Approche prospective du marché du pétoncle noir
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Approche prospective du marché du pétoncle noir
Approche prospective du marché du pétoncle noir (Chlamys varia) de culture marine en Languedoc-Roussillon Juillet 2013 Page 1 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR Page 2 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR CARACTERISTIQUES Le pétoncle noir (ou bigarré) Mimachlamys varia ou Chlamys varia (Linné, 1758) est un des pectinidés présents sur les côtes atlantiques, en Manche et en Méditerranée française. Sa coquille en ovale, étirée en hauteur, est remarquable par des oreilles de taille très inégales, ce qui distingue le pétoncle noir des autres pectinidés. Contrairement à la coquille Saint-Jacques, les 2 valves (gauche et droite) sont convexes et elles possèdent 25 à 35 côtes rayonnantes légèrement épineuses. Sa couleur est très variable (bordeaux, blanche ou orange), plus ou moins sombre avec des motifs irréguliers. Sa taille adulte est comprise entre 3,5 et 4,5 cm (maxi : 8 cm). Chlamys varia est hermaphrodite protandre et se reproduit au printemps et en automne. Dans les régions où il est consommé, il est appelé pétoncle, pétoncle noir, rouge ou bigarré ; il est dénommé Pitchéline ou Pichiline en Languedoc-Roussillon (appellation couvrant les 3 pétoncles de Méditerranée). Il peut être confondu avec l’autre espèce de pétoncle pêchée en France, Aequipecten opercularis, familièrement nommée pétoncle blanc, vanneau ou olivette. le pétoncle Chlamys varia le vanneau Aequipecten opercularis (source : ELZIERE-PAPAYANNI, P., Coquillages, Informations Techniques des Services Vétérinaires Français, 1993 Page 3 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR LES ELEMENTS STATISTIQUES Aucune donnée statistique n’est disponible pour le pétoncle noir en Méditerranée : pas d’apports signalés dans les 4 criées du Languedoc-Roussillon, pas d’élément statistique de consommation auprès de FranceAgriMer, pas d’information commerciale auprès des mareyeurs traditionnels qui n’en commercialisent pas ou plus, depuis que les conchyliculteurs ont leurs propres circuits de négoce des huitres et des moules auxquelles le pétoncle est associé. Aussi, nous présentons ci-dessous une synthèse des quelques éléments disponibles sur la pêche et la commercialisation du pétoncle noir de la façade atlantique ; ces données nous permettront, avec des réserves, une approche prospective du marché de la Pitchéline de culture. FACADE ATLANTIQUE 1. Les apports Le pétoncle est pêché sur des fonds meubles à la drague à bivalves, en même temps que les coquilles Saint-Jacques, au chalut de fond et à la pêche à pied. La saison de pêche – en Atlantique - s’étale de septembre à mars avec une pointe en novembre-décembre. Les 2 zones de pêches principales sont la Charente et la Bretagne sud. tonnes Apports (T.) de pétoncle noir en criées 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 20082009 20092010 20102011 20112012 20122013 juil août sept oct nov déc janv févr mars avr mai juin Source : FranceAgriMer Les tonnages débarqués en criée sont faibles : 100 à 150 tonnes / an. Les principales criées sont, dans l’ordre décroissant : La Rochelle, La Cotinière (Oléron), Brest, Les Sables d’Olonne et Le Croisic ; la Région Poitou-Charentes représente à elle seule plus de 70 % des apports connus. Page 4 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR Des débarquements sont également signalés – sans en avoir le détail statistique - dans d’autres ports : Arcachon (Aquitaine), Royan (Poitou-Charentes), Saint Gilles Croix de Vie (Pays de Loire)… Apport en criée de pétoncle Chlamys varia 2011 - 2012 La Rochelle La Cotinière - Oléron Brest Les Sables d’Olonne Le Croisic* Autres** Total Tonnes 64 44 17 11 10* 5 151 Source : FranceAgriMer * données non fiables, pétoncles et vanneaux ayant été enregistrés