La Lettre, le magazine de CSC
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#2 (La Lettre) Le magazine de CSC SOMMAIRE EXPÉRIENCES LE 24. Société Générale. Marchés de capitaux : la banque réorganise ses middle-offices 26. La Police fédérale belge se modernise pour répondre aux besoins d’une politique de sécurité efficace et moderne 28. La NASA se dote d’un superordinateur de classe mondiale. Super économique. Super rapide NOUVEAU COCKTAIL DSI DU À LA UNE 8. LE NOUVEAU COCKTAIL DU DSI Expertise + Service + Productivité Un marché à maturité, des exigences fortes de service et de retour sur investissement : les règles du jeu changent, le profil du DSI aussi #3 Ce numéro de «La Lettre» se lit avec un cocktail afin de prolonger un peu vos vacances. Plus sérieusement, pour évoquer un savant 22. ARITHMÉTIQUES mélange, d’expertise, de productivité, et de service. Ce dosage Sécurité de l’information La priorité numéro un des directions financières minutieux est opéré aujourd’hui par les hommes et les femmes en 23. IN SITU charge des technologies de l’information au sein de l’entreprise. Pensez à la révolution, brutale, que fut celle du Web et des moteurs de recherche. Leur élégante simplicité permet aujourd’hui à plus d’1,5 milliard de personnes dans le monde Exclusif Uniquement sur le site Web de CSC de tirer profit de réseaux d’informations hyperpuissants, Google en tête. Cette révolution entraîne une remise en question du métier d’informaticien. TENDANCES Selon les cabinets internationaux de recrutement, les entreprises recherchent en effet des responsables informatiques dotés de compétences managériales plus larges, des leaders pouvant dépasser la fonction de responsable technique. Chez certains de nos clients, le directeur des systèmes d’information (DSI) est encore rattaché au directeur administratif et financier. Ce lien hiérarchique est la marque d’une époque où l’informatique était encore considérée comme une fonction cantonnée aux traitements administratifs. Mais le rôle du DSI change, rapidement, et de plus en plus, le DSI rend directement compte au directeur général. Pour mieux formaliser la contribution de l’informatique aux résultats de l’entreprise. Plus l’informatique devient un facteur critique de la stratégie, plus le DSI doit prendre PERFORMANCE 16. Le développement durable : le pari gagnant de l’entreprise. Les entreprises s’emparent du concept du développement durable pour améliorer leur performance globale part à la réflexion et préciser de quelle façon l’informatique rendra la stratégie opérationnelle. Chiffres à l’appui. Expertise, productivité, services entrent donc dans la composition de ce nouveau cocktail du DSI. C’est une nouvelle manière de travailler, mais les DSI sont bien positionnés pour relever les nouveaux défis de l’entreprise. Développement durable, convergence des télécommunications fixes et mobiles, modernisation des organisations : les exemples de la Société Générale et de la modernisation de la police fédérale en Belgique en fournissent d’ailleurs ici de très bonnes illustrations. Bonne lecture, Claude Czechowski Président et CEO, région «Europe de l’Ouest» Président Europe, Consulting et intégration de systèmes TÉLÉCOMMUNICATIONS ET MÉDIAS 18. 20. 30. La convergence fixe/mobile : qu’en pensent les clients ? Pour séduire les consommateurs, les différents acteurs du marché de la convergence devront conjuguer créativité et excellence SPONSORING Tours de force Ce qui fait la différence du Team CSC DÉCRYPTAGES L’accompagnement managérial Un moteur d’innovation La Lettre Numéro 14 - Automne 2006 CSC - Direction de la communication - 10 place des Vosges 92072 Paris La Défense Cedex - www.csc.fr Directeur de la publication : Claude Czechowski Rédacteur en chef : Megan Shaw Rédaction : Grégory Cann ([email protected]) Ont collaboré à ce numéro : Loïc de Kergommeaux, Anne-Laure de Montlivault, Perrine Didrich, Muriel Dussart, Daniel Frauman, Linda Hammache, Sylvain Hilby,Jérémie Korenfeld,Thierry Mercier,Christian Peeters,Lorraine Régis de Forceville, Richard Sykes, Jacques Vannerum, Gilles Viennois, Isabelle Wintmolders Direction artistique : Carine David Impression : Caractère, 2 rue Monge, 15002 Aurillac Cedex > 04 71 48 05 46 Dépôt légal : Septembre 2006 La reproduction totale ou partielle des articles est autorisée sous réserve de l’accord du rédacteur en chef. Il nous serait agréable de recevoir un exemplaire justificatif de toute publication. #4 (La Lettre) Le magazine de CSC ACTUALITÉ ENQUÊTE VOTRE CONTACT : CHRISTINE TEULIÈRES [email protected] CSC PARMI LES ENTREPRISES PRÉFÉRÉES DES INFORMATICIENS CadresOnline et 01 Informatique ont dévoilé les résultats de leur enquête annuelle sur les entreprises préférées des informaticiens en France. Les auteurs de l’enquête rappellent que le marché du travail pour les cadres de la fonction informatique reste exigeant, partagé entre les compétences à haute valeur ajoutée très sollicitées et bien rémunérées, et la tendance à l’externalisation hors de l’Hexagone. Dans ce climat contrasté, les salariés cherchent l’équilibre entre salaire, intérêt du travail et qualité de vie. Parmi les sociétés de conseil et de services en ingénierie informatique (SSII), CSC obtient une des meilleures notes globales, et se distingue comme le «champion des perspectives de carrière et d’intérêt du travail», selon 01 Informatique. La société récolte aussi une très bonne note pour le salaire de ses collaborateurs. Dynamisée par une croissance de plus de 20% cette année en France, la société a revu son effort de recrutement à la hausse et souhaite accueillir 700 nouveaux talents, au cours de l’année 2006. #5 RESSOURCES HUMAINES VOTRE CONTACT : GRÉGORY CANN GCANN@©CSC.COM CSC DÉVELOPPE SES OPÉRATIONS EN INDE PROGICIELS INTÉGRÉS VOTRE CONTACT : MEGAN SHAW [email protected] CSC PARMI LES LEADERS DU «CARRÉ MAGIQUE» DE GARTNER ASSURANCES VOTRE CONTACT : LINDA HAMMACHE [email protected] NATEXIS ASSURANCES OPTIMISE SES BACK-OFFICES D’ASSURANCES VIE ET PREVOYANCE Implantée depuis 2000 sur le sous-continent indien, CSC y enregistre une croissance de l’ordre de 75% par an. CSC, qui a établi son siège dans le carrefour industriel florissant de Noida, au sud de New Dehli, emploie déjà près de 5.400 collaborateurs. La société a revu son plan de recrutement à la hausse et devrait doubler son effectif dès 2007. Pour offrir à ses collaborateurs les meilleures conditions de travail, CSC a déjà lancé au printemps la construction d’un nouveau campus à Noida. Dans son sondage annuel, Dataquest, le journal de référence des informaticiens en Inde, classe cette année encore CSC parmi les dix employeurs préférés des salariés indiens qui citent la culture d’entreprise, les opportunités de carrière et la formation comme critères de distinction. Un Centre de l’innovation vient également d’être mis sur pied pour répondre aux demandes de clients multinationaux souhaitant se développer dans la région asiatique. Cet espace de démonstration privilégié permet aujourd’hui aux clients de CSC de voir et d'expérimenter les solutions les plus innovantes, aux différents stades de leur cycle de vie. CSC a été désigné parmi les leaders des services liés aux progiciels de gestion intégrés (ERP), selon le rapport 2006 de l’institut Gartner intitulé «le Carré Magique des prestataires de services ERP en Amérique du Nord» (Magic Quadrant for North American Enterprise Resource Planning Service Providers). Ce rapport présente, sous la forme d’un graphique, un secteur du marché, à un moment donné, pour une période définie. Pour figurer dans l’étude, les prestataires de services doivent enregistrer un chiffre d’affaires annuel dans le domaine exclusif des services ERP équivalent a minima à 50 millions de dollars (en excluant les revenus réalisés dans le domaine des services d’externalisation). Les chefs de file dans les services d’intégration de systèmes et de conseil en ERP s’y distinguent sur la base de leur capacité de mise en œuvre et du caractère global de leur vision. Selon les auteurs du rapport, «les leaders ont une bonne capacité d’exécution. Ils ont une vision claire des tendances du marché et développent les bonnes compétences pour conserver leur position dominante.» CSC a le plaisir d’annoncer que la filiale assurance du Groupe Banque Populaire a choisi la solution GraphTalk A.I.A afin d’automatiser la gestion de ses contrats vie et prévoyance et d’étoffer son offre commerciale grâce à un système réactif et évolutif. Natexis Assurances souhaite ainsi répondre à un objectif double de sa politique de développement : mettre rapidement sur le marché de nouveaux produits et accroître significativement la qualité de service afin de répondre à la demande, de plus en plus exigeante et diversifiée, des clients et du réseau de distribution. Au terme d’un projet de déploiement prévu sur trois ans, la solution GraphTalk A.I.A gérera un portefeuille d’environ 2,5 millions de contrats en vie individuelle, collective et prévoyance, elle sera déployée sur les 2400 points de vente du réseau des banques populaires. Le bancassureur prévoit également de mettre en place le module GraphTalk A.I.A CRM afin de se doter d’un système complètement tourné vers le service et la relation client. «L’expertise de CSC en tant qu’éditeur de solutions métier associée à la maturité fonctionnelle de la solution GraphTalk A.I.A nous a conforté dans notre choix», a témoigné Nathalie Broutèle, directeur général de Natexis Assurances. #6 (La Lettre) Le magazine de CSC INDUSTRIE VOTRE CONTACT : JANET HERIN [email protected] ONESTEEL PROLONGE SON CONTRAT D’EXTERNALISATION AVEC CSC SÉCURITÉ VOTRE CONTACT : DANIEL FRAUMAN [email protected] UN CENTRE D'EXCELLENCE SPÉCIALISÉ DANS LES SOLUTIONS DE CONTRÔLE DES FRONTIÈRES ET DES FLUX MIGRATOIRES SANTÉ VOTRE CONTACT : LINDA HAMMACHE [email protected] LA MUTUELLE OCIANE PREND UNE LONGUEUR D’AVANCE AVEC GRAPHTALK A.I.A SANTE OneSteel, le plus important fabricant producteur de produits cylindriques en acier et la principale société de distribution de métaux en Australie, vient de signer l’extension de son contrat d’externalisation informatique avec CSC. Ce nouveau contrat de trois ans - assorti d’une option de prolongation de deux ans – est estimé à 37 millions de dollars.CSC est le partenaire de OneSteel depuis la création de la société en 2001. Auparavant, ces activités constituaient une filiale de Broken Hill Propriety (BHP), aujourd’hui BHP Billiton depuis la fusion de BHP et Billiton. Selon les termes de ce nouveau contrat, CSC continuera d’offrir une palette de services informatiques, notamment la maintenance corrective et évolutive de la majorité des systèmes de production critiques de OneSteel. «Notre contrat de services informatiques arrivant à échéance, OneSteel a procédé à l’examen détaillé des propositions des spécialistes en matière de services d’externalisation. Nous sommes ravis d’annoncer que CSC présentait globalement la meilleure offre», commente Michael Dines, directeur des systèmes d’information de OneSteel. Sécurisation des documents de voyage, lutte contre l'immigration clandestine et le terrorisme… Afin de mieux combattre la criminalité internationale, tout en assurant le respect maximal de passagers toujours plus nombreux, un nombre croissant de pays se lance dans des projets à grande échelle, tels que le nouveau dispositif de contrôle biométrique des voyageurs dans les aéroports des États-Unis (US-VISIT), la gestion de visas électroniques en Australie, ou le contrôle avant embarquement des passagers à destination du Royaume-Uni (eBorders). De tels contrôles nécessitent la mise en œuvre de solutions qui intègrent notamment la gestion des documents d'identité, de la biométrie et de la délivrance de visas. CSC a aujourd’hui des références solides sur ces trois domaines. La société a notamment conçu la carte d’identité électronique belge ainsi que le système de gestion de