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NOVEMBRE 2006 Bulle n Paroissial de liaison Pibrac et Brax Tél : 05.61.86.00.20 Fax: 05.61.06.76.30 Email: [email protected] SOMMAIRE Éditorial Pages 3-4 Une deuxième Pâques Page 5 Les amis de Tchanféto Pages 6 Le fandango de Pibrac Page 7 Homélie de Mgr Legall Pages 8-9-10-11 Publicités Pages 12-13 Orchestre paroissial Pages 14 Les sources de Taizé Page 15 Les évêques s’engagent... Page 16 Une histoire..La cruche fissurée Page 17 Le magasin Page 18 Joies et Peines Page 19 Litanies des saints anonymes Page 20 Annonces Page 21 Agenda K.T réunions Page 22-23 Messes Page 24 EDITORIAL FRAGILITÉ ET SÉCHERESSE L’année est lancée désormais ! Chacun(e) est à son affaire. Le temps nous paraît manquer. En fait la vie matérielle s’est accélérée, nous pressant dans beaucoup de choses à faire… en oubliant d’exister profondément au passage, sauf quand la vie prend des accents joyeux ou dramatiques nous faisant alors vivre comme un grand yo-yo. Avec l’hospitalisation du Père Jean-Do, nous éprouvons aussi la fragilité de notre Eglise. Mais c’est toutes les Eglises diocésaines qui vivent la fragilité du nombre des responsables, de leur vieillissement et, plus largement, la représentativité en perte de vitesse au sein de la société. Celle-ci éprouve aussi, à l’occasion des élections qui approchent, sa propre fragilité à laquelle quelques hommes et femmes vont se présenter à nous, porteurs (c’est à souhaiter) d’un programme. Fragilité donc ! Partout… cela peut faire peur ! Il est une conviction que l’expérience spirituelle vous assure et qui peut peut nous faire passer de l’étape « baisser les bras » à celle de l’énergie nouvelle: la faille, l’épreuve, la difficulté ou la limite sont comme une sorte de greffon qui vient sur la racine de ce qu’il y a de plus beau en nousmêmes, personnellement et collectivement. Comme dans la parabole du bon grain et de l’ivraie (Mt 13,24-30), la tentation des serviteurs que nous sommes seraient d’arracher aussitôt l’ivraie alors que seul le Maître peut le faire de façon juste. 3 UNE DEUXIÈME PÂQUE A nous, comme nous l’a rappelé et redit le Père Fornos lors de la halte spirituelle, de discerner, de rester vigilant pour : - Savoir reconnaître le bon grain partout et toujours (et la faiblesse de nos vies révèle combien nous se sommes finalement que des créateurs) - de dénoncer, refuser le mensonge et lutter contre – d’accueillir la vie nouvelle de l’Esprit Saint. C’est le sens du dossier que nous vous proposons alors que se profilent les échéances des élections et que nous sommes interpellés comme citoyen de cette terre. Sachons être de celles et ceux qui, libres dans l’Esprit saint, ne se lamentent ni trépignent d’impatience dans notre Église,mais posent les actes justes et bons afin de vivre fidèle à l’Évangile… risquons pour cela , le prix de quelques changements ou audaces. Tout le reste nous serons donné par surcroît ! Père Philippe Prière des défunts pour les vivants! Excusez-moi, je vous ai donné beaucoup de tracas, je n’en finissais pas de par r comme si j’oubliais quelque chose, ou si j’avais encore quelque chose à dire. Excusez-moi, il vous a fallu remplir des papiers et faire des démarches, courir d’un côté de l’autre… à la mairie… chez le curé… Excusez-moi, vous avez dépensé beaucoup d’argent, pour me me!re dans une pe te maison, vous avez acheté beaucoup de fleurs et des couronnes. Excusez-moi je vous ai fait pleurer. Excusez-moi de n’avoir pas pu vous aider, j’étais comme un bébé qui sort du ventre de sa mère et qui cherche un nouveau souffle. Excusez-moi en ce jour de Toussaint de vous faire revenir pour fleurir ma tombe. Excusez-moi, en ce jour de Toussaint de vous dire tout simplement que « je ne suis