Les nouveaux traitements de la goutte New treatments for gout
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Revue du Rhumatisme 74 (2007) 624–626 http://france.elsevier.com/direct/REVRHU/ Éditorial Les nouveaux traitements de la goutte New treatments for gout◊ Mots clés : Goutte ; Traitement ; Hypo-uricémiant ; Fénofibrate ; Losartan ; Puricase ; Fébuxostat Keywords: Gout; Gout suppressants; Fenofibrate; Losartan; Puricase; Febuxostat La goutte est une maladie par dépôt. À l’évidence, le but du traitement de la goutte chronique doit être la réduction et finalement la disparition de l’excès du pool d’urate dans l’organisme [1,2]. Un traitement hypo-uricémiant efficace entraîne la diminution puis la disparition des crises aiguës de goutte, des cristaux d’urate de sodium dans le liquide synovial et des tophus [2–4]. Les arthropathies goutteuses chroniques ne peuvent pas être guéries, même si la disparition des tophus périarticulaires peut s’associer à une amélioration de la mobilité articulaire. Leur prévention apparaît donc recommandée [5]. Les traitements hypo-uricémiants disponibles ces dernières années en Europe, comme l’allopurinol, le benzbromarone, la sulfinpyrazone et le probénécide, ont été développés dans les années 1950–1960. Les deux derniers cités ne sont pas efficaces chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée à moyenne [5,6]. Le benzbromarone peut être considéré comme l’hypo-uricémiant le plus puissant qui ait jamais été utilisé en pratique clinique [7], mais son utilisation a été limitée ou interdite dans la plupart des pays européens à la suite de la mise en évidence d’un risque rare d’hépatite toxique grave [7,8]. En conséquence, l’allopurinol reste la principale, et dans certains cas l’unique, option thérapeutique en matière de traitement hypo-uricémiant. L’allopurinol est un traitement hypo-uricémiant bien connu et efficace. Toutefois, certaines questions se posent quant à son efficacité et à sa tolérance. L’allopurinol entraîne, d’après les données des séries antérieures [7,9], une diminution de l’uricémie, par rapport à la valeur préthérapeutique, de l’ordre de 1 à ◊ Pour citer cet article, utiliser ce titre en anglais et sa référence dans le même volume de Joint Bone Spine. 1,5 mg/dl pour une posologie de 100 mg/j. Chez les patients ayant les valeurs les plus élevées de l’uricémie, c’est-à-dire audelà de 10 mg/dl, un taux d’uricémie inférieur à 6 mg/dl, qui constitue le seuil d’efficacité d’un traitement hypo-uricémiant, est rarement atteint [3,4,10]. De plus, l’efficacité de l’allopurinol est limitée par la crainte de voir survenir une toxicité importante, tout particulièrement chez les patients ayant une insuffisance rénale ou chez ceux ayant un traitement diurétique associé, patients chez lesquels les posologies doivent être réduites en fonction de la clairance rénale [11]. Une majorité de cliniciens se méfie donc des fortes doses d’allopurinol, ce qui diminue les possibilités d’obtenir un contrôle satisfaisant de l’hyperuricémie. De nouvelles options thérapeutiques sont donc à même d’intéresser les cliniciens qui comme nous sont impliqués dans le traitement au long cours de la maladie goutteuse, sans toutefois méconnaître l’utilité des mesures générales pour contrôler l’hyperuricémie [9]. Tout d’abord, certaines molécules ont une action hypo-uricémiante faible à modérée en augmentant l’excrétion urinaire d’acide urique, c’est-à-dire par un mode d’action uricosurique. Ces molécules, le losartan et le fénofibrate, n’ont pas reçu l’appellation d’hypo-uricémiant dans la prévention primaire de la goutte, mais peuvent être considérées comme des traitements adjuvants chez les patients goutteux traités par allopurinol et ayant une hypertension artérielle ou une hyperlipidémie selon la molécule considérée. La vitamine C, aux doses considérées en tant que supplément diététique, possède aussi un faible effet uricosurique [12]. D’autres molécules ont aussi un effet uricosurique. C’est le cas du léflunomide [13], mais ses indications limitées à la polyarthrite rhumatoïde et au rhumatisme psoriasique encadrent sa prescription. 