visas électroniques en Australie. Pour faciliter l’échange des meilleures pratiques au niveau international, CSC vient d’inaugurer un nouveau centre d’excellence pour aider les responsables publics en charge de ces dossiers à répondre aux grands enjeux liés à la création d’un monde favorisant liberté, sécurité et justice. Plus d’informations sur www.csc.com/lef. Ociane, troisième mutuelle interprofessionnelle en France et première mutuelle de la région Sud-Ouest, a mis en production l’intégralité de son portefeuille de contrats complémentaires santé individuels et collectifs sur la solution GraphTalk A.I.A de CSC. Ce projet a conduit à la migration d’un portefeuille de plus de 430.000 bénéficiaires sur l’applicatif GraphTalk A.I.A qui gère désormais les couvertures complémentaires santé de la mutuelle depuis ses cinq sites principaux (Bordeaux, Bayonne, Pau, Tarbes et Périgueux), ainsi que dans les 40 agences d’Ociane. «Ociane avait retenu la solution GraphTalk A.I.A en 2004 dans le cadre d’un projet de refonte globale de son système d’information, qui a permis également d’intégrer un outil de gestion électronique des documents (Imnet) et de gestion de la relation client (Marketic One). Ce nouveau progiciel, particulièrement puissant, fonctionne dans d’excellentes conditions» a témoigné M. Hubert Rozes, directeur général d’Ociane. «À travers la réussite de ce projet, CSC confirme à nouveau sa stratégie éditoriale dans le domaine de l’assurance santé et positionne GraphTalk A.I.A comme progiciel incontournable dans un marché de la mutualité en plein essor», a affirmé Jean-charles Miginiac, directeur général de CSC Financial Services France. #7 PUBLICATION VOTRE CONTACT : GRÉGORY CANN [email protected] WEB 2.0 : LA RÉVOLUTION EST EN MARCHE BANQUE VOTRE CONTACT : CHRISTIAN PEETERS [email protected] L'ESPACE UNIQUE DES PAIEMENTS EN EURO : AU-DELÀ DES SEULES ÉCHÉANCES RÉGLEMENTAIRES Les chiffres sont éloquents. 100 millions de vidéo vues par jour sur YouTube. 5 millions d’abonnés pour SkyBlog. Et MySpace, un site d’échanges créé initialement pour les adolescents américains, qui ravit la place du site le plus visité aux États-Unis. La révolution Web 2.0 est plus que jamais en marche. Le terme désigne un ensemble de progrès de l’Internet qui débouchent sur une nouvelle vision conceptuelle. Au sein du Web de première génération, un internaute était consommateur d’information. Au sein du Web 2.0, l’internaute a la parole. Wikis, blogs, podcasts, flux RSS sont fondés sur l’interaction avec l’utilisateur et permettent désormais à des millions de personnes de s’exprimer,de devenir producteurs du Web. Quelles déclinaisons en entreprise ? Les directions informatiques sont aux Dans le cadre de ses matinées «Innovation & Transformation», CSC organise le 30 novembre 2006 un petit-déjeuner d’échanges et d’information sur les défis du nouvel espace de paiements européen. La construction d'un espace unique des paiements au niveau européen (Single Euro Payment Area ou SEPA) est bien engagée avec une première échéance réglementaire (Target 2) en 2007, et laisse présager de profondes transformations du métier des paiements en Europe. À moins d’un an des premières échéances, la principale orientation est de se concentrer sur les chantiers réglementaires. Pour autant, les banques n’oublient pas que les transformations induites par le SEPA sous-tendent une dimension stratégique qui se traduira par de nouvelles offres commerciales et aguets. La maîtrise de l’usage des outils Web 2.0 par la majorité des collaborateurs d’une entreprise sera demain un avantage concurrentiel majeur. Celles qui démarreront les premières pourraient le garder... Entièrement dédié au Web 2.0, le dernier journal du Leading Edge Forum de CSC peut orienter la réflexion des DSI devant le virage à prendre. l’évolution de leur système d’information. L’enjeu de ce petitdéjeuner est d’anticiper ces changements et leurs impacts pour faire face à cette nouvelle donne en matière de concurrence bancaire. Contactez-nous pour avoir plus d’informations sur les modalités d’inscription. #8 (La Lettre) Le magazine de CSC :: À LA UNE :: , Ingredients : expertise , + productivite service + LE NOUVEAU COCKTAIL DU QUE DSI DIRIEZ-VOUS DE PROLONGER UN PEU VOS VACANCES AVEC UNE S’IL «AMBIANCE COCKTAIL» ? EST UN SAVANT MÉLANGE, C’EST BIEN CELUI QUE DOIT OPÉRER LE DIRECTEUR DES SYSTÈMES D’INFORMATION (DSI) POUR RÉALISER SA MISSION. DÉVOILONS LA : RECETTE EXPERTISE, PRODUCTIVITÉ, SERVICE. EXPERT, LE DSI DOIT POSSÉDER DE NOMBREUSES COMPÉTENCES MAIS SURTOUT COMPRENDRE L'ORGANISATION DE SON ENTREPRISE. ET S’IL DOIT ÉVIDEMMENT TENIR COMPTE DES ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES, C'EST POUR ÉVALUER COMMENT CES DERNIÈRES PEUVENT AFFECTER OU AMÉLIORER LA L'ENTREPRISE. PERFORMANCE EN GLOBALE DE NOUANT NOTAMMENT DES PARTENARIATS SOLIDES AVEC SES FOURNISSEURS. LE DSI DOIT ÉGALEMENT PRODUCTIVITÉ DE DÉMONTRER PROJETS. SES LA CLAUDE CZECHOWSKI, PRÉSIDENT DE CSC POUR LA EUROPE DE L’OUEST, LE CONSTATE : POUR TOUTES LES DIRECTIONS MÉTIERS, DÉSORMAIS, LA VALEUR AJOUTÉE PRIME. ET L’INFORMATIQUE DOIT ELLE-MÊME ACCROÎTRE SA PRODUCTIVITÉ. ENFIN, SUR LE PLAN DE LA DEMANDE, LE DSI DOIT DÉMONTRER COMMENT L'INFORMATIQUE PEUT RÉGION STIMULER ET SOUTENIR DE ARCHITECTURES ORIENTÉES PERMETTENT LA STRATÉGIE L'ENTREPRISE. COMMERCIALE AUJOURD’HUI LES SERVICES LUI D’OFFRIR CES NOUVEAUX SERVICES TRÈS VITE, POUR INNOVER À MOINDRE COÛT. EXPERTISE, PRODUCTIVITÉ, SERVICE. BIEN SÛR, SANS MODÉRATION. Le marché du conseil et des services informatiques a changé dans des proportions qu'acheteurs et fournisseurs commencent seulement à percevoir. C’est aujourd’hui un secteur à maturité qui permet à ses acteurs de nouer des relations plus stratégiques avec leurs clients. À condition de se doter d’une expertise sectorielle forte. PAR RICHARD SYKES, #9 LE NOUVEAU COCKTAIL DU DSI de l ,expertise COACH EN STRATÉGIE, CONSULTANT INDÉPENDANT ET CHERCHEUR AU SEIN DU LEADING EDGE FORUM DE CSC. Un marché du conseil et des services technologiques élargi, régi par de nouvelles règles De l'externalisation de l'informatique à celle des processus métiers, les clients, comme les fournisseurs, adoptaient il y a encore peu de temps une politique d'infogérance dans le cadre de laquelle la compétence technique des fournisseurs faisait «partie du contrat» : la gestion des biens et des personnes était transférée au fournisseur, qui fournissait en retour les services requis. Aujourd'hui, ces services ne constituent qu'une petite partie d'un marché plus large que l'on pourrait utilement baptiser de services technologiques d'entreprise («technology-enabled business services»). Ce marché élargi fait d’ailleurs appel à une palette plus étendue de compétences et de qualifications afin de proposer du conseil et des services spécialisés qui vont bien au-delà du service informatique classique. Autre caractéristique : ce nouveau marché tient plus de l'approvisionnement que de l'externalisation. Plutôt que de transférer emplois et machines à des fournisseurs, les entreprises recherchent aujourd’hui des intégrateurs de services qui connaissent parfaitement leur métier et peuvent travailler avec elles pour augmenter et conserver leur avance sur leurs concurrents par un approvisionnement soigneusement ciblé des services. Un marché de services technologiques étendu Ces vingt dernières années, le secteur des technologies de l’information a pu constater l’évolution en douceur des fournisseur de kits et de logiciels à celui de prestataire de services technologiques. Rappelez-vous. Il y a vingt ans, les compétences et l'expérience que nécessitait la «révolution informatique» comme la capacité à faire fonctionner et à gérer un centre de données ou à créer, intégrer au système et conserver le code étaient étroitement liées au développement de la profession lui-même. Une génération plus tard, la demande d’experts a énormément augmenté. Les domaines propres au professionnel de l’informatique et à l'ingénieur télécoms ont fusionné en un univers beaucoup plus complexe, celui des technologies de l'information et de la communication (TIC). Aujourd'hui, les TIC appliquées se diffusent au sein de nombreuses autres professions parmi les plus dynamiques de l'économie moderne - de la comptabilité à l'architecture, de l'ingénierie à l'éducation, de la logistique au droit. Cette nouvelle donne crée une demande pour un professionnalisme orienté sur les applications. # 10 (La Lettre) Le magazine de CSC :: À LA UNE :: Figure 1 : L'ancien et le nouveau professionnalisme très compétitif. Aujourd'hui, le secteur des technologies de l’information et de la communication évolue vers le modèle décrit par la figure 2, soit un modèle de services industrialisé, des grands volumes, des services de plus en plus conçus et déclinés par segments de marché. Un tel modèle repose également sur un écosystème de prestataires de plus petite taille, spécialisés sur un segment de marché spécifique, voire sur quelques segments proches. SPÉCIALISÉ SERVICE GRAND PUBLIC LES TECHNOLOGIES DE PROFESSIONNALISME PROFESSIONNALISME TECHNIQUE ORIENTÉ «APPLICATIONS» VALEUR AJOUTÉE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION APPLIQUÉES SE DIFFUSENT AUX PROFESSIONS LES PLUS DYNAMIQUES DE CES VINGT DERNIÈRES ANNÉES, LA PROFESSION DE L'INFORMATIQUE EST PASSÉE EN DOUCEUR DE FOURNISSEUR DE KITS ET DE LOGICIELS À CELUI DE PRESTATAIRE DE SERVICES TECHNOLOGIQUES Comme le montre la figure 1, il faut maintenant prendre en compte un large spectre de compétences et d'expériences qui va du professionnalisme technique d'un côté, au professionnalisme orienté sur les applications de l'autre. D'un côté, le professionnalisme technique des serveurs hautes performances ; de l'autre, le professionnalisme orienté applications de la décoration intérieure du dernier magasin à la mode. Le quart inférieur gauche de la figure 1 comprend les entreprises dont les différenciateurs en termes de compétitivité se situent dans la fourniture de services technologiques grand public : les télécommunications à haut débit, les services Web grand public (pour consulter sa messagerie, créer son blog, …), et bien sûr le Web lui-même. En revanche, le coin supérieur droit regroupera les spécialités dont les différenciateurs concurrentiels résident dans l'expertise extérieure aux TIC, à savoir dans la propriété industrielle et la recherche, par exemple. La stratification d’un secteur, arrivé à maturité Ce spectre plus étendu de compétences résulte de l'accroissement de la concurrence. La concurrence qui s’exerce au sein des secteurs d’activité arrivés à maturité finit par forcer les entreprises à se recentrer sur leur cœur de métier et leurs véritables différenciateurs. Dans les industries qui ont une plus longue histoire, telles que l'automobile, cette maturation a conduit à une stratification horizontale. La spécialisation a d’ailleurs permis aux acteurs du secteur de se recentrer suffisamment pour dégager un retour sur investissement, sur un marché pourtant L'ÉCONOMIE MODERNE - DE LA COMPTABILITÉ À L'ARCHITECTURE, DE L'INGÉNIERIE À L'ÉDUCATION, DE LA LOGISTIQUE AU DROIT. CETTE NOUVELLE DONNE CRÉE UNE DEMANDE POUR UN PROFESSIONNALISME ORIENTÉ SUR LES APPLICATIONS. Le temps passant et la taille du marché augmentant, le secteur se redessine avec une première strate d'entreprises spécialisées dans les services d’infrastructure ; au centre, des fournisseurs de services technologiques plus spécialisés opérant sur un certain nombre de segments de marché. Enfin, à l’autre extrémité, on trouve des acteurs spécialisés ultra compétents dans un secteur ou un domaine particulier. # 11 Figure 2 : L’emprise des fournisseurs et taille du marché/secteur LE TYPES DE FOURNISSEURS : SPÉCIALISÉS SUR UN SEGMENT D’ACTIVITÉ TAILLE DU MARCHÉ/ TAILLE DE L'ENTREPRISE SPÉCIALISÉS SUR PLUSIEURS SEGMENTS D’ACTIVITÉ SERVICES D'INFRASTRUCTURE INDUSTRIALISÉS TEMPS Les