COMPÉTITIVITÉ, PERFORMANCE, MONDIALISATION
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COMPÉTITIVITÉ, PERFORMANCE, MONDIALISATION
N° 41 - Du 3 au 9 octobre 2005 0,50 euros LE PREMIER HEBDO DE L’ÉCO 79 % sondage Téléperformance / Éthic des salariés aiment leur boîte ! ACTU ÉCO p. 3 et 6 JEUDI 20 OCTOBRE FÊTE DES ENTREPRISES www.jaimemaboite.com SINGAPOUR BUSINESS Reportage : la minuscule île asiatique s’attaque à la Chine 5 CONTINENTS p. 14 FRANCE : LA PUBLICITÉ EN LIGNE CARTONNE 475 millions d’euros investis sur Internet au 1er semestre 2005 ! MÉDIAS P. 16 COMPÉTITIVITÉ, PERFORMANCE, MONDIALISATION Peut-on tout externaliser ? p. 8/9 L E M A G A Z I N E D U M A N A G E M E N T E T D E L A C O M M U N I C A T I O N Le magazine qui pense autrement la communication Autrement car il est au-delà de l’actualité, il prend le temps de réfléchir et de faire réfléchir. Autrement car il donne la parole aux annonceurs et à leurs agences pour comprendre les enjeux, les stratégies et les moyens mis en œuvre. Autrement car il se fait l’écho des initiatives et des idées pour partager et faire partager les expériences qui construisent l’avenir de nos métiers. L’Expression, un espace de dialogue, pour retrouver le sens premier de la communication. www.topcom.fr RETROUVEZ LES INTERVIEWS DE L’EXPRESSION AINSI QUE LES PALMARÈS ET L’ACTUALITÉ DU TOP COM, LE CONGRÈS DE LA COMMUNICATION, DONT L’EXPRESSION EST LE PARTENAIRE PRESSE. L’Expression, 22 rue Plumet, 75015 Paris. Tél. : 01 47 34 02 70 – Fax : 01 47 34 00 46 – Email : [email protected] ÉCLAIRAGES L’invité La semaine éco vue par Éric Revel L Budget et SNCM dans le même bateau… La SNCM tombe à l’eau ! À contre-courant ? es Français ont la tête sur les épaules et savent faire la part des choses : ils aiment « leur boîte » (et même leur patron !), mais ils sont finalement les seuls face à des élites hostiles dans lesquelles ils ne se reconnaissent plus. Le sondage Téléperformance fait apparaître un phénomène stupéfiant et navrant : selon nos compatriotes, les leaders politiques français n’aiment pas les entreprises. Lorsqu’on leur demande quels sont ceux qui les aiment, pas un seul nom de gauche n’apparaît. Et le premier nom cité en spontané (Nicolas Sarkozy) est peu évoqué (11 %), suivi à 3 % par Dominique de Villepin. Le nom du Président de la République n’est cité que par 2% des sondés… Comment retrouver alors la confiance, donc la croissance, dans un pays dont le chef de l’État est présumé ne pas aimer les entreprises françaises (ce n’est peut-être pas le cas, mais ce qui est important c’est la perception qu’en ont les citoyens de tout bord) ? La fracture n’est même plus sociale. C’est une fracture institutionnelle, sectorielle, politique. Fracture entre des « représentants » qui n’en sont plus : leaders syndicaux qui battent le pavé par principe, élus apeurés qui avancent et reculent sans oser afficher leurs convictions, médias qui cherchent et trouvent le fait divers qui fait pleurer le salarié… Il faut un solide équilibre dans ces conditions pour afficher, comme le font les Français, un attachement évident à leur travail. Non, ils ne sont pas déprimés. Ils sont écœurés, ils ne comprennent plus. Ce n’est pas le monde de l’entreprise qu’ils rejettent, ce sont les contraintes, les obstacles, les épouvantails qu’on leur brandit, les taxes, la désinformation. Malgré les pédagogies déviantes, la fausse solidarité et les mauvaises recettes, ils sont satisfaits de leur vie quotidienne dans l’entreprise mais ils s’irritent d’être menés par des « suiveurs » qui croient que suivre les émotions populaires successives c’est « écouter » les Français ! Le 4 octobre, les syndicats qui seront dans la rue seront aussi à contrecourant : ils jouent contre l’outil de travail, contre la création d’entreprises, contre l’emploi, contre le niveau de vie. Source : Sondage Téléperformances/ études-Ethic, Fête de l’entreprise. Interview par téléphone au domicile, du 8 au 10 septembre, de 600 salariés des secteurs privé et public. SOPHIE DE MENTHON présidente d’Ethic, Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance Retrouvez Éric Revel tous les soirs sur LCI pour le Journal et l’Invité de l’économie PAUVRE FRANCE ! PAUVRE BUDGET ! C’est à ne rien comprendre ! Vaut-il mieux mourir que vivre ? A priori, cette question n’appelle qu’une réponse : vivre, bien sûr ! Eh bien, non, la compagnie maritime SNCM préférait mourir si l’on en croit les syndicats. Ils préfèrent la faillite de leur entreprise à l’entrée d’un fonds d’investissement. Mais la SNCM affiche un déficit de 30 millions d’euros ! Son trafic est en décroissance. Vaut-il mieux pousser au chômage l’intégralité des 2 400 salariés de ce groupe ? Ou alors licencier avec indemnités plusieurs centaines de personnes ? Il vaut mieux voir la SNCM vivre ! Les syndicats crient au bradage de leur entreprise... Ils hurlent à l’horreur de la mise en place d’une privatisation... Mais qu’a démontré la SNCM publique ? Sans l’argent des contribuables, il y a belle lurette que la SNCM aurait coulé. Entendre les syndicats se préoccuper, aujourd’hui, du nouveau renflouement de la SNCM avec de l’argent de l’État est d’un comique absolu ! Tout ça pour ça ! Thierry Breton s’était livré, il y a quelques mois, à un constat très sévère (et juste) sur cette France qui vit au-dessus de ses moyens. Alors, on pouvait s’attendre à un budget 2006 de rupture. Que nenni ! Au plus est-il affirmé que les déficits sont stabilisés. La belle affaire... Un peu court, tout de même. On avait cru comprendre que le « souffle » de Thierry Breton se prolongerait immédiatement dans l’action. Il faudra sans doute attendre 2007. Eh oui, comme d’habitude la politique politicienne a repris le dessus. Pas de vagues avec l’affaire de la SNCM. Pas de réformes de la dépense publique via des suppressions de postes de fonctionnaires. Pas de doute, la campagne présidentielle pour Villepin est belle et bien lancée. PAUVRE GOUVERNEMENT ! Un bateau détourné, des incendies sur le port de Marseille et le gouvernement fait déjà marche arrière sur le sort de la SNCM. Matignon préfère annoncer que l’État conservera une part au capital de cette compagnie maritime ultra-déficitaire ! Une manière d’encourager les syndicats à demander plus encore. Une façon aussi de décourager le fonds Butler de reprendre ce groupe. Bref, avec cette annonce, mardi dernier, le gouvernement à tout faux ! Et puis franchement, l’empressement avec lequel le gouvernement a fait marche arrière sur ce dossier montre bien que d’ici à au moins 2007, et la prochaine élection présidentielle, il ne se passera plus rien. Circulez, il n’y a pas de réformes à voir ! Villepin est entré en campagne, en évitant tout faux pas sur le dossier SNCM. Le silence de Nicolas Sarkozy montre bien que le candidat-président de l’UMP ne veut pas prendre de risques politiques... THIERRY BRETON PAUVRE SNCM ! Rien n’est joué. Le fonds Butler est peut-être en train de perdre la partie. La société Connex, filiale de Veolia, sait que le dossier va être rouvert. Connex revient dans le dossier. Le patron de Veolia, Henri Proglio, est un très proche de Jacques Chirac. Le chef de l’État avait pensé à lui pour la présidence d’EDF. Alors Veolia est en train de faire un geste pour la SNCM et ainsi sortir « le Dauphin », Dominique de Villepin, d’un bien mauvais pas politique ! ÉCONOMIE MATIN – 60 rue de Ponthieu – 75008 PARIS – Tél. : 01 56 43 24 44 – Fax : 01 56 43 24 25 www.economiematin.com – [email protected]. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi . » Article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789. Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-Baptiste Giraud – Rédacteur en chef : Olivier Magnan – Rédactrice en chef adjointe : Muriel Roy – Rédaction : Éric Revel, Gilles Klein, Gérard Jouany, Laure Tosin, Judikael Hirel, Laure Japiot, Sandrine Allonier – Analystes datops : Patricia Lefrère, Jean-Christophe Lahary – Éco Baromètre datops : Xavier Simon, Pierre-Antoine de Metz – Président du comité de suivi éditorial : Alain Fourment. Administration : Virginie de Gouberville. Conception graphique : Nathalie Sautière. 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Il est édité par la SAS de presse LE POOL PRESSE, au capital de 61 600 euros, ayant pour principaux associés Bleucom, datops, Jean-Baptiste Giraud, Société Bretonne de Développement. Tout droit de reproduction réservé. Photos. Photos : Photos. Une : iStockphoto – page 3 : Century 21 France – page 4 : MAE / DCI, Mairie de Paris – page 6 : Citroën, Communauté européenne 2005 – page 8 : Communauté européenne 2005 – page 9 : Grégory Brandel, Vance Harris / USPS, SBC – page 10 : MAE / DCI, Channel4 – page 14 : Muriel Roy – page 15 : CE – page 17 : Communauté européenne, 2005 – page 18 : Stéphane d’Allens – page 21 : MAE/DCI – page 22 : Laurence Prat/Images & Concepts. Les coordonnées de la régie publicitaire ont changé : GS Régie Téléphone : 01 40 95 57 48 - Contact : Carole Blanchet / Sylvain Attal p. 3 - Économie Matin N°41 ACTU ÉCO éco plus PAIEMENT CERTIFIÉ Vendre sa voiture par petite annonce ? Un sport national – 5,4 millions de transactions en 2004, soit 2,7 fois le marché du neuf. Cela comporte quelques risques : un chèque volé ou falsifié en guise de paiement, par exemple. Cela arrive même via La Centrale, ce gros hebdo leader de la petite annonce calibrée. Depuis le 15 septembre, le prix de l’annonce inclut une garantie automatique de paiement à tous les vendeurs sans majoration des tarifs, contre les chèques en bois et les vols en cours d’essai. La Centrale se cale sur sa cote pour estimer le dommage, avec plafond. IMMOBILIER À LA BAISSE La flambée des prix de l’immobilier devrait se calmer d’ici à la fin 2005, selon l’enquête annuelle d’Era Immobilier sur le marché européen. Luxembourg passe en tête des capitales les plus chères avec un prix moyen de logement de 470 000 euros. Paris n’arrive qu’en 8e position, à 261 180 euros. L’enquête signale d’ailleurs qu’en France les prix des biens à vendre et l’endettement des ménages ont atteint le seuil maximum. Une hausse probable des taux d’intérêts devrait contribuer à freiner les investissements. L’ADMINISTRATION EN LIGNE RAJEUNIT AVEC SA GRANDMÈRE Il fallait à la « Vieille Dame » santé Sécu recherche économies désespérément L a Sécurité sociale fête ses 60 ans le 4 octobre… couverte de dettes. Le rapport annuel de la Cour des comptes du 14 septembre dénonce des bilans déficitaires dans toutes les branches du régime général. La branche maladie, notamment, affiche des déficits abyssaux. Après un record de 11,6 milliards d’euros en 2004, le « trou » de l’Assurance maladie devrait encore atteindre entre 8,3 et 8,4 milliards cette année et regrimper à 11 milliards en 2006 si rien n’est fait. La réforme Douste-Blazy de 2004 a porté ses fruits pour les soins de ville (honoraires, prescriptions et indemnités journalières en hausse modérée), mais pas pour les coûts hospitaliers qui se sont envolés. Avec des dépenses en augmentation et des recettes grevées par le ralentissement de la croissance (baisse des cotisations sociales), l’équilibre sera difficile à rétablir. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2006, annoncé le 28 septembre, se tourne vers les entreprises pour réaliser de nouvelles économies. Une hausse de 0,1 % de la cotisation accidents du travail sera imposée aux entreprises. L’industrie pharmaceutique sera également mise à contribution, effort de 1 milliard d’euros à la clé : les Français, champions du monde de la consommation de médicaments, habitat Les bons chiffres de la consommation de l’été (Économie Matin n° 41, p. 4) ne profitent pas à l’industrie française, constate XerfiPrevisis, spécialiste de conjoncture. Les chiffres Insee nient l’espoir de reprise du deuxième trimestre : la production industrielle en juillet a retrogradé de 0,9 % quand la zone euro a gagné 0,5 %. Cause : les stocks ne poussent pas à accélérer la production. Nicolas Bouzou, chef économiste de Xerfi, estime que la facture énergétique n’explique pas à elle seule que la France n’ait pu tirer parti du dynamisme du commerce international en juillet : « Les exportations industrielles tombent à 28,5 milliards d’euros », note-t-il. 20 % p. 4 - Économie Matin N°41 de hausse des demandeurs de logements sociaux depuis 10 ans. P Source : Caisse nationale d’assurance maladie ont dépensé 16,4 milliards d’euros de spécialités pharmaceutiques en 2004. Le gouvernement espère ramener le déficit de l’assurance-maladie à 6,1 milliards en 2006. Un véritable défi avant l’échéance électorale de 2007… Laure Japiot Logements sociaux, l’urgence capitale qu’est l’administration une mascottejingle pour son arrivée massive dans les procédures high tech. C’est Adèle, une « jeune grand-mère dynamique » héroïne des spots et de petits guides pratiques « papier » au format poche. Une vingtaine de pages pour chaque livret décrivent les services en ligne destinés aux particuliers, aux collectivités locales, aux entreprises et professionnels. INDUSTRIE AU RALENTI 4,1 % hausse des dépenses de santé sur un an à fin août 2005. Source : Ville de Paris aris brûle-t-il ? 24 morts dans les incendies d’immeubles insalubres en août dernier, plus de 100 000 demandes de logements sociaux en souffrance dans la capitale… La crise du logement est à son comble. Près de 8 % des ménages parisiens sont demandeurs d’un logement social contre 2 % à l’échelle nationale. Une forte demande dans la capitale que la flambée des prix de l’immobilier attise. « Avec la libéralisation du marché locatif, l’embourgeoi- sement de la capitale et les vagues spéculatives, une proportion importante de ménages a dû se tourner vers le parc social » explique Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’association Droit au logement. Et même si Paris compte 165 000 logements sociaux, soit 14 % des résidences principales, ce type d’habitat fait toujours cruellement défaut. Pour traiter ce dossier brûlant, le Conseil de Paris s’est réuni le 26 septembre. Bilan des propositions : la construction de 5 000 logements sociaux par an contre 4 000 aujourd’hui, la réhabilitation des 46 foyers de travailleurs immigrés dans Paris et l’adoption d’un dispositif de prévention des incendies dans les immeubles insalubres. En outre, 60 millions d’euros supplémentaires seront consacrés à l’achat de terrains pour y construire du logement social. « Ces recommandations sont encourageantes mais encore insuffisantes. Il faudrait doubler la production de logements sociaux pour résoudre le problème » explique Jean-Baptiste Eyraud. Des propositions que l’exécutif municipal appliquera... ou pas. Sandrine Allonier logement Immeubles en copropriété : du RdC au 7e ciel… C omment recruter une gardienne ? Quand faire ravaler la façade de l’immeuble ? Quelles sont les normes de sécurité pour l’ascenseur ? Les copropriétaires actuels ou futurs et leurs prestataires se donnent rendez-vous au Salon de la copropriété, à Paris Expo, porte de Versailles, du 5 au 7 octobre. La palette est infinie : des derniers outils de gestion comptable aux innovations en chauffage et isolatio n jusqu’aux équipements pour la télévision numérique terrestre, la « copro » touche forcément à tout. Son régime, instauré par la loi du 10 juillet 1965, concerne aujourd’hui 7,6 millions d’immeubles en France, soit plus du quart du parc de logements ! Le principe est simple : le propriétaire gère seul son appartement, mais toutes les décisions sur l’infrastructure de l’immeuble et les parties communes sont prises par un syndicat, au cours d’assemblées générales des copropriétaires. Des discussions parfois houleuses : un propriétaire au rez-de-chaussée n’est pas toujours enclin à payer une coûteuse rénovation de l’ascenseur, par exemple… Heureusement, la plupart des décisions n’exigent pas l’unanimité. Une étude d’Ipsos pour le prestataire de services immobiliers Loiselet & Daigremont, publiée pour le Salon de la Copropriété, montre que 82 % des Français se sentent bien dans leur immeuble. Si bien que seules 5 % des personnes vivant en appartement regrettent de ne pas vivre en maison individuelle. La « copro » ne devrait donc pas s’essoufler… Laure Japiot 44 % des Français estiment que les équipements et services disponibles dans leur immeuble participent à leur bien-être. Source : étude Ipsos p. 5 ACTU ÉCO éco plus BONS PLANS VÊTEMENTS Ados accros aux marques et budgets restreints… Comment résoudre l’équation ? Un sondage Ipsos pour Marques Avenue met en lumière le succès croissant des « plans B » : 61,8 % des mères d’enfants de 12 à 20 ans confirment que leurs enfants sont prescripteurs de bonnes adresses pour trouver leurs vêtements de marques préférées à prix réduits. Les magasins d’usine et centres de déstockage sont plébiscités par ados et mamans, mais les sites Internet, dépôts-ventes ou ventes privées sont aussi de plus en plus fréquentés. GALETTES SAINT-MICHEL AU SMIC Les employés de la biscuiterie Bahlsen-Saint-Michel réclament une augmentation de salaire de 5,5 %. Depuis la revalorisation du Smic de cet été, leur salaire de base flirte juste au-dessus du minimum légal. La direction rappelle de son côté que, pour les personnes de quinze ans d’ancienneté, les primes représentent un bonus de 36 % par rapport au salaire de base. En outre, le contexte est difficile : les consommateurs se tournent vers les biscuits à bas prix et les marques de distributeurs, et la grande distribution exerce une forte pression sur les prix. entreprise P eut-on « aimer sa boîte » ? Plus que jaPourquoi l'aimez-vous ? mais. Au moment où plans sociaux et tensions économiques semblent plomber la France qui bosse, une association patroIntérêt de mon travail nale, Ethic (Entreprises de taille humaine, L'ambiance indépendantes et de croissance), créée en 1985 par l’ancien patron des patrons, Yvon Gattaz, prône « le Le salaire goût d’entreprendre » et « l’amour de l’entreprise ». La reconnaissance de mon travail Des mots inouïs : le mouvement Ethic – que les paMon patron me motive trons appellent volontiers le « Medef des PME » – veut « réconcilier le pays avec ses salariés » affirme Sophie de Menthon, sa présidente (notre invitée page 3). L'aimez-vous plus, moins, Le 20 octobre, la Fête de l’entreprise qu’elle a créée autant qu'en 2004 ? en 2003 (chaque entreprise volontaire prend l’initiative d’un geste ce jour-là) va oser proclamer « J’aime ma > Salariés : ils aiment leur “boîte” ! Moins 18 % boîte ». Ce n’est pas un slogan. C’est ce que prouve un sondage réalisé par l’institut TéléperformanceL'aimez-vous pour la plus, moins, Diriez-vous personnellement Plus 10 % 3e Fête des En exclusivité, voici les répon“J'aime maentreprises. boîte” ? autant qu'en 2004 ? ses étonnantes à 4 questions clés de ce sondage. Non 21 % Oui 79 % Diriez-vous personnellement “J'aime ma boîte” ? Aimeriez-vous changer Non 21 d'entreprise ? % Indifférent 7 % Oui 19 % M J V 3 4 10 11 17 18 24 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 S 1 8 15 22 29 LUNDI 3 UNION EUROPÉENNE Ouverture à Bruxelles des négociations d’adhésion de la Turquie. D 2 9 16 23 30 18 % Autant 72 % Plus 10 % Autant 72 % Aimeriez-vous changer d'entreprise ? Pourquoi l'aimez-vous ? Indifférent 7 % Non 74 % Intérêt de mon travail Oui 79 % L'ambiance Le salaire La reconnaissance de mon travail Mon patron me motive Oui 19 % 61 % Non 74 % 47 % 33 % 27 % 18 % : Sondage Téléperformance/ études-Ethic, Fête des entreprises. /Économie Matin - Source Source : Sondage Téléperformances/études-Ethic, Fête de l'entreprise. Interview par téléphone auInterview domicile, par téléphone au domicile, du 88auau 10 10 septembre, de 600 salariés dessalariés secteurs privé public. privé et public. du septembre, de 600 desetsecteurs MARDI 4 distribuées au cours de l’année. GRÈVE GÉNÉRALE Enfilez de bonnes chaussures… L’ensemble des syndicats appellent au débrayage. Thème des manifestations, le pouvoir d’achat et de l’emploi. PROSEG ET EXTERNALISER JEUDI 6 FOIRE INTERNATIONALE DE L’ART CONTEMPORAIN Rendez-vous des amateurs d’art moderne et contemporain, Paris Expo Porte de Versailles, jusqu’au 10 octobre. Salons des solutions achats et outsourcing des entreprises et des collectivités. Au centre d’exposition de Paris Nord Villepinte, jusqu’au 6 octobre. MERCREDI 5 COPROPRIÉTÉ Salon professionnel et grand public pour tout savoir sur la copropriété. À Paris Expo, Porte de Versailles, jusqu’au 7 octobre. p. 6 - Économie Matin N°41 61 % 47 % 33 % 27 % Moins 18 % à suivre… en octobre M E EXCL USIF ! 