Livre du 75e de Colombourg (49-a-64-livre

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Livre du 75e de Colombourg (49-a-64-livre
ACTIVITÉS
RURALES
Activités rurales
C'est à partir de l'activité rurale que naquit notre charmant village
Les premiers colons sont venus s’installer à Colombourg pour plusieurs raisons. La première
étant pour échapper à la conscription, lors de la guerre de 1914, en se cachant dans cet immense
territoire qu’est l’Abitibi. Le prix des terres les stimulait aussi, puisque dans leur village natal elles
étaient trop dispendieuses pour leurs moyens. Nos terres étaient riches en bois, la culture y était facile.
Ils furent séduits par la richesse et la beauté de ce coin de paradis. Beaucoup de travail devait être fait
pour parvenir à s’installer. Ils commencèrent donc à défricher et à construire des camps. Quand une
partie de la terre était prête, ils firent venir leurs familles par le train, car il n’y avait aucune route pour
se rendre ici.
A force de courage et de ténacité, les colons ont construit, petit à petit, un village bien
modeste. Au fil des ans, le village s’est agrandi. Au début, tous les villageois avaient des terres avec
des animaux.
Aujourd’hui, plusieurs de ces fermes sont disparues. Il n’en reste que quelques-unes et ce sont
surtout des fermes bovines, celle de : Phydime Bédard, Roland Labbé, Jean-Noël Dumont, Gérard
April et Entreprises C.Pouliot. Une seule ferme laitière existe encore dans la paroisse, c’est la ferme
des Entreprises Yvon Vezeau. Elle est située sur la route 111, secteur Colombourg. Installée au rang
10, la toute nouvelle ferme ovine de Jasmin Mercier et Julie Cadrin est l'unique du genre à
Colombourg. Les fermes forestières sont propriétés de Freddy Gallichan, Jean-Claude Frappier, Louis
Morin (anciennement propriété de Claude Morin) et Jean-Marie Labbé. D’autres sont en expansion.
Voici maintenant la description de quelques-unes d'entre elles :
Ferme des Entreprises Yvon Vezeau
La ferme Vezeau a vu le jour en 1949. Bernard décida, après avoir passé un hiver dans les
chantiers, de construire une grange et une étable. Leur ferme comprenait 4 vaches et d’autres
animaux, dont des poules et des poulets de grain qu'il vendait dans les épiceries. Une bonne quantité
de pommes de terre était aussi récoltée pour être vendues au Sanatorium de Macamic et dans les
épiceries. En 1959, ils décidèrent de faire de la production laitière. Elle fut leur seule et unique
industrie. Dans la même année, le 11 mai plus précisément, un incendie détruisait tous les bâtiments
de la ferme. Ils ont pu sauver les 15 vaches. Pour les traire, il a fallu qu'ils s’installent dans une grange
chez le voisin. L'étable n'étant pas occupée depuis plusieurs années, la traite se faisait dans des
conditions difficiles. Dans le même incendie, ils ont perdu un tracteur, 20 porcs et le grain pour les
semailles. Mais grâce à l’aide des voisins, ils purent construire une nouvelle grange qui était installée
sur le lot 51. Ce fut une épreuve qui demanda beaucoup de courage. Plus tard, ils ont acheté les lots
50 en 1970, 52 en 1972 et 53 en 1973. Après avoir fait prospérer leur ferme, Bernard et Marie-Rose
l'ont cédée à leur fils cadet, Yvon, en 1983. Aujourd’hui, Yvon a fait progressé la ferme. Il a acheté 8
terres. Son troupeau se compose essentiellement de vaches de race Holstein. Sa ferme est maintenant
toute automatisée.
Ferme forestière Frappier
Le propriétaire de cette ferme est Jean-Claude Frappier. En 1976, il commence une
plantation qui aujourd’hui atteint 90,000 arbres. En 1983, il participe au concours du Mérite Forestier
et depuis il a obtenu une médaille de bronze et d’or, entre autres.