sous le même n° (Entretien téléphonique avec Stéphane LE GALL, directeur de la Criée, le 23.07.2013) ** Arcachon, Royan, Noirmoutier, Saint-Gilles Croix-de-Vie, Dieppe et Dunkerque Enfin, des ventes hors criées, directement entre pêcheurs et poissonniers ou mareyeurs, sont de notoriété publique ; ainsi, les ostréiculteurs de la baie de Quiberon récoltent accessoirement de 40 à 50 tonnes par an. Les quantités vendues hors criée sont inconnues mais elles peuvent être significatives ; le prix de vente doit être similaire à celui pratiqué en criée. Sur période longue, on constate une très nette diminution des apports ; entre 1956 et 1966, la criée de La Rochelle proposait à la vente plus de 1 000 tonnes / an de pétoncle ; les débarquements à Brest sont passés de 352 t. en 1986 à moins de 20 t. en 2011. Les raisons de cet effondrement ne sont pas clairement identifiées. 2. Les prix de vente Le prix moyen annuel 2011 - ensemble des débarquements sous criées - est de 5,17 €/kg ; ce prix moyen parait assez cohérent entre les différents ports à tonnage débarqué égal : les fortes disparités parfois constatées entre les ports sont les conséquences d’effets quantitatifs et/ou qualitatifs, de période de pêche (prix bas en juin / juillet en raison de la sensibilité du pétoncle à la température). On peut remarquer cependant des pics de prix importants (début ou fin de saison) qui tendent à démontrer une demande soutenue : La Cotinière-Oléron sept. 2011 : sept. 2012 : 12,98 €/kg 14,40 €/kg Source : Réseau Inter Criée / FranceAgriMer Page 5 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR Pour confirmer cette demande, les criées ne constatent pas de retraits de pétoncles noirs (sauf très rares déclassements qualitatifs). 3. Les circuits de distribution Les informations ci-dessous sont en partie extraites de l’ « Etude de faisabilité technicoéconomique d’un élevage de pétoncles noirs », Olivier MOUNSAMY, SMEL / Université de Caen, 2008-2009. Le pétoncle noir Chlamys varia est consommé le long de la façade atlantique correspondant à la zone de production, du sud de la Bretagne à la Gironde (également, consommation marginale au Pays Basque). Les 1ers acheteurs en criée sont des mareyeurs ayant un agrément sanitaire « coquillage » qui leur permet de nettoyer et de dessabler les pétoncles avant conditionnement en bourriche ou en filets. Ils revendent aux poissonniers-détaillants dans un court rayon de chalandise en raison de la - relative - fragilité du coquillage ; certains « ostréiculteursmareyeurs » (Huîtres Jean-Luc LE GALL, http://www.huitres-coquillages.com) n’expédient pas le pétoncle qui doit être acheté directement dans leurs viviers. Les mareyeurs vendent également à des grossistes du « Grand Ouest », à La Rochelle et à Bordeaux qui eux-mêmes revendent aux poissonniers-détaillants et aux restaurateurs de leurs régions. Le marché parisien ne semble pas concerné, une des raisons probables étant la faiblesse des apports et la demande locale suffisante. Certaines GMS proposeraient également du pétoncle noir ; selon une enquête téléphonique du SMEL (2008), les quantités vendues y seraient variables en fonction des villes-cibles : Bordeaux : 3 hypers (1 Mérignac, 2 Bègles) de 5 kg à 30 kg / semaine Charente Maritime : 4 Hypers (1 Oléron, 2 La Rochelle, 1 Royan) +/- 10 kg/ semaine, 150 à 300 kg / semaine pour 1 Hyper de La Rochelle En saison, les poissonniers interrogés vendraient 6-7 kg / jour de pétoncles, à un prix public entre 13 et 19 €/kg (le prix constaté pour du pétoncle d’Oléron, à Ussel (Corrèze), oct. 2012, était de 16 €/kg). Les poissonniers-détaillants du littoral du Grand Ouest évoquent les freins à la commercialisation du pétoncle : les pertes importantes (coquilles cassées, pertes d’eau donc de poids), la concurrence d’un marché « parallèle » (ventes directes), la faiblesse des apports. Enfin, les restaurateurs interrogés (Bordeaux et