l’objectif de faire découvrir
les spécificités des cultures antillaise
et guyanaise. Elle organise le 7 mars,
à partir de 14h30 à la salle des Libertés, une après-midi détente (dominos,
belote, musique…) mais aussi une
plongée dans l’actualité avec un débat
sur la situation sociale en Guadeloupe,
Martinique et Guyane, qui connaissent
des mouvements sociaux d’importance
contre l’exploitation et pour la dignité.
Ouvert à tous.
Dossier
C’est un formidable outil qu’ont désormais à leur disposition
les retraités de notre ville. Réhabilité, agrandi, ce qui fut le
Foyer des Anciens est aujourd’hui beaucoup plus confortable et
accueillant. Plus et mieux tourné aussi vers les envies et les
attentes des retraités, qu’ils aient 55 ans ou 98 ans. Venez découvrir par vous-même ce nouvel Espace, dimanche 22 mars,
à partir de 11 heures, lors de la journée portes ouvertes organisée à l’occasion de son inauguration.
Dossier réalisé par Claude Marchand.
Bonneuil sur Marne - mars 2009
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Dossier
Du Foyer à l’Espace Louise
Vœlckel, une mue réussie
Repères
Depuis septembre dernier, ce que l’on
appelait il y a peu encore le Foyer des
Anciens fonctionne dans sa nouvelle
configuration, après deux années de
travaux d’extension, puis de rénovation.
« On n’a pas fini de s’approprier les
lieux, qui sont passés de 450 m2 à
1 250 m2 », dit au visiteur Sylvie Couot,
responsable du service « Animations
retraités » gestionnaire de l’Espace
Louise Vœlckel, comme pour excuser
les cartons pas encore déballés dans
les bureaux.
Rassurons-la, ce n’est pas d’abord
ce qui saute aux yeux du visiteur que
nous sommes. Et que chacun pourra
être le 22 mars, lors d’une grande
journée portes ouvertes, à l’occasion
de l’inauguration des nouveaux locaux.
Comment, en effet, ne pas être d’abord
impressionné par l’ampleur et la qualité
de cette réalisation magnifique, d’un
coût de 3 592 000 € TTC, assumé par
la Ville, mise à part une participation de
200 000 € du Conseil général du Valde-Marne?
Les aménagements réalisés ont
complètement transformé l’ancienne
structure, tout en lui gardant - c’était
une volonté forte de l’architecte, Hélène
14
Bonneuil sur Marne - mars 2009
878 retraités étaient inscrits en 2008 au Foyer, puis à l’Espace Louise Vœlckel, dont 95 nouvelles personnes, malgré
deux mois de fermeture. Ils étaient respectivement 808 et
50 nouveaux en 2007.
Au total 53 activités payantes, 87 événement gratuits et
392 séances d’ateliers ont été programmés en 2008, pour
une audience cumulée de 11 270 participants.
Sanyas - son côté « maison conviviale
et chaleureuse ». Ce n’est pas pour
déplaire aux habitués qui avaient craint
de ne pas retrouver « l’âme » du Foyer,
ni au personnel qui depuis septembre
s’efforce de recréer cette atmosphère.
Création de 3 ateliers, d’une salle de
gymnastique, d’une salle de repos
et d’un accueil intergénérationnel,
refonte des bureaux du 1er étage, le
tout ouvrant sur l’un des deux patios
extérieurs de l’Espace : la mue est une
réussite, tout le monde en convient.
A l’instar d’Yves Grenier, qui fréquente
l’équipement depuis 7 ans : « Moi qui
touche un peu à tout - tarot, belote,
sculpture, peinture sur soie…- je
m’y sens très bien. » Ou encore des
habitués de l’atelier sculpture, telle
Nicole Sigale : « On est dans nos
propres murs, avec de la place pour
installer nos sellettes et ranger notre
matériel, alors qu’avant, dans un unique
atelier pour toutes les spécialités, on
était les uns sur les autres. »
Quant au nouveau bâtiment, il abrite
une salle polyvalente de 250 m 2 et
un restaurant (et son office), espaces
utilisables séparément ou en commun.
Là encore, satisfaction du côté des
usagers et du personnel. « Il y a du mieux
pour la restauration », apprécie Madame
Alice Manac’h, l’une des habituées du
déjeuner sur place. C’est beaucoup dû au
talent de cuisinier de Didier, également
gestionnaire, qui améliore les repas du
SIRM. C’est l’un des nouveaux renforts de
l’équipe de l’Espace, avec un animateur spécialisé pour l’atelier gymnastique, l’une
des deux nouvelles activités proposées,
avec l’atelier encadrement - et un agent
d’entretien.
Sylvie Couot est évidemment satisfaite de
cet outil : « Avec l’ancien équipement,
bien trop exigu, on arrivait dans une
impasse pour pouvoir gérer l’ensemble
des participants de 60 à 98 ans et cela
générait des frustrations. Aujourd’hui,
l’agencement de l’Espace permet de
respecter les besoins et les envies de
chacun. Chacun se sent un peu plus
chez soi. » « C’est vraiment un bel outil,
surenchérit Kleber, l’un des animateurs.
On a le champ libre pour développer les
activités. »
Existe-t-il une relation de cause à effet ?
Il est encore trop tôt pour le dire,
mais 95 nouvelles personnes se sont
inscrites en 2008 à l’Espace, et 11
encore depuis le début de l’année. 56%
de ces nouveaux inscrits ont moins de
65 ans. Parmi eux, M. Jean-Michel
Larroque et Mme Arlette Riche, tous
deux à la retraite depuis quelques mois
à peine: « Les activités proposées,
tant le matin que l’après-midi, nous
conviennent très bien, disent-ils. Il y
en a pour tous les goûts. » Avis aux
amateurs.
Un espace favorisant l’épanouissement des seniors
Questions à François May
Conseiller municipal, animateur
de la commission municipale des
retraités
on a aussi aujourd’hui des retraités de
55 ans, forcément plus dynamiques,
avec d’autres attentes, d’autres envies,
pour lesquels les termes « foyer des
anciens » résonnent comme des mots
étrangers, voire désuets, à juste
raison. L’Espace Louise Vœlckel vise à
les accueillir tous.
- On parle également d’y développer
« les liens intergénérationnels »…
- On ne parle plus de Foyer des
Anciens ou de Foyer des Retraités,
mais d’Espace Louise Vœlckel. Est-ce
à dire que cet équipement n’est plus
prioritairement destiné aux seniors ?