4 salariés sur 5 « aiment leur boîte » © L SONDA G 50 ans 50 ANS DE LA DS ! La célèbre voiture de Citroën est née le 6 octobre 1955. Elle sera fêtée à Paris du 6 au 10, avec un défilé de 1 600 DS venues du monde entier le dimanche 9 au matin dans les rues de la capitale. interview éco Mondialisation-délocalisation, une fatalité ? Pas pour Jacques Marie, créateur et président du conseil de surveillance de Bleu Forêt, chaussette française fabriquée en France par des salariés français. Au moment où l’on croit le textile accaparé par les filatures chinoises, un Gaulois réussit à nous vêtir les pieds avec sa tête… « Le “miracle” chinois ne tiendra pas » S ur les 210 millions de paires de chaussettes achetées chaque année par les Français, plus de 80 % sont importées. Vous, vous exportez ! Qu’est-ce qui vous prend ? Quand je reprends l’usine Dim Tricotage des Vosges en 1994, – j’ai alors 58 ans – je veux rester cohérent : à quoi bon renoncer à vivre de mes rentes si c’est pour délocaliser ? Je veux maintenir l’emploi. J’ai assisté, en 25 ans, à la fuite de la production du textile français vers l’Europe du Sud d’abord, puis l’Afrique du Nord, les pays de l’Est, la Turquie et aujourd’hui l’Asie, la Chine. Mais quand je crée ma marque Bleu Forêt et signe une licence exclusive de fabrication d’une ligne de chaussettes Dim, je vise deux marchés : la distribution sélective avec Bleu Forêt, des produits de qualité pour grands magasins et gros détaillants, du beau fil. Et les hypers avec Dim et les marques de distributeurs pour un produit sans défaut mais moins sophistiqué donc moins cher. Surtout, mon territoire, c’est l’Europe. Je vends aujourd’hui la moitié de la production en France et l’autre à l’international. Votre secret, c’est ça, la qualité pour une clientèle qui achète plus cher en toute connaissance de cause ? En quelque sorte, nos clients votent avec leurs pieds… Alors j’ai choisi d’investir en logistique, informatique, en métiers à tisser de pointe, et offrir un service parfait, réactif : 5 % du chiffre d’affaires investis chaque année dans la recherche de productivité. Depuis 5 ans, Bleu Forêt et l’autre ligne de production totalisent près de 21 millions d’euros de chiffre d’affaires pour un résultat net de 5,5 ou 6,5 millions. C’est un très bon ratio ! Un Chinois, lui, n’a pas besoin d’investir dans la finition. C’est cette différence de qualité qui nous assure notre raison d’être… Mais je suis persuadé que le modèle chinois ne tiendra pas dans la durée. Leur société évoluera, comme les nôtres. JACQUES MARIE n’a jamais quitté la filière textile. Il a mené sa carrière pendant 25 ans au sein de Dim, aujourd’hui américain, dont il a assuré la présidence en France. À 58 ans, il accepte de relever l’usine ex-Dim des Vosges avec, entre autres, ses indemnités. Il y a dix ans… Propos recueillis par Olivier Magnan 260 salariés travaillent chez Tricotage des Vosges. 30% DU MERCREDI 5 AU SAMEDI 15 OCTOBRE 2005 À AUCHAN LA DÉFENSE SALON DES NOUVELLES TECHNOLOGIES Toshiba Satellite M 40X 118 L’alliance du design et du multimédia. Et grâce à la technologie Intel Centrino, profitez également d’une grande autonomie et de performances de premier ordre. 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C’est pourquoi les travaux du CES proposent une démarche responsable de l’externalisation dont voici les principaux points : • Inscrire l’externalisation dans un cadre contractuel clair et équilibré. • Anticiper et accompagner la démarche d’externalisation par le dialogue social. • Concilier mobilité du travail et sécurisation des parcours professionnels. Ou encore : reconnaître un droit d’option dans le cas de l’application du L-122-12. L’externalisation ne doit pas devenir le symbole de la réduction du droit du travail. Donnons-nous, responsables d’entreprises, syndicalistes, mais aussi responsables politiques, les moyens de trouver l’espace de dialogue social le mieux adapté pour mettre en œuvre ces mesures encadrant l’externalisation. Fonctions déléguées : les entrep S chneider Electric confie une partie de son service informatique à un prestataire extérieur. Idem pour les Galeries Lafayette. Aujourd’hui, 65 % des entreprises ont recours à l’externalisation*. Autrement dit, elles délèguent des fonctions partielles ou totales, dans le cadre d’un contrat pluriannuel, à des sociétés extérieures. Entre 2004 et 2005, le nombre de fonctions externalisées est passé de 4 à 6. Deux fonctions le sont presque toujours, la restauration et le transport. Mais la tendance évolue. « Les en- 98 % treprises confient des missions de plus en plus complexes, constate Thierry Muller, associé chez Ernst & Young, spécialiste de l’externalisation. Avant, on confiait une partie de l’hébergement informatique. Aujourd’hui c’est également l’achat du matériel, la maintenance et les personnes affectées à la saisie. Quand une entreprise externalise un centre d’appel, le matériel et le personnel ne sont plus sous sa responsabilité ». De la même façon, les entreprises n’hésitent plus à confier certaines fonctions associées aux ressources humaines, comme la paie, l’accueil, la sélection et la gestion des candidatures ou encore la formation. Plus anecdotique, mais relativement à la mode, certaines grandes entreprises délèguent désormais leur… crèche d’entreprise ou le retraitement de leurs déchets. Au global, plus l’entreprise est grosse, plus elle externalise. Au-dessus de 1 000 salariés, 7 entreprises sur 10 y font appel. En-dessous, elles sont moins de 57 %. Mais « les PME s’y intéressent de plus en plus » souligne Jean-Paul Constant, des entreprises qui externalisent au moins une fonction sont satisfaites. * Baromètre 2005 Outsourcing Ernst & Young président des salons Proseg et Externaliser. Pour tous, la même logique : des économies à la clé. Pour 64 % des entreprises qui externalisent, il coûte moins cher de « faire faire » que de « faire ». La moitié d’entre elles constatent ensuite une amélioration de la qualité. Et pour cause, l’offre des prestataires est de plus en plus professionnelle. Certains proposent jusqu’à vingt métiers et du personnel qualifié. Difficile en revanche d’évaluer le chiffre d’affaires qu’ils génèrent. « Sur ce marché, il y a des tout petits acteurs, qui ne font que ça, et des géants qui en font un peu. Difficile de savoir combien chacun gagne exactement » estime Thierry Muller. Muriel Roy > Les 12 fonctions les plus externalisées (en % de réponses positives) 74% 66% 2005 63% 61% 57% 53% 64% 57% 59% 56% 2003 Base : entreprises qui externalisent au moins une fonction 50% 49% 48% 31% 45% 45% 41% 42% 41% 40% 39% 34% 33% 28% 96 % des entreprises connaissent l’externalisation. 65 % 36 % des entreprises y font appel. des dirigeants considèrent l’externalisation comme un frein à la délocalisation. source : Baromètre Outsourcing Ernst & Young 2005 p. 8 - Économie Matin N°41 © au La to flo m tte La o m ap a bile pli in ca ten ti a La ve, T nce M m A ain im ten m an o c Le biliè e sto re en c tre ka po ge sa / La ge g de est la ion La paie log ist iqu La e ge d et es sti o de ré n s s sea er ux ve La ur ge s s do tion cu d m es en ts La fo rm Le at st ion élé se rv le l’a ices se cc : cr ue ét il, ar iat * 22 mars 2005, www.ces.fr La re sta ur at ion Le tra ns po rt François Édouard 57 ans, membre du Conseil économique et social (Groupe de l’Union nationale des associations familiales), secrétaire général de la Confédération Syndicale des Familles. /Économie Matin - Source : Baromètre Outsourcing 2005, Ifop - Ernst & Young La journée d’Alex Ternal-Iser, patron d’une entreprise qui 1 2 8 heures : Alex Ternal-Iser saute dans sa voiture de fonction pour se rendre au bureau. L’auto appartient à un prestataire extérieur à l’entreprise qui s’occupe même des révisions ! Il arrive pile à l’heure pour déposer sa fille à la crèche d’entreprise, entièrement gérée par une société privée. Enfin, quand il arrive dans son bureau, super. La société de maintenance vient de passer : tout est propre et l’ampoule morte la veille a été changée ! 1 3 10 heures : Alex passe des coups de fils à ses clients dans le monde entier. Depuis qu’il a confié la gestion de ses communications à une entreprise spécialisée dans la téléphonie sur IP (c’est-à-dire via les réseaux Internet), il a réduit sa facture de 20 %. Zut, un bogue informatique. Le technicien qui vient le dépanner n’est pas un salarié de l’entreprise. Avantage, il bénéficie régulièrement de formations dans sa propre entreprise. 2 rises françaises séduites par l’externalisation Peut-on tout externaliser ? M ichael Dell, inventeur des ordinateurs du même nom, aurait dit en substance « mon métier n’est pas de fabriquer des ordinateurs, mais de vendre ma marque ». Une idée partagée par Nike qui consiste à penser qu’une entreprise peut presque tout externaliser. « Pas d’accord », répondent la majorité des entreprises françaises. Si déléguer des activités comme la restauration paraît simple, le transfert d’activités plus proches du métier de l’entreprise pose problème. Seules 28 % des entreprises confient à un prestataire les fonctions tournées vers le client ou le marché, comme la vente ou le marketing. Pour Thierry Muller, spécialiste de la question, « ce sont des domaines considérés comme stratégiques, qui touchent à des questions sensibles comme la marque, l’image et la notoriété de l’entreprise ». « L’externalisation soulève de nombreux enjeux et présente des risques » souligne Bertrand Quélin, professeur à HEC. « Si une entreprise de vente par correspondance communique sur le slogan ‘‘Livré en 48 heures ou remboursé’’, et que le transport externalisé n’est pas à la hauteur, qui prend en charge le coût de la sous performance ? Et l’im- La restauration 1ère fonction externalisée pact sur l’image de l’enseigne ? ». Pour régler ces questions, une partie des entreprises sécurisent leurs contrats d’externalisation en passant par des cabinets d’avocats. Mais difficile de parer les risques à plus long terme, comme la perte de savoir-faire. Toujours selon Bertrand Quélin, « externaliser des compétences trop sensibles fait courir le risque à l’entreprise qu’elle perde sa capacité à innover et à se métamorphoser ». Enfin n’oublions pas le risque social. Quand des salariés d’un grand groupe partent chez un prestataire extérieur dans une logique d’externalisation, ils atterrissent parfois dans une structure bénéficiant de moins d’avantages (convention collective, mutuelle, comité d’entreprise, etc.) : en 1996, le personnel du service informatique de la Fnac s’est mis en grève trois semaines pour s’opposer à un projet d’externalisation… La communication est alors indispensable pour prévoir une transition en douceur. Un comptable salarié dans une entreprise de chaudières appréciera peut-être de rejoindre un cabinet comptable indépendant, capable de lui proposer les formations qu’il attend. MR 23 % des entreprises craignent de perdre le contrôle en externalisant. ‘‘Externaliser, c’est utiliser un outil d’adaptation aux besoins de l’entreprise’’ Directrice des services généraux du groupe de communication publicitaire DDB. L ’« externalisation » est un mot à la mode. Ce qu’il englobe correspond-il à une évolution désormais entrée dans les faits ? Le marché, les médias, les acteurs, même, utilisent aujourd’hui le terme « externali- Vous êtes présidente de l’Association des responsables de services généraux, l’Arseg. Quels exemples vécus d’externalisation dans une entreprise vous ont frappée ? Canal +, qui a bru- prône la délégation des fonctions. 