plus là ». Je vous ai laissé mon corps comme un vieux vêtement inulisable. J’habite ailleurs et je vous a!ends. Au jour de la Toussaint, quand vous entendrez le vent dans les arbres, dites vous que je suis le vent. Quand vous sen rez les rayons de soleil vous caresser le visage, dites-vous que je suis un rayon de soleil. Quand vous verrez germer les blés dans les terres humides, dites vous que je suis un grain de blé. Quand vous verrez courir les sources, dites-vous que je suis l’eau. Quand vous verrez les fleurs des champs, dites-vous que je suis une fleur. Quand vous verrez les enfants rire, dites-vous que je suis leur rire. Quand vous verrez un vieillard mourir, dites-vous qu’il s’en va ailleurs, et qu’il va retrouver la VIE, les jardins pleins de fleurs, les joies de la moisson! Ce texte a été écrit par le Père Joseph Pécoste pour le bulle n paroissial 4 5 LES AMIS DE TCHANFETO Ce Samedi 14 octobre, 200 personnes s’étaient réunies pour le concert « Chœurs d’hommes basques » et aidaient ainsi au sou en de la ferme pédagogique parrainée par l’associa on « Les amis de Tchanféto ». Des chants du patrimoine culturel basque étaient interprétés par ce!e chorale tonique. Les thèmes portaient sur l’iden té basque, les difficultés de la vie en exil, les beautés de la nature, l’ami é…(tout ce qui est chaud au cœur humain). Mais les choristes avaient aussi quelques chansons « à succès » dans leur répertoire et proposaient à l’assemblée de se joindre à eux pour les refrains. Ils ont même composé une chanson « Fandango sur Pibrac et Ste Germaine » pour la circonstance!! La bonne humeur était accentuée par la présence– surprise d’un groupe de danseurs et danseuses « voisins ». Avec leurs beaux costumes et leur gestuelle alerte, ils redonnaient vie aux danses basques anciennes. Ce!e soirée a semblé trop courte au milieu d’une ambiance si fes ve, si chantante et si chaleureuse! Un grand merci à tous les interprètes des chants, musique et danses, qui nous ont procuré beaucoup de joie. Le lendemain, le chœur a repris le chant religieux pendant la célébra on eucharisque de 11h, présidée par le Supérieur Général de la Congréga on du Sacré Cœur de Jésus de Bétharram, en visite à Pibrac. Sur l’esplanade, nos amis basques , infa gables ont interprétés une de leur composi on… comme au-revoir ! Notre projet: Des nouvelles de Côte d’Ivoire nous amenaient un bilan pour 20052006. Les jeunes ivoiriens peuvent désormais diversifier leurs produc ons et se former, en plus de l’élevage de lapins et de poulets, à celui des cailles, escargots… démarrer la produc on de champignons. Ils ont pu, grâce à votre aide acheter un terrain et construire bâ ments avec futurs étangs. Ces informa ons donnés par Barnabé, sont très encourageantes et réconfortantes, malgré les difficultés du moment dans ce pays. C’est votre par cipa on qui permet l’avancée vers l’autonomie financière des différents promo ons de stagiaires et la diffusion de l’art agricole ivoirien par le rayonnement qui se fait sen r autour de ce7e « ferme modèle ». Ce sont de beaux signes d’espérance pour nos frères africains, et nous vous remercions de votre sou en ac f… tout en vous invitant invitant le Samedi 2 décembre à notre 2 ème manifesta on annuelle du « repas africain » Jocelyne Gigot et Marie Laure Bavière pour Tchanféto 6 LE FANDANGO DE PIBRAC Il est un promontoire Au-dessus du Courbet D’où naît la belle histoire D’une vieille cité, Pibrac,elle se nomme Et dans son château fort Naquit, un jour, un grand homme, Le Seigneur Guy de Faur. Aïretun... « Venez voir dans l’église! Ont crié les voisins, Le corps, quelle surprise! De Germaine Cousin, De façon incroyable, Bien après son décès, Dans quel état remarquable Le voilà conservé ! Aïretun… Les pèlerins rappliquent, Mais ils sont si nombreux Qu’ici la Basilique Fut construite pour eux Notre Sainte Germaine, Tout le monde le sait, Contre la misère humaine A tellement lu!