3 synopsis en francais - Galerie Jocelyn Wolff

GALERIE
JOCELYN WOLFF
Retour d’Italie. Documents en déplacement.
Maya Schweizer et Clemens von Wedemeyer
METROPOLIS, REPORT FROM CHINA
2006
Metropolis, de Fritz Lang à été produit en 1927 par l´UFA, d´après un scénario de Théa von Harbou.
La version originale est considérée comme perdue. Le film a été reconstitué par Enno Patalas, la
Fundation Murnau et le Musée du Film de Munich. En 2000, Il fut le premier film à entrer dans la Liste
Mémoire du monde de l´UNESCO.
En 2004, nous sommes partis en Chine, pour préparer la réadaptation de METROPOLIS. Voici le
matériel de notre recherche, les interviews et les discussions que l’on a eu avec les ouvriers et les
architectes des villes chinoises. Les impressions que l’on a pu recueillir de la Chine nous ont servi de
modèle d’interprétation dans l’idée que le film pourrait être réadapté.
Synopsis Metropolis de Fritz Lang (1927)
Metropolis est une mégalopole divisée en deux : la ville haute, où vivent les familles dirigeantes, dans
l'oisiveté, le luxe et le divertissement, et la ville basse, où les travailleurs font fonctionner la ville.
Maria (Brigitte Helm), une femme de la ville basse, essaie de promouvoir l'entente entre les classes,
et emmène clandestinement des enfants d'ouvriers visiter la ville haute ; le groupe se fait repousser
par les forces de l'ordre, mais Freder Fredersen (Gustav Fröhlich), le fils du dirigeant de Metropolis,
tombe amoureux d'elle. En descendant dans la ville basse pour la retrouver, il voit un ouvrier défaillir
et le remplace spontanément. Mais le rythme imposé par les machines est trop important et une
explosion se produit ; le monstre machine dévore les ouvriers.
Freder va voir son père, Johhan « Joh » Fredersen (Alfred Abel), pour l'alerter sur les conditions
extrêmement pénibles dans lesquelles travaillent les ouvriers et lui demander d'améliorer cela.
Johhan, voyant qu'il ne peut convaincre son fils des bienfaits de cette société de ségrégations, fait
appel au scientifique C.A. Rotwang (Rudolf Klein-Rogge) pour le faire changer d'avis...
Laura Horelli
INCOMPLETE PICTURE – « DISCOVER JAPAN »
2004- 2005
La campagne publicitaire de la compagnie ferroviaire nationale du Japon, « découvrir le Japon »
(1970 – 1978), prétendait que le « vrai » japon disparu pouvait encore être découvert en parcourant
les campagnes.
Les jeunes femmes, un groupe social qui avait du temps pour voyager, ont été les cibles désignées de
cette campagne publicitaire menée par l’agence Dentsu pour maintenir élevé le niveau de voyages
domestiques qu’avait entraîné l’Expo d’Osaka en 1970.
Les magazines féminins an-an et non-no firent la promotion de plusieurs régions japonaises relevant
leurs intérêts historiques ou pittoresques. Ces magazines inspirèrent un groupe de disciples
dénommés annonzoku. Auparavant, les jeunes femmes des villes ne voyageaient pas seules, cette
sous-culture du voyage permit donc une nouvelle position des femmes dans la société japonaise.
La projection vidéo est basée sur une conversation de trois japonaises cinquantenaires.
Ces femmes parlent de leurs voyages faits au début des années soixante-dix. Dans chacune des
interviews, trois personnes sont présentes : un intervieweur, un accompagnateur / traducteur, et une
personne interviewée. Les rencontres ont été organisées grâce à des contacts personnels et, parce
que je ne connaissais pas les personnes interviewées, il était important qu’une personne japonaise
soit présente durant l’entretien même si, il ou elle, n’agissait pas en traducteur.
Les conversations ont été transcrites, corrigées, traduites, puis re-jouées par trois actrices de
différents ages. Pour chaque partie de la vidéo, les actrices échangent les rôles d’intervieweur, de
traducteur, et de personne interviewée.
Dans la vidéo présentée sur moniteur, la caméra se promène sur des pages de an-an et non-no
focalisées sur Onomichi, Hagi et Tsuwano entre 1972 et 1973. Tous ces lieux se trouvent à
proximité du centre d’art AIAV où le film projeté a été tourné.
Norman Richter
VALI ASR – JUILLET 2006
Ce film a été tourné en sept jours durant l’été 2006, à Téhéran, capitale de la République islamique
d’Iran. Le tournage se passe dans la rue Vali Asr, la plus longue et ancienne de Téhéran. Elle court
sur 24 km, du nord au sud de la ville en passant par le centre et dévoile une image d’idéologies et de
classes sociales très différentes. Le nom Vali Asr signifie « loi des temps » et se réfère à l’imam
Muhammad al-Mahdi. En accord avec le dogme shiite, l’imam Mahdi est le vingtième et dernier
successeur direct du prophète. Il est dit qu’il vécu pendant des siècles dans la clandestinité, sans
donner de signes publics. La constitution de la République islamique d’Iran de 1979 désigna à la tête
de l’état le vingtième Imam al-Mahdi. Les érudits islamiques, les Ayatollahs, ne sont que les
représentants de l’Imam, attendant sa sortie de la clandestinité.
Douze visages sont présentés. Un objet personnel est associé à chacune de ces douze personnes,
excepté pour la dernière, une jeune fille. Ces personnes avaient ces objets avec eux au moment où ils
ont été filmés.
Galerie Jocelyn Wolff
-
78, rue Julien-Lacroix - 75020 Paris - France
Tel + 33 1 42 03 05 65 - Fax + 33 1 42 03 05 46 - [email protected]
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