- Non, pas du tout ! Ces travaux ont été
réalisés pour, au contraire, leur offrir
de meilleures conditions d’accueil et
d’activité. La vocation de cet équipement
municipal c’est d’être toujours mieux un
lieu de rencontre et de vie favorisant
l’épanouissement des retraités, public
trop souvent laissé pour compte par
les politiques gouvernementales. A
Bonneuil nous les considérons comme
des acteurs à part entière de la ville,
cela s’est encore vérifié lors des 2es
Assises, à l’automne dernier.
En fait, la nouvelle dénomination
découle déjà de l’agrandissement
de la structure, même si, en triplant
quasiment de superficie, elle garde,
et c’était le souhait de la municipalité,
son côté chaleureux et convivial.
Mais, surtout, elle prend en compte
les évolutions que l’on constate dans
la vie même des retraités depuis
l’époque - c’était en 1977, il y a plus
de 30 ans - où cet équipement a été
créé. Certains de ceux qui participent
aux activités du service municipal des
retraités ont 95 ans, voire plus. Mais
- …Oui, et cela fut au cœur des 2es
Assises. Nous voulons « travailler à
développer les liens intergénérationnels
dans les activités municipales, les
rencontres, les fêtes », comme nous
y invite l’engagement n° 17, auquel
ont beaucoup poussé tant les jeunes
que les moins jeunes, tous convaincus
qu’ils ont réciproquement beaucoup
à gagner en apprenant les uns des
autres et en s’aidant mutuellement.
Pour ne parler que d’eux, les retraités
sont une formidable richesse en termes
d’expérience, à valoriser pour qu’elle
soit profitable à tous.
L’Espace Louise Vœlckel, avec sa
magnifique salle polyvalente, est un
outil qui va permettre d’avancer dans
ce sens. C’est au cœur du projet du
service des retraités. Et ce dès la
semaine de l’inauguration du nouvel
Espace, qui se conclura par une grande
fête de la convivialité, avec un spectacle
co-organisé avec des associations
locales et les centres de loisirs.
Regard de femme
Lucette Saint-Martin
Présidente de la commission
locale des retraités
« Un bon outil pour les retraités de Bonneuil »
« Je l’aime bien ce nouvel espace, même si j’ai un petit pincement au cœur en pensant
au Foyer d’avant. C’est normal, j’y venais depuis 30 ans, quasiment depuis sa création.
Ce qui est bien, c’est d’avoir la structure en briques et en bois comme trait d’union entre
la partie rénovée et les nouveaux locaux. Maintenant, c’est vrai,
on a de la place. On n’est plus « rétréci » lorsqu’on est à l’atelier
peinture sur soie. Chaque atelier a sa propre salle. C’est plus
cohérent. Et puis il y a ce beau cadeau que nous a fait la municipalité, la salle polyvalente, avec une scène pour les spectacles.
Je suis satisfaite : c’est vraiment un bon outil pour les retraités
de Bonneuil. Il ouvre les portes un peu plus vers l’extérieur. Tant
mieux ! Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de communes à offrir
un tel espace à leurs seniors. »
Bonneuil sur Marne - mars 2009
15
Dossier
DIMANCHE 22 MARS :
JOURNEE PORTES OUVERTES
La salle polyvalente
Inauguration de l’Espace du 22 au 28 mars
• 11h00 : accueil du public en musique
• 11h30 : inauguration officielle. Allocutions de
M. Patrick Douet, maire, et de Mme Lucette SaintMartin, présidente de la commission locale des
retraités, suivies de la visite de l’équipement rénové
et agrandi.
• 12h30 : buffet
• 14h30 : après-midi dansant
Une semaine de rencontres,
d’échanges et de fêtes
Voici l’ensemble des manifestations et animations publiques organisées à
l’Espace Louise Vœlckel à l’occasion de l’inauguration de son extension et de sa
rénovation.
MARDI 24 MARS : PRESENTATION
DU BUDGET MUNICIPAL 2009
• 14H30 : Jean-Claude Joubert,
1er adjoint au maire, en charge des
Finances locales, présente en avantpremière les grandes lignes du budget
2009 que le Conseil municipal examine
le soir même.
MERCREDI 25 MARS :
PLACE AUX JEUX !
• 10h00 : atelier cuisine
• 14h00 : jeux d’hier et d’aujourd’hui
pour petits et grands qui, deux par deux,
formeront une équipe mixte où chacun
pourra apporter ses connaissances à
l’autre. Coup d’envoi avec un loto par
équipes, puis place au palais du jeu,
avant une collation et la remise des
récompenses aux meilleurs équipes,
qui clôturera cette journée d’échanges
entre générations.
16
Bonneuil sur Marne - mars 2009
JEUDI 26 MARS : BIEN VIVRE SA
RETRAITE - PORTES OUVERTES SUR
LES ATELIERS
• 10h00 : début des « parcours
prévention », proposés jusqu’à 17
heures par l’association ADAL (A la
Découverte de l’Age Libre) et ponctués
de conférences. S’articulant autour
de sept pôles (l’équilibre, l’activité
physique, la mémoire, l’alimentation,
l’aménagement de l’habitat, les sens,
circulation en sécurité), ces parcours
animés par des professionnels proposent
des mini-tests ludiques et interactifs qui
permettront à chacun d’auto-évaluer ses
connaissances et capacités.
• 10h00 : parallèlement, jusqu’à
17 heures, les ateliers proposent la
découverte et l’initiation aux diverses
disciplines enseignées à l’Espace (taïchi, artisanat, sculpture, peinture sur
soie, chorale, peinture, gymnastique,
encadrement). Séquence « souvenirs
et émotions », également, avec l’album
photos « Louise en images ».
SAMEDI 28 MARS :
FETE DE LA CONVIVIALITE
• 10h00 : petit déjeuner convivial, puis
échanges d’expériences et de regards
sur la retraite.
• 14h00: spectacles, danses, chansons
et bonne humeur seront de rigueur
pour cet après-midi haut en couleurs
qui se clôturera en musique par un tee
punch.
Avec, outre l’équipe d’animation et les
retraités de l’Espace Louise Voëlckel,
de nombreuses associations (Gwanina
Créol’s, Laidys boys, Wasapa art kanak,
Twirling club, Paroles de femme, Club
Léo Lagrange), les 11/ 15 ans, les
centres de loisirs.