é… Aïretun… On va sur l’Esplanade Au marché, Mercredi, On passe sous l’arcade Comme le roi Henri… La stèle nous rappelle Les douleurs du passé… Écoutons l’orgue jouer ...Aïretun… Dans la forêt de Bouconne Les oiseaux pourront chanter Ce refrain qu’ensemble entonnent Ce soir, tous les Pibracais … Aïretun… Pibrac, le 14 octobre 2006 de la part du groupe »Ozenki » de St Palais - Adapta on « basco-pibracaise » Jean-François Guilharretze Air connu) 7 Homélie de Mgr LE GALL pour son installation sur le siège Métropolitain de Toulouse en la cathédrale Saint-Etienne, le Dimanche 10 Septembre 2006 Effata ! Nous entendons cette parole de Jésus qui résonne à nos oreilles en fraîcheur évangélique. C’est un des mots hébreux ou araméens qui font partie de notre langage chrétien originel, avec Hosanna, Amen, Alleluia ou Abba. L’évangéliste saint Marc prend soin de nous préciser le sens de ce mot que Jésus soupire : Effata ! écrit il, c’est à dire : « Ouvre toi ! » Ce soupir que Jésus exprime « les yeux levés au ciel » atteint chacun de nous comme une invitation personnelle : « Ouvre toi » Quitte tes peurs, renonce à tes aveuglements, à ta surdité, à ton mutisme, à tout ce qui en toi est fermeture ou tout au moins crainte de se donner . Jésus soupire parce qu’il sait ce qu’il y a dans le cœur de l’homme (cf. Jn 2, 24 25), mais il lève les yeux vers son Père, car il sait que rien n’est impossible à Dieu. « Ouvre toi ! » : ce n’est pas seulement un conseil psychologique, c’est un appel personnel qui nous est fait aujourd’hui. Dans cette célébration significative, diocésaine, provinciale, ecclésiale, Jésus nous invite à nous ouvrir à lui, à son Père, les uns aux autres dans une démarche de confiance joyeuse en vue de la mission qu’il nous confie à tous et à chacun d’être les témoins de la Bonne Nouvelle qu’il est : « Dieu nous aime, il nous donne de l’aimer en retour, ce qui exige que nous nous aimions les uns les autres. » Dans un psaume, Dieu nous dit avec insistance : « Ouvre large ta bouche et moi je l’emplirai » (80, 11). En ce jour de grâce, élargissons notre cœur pour qu’il soit rempli, selon le conseil du Père à sainte Catherine de Sienne : « Fais toi capacité : je serai le torrent ! » Vous pensez bien que j’entends particulièrement cet appel aujourd’hui. On a donné lecture de ma « lettre de mission » signée du Saint-Père luimême. Vous avez noté les premiers mots de Benoît XVI : « C’est la joie céleste que nous annonçons avec passion aux hommes de bonne volonté, nous qui exerçons la très lourde charge de Successeur de Pierre et qui délivrons la doctrine de salut avec l’ensemble des fidèles. » Le pape exprime clairement que nous sommes tous missionnaires de l’Évangile, qui est la 8 Bonne nouvelle, « la joie céleste » ; il est étonnant de constater combien le Saint Père revient fréquemment sur cette joie chrétienne que nous devons recevoir et communiquer : l’Église, aime t il redire, ne répercute pas un message négatif – même si l’on voudrait la cantonner dans ce registre , mais elle ne cesse de proposer ce qui peut construire la personne et la société, pour un plein épanouissement de toutes leurs possibilités de vie et de joie. Benoît XVI se situe bien, à sa façon à lui, dans la ligne de l’enseignement et du témoignage de Jean Paul II. On a craint des changements d’orientations ou des raideurs, mais son audience ne cesse de grandir auprès de larges cercles de personnes et de nations. À son exemple, dans sa confiance et celle de mes frères évêques, à la suite de Monseigneur Émile Marcus que tout le monde ici – je le constate – vénère avec affection, je poursuivrai, dans une continuité respectueuse, les démarches entreprises, heureux de voir tout le travail accompli avec courage et persévérance. Vous m’accueillez avec beaucoup de finesse et de délicatesse, cher Monseigneur, et je suis frappé de la façon positive dont vous savez me parler du diocèse et des personnes. Merci à toutes celles et à tous ceux qui m’ont écrit, spécialement du diocèse et de la Province, pour m’exprimer leurs souhaits de bienvenue et leurs encouragements face à l’ampleur de la tâche : beaucoup m’invitent à la joie précisément. « C’est la joie céleste que nous annonçons », me dit le Saint Père lui aussi, qui continue : « Toi qui as annoncé l’Évangile du Christ d’une façon tonique et ferme » ; le latin porte alacriter, ce qui veut dire dans la joie et l’allégresse. De fait, le diocèse de Mende vient de vivre une année de réflexion et de démarches à l’occasion du Synode qui s’est conclu à la Pentecôte, et nous avons vécu tout ce temps comme une randonnée ecclésiale, ce qui va bien pour le très beau pays de Lozère qui est une invitation permanente à marcher par monts et par vaux, comme en nos vies, personnelles et communautaires. Les paysages et les visages du Gévaudan me restent au cœur et ceux que je reconnais dans cette assemblée me donnent confiance pour m’ouvrir humblement et de tout cœur à tous ceux que je suis invité à rencontrer maintenant en cette Métropole de Toulouse, si riche d’histoire, de culture, de science et de technologie, qui nous fait lever les yeux vers le ciel et l’espace. J’arrive au moment où l’on célèbre un anniversaire de Claude Nougaro, le chantre de la ville rose, et où le Stade toulousain 9 vient de remporter une victoire significative sur Biarritz : je deviens donc supporter de clubs prestigieux tant de rugby que de football (on me parle de « Téfécé »), mais j’ai besoin d’être initié aux règles subtiles de ces beaux sports, même si je viens de Mende, ville deux fois déclarée « ville la plus sportive de France ». Il va me falloir découvrir avec vous, chers Frères archevêques et évêques de notre Province, les richesses humaines et chrétiennes de vos diocèses : vous me guiderez et je vous remercie de la façon dont vous m’accueillez. Comme me l’a rappelé l’un d’entre vous, ma charge de Métropolitain est liée à la prise de possession présente du siège de Toulouse et qui appelle dès maintenant mon attention vigilante pour notre soutien mutuel et fraternel dans le service et les services de nos diocèses. Il s’agit d’être serviteurs de la communion et de l’unité venues du Père et du Fils et du Saint Esprit, dans la ligne de la première page de la Constitution sur l’Église de Vatican II : elle est, en effet, « dans le Christ, le sacrement, c’est à dire le signe et l’instrument de l’union intime avec Dieu et de l’unité du genre humain » (n. 1). Vous savez que j’ai longtemps été moine – j’espère le demeurer et le devenir davantage en dehors des conditions de la vie monastique , bien qu’il soit clair dans mon esprit et dans ma vie que ma charge est d’être évêque. Le mot de « moine » ne signifie pas la solitude, encore moins l’isolement, mais surtout, comme dans « monosyllabe » ou « monochrôme », une réalité unique ou unifiée. Pour reprendre les termes du Concile, nous sommes ensemble les serviteurs de l’unité, de la communion. Les jeunes cherchent vraiment les chemins de cette unification intérieure, particulièrement en cette ville qui est la deuxième de France pour le nombre des étudiants. Qu’ils n’hésitent pas à me contacter et à m’inviter ! Il va de soi que je serai particulièrement attentif à ceux de notre Séminaire et de l’Institut catholique, qui ont bénéficié de la vigilance efficace de Monseigneur Marcus