2009 - GALIA
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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 Membre d’Odette International Groupement pour l’Amélioration des Liaisons dans l’Industrie Automobile SOMMAIRE EDITORIAL page 1 ORGANISATION DE GALIA page 3 PRÉSENTATION DE GALIA page 4 LES MISSIONS LES DOMAINES COUVERTS LES MODES DE FONCTIONNEMENT LES SERVICES OFFERTS PAR GALIA page 5 LES RELATIONS DE GALIA page 6 LES TRAVAUX DE GALIA/ODETTE page 7 DOMAINE LOGISTIQUE DOMAINE INGÉNIERIE DOMAINES TRANSVERSES LE RÉSEAU ENX page 34 LE PROJET LogisTIC page 43 LA PLATEFORME FILIÈRE AUTOMOBILE page 46 LES FORMATIONS page 49 LA COMMUNICATION page 52 LA LISTE DES MEMBRES GALIA page 54 EDITORIAL du Président Page 1 2009 : Une année de crise, une opportunité pour rebondir Je suis heureux d’introduire ce rapport d’activité de l’année 2009, en tant que Président de GALIA depuis mars 2009, date à laquelle j’ai succédé à ce poste à Dominique de Bengy. L’année 2009 a été difficile pour la filière automobile sur fond de crise économique et financière générale. Bien sûr, cette situation a eu des répercussions sur GALIA : éloigne‐ ment de quelques‐uns de nos membres, moins de disponibilité des représentants des entreprises pour participer aux groupes de travail… Jean‐François Salles (RENAULT) GALIA a adapté son organisation : une gestion plus frugale sur les frais de fonctionne‐ ment, les déplacements, et l’utilisation régulière de l’audioconférence pour les réunions, ce qui a permis de pallier la moindre disponibilité des correspondants et la réduction des budgets de déplacement. Ainsi, un certain nombre d’actions ont pu être menées à bien. Ce rapport d’activité en fait la présentation. Parmi elles, je voudrais citer l’achèvement du projet LogisTIC, dans le cadre du programme TIC&PME 2010, du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. « Cette crise doit être une Face à l’ampleur de la crise, les Pouvoirs publics ont promu les actions de progrès et de performance dans la filière automobile, et notamment la création de la Plateforme Filière Automobile. GALIA est fortement impliqué dans plusieurs actions de la PFA. Plateforme qui est installée dans les locaux de GALIA, à Boulogne‐Billancourt, depuis juillet 2009. opportunité pour Comme je l’ai dit, lors de l’Assemblée Générale de GALIA, le 27 mai dernier, cette crise doit être une opportunité pour faire progresser encore les processus de fonctionne‐ ment dans, et entre les entreprises de l’Automobile. GALIA, grâce au capital d’outils constitué et en cours de développement, devra être un acteur significatif de ces pro‐ grès. fonctionnement Le Comité Directeur a fixé comme objectif pour 2010 de renforcer l’attractivité et l’effi‐ cacité de GALIA. Cela passe par un emploi optimisé de nos ressources pour apporter encore plus de résultats concrets à nos membres et par une meilleure communication sur nos travaux et nos réalisations. Je vous souhaite bonne lecture de cette sixième édition du rapport d’activité de GALIA. Jean‐François Salles Président de GALIA faire progresser encore les processus de dans, et entre les entreprises de l’Automobile. » Page 2 Membres du Comité Directeur de GALIA (au 31 décembre 2009) NOMS SOCIETES Jean‐François SALLES RENAULT Directeur Qualité de la Supply Chain (Président de GALIA) Eric WILLMANN RENAULT Directeur Qualité et Développement des fournisseurs (Vice‐Président de GALIA) Antoine MOGLIA AGC FRANCE Responsable EDI (Trésorier de GALIA) François BLANC VALEO MANAGEMENT SERVICES Directeur des Systèmes d’Information Le Comité Directeur de GALIA se réunit en moyenne quatre fois par an. Bernard BRASEY PSA PEUGEOT CITROËN Directeur Stratégie Industrielle et Risques Fournisseurs Gérard de FLEURIEU MICHELIN Vice‐President Global Sales Jean‐Philippe de VALMONT DAHER INTERNATIONAL Directeur Général Adjoint Philippe FAVRE ROBERT BOSCH FRANCE Directeur Général Ventes Renault‐Nissan Serge GOUBET PSA PEUGEOT CITROËN Directeur Ingénierie Logistique Flux Constituants et Systèmes Cyril GUEROULT VERNET Responsable Logistique Xavier LANDRY PLASTIC OMNIUM AUTO EXTERIEUR SERVICES Supply Chain Manager Beray LE GOUVERNEUR FAURECIA Business Systems Director Bruno LESAGE TREVES Responsable Logistique Christian BOURE SFEPA Secrétaire Général (Observateur) Hubert PERREAU CCFA Directeur Département Législation Fiscalité (Observateur) Organisation de GALIA Jean‐François SALLES Président Page 3 (au 31 décembre 2009) Christian CHAMAILLARD Directeur Chaque Comité et Groupe est Richard PEMPIE Président du Comité Logistique Bertrand LEINEN Président du Comité Ingénierie Jean‐Marc REYNAUD Président du Groupe Utilisateurs ENX composé d’un Président, d’un Chef de Projet GALIA et de représentants des sociétés membres. Jean‐François TAHON Chef de Projet Logistique Micheline SINSEAU Assistante de Direction Adhésions Vente Standards Alexandre LOIRE Chef de Projet Ingénierie Responsable Communication Catherine LANGEVIN Assistante Domaines Logistique, Ingénierie, ENX Achats Nadine BUISSON‐CHAVOT Chef de Projet EDI Chef de Projet ENX Responsable Informatique Sylvie JEAN Assistante Communication (Site web, Conférences, Publications), Formations Catherine PETIT Administration Comptabilité Page 4 Présentation de GALIA GALIA est une association française régie par la loi du 1er juillet 1901. Elle est née en 1984 d’un besoin urgent d’amélioration des échanges entre partenaires du secteur automobile. GALIA compte à ce jour environ 260 membres : Sociétés industrielles (constructeurs automobiles, équipementiers et fournisseurs) Sociétés de services (informatiques, prestataires logistiques, transporteurs) Organisations Les missions de GALIA sont multiples Elaborer des recommandations pour l’échan‐ ge de produits et d’informations entre parte‐ naires du secteur automobile. Mettre ces recommandations à la disposition de ses membres. Promouvoir la mise en œuvre par les entre‐ prises du secteur automobile des solutions issues de ces recommandations. L’Association GALIA est née en 1984 Susciter la réalisation d’outils conformes aux spécifications contenues dans ces recommandations. Informer les utilisateurs potentiels de ces outils. Représenter et défendre les intérêts de ses membres auprès des organisations françai‐ ses, européennes et mondiales travaillant dans les mêmes domaines et sur les mêmes thèmes. d’un besoin urgent d’amélioration des Les domaines couverts échanges entre partenaires du ENX (Réseau européen, privé, sécurisé) LogisTIC (Référentiel Global MMOG/LE, Etude RFID, Web EDI en XML) La Logistique L’Ingénierie Les domaines transverses : ec@t‐npmi, Flux Synchrones, Facturation secteur automobile. Les modes de fonctionnement Le Comité Directeur Il est composé de 18 membres (2 PSA, 2 RENAULT, 10 fournisseurs, 2 transporteurs et prestataires logistiques, 2 observateurs : 1 CCFA, 1 FIEV). Le Comité Directeur élit son Président, son Vice‐Président et son Trésorier. Le Comité Exécutif Il est composé du Directeur et des Chefs de Projet de chaque domaine. Les Comités Logistique, Ingénierie Chaque Comité est composé d’un Président, d’un Chef de Projet GALIA et de représen‐ tants des sociétés membres. Le Groupe Utilisateurs ENX Il est composé d’un Président, du Chef de Projet GALIA et de représentants des socié‐ tés membres. Le Directeur d’ENX participe à ce Comité. Les services offerts par GALIA Page 5 La documentation Elle regroupe environ 170 recommandations élaborées depuis 1984. Elle est disponible pour les membres sur le site Internet de GALIA (www.galia.com). L’information Le site Web Le site web offre deux espaces : l’un public, l’autre privé (réservé aux membres). La Lettre d’Information La lettre mensuelle de GALIA comporte un dos‐ sier, un témoignage et des informations d’actua‐ lité. Les ateliers GALIA organise un à deux ateliers par an dans chaque domaine couvert. La Journée d’Information GALIA Cette journée d’information est l’occasion de faire le point sur les travaux et projets en cours et à venir. Les rendez‐vous de GALIA GALIA organise tous les deux mois un rendez‐ vous par un service de Web Conférence. Il s’agit d’utiliser les outils Internet pour mettre en com‐ munication un intervenant et plusieurs centai‐ nes d’auditeurs restés à leur bureau. Les rencontres des membres Club GALIA organise au moins une réunion annuelle pour informer les fournisseurs de solutions, membres de GALIA, des travaux en cours et à venir. L’espace partenaires Nous offrons aux sociétés prestataires, membres Club, une vitrine pour faire connaître à l’ensemble de la communauté automobile francophone le contenu de leur offre commer‐ ciale. Les formations GALIA propose à ses membres, et plus générale‐ ment aux acteurs de la filière automobile, un certain nombre de formations, notamment dans les domaines Logistique, EDI et Ingénierie. Elles sont dispensées soit au sein de GALIA, soit en intra‐entreprise, en français et en anglais (voir le chapitre « Les Formations »). L’homologation de solutions Le Web EDI permet d’échanger des données correspondant à des besoins fonctionnels parti‐ culiers (logistiques et comptables) avec des par‐ tenaires, au travers de formulaires accessibles sur un écran de PC et une liaison Internet. A fin 2009 GALIA, a homologué 6 applications conformes à la recommandation ODETTE e‐forms V2. Pour en savoir plus, consultez la rubrique Web EDI du site web GALIA. L’accompagnement GALIA offre la possibilité aux sociétés membres Actifs qui en font la demande, de les accompa‐ gner dans la mise en œuvre de tout ou partie de leur projet dans les domaines couverts par GALIA. Les Chefs de Projet interviennent ainsi en tant que conseillers. La documentation GALIA représente environ 170 recommandations élaborées depuis 1984. Page 6 Les relations de GALIA En France GALIA développe des relations avec de nom‐ breuses fédérations professionnelles et comités, en particulier : GS1 France (anciennement GENCOD) ; la FIEV (Fédération des Industries des Equi‐ pementiers pour Véhicules) ; le CCFA (Comité des Constructeurs Français d’Automobiles) ; le CLIFA (Comité de Liaison des Fournisseurs de l’Automobile) composé de : FIEV, SNCP, GPA, FIM, FIEEC, Fondeurs de France ; la CGI (Commerce de Gros et International) ; de nombreux organismes institutionnels dans le cadre des Projets A.L.F.A. et LogisTIC, tels que : MINEIE, Conseils Régionaux, Cham‐ bres de Commerce, DRIRE, CETIM, CTDEC, CTN, AUTEO, Perfo Est, PPRA, CGS (Ecole des Mines de Paris), le Pôle Automobile Région Centre, le Pôle d’Excellence Automobile Champagne‐Ardenne, FIEEC ; l’AFNOR ; l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) ; TLF (Fédération des entreprises du Transport et de la Logistique). En Europe Philippe Paban (RENAULT) GALIA est le membre français de l’organisation européenne ODETTE INTERNATIONAL qui est composée de six membres actifs : GALIA (France), VDA (Allemagne), ODETTE Espagne, SMMT (Angleterre), ODETTE Suède, ODETTE République Tchèque, et trois membres asso‐ ciés : ODETTE Benelux, ODETTE Roumanie et ODETTE Turquie. Le représentant de la France au Board d’ODETTE est Philippe Paban (RENAULT), qui est le Président d’ODETTE depuis janvier 2009. Dans le monde GALIA participe à des projets globaux avec des organisations américaines (AIAG, STAR) et japo‐ naises (JAMA, JAPIA) dans le cadre du JAIF (Joint Automotive Industry Forum). GALIA participe aux travaux du consortium mon‐ dial SASIG qui comprend en tant que membres actifs, nos partenaires ODETTE Suède, le VDA (Allemagne), l’AIAG (USA) et le JAMA/JAPIA (Japon). Les relations internationales Outre les relations, entretenues aux niveaux européen et mondial, avec les organisations citées ci‐dessus, GALIA est amené à promouvoir l’utilisation des standards (référentiel d’évalua‐ tion logistique, messages EDI, étiquettes, Web EDI…), entre autres par des programmes de formation, dans de nouveaux pays, et plus particulièrement ceux où s’installent les constructeurs français et leurs fournisseurs. Ces actions passent par des relations engagées avec les associations locales du monde automo‐ bile, dans le but de les faire collaborer, voire adhérer, à ODETTE. Parmi les pays, où de telles actions ont été en‐ gagées ou sont sur le point de l’être, on peut citer : la Roumanie, la Turquie, la Slovaquie, l’Iran, le Maroc, la Russie, l’Inde… Domaine LOGISTIQUE Page 7 Le mot du Président du Comité Logistique GALIA Je ne surprendrai personne en écrivant que l'Automobile traverse une crise profonde. Nombre d'en‐ treprises de la filière ont connu, connaissent, et je crains, connaitront des difficultés économiques. Les experts s’accordent à dire que cette crise sera durable. Il ne suffit donc pas de faire le dos rond, de prendre des mesures conjoncturelles et d’attendre que la crise passe. Nous devons revoir nos processus et rechercher toutes les ressources de productivité. La logistique est un axe majeur de la performance de nos entreprises. Au‐delà du pré‐requis qu’est le Service au client, la présente crise pointe la logistique comme une source de cash par une meilleure maîtrise des stocks matières encours et produits finis. L'internationalisation de plus en plus grande de notre marché rend plus que jamais indispensable une logistique robuste et performante. Depuis 25 ans, avec