Sport
6es Foulées de Bonneuil-sur-Marne
Quand la ville se met en mouvement
Les encouragements des Bonneuillois seront les bienvenus tout
au long des quatre courses au programme, dimanche 29 mars,
où plusieurs centaines de participants, petits et grands, sont
attendus dans une ambiance de fête populaire.
Les 6 es Foulées de Bonneuil sont
parrainées par un champion hors norme
du handisport, l’athlète non voyant Aladji
Ba, 3e sur 400 m aux championnats
du Monde de Paris (2003) et aux Jeux
paralympiques d’Athènes (2004). Un
plus pour l’intérêt de ces courses
souligne José Selon, président du
CSMB Athlétisme, qui organise cet
événement avec le soutien actif de la
Ville, notamment pour la logistique,
et des autres sections du CSMB,
mobilisées comme chaque année pour
participer entre autres à la sécurité
des épreuves.
Lorsque nous l’avons rencontré,
quarante jours avant le jour J, José
était plutôt confiant dans le succès de
cette matinée sportive ouverte à tous
dans la bonne humeur. « Il y a une
bonne mobilisation pour l’organisation
de l’événement, expliquait-il. Tous les
partenaires des Foulées coopèrent
efficacement pour assurer le bien être
aux coureurs. Je souhaite que tous
les Bonneuillois qui font un minimum
de spor t, qui courent un peu le
week-end, participent aux Foulées. Y
compris les enfants des écoles, que
nous attendons nombreux au départ.
Nous voulons des courses populaires.
Ce que nous recherchons surtout
c’est la convivialité, une belle fête qui
montre qu’il y a du mouvement dans la
ville. Courir ce n’est pas difficile, c’est
fun, on s’amuse. Personne ne doit
se sentir exclu. C’est pour cela que,
depuis quatre ans, les Foulées passent
par tous les quartiers de la ville ou
presque. Et c’est pourquoi je renouvelle
mon appel : tous les Bonneuillois sont
les bienvenus pour courir, encourager,
faire du bruit ! … »
Gageons que cet appel sera attendu
car le spectacle sera au rendez-vous.
Rappelons que quatre courses sont au
programme : 5 km à 9h15 (1 grande
boucle, pour les plus de 14 ans),
10 km à 10h (2 grandes boucles, pour
les plus de 16 ans), 700 m à 11h20
(1 petite boucle, pour les 7 - 9 ans) et
1 850 m à 11h40 (1 petite boucle + 1
boucle moyenne, pour les 10-14ans).
Ceux qui ne se seraient pas inscrits par
courrier avant le 22 mars - le bulletin
d’inscription, publié dans notre édition
de février, est téléchargeable sur www.
csmbathle.fr - auront la possibilité de le
faire sur place, au plus tard 20 minutes
avant le départ de la course choisie. A
vos marques ! …
C.M
Dojo Cotton
Les travaux de rénovation et d’extension ont débuté
Retardés pour de multiples raisons - nécessité impérative de protéger à proximité un réseau de gaz de GDF avant l’autorisation de construire, quatre appels d’offres infructueux… - les travaux de rénovation et d’extension de ce que l’on a coutume
d’appeler le dojo Cotton, près du gymnase du même nom, ont commencé le 2 février dernier. Ils vont se concrétiser par le
doublement de la surface au sol existante, aujourd’hui occupée pour l’essentiel par trois salles dédiées respectivement à la
danse, à la boxe et aux arts martiaux.
Dans le cadre de l’extension, une deuxième salle pour les arts martiaux et une salle polyvalente, plus petite, vont ainsi être
créées. Au terme de la restructuration de l’équipement, qui verra le chauffage, la plomberie, les peintures et l’électricité être
entièrement refaits, chaque salle disposera désormais de ses propres vestiaires et sanitaires (douches, w.c). En outre, deux
compartiments seront réservés pour l’accueil des arbitres lors des compétitions.
« Cela représente un investissement de 3 millions d’euros, y compris les indemnités de maîtrise d’œuvre et de contrôle,
explique Christian Laborde, conseiller municipal délégué aux Travaux et au Sport. Cet outil, attendu depuis longtemps par
les associations sportives pour répondre au développement de leurs activités, va apporter aux utilisateurs une nette amélioration de leur confort, notamment aux utilisateurs de la salle de danse, obligés de se partager des douches et un vestiaire
communs. » Ces travaux, qui ont lieu en site occupé (sauf pendant les vacances scolaires), devraient être achevés en janvier
2010, date de livraison prévue des nouveaux locaux. Ils ont été planifiés de manière à perturber le moins possible le déroulement des activités associatives qui y sont programmées.
Bonneuil sur Marne - mars 2009
17
Sport
L’assemblée générale du CSMB
Garder le cap du sport pour tous
● Le CSMB
en chiffres
Le nombre des adhérents s’élève cette
année à 1 943 (- 7 par
rapport à 2007-2006),
dont 42 % de féminines
(- 3 % par rapport à la
saison passée).
La répartition par
tranches d’âge se fait
ainsi :
• De 0 à 13 ans :
46 % (dont 36% de jeunes filles)
• De 14 à 18 ans :
16 % (dont 33% de
féminines)
• Plus de 19 ans :
38 % (dont 52,50%
de femmes)
La répartition par type
de sports est la suivante :
• Les sports collectifs
(basket, handball et football) représentent 40%
des effectifs (+ 2% sur
2007-2008)
• Les sports individuels
(les 3 arts martiaux,
l’athlétisme et la gymnastique enfants) : 24,10%
(- 1% par rapport à
2007-2008)
• Les sports dits
« Loisirs » (les danses,
le Yoga, la gymnastique
femme, la natation et
la plongée) : 36,65%
( - 1% par rapport à
2007-2008)
Alors que le sport français est de plus en plus livré à la
marchandisation, la principale association de notre ville « tient
bon le cap », selon le mot d’Antonio Illan, son président.
« Que devient notre beau navire, le CSMB ? Il
vogue, il progresse, il essuie des coups de
tabac, mais garde toujours son cap ! », s’est
exclamé le président du CSMB, en rappelant
lors de son assemblée générale, le 6 février
dernier, que la principale orientation du club
« est de pouvoir toujours accueillir un grand
nombre de petits et de grands sportifs dans
(ses) sections. » De ce point de vue, les
chiffres présentés dans le rapport d’activité
par Michèle Petit-Leturgez, secrétaire
générale du CSMB, sont plutôt rassurants.