et de leurs responsables, surtout au moment où ils ont pu traverser des moments difficiles. Nous continuerons ensemble dans la confiance, pour le service de la délicate construction de la personne humaine au sein de la société, à partir du message évangélique, en écoute et ouverture de tous, pour l’édification de la civilisation de l’amour. chez vous à Toulouse, j’ai célébré la messe le matin à la chapelle de l’évêché. La première lecture, venue de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens, proclamait ceci : « Qui est Apollos ? et qui est Paul ? Rien que de mes ministres de Dieu, par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d’eux » (1 Co 3, 5). C’est bien ce que nous faisons Monseigneur Marcus et moi même. Nous sommes les humbles collaborateurs de Dieu pour le champ de Dieu que vous êtes. La péricope évangélique du même jour évoquait Jésus qui se retirait dans un endroit désert, mais que la foule cherchaient : « Il faut que j’aille, leur dit il, dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Lc 4, 42 43). Pour cela, je dois écouter, m’ouvrir sans cesse, apprendre. Notre vénéré cardinal Saliège - dont nous allons bientôt célébrer le cinquantenaire de sa mort – écrivait dans ses Menus propos célèbres : « Malheur à l’homme qui n’apprend plus ! Malheur à celui qui croit ne plus avoir à apprendre ! Tous des apprentis. C’est ce qui fait l’intérêt de la vie. En marche, en développement… jamais achevé, stimulé par le désir, par la grâce. » (t. V, p. 7). Nous annonçons le Royaume promis aux pauvres de toutes sortes, pauvres nous mêmes, et puisque le Saint-Père m’invite, dans la Bulle de nomination qui vient d’être lue, à puiser dans la Règle de saint Benoît des inspirations pour ma charge, je la reçois dans l’amour que Dieu répand dans nos cœurs, confiant dans son aide, dans l’obéissance du Christ qui est allé jusqu’au bout de l’amour, ce que nous célébrons ensemble dans ce sacrifice eucharistique de la Pâque hebdomadaire. Comme me l’écrivait récemment de l’Ile Maurice le cardinal Jean Marjéot : « Aime tes prêtres, aime les gens, laisse toi aimer par eux. Je t’aime ! » C’est bien jusque là que retentit l’Effata de Jésus : « Ouvre toi, pour recevoir l’amour venu de Dieu et de son image vivante, pour aimer en vérité ». Ainsi sommes nous « les héritiers du Royaume que Dieu a promis à ceux qui l’auront aimé », vient de nous dire saint Jacques. Amen. Mercredi dernier, au jour où je devais quitter Mende pour venir demeurer 10 11 12 13 ORCHESTRE PAROISSIAL Une bonne par e de l’orchestre paroissial s’est réunie Jeudi 19 octobre. Voici leurs impressions: « Ce qu’on aime c’est que l’orchestre joue à la messe. C’est vivant , cela change et amène de la variété. On aime le rythme. Cela permet de proposer aux jeunes une façon de par ciper ac vement à la messe. Il faudrait que les musiques soient bien au point, qu’il n’y ait pas trop de stress qui gâche tout. » « Ce que l’on préfère c’est jouer pour de grandes occasions, que l’on répète bien pour être à l’aise et détendu. Par exemple, il faudrait deux répé ons pour une messe. Surtout pour les instruments mélodiques (hautbois, flûte, violons et violoncelle) qui doivent bien se coordonner entre eux ; Pour les instruments harmoniques (guitare, mandoline, accordéon, ) c’est un peu différent. Cela implique de faire le programme 3 ou 4 semaines avant la messe afin de rassembler les par ons, compléter les orchestra ons… » « L’orchestre veut jouer pour les grandes fêtes: veillée de Noël, et de Pâques… jouer une fois par mois comme l’an dernier, surtout s’il y a deux répé ons à chaque fois, c’est trop lourd. » « Il faut qu’il y ait une sono qui perme!re qu’on entende tous les instruments. Peut-être faudrait-il qu’il n’y ait pas