GALIA, la filière automobile française s'est dotée d'une structure d'échange entre les acteurs pour optimiser son fonctionnement et améliorer sa compétitivité. En 2009, dans le domaine logistique, GALIA a continué à œuvrer en ce sens par un large programme de formation, ainsi que des groupes de travail sur les prévisions, les règles de palettisation et l'animation du taux de service. En parallèle, GALIA a continué à assurer l'accompagnement du projet CORAIL de PSA PEUGEOT CITROËN, exemple d'une collaboration amont entre constructeurs et équi‐ pementiers. Nous souhaitons que cette manière de fonctionner devienne une règle. Seule une collaboration étroite entre les maillons de la Supply Chain nous permettra d'en optimiser le fonctionnement. Nous ne pouvons plus nous contenter d'améliorer notre fonctionnement interne sans tenir compte de l'impact sur les flux amont. La très faible participation des rangs 2 aux groupes de travail GALIA est regrettable. Celle‐ci est à mettre en parallèle avec la mobilisation observée dans les groupes de travail initiés dans le cadre de la Plateforme de la Filière Automobile, indicateur d'un souci certain d'améliorer le fonction‐ nement de notre filière. Nous devons renforcer nos efforts de standardisation et de rationalisation. L'internationalisation du marché automobile est une donnée incontournable. La production de véhicules sur le territoire fran‐ çais diminue régulièrement. Les rangs 2 devront élargir leur périmètre comme l'ont déjà fait les équi‐ pementiers. Nous devons continuer et accentuer les travaux de standardisation en commun avec les organisations nationales et internationales telles que ODETTE, VDA, AIAG, JAMA, JAPIA. L'amélioration globale de la Supply Chain passe aussi par un déploiement d'outils de la performance comme le référentiel Global MMOG/LE, établissant un standard mondial d'organisation logistique, et les LKPI, permettant de mesurer les performances de cette organisation. Dans la cadre du Projet LogisTIC, une quarantaine de PME ont réalisé l'évaluation Global MMOG/LE de leur organisation logistique, avec le support d'auditeurs partenaires de GALIA. Toutes ont dégagé des actions de progrès touchant la logistique, le système de production, voire leur système d'infor‐ mation. Si cet outil est généralisé au sein des équipementiers de rang 1, les PME doivent encore se l'approprier pour en faire un fondement de leur démarche d'amélioration de leur organisation logis‐ tique. Si nous traversons une période difficile, nous ne devons pas pour autant relâcher nos efforts dans notre démarche d'amélioration. La compétitivité de la filière automobile dépendra de notre capacité à nous investir tous, constructeurs, équipementiers, fournisseurs de rang 2, prestataires, dans un échange continu sur nos pratiques et nos contraintes. GALIA est la structure d'accueil privilégiée de ces échanges. Richard Pempie Richard Pempie (CONTINENTAL Automotive) Président Jean‐François Tahon Chef de Projet Logistique GALIA GALIA remercie Bruno Schweitzer pour sa participation active à ses travaux, notamment en tant que Président du Comité Logistique, de janvier 2001 à février 2009. Bruno Schweitzer Page 8 Domaine LOGISTIQUE Les faits marquants de l’année 2009 La production de nouvelles recommanda‐ tions au niveau européen avec la sortie de la recommandation sur la RFID appliquée aux emballages durables. La participation active à l’élaboration de la version 3 du référentiel d’évaluation de la performance logistique Global MMOG/LE, et traduction en français de cette nouvelle version. Une participation active à l’élaboration de recommandations européennes et mondia‐ les sur la RFID afin de tracer les emballages durables, les véhicules ou les pièces. La mise en place de nouvelles offres de for‐ mation et d’accompagnement concernant Global MMOG/LE. Le lancement de 3 nouveaux groupes de tra‐ vail GALIA concernant les prévisions et la flexibilité, la palettisation, et l’animation du taux de service. L’accompagnement du projet CORAIL du groupe PSA PEUGEOT CITROËN avec l’organi‐ sation de plusieurs réunions de travail chez GALIA ou sur le site PSA de Poissy. Les nouvelles recommandations RFID for Returnable Containers Cette recommandation a été validée au Logistics Functional Comittee ODETTE d’octobre 2009. De grands groupes y ont participé et la participa‐ tion française n’y a pas été des moindres puisque RENAULT, PSA PEUGEOT CITROËN, MICHELIN et GEODIS y ont apporté leur contri‐ bution. La recommandation, basée sur la norme ISO 18000‐6C, décrit les scénarios possibles par rap‐ port à la structure du tag RFID, mais elle précise également les applications logistiques possibles pour les emballages, qu’ils soient vides ou rem‐ plis. Le document contient également la structure du tag qui a fait l’objet de nombreuses négocia‐ tions et compromis. Ce tag contiendra donc des données : Systèmes, inscrites par le fabricant du tag RFID et non modifiables par l’utilisateur ; Modifiables par l’utilisateur telles que le pro‐ priétaire de l’emballage, son code, un numé‐ ro d’identification de l’emballage. La mise en application de cette recommanda‐ tion ne sera peut être pas immédiate mais elle apporte un cadre intéressant à l’application de cette technologie. Elle est disponible en anglais sur le site d’ODETTE (www.odette.org). Les sujets à l’étude ou en cours Evaluation logistique : le référentiel Global MMOG/LE version 3 Le référentiel Global MMOG/LE est l’un des standards mondiaux parmi les plus reconnus en terme d’évaluation de la performance logisti‐ que. Il permet de définir la situation de l’entre‐ prise auditée par rapport aux meilleures prati‐ ques de la filière automobile en 206 critères. GALIA, avec ses homologues européens et amé‐ ricains, travaille à l’élaboration de la version 3 de cet outil qui devrait être disponible en ver‐ sion française lors du 1er trimestre 2010. Le groupe de travail a porté ses efforts sur 3 axes : La clarification des questions et critères : la majorité des critères a été revue et clarifiée. Des références au Lean management ont été rajoutées. L’amélioration des moyens de navigation avec des listes de navigation facilitant l’accès aux feuilles de travail, aux chapitres et aux questions. L’autonomie de l’outil : l’utilisateur a désor‐ mais un véritable outil de pilotage de l’amé‐ lioration continue. Domaine LOGISTIQUE Témoignage de Elie Mrejen Page 9 ANEIconsulting Directeur Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre parcours et sur votre société ? Elie Mrejen, de formation Ingénieur en Organisation et Informatique. Après 35 ans de carrière dans des entreprises de dimensions internationales, dont 20 ans chez RENAULT où j’ai assumé dif‐ férentes responsabilités en filiales, en usines, en projets organes mécanique, en projets véhicules, et enfin en audit Global Evalog et capacitaire des fournisseurs à la Direction Supply Chain Monde (DSCM). J’ai créé, en janvier 2009, ma société ANEIconsulting. Celle‐ci est principalement position‐ née dans les activités de l’audit (Global Evalog, capacitaire…), de la formation, du remplacement temporaire des responsables Supply Chain des sites de production, et enfin de l’optimisation des organisations Supply Chain. Elie Mrejen Vous avez audité un certain nombre d’entreprises, notamment dans le cadre du pro‐ gramme LogisTIC. Quel bilan tirez‐vous de l’utilisation de MMOG/LE dans la filière auto‐ mobile ? En effet, durant ma carrière chez RENAULT, et maintenant en tant que consultant expert dans le cadre du programme LogisTIC, j’ai eu l’occasion d’auditer plusieurs fournisseurs situés en Europe et en Turquie. C’est tout d’abord un excellent outil de progrès et il est reconnu en tant que tel par tous ceux qui le pratiquent. Plusieurs fournisseurs m’ont fait part des améliorations concrètes de leur organisation avec les clients, les fournisseurs et en interne. Mais comme tout outil de progrès, il demande de la rigueur. L’auto‐évaluation doit être réalisée par des personnes formées afin de répondre précisément aux questions d’une part, et la démarche de progrès doit être respectée d’autre part, c'est‐à‐dire, respect du plan d’actions, du master plan‐ ning et auto‐évaluation à fréquence annuelle. Ces éléments sont des facteurs essentiels dans la réussite de la démarche. Que me disent mes interlocuteurs lors des audits ? Tout d’abord que Global Evalog mérite une simplification de certaines questions afin d’assurer et de faciliter son appropriation au quotidien, de le compléter par des exemples concrets pour souligner les enjeux, d’éviter les redondances. En effet, lors des audits que je réalise, je passe une grande partie de mon temps à expliquer la ques‐ tion et surtout à l’étayer par un exemple concret afin que mon interlocuteur en mesure l’impor‐ tance et les enjeux. C’est un peu de l’audit‐formation. C’est le prix à payer afin d’assurer encore plus l’engagement de mon interlocuteur dans la démarche. Des questions relatives aux délocalisations, au coût global logistique et à l’organisation en maga‐ sins avancés fournisseurs pourraient être également abordées dans le référentiel. Enfin, les aspects économie, budget, retour sur investissement de la Supply Chain n’apparaissent pas clairement dans l’outil. Ce sont aussi des éléments à prendre en compte. Qu’attendez‐vous des prochaines évolutions de l’outil MMOG/LE ? Que l’ensemble des améliorations évoquées ci‐dessus soient prises en compte. Cela donnera peut être lieu à l’ajout de certaines questions, mais nous devons aussi saisir l’opportunité pour en sup‐ primer d’autres. Car quel est l’objectif ? C’est que MMOG/LE soit approprié et utilisé par un grand nombre d’utilisateurs. Par ailleurs, l’expérience acquise lors de ma carrière professionnelle m’inci‐ te à proposer la modification du poids de certaines questions. Bien évidemment, tout cela fera l’objet d’échanges constructifs avec les autres experts. Comment voyez vous l’avenir de Global MMOG/LE au sein de la filière ? Si Global MMOG/LE est mis à jour en permanence, si les remarques des utilisateurs sont prises en compte, alors nous apporterons plus de facteurs pour assurer la pérennité dans la filière automo‐ bile. Je soulignerais en plus le principe du cercle vertueux auquel je crois. En effet, si chaque client demande à ses fournisseurs d’appliquer Global MMOG/LE, si le fournisseur qui devient client reproduit la même demande, alors on voit encore plus l’intérêt d’une telle démarche de progrès, c’est toute la filière qui améliore sa performance dans le domaine de la Supply Chain. « Si chaque client demande à ses fournisseurs d’appliquer Global MMOG/LE, c’est toute la filière qui améliore sa performance dans le domaine de la Supply Chain. » Page 10 Domaine LOGISTIQUE Témoignage de Jean-Claude Fichera ASAPP CONSULTING Directeur Associé Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre parcours et sur votre activité actuelle ? Jean‐Claude Fichera Avec près de trente années au service de la filière automobile en France (RENAULT, VALEO, RIETER Automotive…), je dispose de la vision complète de l’organisation logistique de cette filière dans son ensemble. J’ai pu acquérir un niveau d’expertise me permettant d’accompagner depuis 4 ans les entreprises de la filière dans le domaine de l’excellence logistique à travers ma société de conseil ASAPP CONSULTING. Vous avez audité un certain nombre d’entreprises par l’intermédiaire, entre autres, du programme LogisTIC. Quel bilan tirez‐vous de l’utilisation de Global MMOG/LE au sein de la filière automobile ? « On constate qu’il reste encore d’énormes voies de progrès au sein de la filière automobile. » Après plus d’une vingtaine d’évaluations réalisées par ma société, on constate qu’il reste encore d’énormes voies de progrès au sein de la filière automobile, la note moyenne étant de 65 sur 100. Ces gisements, j’en suis sûr, peuvent et doivent se retraduire par une meilleure qualité de service vis‐à‐vis du client de la Supply Chain, ainsi que par des économies tangibles réalisables à court ter‐ me chez les fournisseurs. Les fournisseurs de rang 1, bien qu’étant en meilleure position que les rangs 2, n’ont pas encore appliqués toutes les bonnes pratiques recensées par la filière automobile à travers l’outil d’évalua‐ tion logistique Global MMOG/LE. Quant aux rangs 2, leur rigueur dans le cadre de la mise en œu‐ vre des plans d’amélioration continue en matière logistique et le pilotage de la performance de leurs fournisseurs au quotidien restent des gisements de progrès également. Vous avez fortement participé à la version 3 de Global MMOG/LE. Quels en sont pour vous les principaux apports ? Lors de l’élaboration de la version 3 du Global MMOG/LE, plus de 130 demandes d’améliorations ont été traitées par une équipe d’experts logistique issus de la filière automobile européenne et nord‐américaine. GALIA, et certains de ses membres comme RENAULT, MGI COUTIER, SNOP, ASAPP CONSULTING, et d’autres y ont également contribué. Cette nouvelle version me semble être bien plus pertinente et efficace pour améliorer de manière durable la performance logistique. Certains critères ont été largement revus et me paraissent plus clairs et pertinents par rapport aux attentes de notre filière. L’outil est bien plus