Malgré la régression du pouvoir d’achat,
malgré la crise qui incite à économiser sur
ce qui ne semble pas prioritaire, les effectifs
du club - 1 943 adhérents - sont quasiment
stables par rapport à ceux de la saison
2007-2008.
Cela n’est sans doute pas étranger, et ces
deux dirigeants bénévoles l’ont tour à tour
souligné, aux importants efforts réalisés par
la municipalité pour permettre l’accès du plus
grand nombre de Bonneuillois à la pratique
sportive. Le dernier en date, l’extension du
dojo Cotton (lire page 17), vient tout juste de
s’engager. C’est un investissement de 3 millions
d’euros, a rappelé le maire1, Patrick Douet,
en expliquant que les collectivités territoriales
financent 73% des investissements publics
réalisés dans notre pays, dont nombre de
stades, de piscines, de gymnases…
Du côté de l’Etat, cela fut rappelé, la tendance
est, au contraire, au désengagement
pour pousser à la marchandisation et à la
privatisation des secteurs les plus rentables
1 Il était accompagné de Christian Laborde, conseiller municipal dé-
légué au Sport et aux Travaux et des conseillers municipaux Marc
Scemama, vice-président de la commission du sport, et Joseph Dedrich.
18
Bonneuil sur Marne - mars 2009
de la pratique sportive. La liste des coups
portés au modèle français de sercice public
sportif est, en effet, bien longue : baisse en
2009 de 20,5% des subventions allouées
au sport du plus grand nombre, suppression
des fonctions de formation et d’aide aux
associations et aux collectivités des DDJS
appelées à disparaître sous peu, fermeture
de 10 des 24 CREPS (centre régionaux
d’éducation populaire et des spor ts),
principaux outils formateurs à l’animation
sportive, on en passe et des pires…
Comme la suppression en 2010 de la
taxe professionnelle pour les collectivités,
annoncée par Nicolas Sarkozy, ce qui risque
de réduire substantiellement les capacités
d’investissement dans le sport, en autres,
d’une ville comme Bonneuil, dont près de
70% des ressources fiscales proviennent
de cette taxe. « Il ne faudrait pas que seuls
les 36 000 maires de France défilent pour
protester », a lancé le maire en appelant
les sportifs à se mobiliser pour préserver
l’avenir du sport pour tous.
C.M
Regard de femme
Angélique OLIVIER
Dirigeante du CSMB Athlétisme
« Du pur bénévolat »
« Je m’occupe de la communication du club.
Je suis en quelque sorte l’intermédiaire entre
nos jeunes athlètes et
leurs parents, qui veulent savoir ce qui se fait,
quel est le calendrier… A
cela se rajoute la co-responsabilité, avec Philippe
Duféal, du prochain
meeting de Bonneuil.
L’athlétisme, en fait, c’est
tous les jours. Et c’est du
pur bénévolat. Pas facile.
Il faut tout concilier : sa
vie de famille - j’ai une fille -, son métier – je
suis comptable -, son activité sportive – je fais
de la course de fond au moins une fois par
semaine. Pour y arriver, c’est beaucoup une
question d’organisation. Et de passion. Je me
sens complètement épanouie dans le sport,
par le sport. Mais si on pouvait être plus nombreux, ce serait mieux : j’invite mes copains
et mes copines à s’inscrire et à prendre des
responsabilités. »
Culture
Abd Al Malik en concert le 3 avril, salle Gérard Philipe
" Je suis un rappeur mais ce n’est
pas une prison... "
Rappeur engagé, Abd Al Malik décloisonne les styles musicaux. Tout juste
récompensé aux Victoires de la musique dans la catégorie « musiques
urbaines », il revient à Bonneuil un an après avoir auditionné des collégiens
de Paul-Eluard. Entretien.
Vous avez déclaré que parler
d’« artiste engagé, c’est un
pléonasme ». Pourquoi ?
Dans votre musique, vous faites
cohabiter une multitude d’influences,
de styles, de cultures. Vous faites
même revivre, dans vos textes,
Jacques Brel ou encore Claude
Nougaro. Peut-on encore dire que
vous êtes un rappeur ?
Je me définis en tant que rappeur parce
que c’est ce que je suis, c’est là d’où
je viens. Mais en même temps, on est
toujours plus qu’une catégorie. On a
besoin de mettre des étiquettes pour
reconnaître les gens, mais un moment
donné on doit être capable, justement, de
transcender l’étiquette que l’on a. Pour
chaque musique, le défi est de pouvoir
renouveler son esthétique à chaque fois.
L’essentiel, pour moi, est de pouvoir
procurer des émotions, de les partager,
d’échanger véritablement avec les gens.
Je suis rappeur, mais ce n’est pas une
prison, c’est un point de départ.
Ça veut juste dire qu’un
ar tiste ne vit pas en
périphérie du monde. Il
est en plein milieu. Il est
traversé par les remous
et les mouvements de la
société. Si je me faisais
l’écho de quelque chose,
c’est de la vie. D’une
certaine manière, j’ai
mal aux autres, comme
tout le monde. J’ai cette
espèce d’indignation
perpétuelle face à
toute forme d’injustice.
Ma source première
d’inspiration c’est la vie
et de dire finalement
qu’on a tant de chose
en commun. Travaillons au fait qu’on ait
plus d’harmonie dans notre existence
à chacun. J’ai le sentiment que c’est
le rôle de l’artiste, en tout cas c’est
le rôle que je pense avoir. Et puis j’ai
aussi cette impression que lorsqu’on
est mis en lumière, on a forcément une
responsabilité. Tout ça se mêle. Tout
à coup, il y a une certaine éthique, un
certain respect des autres, c’est ma
démarche, mon rapport au monde.
Le 3 avril – déjà ! - de l’année dernière,
vous êtes venu à Bonneuil pour
participer, comme membre du jury, à
un concours de slam avec les jeunes
du collège Paul Eluard. Quel souvenir
en avez-vous gardé ?
Ça a été une très belle expérience. L’art,
c’est un merveilleux véhicule tant pour
communiquer que pour communier. Il
y avait des jeunes qui étaient là et qui
lâchaient leurs tripes, qui se mettaient
à nu. Il y en a qui sont timides, il y en a
d’autres qui ont plus de facilité, mais tous
Repères
Né en 1975, à Paris, Abd Al Malik
a grandi entre le Congo, pays de
ses parents, et une cité HLM de
Strasbourg. Diplômé de philosophie
et de lettres, il fonde le collectif New
African Poets avant de lancer sa
carrière solo.