nouvelles règles de l'approvisionnement Cette analyse suggère que l'approvisionnement en services technologiques sur un marché plus étendu et stratifié doit suivre une stratégie différente de l'approche classique de l'externalisation. Sur un tel marché, des fournisseurs de services continueront à proposer des services d’infrastructure sur un mode industrialisé, et les entreprises continueront à acheter ces services après d’âpres négociations tarifaires, typiques des contrats d’externalisation classiques. Mais pour les services spécialisés touchant au plus près leur cœur de métier, les entreprises ne se contenteront pas de la seule expertise technique. Elles se tourneront immanquablement vers des structures commerciales fondées sur le relationnel, dans lesquelles l'intérêt commun de chacune des parties est de maintenir et de développer leur avantage concurrentiel. Ces nouvelles règles du jeu veulent que le client effectue des études de marché très pointues afin de trouver un ou deux partenaires connaissant parfaitement le secteur. Les clients ont besoin de fournisseurs dont les objectifs professionnels sont si proches que ceux qu'ils cherchent eux-mêmes à atteindre qu'ils deviennent des partenaires naturels. S'approvisionner en services technologiques sur un marché élargi fait donc appel à l'intégration des services, et non plus seulement des systèmes. Les entreprises ont besoin de se tourner vers des entreprises qui sont à même d'orchestrer les services et de coopérer à la création d'une même chaîne de valeur qui permette aux deux partenaires d'être plus compétitifs. Sur ce nouveau marché, les relations commerciales s'établiront entre des entreprises qui créent des chaînes de valeur dans lesquelles les deux partenaires ont un enjeu. Ces relations sont fondées sur le partage de l'innovation et l'apprentissage permanent, et ne sont pas là «pour faire joli dans le tableau». Tout simplement parce que l'échec de l'un serait l'échec des deux. NOUVEAU COCKTAIL DU DSI de l ,expertise # 12 (La Lettre) Le magazine de CSC :: À LA UNE :: Dans un entretien donné à CIO, Claude Czechowski, président de CSC pour la région Europe de l’Ouest, souligne que les DSI, comme les entreprises, évoluent dans trois dimensions en matière de stratégie : l’innovation, l’excellence opérationnelle, et l’intimité client. Choisir l’une d’entre elles comme prioritaire pour développer les investissements, la culture d’entreprise et fournir le niveau de service attendu est indispensable. «L’informatique doit accroître sa productivité» Comment le rôle du DSI s’est transformé ? Les DSI sont soumis à une amélioration permanente de la performance informatique, de la productivité des projets et de la qualité de service. Il faut donc les aider à se faire reconnaître par les autres fonctions dans l’entreprise. Les DSI sont passés d’une période où dominaient les approches budgétaires à une période où la recherche de la valeur prime. De fait, l’informatique doit accroître sa productivité. Pour mener à bien cette stratégie, le DSI a, pour résumer, deux problématiques. La première est d’améliorer la qualité industrielle, la seconde de faire en sorte d’apporter de la valeur aux clients internes de l’entreprise. Il est nécessaire de faire travailler ensemble maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage. En quoi est-ce un changement ? C’est un vrai changement. Les DSI, sous la responsabilité des directions financières, savent l’importance du pilotage budgétaire on leur demande également une visibilité sur leur productivité et sur la contribution économique des nouveaux projets sur les métiers. Le DSI se positionne moins dans une relation client-fournisseur et davantage dans une approche partenariale. Le DSI est aussi assisté par les directions des achats dans les décisions «make or buy» (faire ou faire faire). C’est une évolution fondamentale car il faut réduire la complexité de l’informatique et des systèmes d’information au profit de la valeur créée par ces derniers. Quelles stratégies les DSI doivent-ils privilégier ? Les DSI peuvent calquer leur approche sur les stratégies d’entreprise. Celles-ci se fondent sur trois axes, que nous appelons les «disciplines de valeur» : innovation, excellence opérationnelle, intimité client. Prenez la première dimension : l’innovation sur les produits ou les services. Elle est multiple et peut, par exemple, se matérialiser pour les entreprises par l’utilisation du téléphone mobile pour créer de nouveaux canaux de distribution. Sur le plan informatique, elle prend forme avec de nouveaux outils, pour susciter plus de mobilité dans l’entreprise ou aider à la prise de décision.La seconde dimension, l’excellence opérationnelle, ou comment mettre sur le marché des produits et services au meilleur rapport qualité-prix. C’est également un axe que l’on retrouve en matière de production informatique où l’on attend un niveau de qualité élevé pour un prix imbattable, ou sur les projets, qu’il faut livrer en temps et en heure. La troisième dimension, l’intimité client, soit le meilleur moyen pour l’entreprise d’augmenter le revenu par transaction client, à travers un catalogue de services étendu. Côté informatique, on voit aujourd’hui cette dimension prendre tout son sens avec la personnalisation progressive «LES DSI SONT CONTRAINTS DE S’IMPLIQUER DANS LA PERFORMANCE INFORMATIQUE ET SON RETOUR SUR INVESTISSEMENT, LA PRODUCTIVITÉ DES PROJETS AINSI QUE LA QUALITÉ DE SERVICE.» des intranets, des domaines applicatifs et des solutions de «business intelligence». La difficulté est qu’il faut être bon dans au moins deux de ces dimensions, l’être sur les trois étant de toute façon trop coûteux. L’informatique s’est d’abord positionnée sur l’innovation, avec des objectifs d’automatisation et d’amélioration de la productivité administrative, industrielle et commerciale. # 13 «COMMENT PILOTER ? GLOBALEMENT, QUATRE INDICATEURS SUFFISENT LE : NOUVEAU COCKTAIL TAUX DE SATISFACTION DU DSI, DES UTILISATEURS, NIVEAU DE SERVICE, COÛTS ET de la productivite RETOUR SUR INVESTISSEMENT» Revers de cette approche : beaucoup d’applications ont été créées et cela a introduit de la complexité et des lourdeurs d’exploitation et d’interfaçages. Les DSI se sont ensuite orientés vers l’excellence opérationnelle, de manière, notamment, à réduire le nombre d’incidents et de dysfonctionnements. Nous entrons actuellement dans la troisième phase, celle de l’intimité client. Objectif : faire en sorte que toutes les fonctions de l’entreprise utilisent les moyens de la DSI pour faire évoluer leurs métiers, tout en assurant une performance opérationnelle. Cela pose d’emblée deux questions : d’une part, quelle est la culture de la DSI ? des utilisateurs, le niveau de service, les coûts et le retour sur investissement. Clairement, elle est orientée, dans ce contexte, non plus vers la production mais sur les compétences autour des enjeux «business». A cela s’ajoute une culture qualité, à la fois pour les technologies mises eu œuvre et les services qui y sont associés. Seconde question : quel est le système de pilotage associé ? Globalement, quatre indicateurs suffisent : le taux de satisfaction évoluer les métiers de leur entreprise. L’axe «excellence opérationnelle» est également très structurant pour de nombreux DSI, pour améliorer constamment la qualité de service tout en baissant les coûts. Enfin, les DSI engagés dans une démarche d’intimité client, les moins nombreux, sont clairement orientés métiers et siègent au comité de direction de leur entreprise. Où en sont les DSI dans ce schéma ? Tout dépend de leur niveau de maturité, qui peut d’ailleurs varier au sein même de l’entreprise. Par exemple, dans un groupe comme Bouygues, le DSI groupe se positionne dans une démarche d’innovation, et ceux des filiales se situeront plutôt dans l’excellence opérationnelle. Globalement, une majorité de DSI se positionne sur l’axe innovation, notamment ceux qui réfléchissent à la façon dont les technologies de l’information vont faire LES FACTEURS DE PROGRÈS CSC a identifié trois axes de progrès pour rendre la direction des systèmes d’information plus performante. L’industrialisation. Mettre en œuvre les leviers de l’excellence opérationnelle. La valeur métier. Faire de la DSI un centre de valeur pour accompagner la croissance de l’entreprise. La gouvernance. Définir des engements clairs, mesurer les résultats en continu et assurer la transparence. Propos recueillis par Philippe Rosé Extrait d’une interview, parue dans le numéro n°23 de CIO (juin-juillet 2006), reproduite avec la permission de la publication. # 14 (La Lettre) Le magazine de CSC :: À LA UNE :: L’intégration des applications figure depuis quelques années déjà parmi les préoccupations majeures des DSI pour accroître leur propre productivité, et celle de l’entreprise. Mettre en place des architectures orientées services leur permet aujourd’hui de se doter d’un système d’information flexible, à même de répondre aux transformations de l’entreprise. Un livre blanc de CSC souligne deux motivations supplémentaires pour le DSI : participer à la réduction des coûts et soutenir les innovations métiers lancées par l’entreprise. Les clés de l’architecture orientée services : comment mieux utiliser ses applications JUSQU’ICI, L’INFORMATIQUE N’A JAMAIS RÉUSSI À PRÉDIRE LE TEMPS ET LES COÛTS DE NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS. CHAQUE NOUVEAU SYSTÈME ÉTAIT PRATIQUEMENT CONÇU À PARTIR DE ZÉRO. LE SOA CHANGE LA DONNE Depuis vingt ans, les développeurs n’ont eu de cesse de rechercher le moyen de développer des systèmes informatiques à partir de socles réutilisables, à l’instar d’autres domaines économiques. Cependant, aucune approche n’est parvenue à faire du développement de systèmes d’information une discipline précise faisant l’objet de règles strictes,et pouvant être planifiée et contrôlée. Cela engendre deux problématiques majeures. Tout d’abord, l’informatique n’a jamais réussi à prédire le temps et les coûts de nouveaux développements. En effet, faute de réutilisation méthodique, chaque nouveau système est pratiquement conçu à partir de zéro. Ensuite, il est difficile d’adapter des systèmes existants aux changements du marché dans les délais extrêmement serrés auxquels sont soumis la plupart des acteurs d’une activité.Aujourd’hui, le modèle d’architecture orientée service (ou SOA pour «service oriented architecture») fait un grand pas vers la résolution de ces problèmes. Le service métier, le nouveau socle du système d’information Axé sur l’interopérabilité et la réutilisation, le SOA est une architecture informatique qui se fonde sur la réutilisabilité de composants logiciels appelés services métiers. En se basant sur des socles réutilisables, l’une des idées centrales du SOA consiste à s’éloigner des solutions orientées technologies pour privilégier les services métiers. La mise en œuvre de SOA et de ses technologies dédiées permet aux développeurs de logiciels de livrer des fonctionnalités métiers sous la forme de panels de services, déployés séparément ou par groupe de services afin de répondre au plus grand nombre de besoins métiers, à un coût minimum et dans des délais # 15 RECONNAÎTRE UN BON SERVICE MÉTIER D’UN MAUVAIS Avant de concevoir un bon panel de services, il convient de décider quelles tâches chaque service devra assumer. Si les services englobent trop de tâches, les possibilités de les assembler dans des systèmes sont réduites et les bénéfices de la réutilisation sont perdus. Pourtant, si les services englobent trop peu de tâches, et sont donc nombreux, il est complexe de les intégrer et donc de les assembler dans des systèmes. S’ils sont bien conçus, les services métiers peuvent être mis en application en utilisant les produits de série, les technologies J2EE ou .NET, ou utiliser un mélange de toutes ces technologies en fonction des contraintes de coûts et de souplesse. Dès