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Activités rurales
Ferme Jean-Claude & Madeleine Poulin
Suite au décès de mon père, Roland Mongrain, Jean-Claude et moi, nous nous sommes lancés
dans l’aventure d’une ferme laitière. Au début, la ferme avait une grange et une étable avec 21 vaches
laitières. Au fil des ans, nous avons défait les bâtiments de ferme pour en construire de plus grands et
de plus performants. Nous avons installé des équipements modernes avec un réservoir à lait et des
trayeuses automatiques. Nous avons agrandi le troupeau jusqu’à 31 vaches. La race de vaches que
nous avions était de la race Holstein. Cette aventure a durée 32 ans et en l’an 2000, nous avons décidé
de prendre une retraite bien méritée. Nous avons vendu la ferme aux Entreprises C. Pouliot inc et
nous nous sommes construit un peu plus loin.
Ferme forestière Freddy Gallichan
Lot 61 rang 4 : Voici les premiers occupants de ce lopin de terre, parcelle de Colombourg.
En 1913 – Dosithé Lafontaine
1915 – Alexandre Ayotte
1931 – Colonisation
1936 – Joseph Gallichan qui fut propriétaire seulement un an. Monsieur Gallichan fut victime d’un
accident de la route qui lui coûta la vie. Après plusieurs démarches (pas toujours faciles), le lot fut
cédé à son fils Freddy. Aidé de sa mère, de ses sœurs et le mari d’une de ses sœurs Jerry Germain,
une petite ferme prend racine et la vie continue. Freddy travaille pour la colonisation et bénéficie des
tracteurs pour agrandir ses champs de semences. Il fait patenter le lot afin d’être vraiment le
propriétaire. Tous ces propriétaires ont trimé dur pour rehausser cette forêt, défricher, labourer la
terre, l’ensemencer et faire les récoltes.
En 1969, quoique qu’en disent les anciens concessionnaires, Freddy décide de reboiser tout le
lot. Ne cultivant plus, la terre perdait beaucoup de sa valeur. Le ministère Énergie et Ressources
fournissait les plants qui furent en quelques années notre orgueil. Comptez-les, vous dépasserez le
120,000.
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Activités rurales
Ferme forestière Gallichan avant
Ferme forestière Gallichan après
Mérite forestier 1987
Ferme forestière Gallichan
1987 fut une année gagnante. Nous avons reçu la médaille d’or au niveau régional et la
médaille d’argent au niveau provincial.
Si les arbres sont les poumons de la terre, nous aurons participé à oxygéner notre planète.
Au Bourg des Ovins Ca-mer
Cette ferme appartient à Jasmin Mercier et Julie Cadrin. Le 1er juillet 1998, ils achètent les
lots 36 et 37 du rang 10, canton Palmarolle qui jusqu’à ce jour appartenait à Réal Bilodeau. En janvier
1999, la bergerie « Au Bourg des Ovins Ca-Mer » est fondée. La production débute avec 50 brebis
croisées pour doubler à l’automne 1999. À l’automne 2000, le cheptel passe donc à 200 brebis
croisées et 20 agnelles pur-sang ARCOT-RIDEAU, originaires de Toronto. Elles sont achetées pour
éventuellement bâtir un troupeau de 500 brebis de race pure qui permettrait de produire des sujets de
reproduction et des agneaux de marché.
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ACTIVITÉS
SCOLAIRES
Activités scolaires
HISTORIQUE SCOLAIRE
L’instruction est la matière première pour réussir dans la vie. C’est pourquoi, plusieurs écoles
se sont construites dans les premières années de vie de notre paroisse. Elles étaient bâties dans chaque
rang pour donner la chance à tous les enfants d’y aller. Parfois, il y en avait deux par rang. Faut dire
que dans les débuts de la paroisse, il y avait beaucoup plus d’enfants qu’aujourd’hui. Des familles de
10 à 20 enfants, ce n’était pas rare.