La Rochelle) ne proposent peu (+/- 10 kg / semaine) ou pas de pétoncles noirs en raison du prix d’achat trop élevé et ce, en dépit d’une demande certaine des consommateurs. Page 6 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR 4. La consommation et la clientèle Selon l’étude du SMEL (2008, déjà citée), sans surprise, le consommateur de pétoncle appartiendrait à la « classe moyenne », aurait 45 ans et + ; il achèterait entre 500g et 1kg / acte d’achat de pétoncle frais (les petits - 3,5 cm - sont considérés comme plus fins), consommés cuit à la poêle ou sur une plaque chaude. Des informations statistiques plus précises des évolutions des ventes et des consommations des « pétoncles » par les ménages français sont publiées par FranceAgriMer. Achats des ménages métropolitains à leur domicile au rayon frais et tous pétoncles confondus Apports (t.) Pétoncle Vanneau Q. achetées (t.) Prix moyen (€/kg) Taux de pénétration (%) Nb. actes / acheteur Q. achats / acte (kg) Dépenses / acte (€) 2010 99 5265 601 11,8 2,8 1,4 0,6 6,8 2011 140 4714 684 12,6 2,9 1,7 0,5 6,6 2012 94 1964 565 14,0 2,6 1,5 0,5 7,5 Source : FranceAgriMer apports / quantités achetées : la présentation des « pétoncles » n’est pas précisée : entiers ? ½ décoquillés ? en noix ? Aussi, il est difficile de justifier une consommation six fois supérieure aux apports nationaux de pétoncle Chlamys varia. Il est probable que la majeure partie des pétoncles consommés sont des vanneaux (Aequipecten opercularis) français ou d’importation sous forme de noix fraiches et/ou des produits décongelés (rendement noix / coquilles entières = +/- 10 %). Photo Cépralmar prix moyen : le prix moyen reste relativement élevé et ce, malgré les origines « variables » des produits proposés aux consommateurs. il est cohérent que ce soit vis-à-vis du pétoncle entier et de la noix de vanneau. Il augmente de 6,8% (2011/2010) en dépit d’apports supérieurs et de plus de 11% (2012/2011). Page 7 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR taux de pénétration : il est faible (mais plus élevé que celui des moules ou des huîtres de Méditerranée !). On peut considérer qu’il y a une importante marge de progression. nombre d’actes d’achat / acheteur : la - relative - faiblesse du nombre d’achat n’est pas surprenante pour un produit saisonnier, à un tel niveau de prix. Il est à rapprocher de celui du turbot (prix moyen 2012 : 15,9 €/kg), du grenadier (16,5 €/kg) ou du thon (16 €/kg). quantités achetées / acte (kg) : cette statistique semble en cohérence avec des produits similaires (noix de Saint-Jacques) et les « petits » coquillages de horsd'œuvre : bulot, palourde, praire… sommes dépensées par acte d’achat : cette donnée est en cohérence avec la moyenne « coquillages frais » d’autant que les « pétoncles » frais sont vendus entre 12 et 16 €/kg en GMS. LE CAS DU PETONCLE BLANC OU VANNEAU L’AEQUIPECTEN OPERCULARIS Ce « pétoncle » est sensiblement différent du pétoncle noir : coquille arrondie, côtes arrondies sans épines, oreilles presque égales, coloration plus proche de la coquille SaintJacques, en moyenne plus gros que le pétoncle noir, période de pêche : mai à décembre (vs septembre à mars pour le Chlamys varia). Cependant, un consommateur non averti peut facilement être trompé surtout si l’Aequipecten opercularis est vendu sous l’appellation - légale - de « pétoncle ». Les tonnages débarqués sont variables mais importants : tonnes janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc 2008 14 1 2 2 1 5 91 110 281 67 3 5 583 2009 1 4 5 8 4 10 36 40 309 427 227 40 1 112 2010 25 73 137 59 221 444 428 726 1 206 883 609 454 5 265 2011 47 96 67 73 122 461 1 052 728 1 186 490 363 28 4 714 2012 75 93 105 2 4 365 431 331 324 128 106 1 964 Source : FranceAgriMer mais avec une saisonnalité fortement marquée : Page 8 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR Apports de vanneau en criées 1 400 