convivial et facile à utiliser, il dispose à présent de menus déroulants, de graphiques radar par axe et par thèmes logistiques. Enfin, le traitement des critères non applicables me semble plus adapté. Vous auditez régulièrement des fournisseurs de rang 2. Que peut‐on dire de la relation avec leurs clients ? Comme nous le constatons depuis le début de l’utilisation des évaluations Global MMOG/LE, la gestion des fournisseurs de rang 2 par les fournisseurs de rang 1, reste le maillon faible des organi‐ sations logistiques chez ces équipementiers. Lors de nombreux audits, les protocoles logistiques entre ces acteurs de notre filière, n’existent pas ou s’ils existent, sont partiellement documentés et rarement mis à jour. Je rappelle à cet effet, qu’une recommandation GALIA puis ODETTE précisant le contenu de ces protocoles existe depuis 2002 (cf. site GALIA). D’autre part, le déploiement chez les rangs 2, des échanges EDI vers leurs fournisseurs est bien plus en retard que celui en provenance de leurs clients, et même si des solutions de type Web EDI, moins couteuses, existent, ces dernières sont encore trop peu utilisées. A cet effet, je recommande que ces fournisseurs les déploient au moins envers leurs fournisseurs principaux avec qui ils ont des échanges logistiques nombreux. Enfin, le pilotage de la performance fournisseurs, qui est je le rappelle une exigence forte de l’ISO 9001 et de l’ISO/TS 16949 est rarement déployé ou s’il l’est, n’est pas appliqué jusqu’au bout, de sorte que l’on ne vient pas vérifier si la performance logistique de ces fournisseurs de rang 3 s’améliore en permanence. C’est pourquoi, nous travaillons avec GALIA afin d’être en mesure de proposer un accompagne‐ ment des entreprises de rang 1, 2 et 3 pour mieux piloter cette relation « Client‐Fournisseur ». Domaine LOGISTIQUE Groupe de travail Prévisions/ Flexibilité Ce sujet, initié par le Comité Logistique GALIA en février 2009, est un point clé du fonctionnement de la Supply Chain automobile puisqu’il impacte tous les secteurs de l’entreprise : la gestion des capacités, la gestion des approvisionnements, l’organisation du travail, etc. Il est stratégique et préoccupe beaucoup nos adhérents, puisqu’il est également repris par la Plateforme Filière Automobile au niveau du groupe de travail 3.2 et le sera par ODETTE au niveau européen en 2010. Le groupe de travail est constitué de nos 2 constructeurs nationaux et de fournisseurs tels que CONTINENTAL, le groupe FSD, PLASTIC OMNIUM, GEFCO, LEONI, SILVERPROD et TENOR CONSEIL en tant que représentants de leurs Page 11 clients, souvent petits fournisseurs. Les premiers travaux ont amené le groupe de travail à : Réaliser une phase de benchmark sur la base de la recommandation ODETTE « Forecast Accuracy ». Décomposer la problématique Prévisions en 11 catégories. Des priorités ont été données à chaque thème. La fin de l’année 2009 et 2010 seront consacrées à travailler sur cha‐ que sujet, et à identifier les meilleures prati‐ ques de la filière. Les thèmes identifiés sont par exemple : la ges‐ tion des calendriers, les horizons, la fréquence de rafraichissement des prévisions, la maille, le lien entre prévisionnel et ferme, la flexibilité admise, etc. Témoignage de Cédric Marmeys SNOP - Groupe FSD Coordinateur logistique central Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre activité et votre parcours au sein de la société SNOP ? Je suis arrivé en mars 2008 chez SNOP, groupe international de 4000 personnes spécialisé dans la découpe et l’emboutissage de pièces automobiles, en tant que coordinateur logistique central pour le groupe. Au sein d’une équipe de 4 personnes, je m’occupe plus spécifiquement du suivi, de l’analyse et de l’intégration des prévisions à long‐terme de nos clients, principalement des cons‐ tructeurs. Nous intégrons ces prévisions aussi souvent que possible (mensuellement pour PSA et RENAULT notamment) dans notre ERP afin d’avoir une vision à long‐terme sur : ▪ La charge de nos machines et notamment de nos moyens capacitaires ▪ Notre consommation matière première et composants ▪ Notre budget annuel et la planification de nos ressources humaines Quels sont pour vous les principaux problèmes de la filière en terme de Prévisions/ Flexibilité ? La filière automobile jouit d’une certaine expérience dans les métiers de la logistique, notamment dans le domaine de la transmission des informations entre les différentes entités la composant. Cependant certaines problématiques restent bien d’actualité et leurs enjeux importants. Les variations entre les prévisions à long‐terme, moyen‐terme et court‐terme peuvent parfois être très significatives. Ces variations sont amplifiées à mesure que l’on descend au fournisseur de rang n. Des règles de flexibilité existent chez un certain nombre de constructeurs ou de fournisseurs mais sont peu ou pas utilisées. Cependant les conséquences de variations trop soudaines ou trop brutales peuvent être importantes. Une étude sur la pertinence, la définition et la diffusion de rè‐ gles de flexibilité est à envisager. Le métier d’approvisionnement est un métier complexe basé notamment sur des relations humai‐ nes. Malgré les aides à la décision que peuvent procurer les ERP, des erreurs d’appréciation et de jugement peuvent parfois arriver. Ces dysfonctionnements peuvent occasionner des variations significatives dans la gestion de la demande. Une sensibilisation des acteurs de la Supply Chain sur les enjeux de leurs métiers et sur les conséquences à la fois économiques et sociales que peuvent avoir des variations de prévisions, peut s’avérer nécessaire. Cédric Marmeys Page 12 Domaine LOGISTIQUE Cette nécessité de communication entre clients et fournisseurs se ressent particulièrement lors‐ qu’une variation dans la demande est à sens unique pendant plusieurs mois. Par exemple, la mise en place de la prime à la casse, suite à la crise de 2008, a pu générer des évolutions de mix à la hausse qui ont pu ne pas être suffisamment anticipées. Des solutions à court terme peuvent, la plupart du temps, être trouvées. Toutefois, les délais d’approvisionnement s’ajoutant tout au long de la filière, les solutions trouvées à court terme peuvent ne plus suffire à moyen terme, si une situation de hausse ou de baisse perdure. Toute variation significative durant une longue période doit être renforcée par une communication formelle entre clients et fournisseurs afin d’anticiper toute rupture de flux. L’information sur des variations de prévisions, ou des fermetures de calendriers est trop souvent transmise à retardement aux fournisseurs de rang n, générant des impacts sociaux et organisation‐ nels non négligeables (ruptures de stocks ou surstocks, ouvertures ou fermetures d’usine intem‐ pestives…). Toute information de variation de volumes significative (même dans les évolutions de mix‐produits) doit être signifiée au plus tôt aux fournisseurs et doit être visible dans les messages EDI le plus tôt possible également. La méthode de transmission de l’information entre constructeurs et fournisseurs de rang 1 est la plupart du temps de bonne qualité et l’information est souvent bien intégrée par les différents acteurs. Par contre au‐delà du rang 1, l’information peut être déformée, mal comprise ou même se perdre, ce qui, suivant les délais d’approvisionnement entre différentes usines, peut générer des ruptures de flux. Une réflexion sur la méthode de transmission de l’information à l’ensemble de la filière reste d’actualité. « Il paraît intéressant de terme à l’ensemble Dans le métier de l’emboutissage, le délai requis entre la construction et l’installation d’une presse est généralement de 18 mois. Chez SNOP, nous sommes donc dans l’obligation de connaître la charge de nos presses de découpe un an et demi à l’avance afin d’anticiper toute sous‐capacité pouvant perturber massivement nos clients. Cependant, les informations, mêmes agrégées, ne nous donnent pas systématiquement une vision aussi lointaine de notre production. Cette problé‐ matique est certainement d’autant plus vraie chez les fournisseurs de rang n de l’industrie auto‐ mobile. Il paraît donc intéressant de réfléchir à la possibilité d’une diffusion des tendances de pro‐ duction à long‐terme à l’ensemble de la filière, à un niveau d’agrégation satisfaisant à la fois pour les clients et pour les fournisseurs. de la filière. » Pour vous, quel est l’enjeu du groupe de travail Prévisions/Flexibilité chez GALIA ? réfléchir à la possibilité d’une diffusion des tendances de production à long‐ Le groupe de travail Prévisions/Flexibilité permet d’échanger entre clients et fournisseurs, sans « langue de bois » et sans risque de conflit, sur des exemples pragmatiques qui reflètent les caren‐ ces actuelles de la filière en matière de prévisions et de flexibilité. Ce groupe de travail est donc le terrain idéal pour pouvoir retrouver les causes et les conséquences majeures de cas concrets de défaillances logistiques au sein de la Supply Chain. Cela peut aussi très certainement aider à mettre en lumière un certain nombre de pratiques, à différents échelons de la filière, qui ne permettent pas d’anticiper une rupture de flux potentielle. Par l’intermédiaire de ces cas concrets, un certain nombre de pistes d’amélioration concernant les causes des variations de prévisions, ainsi que le traitement de ces variations, pourraient être proposées. Que pensez‐vous tirer de ce groupe de travail pour la société SNOP en particulier ? Le groupe de travail Prévisions/Flexibilité peut permettre, par l’intermédiaire de discussions sur un « pied d’égalité » avec les constructeurs, de communiquer sur des difficultés rencontrées par SNOP sur la gestion des prévisions client et de trouver ensemble des solutions concrètes à ces problè‐ mes. La transparence affichée lors des réunions du groupe de travail permet de proposer des solu‐ tions pragmatiques qui tiennent compte des spécificités, qu’elles soient organisationnelles, techni‐ ques ou culturelles, de chacun des acteurs engagés. Le groupe SNOP étant un acteur important dans le métier de la découpe et de l’emboutissage automobile, les cas de défaillances logistiques y étant rencontrés peuvent donc refléter un échantillon non négligeable de problèmes rencontrés par d’autres acteurs de la filière. Il pourrait en aller de même des solutions en découlant. Domaine LOGISTIQUE Groupe de travail Palettisation Cette année et au vu de la situation de la filière automobile, le Comité Logistique GALIA a décidé de travailler sur un sujet plus « concret » qui impacte directement les acteurs de la filière. Nous avons pu constater lors de visites fournis‐ seurs, la présence d'une procédure d'expédition par clients, voire par site clients. Le processus d'expédition devient de plus en plus complexe et génère souvent des pénalités de la part des constructeurs. Il nous a donc paru indispensable de travailler sur ce point. Le groupe de travail est constitué de nos 2 cons‐ Page 13 tructeurs nationaux et de fournisseurs tels que BOSCH, CONTINENTAL, FAURECIA, le groupe FSD, GEFCO, SILVERPROD en tant que représen‐ tant de ses clients, souvent petits fournisseurs. Le groupe a réalisé un benchmark français et européen sur un ensemble de points tels que la gestion des emballages vides, la gestion des accessoires, les règles de regroupement, l’éti‐ quetage, les messages EDI utilisés, etc. Les règles sont souvent complexes et l’objectif du groupe reste de les clarifier et de les unifier dans une recommandation, à l’horizon fin 2010. Témoignage de Pierre-Marc Gamonet SILVERPROD Directeur Division Automobile Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre société ainsi que votre activité ? SILVERPROD, créée en 1967, est une société de services en informatique éditrice d’un logiciel ERP « Silver‐CS ». A destination de l’industrie manufacturière, Silver‐CS a également été conçu pour répondre aux exigences de la sous‐traitance automobile. Avec plus de 50 % de chiffre d’affaires dans ce domaine, nous sommes aujourd’hui plus concernés que jamais par les tendances et évolu‐ tions de ce marché. Pierre‐Marc Gamonet Pouvez‐vous nous dire un mot sur votre représentation au sein du groupe de travail Palettisation et sur la vision que vous y apportez ? L’industrie automobile est l’axe stratégique majeur de SILVERPROD. Nous participons depuis une dizaine d’années à de nombreuses manifestations en France ou en Europe (GALIA ou ODETTE). En 2003, j’ai eu l’occasion de collaborer aux travaux de GALIA sur les emballages durables et j’ai pu en mesurer l’intérêt. Ainsi, ma participation aux groupes de travail a deux objectifs : m’informer des évolutions dans ce domaine afin de compléter notre expertise métier, mais également être un relai pour nos clients qui n’ont pas la structure ou la disponibilité pour participer directement à ces travaux. Mon quotidien me permet de côtoyer des environnements très différents et toujours très enrichis‐ sants : 1er ou 2ème rang, grands Groupes ou petites et moyennes structures, mono ou multi sites, avec évidemment l’ensemble des donneurs d’ordres… Cette humble expérience, associée à celles des équipementiers présents dans le Groupe de travail, est (je l’espère !) particulièrement cons‐ tructive pour les participants, mais