La tendance de l`immobilier de prestige dans l`Aube

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La tendance de l`immobilier de prestige dans l`Aube
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l'immobilier de luxe
dans l'Aube
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La tendance de l'immobilier
de prestige dans l'Aube
Villa, maison
bourgeoise,
loft, les offres
de biens de luxe
ne manquent pas
dans l'Aube.
Problème : les
acheteurs se font
encore trop
rares.
Qui achète ?
Qui vend ?
Notre enquête
à lire en
Christian MARTIN et ses artisans,
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CRMI - 12, rue de la Monnaie - 10000 TROYES
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Immoc nso
Comment se porte l'immobilier
de luxe dans l'Aube ?
Maison de caractère, villa, loft, les annonces à plus de 500 000 €
ne manquent pas dans l'Aube. Qui achète ? Qui vend ?
Quelle est la tendance du marché de l'immobilier « de prestige » ?
Deux spécialistes nous livrent leurs analyses de la situation
dans le département.
Kathleen Blaison-Dumoulin
répond à nos questions.
▲
Une villa à vendre dans la commune de Saint-André-les-Vergers.
I
maginez une maison bourgeoise
d'une surface de plus de 260 m2,
avec
sept
chambres,
une
bibliothèque, le tout sur un terrain
de 900 m2. Située à deux pas du
Bouchon troyen, celle-ci est estimée
à 524 000 € sur un site d'annonces
immobilières. Un autre site aubois
propose une « élégante demeure »
de 270 m2, avec cuisine aménagée,
une double pièce de vie traversante
avec vue sur un parc de 3 100 m2
et une piscine avec rideau solaire
chauffant. Envie de plonger ?
Sans préciser le lieu de la maison,
le site annonce la couleur tout en
bas de l'annonce : 790 000 €. Un
prix bien au-dessus de la médiane
départementale des transactions
qui se hisse à 125 000 €.
Une question s'impose : qui achète
à ces prix dans l'Aube ? « Beaucoup
de gens des grandes villes, comme
Nancy ou Paris... Ces clients
disposent d'un gros budget qui
leur permet d'acquérir ce type de
bien », explique Kathleen BlaisonDumoulin, responsable de l'agence
du Côté de chez vous à SaintAndré-les-Vergers. La clientèle qui
a les moyens d'acheter au delà de
300 000 € n'est pas forcément
âgée. « J'ai beaucoup de clients
à partir de 35 ans. Ils exercent
souvent une profession libérale. Il y
a aussi des cadres supérieurs, des
commerçants et un certain niveau
de fonctionnaires. Ils ont eu un
bien antérieur moins important et
donc un apport conséquent pour
le deuxième stade », détaille Nicole
Vernier, de l'agence Jean-Jaurès
immobilier.
Ce type de bourse entraîne souvent
des exigences particulières. Inutile
de jouer les Stéphane Plaza
en exagérant les atouts d'une
pièce. « Mon devoir de conseil,
c'est de déconseiller. Je vends un
emplacement, la qualité du bâti et
ensuite les prestations intérieures. Il
faut savoir faire la différence entre la
brique monomur et le parpaing... »,
ajoute Nicole Vernier, de Jean-Jaurès
immobilier.
Qui sont les vendeurs ? « J'ai vendu
beaucoup de maisons de gens qui
sont partis s'expatrier au Maroc, en
Grèce, à Madagascar, à la Réunion
et au Portugal », note Kathleen
Blaison-Dumoulin.
Une offre
pléthorique
et une demande
très partielle
En 2014, le marché des biens de
prestige est resté stationnaire
dans l'Aube. La baisse des prix
se poursuit, mais à des échelles
variables. « Dans l'Aube, vous
avez l'agglomération de Troyes et
le reste du département. Dès que
vous n'avez pas le bus à proximité
de la maison, les prix s'effondrent »,
avance Kathleen Blaison-Dumoulin.
À Bar-sur-Seine, une maison
prestigieuse datant de la moitié du
XIXe siècle ne trouve toujours pas
preneur après plusieurs mois de
mise en vente. Pourtant, les atouts
ne manquent pas : intérieur refait à
neuf et agencé par une décoratrice
parisienne, vieilles portes décapées,
double-vitrage, moulure, cheminée,
pavés de ciment. Le tout sur une
surface de 400 m2 et un terrain
de 5 400 m2. Estimé au départ à
520 000 €, le bien est descendu
à 389 000 €. « Je ne vois pas
comment on peut faire plus bas... »,
ajoute Kathleen Blaison-Dumoulin.
Certains biens, mieux placés,
trouvent preneur en quelques jours
ou semaines. À Troyes, en plein
cœur du Bouchon, une maison du
XVIIIe siècle, avec plus de 700 m2
de terrain a été négociée à un
peu plus de 600 000 €. L'offre
est pléthorique, mais la demande
reste très partielle. « Il y avait une
distorsion énorme entre l'économie
de la ville et les prix de l'immobilier.
Depuis 1 an et demi, ça a bien
descendu », constate Nicole Vernier.
Malgré la baisse des prix, de l'ordre
de 10 à 20 % dans certains secteurs,
et des taux d'intérêt historiquement
bas, les acquéreurs ont peur
d'acheter trop cher. Certaines rues
comportent même des disparités,
la valeur du bien différant parfois
selon l'emplacement... « Vous
prenez la même maison à l'entrée
de la rue de la Paix et au bout de la
rue, vous pouvez avoir 100 000 €
d'écart », confie la responsable de
Du côté de chez vous.
Cette dernière envisage des
lendemains meilleurs : « Au mois
de janvier, j'ai eu huit dossiers de
signés », se réjouit-elle. Faut-il y
voir un signe de reprise ?
Propos recueillis par
Franck DE BRITO
Certains biens d'exception offrent des prestations comme cette dépendance
d'une villa troyenne proche du centre-ville.