Plusieurs institutrices se sont succédées pour enseigner. Parfois dans des conditions peu
acceptables, mais il fallait bien travailler. Les professeurs étaient choisis par le conseil des
commissaires, parmi les institutrices qui les avaient avisés qu'elles désiraient travailler.
Dans les débuts, les classes étaient multiples, comme dans la série les Filles de Caleb. Par la
suite, il y avait un professeur par classe. Mais, depuis quelques années, nous revenons à deux niveaux
de classe pour un seul professeur, puisque moins d’enfants fréquentent l’école. Les familles
d'aujourd'hui sont moins nombreuses, ce qui occasionne des fermetures d'écoles à cause du manque
d’étudiants, surtout au primaire. Nous sommes chanceux, car notre école demeurera ouverte au moins
jusqu'en 2004.
Maintenant, voici les premiers balbutiements de la commission scolaire sur le territoire de
Colombourg :
10 juillet 1927
Première réunion :
Nomination de Philippe Roberge à titre de président
proposé par Xavier Laprise et secondé par Albert Cloutier
Nomination du secrétaire-trésorier soit : Eugène Cloutier
proposé par Xavier Laprise et secondé par Wilfrid Moreau.
14 juillet 1927
Premier conseil des commissaires :
M.M. Joseph Dion, Wilfrid Moreau, Albert Cloutier, Philippe Roberge,
Xavier Laprise.
Mesdames Laura Cloutier et Marie Cloutier étaient payées pour le lavage
0,40 ¢ /heure.
3 mai 1928
Rapport d’inspecteur des écoles Ed Boily : Institutrices compétentes. Toutes
les matières sont enseignées. Terrain de l’école no. 3 est boueux, faire creuser
un fossé et charroyer de la gravelle. Manque de pupitre aux écoles no. 1-4 &
no. 3-2, besoin d’un autre grand tableau noir, celui qui y est là trop petit et en
mauvais état. Faire vider les cabinets d’aisances et munir les écoles de
fontaine à robinet. Les chaudières non condamnées par le bureau d’hygiène.
Fournir une liste des livres autorisées à chacune des écoles.
3 mars 1929
4e rapport d’inspecteur : École no. 3 à rebâtir. Grand ménage dans l’école no.
1. Interrogation des élèves : résultats satisfaisants partout. Note/10 : Mlle
Rose Bordeleau, 9 - Gracia Blais, 8 - Dorothée Blais, 8,5
16 juin 1929
Commission scolaire demande aux institutrices leur démission ou qu’elles
signent leurs engagements au même salaire que 1928-1929.
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Activités scolaires
9 mai 1930
Autre rapport d’inspecteur : Emplacement école no.2 présentement trop petit
pour faire une cour d’école. Note/10 : Gracia Blais, 8,5 - Dorothée Blais, 8,2
- Rose-Anna Perreault, 8
1931
Fermeture de l’école no. 3, cause : manque de bois de chauffage. Professeur :
Alice Goulet
13 mars 1932
Salaire des institutrices majoré à 250 $/année pour 1932-33.
Moyennes des présences aux écoles : no.1-80% ; no.2-72% ; no.3-60%.
Moyenne générale : 70 %. Une campagne devrait être entreprise pour que les
écoliers fréquentent régulièrement les classes.
4 juin 1933
Tenir les écoles ouvertes jusqu’au 30 juin. Demander à M. le curé de faire les
examens le plus tard possible pour ne pas décourager les institutrices et les
élèves.
1934
M. Eugène Cloutier recommande aux institutions d’enseigner l’agriculture et
la comptabilité agricole.
7 janvier 1934
Rapport d’inspecteur : Vos institutrices ont bien commencé leur année
scolaire. Je n’ai rien à reprocher quant à l’aménagement des écoles, il n’y
aurait à signaler que l’absence au no.1 du journal des inscriptions et d’appel,
que les fosses d’aisances n’ont pas été vidées.