Opus :
Dante (2008)
Gibraltar (2006)
Le Face à face des cœurs (2004)
Victoire de la Musique
2007 et 2009 :
Album des musiques urbaines
Chevalier des arts et des lettres
en 2008
Lauréat du prix Constantin 2006
étaient là et donnaient ce qu’ils avaient
dans leur cœur. C’est quelque chose qui
me bouleverse au plus au haut point. Audelà même d’une esthétique maîtrisée
ou pas. Il y a une espèce d’intention,
d’intensité forte. J’aime qu’on me
sollicite pour ce genre d’événement, et
surtout quand ça concerne des jeunes
qui sont à l’école, qui parlent à la fois de
leur vie à l’école et de leur vie en famille.
Ils disent des choses vraiment fortes et
dures parfois. Pour moi c’est toujours
une grande expérience. J’en garde un
super souvenir et à chaque fois que je
peux être un témoin privilégié, c’est un
honneur.
Propos recueillis par Benoît Pradier,
avec l’aide de Martine Melin
• Abd Al Malik,
Salle Gérard-Philipe, le vendredi 3
avril à 20h30, Durée 1h30
tarifs 13 €, 11€
Réservation au 01 45 13 88 24
• Une bande-annonce sur
www.ville-bonneuil.fr
Bonneuil sur Marne - mars 2009
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Culture
Exposition interactive à la Médiathèque
Le corps, ce grand inconnu !
Le corps humain est en haut de l’affiche, à la Médiathèque, du mardi 9
au samedi 29 mars. Le point fort des initiatives prévues, c’est l’exposition
interactive « Mon corps, comment ça marche ? », proposée aux enfants
des grandes classes maternelles et des écoles primaires. Découverte,
en avant-première, de cette animation.
« Dis, mamie, tu veux que je t’explique
pourquoi tu as mal aux jambes ? ». Cette
réplique sera sans doute à l’ordre du
jour dans bon nombre de familles ces
prochaines semaines, car l’équipe de la
Médiathèque propose aux enfants de
cinq à onze ans une exposition interactive
sur le thème : « Mon corps, comment
ça marche ? ».
Danièle Ristori, présidente de
l’association Anim’Expo, qui organise
cette initiative, précise : « Partant des
difficultés scolaires rencontrées par des
enfants, nous avons eu, avec quelques
amis, en 1995, l’idée de « fabriquer »
des animations pédagogiques et ludiques
permettant, d’une manière très sérieuse
mais tout en s’amusant, de faciliter
l’apprentissage de différentes fonctions.
Celle proposée à Bonneuil en ce mois de
mars renvoie l’enfant à l’observation de
son propre corps ».
Dix panneaux donnent le fil conducteur
de l’exposition : cellule, peau, squelette,
muscles, systèmes digestif, respiratoire,
circulatoire et nerveux, et… les bébés.
20
Bonneuil sur Marne - mars 2009
Sous la conduite d’un adulte, qui
aura suivi préalablement un stage de
formation auprès de l’association, les
enfants partent à la découverte de ce
monde mystérieux qu’est le corps
humain.
Ainsi, ils ont la possibilité de se
familiariser avec une maquette de
bras qui montre le fonctionnement
des muscles, un pantin de bois
qui rend compte du schéma
corporel, avec les attaches des
membres et des articulations,
de découvrir des os provenant
d’animaux de tailles différentes, dont
la représentation d’un fémur de
dinosaure en grandeur réelle, d’un
crâne humain, ou encore d’observer à
la loupe l’œil du voisin et écouter battre
leur cœur à l’aide d’un stéthoscope.
« En général, les enfants sont très
intéressés, poursuit Danièle Ristori,
mais ils sont le plus souvent par
classe, donc trop nombreux pour
pouvoir tout apprécier. Alors, ils
reviennent individuellement, pour être
plus tranquilles, en compagnie de leurs
parents ou grands-parents, et là, ce sont
eux qui font les guides. Tout y est revu
et corrigé par nos docteurs en herbe, et
croyez-moi, on ne perd pas son temps à
les écouter ».
Dans l’exposition, des jeux sont mis à la
disposition des enfants. Ils peuvent ainsi
reconstituer leur squelette en puzzle,
apprendre à lire avec les doigts avec un
jeu de Braille, manipuler des lotos de
sons, d’odeurs et de toucher. Ils peuvent
également, top du top, se transformer
en chirurgien (notre photo), « tablier »
autour du cou, pour opérer une poupée
en chiffons de leur taille : l’ouvrir, sortir
les organes, examiner, « opérer »
s’il le faut, remettre tout en place et
refermer le cobaye pour le copain qui
suit. Une véritable intrusion dans un bloc
opératoire.
Bien évidemment, tout au long des visites
commentées, les questions sont les
bienvenues, les discussions animées et
les avis appréciés. L’avenir de la science
est à portée de mains.
Jean-Yves Messager
Ateliers
Le B.A.BA des bobos
Dans le cadre du mois sur le corps humain, la section jeunesse de la Médiathèque
propose deux ateliers aux enfants de 7 ans, « Le B.A.BA des bobos », le mercredi
25 mars à 14h30 ou à 16h.
Des animateurs scientifiques de l’association « Savoir Apprendre » aborderont,
d’une manière créative et ludique des animations sur, entre autres, le rôle des
douleurs, le soin des blessures, le rôle du squelette et le jeu des muscles dans le
mouvement, les formations des caries…
Des observations au microscope pourront aussi être réalisées.