2008 1 200 2009 800 2010 600 2011 400 2012 tonnes 1 000 200 0 janv févrmars avr mai juin juil août sept oct nov déc Source : FranceAgriMer Les ports de Grandville (Basse Normandie) et de Saint-Quay-Portrieux (Bretagne Nord) cumulent à part égale près de 90 % des apports. Les prix moyens de vente y sont égaux aux prix de retrait soit 0,60 €/kg ; les autres ports (Erquy, La Rochelle, Oléron, Lorient…) proposent des prix plus élevés (de 1,7 à 3,3 €/kg) mais pour des tonnages très restreints. Sa faible résistance à l’émersion - aggravée par la saison de pêche estivale - limite sa durée de vie après la pêche et ses ventes en frais à une clientèle à proximité des lieux de capture. Aussi, le vanneau est principalement décoquillé, décortiqué et transformé sous forme de noix (rendement : 10%), à destination de la GMS et de l’industrie agroalimentaire ; il peut prendre alors l’appellation de noix de Saint-Jacques. Par ailleurs, la nomenclature douanière n’identifie pas le pétoncle « vanneau » et il est donc impossible d’évaluer les flux d’importation de ce pectinidé. MEDITERRANEE Des éléments épars ont été glanés auprès de mareyeurs, de poissonniers et de restaurateurs régionaux. Des conchyliculteurs de Thau ont longtemps récupéré les pétoncles sur les cordes de moule (employés de Guy SANCHEZ) qui étaient vendus au profit des employés, ou mangés cuits entiers sur les lieux de travail. Mais les pétoncles ne résistent pas aux nouvelles laveuses-dégrappeuses… L’entreprise conchylicole CULTURE MARINE a mis en grossissement des pétoncles qui ont été vendus 11 €/kg dans le kiosque de vente à Vendres. Aux Halles de Sète, « les Délices de Thau » vend parfois des pétoncles (14 à 16 € / kg) sur son étal, provenant directement des cordes à moules de l’entreprise conchylicole ZANON (http://www.zanon-et-fils.com) ; il y a une demande mais les apports sont trop fluctuants pour installer durablement une vente régulière. Les poissonniers interrogés seraient éventuellement intéressés mais il n’y a pas d’apports de pétoncles en criée d’où problème d’approvisionnements réguliers. Même réaction de la part Page 9 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR de Lucien BARBA (www.poissonnerie-barba.fr) ou de l’acheteur – Jean-Claude ARCHIMBEAU – du restaurant La Côte Bleue et de la poissonnerie l’Huître Rieuse (Montpellier : http://www.la-cote-bleue.fr/fr/montpellier-8.html). La nouvelle poissonnerie ERWEMA (Mèze) propose des pétoncles sur commande, comme elle le faisait pour les couteaux qui, maintenant, sont présents quotidiennement sur l’étal. Des restaurateurs utilisent dès que possible la pitchéline : l'ENTONNOIR ET SA CANTINE, dans les Halles de Sète, a eu droit à un article élogieux des frères Pourcel pour un plat de pichilines (http://www.pourcel-chefs-blog.com/blog1/2008/12/29/lentonnoir-quest-ce-quecetait-bon). La poêlée de Pichilines et de moules au jambon de pays… Enfin, la Ferme Marine de Marseillan (www.lafermemarine.com) a proposé à sa clientèle – avec succès – des vanneaux… Page 10 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES Atouts et faiblesses du pétoncle noir de culture en Languedoc-Roussillon Points forts Points faibles Ressemblance avec la coquille SaintJacques Coquillage peu ou pas connu hors connaisseurs Recettes faciles Consommateurs habitués à manger la noix seule De « culture », possibilité de vente entier toute l’année (vérifier ses périodes d’amaigrissement) Pic de production en période estivale Production locale = faible distance / peu de transport = pertes réduites Risques de pertes pour les poissonniers (coquilles cassées, perte d’eau donc de poids entre achat et vente) Menaces Opportunités Diminution de la consommation alimentaire en temps de crise Taux élevé de population retraitée / aisée Taux élevé de population exogène et non littorale Concurrence potentielle du « vanneau » entier (pêche estivale) ou en noix