lors, leur mise en application peut être modifiée sans affecter les processus avec lesquels ils interagissent. raisonnables. Lorsque les services sont développés sous la forme de composants, est obtenu du même coup un kit d’assemblage pour créer de nouveaux systèmes. Les temps, et donc les coûts d’assemblage de systèmes, peuvent désormais être prédits avec certitude, sur la base des délais de construction de systèmes préalablement constatés. En faisant des services métiers les pierres fondatrices de l’architecture, le SOA surmonte les problèmes de développement de systèmes informatiques basés sur des composants, en vogue dans les années 1990. Le problème posé par ces composants était leur spécialisation excessive : chaque composant ne gérait qu’une partie infinitésimale de la charge générale du système, et répondait souvent davantage aux aspects techniques plutôt que métiers d’un problème. Les services métiers ont une fonctionnalité plus large. Typiquement, un service métier inclut un sous-processus métier complet, tel qu’un processus de paiement ou de commande, qui peut être réutilisé par d’autres processus métiers. Le point notable étant que le processus peut être exploité et amélioré par des collaborateurs sans bagage technique, car il ne faut en connaître que la fonction métier, et non ses particularités techniques. Les technologies SOA aident également à résoudre le problème suivant : comment les applications propriétaires, conçues sur des plates-formes technologiques disparates, peuvent-elles communiquer entre elles ? Les technologies SOA offrent des moyens grâce auxquels les systèmes propriétaires participent aux processus métiers de bout en bout, sans avoir à entreprendre un important travail interne, et prolongeant ainsi la durée de vie des actifs existants. Une seconde vie pour les systèmes propriétaires Les entreprises qui bénéficieront le plus d’un modèle SOA possèdent des portefeuilles applicatifs complexes et une pléthore d’interfaces point à point. En effet, plus les applications et les architectures d’intégration sont complexes, plus il est risqué de les changer. Lorsque l’infrastructure informatique d’une entreprise est très complexe, il devient extrêmement difficile d’évaluer correctement l’impact des changements. Les cycles de tests deviennent donc plus longs, et de plus en plus de défauts s’inscrivent dans l’environnement de production. Les changements dans les systèmes peinent à rester en phase avec les changements commerciaux et l’entreprise perd de son avance sur ses concurrents : les produits ne parviennent pas à faire leur entrée à temps sur le marché, ni répondre rapidement aux changements de demandes. Un symptôme commun à la plupart des entreprises souffrant de ce niveau de complexité est le regroupement de plusieurs petits systèmes de bases de données servant à combler le fossé entre ce que les applications métiers peuvent supporter et ce dont les activités ont besoin. Si elle fournit un répit de courte durée, il n’en demeure pas moins que ce type de solution superficielle provoque d’énormes dégâts : elle réduit le contrôle sur de l’entreprise sur ses données ; elle augmente les risques en termes de sécurité et de confidentialité et elle crée des inefficacités très coûteuses, notamment dues aux duplicata. Typiquement, une solution basée sur le modèle SOA cherchera à moderniser les applications métiers vieillissantes d’une entreprise, en conservant celles qui contribuent à son succès concurrentiel et en y superposant une interface service. Le déploiement de logiciels agiles, incluant souvent des modules ERP, prolonge la durée de vie des systèmes propriétaires, tandis que la restructuration des processus métiers représente une opportunité pour venir à bout des doublons et des inefficacités. En misant sur la rationalisation de la communication entre les applications, LE NOUVEAU COCKTAIL DU DSI du service EN MISANT SUR LA RATIONALISATION DE LA COMMUNICATION ENTRE LES APPLICATIONS, L’ARCHITECTURE SOA GARANTIT UNE SOUPLESSE NOUVELLE AUX SYSTÈMES INFORMATIQUES D’ENVERGURE l’architecture SOA garantit une souplesse nouvelle aux systèmes informatiques d’envergure, développés par phases successives. Des offres logicielles packagées fournissent les fondations sur lesquelles construire cette architecture. Une mise en œuvre réussie dépendra ensuite moins de la technologie que d’un traitement holistique des processus métiers et des problématiques opérationnelles, des applications et des données que doit gérer le système informatique. Votre contact : Loïc de Kergommeaux [email protected] Consultez le livre blanc « Les clés de l’architecture orientée services» sur www.csc.fr Un exemplaire papier est disponible sur demande. # 16 (La Lettre) Le magazine de CSC :: TENDANCES :: Le développement durable Le pari gagnant pour l’entreprise Les entreprises s’emparent du concept du développement durable pour améliorer leur performance globale Pression de l’opinion, des pouvoirs publics,des investisseurs : nombreuses sont les forces qui poussent aujourd’hui l’entreprise vers le développement durable. Au-delà des contraintes, le développement durable se révèle comme un facteur clé d’intégration, de différenciation et de compétitivité sur son marché. Un marché qui intègre d’ailleurs de plus en plus le développement durable dans la mesure de la performance globale. Le développement durable est défini, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement (Commission Bruntland), comme «la capacité des générations présentes à satisfaire leurs besoins sans empêcher les générations futures de satisfaire leurs propres besoins». Au Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro en 1992, cette définition est modifiée par la définition de trois piliers qui doivent être conciliés dans une approche globale du développement durable : maintenir l’intégrité de l’environnement, améliorer l’équité sociale et renforcer l’efficacité économique. D’une notion étatique voire scientifique, le concept de développement durable a donc évolué vers une dimension économique avec l’apparition de la responsabilité sociale et environnementale (RSE) qui reprend ces trois dimensions. Le développement durable, facteur de performance et de pérennité Introduit par la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) du 15 mai 2001, et notamment par l’intermédiaire de son article 116, le développement durable impose à l’entreprise un management global à long terme afin de respecter un ensemble de règles : un engagement visible et structuré de la direction générale en faveur d’une stratégie claire ; un travail d’équipe et une forte collaboration entre les employés, les fournisseurs et les clients, source de transparence et d’éthique ; un suivi des données qualitatives et quantitatives relatives aux impacts de l’activité de l’entreprise ; une comparaison des objectifs et des mesures prises par rapport à ses principaux concurrents. La direction générale se doit alors de définir des objectifs à même de satisfaire aussi bien les intérêts de ses parties prenantes que ceux de l’entreprise. Développer la formation continue, favoriser la créativité, assurer la sécurité des salariés, encourager l’innovation, capitaliser et transmettre les savoir-faire permettent alors à l’entreprise d’améliorer sa performance globale, au-delà de simples indicateurs économiques et financiers. L’exemple de Renault est significatif d’une politique destinée à créer des conditions de travail agréables et soucieuses de la santé des salariés : ainsi, la direction générale du groupe automobile a lancé un vaste programme de mesures du stress réalisé par le biais d’enquêtes menées par la direction des ressources humaines auprès de ses cadres dirigeants. En s’engageant dans une stratégie de développement durable, l’entreprise veille à sa propre durabilité mais également à celle du monde qui l’entoure. Économe dans ses consommations d’énergie et de ressources naturelles, elle réconcilie performance économique, satisfaction des attentes des parties prenantes (clients, société civile, actionnariat …), performance environnementale et sociale. SFR, par exemple, porte une attention toute particulière au recyclage des mobiles, des batteries et des composants utilisés par les téléphones portables, dans le but de réduire sa propre production de déchets, de permettre le recyclage des matériaux utilisés et in fine de diminuer ses coûts. Le développement durable, facteur d’intégration et de dialogue L’entreprise ne sera plus évaluée sur la base des seuls critères financiers classiques mais sur un ensemble de données beaucoup plus vastes : contribution # 17 SOCIAL VIVABLE à l’emploi, participation à la vie locale et/ou associative, formation des salariés, santé et sécurité au travail… Les organismes financiers portent en effet un intérêt de plus en plus grand au comportement environnemental et social de l’entreprise car ils considèrent que ces deux domaines doivent compléter l’analyse comptable et financière classique pour apprécier la santé et la performance globale. Ainsi, les fonds éthiques et les produits financiers solidaires connaissent actuellement un essor grandissant : en France, les soixante principaux fonds représentaient déjà plus d’un milliard d’euros en 2005. De même, la pratique du développement durable incite l’entreprise à dialoguer et à communiquer. L’implication des parties prenantes est fondamentale dans le processus de développement durable. Elles attendent de l’entreprise une nouvelle façon de communiquer et un accès plus transparent aux informations qui la concernent. L’entreprise peut elle-même tirer avantage à montrer que son activité sert les intérêts de la société civile. Elle doit engager un dialogue et un échange avec ses parties prenantes, afin de connaître leurs attentes et de tenter d’y répondre au mieux. Air France, par exemple, a depuis quelque temps engagé un processus de consultation et de dialogue avec ses parties prenantes (actionnaires et investisseurs, salariés, clients, fournisseurs, pouvoirs publics, collectivités locales…), qui permet au groupe de déterminer des engagements forts envers et en collaboration avec celles-ci et de mettre en œuvre des actions permettant de suivre et de respecter ces engagements. D’une notion floue, le développement durable et ses enjeux commencent à s’immiscer dans la stratégie de l’entreprise : la maîtrise des risques RSE, la création de valeur induite par la marque et la notoriété et le renforcement du dialogue avec les parties prenantes constituent autant de leviers vers une nouvelle performance durable, responsable et pérenne. Votre contact : Sylvain Hilby [email protected] ÉQUITABLE DURABLE ÉCONOMIQUE ENVIRONNEMENTAL VIABLE LES TROIS PILIERS À PRENDRE EN COMPTE PAR L’ENTREPRISE Économique. Performance financière «classique», mais aussi capacité à contribuer au développement économique de la zone d'implantation de l'entreprise et à celui de tous échelons. Social. Conséquences sociales de l'activité de l'entreprise au niveau de tous ses échelons : employés (conditions de travail, niveau de rémunération…), fournisseurs, clients, communautés locales et société en général. Environnemental. Compatibilité entre l'activité de l'entreprise et le maintien des écosystèmes. Il comprend une analyse des impacts de l'entreprise et de ses produits en termes de consommation de ressources, production de déchets, émissions polluantes, etc. # 18 (La Lettre) Le magazine de CSC :: TENDANCES :: La convergence fixe/mobile qu’en pensent les clients ? Pour séduire les consommateurs, les différents acteurs du marché de la convergence devront conjuguer créativité et excellence Alors que la convergence voix/données s’insère massivement dans les usages, celle des réseaux fixes et mobiles demeure encore balbutiante. Comme le souligne un livre blanc de CSC, personne n’a encore répondu clairement aux deux questions principales. Le grand