Places limitées à 15 enfants par atelier. Réservation à la bibliothèque jeunesse
Vie
pratique
Les menus
de mars
Lundi 2
Pomelos au sucre
Sauté de porc *
Haricots rouges
Fromage
Oreillons d’abricots
Mardi 3
Salade panachée
Tomates farcies
Pommes sautées
en lamelles
Fromage blanc
à la fraise
Gâteau sec
Mercredi 4
Salade de blé
Navarin
Jardinière de légumes
Fromage
Fruit
Jeudi 5
Saucisson à l’ail
cornichons*
Filet de poisson pané
Riz pilaf
Fromage
Fruit
Vendredi 6
Choux rouge en salade
Rôti de dinde Orloff
Haricots verts
Fromage
Eclair au chocolat
Lundi 9
Coupelle de pâté de
campagne*
Bœuf à la catalane
Tortis au beurre
Fromage
Fruit
Mardi 10
Céleri mayonnaise
Cordon bleu
Epinards
Fromage
Gaufre au chocolat
Mercredi 11
Salade de pommes de
terre
Grillade de porc*
Ratatouille
Petits suisse
Crème caramel
Jeudi 12
Tarte au fromage
Langue de bœuf
sauce moutarde
Purée de pommes
de terre
Fromage
Fruit
Vendredi 13
Salade de lentilles
Filet meunière
Choux- fleurs au beurre
Fromage
Fruit
Lundi 16
Radis beurre
Poulet rôti
Petits pois
Fromage
Chocolat liégeois
Mardi 17
Pizza
Brandade de morue
Salade
Yaourt
Fruit
Mercredi 18
Salade coleslaw
Sauté de veau sauce
forestière
Gratin de courgettes
Fromage
Tarte aux pommes
Jeudi 19
Tomates et maïs
en salade
Cassoulet*
Fromage blanc
Ananas au sirop
● Le Planning Familial
en danger
Vendredi 20
Mortadelle*
Gratin de Poisson
sauce crème
Poêlée de légumes
Fromage
Fruit
Lundi 23
Salade verte aux
dés de gruyère
Paupiette de dinde
sauce tomate
Gratin de brocolis
Fromage
Beignet
Mardi 24
Pâté de lapin
aux noisettes*
Omelette
Coquillettes au beurre
Fromage
Fruit
Mercredi 25
Carottes râpées
Petit salé aux lentilles*
Fromage
Oreillons de pêches
Jeudi 26
Friand à la volaille
Rosbeef
Haricots beurre
Fromage
Fruit
Vendredi 27
Salade nantaise
Calamars à
l’armoricaine
Riz
Fromage
Compote de pommes
Lundi 30
Maquereau à la tomate
Bœuf mode
Carottes
Fromage
Fruit
Mardi 31
Concombres à la crème
Merguez
Frites
Yaourt aux fruits
Gâteau sec
*Porc rentrant dans la
composition du plat. Les charcuteries seront remplacées par
des coupelles de volaille, les
viandes de porc par de la viande
de dinde.
Pour des raisons techniques,
les menus peuvent être
modifiés tout en respectant
l'équilibre alimentaire.
L’équipe du SIRM vous
souhaite un bon appétit !
Le menu est également
disponible sur
www.ville-bonneuil.fr
rubrique Enfance
Pharmacies de garde
pour le secteur de Bonneuil et Créteil
■ Dimanche 8 mars
Edard
2 av. Pierre-Brossolette à Créteil
Tél. : 01 42 07 20 89
Lacroix
Ctre Cial République
Av. du Dr Roux à Bonneuil
Tél. : 01 43 39 66 46
■ Dimanche 15 mars
Benais - Maarek
Ctre Cial Le Montaigut
14 bd Montaigut à Créteil
Tél. : 01 48 98 07 28
Dia - Marega
Ctre Cial de la Habette
Rue du Dr Ramon
à Créteil
Tél. : 01 43 39 81 30
■ Dimanche 22 mars
Bauer
25 rue des Mèches à Créteil
Tél. : 01 42 07 41 55
Benmoussa
10 av. du Gal Pierre-Billotte
à Créteil
Tél. : 01 43 77 95 94
■ Dimanche 29 mars
Renoult
46 av. du Mal de Lattre de Tassigny
à Créteil
Tél. : 01 48 99 36 06
Sales
54 rue du Gal Billotte (le Port)
Le Mouvement Français pour
Planning Familial (MFPF) a
lancé le 29 janvier 2009 une
pétition en ligne pour défendre le droit à l’information, à
l’éducation à la sexualité pour
tous à l’adresse suivante :
www.planning-familial.org.
Cette pétition fait suite au
projet de l’Etat de réduire de
42% le montant des crédits
accordés pour 2009 au
conseil conjugal et familial.
Le Planning Familial, bien
connu par les femmes et
les couples de notre ville,
c’est 70 associations départementales, c’est prés de
1.000 bénévoles et 420
salariées mobilisées pour
l’accueil, l’écoute - 450.000
personnes rencontrées chaque année - et l’éducation à
la sexualité qui restent des
missions d’utilité publique
dans une société où les
relations filles-garçons se
tendent, où les campagnes
nationales de prévention
et d’information ont besoin
des relais locaux pour être
efficaces. Un tiers des associations départementales
disparaîtrait si ce projet était
maintenu.
Brice Hortefeux, le ministre
du Travail, des Relations
sociales, de la Famille, de la
Solidarité et de la Ville, s’est
voulu rassurant en recevant
le MFPF le 19 février. Mais
les responsables du mouvement attendent que les
actes suivent les promesses
et appellent à la vigilance
ainsi qu’à la poursuite de
la pétition qui avait déjà ce
jour-là recueilli 106 000
signatures.
La nuit
Contacter le Commissariat au 01 45 13 40 78
ou la Gendarmerie au 01 49 80 27 00.
à Créteil
Tél. : 01 43 99 23 00
■ Dimanche 5 avril
Levigne-Thiriez
39 rue de Falkirk à Créteil
Tél. : 01 43 99 44 72
Bonneuil sur Marne - mars 2009
21
Libre
expression
Sous la responsabilité des groupes du Conseil municipal
BONNEUIL RENOUVEAU
ELUS SOCIALISTES
GOUVERNANCE PRAGMATIQUE
EN GUISE DE REPONSE A LA
CRISE ECONOMIQUE
STOPPER CETTE POLITIQUE QUI
DETRUIT NOTRE SOCIETE
A l’heure où notre pays est confronté à une crise financière
et économique d’une exceptionnelle gravité, la sérénité de
chacun de nous est en train de céder le pas à l’inquiétude et
à l’angoisse.
La peur de perdre son emploi, celle de ne plus pouvoir honorer
ses échéances pèsent sur tous comme une épée de Damoclès
et menacent la sécurité des familles.
Loin d’accepter la fatalité le président de la république Nicolas
SARKOZY a été l’un des premiers dirigeants au monde à
sonner la révolte et à organiser la résistance, la riposte de la
communauté internationale.
Après avoir brillé par l’indifférence et par un silence chaotique
face à cette crise, la gauche retombe dans ses vieux démons
des recettes passéistes qui ont échoué.