1936
Entente pour de meilleures conditions de travail concernant le chauffage dans
les écoles suite à de nombreuses plaintes et au départ de certaines
institutrices.
1937
M. Michel Labbé est commissaire des écoles de Colombourg.
Le salaire pour une institutrice était de 300$/année.
M. Napoléon Goulet avise la commission scolaire de Colombourg, de
l’engager comme instituteur à l’arrondissement no.3 au salaire de
750$/année.
Proposition par Nazaire Bédard que la résolution par T.E. Morissette en date
du 6 juin, relativement à l’engagement de M. Napoléon Goulet instituteur,
soit retirée et remplacée par celle-ci. Que M. Goulet soit engagé comme
instituteur à l’arrondissement no.3 à raison de 300$/année. Mlle Jeanne
Desrosiers institutrice arrondissement no.1 300$/année.
1938
Proposé par M. Jules Rousseau que l’ancien arrondissement no.1 soit divisé
en 2 nouveaux arrondissements à savoir : arrondissement no.1, comprenant
les lots 41à 51 inclusivement des rang 4 &5, canton La Sarre faisant partie de
cette commission scolaire et l’arrondissement no,1-A, comprenant les lots 5262 inclusivement des rang 4&5, canton La Sarre faisant partie de cette
municipalité. Adopté à l’unanimité.
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Activités scolaires
1939
Le gouvernement du Canada a décidé de distribuer aux élèves, des médaillons
commémoratifs de la visite de leurs Majestés (le Roi et la Reine), visite au
pays du 15 mai au milieu de juin de la même année.
Le département de l’instruction oblige les institutrices à être diplômées, sinon
aucune subvention ne sera émise de leur part.
1940
Division des arrondissements :
École no.1 : lots 32 à 46 inclus, des rangs 10-1.
No.2 : lots 38 à 56 inclus, rangs 2-3.
No.2-A : 52 à 62 inclus, rangs 2-3, moins les lots 54,55, 56 rang 2.
No.3 : lot 21-37 inclus, des rangs 2-3.
No.4 : lot 41 à 52 inclus, rangs 4-5.
No.5 : 53-62 inclus, rangs 4-5.
No.6 : 46 à 62 inclus, rang 1 et les lots 54-55-56 rang 2.
1941
Salaires :
Écoles no.3 : Mary Henri … 400 $/année.
Écoles no.3 : Germaine Bisson …400 $/année.
Réparation du toit de l’école no. 2-A pour 2,50$
1942
Un rapport de l’inspecteur d’écoles cite les articles manquants à l’école, soit
un robinet, un crucifix, une image de la Sainte Vierge (confirmant
l’importance visible de la religion).
Bonus de 25,00 $ à l’institutrice qui remportera la meilleure note auprès de
l’inspecteur des écoles.
Les notes et pourcentages des élèves changeant de niveaux sont extrêmement
bas.
Les écoles faisaient affaire avec la Librairie d’action canadienne française. Le
prix des livres variait de 0,75¢ à 2,00$ (maximum).
1943
Le salaire des institutrices passe de 400 $ à 600 $/année.
Achat de quatre appareils sanitaires pour les écoles no. 1, 3, 5 & 6 au coût de
195 $ plus frais de transport et d’installation pour chacune.
Demande pour fonder une caisse scolaire.
1944
Proposition de la construction d’une école double par M. Adelphe Ayotte.
Achat du terrain à M. Ernest Morin pour 400 $, à la condition que le vendeur
ait le droit de se servir du puits que la Commission scolaire devra faire
construire.
M. Eugène Cloutier nommé contrôleur d’absence à 0,40 ¢ /l’heure.
1947
Transport des élèves de l’arrondissement no.3 vers le village par M. Nazaire
Bédard pour 300 $/année.
1948
Salaire des religieuses à 800 $/année.
1949
À partir de cette année, l’école se fera seulement au village et au couvent.