4 5 6 5 Recueilli par Olivier Magnan 7 19 heures : La journée s’achève. Alex dépose son courrier à affranchir dans la nouvelle unité courrier, gérée à 100 % par du personnel extérieur. Il retrouve sa fille et rentre chez lui. Dans sa boîte aux lettres, un courrier en provenance de Marseille… Bizarre. Ah mais oui, c’est son bulletin de paie, traité à distance ! 13 heures : Le déjeuner, c’est sacré pour Alex ! Surtout depuis que l’entreprise fait appel à un pro de la restauration pour gérer la cantine. Pizzas, grillades ou plats en sauce, le choix est au rendez-vous. Avant de remonter dans son bureau, il jette un œil dans le hall d’entrée. Pas mal, les nouvelles hôtesses… Il a bien fait de transférer la fonction accueil à des pros du sujet. 4 talement décidé de l’externalisation de ses services généraux, à la suite d’aléas économiques importants, et qui a vu en face de lui une réponse dure et très opposante de la grande majorité des salariés, avec le concours des organisations horizontales de l’entreprise. L’exemple de Procter et Gamble qui a externalisé dans le même temps, mais à des opérateurs différents, ses services généraux et son informatique. Là, on a eu une forte préparation en amont d’un groupe de travail multicompétence dans lequel s’est impliqué le directeur des services généraux avec une très forte prise en compte des impacts sociaux, une écoute des salariés, le montage de cellules psychologiques, des formations de remise à niveau généreusement organisées et une communication sans faille. Enquête Muriel Roy ANNIE ROUSSEY sation » de manière trop fréquente en y englobant ce qui reste de la simple sous-traitance d’activité. L’externalisation recouvre une réalité impliquant la sortie de l’entreprise cliente de ressources matérielles et/ou humaines. C’est tout à la fois un outil de réingénierie de fonctions classiques, jusqu’aux départements plus « cœur de métier » telles les forces de ventes ou le marketing. Mais également un outil de gestion financière transformant des coûts fixes récurrents, comme la masse salariale, en coûts d’exploitation pouvant présenter à moyen terme des variables. Je considère l’externalisation comme un outil d’adaptation. 6 p. 9 chiffre parlant Vous travaillez 1 mois par an pour vos plaisirs minuscules Réduire de 10 cigarettes sa consommation quotidienne, cesser de boire 1 café par jour, ne plus aller systématiquement au restaurant et au cinéma 2 fois par mois est source d’économies représentant sur l’année 6 semaines de travail, soit 1 mois. Suspendre de petites consommations génère de grandes économies ! Démonstration : 10 cigarettes par jour (900 € sur l’année). 1 café par jour (400 €). 1 restaurant 2 fois par mois (600 €). 1 cinéma 2 fois par mois (200 €). Total : 2 100 €. L’équivalent de 210 heures de travail pour une personne rémunérée 10 € de l’heure (1 400 € mensuels). Soit 1 mois de travail. Gérard Huguenin Auteur de Argent, ce qu’il faut faire, et que vous ne savez pas… Eyrolles > Prêt immobilier TAUX FIXE Taux effectif moyen à 15 ans > 2,55% Prêt à la consommation CRÉDIT AUTO 5,79% CRÉDIT PERSONNEL 6,43% Taux effectif moyen ART PRESSE > Prix de l’essence SANS PLOMB 95 1,26 € DIESEL 1,09 € Le taux d’intérêt à long terme (10 ans) reste à niveau record, il se situe à 3,10 % au 23 septembre 2005. En début d’année 2005, ce taux d’intérêt atteignait à 3,65 %. Les taux d’intérêt sont toujours orientés à la baisse de manière spectaculaire. Toute l’info sur www.meilleurtaux.com Musée, le prix du regard… > Les 7,5 euros versés en 2005 pour entrer au Château de Versailles serviront... ...aux gros travaux (toitures, huisseries...) ...aux dépenses de personnel ...à l'entretien courant (jardins, fontaines...) ...à l'acquisition d'œuvres d'art ...à la restauration des œuvres d'art 1,4 0,2 © S oif de culture, les Français ? À en On s’en doutait, « musée » ne rime pas avec croire les chiffres, oui ! Les 33 mu« rentabilité »… Mais un musée n’est pas une sées nationaux de France, dont entreprise comme les autres, le profit n’est la moitié sont à Paris, attirent de pas l’objectif premier. Comme l’explique plus en plus d’amateurs d’art.Économie Robertmatin Fohr, chef de la mission communication En 2004, ils ont reçu 16 millions de visiteurs,280905 à la Direction - 130 X 85des musées de France (DMF), 14 % de plus qu’en 2003. Et sans surprise, « un musée ne dégage pas de marges dans le classement des musées les plus visiet coûte même, la plupart du temps, plus tés, c’est le Louvre qui arrive en tête avec près qu’il ne rapporte. Certains parviennent de 5,7 millions d’entrées, suivi par le Château pourtant à dégager une part d’autofinancede Versailles (2,8 millions de visiteurs) et ment importante grâce à la librairie, la cartele Musée d’Orsay (1,8 million de personnes). rie ou une grosse exposition qui a bien marAu total, les ménages français ont dépensé ché ». Un cas : le Château de Versailles est le près de 448 millions d’euros pour entrer seul musée à ne recevoir aucune subvention dans les musées et monuments historiques de l’État et à s’autofinancer totalement de l’hexagone. Côté tarifs, on se perd dans la grâce aux entrées, mécénat et locations jungle des droits d’entrée et cartes d’abonned’espaces. Profits dégagés ? Très faibles. ment. À titre d’exemple, plein tarif, il faut compQuant au Louvre, il reçoit les 2/3 de ter 7,5 euros pour entrer au Musée d’Orsay et son budget de fonctionnement sous forme au Château de Versailles, mais 8,50 euros de subventions. « Mais ce n’est pas énorpour le Louvre. Des tarifs assez élevés que me par rapport aux autres musées dits l’on peut contourner le 1er dimanche de cha‘‘services à compétence nationale’’ tel que mois où l’entrée est gratuite dans tous celui d’Écouen, de Compiègne ou de Clules musées nationaux ! Objectif de ces ny qui dépendent totalement de l’État politiques tarifaires : conquérir de nouveaux car ils sont trop petits pour fonctionner publics comme les jeunes, les familles, seuls » explique Robert Fohr. En 2005, les chômeurs… Ça marche : en 2004, les le ministère de la Culture et de la Communication a entrées gratuites ont augmenté de 8 % consacré plus de 145 millions d’euros au fonctionpour rassembler nement des musées aujourd’hui 31 % nationaux. En outre, des visites. Enfin, 22,8 millions de crépour les fondus de dits ont été alloués musées, les cartes à l’acquisition d’œud’abonnement vres d’art. Qui a dit à accès illimité que la culture n’a et sans attente pas de prix ? dans les musées coûtent par exemSandrine ple 42 euros pour Allonier le Musée d’Orsay et 50 pour le Louvre… 8,5 € prix de l’entrée au Louvre p. 10 - Économie Matin N°41 0,1 combien ça rapporte ? 3,10% TAUX VARIABLE Taux effectif moyen à 15 ans combien ça coûte ? VOTRE ÉCONOMIE revue de presse France Comment aborder les « forts » sans le dire... La polémique enfle autour du plan social de HP Alors que le nombre d’obèses augmente de 5 % par an en France, les marques hésitent encore à s’attaquer à ce nouveau cœur de cible marketing. Les grandes chaînes vestimentaires commencent tout juste à proposer des produits variés à ces clients qui semblent pourtant, d’après toutes les études réalisées à ce sujet, des consommateurs très fidèles. Les pressions politiques s’accentuent en France suite à la décision prise par le constructeur informatique américain de supprimer 26 % de ses effectifs dans l’hexagone. Alors que le Premier ministre envisage de réclamer le remboursement des aides publiques versées à l’entreprise, HP riposte en dénonçant une récupération politique du dossier et en affirmant avoir payé près de 700 millions d’euros en impôts et taxes diverses depuis son installation. Pamela Anderson : « recordwoman » du web selon Lycos Les Néerlandaises aiment les bicyclettes à 1 500 € La consommation de vélos aux Pays-Bas est toujours aussi démultipliée, au point d’absorber l’essentiel de la production nationale. Gazelle, leader national avec 35 % des parts de marché, y vend 240 000 vélos neufs par pub macco 18:14 qui Pages’apparente 1 an. Le 23/09/05 vélo pour dames, pourtant à un produit de luxe à l’étranger, n’est pas en reste : les mères de famille, qui drainent 60 % du marché néerlandais, n’hésitent pas à dépenser jusqu’à 1 500 euros pour acquérir une bicyclette familiale ! N BLO E L HO CHOIS IT .M AC PO 1 mbre No e-Nove Octobr c&Co T RTNIGH ERY FO -HOW EV MAC KNOW S AND AZINES REVIEWDES MAG S, W UE PLE NE PRATIQ FOR APLE PLUS FIRST O NT UR M E R SO 2005 ember 2 Sept Lycos publie le top 50 des requêtes les plus souvent posées sur son moteur de recherche au cours des dix dernières années. Pamela Anderson occupe toujours la première place – ce qui en dit long sur les pôles d’intérêt des internautes… Les femmes people en général et les chanteuses en particulier figurent également en très bonne place, de même que le sport, un autre must très cliqué. G! o C & c a M MICH Q : IL E B EC UELL avec LE PLUS PRATIQUE DES MAGAZINES MAC co.uk acuser. 90€ 4, www.m £3.95 vembre 2005 No 18 Vol 21 1 Octobre-No N° N°1 ité ? r u c é S e systèm TÉGÉ S PRO U O V ÊTES le Toute l’actualité, des conseils, des guides d’utilisation... 