également en retour pour nos clients et notre propre savoir faire. Quels sont pour vous les principaux problèmes de la filière en termes de palettisation ? Les règles de palettisation deviennent de plus en plus importantes chez les constructeurs et sont souvent l’objet de litiges chez les fournisseurs. Il y a tout d’abord un fort besoin d’uniformisation des règles. Nous constatons « in situ » qu’il est nécessaire d’établir des fiches d’instructions pro‐ pres à chaque client, rencontrant parfois même des différences d’un site à l’autre. Notons égale‐ ment un manque de compréhension et d’appropriation des concepts au sein même des services. Je prendrai comme exemple la logistique alternative de PSA, projet pour lequel les règles de palet‐ tisation et d’étiquetage sont fondamentales. Nous devons régulièrement répondre à des questions de nos clients sur le sujet car ces principes ne sont pas maîtrisés. Ceci est vraisemblablement dû à un manque d’information (ou de formation), mais également à un manque de clarté des documen‐ tations. « Les règles de palettisation deviennent de plus en plus importantes chez les constructeurs et sont souvent l’objet de litiges chez les fournisseurs. » Page 14 Domaine LOGISTIQUE Si on prend à nouveau l’exemple de la logistique alternative, la palettisation est évoquée dans plu‐ sieurs documents sous des formes différentes avec de temps en temps des contradictions, et en plus, des documents qui évoluent régulièrement. Que pensez‐vous tirer de ce groupe de travail pour vous et vos clients en particulier ? Comme évoqué dans les points précédents, j’espère apporter une valeur ajoutée à ces travaux, issue d’une expérience auprès de nos multiples clients qui représentent la voix des « petits fournis‐ seurs », et ainsi compléter le débat avec les nombreuses problématiques du terrain. Clarifier les règles et essayer d’aboutir à une recommandation complète, sur laquelle il sera possible de préco‐ niser des bonnes pratiques dans les usines, me paraît un objectif intéressant pour tous. A titre personnel et pour SILVERPROD, nous recherchons avant tout à être reconnus comme expert du métier de l’automobile. L’automobile est un marché, mais c’est également une passion qui ne souffre pas l’approximation ou la médiocrité. Chaque élément constitutif de la chaîne travaille à l’amélioration et à l’optimisation de son savoir faire. Cette exigence, envers nous‐mêmes et envers les autres, nous oblige à une humilité et à une remise en question permanente. La participation à ce Groupe de travail rejoint la volonté d’apprendre, de progresser et d’apporter sa modeste contribution à l’édifice. Nombreux sont aujourd’hui les industriels qui nous interpel‐ lent et nous sollicitent pour les accompagner dans leur démarche de progrès et d’exigence… qu’ils soient ou non équipés de nos outils ! « Le taux de service est un point clé de la relation client‐ fournisseur » Groupe de travail Animation du Taux de Service Le taux de service est un point clé de la relation client‐fournisseur puisqu’il est un des critères de mesure de la performance du fournisseur par rapport à son client. Sa fiabilité et son animation font souvent débat dans la filière automobile française. Le référentiel Global MMOG/LE s’y réfère souvent dans les chapitres 4 (relation client) et 6 (relation fournisseur) et les critères relatifs à l’animation sont souvent peu satisfaits. Deux recommandations sont actuellement en vigueur dans l’industrie automobile française : la recommandation GALIA qui préconise un res‐ pect journalier et la recommandation ODETTE qui précise une mesure du respect quantité/ date à l’ordre. Cette dernière recommandation La RFID La RFID, identification par radiofréquence, est une technologie qui continue de murir. Ses pers‐ pectives dans l’automobile font encore l’objet de nombreuses discussions et restent stratégi‐ ques. Outre la participation à l’élaboration de trois recommandations mondiales (Emballages re‐ tournables, Pièces et Véhicules), GALIA a organi‐ sé en partenariat avec la société HUB TÉLÉCOM, filiale d’ADP, une visite de l’aéroport de Roissy‐ Charles de Gaulle le 3 novembre. est actuellement en cours de déploiement chez RENAULT par exemple. Le groupe de travail Animation du Taux de Servi‐ ce a démarré en novembre. Ses travaux porte‐ ront sur la fiabilité du taux de service et sur son animation. L’animation du taux est un sujet ma‐ jeur du groupe de travail puisqu’il va définir qui anime le taux de service, les responsabilités, les niveaux d’animation, les processus d’escalade, etc. Le groupe est actuellement composé des 2 constructeurs nationaux RENAULT et PSA, des fournisseurs CONTINENTAL, Groupe FSD, DAHER, BOSCH, LISI, BOURBON, ainsi que des prestataires SILVERPROD et TENOR CONSEIL qui viennent représenter leurs clients. Cette visite constituait l’opportunité pour quel‐ ques participants de la filière automobile de visualiser une application concrète de la techno‐ logie RFID. Ont participé à cette visite les socié‐ tés RENAULT, PSA, AGC Automotive, VALEO, GEFCO et MICHELIN. Le matin, nous avons pu visiter les installations de Roissy : la zone de fret, la zone de mainte‐ nance, les trieurs et les installations RFID du terminal E. HUB TÉLÉCOM avait mis à notre dis‐ position les principaux acteurs sur le terrain de ce projet RFID. Domaine LOGISTIQUE L’après‐midi a été constitué d’une présentation des principes RFID techniques et logiciels rete‐ nus par HUB TÉLÉCOM pour ce projet. Elle a été suivie d’un débat où de nombreuses questions‐ réponses ont été échangées. Page 15 Enfin, RENAULT et PSA ont fait un point sur leurs projets RFID, leurs questions et leurs objectifs. Cette journée a été constructive et nous encou‐ rage à en organiser d’autres sur des thèmes qui intéressent la filière automobile. Témoignage de Ronald Kirjner HUB TÉLÉCOM Directeur Marketing Traçabilité et Mobilité Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre société ainsi que sur votre activité ? Opérateur et intégrateur de solutions de traçabilité, HUB TÉLÉCOM se positionne comme interlo‐ cuteur unique en fournissant et en intégrant, pour ses clients, l’ensemble des composants néces‐ saires à la mise en place d’une solution d’acquisition de données d’identification, notamment RFID. HUB TÉLÉCOM, société du groupe AÉROPORTS DE PARIS, est constituée de HUB TÉLÉCOM, opérateur télécom, de HUB TÉLÉCOM RÉGION, un des leaders français de la traçabilité, et de MASTERNAUT, leader européen de la géolocalisation. L'offre de traçabilité HUB TÉLÉCOM se décline en 4 modules, adaptés aux « Métiers » de nos clients Transport, Fret et Logistique, aussi bien sur les plates‐formes aéroportuaires que sur l'en‐ semble du territoire : Quelles sont vos principales réalisations en termes de RFID ? HUB TÉLÉCOM a mis en place un service de suivi des conteneurs à bagages sur l'aéroport Paris ‐ Charles de Gaulle. La solution s’appuie sur des infrastructures de lecture RFID déployées à l’entrée des zones de tri bagages du Terminal 2 (22 portiques RFID opérationnels et en production). Cette solution, aujourd'hui en production, permet de tracer automatiquement les 8 000 conteneurs à bagages du groupe AIR FRANCE. En complément, HUB TÉLÉCOM met actuellement en œuvre un service RFID bagages à échelle internationale entre l'aéroport de Paris Charles de Gaulle et l'aéroport d'Amsterdam. Ce service centralise sur sa plate‐forme Hub’ID les informations de traçabilité de tous les bagages transitant entre les deux principaux hubs aéroportuaires du groupe AIR FRANCE‐KLM. Ronald Kirjner Page 16 Domaine LOGISTIQUE Au‐delà de besoins aéroportuaires, les solutions HUB TÉLÉCOM assurent le suivi de tout type de flux logistique partout en France (ex : suivi des palettes bois pour LPR, pilote RFID en entrée/sortie d'usine automobile…). Quelles sont les motivations principales de vos clients en termes de RFID ? Nos clients utilisent la technologie RFID pour automatiser les processus de suivi de marchandises : collecte à distance des identifiants (radio), lecture sans visibilité sur une étiquette (ex : qu’elle que soit l’orientation d’un bac), remontée de données en masse (ex : palettes empilées). « Au‐delà du suivi marchandises, le suivi des contenants permet aux entreprises de savoir à tout moment qui stocke, détériore ou perd leurs contenants, et d'en améliorer la rotation. » En positionnant des points de tracking RFID à des points de passages obligés (portes à quai, chaî‐ nes de production…), nos clients remontent de manière fiable et en temps réel l’information sur leurs actifs, sans aucune intervention humaine. Cela représente des économies sur des postes d'opérateurs (ex : guérites) et des gains de productivité sur les processus de capture de l'informa‐ tion (Vs processus papier, saisie manuelle ou douchage code à barres). Dans le cadre d'échanges avec leurs clients et fournisseurs, la RFID donne une preuve juridique du transfert de responsabili‐ té d'une marchandise pour diminuer les risques de contentieux. Nous constatons que la majorité des projets aujourd'hui engagés, concernent davantage des pro‐ jets en boucle fermée, comme par exemple le suivi de contenants (containers, palettes, bacs…), que des projets en boucle ouverte. Puisque les contenants sont tagués une fois pour toute au dé‐ but du projet, les tags RFID sont réutilisables et ne sont plus des consommables. Au‐delà du suivi marchandises, le suivi des contenants permet aux entreprises de savoir à tout moment qui stocke, détériore ou perd leurs contenants, et d'en améliorer la rotation. Quels sont les freins majeurs rencontrés à la mise en place de la RFID ? La RFID nécessite une ingénierie radio spécifique à chaque environnement client (choix du tag sur l’objet à tracer, ingénierie radio pour maximiser le taux de lecture). Ces problématiques sont de plus en plus maitrisées par un retour d'expérience sur des configurations client type. Au‐delà de l'infrastructure radio, les lectures RFID nécessitent un pré‐traitement logiciel de l’infor‐ mation (middleware) : un filtrage et un formatage de l’information lue sont nécessaires avant son exploitation par les applications métiers. Les développements applicatifs associés impactent signi‐ ficativement la mise en œuvre, car ils ne sont pas toujours considérés à leur juste mesure dans le cadre d'un déploiement. Enfin, l'intégration des différentes briques de service (antennes, lecteurs, middleware, réseaux…) est nécessaire. Elle induit un risque de partage de responsabilité entre différents fournisseurs et complexifie le calcul du ROI (coûts cachés). C'est en ce sens qu'HUB TÉLÉCOM propose à ses clients de lui déléguer la complexité de l'ensem‐ ble de la chaîne de collecte. Nos clients n'ont plus qu'à exploiter les informations métiers pertinen‐ tes qui en sortent, pour piloter et enrichir leurs processus métiers. Le Projet CORAIL A travers le projet CORAIL, le groupe PSA PEUGEOT CITROËN souhaite aller vers une Supply Chain intégrée. Ils ont également souhai‐ té intégrer l’ensemble des partenaires de la Supply Chain automobile à la conception de ce projet, et pour cela ils ont choisi GALIA. L’année 2009 a vu apparaitre la scission du pro‐ jet en 3 versions, dont le déploiement est étalé de 2011 à 2013. Cette scission en versions a beaucoup influé sur le travail du groupe GALIA. En effet, les efforts cette année ont surtout por‐ té sur la version 1 du projet. Celle‐ci sera dé‐ ployée sur une usine pilote en Russie en 2012 et ensuite sur les autres usines européennes. Quatre réunions trimestrielles ont été organi‐ sées cette année, 2 chez GALIA et 2 à Poissy dans les locaux de PSA. Le groupe a ainsi analysé en détail les 19 impacts recensés de la version 1 chez les fournisseurs. Les fournisseurs ont égale‐ ment fait un retour sur la conduite du change‐ ment à tenir sur ces impacts. Les travaux de l’année 2010 porteront sur : La conduite du changement et la préparation d’une journée d’information consacrée à la version 1 ; La version 2 qui impacte fortement les four‐ nisseurs. Domaine LOGISTIQUE Témoignage d’Aurore Guernalec Page 17 PSA PEUGEOT CITROËN Manager de la Conduite du Changement Programme CORAIL Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre parcours et sur votre activité au sein de PSA ? J’ai débuté ma carrière chez PSA en 1999, à la fin de mes études qui me prédestinaient à travailler au sein de l’Informatique. Pourtant, tous les postes que j’ai occupés jusqu’à maintenant ont tou‐ jours été rattachés à la Maîtrise d’Ouvrage et ont eu comme dénominateur commun l’accompa‐ gnement humain et organisationnel. Le déploiement de projets informatiques au sein de l’usine de Charleville puis de la Direction Mécanique et Bruts du groupe m’ont ainsi permis de mûrir sur mes aspirations professionnelles et de m’orienter tout naturellement vers la Conduite du Changement. Ma première expérience dans ce domaine s’est portée sur un projet de refonte de la Maintenance Industrielle du groupe et a confirmé ma passion du client. Depuis 2008, j’ai rejoint le projet CORAIL qui nécessite un accompagnement fort des changements induits par l’évolution de nos modes de fonctionnement de la logistique Flux Constituants. Mon objectif est que chacun adhère au change‐ ment et en devienne un acteur