d’orgue le jour où l’orchestre joue pour que l’on entende bien les instruments. Mais d’autre part pour les grandes fêtes c’est dommage qu’il n’y ait pas d’orgue! Cela reste à voir selon les morceaux ! Quand il n’y a pas d’orgue, il faut alors que l’orchestre soir bien au point pour pouvoir faire les départs. « « Il faut d’autre part que l’on voit l’orchestre, et qu’on l’entende. Les musiciens veulent revenir dans le chœur lorsque l’on joue à l’église. François les a souvent placés dans la nef, l’an dernier, car, dans ce cas, la communica on est meilleure entre le chef d’orchestre et l’orchestre s’il anime l’assemblée en même temps. Le chef d’orchestre ne devrait pas être aussi animateur de l’assemblée. « « L’orchestre aimerait aussi jouer des morceaux instrumentaux pour l’offertoire ou la communion, qui ne soient pas forcément des chants. » Propos recueillis par François Bommier lors de ce!e réunion 14 LES SOURCES DE TAIZÉ Voici déjà un an , le frère Roger de Taizé nous qui ait tragiquement. L’être humain n’a pas été crée pour la désespérance . Si tout commençait dans la confiance du cœur, qui pourrait dire : « Qu’est-ce que je fais sur la terre? » Pour que se lève une confiance à travers le monde, à l’Est et à l’Ouest, dans le Nord et dans le Sud, il y faut ta vie et celle d’une mul-tude. Il n’est pas besoin de l’expérience de toute une existence pour commencer. N’oublie pas que, dans les périodes les plus rudes, bien souvent un pe-t nombre de femmes, d’hommes, de jeunes, et même d’enfants répar-s à travers la terre, ont été capable de renverser le cours de certaines évolu-ons historiques. Se tenant en communion avec le Christ Jésus dans une a ente priante, ils ont été d’invisibles ferments de réconcilia-on là où ils étaient placés, parmi croyants et non-croyants. Et aujourd’hui, il en est qui ont tout pour que se transforment des situa-ons figées. Sortant d’un temps de méfiance, ils ont tout pour créer une ère de confiance et de réconcilia-ons. Aspirant à une guérison des déchirures, ils se -ennent parmi les humains comme des signes de l’inespéré. Ils sont reconnaissables . Ils se sont construits aux heures d’incompréhensibles épreuves. Envers et contre tout ils persévèrent en dépit des immobilités. Par leur vie donnée, ils témoignent que l’être humain n’a pas été créé pour la désespérance. Pour eux, s’il y a des murailles à abaisser, il y a surtout une « source unique » où reprendre confiance toujours à nouveau. Vivre le moment présent Dans l ‘Évangile, Jésus t’assure que, par ton inquiétude, tu ne peux rien. A toi de consen-r à tes propres limites, à tes fragilités. Pourquoi t’a arder à ce qui fait mal, et en toi-même, et dans les autres ? Tu connais la parole d’un des premiers témoins du Christ: « Si notre cœur venait à nous condamner, Dieu est plus grand que notre cœur. » Jésus le Christ ne t’invite pas au repliement sur toi mais bien à une humble repentance du cœur. Et que signifie-t-elle ? Elle est cet élan de confiance par lequel tu je es en lui tes fautes. Et te voilà dégagé, et même libéré, pour vivre intensément le moment présent jamais découragé parce que toujours pardonné. Peut-être te dis-tu « Ce n’est pas possible »? Le christ t’offre toujours à nouveau sa compassion. Et tu saisiras que, même éprouvée, ta vie est -ssée par les fils de son pardon. 