0 LUX 5.9 - BEL/ 4,90 € FRANCE illez s Verrou vos donnée ez t p u y e r C upe-f z le co au Active se z le ré Blinde 0 CHF - SUI 9.5 C E DU MuAx LE GUID a ie it in s vou - CAN AN 9.95 $C Mac & Co s de base ue techniq ES, la photo N pour iTU e, Tiger... u numériq /S 5.90 - DOM /A 6.90 - DOM R/PORT P/ITA/G - ALL/ES CAST E POD VOTR r le Web Z E É su CR ini, sez-le , Mac m 8... Et diffu Mouse ite Mighty romedia Su S T S d, E c T geBan Z1, Ma s er Gara FinePix Débrid r, diaporama E U PRATIQ r Automato s polices ... le te domp , Restaurer D sur iDV -1 M 01753 - F: 4,90 E - RD 6 (Cont) :?a@a@k@b@k; 3:HIKLRF=XUY^UV D indd HOP PHSOSIETROSUSR L’ART DO -L’ŒIL OMPE DU TR res t textu e ts e mes -Eff e volu tion d a ré rés -C s omb e d se -Maîtri CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX 35 32: 5 22: 4/09/0 1 p. 11 ACTU ÉCO éco in LECLERC MET LES GAZ SUR LE PRIX Avec Clairgaz, sa nouvelle bouteille de butane vendue 30 % moins chère, E. Leclerc compte bien bouleverser le marché du gaz conditionné. Son prix : 17,95 euros, contre 23,95 euros en moyenne pour le cartel formé par Butagaz (Shell), Antargaz (UGI, américain), Totalgaz et le Néerlandais Primagaz qui se partageaient jusqu’ici le marché. Objectif pour Clairgaz : gagner 20 % de parts du « gisement » dès la 1ère année, et 65 % en cinq ans. L’arrivée de ce concurrent devrait pousser à rééquilibrer ce marché sur lequel les prix se sont envolés de 74 % en 10 ans, selon l’Insee. Résultat, la France est l’un des pays européens où le gaz est le plus cher (40 % de plus qu’en Belgique). D’autant que le 1er novembre, les tarifs du gaz augmenteront encore de 13 %… mais pas chez Leclerc ! Sandrine Allonier éco out femme de la semaine Elle déniche des compagnies low cost introuvables… O rigine polonaise. Née en France. Américaine de culture. À 33 ans, Béatrice Tarka est en passe de réussir sa 3e entreprise, née de ses déplacements d’affaires incessants. Lasse de ne jamais trouver en temps utile le bon avion au bon prix, elle a l’idée, avec l’un de ses associés, Sveltlozar Nestorov, de développer un moteur de recherche à leur propre usage : trouver sur les sites des compagnies low cost le voyage et le meilleur prix. Et dans la foulée, l’hôtel qui n’affichera pas forcément no vacancies (complet). Peu à peu, le développeur de génie crée un moteur capable d’indexer en temps réel 130 sites dont 51 compagnies à bas coût dans le monde. Béatrice Tarka, qui raisonne à échelle planétaire, le nomme Mobissimo. Un capital-risqueur bien connu en France, le franco-américain Alex-Serge Vieux, la pousse à tenter l’aventure états-unienne. En 2003, au moment où les start up Internet n’ont pas la cote auprès des investisseurs, Mobissimo lève 1,1 million de dollars (915 000 euros). Mais le décollage du site, c’est BÉATRICE TARKA 500 000 requêtes par mois sur Mobissimo.com selon l’entreprise. la presse américaine qui l’assure : les journalistes sont bluffés par cette Européenne qui lève des fonds aux États-unis ! Ce qui est bluffant, c’est que Mobissimo est rentable depuis juin dernier grâce à ses revenus publicitaires et son coût au clic. Du coup, cette créatrice acharnée revient en France pour y créer la première filiale Mobissimo (www.mobissimo.fr). Fortissimo. Olivier Magnan entreprise de la semaine eBay : le plus grand bazar du monde a 10 ans C LA SNCM EN NAUFRAGE Une privatisation de trop ? La Société nationale Corse Méditerranée (SNCM), au bord du dépôt de bilan – déficit de 29,7 millions d’euros en 2004 –, a présenté d’abord deux projets de reprise totale par des investisseurs privés. Mais Bruxelles interdit à l’État actionnaire de recapitaliser à 100 % la compagnie. Le gouvernement a, dans un premier temps, choisi l’offre du fonds de pension Butler Capital (40 % du capital) avant de revenir sur l’un des candidats écartés, Connex, filiale transport de Véolia (30 %). Les salariés ont bien sûr violemment réagi : grève des marins CGT de Marseille, blocage des installations portuaires, détournement d’un cargo… Les syndicats n’accepteraient le principe que d’une privatisation partielle. Laure Japiot p. 12 - Économie Matin N°41 omment nommer le site qu’il vient de créer ? Nous sommes en 1995, Pierre Omydiar n’est pas fâché d’avoir réussi des pages assez propres, un peu austères, dont les liens fonctionnent. Dame ! En 1995, le web est affaire de bricoleurs doués… Il vit à San Francisco, cet Américain d’origine française. Sa femme collectionne les distributeurs de bonbons Pez ! Drôle d’idée. « Je vais te faire une page perso. Tu vas trouver des amateurs dans le monde entier. Je vais l’appeler… Bay, comme la San Francisco Bay. eBay pour faire branché… » Omydiar ne sait pas encore qu’il vient de faire fortune. Dix ans plus tard, son eBay frôle les 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires (1,6 milliard d’euros). Il est la plus grande place de marché du monde. On n’y vend plus guère de distributeurs de Pez, on brasse du pèze via 55 millions d’objets en vente aux enchères (mais 30 % des transactions se concluent à prix fixe). 157 millions d’acheteurs/vendeurs s’y sont inscrits. 68 millions d’actifs s’y sont bousculés sur le dernier trimestre. Tout se vend, de l’art aux vins, des autos aux vacances, des livres aux CD. En France, le jeune patron de feu eBazar absorbé par eBay, Grégory Boutté, DG à 33 ans, anime 40 salariés. « La clé du succès ? 724 000 micro-entreprises d’achat-revente se sont greffées sur eBay : une symbiose digne du règne animal… Nous rentrons dans le quotidien des gens ». eBay, 10 ans, la revanche des start up du Net tombées au champ d’honneur des success stories… Marc Francel pub evo3 230x300.qxd 29/09/05 15:54 Page 131 100% Conduite 100% Emotions En vente chez votre marchand de journaux 5 CONTINENTS PORSCHE SOLIDAIRE L’A llemagne applique le patriotisme économique. Porsche compte investir environ 3 milliards d’euros pour prendre 20 % du capital de Volkswagen. En devenant le premier actionnaire du leader automobile européen, Porsche le protège notamment d’une éventuelle OPA hostile d’investisseurs étrangers. Le constructeur de voitures de luxe sécuriserait aussi son partenariat avec Volkswagen dans la production de son 4 x 4 Cayenne… reportage MURIEL ROY envoyée spéciale à Singapour Singapour : opération séduction business nomic Development Board, l’organe gouvernemental pour la promotion économique de l’île asiatique. « À Singapour, notre objectif est de surfer sur la vague montante de l’Asie et de profiter de cette ouverture du monde qu’on appelle la mondialisation a souligné d’emblée le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong le soir de l’inauguration. Nous devons faire DETTE ANNULEE 18 pays pauvres, dont le Niger et la Bolivie, devraient obtenir l’annulation de leur dette multilatérale. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont entériné le 24 septembre la proposition émise lors du G7 Finances en juin dernier. Ce geste effacera 40 milliards de dollars de dettes cumulées et pourrait s’étendre à 20 autres pays. Les deux organismes financiers doivent cependant soumettre le projet à leurs conseils d’administration d’ici à la fin de l’année pour que l’accord soit effectif. SANYO SOIGNE LA PLANÈTE La firme japonaise dope la production de ses modules de piles photovoltaïques « écolos » dans le cadre de son programme Think Gaïa, relève la Lettre Environnement & Stratégie. Écolo et business : la demande européenne – surtout allemande – est là. Un succès à point nommé pour l’électronicien en pleine restructuration, qui a annoncé son retrait du marché des lecteurs DVD et VHS. TRAVAIL RALLONGÉ AUX PAYSBAS… Avec en moyenne 36,7 heures travaillées par semaine, les Néerlandais passent souvent pour les travailleurs les moins acharnés d’Europe. Plus pour longtemps… Le gouvernement de La Haye est en train de prendre des mesures draconiennes qui visent à rétablir la compétitivité de l’économie batave. Le ministre de l’Économie Laurens Brinkhorst souhaite ainsi revenir à la semaine de 40 heures, et s’apprête en outre à supprimer tous les avantages fiscaux liés aux régimes de préretraite. …ET EN ALLEMAGNE AVEC SIEMENS Selon le secteur dans lequel ils travaillent et l’accord d’établissement en vigueur, les 170 000 salariés allemands de Siemens sont soumis à des régimes de temps de travail différents. En 2004, la précédente direction du groupe avait ainsi imposé, sous la menace de délocalisations, le retour aux 40 heures, sans compensation de salaire, dans deux usines de l’ouest du pays. La semaine dernière, la nouvelle direction a négocié un accord de RTT pour sauver des emplois dans le secteur déficitaire de la téléphonie, quelques jours après avoir annoncé 2 400 suppressions de postes dans sa filiale de services informatiques SBS. p. 14 - Économie Matin N°41 plus que fabriquer les produits inventés par les autres. Nous devons développer des centres de recherche et développement afin de créer de la valeur grâce à l’innovation, et devenir un leader dans des marchés de niche à haute valeur ajoutée ». Une politique déjà bien engagée S ingapour, fer de lance de l’innovation en Asie ? En tout cas, son objectif est de le devenir. Du 26 au 29 septembre, la cité-État s’en est donné les moyens. Pas loin de 12 000 participants, souvent des chefs d’entreprise ou des investisseurs, se sont retrouvés au Global Entrepolis@Singapore (GES) organisé par l’Eco- dans plusieurs domaines, notamment dans le bio et les nanotechnologies (la physique à échelle d’atome). Anedocte notable durant le GES : une entreprise de Hong Kong a été récompensée pour son modèle économique florissant. Or Hong Kong est actuellement l’une des cités concurrentes de Singapour pour les investissements étrangers... Mais les dirigeants de l’entreprise en question, Hong Kong Broadband Network Ltd (HBNK), n’ont hélas pu se « libérer » pour recevoir leur prix des mains du Premier ministre singapourien… La carte postale économique de l’île asiatique > Singapour I l flotte à Singapour comme un air de Shanghaï. Des tours qui touchent le ciel, des marques de luxe dans les boutiques, des hommes et des femmes d’affaires dans les rues. Mais la comparaison s’arrête là. La cité-État de 4,2 millions d’habitants est une fourmi comparée à son voisin la Chine, mais tout autant l’Inde ou la Malaisie. Pour s’en sortir, et maintenir une croissance entre 3,5 et 4,5 %, Singapour n’a pas d’autre choix que de se tourner vers la mer et les investissements étrangers. L’île principale des 64 que compte le pays est à ce jour le 7e pays le plus compétitif au monde selon le Global Competitiveness Survey 2005 du World Economic Forum, et le 1er en Asie. Le total des investissements étrangers s’établissait à 147 milliards de dollars à la fin 2003, soit cinq fois plus qu’en 1990. Ici, les investisseurs apprécient la stabilité politique et la réactivité du marché. Les consommateurs n’aiment plus tel modèle de téléphone portable ? Les usines – comme celle de Motorola – sont capables de réagir dans l’urgence et de fournir les nouveaux modèles en quelques jours. De son côté, le gouvernement offre aux investisseurs une palette d’avantages fiscaux. Récemment, alerté par le coût de la main d’œuvre trop élevé, le gouvernement a décidé de réduire les charges sociales sur les retraites de 16 à 13 %. Un allégement pour les entreprises mais à terme moins de retraite pour les salariés. « L’enjeu est de rester attractif » explique 5 km MALAISIE Mandai Changi Tuas Singapour Jurong Island Détroit de Singapour Économie Matin / éco plus 1,11 milliard d’€ objectifs d’investissements européens dans l’industrie singapourienne en 2005. Source : EDB. Ko Kheng Hwa, Managing Director du Bureau de développement économique (EDB). Aujourd’hui, Singapour accueille 7 000 multinationales, américaines, européennes ou japonaises. Mais aussi 4 000 entreprises chinoises, indiennes, australiennes ou néozélandaises, et 100 000 PME locales. La France n’est pas en reste : Singapour est le 16e pays d’accueil d’investissement