La solution phare qu’elle prône et qu’elle a jadis expérimentée
se trouve être « la relance par la consommation » qui consiste
à distribuer des richesses existantes crées par les autres sans
jamais en créer de nouvelles, avec en prime le gonflement des
déficits publics.
Conscient des limites de cette alternative, le Président de
la république, l’UMP et le gouvernement ont opté pour « la
relance par l’investissement » en proposant quelques mesures
innovantes comme :
- « la suppression de la taxe professionnelle » qui est
une charge fiscale handicapante pour l’investissement et
l’épanouissement de nos entreprises,
- « le statut d’entrepreneur indépendant » qui encourage
des initiatives de création d’entreprise grâce à l’exonération
des charges et à une taxe assise sur le seul chiffre d’affaire
réalisé.
Loin d’asseoir sa législature sur une gouvernance idéologique,
le chef de l’état n’est pas resté sourd aux revendications sociales
des syndicats et aux suggestions de l’opposition parlementaire
sur quelques mesures de relance par la consommation.
Dans un élan d’ouverture et de pragmatisme il a aussi
décidé d’exonérer ceux de nos compatriotes assujettis à la
première tranche de l’impôt sur le revenu des deux derniers
tiers dudit impôt, de verser une prime de 150 euros à certains
allocataires familiaux ou encore d’allouer une prime d’environ
200 euros, pendant deux ans à certains de nos compatriotes
ultramarins.
« Comme quoi présider et gouverner c’est être à la hauteur
des défis ; mêmes des plus titanesques ».
Adèle GAUTHIER
Présidente du groupe Bonneuil Renouveau
22
Bonneuil sur Marne - mars 2009
La dernière idée présidentielle est dans le droit fil des
précédentes. Sans débat préalable, sans consultation du
Parlement et sans que ses propres ministres en aient
été avertis, Nicolas Sarkozy, dans un style délibérément
provocateur, annonce son exigence de mettre en œuvre une
réforme importante, dans des délais incompatibles avec une
étude sérieuse des conséquences de ladite réforme.
Il en a été ainsi de la réforme des lycées, de la suppression de
la publicité sur les chaînes de télévision publiques et maintenant
de la suppression de la taxe professionnelle pour 2010. Créée
en 1975, la taxe professionnelle (TP) s’est, en 30 ans, tellement
installée dans le paysage des finances locales que sa suppression
serait un véritable casse-tête. Entreprises, collectivités locales
et État ont chacun des intérêts divergents.
Les collectivités ont perçu 28 milliards au titre de la TP l’an
passé : 17 milliards sont allés au secteur communal, 8,5
milliards aux départements et 2,7 milliards aux Régions. La
taxe professionnelle reste donc une recette essentielle pour les
collectivités : elle représente 43 % des impôts locaux, impôts
qui comptent eux-mêmes pour 39 % de leurs ressources.
Dès lors, on comprend l’émoi suscité par l’annonce de sa
disparition parmi les élus locaux. En supprimant la TP et en
créant une ressource de substitution, le gouvernement risque
de bouleverser les équilibres entre les acteurs économiques.
Quand on sait que les collectivités territoriales gèrent, entre
autres, les établissements d’enseignement et les aides sociales,
on imagine l’ampleur des dégâts. Or Nicolas Sarkozy sait très
bien que la majorité des collectivités territoriales qu’il risque ainsi
d’étouffer sont dirigées par des majorités de gauche. Il faut noter
également que la baisse de cette taxe augmentera le bénéfice
des entreprises, une nouvelle fois sans contrepartie en termes
d’emplois ou de salaires. Une vraie politique de droite…
Au niveau de notre commune, qui mène une politique sociale
active et travaille constamment au développement des
équipements collectifs, une telle mesure serait dramatique.
Pour les militants socialistes, attachés à la bonne gestion et au
contrôle des fonds publics, c’est ailleurs que le gouvernement
doit aller chercher des ressources.
Que Nicolas Sarkozy demande donc à Total qui vient de faire
un bénéfice historique de près de 14 milliards sur le dos des
consommateurs une contribution exceptionnelle. Qu’il arrête
d’aider à coups de milliards des banques qui ont accumulé des
profits colossaux depuis des années et qui veulent nous faire
croire que tout s’est envolé.
La grande mobilisation sociale du 29 janvier, à laquelle ont participé
toutes les forces de gauche, les mouvements des lycéens et des
enseignants - chercheurs et la colère qui explose aux Antilles
témoignent que l’on peut faire reculer une politique réactionnaire
comme on en avait rarement connue jusqu’à présent.
Pour les socialistes, l’heure est au rassemblement de
toutes les forces de gauche et à la mobilisation sociale pour
défendre nos acquis sociaux et notre République.
Nathalie MAUPIED
Conseillère municipale
LES VERTS
LA SUPPRESSION DE
LA TP EN 2010 PEUT
METTRE BONNEUIL
EN FAILLITE
En 2010, sans mobilisation, la suppression de la taxe professionnelle
(T.P) risquerait d’enfoncer notre ville et de la mettre en faillite. Le
Président de la République en a fait l’annonce officielle et télévisuelle
le 5 février 2009. La taxe professionnelle reste le revenu essentiel de
notre ville, soit plus de 80%. C’est l’équivalent de 12 000 euros annuels
par foyer fiscal moyen bonneuillois. Si la municipalité souhaite poursuivre
sa politique sociale, seules, en l’état actuel des choses, les TH et TF
(taxe habitation et taxe foncière) pourront se substituer au manque à
gagner : devront-elles être multipliées par 5 ? …
C’est un réveil douloureux pour la plupart des communes qui ont
développé une politique sociale financée par cette ressource vitale qu’est
la TP. Alors que faire ? Démissionner et mettre les clefs sous la porte ?
Notre groupe « Bonneuil Ecologie - Les Verts » constate que notre
municipalité n’aura plus les moyens, ni de se payer ni de développer
une politique sociale.
Un arrêt urgent des projets ?