public est-il demandeur de telles offres ? Si oui, quelles sont les conditions nécessaires pour transformer cet intérêt en succès commercial ? Les récentes avancées technologiques et réseaux ont permis aux opérateurs télécoms et aux fournisseurs d’accès Internet (FAI) de placer la convergence entre services fixes et mobiles au cœur de leurs stratégies. Séduisante, la convergence ? A priori oui, puisqu’elle devrait permettre aux acteurs en présence de dégager de nouveaux relais de croissance, tout en optimisant l’utilisation de leurs réseaux et la qualité du service rendu. Le débat sur la convergence reste pour autant très ouvert. Du côté de l’offre, les avantages semblent évidents, en termes de mutualisation des infrastructures et d’argument de conquête. Du côté de la demande, les clients semblent toujours dubitatifs et, au-delà des économies qu’ils peuvent en retirer, ne perçoivent pas vraiment les services dont ils pourront bénéficier. # 19 EN CLAIR La convergence fixe / mobile doit permettre à un utilisateur de bénéficier des mêmes services quel que soit son terminal (téléphone fixe ou mobile, PDA, PC, télévision…) et sa localisation (maison, bureau, situation de mobilité). L’exemple le plus évident est la voix : l’utilisateur bénéficie de la couverture de son téléphone portable en situation de mobilité puis, lorsqu’il rentre chez lui, il «migre» sur un réseau local (typiquement wi-fi) et bénéficie de prix plus intéressants et d’une qualité de communication supérieure. Des succès jusqu’ici mitigés Jusqu’à présent, les opérateurs ont structuré leurs offres selon trois types d’approche, sans trouver la «recette magique». L’approche purement tarifaire. Elle est fondée sur la constitution de «packages», et sur la communication agressive des remises consenties au titre de souscriptions groupées. Cette approche a pu capter une clientèle très sensible au prix, qui voit dans les télécommunications des services assez basiques, non essentiels à leur vie et qui n’hésitent pas à confier à un acteur unique l’ensemble des consommations du foyer, tant que le meilleur prix facial est garanti. C’est une stratégie «low cost». L’approche technologique intégrée. Le concept est simple : un téléphone unique est utilisé pour les communications fixes au domicile et pour les communications mobiles en dehors. Les premiers résultats commerciaux ne permettent pas vraiment de confirmer l’intérêt du grand public pour ce type d’offre. Le taux d’adoption de ces offres à l’étranger est d’ailleurs assez faible. Au Royaume-Uni, l’offre de BT, «BT Fusion», n’a attiré que 30.000 abonnés en un peu plus de six mois. En fait, la promesse marketing «téléphonez gratuitement depuis chez vous sur votre terminal mobile» semble insuffisante pour convaincre des consommateurs déjà bénéficiaires d’offres ADSLtéléphonie illimitées. L’achat d’un nouveau terminal «convergent» a un coût et suppose de confier l’ensemble de ses services de télécommunications à un seul interlocuteur. La convergence virtuelle. Certains opérateurs mobiles se sont positionnés sur la «convergence virtuelle» en définissant une «home zone» étendue, en proposant par exemple une tarification moins chère autour du domicile. Ces offres tarifaires simples et avantageuses, telles que Genion proposée par O2 en Allemagne, ont rencontré un vif succès, à tel point qu’aujourd’hui beaucoup d’opérateurs mobiles travaillent sur ce type de projets. Lancé en 2000, Genion a ainsi attiré plus de 2 millions de clients. Toutefois, ce type d’offre semble limité en termes de services offerts à cause des limites de débit des réseaux GSM/UMTS. Cibler les offres par familles de clients Les opérateurs qui se sont lancés dans une approche réellement intégrée n’ont aujourd’hui plus le choix. Il leur faut élaborer une proposition de valeur réellement unique, proposer des services innovants et générateurs de revenus, qui tranche avec les simples packages tarifaires. Mais quels services proposer ? Tout n’a-t-il pas déjà été vendu ? Surtout, comment briser «l’illusion de la gratuité» qui semble habituer les consommateurs à demander toujours plus aux opérateurs pour des prix stables ? La convergence offre pourtant de nombreux services innovants qui vont faciliter la vie des utilisateurs. À travers trois exemples, voici comment les utilisateurs pourraient bientôt tirer profit au quotidien des avantages de la convergence fixe / mobile. Virginie, la fan de séries TV. Virginie ne veut pas rater le début de sa série télévisée préférée. Elle a souscrit un abonnement à une chaîne «premium» et commence à suivre l’épisode dans les transports en commun sur son mobile. Arrivée chez elle, elle allume la télévision. Le téléviseur «sait» qu’elle a regardé le début de l’épisode et lui propose trois options : regarder de nouveau le début sur sa TV dans des conditions idéales ; continuer l’épisode en cours ; lui laisser un peu de temps avant de reprendre le visionnage. Et puisqu’elle choisit cette dernière option, son DVR (enregistreur numérique) se met automatiquement en marche... Emma, l’adolescente bavarde. Emma est désespérée car son frère monopolise sans arrêt le PC du foyer. Elle décide donc de se connecter à sa messagerie instantanée depuis son mobile et de commencer à «chatter» avec ses amis. Elle invite dans un «chat» un camarade de classe qui lui a donné son e-mail le matin même. Après 20 minutes, enfin, elle peut récupérer le PC (elle préfère quand même le clavier de l’ordinateur à celui de son mobile ultra-fin), se connecte et reprend le fil de ses conversations. Elle retrouve intacts les préférences qu’elle a modifiées, ses contacts et le fil de ses conversations... Alain, le professionnel. Avec un domicile qui est son bureau, Alain, avocat, n’arrivait pas à séparer sa vie professionnelle et ses loisirs. Maintenant, il bénéficie de deux numéros, un professionnel et un personnel, disponibles depuis son terminal convergent. Grâce à la gestion de ses droits, il peut renvoyer tous ses appels sur sa ligne professionnelle directement vers une boite vocale à partir d’une certaine heure, tandis qu’il reçoit les appels de ses proches sur sa ligne personnelle, qui reste disponible. Mieux, il peut gérer un statut (disponible/occupé/absent) vis-à-vis de ses interlocuteurs, qui savent alors s’il pourra répondre à leurs appels... Des cas de science-fiction, réservés à des «early adopters» (en français, «adopteurs précoces») en mal d’innovation ? Il suffit de se souvenir du succès et de la rapidité foudroyante de l’adoption de certaines technologies (messagerie instantanée, SMS, etc.) pour se convaincre que – pour peu que le service proposé soit suffisamment attirant et bien ciblé– les utilisateurs s’y engouffrent. Créativité marketing, excellence dans l’exécution L’élaboration des offres et des segments associés ne représente qu’une première étape. La multitude de questions posées démontre bien la complexité de la mise en place d’offres de convergence. En effet, les projets ne concernent pas uniquement les réseaux et le marketing mais ont des impacts sur l’ensemble des entités internes des opérateurs ainsi que leurs partenaires. La mise en œuvre de ces projets implique dès lors de faire travailler ensemble des compétences spécifiques, notamment dans les domaines des réseaux et des terminaux, des systèmes d’information, de la conception et du lancement d’offre, de la relation client, de la distribution. Selon le livre blanc de CSC, le secteur des télécommunications pourrait d’ailleurs connaître de profonds bouleversements structurels : fusion et regroupement d’acteurs (fixes, mobile et FAI) ; séparation possible d’activités (réseaux, services, marketing, distribution) ; émergence d’acteurs spécialisés (sur la couche «service»). La pression sur les prix de vente imposée par les utilisateurs, les régulateurs et la concurrence constitue aujourd’hui pour les opérateurs un vrai défi qui nécessite une créativité marketing forte et une excellence dans l’exécution. Un effort indispensable pour les opérateurs afin d’éviter la banalisation et conserver cette capacité à nous faire rêver avec des services, des débits et une accessibilité qui fascine encore aujourd’hui. Consultez le livre blanc sur www.csc.fr Un exemplaire papier est disponible sur demande. Votre contact : Lorraine Régis de Forceville [email protected] LES OPÉRATEURS DOIVENT ÉLABORER UNE PROPOSITION DE VALEUR RÉELLEMENT UNIQUE, PROPOSER DES SERVICES INNOVANTS ET GÉNÉRATEURS DE REVENUS, QUI TRANCHE AVEC LES SIMPLES PACKAGES TARIFAIRES # 20 (La Lettre) Le magazine de CSC E C R C S O C F E m a D e T S u R d U e TO it la différenc a f i u q Ce En baroudeur, Jens Voigt remporte une superbe étape sur le Tour de France # 21 Bjarne Riis,manager général du Team CSC et ancien vainqueur du Tour de France, l'avait annoncé en début d'année : «2006 sera l'année de toutes les victoires pour CSC. Les classiques, les Grands Tours et le classement général du Pro Tour». Avec un effectif expérimenté et renforcé par de nouveaux talents, les résultats du Team CSC ne se sont pas fait attendre. En avril, Fabian Cancellara slalome entre les pavés du Nord et remporte en solitaire Paris-Roubaix, la «plus belle des Classiques». Une semaine plus tard, Frank Schleck, arborant son maillot de champion du Luxembourg, remporte avec panache l’Amstel Gold Race. Des victoires pleines de panache qui propulsent le Team CSC à la première place du classement mondial. Depuis, aucune équipe de la planète cycliste ne l’a délogé. Interrogé sur ce qui fait aujourd’hui la différence du Team CSC, Bjarne Riis, manager de l’équipe, met l’accent sur la diversité et le travail d’équipe. «Notre équipe est composée de personnalités et de talents très différents, et c’est précisément cette différence qui fait notre force. Les concepts de travail en équipe, de coaching et de professionnalisme sont tous nouveaux dans le monde du cyclisme. Il a fallu du temps pour les mettre en pratique, mais nous y sommes arrivés.» Plus d’informations sur www.csc.com/cycling # 22 (La Lettre) Le magazine de CSC :: ARITHMÉTIQUES :: LA SÉCURITÉ DE L’INFORMATION RESTE LA PRÉOCCUPATION MAJEURE, À L’HEURE OÙ TOUJOURS PLUS D’AUDITS ÉVALUENT LES MESURES DE SÉCURITÉ, LA FRÉQUENCE DES VIOLATIONS DE SÉCURITÉ ET LA COUVERTURE MÉDIATIQUE DONNÉE À CES VIOLATIONS. SÉCURITÉ DE L’INFORMATION : LA PRIORITÉ NUMÉRO UN DES DIRECTIONS FINANCIÈRES La sécurité de l’information reste la préoccupation majeure des directions financières, selon la huitième édition de l’enquête sur les problématiques technologiques des directeurs financiers. Cette enquête, menée conjointement par CSC, la FERF (Financial Executives Research Foundation), la division recherche de la FEI (Financial Executives International) et le CFIT (Committee on Finance and Information Technology). Cette préoccupation était déjà d’actualité l’année dernière. À peine un directeur financier sur cinq se déclare «très satisfait» par son programme de sécurité interne. «Ce n’est pas surprenant : lorsque des informations confidentielles sont compromises, elles risquent d’engendrer une interruption des activités et/ou des conséquences dramatiques sur le marché», commente Jerry Boltin, senior partner chez CSC. Environ une personne interrogée sur dix rapporte ainsi une interruption de service majeure résultant directement d’une intrusion électronique. L’enquête révèle également qu’une majorité des entreprises représentées continue à investir dans les technologies de l’information sans définir de plan informatique stratégique au sein de son organisation. Le décisionnel, qui permet de tirer parti des données existantes, est le domaine d’application que les directeurs financiers souhaiteraient voir se développer. L’étude est disponible en ligne : http://www.csc.com/solutions/managementconsulting/knowledgelibrary/uploads/2335_1.pdf Votre contact : François-Xavier Etchegaray [email protected] Les priorités technologiques, définies