français, et le second en Asie. MR revue de presse internationale avec Trop regarder la télé peut nuire au carnet de notes Pas assez d’avions pour les exportations indiennes Le ministre indien de l’Aviation civile affirme que les exportations agricoles de son pays sont aujourd’hui freinées par la faiblesse des infrastructures et notamment par le manque d’avions cargo pour transporter les vivres vers l’étranger. Pour l’heure, les deux plus grandes compagnies publiques, Indian Airlines et Air India, ont décidé de convertir chacune 5 avions de ligne en version cargo pour remédier partiellement à ce déficit de transport. On se doutait depuis longtemps que la télé n’était pas l’outil idéal pour l’éveil intellectuel des enfants. Une étude scientifique allemande prétend aujourd’hui en apporter la preuve ! L’institut de recherche en criminologie de Niedersachsen a interrogé 23 000 écoliers âgés de 10 à 15 ans. Il a établi des corrélations entre le nombre d’heures passées devant la télé (ou les consoles de jeu) et le niveau scolaire. Cette étude a révélé au passage que près d’un tiers des filles et la moitié des garçons disposaient d’un téléviseur dans leur chambre. L’économie américaine plombée par l’énergie Selon Ben Bernanke, conseiller à la MaisonBlanche, la forte hausse des prix de l’énergie survenue après les ouragans Rita et Katrina pourrait freiner la croissance économique des États-Unis. Contrairement aux crises énergétiques passées, l’inflation devrait cependant pouvoir être contenue, grâce à une économie nationale plus flexible, évitant ainsi à la Réserve Fédérale de devoir augmenter brutalement ses taux d’intérêt. RECEVOIR Économie Matin DANS VOTRE ENTREPRISE [email protected] p. 15 MÉDIAS presse pub and co Marianne dirigé par l’ancien patron du Figaro… Publicité en ligne : le clic crève l’écran ! Comment s’explique ce succès ? Internet est un très bon support pour créer un rapprochement entre annonceurs et consommateurs. Lorsque l’internaute voit un bandeau publicitaire attractif, il clique et se retrouve directement sur le site de l’annonceur ! Cette interactivité ne se trouve pas dans la presse ou en radio. Et comme on connaît le profil des internautes, on peut personnaliser le message publicitaire, pour plus d’efficacité. FRANÇOISE RENAUD D’autres annonceurs hésitent. Pourquoi ? C’est vrai, certains, trop frileux, n’ont pas encore sauté le pas et adopté Internet dans leur plan média. Il y a différentes raisons : ils ont un budget limité et ne veulent pas prendre de risques, ils ne vendent pas leur produit sur Internet ou jugent leur propre site trop peu vendeur. 475 millions d’€ Recettes Internet du 1er semestre 2005 en France. Source : TNS Média Intelligence. M La publicité en ligne a l’avenir devant elle ? Oui, sans aucun doute, car avec la généralisation de l’ADSL en France, les publicités vont pouvoir se montrer plus créatives sans ralentir la vitesse de connexion. On compte déjà 900 annonceurs actifs sur le web, soit 11 % de plus qu’il y a un an, car les entreprises qui intègrent Internet dans leur stratégie de communication sont de plus en plus nombreuses. ais pourquoi les annonceurs se ruent-ils sur le Web ? Les recettes publicitaires en ligne ont augmenté de 73 % en 1 an. Internet représente aujourd’hui 5 % du marché publicitaire contre 31 % pour la télévision mais 0,8 pour le cinéma (étude TNS media intelligence). Françoise Renaud, directrice nouvelles technologies de l’Union des Annonceurs (UDA) commente ces résultats. Y ves de Chaisemartin, ex-homme fort du Figaro, prend la direction générale du newsmagazine Marianne, dont il vient d’acquérir 25,24 %. Le reliquat, soit 24,13 %, est acquis par le patron du Phare de Ré et des éditions scientifiques Technip, Thierry Verret, le journaliste Guy Sitbon et deux autres actionnaires. Le titre annonce une diffusion payée de 200 000 exemplaires environ qui représente 95 % de son chiffre d’affaires : 22 millions d’euros sur l’exercice à cheval entre 2004 et 2005. Libération peine L e quotidien dirigé par Serge July enregistrera en 2005 une perte de plus de 5 millions d’euros. En cause, selon la direction, un manque à gagner de 2 millions d’euros de recettes publicitaires (-10 %). Le recul des ventes de 5,5 % depuis janvier 2005 n’arrange rien. Serge July dit amorcer une réflexion sur l’organisation de la rédaction, l’ensemble des emplois et des fonctions dans l’entreprise, afin de réduire ses coûts. Les représentants du personnel y voient l’annonce d’un plan social. Abonnement à Presse News ? 01 41 10 98 30 Propos recueillis par Sandrine Allonier eader de notre baL romètre de visibilité médiatique des entre- BAROMÈTRE ECONOMIE MATIN / DATOPS Volkswagen en pole position Les patrons dont on parle Vincent Bolloré Les entreprises dont on parle Franck Riboud Carlos Ghosn u co u n d e o i n s ss tio ur re lu o og vo de B r É P DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2005 Vincent Bolloré (BOLLORÉ) Franck Riboud (DANONE) Carlos Ghosn (RENAULT / NISSAN) Maurice Lévy (PUBLICIS) Baudouin Prot (BNP-PARIBAS) Patrick Ricard (PERNOD-RICARD) Didier Lombard (FRANCE TELECOM) Jean-François Decaux (JC DECAUX) Henri Giscard d'Estaing (CLUB MED) Anne Lauvergeon (AREVA CI) rs DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2005 + 1,2 % VOLKSWAGEN -1 + 0,3 % THALES 13,14 +9 + 1,5 % PORSCHE + 94 - 3,7 % 12,94 +2 + 0,1 % DEXIA 9,60 +8 + 0,3 % +46 + 0,8 % PEUGEOT 9,50 +7 + 10,3 % 6,27 + 14 + 1,2 % PERNOD RICARD 9,34 + 11 + 1,2 % 5,78 + 17 + 0,1 % AXA 8,95 +2 +6,0 % 8,66 + 42 + 5,3 % 15,49 10,39 14,41 12,54 10,57 + 35 + 14 + 3,3 % + 2,8 % 4,90 + 19 0% SOCIETE GENERALE 4,51 +1 0% FORTIS 8,30 +6 +2,5 % 4,31 -7 - 5,5 % BNP PARIBAS 8,14 + 32 +5,4 % Sorties du palmarès : Jean-Louis Dumas (HERMES), Gérard Philippot (UNILOG), Denis Ranque (THALES), Jean-Marc Espalioux (ACCOR), Martin Bouygues (BOUYGUES), Arnaud Lagardère (LAGARDERE). Sorties du palmarès : GROUPE DANONE, AREVA CI, FRANCE TELECOM, HAVAS, AGF, AIR FRANCE, ALCATEL, EADS, JC DECAUX. Méthodologie : plus de 10 000 sites Internet de médias écrits à travers le monde sont scrutés depuis septembre 2004 par la société de veille et d’analyse stratégique Datops pour Économie Matin. Pour toute information supplémentaire, contactez [email protected] p. 16 - Économie Matin N°41 s ur co n du io n rse s o i s ut ou re ol B og Év de Pr + 10 22,25 avec prises cette semaine, Volkswagen bénéficie de l’annonce de Porsche. Le constructeur de voitures de luxe va en effet devenir le premier actionnaire de son compatriote Volkswagen avec 20 % du capital, et décroche d’ailleurs la troisième place de notre classement. En deuxième position, Thalès a été sous le feu des projecteurs à cause d’accusations de corruption, mais aussi grâce à un contrat de 70 millions d’euros signé avec la Marine allemande et à ses négociations avec Bercy pour la reprise de DCN. Côté patrons, la première place du baromètre revient au très médiatique Vincent Bolloré, qui monte à 8 % dans le capital d’Aegis. Franck Riboud ne perd qu’une place grâce à de nouvelles rumeurs d’OPA. VOTRE ARGENT patrimoine P analyse La victoire de Koizumi au Japon ? ‘‘Par quels il a vaincu la déflation moyens a vague triomphale du parti libéral-démocrate de Koizumi marque stimuler mon une nouvelle ère au Japon. Embourbé dans une crise déflationniste épargne ?’’ sans précédent depuis 1990, le Japon our faire fructifier votre épargne, vous avez l’embarras du choix ! Restez simplement prudent lorsque vous déléguez à d’autres la gestion de vos finances. • L’assurance-vie reste l’un des meilleurs placements. Privilégiez les contrats dits « multisupports », investis en fonds boursiers (vous disposez d’une protection en cas de décès). • L’immobilier, à condition de tenir compte de la perspective de plus-values, des frais d’entretien, du coût du prêt, de la fiscalité, de la possibilité des impayés… L’avantage fiscal n’est jamais suffisant pour réaliser un bon investissement. • Trésorerie ? Elle rapporte depuis 2003, 2 %. Songez à approvisionner un Codévi, un Livret ou encore un Super-Livret (rémunération privilégiée) si vous pouvez bloquer cet argent. • N’oubliez pas la Bourse. Votre instinct aidé de conseils avisés devraient vous sourire. Clément Cheyrias président d’A2M Finance a2mfi[email protected] avec L connaît aujourd’hui une véritable révolution de modernisation sociale, politique et économique. Les marchés financiers semblent la saluer : tous les efforts mis en œuvre ces cinq dernières années commencent à porter leurs fruits. Au plan politique, Koizumi est parvenu à se débarrasser de l’aile anti-réformiste de son parti pour venir à bout de la privatisation de la Poste nippone. Sonnent la fin du financement massif des dépenses publiques par des émissions d’obligations d’État et l’amorce de la réorganisation des établissement publics, proche de celle du privé. Si, traditionnellement, les entreprises gardaient une vision assez protectionniste du marché et offraient peu de place aux actionnaires dans leur gestion, elles les intègrent à présent largement. Elles réalisent des efforts considérables pour améliorer leur rentabilité et versent davantage de dividendes. La croissance du pays enregistre son 3e trimestre consécutif de hausse. Le système bancaire s’est nettement assaini. Les prix de l’immobilier et des ventes de détail décollent. L’investissement et le marché du travail reprennent de la vigueur. Non seulement le chômage baisse, mais l’em- ploi à temps plein a crû plus fortement que l’emploi partiel, pour la première fois depuis 1997. Les ménages consomment à nouveau : la croissance repose à présent davantage sur la demande intérieure. Les premières bénéficiaires en sont les PME dont le niveau de bénéfices est désormais supérieur à celui de ces dix dernières années. Pourtant, leurs cours sont au plus bas, en raison notamment du ralentissement cyclique de 2004 : il a conduit les analystes à l’intégrer dans les valorisations. Du coup, le marché japonais apparaît attractif à court et moyen termes en raison de sa sous-évaluation relative, par rapport aux autres marchés et à son PER historique. Soulignons enfin la réforme de la loi sur les OPA (échange de titres et non plus en numéraire seulement). Une reprise des fusions-acquisitions est donc envisageable. Optez pour le fonds japonais vedette d’Invesco, Invesco GT Nippon Growth Fund A. Son style de gestion très agressif et opportuniste lui vaut 32 % depuis le début de l’année contre 15 % pour l’indice Nikkei. Florence Chatelet analyste Sicavonline Retrouvez l’intégralité de cet article sur www.sicavonline.fr p. 17 CONSO baromètre conso déjeuner d’affaires Sélection