à part entière. Aurore Guernalec Pouvez‐vous nous rappeler le planning prévu du projet ? Le programme est ambitieux et induit un déploiement en étapes. La première étape sur laquelle nous travaillons actuellement, est centrée sur les changements de mode de fonctionnement inter‐ ne sur le périmètre des unités terminales. Plus particulièrement sur l’évolution de notre mode d’approvisionnement et la mise en place d’un référentiel commun, robuste, lié à nos référentiels amonts. Cette première étape apportera des bénéfices majeurs aux fournisseurs comme l’amélio‐ ration de la fiabilité de nos ordres et de nos prévisions et une plus grande stabilité entre la prévi‐ sion et l’exécution. Elle sera déployée dans un premier temps sur la future usine de Kaluga en Russie en 2012 puis sur l’ensemble de nos unités terminales. La seconde étape assurera les chan‐ gements majeurs vis‐à‐vis du transport et des fournisseurs avec la mise en œuvre de la liste d’enlè‐ vement, des étiquettes PSA et du portail collaboratif. La dernière étape quant à elle, s’intéressera au processus d’expédition et sera adressée plus particulièrement aux usines Mécaniques et Bruts du groupe. C’est à cette période que l’ensemble de nos usines appliqueront alors les nouveaux modes de fonctionnement. Vous êtes en charge de la conduite du changement du projet. Quels sont ou seront les moyens mis en place par PSA pour conduire le changement en interne ou en externe ? Le diagnostic que nous avons réalisé depuis la fin de l’année dernière a mis en évidence des chan‐ gements majeurs d’organisation, de fonctionnement, de compétences et de culture. L’accompa‐ gnement du personnel et des partenaires est donc fondamental pour conduire le projet à ses enjeux. Notre stratégie d’accompagnement s’articulera autour de cinq grands leviers. L’implication des bénéficiaires et des partenaires en premier lieu. Impliquer les acteurs pour obte‐ nir leur adhésion, pour confronter nos orientations au terrain, pour permettre à chacun d’apporter ses idées et son expérience. Pour cela, nous menons des ateliers avec les opérationnels du groupe, GEFCO et les fournisseurs durant les différentes phases du programme. Pour vérifier la robustesse de nos modes de fonctionnement cibles, nous mettrons également en œuvre des simulations et des tests grandeur nature. En deuxième lieu, nous communiquerons sur les évolutions de mode de fonctionnement dès la phase d’étude pour que chacun comprenne et s’adapte aux changements. Une formation centrée autour des processus Métier permettra à chacun de se positionner dans les modes de fonctionnement cibles et de mieux appréhender l’utilisation du futur système d’informa‐ tion. Cette formation sera renforcée par une assistance soutenue du personnel après le démarrage pour assurer la montée en compétence et consolider les acquis. Le coaching sera au cœur du dis‐ positif. Enfin, nous anticiperons au possible les modes de fonctionnement avant l’arrivée du système d’in‐ formation, pour favoriser son démarrage. « Le programme est ambitieux et induit un déploiement en étapes. » Page 18 Domaine LOGISTIQUE Quels sont les apports du travail en amont avec les fournisseurs sur la conduite du changement ? Le grand changement pour les fournisseurs est attendu dans le cadre de la deuxième étape de CORAIL. Malgré tout, des changements impactant nos partenaires ont été identifiés dès la premiè‐ re étape. L’objectif de cette année a donc été d’identifier et de mesurer la nature de ces impacts. Nous avons donc organisé, avec la collaboration de GALIA, différents ateliers auxquels étaient conviés une quinzaine de fournisseurs représentatifs, pour travailler dans ce sens. Le résultat de ce travail nous permettra de définir notre stratégie d’accompagnement et de déploiement vis‐à‐vis des fournisseurs. Cette démarche est fondamentale pour déterminer le niveau du changement et donc évaluer au plus juste notre accompagnement. Chaque changement doit en effet être clairement établi et être accompagné par une action précise. C’est ce diagnostic qui nourrit l’ensemble de notre réflexion. Le résultat sera présenté en mars prochain aux fournisseurs participant au groupe de travail pour ajuster si nécessaire notre action. Une fois ce travail réalisé, nous pourrons communiquer plus largement auprès de l’ensemble de nos partenaires. Domaine INGÉNIERIE Page 19 Le mot du Président du Comité Ingénierie GALIA « Voilà deux ans que j’ai pris la responsabilité du Comité Ingénierie de GALIA et, PSA PEUGEOT CITROËN ayant décidé que l’envergure du sujet Entreprise Etendue nécessitait une transversalité, il a été décidé de transférer le pilotage de cette activité au Département de Bertrand Leinen qui va me succéder à la tête du Comité. L’année qui vient de s’écouler a été marquée par un environnement « chahuté » du fait de la crise. Elle n’en a cependant pas moins conduit à adopter une approche extrêmement pragmatique dans l’orientation donnée aux travaux des groupes de travail. Même si les priorités internes aux entreprises ont dû ralentir le rythme des réunions, il n’en demeure pas moins que c’est dans cette voie là qu’elles veulent aller. Je souhaite le meilleur à Bertrand et à l’ensemble de la communauté Ingénierie de GALIA avec laquelle j’ai eu le plaisir de travailler. Merci à tous. » Gilles Feuntun L’industrie Automobile a vécu en 2009 une crise importante. Nous ne nous prononcerons pas ni sur son origine, ni sur sa durée, mais il nous semble important de souligner le rôle que tient GALIA dans la préparation de la reprise. Certes, les sujets du Comité Ingénierie ne sont pas complètement nouveaux et cela montre combien il semble que nous travaillions sur de bonnes pistes. Le sujet central des réflexions de cette année a été la réduction des coûts des échanges entre partenaires de la filière. Nous nous concentrons sur cette question de‐ puis longtemps (peut‐être même depuis tou‐ jours, puisque les travaux de standardisation des échanges n’ont pas d’autre but), mais il nous a semblé pertinent d’accroitre nos ré‐ flexions et de faire de ce sujet le seul groupe de travail de l’année. Cependant, les activités en termes d’ingénierie ne se sont pas limitées à ce seul thème. SASIG a produit des documents qui montrent le dyna‐ misme de ce consortium et qui apporte une contribution non négligeable à nos propres tra‐ vaux. Gilles Feuntun (PSA PEUGEOT CITRÖEN) Président Alexancre Loire Chef de Projet GALIA a le plaisir d’accueillir Bertrand Leinen en tant que nouveau Président du Comité Ingénierie à partir de janvier 2010. Diminution du coût des échanges de données développement Bertrand Leinen La stratégie du Comité Ingénierie a fait l’objet de présentations dans le cadre du Comité Directeur de GALIA. En effet, il y a peu de temps, nous avons réalisé une étude des coûts des échanges de données techniques issues des bureaux d’études. Celle‐ci a conduit à évaluer qu’une demi‐douzaine de fournisseurs dépen‐ sent environ entre 15 et 20 millions d’Euros par an pour échanger avec leurs clients. Un certain nombre de pistes sont donc à étudier dans le contexte du Comité Ingénierie. Celui‐ci a dessiné autant de lignes stratégiques et de créations potentielles de groupes de travail à proposer aux membres de GALIA. Si l’objectif est de diminuer ces coûts d’échan‐ ges, il faut travailler de deux manières : tout d’abord en regardant ce qui se passe à l’inté‐ rieur de la filière industrielle, puis à l’extérieur de la chaîne des fournisseurs, dans leurs rela‐ tions avec les éditeurs de progiciels nécessaires au développement des produits. (PSA PEUGEOT CITRÖEN) Page 20 Domaine INGÉNIERIE Travaux internes Parmi les facteurs qui rendent les coûts des échanges élevés, il y a le besoin de communi‐ quer en environnement hétérogène. Chaque partenaire a son propre environnement. Mais, en plus, afin d’assurer une communication effi‐ cace avec leurs clients en envoyant des fichiers au format natif, ils doivent avoir une licence du logiciel et de l’environnement de chacun des constructeurs pour lesquels ils travaillent. Des questions se posent. A‐t‐on systématique‐ ment besoin d’échanger en format natif ? Nous avons détecté 7 profils de fournisseurs ; ont‐ils tous besoin de fournir le même type d’in‐ formation avec un maximum de savoir‐faire inclus dans le modèle ? Ceci risque d’avoir un impact sur les conventions d’échanges signées entre client et fournisseur. Le Comité Ingénierie de GALIA propose donc de démarrer une analyse contractuelle et techni‐ que des conventions afin de déterminer qui a besoin de quoi en fonction de sa mission, et de protéger le savoir‐faire. « Parmi les facteurs qui rendent les coûts des échanges élevés, il y a le besoin de communiquer en environnement hétérogène. » Schéma des opérations nécessaires pour échanger des données entre un constructeur et un équipementier L’objectif est de nettoyer les modèles en format natif et d’automatiser au maximum le processus export de la base : nettoyage, conversion, envoi et import dans la base des données aux diffé‐ rentes étapes. Ici, plusieurs questions se posent qui vont pro‐ bablement déboucher sur autant de sous‐ groupes : Quel client a besoin de quoi ? On répondra à cette question avec l’analyse des conven‐ tions d’échanges. Comment gérer la sécurité de l’échange ? Ce point peut se prendre sous divers angles : soit il s’agit de contrôler les autorisations à lire ou éditer un document CAO ou autre, soit il s’agit de retirer l’intelligence du modè‐ le. Dans ce dernier cas, on peut, dans le ca‐ dre d’un groupe de travail, chercher à définir une grille de critères standards permettant de choisir une solution du marché qui opère ce nettoyage. Il reste à traiter ensuite la gestion des conver‐ sions. Les conclusions de l’étude des conven‐ tions d’échange nous permettra de traiter des fichiers soit au format natif, soit au format neu‐ tre, soit en format de visualisation allégée. Domaine INGÉNIERIE Travaux externes Il s’agit ici de traiter de problématiques commu‐ nes à la filière industrielle mais nécessitant de travailler avec des partenaires. Puisque nous sommes sur le thème de la diminution des échanges Ingénierie, il sera profitable de discu‐ ter avec l’éditeur des solutions PLM de nos constructeurs nationaux pour voir si on ne pour‐ rait pas élaborer ensemble des pistes d’amélio‐ ration. Travaux démarrés Pour commencer à remplir ces objectifs, nous avons décidé de démarrer par l’étude des conventions d’échanges entre les fournisseurs, RENAULT et PSA. Les documents reprennent toutes les procédures, les formats et les ver‐ sions des outils requis pour la fourniture ou le co‐développement des modèles. Ils s’appuient à la fois sur les formats neutres standards et les formats natifs. Cependant, depuis leur élaboration, un certain nombre d’outils et de nouvelles pratiques sont apparus. Par exemple, citons celles permettant l’utilisation de formats de visualisation allégés qui permettent d’échanger du 3D annoté ou des ensembles indépendants du format natif. Ces données sont, du coup, exploitables par des non spécialistes de la CAO. Pour avancer sur ce sujet, nous envisageons de lister des profils types de partenaires dont cha‐ cun bénéficierait de mécanismes et de formats d’échanges optima. Voici une liste (à titre d’exemple et avant que les discussions à ce sujet aient commencé) des profils que l’on pourrait avoir : Fournisseur de produits connexes Fournisseur de pièces Fournisseur de sous‐ensembles Fournisseur de services Fournisseur de services de développement produit Partenaire de même niveau ▪ Co‐Développement ▪ Partenariat en Partage Pour mémoire, voici les besoins des équipemen‐ En effet, le Comité Ingénierie de GALIA cherche à pallier les inconvénients d’un environnement hétérogène… Nous avons discuté avec DASSAULT SYSTÈMES en amont de la mise sur le marché de la V6 pour que les équipementiers qui travailleront avec des constructeurs équipés de la V6, puissent le plus rapidement possible avoir des processus et des outils qui facilitent les échanges, et surtout pour gérer la transition entre deux états d’environnement constructeur. tiers en matière de collaboration : Eviter la fragmentation des environnements de collaboration et la complexité des proces‐ sus liés. Eviter la multiplicité des formats et le cau‐ chemar de leur gestion. Envisager si chaque nouvelle technologie facilite la vie ou la rend plus compliquée. Mettre les outils au service de l’innovation, de la stratégie et d’une entreprise étendue sur les 5 continents. Améliorer l’interopérabilité CAO et SGDT. Améliorer l’indentification des méta informa‐ tions sur la structure d’un sous ensemble. Faciliter l’intégration des données d’un sys‐ tème de gestion de données à un autre. Faciliter la mise en place rapide de l’environ‐ nement d’un constructeur chez son fournis‐ seur. Garder la compatibilité des environnements CAO avec les procédures internes et les ap‐ plications de gestion associées. Les besoins des constructeurs sont les suivants : Améliorer la collaboration avec les partenai‐ res (BE, MOE…). C’est un facteur critique de succès. ▪ Cela doit passer par des formats d’échan‐ ges adaptés à ce besoin. ▪ Avoir une plateforme de collaboration flexible et sécurisée. Augmenter de façon rapide la performance