par les directeurs financiers 43% 43% 43% 43% 41% IDENTIFIER LE «JUSTE NIVEAU», EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ DE L’INFORMATION 40% 35% ALIGNER LES STRATÉGIES MÉTIER ET INFORMATIQUE 34% 28% IDENTIFIER LE «JUSTE NIVEAU», DÉFINIR DES PRIORITÉS EN MATIÈRE D’INVESTISSEMENTS TECHNOLOGIQUES EN MATIÈRE DE DÉPENSES INFORMATIQUES ÉTABLIR ET MAINTENIR LE DIALOGUE ENTRE LA FONCTION INFORMATIQUE ET LES UTILISATEURS 23% IDENTIFIER COMMENT L’INFORMATIQUE PEUT AMÉLIORER LES PROCESSUS MÉTIERS METTRE À JOUR OU REMPLACER LE PATRIMOINE APPLICATIF DE L’ENTREPRISE TIRER PARTI DE LA TECHNOLOGIE POUR CONDUIRE LE CHANGEMENT DANS L’ENTREPRISE METTRE AU POINT DES PLANS DE CONTINUITÉ D’ACTIVITÉ TIRER PARTI DE LA TECHNOLOGIE POUR AMÉLIORER LE CONTRÔLE INTERNE :: IN SITU :: Le magazine de CSC (La Lettre) :: iNsitu UNiQUEMENT SUR LE SiTE WEB DE CSC :: :: SCiENCES DES COMÈTES D’ADN POUR JAUGER LA POLLUTION :: LoGiSTiQUE LE PODCAST QUI MET WALL STREET AU RÉGIME Et si les pros de la logistique devenaient eux aussi des accros du «podcasting» ? CSC leur donne l’occasion d’expérimenter ce nouveau média sur son site Web. Portés par le commentaire de Chuck Poirier, expert en la matière, ces séquences audio sont consacrées à une nouvelle approche de la chaîne logistique qui entend expliquer par le menu comment les entreprises cotées, à Wall Street et ailleurs, doivent faire pour «garder la ligne» et rester «en bonne santé». Derrière la métaphore, il est question d’adopter un management innovant de la chaîne logistique pour gagner de trois à huit points de profits. En commençant par définir clairement le niveau de maturité que la chaîne logistique doit atteindre, l’entreprise sait quelles techniques adopter pour parvenir à cette fin. Seule une stratégie d’ensemble claire permet de changer réellement les habitudes de fonctionnement d’une entreprise, et éviter l’écueil des profits immédiats suivi d’un retour à la case départ. Un régime pour l’entreprise, c’est d’abord développer un «style de vie» optimal, pour des résultats pérennes. Cinq podcasts sont déjà disponibles en ligne. > www.csc.fr/lettre/insitu141 Autrefois, les mineurs emportaient des canaris, car la sensibilité des oiseaux aux gaz toxiques permettait d’avertir les travailleurs de conditions de travail dangereuses. Autres temps, autres méthodes : nous ne jaugeons plus la pollution en sacrifiant de pauvres oiseaux. Scott Steinert, biologiste chez CSC, vient de mettre au point une méthode révolutionnaire par sa simplicité et son coût réduit pour mesurer le degré de pollution des océans. L’invention part du constat que l’ADN contenu dans les cellules de tout organisme, primitif ou plus évolué, révèle par ses mutations le niveau de pollution auquel il a été soumis. La technique de Scott Steinert consiste à prélever un échantillon minime sur un organisme marin, quel que soit sa taille, et à étaler les cellules de l’échantillon maintenues par une matrice de gel sur une surface transparente. Placé dans une solution, l’échantillon verra les molécules d’ADN qu’il contient déflagrer tels une comète dont la forme indiquera l’étendue du dommage de la pollution. Ce poétique «test des comètes» est déjà mis en œuvre par les municipalités côtières américaines et l’US Navy. > www.csc.fr/lettre/insitu142 :: TECHNoLoGiE NTIC : NOUVEAUX HORIZONS, NOUVELLES DÉCISIONS ITIL, SOA , SaaS, BPM, … Pour naviguer dans les eaux mouvantes des technologies de l’information, les DSI doivent aujourd’hui faire le tri entre «les mots à la mode» et les tendances de fond qui vont affecter à court ou moyen terme leur entreprise. Pour les assister dans leurs choix, le Leading Edge Forum, le «think tank» de l’Office of innovation de CSC, s’appuie sur un réseau d’experts pour fournir des avis éclairés sur les enjeux actuels de la gestion des technologies de l’information. Les «Executive Programmes», conférences organisées régulièrement par le Leading Edge Forum sont l’occasion pour les DSI de faire le point et de se confronter à leurs pairs. Retrouvez en ligne l’essentiel des dernières conférences de «l’Executive Programme» , aux formats podcast et PDF. Les présentations se déclinent autour de questions de management et de méthodologie, autant qu’elles informent sur les nouveautés technologiques en ellesmêmes. Elles abordent les thèmes de l’entreprise mobile, des technologies Web et sans fil, de l’architecture informatique orientée services, ou encore de la puce RFID. > www.csc.fr/lettre/insitu143 # 23 # 24 (La Lettre) Le magazine de CSC :: EXPÉRIENCES :: LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE • 7ème entreprise française par sa capitalisation boursière • Un des tout premiers groupes de services financiers de la zone euro • 103.000 collaborateurs dans le monde • 20 millions de clients dans le monde MARCHÉS DE CAPITAUX : LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE RÉORGANISE SES MIDDLE-OFFICES «NOTRE OBJECTIF : AMÉLIORER NOTRE TIME-TO-MARKET» Yves Garanzini est responsable mondial des middle et back-office dérivés actions de la Société Générale. Il a mené, avec l’assistance de CSC, une réorganisation des équipes européennes middle et back-offices des lignes métier taux, change, trésorerie et matières premières de la Société Générale, dans le cadre de son précédent poste. Entretien. «IL NOUS SEMBLAIT NÉCESSAIRE DE METTRE EN PLACE DES PRESTATIONS «TRANSVERSALISÉES» ET HOMOGÈNES» performant au cours de l’année 2004. Tout d’abord, dans le cadre du lancement de nouveaux produits, notre organisation rencontrait des difficultés croissantes en termes de coordination des différents intervenants, en particulier pour la prise en charge des produits complexes multi sous-jacents (taux, change,…) et des produits hybrides. Notre objectif était donc d’améliorer le time-to-market. De même, la gestion de la relation clients était peu optimisée et il nous semblait nécessaire de mettre en place des prestations «transversalisées» et homogènes. Notre organisation en silos aboutissait également à une moindre efficacité : nous disposions d’équipes travaillant sur des processus identiques, confrontées aux mêmes types de difficultés en termes de back-up et cloisonnées entre elles de par leur spécialisation produits. Enfin, dans une moindre mesure, nous avions pu noter l’inadéquation d’organisations verticales face au développement de projets transversaux (de type IAS ou Bâle II) et la difficulté des relations avec les petites places à l'étranger, qui sont souvent organisées de manière multiproduits. «L’ASSOCIATION DES ÉQUIPES INFORMATIQUES À NOTRE RÉFLEXION A ÉTÉ UN FACTEUR DE RÉUSSITE» Quels étaient les moteurs principaux de cette démarche de changement d’organisation ? Les fonctions support middle et back offices, représentant un effectif d’environ 400 personnes à Paris et Londres, étaient organisées en trois «silos» : taux, change/trésorerie et matières premières. Cette organisation, alignée depuis l’année 2000 sur le front-office, était globalement performante et a permis d'effectuer d'importants gains en termes de qualité de prestation et de productivité, par un traitement «STP» des «deals» et une réponse dédiée aux demandes des desks front-office. Néanmoins, plusieurs limites sont apparues qui nous ont encouragés à évoluer vers un modèle Quels ont été les facteurs clefs de mise en oeuvre de cette nouvelle organisation ? La sensibilisation des principaux responsables front-office aux enjeux de notre réorganisation a constitué une étape indispensable dès le démarrage du projet. En effet, pour mener à bien cette nouvelle organisation, nous avons dû prendre un certain nombre d’engagements : préserver un niveau élevé de proximité, de réactivité et de qualité de service pour les front-offices,préserver la lisibilité de la structure d'allocation des coûts imputés à chaque front-office. L’adhésion du senior management front-office a également permis de clarifier et de hiérarchiser les bénéfices attendus : gains en termes de sécurité opérationnelle, optimisation de la prise en charge des nouveaux produits, amélioration de la relation clients. Dans un second temps, l’association des équipes informatiques à notre réflexion a été un autre facteur de réussite. Même si nous avons décidé de déconnecter les plannings des évolutions organisationnelles et informatiques, ces discussions nous ont permis de faire converger nos points de vue et d’assurer la cohérence entre l’évolution de notre organisation et l’évolution des systèmes. Le dernier facteur a été la conduite du changement, rendue possible par l’implication des équipes et la mise en œuvre d’une démarche participative. Quel a été le calendrier de mise en œuvre de la réorganisation et quelles sont les prochaines étapes ? Le projet de réorganisation, débuté en septembre 2004, a été mené en deux phases : une phase de réflexion et définition de l'organisation cible, menée de septembre à décembre 2004, et une phase de préparation de la mise en oeuvre opérationnelle, avec un démarrage effectif au 1er juin 2005. Pour certains pôles, en particulier ceux assumant les nouvelles fonctions de relation clients et analyse des nouveaux produits, une montée en charge progressive est déjà prévue. Concernant les back-offices, les réflexions sur l'opportunité de «transversaliser» certains processus, ou sous-processus doivent se poursuivre. Cette interview est extraite de «CSCentiel», la lettre d’information du pôle Services d’investissement de CSC. Votre contact : Muriel Dussart [email protected] EN CLAIR Front-office. Cette interface de la banque avec les marchés financiers regroupe deux types d’intervenants. D’une part, les opérateurs de marché (traders) qui ont la relation avec le marché, fournissent des cotations au marché et à l'équipe commerciale, prennent des positions et gèrent les risques. D’autre part, les commerciaux qui gèrent les relations avec les clients. Back-office. Cellule administrative d'une banque qui assure le traitement et l'enregistrement des transactions passées sur les marchés financiers. Middle-office. Assure la coordination entre le front-office et le back-office. Il vérifie la régularité des opérations passées et le respect de certaines procédures de contrôle. STP (straight-through processing). Traitement automatisé de bout en bout. Processus permettant aux institutions financières de gérer et contrôler automatiquement l'ensemble des éléments d'une transaction, depuis sa passation sur le marché jusqu'à son dénouement. Les objectifs visés sont une intervention manuelle minimisée, une sécurité accrue ainsi qu'un traitement rapide et à coûts réduits. # 25 # 26 (La Lettre) Le magazine de CSC :: EXPÉRIENCES :: BELGIQUE : CSC DÉVELOPPE ET MET EN PLACE UNE PLATE-FORME INFORMATIQUE POLICIÈRE LA POLICE FÉDÉRALE BELGE SE MODERNISE L’informatisation des services de police belges est un projet ambitieux qui a vu le jour au début des années 1990. La réforme des polices qui a démarré en 2001 a accéléré ce processus d’informatisation. Cette réforme a débouché sur la création d’une police structurée à deux niveaux : la police fédérale et les polices locales couvrant le territoire national. La police fédérale a hérité de la compétence en matière de gestion des technologies de l’information, avec pour mission de concevoir une plate-forme informatique unique (intégrée), destinée tant à l’échelon fédéral que local. Un projet à la fois vaste et particulier dont CSC est un partenaire privilégié depuis le tout premier stade. «SI NOUS VOULONS ÊTRE DAVANTAGE PRÉSENTS SUR LE TERRAIN, NOUS DEVONS POUVOIR COMPTER SUR UN SOUTIEN INFORMATIQUE EFFICACE ET MENER À BIEN L’INFORMATISATION DE L’ADMINISTRATION» EDDY MUYLAERT, DIRECTEUR TÉLÉMATIQUE, POLICE FÉDÉRALE CSC participe au développement de la plate-forme informatique unique (intégrée), ainsi qu’à la mise au point, au développement et au déploiement des différentes applications. Celles-ci sont aujourd’hui rassemblées au sein de