M. Anatole Gélinas propose de faire entrer l’aqueduc à l’école no.6.
Incendie de l’école no.3 et reconstruction par M. Julio Rousseau pour 7200 $,
il y aura, dans cette école, l’électricité comme celle au village.
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Activités scolaires
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1950
Proposé à l’unanimité que la commission scolaire fasse parvenir des
félicitations à M. René St-Pierre pour la décoration que vient de lui accorder
le Pape Pie III.
1951
Proposé par M. Émile Lamarre, de construire une école neuve à
l’arrondissement no. 6 et ce, pour 30 élèves.
1952
Salaire des institutrices de 900 $ à 1000 $/année dépendant de l’expérience
plus un bonus de 1 $/par élève/mois pour les classes de plus de 30 élèves.
1953
M. Ovila Roberge, engagé à 1,20$/l’heure pour les réparations de l’école
no.6.
Demande d’agrandissement de l’école du village.
1954
Pour l'agrandissement : Acceptation de la soumission de M. Gaston Verville
pour 55,000 $.
L'école du village offrira l'enseignement jusqu’en 10e année.
1989
Réfection de l'école avec un beau grand gymnase. Les étudiants sont
expatriés à Mancebourg, le temps des rénovations. Par contre, la classe de
maternelle n'est jamais revenue à Colombourg.
1994
Démarche infructueuse par le comité d'école pour avoir la maternelle à
Colombourg de nouveau.
2001
Reprise des démarches, par des parents intéressés, pour rapatrier la classe de
maternelle dans notre école.5
Extrait de procès-verbal de la Commission Scolaire
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Activités scolaires
Voici la plupart des professeur(es) ayant enseigné à
Colombourg de 1943 jusqu'à aujourd'hui…
Sœur Hélène de la croix
Marguerite Morin
Sœur St-Jean de Dieu
Sœur Thérèse de Nazareth
Jeannine Caron
Sœur Marie Madeleine de Jésus
Sœur Ange de St-Pierre
Sœur Marie Camille
Françoise Hubert
Sœur Marguerite Marie
Rita Mayrand
Marie France Caron
Carmelle Bourassa
Eugénie Bourassa
Éléonore Bourassa
Pauline Caouette
Sœur Pauline Marie
Cécile Dion
Sœur Marie-Paul de Jésus
Sœur Ste-Thérèse
Sœur Michel de l'Immaculé Conception
Monique Langlois
Adèle Chamberland
Sœur André de Jésus
Sœur Jean Marie du Sauveur
Lucille Mongrain
Carmen Dessureault
Thérèse Labbé
Carmen Bégin
Camille Verville
Sœur Henri Gabriel
Sœur Louise du Rosaire
Mme Napoléon Thiffault
Gabrielle Guillemette
Monique Lamarre
Marguerite Goulet
Sœur Berthe
Dolorès Bouffard
Sœur Marie Luce
Sœur Thérèse Blackburn
Sœur Mireille Rompré
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Henriette Journeault
Yolande Denis
Renée Provencher
Yolande Morin
Madeleine Lessard
Colette Labbé
Gervaise Tremblay
Francine Larcher
Clémence Landry
Lucienne O'Connor
Solange Veillette Faucher
Carole Chaine
Louise Duguay Jackson
Solange Caron
Liliane Bruneau
Jeannine Gagnon
Joanne Trudel
Sylvie Branconnier
Lise Carrier
Jacques Grondin
Joanne Labbé
Guylaine Robitaille
Pauline Letarte
René Bourbeau
Jeannine Couillard
Hélène Bisson Gilbert
Chantale Beaubien
Solange Vallières
Suzanne Cossette
Robert De Grammont
Ghislaine Hamelin
Patrick Leclerc
Jocelyne Fournier Bédard
Luc Vachon
Marcel Fontaine
Josée Godbout
Chantale Bouchard
Lise Lamarre
Activités scolaires
Classe de Mme. Roberge - 1958
Classe 8e et 9e année - 1959
Classe de Mme. Marie-France Verville - 1962
Classe de Mme. Lise Carrier 1990-1991
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ACTIVITÉS
SOCIALES
Activités sociales
CERCLE DE FERMIÈRES
Notre paroisse a grandi depuis sa fondation. Dans les années 40, on y trouvait des écoles, des
commerces, des groupements pour les loisirs, etc… Malgré toute la gamme des activités possibles, il
manquait quelque chose à la femme pour son épanouissement. Elle avait besoin de connaissances qui
lui rendraient la tâche plus facile dans son foyer.
