marcq-en-barœul - COLLEGE ROUGES BARRES
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A MARCQ-EN-BARŒUL LA VOIX DU NORD MARDI 3 JUIN 2014 ...................................................................................................................................................................................................... AUJOURD’HUI BONJOUR ៑« Je ne lis pas le journal, mais parlez de moi ! » PENSEZ-Y ! Forum Emploi Handicap, à Marcq-en-Barœul ៑ L’occasion de favoriser la rencontre entre travailleurs handicapés et recruteurs. De 13 h 45 à 17 h 45 à la Cité des Échanges, rue Eugène-Jacquet. ■ Cette citation inventée pourrait résumer le paradoxe de la crise de la presse aujourd’hui. De moins en moins de personnes lisent et surtout achètent le journal, c’est un fait. Les chiffres parlent d’euxmêmes. Le modèle journalistique SoNord, à Marcq-en-Barœul ៑ Cet ensemble vocal mixte lillois donnera son concert de fin d’année, dimanche 15 juin, à 15 h 30, à l’église NotreDame-des-Victoires. Entrée libre. ■ tel qu’il a toujours existé s’érode. Un élément ne change pourtant pas. Pour les sportifs, associations, auto-entrepreneurs... et toutes les personnes qui ont une activité diverse et variée, apparaître dans le journal ressemble à une recon- naissance essentielle de ce qu’ils font. C’est sans doute dû à l’ancrage historique du journal dans les rouages de la société, de génération en génération. Pourtant, ils ne le lisent jamais ! Flatterie d’ego me dites-vous ? ■ Q. L. ON EN PARLE À MARCQ-EN-BARŒUL Un chef aux fourneaux, la cantine du collège des Rouges-Barres devient gastronomique Philippe Lor, chef du restaurant l’Huîtrière à Lille, a investi la cuisine du collège Rouges-Barres de Marcq-en-Barœul le temps d'un repas, sur proposition du chef de la cantine, Bruno Truyen. Une manière de saupoudrer d'une pincée de gastronomie l'assiette des élèves, et peut-être de leur redonner le goût de la bonne cuisine. PAR QUENTIN LAURENT [email protected] PHOTOS « LA VOIX » Philippe Lor essuie une goutte de sauce qui fait tâche sur le bord d’une assiette prête à être consommée. Restaurant scolaire ou restaurant tout court, le même souci du détail s’applique pour le chef du célèbre établissement l’Huîtrière depuis près de quarante ans. Préparer 370 repas en un service est un sacré défi quand on a l’habitude de travailler assiette par assiette. « Au restaurant, on dresse tout au moment de servir, alors qu’ici, on fait tout à l’avance, constate le chef. Mais l’envie est la même : se faire plaisir et que cela se ressente dans l’assiette. » C’est d’ailleurs pour le sien qu’il est présent aux fourneaux de la cantine du collège Rouges-Barres. « Par l’intermédiaire d’un fournisseur commun, Bruno Truyen m’a proposé l’idée et j’ai dit oui tout de suite. Dans la profession, on a l’habitude de s’entraider. » Le chef de la cuisine scolaire voulait donner à goûter autre chose « Pour les enfants, il n’y a que le steack haché et les pâtes qui comptent. » aux élèves du collège. « Pour les enfants, il n’y a que le steack haché et les pâtes qui comptent. Je voulais montrer que dans le gastronomique, il y a beaucoup de légumes. » Le menu en témoigne. Tomate crevettes revisitée au coulis de petits pois à la menthe, darne de cabillaud poêlée sur écrasé de pommes de terre au pamplemousse sauce coco curry, et salade de fruits de saison avec sa boule de glace vanille crème chantilly. « Dans la conception du menu, on a tenu compte du prix de revient. Il fallait que ce soit faisable. On a donc essayé de préparer de la cuisine élaborée avec des ingrédients simples, décrypte Philippe Lor. On est sûrs de ce qu’on fait mais les enfants sont des juges plus durs encore que les personnes adultes. Souvent, ils n’aiment pas le poisson. » Le chef a vu juste. Les premiers attablés sont sceptiques. « C’est plus recherché que d’habitude. Ils ont essayé de bien faire », concède Nathalie, une élève de 3e. « D’habitude, le poisson a un goût de caoutchouc », ajoute son voisin, Thibaut. « Je trouve que c’est bien présenté, mais je ne suis pas une fanatique du poisson », juge Louise également en 3e. « C’est une bonne initiative ! Il faudrait le refaire souvent mais avec plus de chocolat dans le dessert », sourit une autre élève. Difficile à marier au poisson, mais cela pourrait être un nouveau défi ! ■ Philippe Lor, chef du restaurant L’Huîtrière à Lille, ne s’est pas senti dépaysé dans les cuisines du collège. L’entrée du repas du jour : tomate crevettes revisitée au coulis de petits pois à la menthe. 3928. Bruno Truyen veut montrer aux élèves qu’il y a beaucoup de fruits et légumes dans la gastronomie.
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