Pol Office, le niveau de l’application coiffant la nouvelle plate-forme tant pour le système ISLP (Integrated System for the Local Police, avec ses 25.000 utilisateurs) que pour le système FEEDIS (le système fédéral avec ses 15.000 utilisateurs). Pour mener à bien cette vaste mission, la police fédérale a signé un contrat pluriannuel avec CSC. «Le citoyen a manifesté son souhait de voir davantage la police dans la rue», commente Eddy Muylaert, directeur de la direction télématique (DST) auprès de la police fédérale, en charge du chantier d’informatisation. «Si nous voulons être davantage présents sur le terrain, nous devons pouvoir compter sur un soutien informatique efficace et mener à bien l’informatisation de l’administration». # 27 LA POLICE EN BELGIQUE La réforme des polices a débouché en 2001 sur la création de la police intégrée, structurée à deux niveaux : la police fédérale et les polices locales réparties au sein de 196 zones différentes couvrant le territoire national. La police fédérale contribue, en collaboration avec la police locale, à assurer la sécurité dans le pays et à garantir l’état de droit. La police fédérale accomplit des missions spécialisées et supralocales de police administrative et judiciaire ainsi que des missions d'appui, dont la télématique, au profit de l’ensemble des unités de l’organisation de police. Une collaboration de longue durée Le partenariat entre CSC et la police belge a débuté dans les années 1990, lorsque l’informatisation de la police communale a démarré sous le nom de PIP (Projet Informatique Police). Vers la fin des années 1990, ce projet a servi de fondation à la construction de l’ISLP, le système destiné aux services de police locaux fusionnés. CSC est entré en scène en tant que fournisseur de solutions et intégrateur global à cette époque et aujourd’hui, CSC prend toujours en charge la maintenance de ce système informatique. Dans le cadre du projet Pol Office, les autorités étaient à la recherche d’un partenaire possédant une bonne connaissance du marché et d’un fournisseur de services capable de proposer des solutions intégrées à long terme. CSC a décroché ce contrat en 2005 et participera à la construction et au soutien du projet dans les années à venir. CSC prend une part active dans la définition de la stratégie à long terme de la Police fédérale. Un groupe chargé de l’architecture définit la manière dont l’automatisation des services de police sera poursuivie à l’avenir. Des collaborateurs de CSC ont été invités à s’y joindre. Considérés d’égal à égal, ces derniers prennent part aux débats et participent activement à la réflexion quant aux étapes à suivre. Une administration modernisée La police emploie en Belgique environ 45.000 personnes. Selon les critères belges, il s’agit donc d’une très grande entreprise. La spécificité de ce projet réside dans le fait que CSC collabore avec la police au niveau fédéral pour concevoir, fournir et déployer les applications et que les zones de police locale gèrent les applications en toute autonomie. «Cette distance avec le niveau opérationnel est propre à la structure de notre organisation», précise Eddy Muylaert. «CSC s’est merveilleusement adaptée à cette situation. Cette souplesse nous est précieuse, dans la mesure où elle évite de perdre du temps et renforce la crédibilité du projet auprès des utilisateurs locaux.» Le premier module de la nouvelle couche applicative, Pol Office Circulation, a d’ores et déjà été mis en œuvre. L’équipe a dû composer avec des délais très serrés, la nouvelle loi sur la circulation entrant en vigueur fin mars 2006. Le module Pol Office Circulation devait être opérationnel avant cette date, au risque de voir les procès-verbaux non conformes au nouveau texte de loi. Cette date-butoir a bien été respectée. Entre-temps, le système a été déployé et sera bientôt opérationnel dans toutes les zones. Les applications existantes seront modernisées ou remaniées avant d’être intégrées dans Pol Office. Le calendrier de déploiement est tributaire des priorités établies par le gouvernement, ainsi que de la capacité disponible. À l’exception des modules de prise en charge des activités policières, la plate-forme intégrée héberge aussi toutes les applications destinées aux services internes (ressources humaines, logistique, gestion documentaire, etc.). LE NOUVEAU SYSTÈME DOIT FAVORISER LA STANDARDISATION, ÊTRE ORIENTÉ VERS L’AVENIR ET ÊTRE ADAPTÉ AUX BESOINS D’UNE POLITIQUE DE SÉCURITÉ EFFICACE ET MODERNE Connaître les attentes du client Dans la pratique, on a recours à ce qu’Eddy Muylaert appelle un «carnet fonctionnel» énumérant en termes très concrets tous les éléments indispensables à la réussite du projet. Épaulée par un manager de la police, CSC se base sur ce descriptif pour mener à bien le développement. La solution présente l’efficacité nécessaire à une mise en œuvre par les agents de terrain, tandis que CSC garantit l’intégration optimale de tous les développements dans la structure globale. Il importe donc que CSC participe à la réflexion au sein du groupe Architecture. Sans cette participation, il serait nettement plus difficile de conserver une bonne vue d’ensemble de ce projet de grande envergure. «Comme nous avions dès le départ une idée précise de ce que nous voulons, c’est nous, le client, qui menons parfois la barque», reconnaît Eddy Muylaert. «Néanmoins, toutes les idées sont affinées en collaboration avec les collaborateurs de CSC qui, forts de leur savoir-faire, sont rapidement à même de définir une approche concrète sur une proposition donnée. D’une part, nous veillons à ce que les spécificités de notre projet soient respectées. D’autre part, CSC garantit de prendre du recul et de jeter un oeil critique sur chaque proposition.» La souplesse : un critère de choix C’est la motivation du fournisseur de services qui conditionne le succès d’un partenariat et la satisfaction d’un client. La Police fédérale peut également en témoigner. «Le déploiement de Pol Office Circulation constitue à ce titre un bon exemple. Le gouvernement avait fixé un délai de quelques mois. L’équipe de CSC a littéralement travaillé d’arrache-pied pour rester dans les temps. La date-butoir a poussé chacun à se dépasser. Le succès fut au rendez-vous. Ce genre de volonté impressionne et, qui plus est, instaure la confiance», souligne Eddy Muylaert. CSC n’a pas pu se fonder sur des bonnes pratiques sectorielles, car le contexte professionnel de ce projet diffère grandement de projets comparables menés dans des pays voisins. «D’entrée de jeu, CSC a dû mener ses analyses et son développement en étroite collaboration avec nous. Elle a fait preuve d’enthousiasme dans ce contexte et les résultats ne se sont pas fait attendre», ajoute Eddy Muylaert. «La Police fédérale a dû régulièrement compter sur la souplesse de l’équipe CSC. Il faut savoir que l’organisation policière doit se plier à des procédures très rigides. Nous avons tenu des débats animés au terme desquels un consensus a toujours été dégagé. C’est ce mélange de souplesse et de transparence qui a favorisé le bon déroulement de la collaboration.» Une équipe parée pour l’avenir L’agenda des prochains mois est d’ores et déjà bien rempli, du fait du déploiement de modules toujours plus nombreux dans Pol Office. Outre le savoir-faire technique, la police compte aussi sur la clairvoyance de CSC pour mener à bien la suite du projet. «Pour ce projet, nous avons dû en réalité intégrer deux cultures d’entreprise», souligne Eddy Muylaert. «La dynamique générée à cette occasion conduit à un résultat qui est davantage que la somme de ses parties.» La composition de la délégation de CSC a joué un rôle important dans la rapidité de l’intégration. Eddy Muylaert s’est dit enchanté que soient ainsi rassemblés des chefs de projets chevronnés animés d’une bonne vue d’ensemble et des jeunes gens motivés qui se sont d’emblée montrés fort compétents pour mener à bien leur mission. «CSC a fourni un travail de qualité à un prix très correct. C’est le fondement d’une longue collaboration et de son succès.» «Sans exagérer, je dirais que les collaborateurs de CSC font désormais partie de la famille», confie non sans fierté Eddy Muylaert. «La collaboration s’est déroulée dans les meilleures conditions, fait attesté par le faible taux de roulement des collaborateurs. Certains membres de l’équipe étaient déjà là au début des années 1990.» Votre contact : Isabelle Wintmolders [email protected] # 28 (La Lettre) Le magazine de CSC :: EXPÉRIENCES :: ÉPAULÉE PAR CSC, LA NASA SE DOTE D’UN SUPERORDINATEUR DE NIVEAU MONDIAL EN SEULEMENT CENT-VINGT JOURS SUPERORDINATEUR, SUPER RAPIDE, SUPER ÉCONOMIQUE Partenaire historique de la NASA, CSC a aidé l’agence spatiale à construire Columbia, un superordinateur parmi les plus rapides du monde. Un projet révolutionnaire puisque la NASA voulait que cela se fasse en dix fois moins de temps et pour un coût dix fois moindre. Tout ceci sans interrompre la poursuite du traitement des autres projets de la NASA en cours. Dès 2004, la NASA savait que si elle voulait assurer les missions à venir, elle aurait besoin d’une puissance de calcul dix fois supérieure à celle dont elle disposait. Seul un superordinateur de top niveau allait pouvoir réaliser les modélisations complexes de données exigées pour que les navettes reprennent les vols en toute sécurité, construire une sonde d’exploration de Mars, suivre les tendances climatiques et faire des prévisions météorologiques à long terme. Et tout ceci simultanément. Entre-temps, les États-Unis avaient perdu leur avance dans la course aux ordinateurs haute-performance. Depuis déjà trois ans, Earth Simulator au Japon était le superordinateur le plus rapide. Intel et Silicon Graphics (SGI) voulaient rattraper Earth Simulator et ont offert à la NASA des réductions importantes. Les deux constructeurs souhaitaient également que le superordinateur produise des résultats compétitifs pour paraître à temps dans la publication de référence de l’Université de Mannheim qui donne tous les ans la liste des 500 superordinateurs les plus rapides du monde (www.top500.org). Il restait alors à la NASA quatre mois pour se hisser en tête de liste. Pour y arriver, la NASA a lancé le projet Columbia, baptisé ainsi en l’honneur de la navette perdue, et s’est associée avec CSC et AMTI (Advanced Management Technology). En juillet, l’équipe CSC-AMTI a démarré ses travaux dans les locaux de NAS (la division de la NASA dédiée aux superordinateurs) en Californie. L’équipe a conçu les équipements de Columbia et son architecture puis a intégré le système et a fourni le support d’exploitation. «Tout ce que je demandais, c’était un miracle par jour», synthétise non sans humour Walt Brooks, chef du projet «super ordinateur» pour la NASA. «Et 120 jours plus tard, c’était fait !» Un projet colossal mené tambour battant «La NASA se trouvait face au plus grand défi de l’histoire des superordinateurs», résume Christopher Buchanan, responsable du site CSC dédié aux calculs haute performance. Les contraintes budgétaires avaient conduit à une réduction de l’équipe NAS de 40% et avaient ramené le financement du projet Columbia à une simple fraction des sommes généralement investies dans ces projets de ce type. L’offre «TOUT CE QUE JE DEMANDAIS, C’ÉTAIT UN MIRACLE PAR JOUR» WALT BROOKS, CHEF POUR LA NASA DU PROJET «SUPER ORDINATEUR» # 29 HAUTE PERFORMANCE Un superordinateur est un ordinateur conçu pour atteindre les plus hautes performances possibles avec les technologies connues lors de sa conception, en particulier en terme de vitesse de calcul. Les superordinateurs sont utilisés pour toutes les tâches qui nécessitent une énorme puissance de calcul comme les prévisions météorologiques, l'étude du climat, la modélisation moléculaire, les simulations physiques (simulations aérodynamiques, calculs de résistance des matériaux, simulation d'explosion d'arme nucléaire, étude