C’est alors qu’une requête fut adressée à la directrice des Cercles de Fermières, section de
l’économie domestique, au ministère de l’Agriculture. Madame Julio Rousseau, avec l’approbation de
M. le Curé, obtenait l’autorisation de former un Cercle de Fermières.
Dimanche le 7 décembre 1941, avait lieu une assemblée sous la présidence de M. Limoges,
agronome et de M. le Curé. A cette assemblée, les membres actifs de ce cercle étaient choisis parmi
les 21 dames présentes.
Le premier conseil était composé comme suit :
Présidente :
Mme Julio Rousseau
Vice-présidente :
Mme Donat Mongrain
Secrétaire-trésorière :
Mme Philippe Bélanger
Bibliothécaire : Mme Eugène Cloutier.6
Dès la deuxième assemblée, les femmes réunies commencent à s'organiser. Elles évaluent le
matériel nécessaire au fonctionnement de leur cercle, soit : 50 livres de laine, 100 livres de coton à
tisser, du fil à coudre, 2 sertisseurs, 4 rouets et 2 métiers avec accessoires. Le tout fut proposé par
Mme Donat Mongrain et appuyé par Mme Welly Morissette.
Pour parfaire leurs connaissances, elles ont suivi des cours de jardinage, de tissage, de
cuisine, de confection de chapeaux et un cours sur la mise en conserve. En plus, on leur attribue un
octroi de 75 $.
Une demande fut présentée pour adhérer à la Fédération régionale en 1942. En 1943, les
fermières sont prêtes pour leur première exposition. Deux hommes étaient les juges pour les légumes,
M. Limoges, agronome et M. Elie Gagnon, garde-forestier. Mlle Saint-Louis jugeait la lingerie.
Voici un petit aperçu des prix de 1943 :
1 lb de laine : 0.35 ¢
2 agnelles : 8 $
1 lb de coton à tisser : 0.27 ¢
contribution : 1 $.
En l’an 2000, la contribution vaut 20 $.
6
Extrait du livre des minutes de 1941
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Activités sociales
Aujourd’hui, le conseil est formé de :
Présidente
Jeannine Dumont
Secrétaire-trésorière
Noëlla Royer
Dossiers
Madeleine Poulin
Arts textiles
Madeleine Noël
Communications
Louise Gingras
Lors du 50e des Fermières
1991
FILLES D’ISABELLE
Les Filles d’Isabelle de la paroisse de Ste-Claire de Colombourg Conseil 740 de la paroisse
de St-André de La Sarre.
Membres actifs :
Initiées :
1964 Mme. Gertrude Lecours
1975 Mme. Lilianne Morin
1977 Mme. Thérèse Labbé
1978 Mme. Gracia Caron
Conseil 762
Initiées :
St Albert De Grand de la paroisse de Duparquet
1984 Mme Suzanne Godbout, au poste de Digne Régente en 1999
1984 Mme Régina Royer
Félicitations aux organisateurs bénévoles pour leur grande générosité et l’effort qu’ils
fournissent pour la réalisation du 75e de la paroisse ainsi que du livre souvenir. Ayons le cœur en fête
pour ces jours de festivités et nous vous souhaitons beaucoup de plaisir.
Merci à tous Sœurs Isabelliennes!
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