globale à tous les niveaux du processus de développement. Page 21 Page 22 Domaine INGÉNIERIE Collaboration dans le cadre du consortium mondial SASIG « La gestion des modifications est un processus critique dont dépendent la qualité, les délais et les coûts des véhicules. » SASIG (Strategic Automotive product data Stan‐ dards Industry Group) a été créé en 2000 lors de l’élaboration du standard ISO : STEP AP 214. Ce format neutre permet de décrire et d’échanger de façon « neutre » l’ensemble des configura‐ tions d’un assemblage destiné à la maquette numérique d’un produit automobile. A la publication de la norme, ses membres, issus du VDA (Allemagne), d’ODETTE Suède, de l’AIAG (USA), du JAMA/JAPIA (Japon) et de GALIA, déci‐ dèrent de continuer à travailler sur des sujets traitant de la standardisation globale des échan‐ ges de données Ingénierie, relatifs à certaines questions cruciales pour nos bureaux d’études. Parmi les constructeurs qui participent ou ont participé aux groupes de travail, on trouve BMW, CHRYSLER, DAIHATSU, DAIMLER, FORD, HONDA, ISUZU, MAZDA, MITSUBISHI Fuso Trucks and Buses, MITSUBISHI Motors Company, NISSAN, PSA PEUGEOT CITROËN, RENAULT, SCANIA, SUZUKI, TOYOTA et VOLVO. Les principaux équipementiers de chaque pays sont aussi actifs dans ces réunions. SASIG ECM : Engineering Change Management que ? Ce sont autant de questions auxquelles il faut apporter des réponses. Les constructeurs et leurs fournisseurs ont mo‐ difié leur méthodologie de développement et de production des véhicules. Ils se sont organisés en plateaux de co‐développement (souvent vir‐ tuels) et la fabrication s’est orientée vers de la co‐production. Dans les deux cas, la gestion des modifications est un processus critique dont dépendent la qualité, les délais et les coûts des véhicules. Au cours du développement d'un véhicule, les pièces subissent de nombreuses évolu‐ tions qui ont parfois des conséquences en cascade sur d'autres pièces. Il est fondamen‐ tal qu'un fournisseur soit immédiatement informé de toute modification impactant l'un des produits qu’il est chargé de concevoir. La non disponibilité de telles informations ou même simplement un retard dans leur com‐ munication peut avoir pour effet de laisser le fournisseur poursuivre son travail sur des éléments périmés avec toutes les consé‐ quences que cela peut avoir sur les coûts et les délais. Au cours de la vie du véhicule, les équipe‐ ments subissent des évolutions ou bien, pour de multiples raisons, un fournisseur peut être appelé à en remplacer un autre. Dans ces cas, la chaîne d’assemblage doit prendre en compte de nouveaux ensembles fonction‐ nels ou de nouvelles pièces. A partir de quand doit‐on commencer à les monter ? Doit‐on adapter le processus de montage ? Quels sont les impacts sur la chaîne logisti‐ Sur la partie conception, des travaux ont déjà été réalisés par un groupe de travail qui a fonc‐ tionné jusqu’en 2000. Les résultats sont formali‐ sés sous la forme d’un cahier des charges fonc‐ tionnel et d’un cahier des charges techniques qui décrivent les processus de demande et d‘officialisation des modifications entre donneur d’ordres et sous traitants. Sur la partie logisti‐ que, un état des lieux reste à faire. Conscients des enjeux, les constructeurs et équi‐ pementiers américains, japonais et européens ont commencé à travailler sur ce sujet. GALIA y participe activement et se joint au débat. L’idée n’est pas de bouleverser les processus internes existants mais plutôt d’harmoniser lors de l’échange une terminologie, des macro pro‐ cessus et des jalons communs. L’équipe SASIG ECM Domaine INGÉNIERIE Les concepts généraux de la Gestion des Modifications et le champ de travail du groupe ont été définis dans un livre blanc qui s’intitule : SASIG Engineering Change Management (ECM) Reference Process. Il accompagne la recom‐ mandation elle‐même. Il est également disponi‐ ble sous la forme d’une présentation Power‐ Point qui assure un premier niveau de commu‐ nication sur les travaux. Sur la base d’une compréhension commune des processus de Gestion des Modifications (ECM) et de Demande de Modification (ECR), réalisée grâce à des diagrammes au format idf0, le grou‐ pe de travail a revu les premiers tomes de la recommandation VDA/ProSTEP et en a fait des documents SASIG. Page 23 A l’issue d’une première série de travaux, SASIG ECM est sur le point de publier en début d’an‐ née 2010 ses premiers documents : Le livre blanc expliquant le processus de ré‐ férence de Gestion des Modifications. La recommandation en deux parties pour les processus : Engineering Change Manage‐ ment et Engineering Change Request. La représentation au format idf0 . Une présentation destinée au Management. « Avec l’arrivée de la continuité SASIG DEV : Digital Engineering Vi‐ sualisation Les processus de communication et de valida‐ tion à partir du monde de la conception chan‐ gent. Nous avons connu des réunions d’échan‐ ges et de validation : Autour de prototypes physiques. Autour de stations CAO. Par le biais d’échanges de données CAO (avec ou sans meta‐données). Par le biais d’échanges de données CAO (avec ou sans meta‐données) mais avec des outils de visualisation spécialisés. Maintenant, avec l’arrivée de la continuité nu‐ mérique et des moyens « web », les besoins de visualisation touchent de plus en plus d’autres acteurs internes ou externes de l’entreprise. Quelques exemples : les acheteurs ont besoin de consulter des données 2D ou 3D avec leur PC ; les réunions de validation se déroulent de plus en plus avec des séances de « conferencing » ; les outilleurs ont besoin d’avoir au plus tôt des données issus de la CAO pour réaliser des outils ou des séances de simu‐ lation de processus ; les garages utilisent des données issues de la CAO pour illustrer les mé‐ thodes de réparation… D’où la création du concept de « Master Docu‐ ment » pour une utilisation et réutilisation glo‐ bale en visualisation des données des ingénie‐ ries. Maquette Numérique configurée numérique et des moyens « web », les besoins de visualisation touchent de plus en plus d’autres acteurs internes ou externes de l’entreprise. » Page 24 « L’utilisation de nouveaux formats Domaine INGÉNIERIE Conscients du contexte, les constructeurs et équipementiers américains, japonais et alle‐ mands ont créé un sujet SASIG où le monde de l’automobile français n’est pas présent. Le groupe DEV (Digital Engineering Visualisation) a dressé un premier bilan de son action. Depuis 2002, on est passé de la modélisation des pièces en 3D à la Maquette Numérique configurée et des plans 2D destinés à la fabrication à une ré‐ flexion conduisant à l’utilisation de données en 3D annotées complètement. L’utilisation de nouveaux formats de visualisa‐ tion permettant d’échanger des modèles « légers » contribue à faciliter la migration vers ce nouveau type de stockage. Deux recomman‐ dations et des livres blancs, ainsi que des résul‐ tats de benchmark ont été publiés ou partagés entre les membres du groupe. La prochaine étape est, d’une part, de proposer nos recommandations à la normalisation ISO et, d’autre part, de travailler à la réduction des coûts des échanges en général et à la gestion de la qualité des données traduites dans ces for‐ mats « légers ». Ces recommandations devraient permettre d’optimiser par exemple : Les coûts : ▪ en réduisant le nombre de licences CAO, de prototypes physiques, de modifications et en optimisant les stations de travail ; ▪ en supprimant les plans 2D. Les délais : ▪ en donnant un large accès aux données BE à travers l’entreprise étendue qui facilitera la collaboration ; ▪ en accélérant la mise sur le marché des produits. de visualisation permettant d’échanger des modèles « légers » contribue à faciliter la migration vers ce nouveau type de stockage. » SASIG LTAR : Long Term data Archi‐ ving and Retrieval Ce groupe de travail a décidé de s’attaquer à la problématique de l’archivage à long terme des données de la Maquette Numérique. En effet, d’une part la législation impose un délai important de conservation des données ayant servi aux projets, d’autre part, toutes les données passent en 3D et cela demande de réfléchir à la gestion des données, à celle des versions des logiciels et à celle du matériel infor‐ matique ayant servi à les construire. Les membres du groupe SASIG – Long Term data Archiving and Retrieval ont défini leur plan de travail qui aboutira à la publication d’un état de l’art en matière d’archivage long terme y com‐ pris en analysant les différentes recommanda‐ tions et standards déjà existants (ISO, VDA, NA‐ SA, LOTAR…), ainsi que de la voie à suivre pour atteindre l’archivage long terme des données (processus, format, contenu cibles standards avec assurance qualité et recueil des bonnes pratiques). Les travaux démarrent avec des industriels amé‐ ricains, japonais et français. Si vous êtes intéres‐ sés par y participer, contactez [email protected]. La prochaine réunion de SASIG aura lieu au mois de mai 2010 au Japon. Si vous souhaitez y participer, merci de nous le faire savoir en envoyant un mail à [email protected]. Domaines TRANSVERSES Page 25 ec@t-npmi Du Comité PFI est née une associa‐ tion De façon à donner un statut juridique officiel au groupement que constituait le Comité PFI, une association loi 1901, baptisée « ec@t‐npmi », a été officialisée en juillet 2009. Les 5 membres fondateurs en sont : AFIM, ARC International, EDF, PSA PEUGEOT CITROËN et RENAULT. Hébergée dans les locaux de GALIA, cette asso‐ ciation représente la continuité de tous les tra‐ vaux réalisés depuis plus de 5 ans avec, entre autres, GALIA. Principales activités de terrain ces derniers mois L’objectif d’Ec@t‐npmi est la mise en œuvre et le déploiement d’un Portail d’échange de données techniques et documentaires des produits indus‐ triels (consommables & pièces de rechange) et e‐ catalogue (www.ecat‐npmi.net) selon eCl@ss (www.eclass.eu). Les actions réalisées sur le terrain ces derniers mois ont visé, dans la continuité, 4 axes : La promotion de la démarche et de la place communautaire Internet eC@t‐npmi auprès d’un certain nombre de grands donneurs d’ordre, afin d’atteindre, dès que possible, une « masse critique » apte à persuader et convaincre les autres acteurs : « la grosseur de la boule de neige qui lui permettra de dévaler la pente sans plus avoir à la pous‐ ser !… ». La sollicitation et l’accompagnement indivi‐ dualisé des fabricants de produits industriels, afin qu’ils modélisent et déposent les don‐ nées de leurs produits dans des délais pro‐ ches et raisonnables. Le début de l’exploitation de ces données eC@t‐npmi chez les différents membres fon‐ dateurs et autres entreprises industrielles . L’enrichissement du modèle ontologique utili‐ sé « eCl@ss ». Promotion d’ec@t‐npmi auprès des autres grands donneurs d’ordre Le comité a ciblé une trentaine de grands don‐ neurs d’ordre français, et décidé de privilégier des échanges d’expérience d’« industriel à indus‐ triel » sur des thématiques concrètes telles que, par exemple, la gestion des pièces de rechange des moyens de production. Les 5 membres fondateurs se sont donc réparti ce panel d’industriels à contacter. A titre d’exemple, RENAULT a récemment ren‐ contré, sur cette problématique d’identification de pièces de rechange et sur la solution eC@tnpmi, des sociétés telles que ARCELOR‐MITTAL, THALÈS, AIR LIQUIDE, AREVA, et des contacts sont en cours avec ALCAN‐ RIOTINTO , MICHELIN, etc. AIRBUS Industries, SNCF, RATP, ALSTOM font partie des autres sociétés contactées par les au‐ tres membres fondateurs de eC@t‐npmi. Sollicitation et accompagnement des déposants Là aussi, il a été clairement mis en évidence que seuls un suivi individualisé et une aide personna‐ lisée, baptisés « coaching », permettraient de réussir à convaincre les fabricants, au travers de relations de promotion et de conviction indivi‐ duelles « donneur d’ordre à fabricant ». C’est donc ce qui a commencé à être fait il y a quel‐ ques mois. Ainsi, à ce jour, environ 550 fabricants de com‐ posants industriels ont d’ores et déjà été contac‐ tés ; un peu plus de 200 d’entre eux ont bénéfi‐ cié d’un échange individuel sur les enjeux straté‐ giques et les aspects techniques de la démarche, et à ce jour, 65 de ces fabricants ont livré les données de leurs produits pour un nombre total d’articles d’environ 145 000. Ce résultat est certes encourageant, mais somme toute encore assez faible pour couvrir les besoins des utilisateurs : RENAULT ainsi gère actuelle‐ ment au global 5 à 600 000 articles dans son ré‐ férentiel interne, alors que ce qui est publié sur ec@t‐npmi ne couvre qu’environ 10 % de ce ré‐ férentiel… Exploitation des données Que ce soit chez l’un ou l’autre des grands don‐ neurs d’ordre membres fondateurs de l’associa‐ tion, le contenu de ec@t‐npmi est d’ores et déjà utilisé : chez PSA PEUGEOT CITROËN, au travers d’un nouveau référentiel s’appuyant sur un ap‐ plicatif baptisé RIBE‐PR (Référentiel Industriel des Biens d’Equipement ‐ Pièces de Rechange) ; chez ARC International, au travers d’un applicatif paramétré sous SAP et baptisé PFII ; chez EDF, au travers d’un référentiel en cours de développe‐ ment dans le cadre du projet AMELIE. « De façon à donner un statut juridique officiel au