- La procédure de constatation de l`inaptitude médicale au poste de
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- La procédure de constatation de l`inaptitude médicale au poste de
❶ - La procédure de constatation de l’inaptitude médicale au poste de travail (I) Procédure de droit commun à 2 visites médicales Procédure « dérogatoire » à une seule visite 1 seule visite médicale suffit : ou - en cas de danger immédiat lorsqu’une visite de pré-reprise a eu lieu dans un délai de 30 jours au plus (ne concerne pas les visites de préreprise faisant suite à des arrêts de moins de 3 mois) Procédure d’urgence Visite de pré reprise (En cas de danger immédiat pour la santé ou la sécurité du salarié ou celles des tiers) Délai maximum de 30 jours La visite de préreprise peut être retenue au titre de la procédure d’inaptitude «dérogatoire» si elle a eu lieu 30 jours au plus avant la visite de reprise Examen médical effectué par le médecin du travail (visite de reprise ou examen périodique ou encore visite à la demande de l’employeur ou du salarié qui, au préalable, en informe obligatoirement son employeur) Délai minimal impératif de 2 semaines entre les 2 examens Avis médical d’inaptitude du salarié à son poste de travail après réalisation par le médecin : - ème 2 examen médical effectué par le médecin du travail DIRECCTE Pays de la Loire - mise à jour 12 février 2016 - d’une étude de poste d’une étude des conditions de travail dans l’entreprise des examens médicaux nécessaires suite ❷ ❶BIS- La procédure de constatation de l’inaptitude médicale au poste de travail (II) Avis médical d’INAPTITUDE du salarié à son poste de travail SI CONTESTATION DE L’AVIS MEDICAL VOIR ❸ ou (A) L’avis médical mentionne expressément, en sus de l’inaptitude au poste de travail, que «tout maintien du salarié dans l’entreprise serait gravement préjudiciable à sa santé»*. (B) L’entreprise n’appartient pas à un groupe. mais mais Avis médical d’INAPTITUDE du salarié à son poste de travail En complément, l’avis médical peut mettre en évidence les aptitudes du salarié, faire des propositions tendant à permettre ou à favoriser le reclassement de l’intéressé et, le cas échéant, préciser les aspects de la charge de travail qui sont à exclure. L’entreprise appartient à un groupe* (C) L’inaptitude est déclarée à la suite d’un AT ou une MP. L’inaptitude n’est pas consécutive à un AT ou une MP* Le médecin du travail, lorsqu’il recommande une adaptation du poste du travail d’un salarié, peut désormais proposer à l’employeur l’appui de l’équipe pluridisciplinaire du service de santé au travail ou celui d’un organisme compétent en maintien dans l’emploi. (A) (B) (C) réunis L’employeur est dans ce cas particulier dispensé de recherche de reclassement du salarié dans l’établissement ou l’entreprise. RECHERCHE DE RECLASSEMENT ou LICENCIEMENT VOIR ❷ Á défaut de licenciement dans le délai d’un mois après l’avis d’inaptitude, reprise obligatoire du versement du salaire. avec respect de la procédure (entretien,...). LA CONTESTATION DU LICENCIEMENT VOIR ❹ *cf. l’art. L.1226-12 du code du travail, modifié par la loi du 17/08/2015 ne vise que l’entreprise (pas le groupe) et relève de la sous-section 3: Inaptitude consécutive à un accident du travail ou à une maladie professionnelle. ❷ - La recherche de reclassement dans l’établissement, l’entreprise, le groupe Avis médical d’inaptitude du salarié à son poste de travail Recherche par l’employeur des possibilités de reclassement dans l’établissement, l’entreprise, le groupe Dans la limite d’un mois sur un poste de travail conforme aux prescriptions du médecin du travail et approprié aux capacités professionnelles du salarié Période pendant laquelle le salaire n’est pas légalement dû En cas d’inaptitude médicale suite à AT ou MP : consultation des DP sur le(s) postes Autres cas de reclassement envisagé(s) avant de faire des propositions adaptées au salarié Proposition(s) de reclassement au salarié Refus par le salarié du poste proposé -------------- Au delà d’un mois LICENCIEMENT avec respect de la procédure de lic (entretien,...) CONTESTATION Á défaut de reclassement ou de licenciement dans le délai d’un mois après l’avis d’inaptitude : - la reprise du versement du salaire est obligatoire la recherche loyale de reclassement doit se poursuivre. DU LICENCIEMENT VOIR ❹ CONTESTATION DE L’AVIS MÉDICAL VOIR ❸ ❸ - Contestation de l’avis du médecin du travail Contestation possible de l’avis médical par le salarié ou l’employeur près de l’inspecteur du travail 1. Le recours est adressé dans un délai de 2 mois suivant sa notification à l’inspecteur du travail dont relève l’établissement qui emploie le salarié. 2. L’avis médical d’aptitude ou d’inaptitude mentionne les délais et les voies de recours. 3. La demande énonce les motifs de la contestation. 4. L’employeur ou le salarié qui conteste cet avis auprès de l’inspecteur du travail doit informer l’autre partie (un décret à paraître doit préciser les modalités d’information mutuelle). 5. La partie non contestataire doit pouvoir présenter ses observations avant une décision de l’inspecteur du travail infirmant l’avis médical (principe du contradictoire). 6. L’absence de réponse de l’IT dans les 2 mois vaut rejet implicite de la contestation. 7. La décision de l’inspecteur du travail peut être contestée dans le délai de 2 mois devant le ministre du travail et/ou le tribunal administratif. 8. La décision de l’inspecteur du travail et, le cas échéant, celle du ministre chargé du travail prise sur recours hiérarchique, se prononcent sur l’aptitude ou l’inaptitude du salarié. Elles se substituent à celle du médecin du travail. ❹ - Contestation du licenciement 1. Contestation possible du licenciement devant le Conseil de prud’hommes. 2. S’il s’agit d’un représentant du personnel, la décision de l’inspecteur du travail requise dans ce cas, peut être contestée devant le ministre du travail ou/et le tribunal administratif dans le délai de 2 mois. 3. Si le Conseil des prud’hommes est la juridiction compétente pour faire reconnaitre le caractère sans cause réelle et sérieuse d’un licenciement pour inaptitude, en revanche la demande d’indemnisation pour la perte d’emploi consécutive au licenciement pour inaptitude à la suite d’un accident imputable à une faute inexcusable de l’employeur, s’analyse comme une demande de réparation des conséquences de l’accident du travail et relève de la juridiction de sécurité sociale (TASS). DIRECCTE Pays de la Loire - mise à jour 12 février 2016
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