15 LES ÉVÊQUES S’ENGAGENT, LES POLITIQUES RÉPONDENT UNE HISTOIRE…. LA CRUCHE FISSURÉE A l’occasion des prochaines élec ons, les évêques de France ont rendu public un message invitant à soutenir la vie démocra que. Interrogés par « La Croix », les responsables des différents par s leur répondent Qu’as-tu fait de ton frère? Nous adressons (…) ce message pour inviter à soutenir la vie démocra que dans notre pays par la réflexion et l’ac on. L’Évangile qui inspire la doctrine sociale de l’Église cons tue notre référence. Il nous appelle à souligner ce qui nous semble l’essen el pour aujourd’hui. Beaucoup de Français, et parmi eux des catholiques, éprouvent un sen ment de malaise vis-à-vis du monde poli que. Ils veulent un changement. Ils es ment même qu’il ne suffira pas de voter pour que l’espoir renaisse. Les temps ne sont plus où beaucoup se reconnaissaient dans des idéologies ou dans des familles poli ques qui, comme de l’extérieur d’eux-mêmes , les guidaient dans la vie et auxquelles ils faisaient confiance. Aujourd’hui, ils aspirent à trouver personnellement ce qui donne sens à leur vie et les invite à par ciper à l’ac on collec ve (…). Construire une cité plus fraternelle, tel est le devoir d’un chré en, tel est aussi l’idéal républicain. Qui ne voit que la liberté et l’égalité sans la fraternité deviennent le!re morte ? La violence qui s’est déchaînée ici, la crainte de l’avenir qui s’est manifestée là, le souci de garder le pouvoir et d’accumuler l’argent ailleurs, montrent que les hommes ont du mal à vivre dans l’ami é et le respect des autres. Sans volonté de vire ensemble, ni l’argent, ni la force, ni la sécurité ne peuvent construire un pays. Nous pensons que, comme chréens, nous devons travailler à ce « vivre ensemble ». Un vendeur d’eau se rend chaque matin à la rivière, remplit ses deux cruches et part vers la ville distribuer l’eau à ses clients. Fissurée, une des cruches perd son eau. Toute neuve, l ’autre rapporte plus d’argent. La pauvre fissurée se sent inférieure. Un matin, elle décide de se confier à son patron: - « Tu sais, je suis consciente de mes limites. Tu perds de l’argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses . » Le lendemain, en route vers la rivière, le patron interpelle sa cruche fissurée: - Regarde sur le bord de la route ! - C’est joli et plein de fleurs! - C’est grâce à toi, réplique le patron. C’est toi qui, chaque matin, arroses le basbas-côté de la route. J’ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long du chemin. Et toi, dans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour. Ne l’oublie jamais: nous sommes tous un peu fissuré mais, si nous le lui demandons Dieu sait faire des merveilles avec nos faiblesses. Père Luc LAFLEUR Extrait du Journal La Croix – Jeudi 19 octobre 2006 16 17 Magasin du Pèlerinage Sainte-Germaine « journées PORTES OUVERTES » Le magasin de souvenirs du Pèlerinage Sainte Germaine, vous invite le samedi 25 novembre et dimanche 26 novembre à deux journées portes ouvertes pour découvrir les nombreux rayons mis à votre disposi on. Vous trouverez en par culier un grand choix d'icônes, de crucifix, de chapelets, de bijoux, de cadres "souvenirs", des livres, quelques CD et DVD et des idées cadeaux! Au stand « Noël » venez voir nos nouveaux modèles de crèches, nos livres et ar cles de Fêtes. Au rayon carterie vous trouverez des cartes postales classiques, cartes avec cita ons, cartes pour toutes occasions, des mini-cartes, des signets, ainsi que la nouvelle collec on des cartes de vœux. JOIES ET PEINES Lors des obsèques, ils ont été confiés à Dieu: PIBRAC : Michel PICOT Par le baptême, ils sont entrés dans la famille des chrétiens: PIBRAC: Clara VAGHI, Romane LEMAHIEU, Jenny ICART,Pauline et Elsa CAUQUIL Par leur mariage, ils ont célébré leur engagement: PIBRAC : Frédéric GERARD et Florence DE MARTIN de BELLERIVE Opéra on découverte Samedi 25 novembre 10h-13h et 14h30-20h30 Dimanche 26 novembre 10h-13h et 14h30-18h Le Magasin est ouvert tous les jours de l’année de 10h à 11h45 et de 14h30 à 17h30. Le magasin sera fermée le lundi ma n jusqu’au 28 février 2007. 