La tendance de l`immobilier de prestige dans l`Aube
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La tendance de l`immobilier de prestige dans l`Aube
1294090100VD Immoc nso S’INFORMER POUR MIEUX CONSOMMER Immobilier : P. 2 Rendez-vous des notaires : Comment se porte l'immobilier de luxe dans l'Aube P. 3 Petites annonces classées Les clauses essentielles d'un avant-contrat N° vert 0 800 120 102 Appel gratuit depuis un poste fixe La tendance de l'immobilier de prestige dans l'Aube Villa, maison bourgeoise, loft, les offres de biens de luxe ne manquent pas dans l'Aube. Problème : les acheteurs se font encore trop rares. Qui achète ? Qui vend ? Notre enquête à lire en Christian MARTIN et ses artisans, une équipe qui a du punch www. www. P. 2 .fr T O U T E L’ I N F O L O C A L E ent plus chère ! la qualité n’est pas forcém EN CONTINU e Le spécialist ent m se is d n de l’agra ovation et de la rén UITS T A R G IS DEV - Maçonnerie : Silvares - Charpente - Couverture : Nicol - Menuiserie : Braux - Plâtrerie : Vanier - électricité : A2G - J. Gérard - Plomberie - Chauffage : Thermisan - Bogé - Géothermie : Climadys CRMI - 12, rue de la Monnaie - 10000 TROYES 03 25 73 41 28 - [email protected] - Carrelage : Sfrecola - Chape fluide - Isolation par l’extérieur : Do Carmo - Cuisine - Escaliers : les artisans du bois - Escalier pierre : Pinguet - Peinture : Berthier - Décor Pub 1297950000VD Les partenaires du CRMI : Vous qui que le choix pensez d’ est très impo une maison nos chantier rtant. Visitez s et compare z! www.crmi-constructions.fr RESTEZ CONNECTÉ AVEC L’AUBE 2 Immoc nso Comment se porte l'immobilier de luxe dans l'Aube ? Maison de caractère, villa, loft, les annonces à plus de 500 000 € ne manquent pas dans l'Aube. Qui achète ? Qui vend ? Quelle est la tendance du marché de l'immobilier « de prestige » ? Deux spécialistes nous livrent leurs analyses de la situation dans le département. Kathleen Blaison-Dumoulin répond à nos questions. ▲ Une villa à vendre dans la commune de Saint-André-les-Vergers. I maginez une maison bourgeoise d'une surface de plus de 260 m2, avec sept chambres, une bibliothèque, le tout sur un terrain de 900 m2. Située à deux pas du Bouchon troyen, celle-ci est estimée à 524 000 € sur un site d'annonces immobilières. Un autre site aubois propose une « élégante demeure » de 270 m2, avec cuisine aménagée, une double pièce de vie traversante avec vue sur un parc de 3 100 m2 et une piscine avec rideau solaire chauffant. Envie de plonger ? Sans préciser le lieu de la maison, le site annonce la couleur tout en bas de l'annonce : 790 000 €. Un prix bien au-dessus de la médiane départementale des transactions qui se hisse à 125 000 €. Une question s'impose : qui achète à ces prix dans l'Aube ? « Beaucoup de gens des grandes villes, comme Nancy ou Paris... Ces clients disposent d'un gros budget qui leur permet d'acquérir ce type de bien », explique Kathleen BlaisonDumoulin, responsable de l'agence du Côté de chez vous à SaintAndré-les-Vergers. La clientèle qui a les moyens d'acheter au delà de 300 000 € n'est pas forcément âgée. « J'ai beaucoup de clients à partir de 35 ans. Ils exercent souvent une profession libérale. Il y a aussi des cadres supérieurs, des commerçants et un certain niveau de fonctionnaires. Ils ont eu un bien antérieur moins important et donc un apport conséquent pour le deuxième stade », détaille Nicole Vernier, de l'agence Jean-Jaurès immobilier. Ce type de bourse entraîne souvent des exigences particulières. Inutile de jouer les Stéphane Plaza en exagérant les atouts d'une pièce. « Mon devoir de conseil, c'est de déconseiller. Je vends un emplacement, la qualité du bâti et ensuite les prestations intérieures. Il faut savoir faire la différence entre la brique monomur et le parpaing... », ajoute Nicole Vernier, de Jean-Jaurès immobilier. Qui sont les vendeurs ? « J'ai vendu beaucoup de maisons de gens qui sont partis s'expatrier au Maroc, en Grèce, à Madagascar, à la Réunion et au Portugal », note Kathleen Blaison-Dumoulin. Une offre pléthorique et une demande très partielle En 2014, le marché des biens de prestige est resté stationnaire dans l'Aube. La baisse des prix se poursuit, mais à des échelles variables. « Dans l'Aube, vous avez l'agglomération de Troyes et le reste du département. Dès que vous n'avez pas le bus à proximité de la maison, les prix s'effondrent », avance Kathleen Blaison-Dumoulin. À Bar-sur-Seine, une maison prestigieuse datant de la moitié du XIXe siècle ne trouve toujours pas preneur après plusieurs mois de mise en vente. Pourtant, les atouts ne manquent pas : intérieur refait à neuf et agencé par une décoratrice parisienne, vieilles portes décapées, double-vitrage, moulure, cheminée, pavés de ciment. Le tout sur une surface de 400 m2 et un terrain de 5 400 m2. Estimé au départ à 520 000 €, le bien est descendu à 389 000 €. « Je ne vois pas comment on peut faire plus bas... », ajoute Kathleen Blaison-Dumoulin. Certains biens, mieux placés, trouvent preneur en quelques jours ou semaines. À Troyes, en plein cœur du Bouchon, une maison du XVIIIe siècle, avec plus de 700 m2 de terrain a été négociée à un peu plus de 600 000 €. L'offre est pléthorique, mais la demande reste très partielle. « Il y avait une distorsion énorme entre l'économie de la ville et les prix de l'immobilier. Depuis 1 an et demi, ça a bien descendu », constate Nicole Vernier. Malgré la baisse des prix, de l'ordre de 10 à 20 % dans certains secteurs, et des taux d'intérêt historiquement bas, les acquéreurs ont peur d'acheter trop cher. Certaines rues comportent même des disparités, la valeur du bien différant parfois selon l'emplacement... « Vous prenez la même maison à l'entrée de la rue de la Paix et au bout de la rue, vous pouvez avoir 100 000 € d'écart », confie la responsable de Du côté de chez vous. Cette dernière envisage des lendemains meilleurs : « Au mois de janvier, j'ai eu huit dossiers de signés », se réjouit-elle. Faut-il y voir un signe de reprise ? Propos recueillis par Franck DE BRITO Certains biens d'exception offrent des prestations comme cette dépendance d'une villa troyenne proche du centre-ville.