de la fusion nucléaire...), etc. Les institutions de recherche civiles et militaires comptent parmi les plus gros utilisateurs de superordinateurs. d’Intel et de Silicon Graphics simplifiait le projet Columbia sur le plan financier mais le rendait simultanément plus difficile sur le plan technique. Les superordinateurs de premier plan exigent des années de recherche et développement et consomment plusieurs centaines de millions de dollars. Pour Earth Simulator par exemple, il avait fallu cinq ans de travail et 500 millions de dollars. Il semblait donc surhumain d’y arriver pour Columbia en 120 jours, avec moins d’argent et un personnel réduit. Ce projet colossal a conduit l’équipe à mettre au point un calendrier particulièrement exigeant. «Nous nous sommes relayés par équipes, 24 heures sur 24. Nous nous sommes tous investis à raison de 60 à 80 heures de travail par semaine», souligne Christopher Buchanan. «Nous avons mis au point un nouveau mode opératoire pour mieux coordonner les groupes et les faire travailler simultanément sur des opérations répétitives, pratiquement comme pour le travail à la chaîne». Une fois chacun des vingt systèmes installés par CSC, l’équipe a pu affiner encore ce processus et l’accélérer. Le point culminant a été l’installation et la mise en service de neuf systèmes en dix jours. Des responsabilités bien définies Pendant toute cette période il n’était évidemment pas question d’interrompre les calculs de la NASA sur d’autres projets. Impossible donc d’installer tous les systèmes en une seule fois pour ensuite utiliser l’ordinateur. L’équipe devait préserver l’environnement de production, minimiser les interruptions pour les utilisateurs tout en ajoutant de nouveaux systèmes, un par un. Une première. L’équipe NASA détenait un record précédant avec l’installation d’un système Silicon Graphics en trente jours. Et voila qu’il fallait installer, alimenter, climatiser et mettre en réseau vint de ces systèmes, à raison de cinq jours par système. Comment ? En dupliquant un système existant déjà complètement testé, sécurisé et largement utilisé. L’équipe s’est ensuite répartie en groupes de travail parallèles avec pour chaque groupe un propre profil de procès et des responsabilités de tâches telles que la construction des installations, le montage des machines, la sécurité des réseaux et le volet logiciel. Au fur et à mesure de la progression du travail, l’équipe s’est heurtée à de nombreux imprévus. Le monte-charge servant à déplacer les machines à l’étage est tombé en panne, «imité» bientôt par le chariot élévateur utilisé pour descendre les machines. Il a fallu ensuite remplacer des câbles défectueux. Une rupture importante de conduite d’eau a provoqué une perte de puissance de refroidissement. Sans LE SUPERORDINATEUR COLUMBIA PERMET DE MODÉLISER DES OURAGANS, DES OCÉANS, D’ASSISTER LA MISSION «NEW HORIZONS» VERS PLUTON, ET UN ENSEMBLE D’APPLICATIONS SPATIALES, NOTAMMENT UTILISÉES POUR CONCEVOIR LE VÉHICULE D’EXPLORATION DE MARS compter que certaines livraisons de machines accusaient des retards de plusieurs semaines. Neuf des systèmes processeurs ne sont ainsi arrivés que dix jours avant la date limite d’installation du système et il a fallu les mettre en service simultanément. En un mot : épique ! 51,9 trillions de calculs par seconde Columbia est considéré par les experts du domaine comme un projet révolutionnaire, au regard de la durée et des coûts nécessaires à la construction d’un superordinateur de très haut niveau. Étalonné à 51,9 trillion de calculs par seconde en octobre 2004, Columbia est devenu le superordinateur de production le plus rapide du monde. La course à la puissance est telle qu’il a certes depuis perdu son record de calcul (il conserve une quatrième place enviable), mais reste une référence : avec un budget de 50 millions de dollars, Columbia a en effet coûté dix fois moins cher que le système japonais Earth Simulator. Il a fallu également dix fois moins de temps pour le lancer. La puissance de Columbia fait du centre Ames de la NASA l’une des premières ressources scientifiques mondiales. Les scientifiques du monde entier y ont accès. Les missions de la NASA s’en servent ainsi que les administrations publiques, les grandes universités et plusieurs entreprises. Les applications actuelles de Columbia sont d’ailleurs très vastes et comptent notamment un simulateur d’ouragans, les applications d’assistance à la mission «New Horizons» vers Pluton, une application de modélisation des océans et un ensemble d’applications utilisées pour concevoir le véhicule d’exploration de Mars. Ces applications, parmi d’autres, donnent des résultats scientifiques d’un niveau et dans un délai qui n’était pas réalisable avant Columbia. L’équipe qui a réalisé ce projet a d’ailleurs reçu un «Award for Technical Excellence», la récompense la plus prestigieuse décernée au sein du groupe CSC. ` Votre contact : Christopher J.Buchanan [email protected] # 30 (La Lettre) Le magazine de CSC :: DÉCRYPTAGES :: L’accompagnement managérial, moteur d’innovation Comment mettre en musique les hommes, l’organisation et les modes de fonctionnement pour favoriser l’émergence et la mise en œuvre du cercle vertueux de l’innovation ? Tout dépend de la nature de l’organisation. Soit l’innovation est une démarche inscrite dans les processus techniques de l’entreprise (dans un service de recherche et développement, un comité d’innovation, etc.), soit elle découle de fonctionnements managériaux spontanés (remontée d’idées de toutes parts de l’entreprise, travaux d’équipe, écoute managériale). Si la mécanique d’innovation n’est pas en œuvre «naturellement», la réussite de l’entreprise est entravée. Il s’agit alors de la stimuler. L’innovation se construit sur une mécanique des plus complexes au cœur de laquelle s’inscrit l’homme en tant que premier moteur et pilote d’innovation. De l’évolution des rapports de l’homme à l’entreprise, c'est-à-dire de la transformation de la dimension managériale, peut émerger l’innovation. Aujourd’hui ce sont aux managers de construire le changement comme d’être ressources d’innovation au quotidien dans les entreprises. Par Anne-Laure de Montlivaut Réflexions extraites des Matins de l’Innovation ESSEC Institute for Service Innovation & Strategy [email protected] en partenariat avec Mettre le management en capacité d’innovation Reprenons notre postulat de base : l’homme est au cœur de la stratégie d’entreprise et la source privilégiée de toute innovation. Séduisant, ce principe ne suffit pas à enclencher une dynamique d’innovation. Il faut donc organiser le «levier managérial», lui donner les moyens d’agir, le mettre en situation d’innover, en se posant les bonnes questions. Comment amener les managers à sortir de leur zone de confort pour mieux maîtriser leur activité ? Comment les responsabiliser sur la dimension innovation, partie intégrante de leur mission ? Comment les mettre, eux et leurs équipes, en situation d’améliorer les résultats de leur entreprise ? Quel processus ou cadre de fonctionnement mettre en place dans son environnement de travail pour favoriser la créativité comme les initiatives ? Le management, composante de l’innovation L’accompagnement managérial peut être ce levier d’incitation et de déploiement de l’innovation, puisqu’il vise à développer l’implication et la performance des managers, à améliorer leurs pratiques et leur pilotage. C’est également un appui efficace et pragmatique pour animer les hommes et développer leurs réflexes et aptitudes en situation opérationnelle. La valeur d’un tel programme repose sur le fait qu’il relie, dans la durée, la performance de chaque manager à sa contribution aux résultats de l’entreprise. Adhésion aux enjeux et à la stratégie de l’entreprise, sensibilisation individuelle et collective aux modalités du changement et de la performance, responsabilisation des managers par la maîtrise de leur rôle et de leur périmètre de responsabilité, suivi sur le terrain pour un changement durable sont autant de principes clés de la démarche de l’accompagnement managérial. Parce qu’il fait des hommes les principaux acteurs du changement, de la performance de leur activité et de l’animation de leur ligne hiérarchique, l’accompagnement managérial est réellement un moteur d’innovation, qui transforme de manière décisive et durable les modes de fonctionnements de l’entreprise. Inscrire l’innovation dans la mission de tout manager La mise en place d’une dimension managériale en ligne avec ses ambitions et sa stratégie est bien souvent révélatrice de la maturité de l’entreprise. C’est reconnaître et faire en sorte que le succès de l’entreprise repose sur le levier managérial et sur les innovations fonctionnelles et relationnelles qui pourront en résulter. Au-delà du passage d’un management de gestion à un management de résultats, la clé repose aujourd’hui sur la diffusion d’un esprit entrepreneurial dans les comportements et les rapports de l’entreprise. L’ambition est forte puisqu’il s’agit de faire confiance aux collaborateurs de l’entreprise, leur donner les moyens de leur réussite, et nécessairement, de mettre en dynamique le top management pour qu’il entraîne sa ligne managériale dans une intelligence partagée d’entreprise. Dirigeant, assembleur, relais, le manager est celui qui favorise l’initiative en pilotant le changement. Il est également celui qui encourage l’envie d’avancer, de proposer, de résoudre. Et donc d’innover. Computer Sciences Corporation Pour toute information complémentaire sur cette publication ou sur l’offre de CSC, contactez la direction de la communication et du marketing : +33 1 55 70 50 99 Région France-Belux Monde Siège Régional Immeuble Balzac - 10, Place des Vosges 92072 Paris La Défense Cedex +33 1 55 70 70 70 Amérique 2100 East Grand Avenue El Segundo, California 90245 United States +1 310 615 0311 France Axe Liberté - 14, Place de la Coupole 94227 Charenton Cedex +33 1 43 53 57 57 Immeuble Gorge de Loup BAT DPN5 24, Avenue Joannes Masset - 69009 Lyon +33 4 37 64 22 70 Aéropôle - 5, Avenue Albert Durand 31700 Blagnac +33 5 67 69 89 00 Belgique Hippokrateslaan 14 B-1932 Sint-Stevens-Woluwe +32 2 714 7111 Luxembourg Rue de la Chapelle 15 L- 1325 Luxembourg + 352 36 0890 Europe, Moyen-Orient, Afrique Royal Pavilion Wellesley Road Aldershot Hampshire GU11 1PZ United Kingdom +44 1252 534000 Australie/Nouvelle Zélande 460 Pacific Highway St. Leonards NSW 2065 Australia +61 2 9901 1111 Asie 139 Cecil Street #08-00 Cecil House Singapore 069539 Republic of Singapore +65 221 9095 Computer Sciences Corporation accompagne ses clients dans l’utilisation des technologies de l’information et dans la réalisation de leurs objectifs, pour améliorer en permanence leurs résultats. Grâce à sa large gamme de compétences, CSC fournit à ses clients des solutions sur mesure pour gérer la complexité de leurs projets afin de leur permettre de se concentrer sur leur cœur de métier, collaborer avec leurs partenaires et clients, et améliorer leurs performances opérationnelles. CSC met un point d’honneur à comprendre les problématiques de ses clients et mobilise ses experts, forts d’une longue expérience de leurs métiers et de leurs secteurs d’activité, pour collaborer avec leurs équipes. Totalement indépendant à l’égard de tout fournisseur, CSC livre ainsi des solutions qui répondent au mieux aux besoins spécifiques de chaque client. Depuis plus de 40 ans, des clients, tant privés que publics, confient à CSC l’externalisation de leurs processus de gestion et de leur informatique, ainsi que l’intégration de leurs systèmes. Partout dans le monde, ils témoignent également de leur confiance en sollicitant les collaborateurs de CSC pour des missions de conseil. La société est cotée à la Bourse de New York (NYSE) sous le symbole “CSC”. www.csc.fr Impression : BLEU MARINE A propos de CSC
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