1169-8330/$ - see front matter © 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. doi:10.1016/j.rhum.2006.11.022 Éditorial / Revue du Rhumatisme 74 (2007) 624–626 En second lieu, la rasburicase, urate-oxydase obtenue par génie génétique, a été utilisée dans certains cas (quelques observations ont été publiées) en tant que molécule orpheline pour des patients ayant, soit une intolérance, soit une inefficacité aux hypo-uricémiants classiques. Mais, actuellement de nouveaux médicaments ont été développés et constituent des alternatives thérapeutiques aux hypo-uricémiants classiques vis-à-vis desquels ils ont certains avantages, particulièrement dans les gouttes les plus sévères et chez les patients ayant des comorbidités qui contre-indiquent définitivement l’utilisation des hypo-uricémiants classiques. Ces médicaments sont le fébuxostat, un inhibiteur non purinique de la xanthineoxydase et la puricase, une urate-oxydase recombinante couplée au polyéthylène glyclol (PEG-uricase). Le losartan est le seul antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II pour lequel il ait été démontré un effet uricosurique modéré [14]. Dans un essai réalisé en ouvert, chez 13 patients à fonction rénale traités par le benzbromarone 50 mg/j et chez 12 patients traités par l’allopurinol 200 mg/j (des doses modérées utilisées habituellement en pratique clinique), l’adjonction du losartan 50 mg/j entraîne une réduction faible à modérée du taux d’uricémie au terme d’un suivi de trois mois [15]. Il est à noter qu’une uricémie inférieure à 360 μmol/l a été obtenue chez les patients qui étaient traités par benzbromarone, contrairement à ceux qui étaient traités par allopurinol. Les limites méthodologiques de cette étude en ouvert, non randomisée, ayant un faible effectif et un suivi à court terme, sont aussi les faibles doses utilisées en moyenne et le fait que des doses supérieures de benzbromarone (de 50 à 100 mg/j) et même d’allopurinol (jusqu’à 300 mg/j) auraient dû être essayées avant d’envisager l’adjonction du losartan. Nous pensons que le losartan peut être utile chez les patients hypertendus et hyperuricémiques ayant une goutte secondaire aux diurétiques et chez lesquels les pleines doses d’hypouricémiants ne permettent pas d’obtenir le niveau d’uricémie optimal souhaité. Malheureusement, aucune donnée n’est disponible concernant l’efficacité hypo-uricémiante du losartan chez les patients ayant une altération de la fonction rénale, ce qui limite encore plus son utilisation pratique. Le fénofibrate est indiqué chez les patients ayant une hyperlipidémie chez lesquels l’hypertriglycéridémie est la principale cible thérapeutique. Dans l’étude que nous avons déjà citée [15], 13 patients traités par benzbromarone 50 mg/j et 14 patients traités par allopurinol 200 mg/j ont reçu du fénofibrate 300 mg/j. Il a été à nouveau obtenu une baisse modérée du taux d’uricémie, les résultats ayant les mêmes limites que celles que nous avons déjà soulignées. Dans notre expérience, l’adjonction de fénofibrate au benzbromarone 100 à 150 mg/j a peu d’efficacité, mais cette adjonction peut être plus efficace chez les patients traités par allopurinol. Il a été rapporté deux patients chez lesquels les symptômes de la maladie goutteuse ont disparu grâce à une monothérapie par le fénofibrate [16], mais chez un des patients, les taux d’uricémie étaient supérieurs à 360 μmol/l dans plus de la moitié des contrôles effectués au cours du suivi. La même équipe a rapporté une étude réalisée en ouvert, non comparative, d’une durée de trois semaines, effectuée chez dix hommes à fonction rénale nor- 625 male. La baisse du taux d’uricémie obtenue sous traitement par fénofibrate 200 mg/j n’a été que de 19 % chez les patients traités par allopurinol 300 mg/j. De manière plus générale, le fénofibrate a un effet modéré sur la clairance rénale de l’acide urique, même si cette action peut être intéressante chez certains patients ayant une réponse incomplète à l’allopurinol et une hyperlipidémie de type IV. Des données récentes montrent que la vitamine C à la dose de 500 mg/j per os réduit de manière statistiquement significative le taux d’uricémie et améliore aussi significativement la fonction rénale. Dans une étude bien menée, en double insu contre placebo, la diminution moyenne de l’uricémie était en moyenne de 0,4 mg/dl, mais atteignait une moyenne de 1,0 mg/dl chez les patients ayant une hyperuricémie, celle-ci étant toutefois modérée [12]. Une baisse de l’uricémie de cet ordre semble avoir un intérêt clinique négligeable, sauf pour les patients goutteux ayant une hyperuricémie modérée. De plus, l’amélioration significative de la fonction rénale, rapportée comme une augmentation de la clairance de la créatinine de 4 ml/min, se situe bien en dessous de la valeur seuil de la sensibilité au changement de l’équation (DMRD) utilisée pour estimer la filtration glomérulaire [17]. La pertinence d’utiliser un supplément diététique bien toléré qu’est la vitamine C, à la place d’un traitement hypo-uricémiant, ne peut être que limitée à des patients ayant un faible degré d’hyperuricémie. La rasburicase pourrait devenir de nos jours la seule thérapeutique hypo-uricémiante chez de rares patients ayant une intolérance à tous les traitements classiques ou dont l’hyperuricémie ne peut pas être contrôlée par une monothérapie ou une association d’hypo-uricémiants (seulement dans