Survie limitée du Mise en place d’1 coquillage hors eau circuit spécifique de commercialisation (≠ Prix élevé pour les criées ?) restaurateurs Mise en culture pouvant entrainer la baisse des cours d’un marché existant mais restreint Recherche du « vrai », du « traditionnel » et du « local » Attrait pour un « nouveau » produit Pas de concurrence avec le pétoncle noir d’Atlantique (consommation locale intégrale) Nom local Pichiline permettant l’identification vs vanneau Labellisation Sud de France A terme, potentiel d’export vers la côte atlantique Le pétoncle noir, que ce soit sur le littoral du Sud-Ouest ou en Méditerranée, est un coquillage destiné à des amateurs-connaisseurs aisés et prêts à mettre un prix élevé en raison de sa rareté, saisonnalité sur l’Atlantique, imprévisibilité en Languedoc. Ses modestes apports (+/- 100 tonnes / an) sont absorbés sans difficulté sur le marché littoral du SudOuest. Concernant la façade méditerranéenne, en l’absence de tout élément objectif, il est difficile de chiffrer le potentiel d’un marché de la Pichiline. Cependant, une production progressive de pétoncles noirs de culture devrait, dans un premier temps, être absorbée aisément par le marché existant puis, concomittement avec une augmentation de la culture, elle pourrait gagner de nouveaux marchés créés par l’offre « permanente » en poissonneries et dans les restaurants de cuisine régionale et gastronomique. Page 11 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR Si 1/3 des 160 poissonniers-détaillants régionaux écoulent 5 kg / semaine (soit 10 clients achetant 500 gr), c’est un potentiel annuel de 13 tonnes pour le pétoncle noir de « culture ». On peut identifier des contraintes, des axes de développement et de réflexion accompagnant les mises en cultures progressive des pétoncles noirs : établir une recommandation de commercialisation s’identifiant à un « label » : o pour éviter toute concurrence extérieure, quel nom exclusif donner au pétoncle de culture du Languedoc-Roussillon ? o quelle période de vente ? o quelle présentation ? : taille(s) et tri ? dégorgé ? en vrac en filet ou à plat, en cagette spécifique avec « buvards » humides entre chaque strate ? o quel circuit de 1ère mise en marché ? par les entreprises de production (et/ou) par les négociants en coquillages ? (et/ou) par les criées ? o y a-t-il besoin d’un matériel spécifique aux points de vente (brumisateur par ex.) ? un accompagnement marketing adapté : o dans un 1er temps, destiné aux habitants du littoral pour constituer un socle stable de demande locale (test grandeur nature) : articles dans les journaux régionaux : paroles aux producteurs, aux restaurateurs, aux poissonniers, aux amateurs éclairés diffusion locale de recettes de cuisine artisanat autour de la coquille, o puis élargissement en fonction des perspectives de mises en production : articles dans les magazines nationaux création de recettes destinées aux sites de cuisine en ligne. Page 12 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DALMON, J., Note sur la biologie du Pétoncle Chlamis varia, Revue des Travaux, 1935 ELZIERE-PAPAYANNI, P., Coquillages, Informations Techniques des Services Vétérinaires Français, 1993 FLEURY, P.-G., Les potentialités d’élevage du pétoncle noir en baie de Quiberon, IFREMER – SRC Bretagne Sud, 2009 IFREMER Environnement, Le pétoncle blanc ou vanneau, 2004 MOUNSAMY, O., Etude de faisabilité technico-économique d’un élevage de pétoncles noirs, SMEL - Université de Caen, 2008-2009. Etude économique de l’élevage du pétoncle d’Islande (Chlamys islandica) en Minganie, SODIM, 2007 TRUT, G. et al. Croissance et mortalité du pétoncle noir Chlamis varia dans le bassin d’Arcachon, France, IFREMER, 1994 Produits de la Mer, n° 133, juin-juillet 2012, P. 77-78 Photo Cépralmar Page 13 sur 13 MARCHE DU PETONCLE NOIR
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C’est un anima...