groupement que constituait le Comité PFI, une association loi 1901, baptisée « ec@t‐npmi », a été officialisée en juillet 2009. » Page 26 Domaines TRANSVERSES Chez RENAULT, le projet « nouveau référentiel des PHF (Produits Hors Fabrication) » a été lan‐ cé à l’automne 2008, mais, du fait de la crise économique, il va prendre quelques mois de retard. Néanmoins, il a été décidé en contrepartie chez RENAULT de commencer à exploiter ces don‐ nées ec@t‐npmi vis‐à‐vis du référentiel actuel (SACIM) au travers de 3 axes : RENAULT anime pour la 3ème année consécuti‐ ve des campagnes d’élaboration d’ontologies sur des classes de produits absentes de eCl@ss (23 en 2007, 15 en 2008, 12 en cours). Il convient de noter que les travaux réalisés en 2007 ont été intégrés dans la version V6.1 récemment publiée par eCl@ss (accessible en ligne sur www.eclass.eu). Un autre axe à travailler, dès que possible, sera l’amélioration et la mise à disposition dans les plus courts délais des versions françaises. Référencement semi‐automatisé (sans res‐ saisie) de lots d’articles dans SACIM à partir des données ec@t‐npmi ; Bilan Promotion de l’utilisation de ec@t‐npmi auprès des experts techniques et acheteurs Au global de cette année 2009, le déploiement en interne RENAULT (à ce jour environ 50 et la promotion de eC@t‐npmi sont effectifs… : inscrits) ; presque 150 000 articles ont été déposés dans Mise en évidence de doublons (environ la base et nous devrions atteindre très rapide‐ 8 %) dans le référentiel actuel SACIM, ment le cap des 200 000. nettoyage et réduction des stocks PHF en magasins d’usines. Il nous reste du chemin à parcourir, mais nous sommes sur la bonne trajectoire, et l’intérêt du Enrichissement du modèle ontologi‐ sujet est désormais devenu indéniable pour que eCl@ss tous. L’AFIM est devenu le bureau de eCl@ss en France et l’association ec@t‐npmi a donc décidé de participer à l’enrichissement du modèle eCl@ss. C’est en particulier le cas pour la créa‐ tion de nouvelles ontologies (classes + proprié‐ tés descriptives). Il ne faut donc pas relâcher nos efforts, mais persister à convaincre un maximum d’acteurs, utilisateurs ou déposants, à rejoindre le projet. Témoignage de Claude Pichot Claude Pichot Président de ec@t-npmi et Président de l’Afim ec@t‐npmi : une association ouverte à tous pour porter le développement de la plate‐ forme communautaire d’échange de données techniques et documentaires des pro‐ duits industriels. Dans la continuité des travaux réalisés depuis 2005 par l’AFIM, ARC International, EDF, PSA PEUGEOT CITROËN et RENAULT, l’association ec@t‐npmi.net porte désormais le développe‐ ment de la plateforme communautaire du même nom. Ouverte à tous, fabricants, utilisateurs de données, développeurs de solutions, etc., l’association est un carrefour d’échanges et de diffusion de la démarche de rationalisation des échanges de données techniques et documentaires des pro‐ duits utilisés en maintenance et travaux neufs. Le catalogue communautaire multimarque multilingue ec@t‐npmi.net est constitué à partir des modèles de description des produits et des services eCl@ss. Il permet à toutes les parties prenan‐ tes de bénéficier des outils et des solutions mises en commun autour de la solution développée par KOMERKO pour le portail ec@t‐npmi.net. Grâce à la solution mise en œuvre, les données techniques et documentaires des produits sont déposées et mises à jour en un seul point par les fabricants. Domaines TRANSVERSES Page 27 Après leur calibration selon les spécifications de collecte du portail ec@t‐npmi.net, les données sont publiées et peuvent être alors utilisées sans ressaisies par les utilisateurs. C’est l’unicité de la saisie des informations dans un format interopérable qui permet à toutes les parties prenantes de bénéficier des effets de cette démarche collective. Le portail ec@t‐npmi.net dispose des outils de recherche, de demandes de renseignements, de constitution de catalogues privés, etc. qui évitent de développer des applications propriétaires. Il permet aussi aux fabricants de propulser sans efforts les données de leurs articles vers des utili‐ sateurs de langues différentes grâce au multilinguisme d’eCl@ss et aux fonctionnalités de l’appli‐ cation KOMERKO (14 langues disponibles). Lors des mises à jour des données par les fabricants, les utilisateurs reçoivent, en fonction de leurs besoins, le signalement des mises à jour. Aujourd’hui, 61 fabricants ont déposé plus de 150 000 articles répartis en plus de 700 familles dif‐ férentes. C’est en appelant chaque fabricant à déposer les données techniques et documentaires de ses articles que la rationalisation des échanges électroniques se met en place. Plus de 400 fabri‐ cants sont actuellement impliqués dans la démarche, ce qui conduira à plus de 300 000 articles en fin 2010. Par ailleurs, la coopération établie par l’Afim avec eCl@ss a permis la création d’un bureau eCl@ss France. Avec ce dispositif, la création et l’enrichissement des modèles de description contenus dans eCl@ss pour les besoins de nos industriels peut se réaliser en bon ordre et au moindre coût. Avec la mise en œuvre de la directive REACH, le portail communautaire ec@t‐npmi.net fournit la réponse la moins coûteuse pour mettre les informations exigées à la disposition des utilisateurs : il suffit aux fabricants de les déposer sur le portail pour qu’elles soient immédiatement visibles par tous sans effort ! Avec la plateforme ec@t‐npmi.net, les recopies inutiles d’information dans notre économie seront éradiquées, en générant des économies significatives tout au long de la chaîne logistique (7 mil‐ liards d’euros par an). Il est de l’intérêt de tous de comprendre que les machines ne comprennent que des données nu‐ mériques et que leur unicité est essentielle à leur échange électronique. C’est l’ambition de l’asso‐ ciation ec@t‐nmpi.net de faire partager par tous ce point de vue pour améliorer la compétitivité de nos produits. La Facturation Electronique Gage de rapidité, de qualité et de sécurité, l’EDI, plus encore la dématérialisation fiscale des fac‐ tures, permettent de s’engager dans la voie d’u‐ ne véritable baisse des coûts partagés du pro‐ cessus d’acheminement et de traitement des factures. Le message Global INVOIC V3 : un standard mondial pour les échanges de factures Ce message a été développé par les industriels de l’automobile internationale représentés par 4 organisations : ODETTE, JAMA, JAPIA, AIAG. L’objectif du groupe de travail Facture est de définir un profil GALIA « Facture » basé sur le message Global INVOIC V3 à iso fonctionnalités par rapport aux messages INVOIC V5 et V3 actuellement utilisés (facture de biens, avoir, auto facture, note de crédit, note de débit, facture pro forma). Ce profil couvrira aussi les besoins de pré facturation pour les messages synchrones. Le « Guide des bonnes pratiques de la dématérialisation de la facture » en anglais Le guide des bonnes pratiques de la dématériali‐ sation de la facture est destiné aux membres de GALIA souhaitant obtenir des informations sur les dispositions légales applicables à ce sujet. Afin d’aider au déploiement de la dématérialisa‐ tion des factures avec des partenaires transfron‐ taliers, il a été décidé de traduire ce guide en anglais. Cette version est disponible depuis fin décembre 2008 dans les Standards GALIA, rubri‐ que « Facturation/Dématérialisation ». Aujourd’hui, 61 fabricants ont déposé plus de 150 000 articles répartis en plus de 700 familles différentes. Page 28 Domaines TRANSVERSES De réaliser une recommandation qui précise le traitement commercial et technique d’une facture électronique dématérialisée fiscale‐ ment, ainsi que les procédures de factura‐ tion, en considérant les exigences légales en Europe. Réalisation d’un contrat d’interchan‐ ge EDI européen en cours. D’autre part, il s’agit aussi d’étudier la possibilité d’harmoni‐ ser l’utilisation de la signature électronique en Europe. Réalisation en cours d’une plaquette de communication sur la dématéria‐ lisation fiscale des factures PSA PEUGEOT CITROËN et RENAULT ont entre‐ pris une démarche de dématérialisation fiscale des factures entrantes et comptent sur un fort déploiement en 2010. Pour les aider dans cette démarche, GALIA pu‐ bliera très prochainement une plaquette de communication expliquant ce qu’est la dématé‐ rialisation fiscale et quels en sont les avantages. Participation de GALIA au groupe de travail Odette «eInvoicing – Digital Signatures and Legal Requirements» De surveiller et, si possible, d’influencer le processus d'examen en cours des Directives européennes sur la facturation électronique, en particulier l'utilisation de l'EDI qui, dans l'intérêt de l'industrie automobile, doit être préservée et renforcée. L’objet de ce groupe de travail est : D’analyser les possibilités de facturation électronique au sein de l'union européenne et leur mise en œuvre au niveau national et transfrontalier. Témoignage de Pascal Torchin et Jean-Paul Lamort Pascal Torchin PSA PEUGEOT CITROËN Responsable Acquisition des Données RENAULT Organisateur EDI Financier Acceptez‐vous de recevoir de vos fournisseurs, des factures dématérialisées ? Si oui, sous quel format ? PSA : Depuis plus de 15 ans, PSA PEUGEOT CITROËN s’est inscrit dans une démarche volontaire d’extension de l’EDI facture. Il est donc naturel que, non seulement nous acceptions, mais aussi que nous encouragions nos fournisseurs à passer à la facture électronique dématérialisée fiscale‐ ment (DMF) en leur démontrant les avantages liés à ce process de facturation. Actuellement nous recevons les factures de nos partenaires par trois canaux différents : Nature des flux Jean‐Paul Lamort Document légal Terminologie Envoi d’une facture papier. Numérisation (scanning) et capture des données à réception chez PSA PEUGEOT CITROËN. Facture papier Facture dématérialisée Envoi d’un fichier électronique EDI, avec en parallèle, envoi de la facture papier. Facture papier Facture électronique EDI Envoi et archivage d’un fichier électronique EDI conforme à la Directive Européenne n° 2001/115/CE Facture électronique Facture électronique EDI Dématérialisée fiscalement (DMF) Notre objectif est de tendre vers 100 % de facturation électronique dématérialisée fiscalement. Domaines TRANSVERSES Page 29 Voici la répartition de l’acquisition des factures chez PSA PEUGEOT CITROËN au 30 juin 2009 : A fin décembre nous avons, grâce à la mise en place de la dématérialisation fiscale chez plus de quinze nouveaux partenaires, près de 25 % de nos 4 millions de factures reçues annuellement qui seront en dématérialisation fiscale . RENAULT : Grâce à son système interne qui s’appuie sur un logiciel du marché, RENAULT traite en dématérialisation fiscale les factures télétransmises de ses fournisseurs qui le souhaitent. Pour que RENAULT pratique la dématérialisation fiscale avec un fournisseur, les pré‐requis sont les suivants : 1. Le fournisseur doit déjà être en EDI pour la facturation ; 2. Son message INVOIC D 96A doit être de qualité, c'est‐à‐dire comporter toutes les mentions obligatoires, puisque en dématérialisation fiscale c’est ce message qui fait foi auprès de la DGI (Direction Générale des Impôts) et non plus la facture papier ; 3. Le fournisseur doit signer avec RENAULT une convention de dématérialisation qui engage les deux parties. Dans un avenir prochain, RENAULT pourra également pratiquer la dématérialisation fiscale avec ses fournisseurs qui ne facturent pas en EDI, grâce à une plateforme extérieure de dématérialisa‐ tion. Quelles sont vos préconisations en matière de facturation électronique ? PSA : L’EDI s’intègre dans la politique de PSA PEUGEOT CITROËN d’optimisation de la chaine logisti‐ que et du flux de facturation. PSA PEUGEOT CITROËN pratique donc la Dématérialisation Fiscale par l’échange de fichiers de données structurées (EDI) et utilise la norme EDIFACT (Electronic Data Interchange For Administration, Commerce and Transport). EDIFACT a également permis la création de différents messages adaptés à des besoins spécifiques tels que les standards GALIA en France et ODETTE en Europe, développés pour le secteur automo‐ bile. De plus, l’utilisation d’un fichier structuré de type EDIFACT permet de s’affranchir de la gestion de la signature électronique. Les avantages de la facturation électronique : Rapidité : Accélération du flux, au travers de la fluidification des échanges et de la suppression du délai postal. Un message facture émis avant 18h est intégré le soir même dans les appli‐ catifs comptables de PSA. Cette prise en compte rapide des éléments garantit un meil‐ leur respect des conditions de règlement. Qualité : Sans modification, ni altération, les informations émises sont intégrées dans nos appli‐ catifs. Cette suppression totale du risque d’erreur de saisie contribue à la réduction des litiges. Sécurité : Traçabilité totale de l’émission à la réception sur la base d’informations partagées entre clients et fournisseurs. « L’utilisation d’un fichier structuré de type EDIFACT permet de s’affranchir de la gestion de la signature électronique. » Page 30 Domaines TRANSVERSES Les avantages supplémentaires de la dématérialisation fiscale : ▪ Suppression des coûts d’impression papier, d’affranchissement et