le cas où le benzbromarone n’est pas disponible, ce qui augmente la fréquence des formes résistantes aux traitements classiques). Ce médicament est indiqué dans la prévention du syndrome de lyse tumorale chez les patients ayant une intolérance à l’allopurinol. Il peut être utilisé à titre compassionnel quand il n’existe aucune autre possibilité thérapeutique. Il a été rapporté cinq cas anecdotiques, dont un sous forme d’abstract, où la rasburicase a permis un contrôle à long terme de l’hyperuricémie. Notre expérience, basée sur deux patients ayant une insuffisance rénale chronique et une goutte sévère, est différente. En accord avec les données de pharmacocinétique de la rasburicase, dont la demi-vie est proche de 20 heures, si le taux d’uricémie chute brutalement jusqu’à atteindre pratiquement 0 mg/dl dans les premières heures après la perfusion, le taux d’uricémie remonte après 24 à 48 heures pour aboutir à un retour aux valeurs de base en quatre à six jours. Le résultat effectif de cet effet (une estimation de l’efficacité en termes d’aire sous la courbe serait intéressante à cet égard) devrait être évalué chez les patients pour lesquels il n’existe pas d’autre action possible sur les mécanismes physiopathologiques. À ce jour, la rasburicase représente le dernier recours dans de rares cas. Mais ce médicament a un coût très élevé qui est de deux à trois fois celui d’un agent anti-TNF. De nouveaux médicaments hypo-uricémiants sont en développement, au moins en phase II–III, pour suppléer aux armes thérapeutiques existantes : le fébuxostat et la puricase. Le fébuxostat est un composant non purinique, inhibiteur sélectif de la 626 Éditorial / Revue du Rhumatisme 74 (2007) 624–626 xanthine-oxydase [18], qui n’a pas encore reçu d’autorisation de mise sur le marché. Il possède un profil pharmacocinétique intéressant dans la mesure où l’aire sous la courbe n’est pas modifiée chez les patients ayant une altération modérée à moyenne de la fonction rénale ou de la fonction hépatique. Cela le différencie de l’allopurinol. Le fébuxostat entraîne une diminution importante des taux d’uricémie [19], avec un taux inférieur à 4 mg/dl (pour une valeur de base moyenne de 9 mg/dl) chez près de la moitié des patients, ce qui offre une alternative très efficace pour les patients ayant une réponse incomplète à l’allopurinol. De plus, la possibilité de traiter efficacement des patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique modérée à moyenne devrait faciliter la prise en charge thérapeutique de ces patients chez lesquels les risques toxiques peuvent limiter l’utilisation de l’allopurinol ou du benzbromarone dont les propriétés pharmacocinétiques sont basées sur une excrétion respectivement rénale et hépatique. La puricase pourrait devenir la biothérapie destinée aux patients ayant une goutte sévère et réfractaire. Le couplage d’une urate-oxydase porcine recombinante au polyéthylène glycol (PEG-uricase) améliore les propriétés pharmacocinétiques de l’uricase. La puricase a une demi-vie plus longue que celle de la rasburicase ; son administration mensuelle suffirait à maintenir le taux d’uricémie au-dessous du seuil d’efficacité et ce pendant l’ensemble de la période considérée chez la plupart des patients [20]. Cette molécule pourrait aussi avoir un intérêt chez les patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique sévère, car le profil pharmacocinétique de la puricase ne dépend pas d’une excrétion rénale ou hépatique. En résumé, certaines thérapeutiques alternatives aux hypouricémiants classiques ont été proposées et étudiées, mais cela chez peu de patients, avec peu de données d’efficacité, peu de données de tolérance chez l’insuffisant rénal et un faible suivi. La restriction de l’utilisation du benzbromarone peut être en partie réglée par l’utilisation du losartan et du fénofibrate. Ces deux molécules apparaissent plus comme des traitements adjuvants que comme des monothérapies hypo-uricémiantes, à l’exception des patients ayant les hyperuricémies les plus modérées. Deux nouvelles molécules, le fébuxostat et la puricase, offriront, si elles sont approuvées par les autorités de santé, une grande efficacité et une facilité d’utilisation chez les patients ayant une comorbidité, tout spécialement chez l’insuffisant rénal pour lequel l’utilisation des hypouricémiants classiques est problématique. Conflit d’intérêt Le Dr Fernando Perez-Ruiz est consultant pour les firmes Ipsen et Savient. Références [1] [2] [3] Yü TF. Milestones in the treatment of gout. Am J Med 1974;56:676–85. Pascual E. Persistence of monosodium urate crystals and low-grade inflammation in synovial fluid of patients with untreated gout. Arthritis Rheum 1991;34:141–5. 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