Nous faudra-t-il préconiser un arrêt urgent des projets de construction
de futurs logements sociaux sur notre ville, qui en détient le record
avec + de 70 % dans sa catégorie ? La suppression de la TP serait en
effet un lourd obstacle pour la poursuite de ces projets, les logements
sociaux nécessitant des moyens pour aider les familles en difficulté
(écoles, cantine, culture, sport, éducation, emploi …), dans le cadre de
bien des dispositifs publics mis en place et financés essentiellement par
la TP. Face à cette révolution économique sarkozienne, notre commune
n’a pas de réponse. Nous ne pourrons plus assumer la politique sociale
existante. Dans les années qui viennent, si nous devons développer
le logement sur la ville avec ou sans l’ANRU (agence nationale de
rénovation urbaine), nous devrons privilégier l’accession à la propriété
afin d’attirer des classes moyennes qui nous aideront à financer la
politique ZUS (zone urbaine sensible) dont nous sommes les héritiers.
Bonneuil a assez donné !
Nous devons nous battre pour que les communes « bourgeoises »
développent leur parc de logements sociaux, cela reste 1 des 83
engagements que nous avons pris devant la population en décembre
2008. Bonneuil a assez donné ! Bonneuil n’a plus les moyens d’une
politique qui se veut essentiellement sociale ! Bonneuil se doit d’équilibrer
sa population en favorisant le développement de la mixité sociale !
Bonneuil doit attirer les classes moyennes ! Bonneuil doit compter
dans l’avenir sur les seules taxes d’habitation et foncière pour survivre
! Bonneuil n’a plus les moyens que le Président Sarkozy nous a ôtés pour
les donner aux entreprises. Notre groupe ne croit pas que la mise en
place d’une TC (taxe carbone) se substituera au manque à gagner dû
à la suppression de la TP.
Notre groupe souhaite fortement qu’une politique de développement
durable dans la mixité sociale soit en urgence mise en place pour Bonneuil
dans un cadre européen, qui reste à ce jour, le seul garant de la solidarité
entre les peuples d’aujourd’hui et des générations futures.
Contre la suppression de la taxe professionnelle !
Nous appelons tous les Bonneuillois à protester auprès de leurs élus
nationaux députés et sénateurs afin que le Parlement s’oppose à la
suppression de la taxe professionnelle décrétée par l’Elysée.
Vous êtes contre la suppression de la taxe professionnelle ? Vous êtes
pour une politique globale et locale de justice et de mixité sociale ? Venez
rejoindre notre groupe local « Bonneuil Ecologie Europe » ! Venez signer
l’appel sur le site www.europeecologie.fr !
Jean CHAGNY
Président du groupe
Bonneuil Ecologie - Les Verts
ÉLUS COMMUNISTES
ET PARTENAIRES
UN LOGEMENT
POUR TOUS !
Le problème du logement touche de nombreux Bonneuillois.
Cette réalité cruelle frappe durement la population.
Face à l’augmentation des difficultés sociales et du chômage,
la faiblesse insupportable des salaires, les habitants de notre
ville doivent pouvoir accéder à un logement de qualité à un
loyer abordable.
Les élus communistes et partenaires sont déterminés pour
que le droit au logement soit effectif dans notre ville et pour
que chacune et chacun qui le désirent puissent y vivre.
Or, l’application de la toute nouvelle loi Boutin risque d’aggraver
la situation de manière brutale.
Ses orientations auront des conséquences profondes sur les
familles qui logent dans les 155 000 logements sociaux du
département du Val de Marne, sur l’équilibre des quartiers
pour lesquels les maires communistes et les maires de
gauche engagent des politiques solidaires et volontaristes
afin de renforcer la mixité sociale et le vivre ensemble, la
qualité et la diversité de l’habitat.
Cette attaque frontale contre le logement social et la mixité
sociale va entraîner la remise en cause de la garantie
au maintien dans les lieux, dans le cas de dépassement
de ressources ou de logements considérés comme
insuffisamment occupés.
Cela entraînerait des HLM uniquement destinés aux familles
les plus modestes. Ainsi la mixité sociale serait gravement
remise en cause.
De plus, à travers un surloyer dit « dissuasif », c’est la chasse
à la sous-occupation qui sera dramatique. C’est également la
réduction des délais d’expulsion de trois à un an.
ENSEMBLE, nous pouvons faire reculer le gouvernement,
comme dans d’autres domaines.
L’Etat doit prendre ses responsabilités et mettre les moyens
nécessaires afin de répondre aux besoins et aux urgences
pour notamment :
> Un plan de construction de logements sociaux de qualité
environnementale et accessibles à tous, en particulier dans
les villes en dessous des 20 % qui ne respectent pas la loi.
> De consolider le droit au maintien dans les lieux de tous les
locataires et l’interdiction des expulsions.
> La création d’un service public du logement capable
d’assurer le droit au logement pour tous et partout.
Sonia COMITI
Présidente du groupe des élus
Communistes et Partenaires
Bonneuil sur Marne - mars 2009
23
Les permanences
du maire et des élus
Patrick DOUET
Maire de Bonneuil
Sur rendez-vous (01.45.13.88.00),
le samedi de 9h30 à 12h
Jean-Claude JOUBERT
Adjoint au maire : finances, personnel, affaires générales, élections.
Sur rendez-vous (01.45.13.88.00)
Patrizia MANAC’H
Adjointe au maire : logement
Sur rendez-vous (01.45.13.88.20,)
deux jeudi après-midi par mois
Akli MELLOULI
Adjoint au maire : culture, tourisme
Sur rendez-vous (01.45.13.89.12,)
le mercredi et le samedi de 9h à 12h
Mireille COTTET
André MAURIN
Adjoint au maire : prévention, sécurité,
transports et personnes handicapées
Sur rendez-vous (01.45.13.89.06)
Jean CHAGNY
Adjoint au maire : développement durable, nouvelles énergies et urbanisme
Ajointe au maire : petite enfance, enfance, relations avec l’Education nationale
Sur rendez-vous (01.45.13.89.04)
Ahlem BOULAABI
Adjointe au maire : jeunesse
Sur rendez-vous (01.45.13.89.04)
Alexandrine SERI
Adjointe au maire : vie associative, action sociale, coopération décentralisée, patrimoine
Sur rendez-vous (01.45.13.88.17),
le mercredi de 13h30 à 15h
Sur rendez-vous (01.45.13.89.04),
le lundi de 17h à 19h
Christine MOREAU
Adjointe au maire : vie économique,
mission locale, droits des femmes
Sur rendez-vous (01.45.13.89.06),
le vendredi après-midi
Christian LABORDE
Conseiller municipal délégué :
travaux, sports
Sur rendez-vous (01.45.13.89.04)
Permanence générale des élus
sans rendez-vous
le samedi matin de 10h à 12h

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