PriceRunner pour Économie Matin NOMBRE DE MARCHANDS Sony DAV-DZ300 19 LE MOINS CHER www.amazon.fr Prix : 299 € VIDÉO PROJECTEUR NOMBRE DE MARCHANDS Ben Q PB2140 13 LE MOINS CHER www.clust.com Prix : 579 € CONSOLE DE JEUX PORTABLE NOMBRE DE MARCHANDS Sony PSP 15 www.rueducommerce.com Prix : 241,53 € ORDINATEUR PORTABLE Sony Vaio FS285H 15 LE MOINS CHER www.rueducommerce.com Prix : 1 222,15 € PDA NOMBRE DE MARCHANDS L e Cap Vernet « nouveau », c’est d’abord une histoire d’amitié. Celle de Stéphane Marcuzzi, ancien disciple de Guy Savoy et de Jean-Marc Lemmery, chef atypique, autodidacte et passionné. Ensuite, c’est l’envie de « réveiller » cette carte de poissons, avec du frais uniquement, aucun poisson d’élevage et une inspiration au fil des marées… Pour la cuisson, c’est ultra précis, à la plancha, avec un chef d’orchestre qui ne veille qu’à ça ! Le résultat est mieux que « ça ». Efficace, créatif. Le saint-pierre et la sole font des merveilles. Les entrées sont étonnantes avec, notamment, un bar sauvage servi en carpaccio, sa vinaigrette d’hibiscus et des légumes oubliés. Quant aux amateurs d’huîtres, ils ne dégusteront ici que des grands crus. La salle aussi s’est offert un lifting. Rien de renversant mais on a heureusement oublié le bleu marine et l’esprit paquebot pour un mariage sable et violine plus subtil. Finalement, on ne regrette qu’une seule chose : pas de menu déjeuner… Alex Germane Le Cap Vernet, 82 avenue Marceau, 75008 Paris. Réservations au 01 47 20 20 40. Ouvert tous les jours de 11 heures à 23 heures sauf les samedi midi et dimanche. style Cuisine… de la mer ! Tarifs : à la carte uniquement. Compter 60 €. Qualité :8/10 • Service : 8/10 • Ambiance : 7,5/10 automobile LE MOINS CHER NOMBRE DE MARCHANDS Le Cap Vernet adresse ENSEMBLE HOME CINÉMA Palm Tungsten E2 41 LE MOINS CHER www.cdiscount.com Prix : 193 € NB : les prix indiqués ne tiennent pas compte des frais de livraison Date de collecte des prix : 28 septembre 2005, 15 h 30 heures. Source : www.pricerunner.fr p. 18 - Économie Matin N°41 Croma : la grosse pointure de Fiat revient ! C ’est une voiture de rupture. Confrontée aux difficultés que l’on sait (moins 17 % de ventes en France d’un mois d’août à l’autre), Fiat nous propose la Croma. Autant la précédente Croma, dont la production s’est arrêtée il y a tout de même 10 ans, était une berline classique, autant cette nouvelle Croma ne ressemble à aucun véhicule connu. C’est une grosse berline qui s’apparenterait à un break si l’arrière n’était pas coupé, mais elle n’est pas non plus monospace ! Une ligne originale signée par le maître carrossier Guigiaro. L’espace intérieur est fantastique. Cinq grandes et même très grandes personnes voyagent avec tous leurs bagages (coffre de près d’un demi mètre cube). Amortissement souple et confortable. Visibilité bonne – grande surface vitrée (3,5 m2). Ce qui fait rupture, c’est la qualité des matériaux et la finition dont on pensait que la firme italienne avait défi- nitivement fait son deuil. La direction, pourtant assistée, reste relativement dure. Nul reproche à la version diesel qui nous était confiée. Le moteur 1,9 Multijet 16v développe 150 CV sans volume sonore critiquable. Il a consommé sur notre parcours de référence autour de 8 litres aux cent, bien épaulé par une boîte 6 vitesses. La clé de contact se glisse entre les deux sièges, comme sur une Saab. Est-ce tout ce qui reste des accords détricotés avec General Motors dont Saab est filiale ? Fiat a tiré les prix puisque notre modèle s’affiche à un peu plus de 28 000 euros. Sera-ce un succès ? On le sait, un changement de réputation se fait toujours en deux étapes. Dans un premier temps, on constate les progrès de telle marque. Ce n’est qu’après, et parfois longtemps après, que l’on décide de devenir client ! Gérard Jouany economie matin 3/10/05 28/09/05 12:04 Page 1 Franchise / Partenariat DISTRIBUTION AUTOMATIQUE = REVENUS AUTOMATIQUES Retrouvez chaque semaine nos rubriques LA DISTRIBUTION AUTOMATIQUE Domiciliation d’entreprise, Franchise / Partenariat, : Une activité simple accessible à tous qui élimine la plupart des frais fixes : Locaux, personnel, impayés, ... Ni droit d’entrée, ni royalties, Rendement très élevé. ● ● Propositions commerciales ● dans les pages “Adresses Utiles” Réservez vite votre emplacement en nous contactant : [email protected] Tél. : 01 41 38 86 17 : 01 45 29 94 04 FRANCE SUD : 04 68 51 02 87 FRANCE NORD MEGAMATIC 16, RUE KLÉBER 92130 ISSY LES MOULINEAUX Domiciliation Transférez votre activité économique en Pologne ou ouvrez une filiale ! L’impôt sur le bénéfice des sociétés 19%, smic 210 € par mois. On vous propose le service complet en français : cabinet de conseil juridique, conseil en fiscalité, comptabilité, service du notaire. www.ziemski.poznan.pl Tél. : + 48 61 851 57 66 - Fax : +48 61 851 57 86 Corporate Business centre L.T.D Votre société en Grande-Bretagne ou Offshore, sans apport de capital, suivi administratif, expert comptable britannique, N°TVA, ligne tél./fax, introduction bancaire, chéquier et CB dans le cadre juridique européen. Tél. London : 44 20 8 371 23 00 France Tél. 01 60 75 85 51 - Fax 01 60 75 87 64 Internet : www.bmc-ltd.net E-mail : [email protected] CONSO voyage bonne assiette avec L’Afrique en couleurs ! LE NIL EN FELOUQUE Réservée aux férus d’histoire et de culture, une croisière à bord d’un véritable dahabeya, une felouque réalisée sur le modèle des bateaux du début du siècle dernier. Circuit 10 jours/9 nuits, 2 060 € base double pour un départ le 27 janvier 2006 – STI Voyages Égypte : Tél. 01 55 37 23 45 – www. stivoyages.fr AU CŒUR DU PAYS DOGON Immersion dans la vie de l’un des plus fascinants et des plus anciens peuples d’Afrique, les Dogons, dans les escarpements de la falaise de Bandiagara. Balade de 8 jours à partir de 875 € – Départs du 17 octobre au 13 mars – Nomade Aventure – Tél. 01 46 33 71 71 – www. nomade-aventure.com LE SÉNÉGAL MÉCONNU Une semaine pour vivre la pêche à la palangrotte, à l’épervier dans les bolongs, hébergé dans une case en paille à double toit. Avec cours de cuisine sénégalaise. À partir de 420 € le séjour de 7 jours hors vol. Tél. 04 75 38 82 – www.laburle.fr Stéphanie Clément-Grandcourt Objet DVD « Particules élémentaires, mon Cher Watson… » D Le DVD migre vers le projo L es vidéoprojecteurs se mettent à intégrer un lecteur DVD, histoire de libérer de la place sous votre TV à écran plat. Et comme fusionner doit rimer avec beauté, Optoma a 210_70_ECO_MATIN_44941 1/04/05 17:24 Page 1 soigné le design de son Movie Time. Optoma Movietime, 1 300 euros JH EN ROUTE VERS L’ANGLETERRE Réservez dès maintenant sur ou par téléphone au 0810 63 AVEC EUROTUNNEL www.eurotunnel.com 03 04 (prix appel local) La navette Eurotunnel c’est : • Rapide : seulement 35 min de traversée • Économique : un prix par voiture quel que soit le nombre de passagers. * Prix à partir de 140 €. Valable pour un A/R 5 jours ou plus, incluant 9 € de réduction accordée lors d'une réservation via Internet. Offre valable jusqu’au 22/05/05 pour un voyage A/R en voiture effectué avant le 31/12/05. Réservation minimum 1 jour avant la date de départ. Non remboursable, modifiable avec des frais minimum de 48 €, sous réserve de disponibilités. Départ de Calais/Coquelles entre 12 h 00 et 16 h 00, retour de Folkestone après 12 h 00. Les conditions générales de vente et de transport d'Eurotunnel s'appliquent à cette offre et sont disponibles sur www.eurotunnel.com – Gedess 179093 Rev 1. p. 20 - Économie Matin N°41 oyle, père de Sherlock Holmes, crée généralement l’événement DVD de rentrée, comme Houellebecq crée l’événement littéraire. Rien de commun entre eux, sinon « l’élémentaire » ! Le coffret de la saison 1 de Sir Sherlock pour se remettre dans le bain ? JH Les femmes ont plié l’industrie à leur mode de vie L’automne est la saison où pleuvent les statistiques. Si les femmes savent lire entre les lignes des chiffres dévolus à la consommation des Français, elles s’apercevront qu’elles ont gagné du temps. Ainsi, par exemple, elles ne consacrent plus que 20 minutes par jour à la cuisine. Deux fois moins qu’il y a 10 ans ! Même chose pour les repas. On déjeune de plus en plus souvent dehors, en 32 minutes chrono, alors que le repas familial d’antan prenait 1 h 48 en moyenne. On voit d’ici ces messieurs s’indigner et s’inquiéter de la qualité de leurs repas et de ceux de leurs chérubins. Les femmes leur font un pied de nez ! D’abord parce que 10 % seulement des hommes se chargent de la cuisine en temps ordinaire (une ou deux fois par jour, 365 jours par an, vacances comprises), ce qui ne leur donne pas vraiment voix au chapitre. Ensuite parce que les femmes, marché à elles toutes seules, ont mieux attiré les industriels de l’agro-alimentaire que les hommes : par exemple, les bons petits plats en sachet à passer au micro-onde qui vous font un repas complet et équilibré en 1’30 montre en main. Les femmes sont gagnantes, sur toute la ligne ! Nathalie Hutter-Lardeau directrice d’Atlantic Santé www.agence.atlantic-santé.info 60 % des mères qui ont un métier disposent de moins de 30 minutes pour préparer les repas. 140 Source : Leroy-Merlin €* par voiture l’aller-retour de Calais/Coquelles à Folkestone ENTREPRENDRE ouvre-boîte L’effet blog électrise l’entreprise L e phénomène du blog (site-journal personnel sur le net) se déchaîne. D’abord dans la sphère privée et le monde des médias. Il conquiert aujourd’hui l’entreprise. Patrons, salariés, recruteurs se mettent à « blogger » tout azimut. FranceInter en a fait une chronique matinale ! Véritable outil de management ou artifice ? À en croire les entreprises qui ont franchi le pas, le « blog » (mot-valise anglais issu d’une contraction de web et log, suite de fichiers) est un « plus » véritable dans le management et la communication. Communiquer plus efficacement, fédérer des équipes, créer du lien avec les clients ou les fournisseurs, recruter de nouveaux collaborateurs… En alimentant régulièrement en notes son blog, le dirigeant va se livrer, se créer une image d’homme moderne et accessible tandis que l’employé peut valoriser son travail en exprimant savoir et savoir-faire. Mais pas critiquer sa « boîte ». On peut tout dire à condition de respecter certaines règles. Ce n’a pas toujours été le cas. Le blog sauvage des salariés de Tiscali a servi de place d’expression populaire durant le rachat de Tiscali France par Telecom Italia (www.ilacsit. blogspot.com)… Les syndicats y voient un support de communication simple et efficace. La CFDT d’Oracle France (http://cfdt-oracle.blogspot.com) ou la CGT d’Eurofloat (http://cgt-eurofloat.over-blog.com/) l’ont érigé en relais des revendications. Un blog ne vit que s’il bouge, se renouvelle. Après l’effet de mode, combien transformeront cet outil en véritable levier de management ? Anthony Hussenot doctorant en sciences de gestion ADMEO/CNRS hussenot@idefi.cnrs.fr ? LA E ‘‘Nous vendons une maison en indivision. QUESTION Comment suis-je imposé ?’’ n principe, les plus-values nées des ventes de maisons ou de biens immobiliers en général sont imposables à l’impôt sur le revenu. Hors les ventes des résidences principales. Certains cas d’exonération existent : en particulier si le vendeur est propriétaire de son lot depuis au moins 15 ans ou si le prix qui lui revient dans la vente est inférieur à 15 000 euros. C’est souvent le cas lorsque le bien vendu provient d’un héritage réparti entre plusieurs membres d’une même famille. Mais attention, si la maison est en situation de démembrement (usufruit et nue-propriété séparés), le seuil de 15 000 euros s’apprécie en tenant compte de la valeur en pleine propriété de ce bien. En cas de cession d’un bien détenu en indivision, le seuil de 15 000 euros s’apprécie en revanche au regard de chaque quote-part indivise, sans qu’il soit besoin de connaître la valeur totale du bien. Que l’une des quotes-parts indivises soit démembrée est sans incidence sur ce calcul. La Direction générale des impôts admet, en cas de cession d’un bien détenu par des époux, d’apprécier le seuil de 15 000 euros dans les mêmes conditions que pour les biens détenus en indivision : par rapport à la fraction qui revient à chacun. Quel que soit le régime matrimonial. SVP conseil en management www.svp.fr marketing Externalisation, oui. Avec précautions… Le BPO, ou Business Process Outsourcing, connaît un fort développement dans les entreprises françaises et internationales. Elles sont aujourd’hui, d’après le Baromètre Outsourcing du cabinet Ernst & Young, 70 % à pratiquer l’externalisation en France. Une seule définition : le BPO ou externalisation ou infogérance (pour l’informatique) ou encore le facilities management (pour les services généraux) est « la délégation de certaines fonctions (la comptabilité, l’informatique, la logistique, le transport, les télécoms, les centres d’appels…) sur une durée pluriannuelle à des prestataires de services extérieurs à l’entreprise. » L’informatique et les télécoms restent les premières grandes fonctions externalisées par les grandes entreprises (73 % en 2002), suivies par la distribution, la logistique et le transport (63 %), puis les services généraux (53 %). Pour réussir une externalisation, il est indispensable de regarder quatre axes : • Économique : réfléchir sur sa stratégie, connaître ce qui est cœur de métier et ce qui ne l’est pas et trouver le prestataire de services « cœur de métier ». • Humain et social : les collaborateurs repris, lorsqu’il s’agit d’un transfert d’équipe (art. L122-12), passent d’une entreprise pour laquelle ils étaient souvent considérés comme secondaires ou centre de coûts, à une autre dont c’est le cœur de métier. Ils passent de fonctionnels à opérationnels. • Le pilotage, la maîtrise d’ouvrage et la stratégie doivent rester au sein de l’entreprise. La relation de partenaires qui s’établit doit donner naissance à une charte de service claire et à une maîtrise d’ouvrage très forte au sein de l’entreprise. On n’externalise ni son directeur informatique ni sa stratégie informatique. • Penser en amont à la réversibilité, si votre stratégie l’exige : reprendre et ré-internaliser rapidement votre fonction dans son ensemble. Olivier Chaduteau [email protected] p. 21 ENTREPRENDRE avis de coach Énergies En termes d’énergie, on a les « péchus » et ceux dont les « bras tombent ». En fait, les deux états concernent tour à tour chacun d’entre nous. Le soleil qui se montre, un succès personnel ou un signe de reconnaissance de la part d’une personne estimée nous stimulent là où un doute, une critique mal formulée ou un revers peuvent inhiber. Cette fluctuation de la mobilisation, caractéristique très humaine, est l’une des raisons d’être du management. Lorsqu’on se livre à quelques estimations des gaspillages des énergies humaines dans les organisations, les résultats dépassent parfois l’entendement : on peut atteindre 50 % d’énergie utile perdue. Pour se faire une idée de ces déperditions, on distingue l’énergie latente qui dort faute d’être mobilisée par l’entreprise, l’énergie d’entretien utilisée pour compenser les frustrations ressenties et l’énergie dispersée faute d’une coordination suffisante de l’organisation. À raison de 10 à 20 % par type d’énergie ainsi perdue, on atteint vite le compte. On peut imaginer ainsi la quantité d’énergie à retrancher de celle, disponible, d’un collaborateur pour arriver à l’énergie utile qu’il fournit au service de l’organisation ! Un manager qui saurait limiter de telles pertes dans son équipe s’assurera vite d’un meilleur rendement. Olivier Devillard conseil de direction [email protected] organisation VOUS EXPOSEZ DANS UN SALON ? 10 conseils pour réussir N ous avons listé déjà, avec le Palais des Congrès de Paris (Économie Matin n° 3, 6 juin, page 21) les points clés de l’organisateur d’un congrès/ exposition. Mais si votre entreprise décide elle-même « d’exposer » ? Avec Philippe Magnan, responsable du service « exposants » du Palais des Congrès de la Porte Maillot à Paris, petit vade-mecum du stand qui « cartonne »… 1 Pourquoi exposer ? Clarifier les objectifs Un stand coûte cher. Pas seulement en termes de « mètres carrés ». Entre la location du matériel, le casting des hôtesses/stewards, le transport, les services et tous les frais associés, le prix de revient d’un stand oscille entre 700 et 1 500 euros le mètre carré, chiffre Philippe Magnan. Voulez-vous vendre (objectif commercial) ? Gagner en notoriété/prestige (objectif image) ? En profiter pour étudier les offres concurrentes (objectif veille concurrentielle) ? Déterminez-le : le choix du salon et de la superficie en dépendent. 2 Objectif « ventes » Votre but est commercial ? La pire erreur serait d’héberger sur le stand l’ensemble de vos produits/services : le chaland ne verra rien, n’identifiera pas, passera son chemin. Axez sur l’essentiel, en cohérence avec la thématique du salon. Le reste du catalogue figurera en filigrane. N’oubliez pas qu’un objectif commercial sur 3 jours – temps moyen d’une exposition liée à un congrès, par exemple – inclut la prospection de clients, la fidélisation, la détection de nouveaux réseaux de distribution. Dynamiser la présentation. 3 Quel salon ? Vos objectifs définis, trouvez la bonne « expo ». Paris est une plaque tournante européenne : à lui seul, le Palais des Congrès a attiré 415 manifestations en 2004, dont 84 congrès avec expositions, 45 salons, 37 assemblées générales, etc. Au-delà, Paris Expo, Paris-Nord Villepinte, Le Bourget, le Cnit, la Grande halle, le Parc floral, l’Espace Champerret, le Carrousel du Louvre, la Cité des Sciences et de l’Industrie, autant de pôles pas ou très spécialisés. Ciblez donc bien sûr le thème, son type (grand public, spécialisé, mixte, foire… ?) et souvenez-vous : plus le thème sera pointu, plus l’audience sera circonscrite (mais ciblée). 4 UNE LIVRAISON URGENTE ? WIN-GO COURSES 01 47 46 16 16 p. 22 - Économie Matin N°41 Évaluer la qualité du salon Le cibler est aussi en vérifier la qualité. Un salon qui ne tient pas la promesse de son affluence signe l’échec de ses exposants. Exigez de connaître le nombre des visiteurs de la précédente édition, celui des exposants, bien sûr la surface. Écoutez le bouche à oreille. La promotion qui en est faite. Consultez l’instance d’accueil. « Je ne juge jamais de la qualité d’un salon, se défend Philippe Magnan pour lequel l’organisateur d’une exposition est un client, mais bien sûr nous en avons une perception. » N’oubliez jamais qu’une 700 à 1 500 € le m2 de stand sur le salon surface brute d’exposition est à diviser par deux pour estimer la surface « utile » : le reste est dévolu à la circulation. 5 Quel stand ? Collectif, donc partagé. Conçu pour la notoriété, le prestige. Ou tourné vers la vente : à chaque objectif correspondra une conception adaptée, de la décoration aux équipes de vendeurs, sans oublier les ressources informatiques partagées. 6 Un message immédiatement compris Essentiel : le chaland identifie le stand – et son besoin – en moins de deux secondes. Il doit en un coup d’œil avoir compris le service, le produit. Si vous voyez passer le flux des visiteurs qui va stationner sur un stand concurrent, alerte : vous êtes à côté de la « plaque » ! 7 Un marketing adapté Mettez votre entreprise en scène ! Son savoirfaire. Sa gamme. Créez par exemple une offre spéciale (accroche). Équipez-vous d’objets promotionnels : un cadeau attire comme l’aimant. 8 Promenez-vous dans l’exposition N’oubliez pas que vous allez côtoyer vos concurrents. Le moment où jamais pour acquérir un instantané de l’offre du moment. 9 Accueillons-les Ne laissez pas votre visiteur livré à lui-même. Prévoyez hôtesse, « steward » ou du personnel d’accueil. 10 Enregistrez-les Même sans aller jusqu’au scanneur de badge, prévoyez ce qu’il faut de moyens de communication sur le stand pour noter rendez-vous, envoyer mails et messages. C’est aussi un prétexte de relance téléphonqiue pour les prospects qui ne sont pas venus. Enfin il s’agit d’évaluer les retombées et se debriefer : le négatif et le positif de ces quelques journées d’exposition… Enquête Marc Francel PPub Eco / Les ComT2 21/09/05 14:44 Page 2 Les Commerciaux T2 © Bamboo Édition – Radôche, Plumeri & Boitelle – www.bamboo.fr L'oeil vif, le cheveu brillant, le costard repassé et la cravate bien nouée, nos amis les commerciaux sont de sortie. Dignes représentants de l'humour made in Bamboo, ils vous proposent une profusion de gags à un prix défiant toute concurrence. Découvrez leurs aventures dans votre hebdomadaire Économie Matin. EconomieMatin 230x300Q 29/09/05 16:33 Page 1 ZANZIBAR ROUGE BASKET & STAM PRODUCTIONS PRÉSENTENT SMAIN REBELOTE AU CASINO DE PARIS Les 27, 28 et 29 octobre 2005 N ATIO E T N E AIR RÉS T P N E E R PLÉM CTOBRE P U S 6 O LE 2 AVEC LA COMPLICITÉ D’ALAIN BERNARD CRAPULE ! N° Licence 7501661/7501662 MISE EN SCÈNE DE GÉRARD PULLICINO N : ATIO 6 C O L 2 s.fr i 98od9 epar 6 2 n i 9 as n) €/m (0,34 08 .c www ARIS DE P O HY IN CLIC CAS E DE S U I R AR 16, 09 P 750 TE : N R, E VE FOU TS D ARRE C POIN , . IN N IRG CHA C, V , AU C FNA R m E c.co LECL w.fna ww Ecoutez aussi Rire & Chansons sur : www.rireetchansons.fr Liste des fréquences au 08 92 68 52 52 (0,34€ la minute)
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