18 19 LITANIES DES SAINTS ANONYMES SECOURS CATHOLIQUE Journée Nationale du Secours Catholique Saints et saintes de Dieu qui n'avez pas trouvé de date dans nos calendriers, mais qui avez reçu de Dieu une place éternelle, priez pour nous. Vous les humbles laboureurs de la terre qui avez accueilli les fruits de la Création, priez pour nous. Dimanche 19 novembre Messe à Pibrac à 11h – Quête en faveur du Secours Catholique Collecte Nationale « ROMPRE LA SOLITUDE » Partagez votre raison d’être . Soyez généreux. Merci Vous les femmes de ménage, cuisinières et bonnes d'enfant, qui, jour après jour, avez semé la tendresse, priez pour nous. Et vous, travailleurs dans les usines obscures ou à la chaîne, toujours attentifs aux autres, priez pour nous. Vous les artistes, et vous, les gens du spectacle, qui avez apporté un peu de la beauté et de la joie de Dieu sur notre terre, priez pour nous. Et vous qui avez prêté une oreille attentive à toute solitude et avez toujours accueilli les désespérés, priez pour nous. Vous, les simples prêtres de paroisse et les religieuses de couvent, qui fidèlement avez servi Dieu et témoigné de Lui, priez pour nous. NOËL – DATES A RETENIR Dimanche 24 décembre - 11h Pibrac - 19h30– Veillée à Brax - 21h30 Veillée à Pibrac Lundi 25 décembre - 9h30– Messe de Noël à Brax - 11h – Messe de Noël à Pibrac - 12h – Baptêmes Célébra on Péniten elle - Jeudi 21 décembre à 20h30 à Pibrac Charles DELHES 20 21 KT NOVEMBRE CE1 – Samedi 18 novembre de 9h45-11h15 BAPTÊMES Vendredi 3 novembre à 20h30 au prieuré; prépara on des bap- LITURGIE : Prépara on de l’Avent : Lundi 6 novembre à 20h30 au Prieuré CE2– Rencontre des enfants le Samedi 11 novembre de 9h30-11h et Samedi 25 novembre CM1 Adora on : Lundi 6 novembre de 20h45 à 21h45 à Pibrac – Rencontre des enfants: Mercredi 15 novembre de 10h30 à 12h Lundi 20 novembre de 17h à 18h30 et Vendredi de 17h à 18h30 CM2 – Mercredi 15 novembre de 10h30 à 12h et Lundi 20 novembre de 20h45 à 21h45 à Brax Partage d’Evangile : Jeudi 9 novembre à 20h45 chez Hélène et Pascal Pampagnin E.A.P : Vendredi 17 novembre à 20h30 Samedi de 9h à 11h Réunion de parents : COMMUNICATION : Lundi 13 novembre à 20h30 * Reconcilia on: Lundi 13 novembre de 14h à 16h à l’Ecole de la Salle et à 20h30 au Prieuré CONFÉRENCE DÉBAT : Mercredi 15 novembre au Prieuré *CE1 : Lundi 20 novembre à 20h30 Messe à la HouleSe: Jeudi 9 novembre à 17h Messe à l’Orée de Bouconne : Vendredi 17 novembre à 15h30 AUMÔNERIE: SERVANTS d’AUTEL : Mercredi 8 novembre de 14h15 à 15h15 au Prieuré 6° : Samedi 11 novembre de 10h30-12h et Samedi 25 novembre PERMANENCE DES PRÊTRES 5° et 4° : Week-end les 18 et 19 novembre rencontre Vendredi 1er décembre de 18h30 à 20h 3ème et Lycéens : Samedi 11 novembre PÈLERINAGE STE GERMAINE : Lundi 6 novembre à 20h30 au Prieuré de 18h30 à 22h30 – Mardi et jeudi de 14h à 19h au Prieuré à Pibrac SECRÉTARIAT DE LA PAROISSE du lundi au vendredi de 14h à 17h 7 ancien chemin de Brax – 31820 PIBRAC 22 23 MESSES 2006 / 2007 BRAX : Eglise St Orens ♦ ♦ ♦ ♦ tous les Jeudi ma n à 9h 2ème et 4ème Dimanche à 9h30 Mercredi 1er novembre à 9h30 – Messe de la Toussaint Dimanche 12 novembre à 11h – Cérémonie à la mémoire des morts de l’ASSDN ♦ Messe des familles : 26 novembre 2006 14 janvier 2007 22 avril PIBRAC ♦ : Communauté des Frères – Rte de Toulouse Lundi soir à 18h30 PIBRAC : Eglise Ste Marie-Madeleine ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ Mardi ma n à 9h30 Mercredi soir à 18h30 Vendredi soir à 18h30 Samedi soir à 18h30 Dimanche ma n à 11h Mercredi 1er novembre : Messe de la Toussaint à 11h – 16h – Prière au cime ère ♦ ♦ Samedi 11 Novembre à 11h : Messe pour la paix avec les anciens combaSants ♦ Messe des familles : 17 décembre 4 février 2007 25 mars 24 17 juin
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