d’expédition. ▪ Réduction des manipulations de documents. ▪ Intégration automatique des données dans les systèmes d’information. Dispense du contrôle de cohérence entre les pièces comptables (papier) et les messages EDI. ▪ Accélération de la circulation de la facture au sein de l’entreprise. ▪ Suppression du stockage physique, et réduction des coûts de prestation d’archivage et de dé‐ sarchivage physique du papier. Le Conseil de l’Union Européenne a adopté, le 20 décembre 2001, une directive (n° 2001/115/CE, JOCE du 17/01/2002, L15/24) en vue de simplifier, moderniser et harmoniser les conditions impo‐ sées à la facturation en Europe. Cette directive a été transposée en droit français en 2002 et 2003. La Direction Générale des impôts a publié une instruction qui regroupe toutes les modalités prati‐ ques à respecter pour dématérialiser fiscalement les factures (3 C.A. n° 136 du 7 août 2003). La station EDI DMF de l’émetteur et celle du destinataire gèrent : ▪ le fichier des partenaires, ▪ la création de l’original (fonction qui concerne le fournisseur), ▪ le contrôle des mentions obligatoires, ▪ la liste récapitulative, ▪ la transmission de l’original (concerne le fournisseur), ▪ la réception de l’original et la transmission des données (concerne le client), ▪ l’archivage, ▪ la restitution des données archivées. « RENAULT préconise la dématérialisation fiscale en EDI avec ses fournisseurs de pièces. » RENAULT : Aujourd’hui, tous nos fournisseurs de pièces de fabrication pratiquent déjà l’EDI pour les messages logistiques et près de 80 % des factures de pièces sont également envoyées par EDI. Il est donc tout naturel que RENAULT préconise la dématérialisation fiscale en EDI avec ses fournis‐ seurs de pièces. Pour RENAULT comme pour le fournisseur, cela implique des coûts marginaux puisque l’un comme l’autre sont déjà équipés d’un système EDI. La loi (article 289 bis du Code Général des Impôts) autorise la dématérialisation fiscale des factures télétransmises par EDI entre 2 partenaires, et donc la suppression des factures papier à condition de respecter les règles suivantes : 1. Le message reçu et le message émis doivent être identiques ; 2. L’émetteur et le récepteur doivent établir des listes récapitulatives des messages échangés, ainsi qu’un fichier des partenaires en dématérialisation fiscale ; 3. Les messages d’origine doivent être conservés pendant 6 ans ; 4. Les factures archivées doivent pouvoir être restituées en langage clair au moyen de critères sélectifs. Depuis la directive européenne de 2001 transposée dans le droit de chaque pays de l’Union, le point 2 n’est plus obligatoire, à condition de sécuriser les messages émis et reçus au moyen d’une signature électronique. Quelles sont les solutions possibles pour faire de la DMF ? et quel en est le coût ? ROI ? PSA : PSA PEUGEOT CITROËN laisse le libre choix à Ses fournisseurs de la solution à adopter pour mettre en place la dématérialisation fiscale via le message EDIFACT INVOIC V5 D 96A. La richesse de l’offre proposée par les SSII dans ce domaine permet à chaque entreprise de choisir sa meilleure solution de dématérialisation fiscale pour obtenir le meilleur ROI. Domaines TRANSVERSES En conclusion : PSA PEUGEOT CITROËN souhaite étendre l’utilisation du message facture EDI EDIFACT D96A déma‐ térialisé fiscalement à l’ensemble de ses fournisseurs. L’équipe EDI de la Direction Financière et du Développement Stratégique de PSA PEUGEOT CITROËN se tient à votre entière disposition pour vous accompagner dans cette démarche, source de productivité pour notre filière automobile. Contacts : [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] RENAULT : Pour pratiquer la dématérialisation fiscale, il y a plusieurs manières de procéder : ▪ Soit l’entreprise se dote en interne d’un système de dématérialisation : ‐ un système EDI si elle échange des messages EDI avec son partenaire ; ‐ un système incluant la signature électronique, quelque soit le format des messages échan‐ gés avec son partenaire. ▪ Soit l’entreprise fait appel à un prestataire externe possédant une plateforme qui prend en char‐ ge les aspects légaux et fiscaux de la dématérialisation des messages. Dans ce cas, le message émis vers la plateforme du prestataire par l’un des 2 partenaires peut être de nature complètement différente du message reçu par l’autre partenaire en provenance de la plateforme. Par exemple, l’un des partenaires émet des factures en format PDF et l’autre partenaire reçoit les factures en format EDI. Entre les deux partenaires, il y a une plateforme chargée de toutes les tâches de dématérialisation fiscale pour l’émetteur et pour le récepteur. Chez RENAULT, nous pratiquons depuis 1996 la dématérialisation fiscale des factures en format EDI à l’aide d’un système interne. De façon complémentaire, nous prévoyons en 2010 de pratiquer la dématérialisation fiscale des factures en nous appuyant sur une plateforme du marché. Les coûts actuels de la dématérialisation fiscale en EDI pour RENAULT par rapport aux coûts de traitement en EDI avec le papier en parallèle, sont difficiles à évaluer car notre système EDI fonc‐ tionne également pour les messages logistiques et les coûts sont dilués dans des dépenses infor‐ matiques globales. Nous ne disposons pas actuellement de chiffres significatifs. Pour RENAULT les gains les plus importants dans le traitement des factures se situent au niveau du passage du mode papier au mode électronique, avec ou sans dématérialisation fiscale. Page 31 « PSA Peugeot CITROËN souhaite étendre l’utilisation du message facture EDI EDIFACT D96A dématérialisé fiscalement à l’ensemble de ses fournisseurs. » Page 32 Domaines TRANSVERSES Témoignage de Jacques-Yves Pouille FAURECIA Responsable Centre de Compétence EDI Pourquoi FAURECIA a décidé de passer ses flux en DMF avec PSA ? Jacques‐Yves Pouille Nous avons reçu une demande de PSA pour mettre en œuvre la dématérialisation fiscale structu‐ rée suivant l’Article 289 Bis du CGI (message structuré non signé, on utilise le message EDIFACT INVOIC D 96A). La réglementation demande de vérifier la présence des données obligatoires dans les factures, de gérer une base des partenaires, de générer des listes récapitulatives et de mettre en œuvre un archivage non modifiable des messages structurés concernés. Il faut également être capable de restituer les factures en format lisible. Une pré‐étude a été faite avant de donner l’accord de principe à PSA. Etant déjà en EDI, le passage en dématérialisation n’a pas semblé très complexe à mettre en œuvre. De plus, au vu du nombre élevé de factures (environ 90 000 factures par an), quelques économies semblaient pouvoir en découler. Quelle solution de dématérialisation fiscale FAURECIA a‐t‐il choisi ? « Etant déjà en EDI, le passage en dématérialisation n’a pas semblé très complexe à mettre en œuvre. » FAURECIA, comme de nombreux groupes constitués de rapprochements successifs, utilise de nom‐ breux ERP différents. L’EDI, qui est un standard indépendant de l’ERP, s’est donc imposé comme voie de dématérialisation commune pour l’ensemble de nos systèmes. Par ailleurs, un projet de migration vers SAP est lancé au sein de FAURECIA et il convenait de définir une solution cohérente avec cette cible sur SAP. Nous avons choisi d’externaliser l’archivage plutôt que de le conserver en interne. Il fallait donc s’assurer de la pérennité du prestataire d’archivage externe. Enfin, nous sommes en train d’harmoniser nos systèmes EDI autour des outils SEEBURGER. Aussi, la solution de dématérialisation proposée par SEEBURGER et interfacée avec le prestataire d’archi‐ vage ARKHINÉO semblait rapidement la plus appropriée. Nous avons défini un processus cible. Celui‐ci part des messages EDI générés par les différents ERP. Les fichiers sont éclatés par factures, puis, après contrôle d’éligibilité à la dématérialisation (partenaires, zones obligatoires), les factures EDI sont envoyées aux partenaires. Après acquitte‐ ment, un PDF est généré et le couple (message EDI, PDF) est envoyé par mail au prestataire d’ar‐ chivage. Le libellé du mail constitue l’index qui permettra ensuite de retrouver cette facture. Les listes récapitulatives sont également archivées. Un portail accessible en https permet ensuite de se connecter au coffre‐fort d’archivage de la société concernée, de sélectionner des factures (dates, montants, numéro de partenaire, de factu‐ re…) et de visualiser le message EDI ou le PDF associé. Quelles sont les principales étapes de mise en œuvre ? Une équipe mixte utilisateurs/informatique, supportée par un sponsor, a été constituée pour met‐ tre en œuvre ce projet. Celle‐ci a été aidée d’un consultant de SEEBURGER et de quelques ressour‐ ces ponctuelles. Une formation technique de l’équipe projet a été nécessaire avant de définir le design de l’applica‐ tion incluant les aspects réseaux. Après mise au point, le système à été démarré sur une société pilote et est en cours de généralisation. Les principales difficultés rencontrées ont concerné quelques points techniques (réseaux, segmen‐ tation des messages) et des corrections concernant les données utilisateurs, notamment au niveau du paramétrage des comptes clients pour corriger les messages EDI. Domaines TRANSVERSES Page 33 Quels gains FAURECIA a‐t‐il retiré de la DMF par rapport aux flux papiers, voire aux flux EDI facture sans DMF ? Les charges informatiques passées sur le projet pilote ont été d’environ 7 mois/homme. La mise en service a nécessité environ 20 jours de consulting de SEEBURGER, sachant que l’infras‐ tructure matérielle existante pour l’EDI a été utilisée. Le volume de données est relativement mar‐ ginal sachant que l’archivage est externe. Le coût logiciel est de 10 à 30 k€ en fonction du contexte client (maintenance de 18 %). Côté ARKHINÉO, la mise en service nécessite 5 à 12 k€ (selon le contexte client et les services choi‐ sis). Le coût de conservation (par facture de 40 ko pour 10 ans) est de 0,19 € avec un minimum annuel de 4,6 k€. La maintenance du portail de consultation https est de 1,2 k€/an. Les économies sont difficiles à quantifier, et nécessiteraient d’être mesurées avec un peu de recul. En tout cas, le traitement des factures papier diminue comme la gestion des éditions, des impri‐ mantes, de leur maintenance, des papiers spéciaux, etc. Certains types de factures (frais d’études, avoirs...) restent cependant non dématérialisées. Les frais d’archivage papier sont remplacés par des frais d’archivage informatique ; il n’y a plus de frais de mise en boite, d’envoi à l’extérieur, de réimpressions de renvois… D’autre part, la recherche d’une ancienne facture est grandement facilitée par l’utilisation du por‐ tail. Fort de ces gains, FAURECIA souhaite‐t‐il étendre la DMF à d’autres partenaires, comme RENAULT, afin d’optimiser encore plus ses flux factures ? Effectivement, l’idée est de généraliser la DMF sur les différentes filiales concernées par PSA, puis de l’étendre aux flux intra groupe qui représentent également des flux importants chez FAURECIA, et ensuite de l’étendre à d’autres clients qui le souhaitent et pourquoi pas aux fournisseurs. « RENAULT et PSA ont chacun un projet de restructuration de leurs ordres synchrones envers leurs fournisseurs. » Les Flux Synchrones RENAULT et PSA ont chacun un projet de res‐ tructuration de leurs ordres synchrones envers leurs fournisseurs. Il est donc apparu intéressant qu’ils puissent échanger sur le sujet, dans le cadre d’un groupe de travail GALIA, en présentant leur projet respectif et les standards GALIA/ODETTE qu’ils ont l’intention d’utiliser pour les flux synchrones, de façon à voir s’il est possible de mettre en avant des pistes de travail communes. Les missions de ce groupe de travail sont les suivantes : Etudier une solution de remplacement du message PLUQUO GALIA pour en supprimer les contraintes. Convergence des projets flux synchrones de RENAULT et PSA, vers un mes‐ sage ODETTE XML standard commun. Moderniser les modes d’échanges et les moyens de communication (migrer les connexions X25 vers des connexions en IP). Suivre l’état d’avancement respectif des pro‐ jets et du plan de déploiement. Deux réunions dites plénières (avec l’ensemble des participants) ont eu lieu chez GALIA (les 8 avril et 23 septembre 2009). Ces réunions ont été ponctuées avant et après, par des réunions de préparation uniquement avec RENAULT, PSA et GALIA. Les participants du groupe de travail sont : PSA PEUGEOT CITROËN, RENAULT, FAURECIA, GEFCO, INERGY AUTOMOTIVE, LEONI, PLASTIC OMNIUM, ICD INTERNATIONAL, TX2 CONCEPT, ABSYNT TECHNOLOGIES. Déploiement RENAULT : Tous les fournisseurs synchrones devront avoir mis en place la solu‐ tion préconisée pour la fin du 1er semestre 2010. Déploiement PSA PEUGEOT CITROËN : PSA en‐ visage un déploiement du nouveau mode de communication SyncIP en trois phases sur l’année 2010 pour l’ensemble de ses sites de production et de ses fournisseurs. PSA déploiera dans un deuxième temps le message XML SYNCRO. Page 34 Réseau ENX Le mot du Président du Groupe Utilisateurs ENX Jean‐Marc Reynaud (RENAULT) Président « Le changement de Président du Groupe Utilisateurs ENX est l’occasion de faire un bref historique du réseau ENX dont Michel Le Mero a été l’un des fondateurs. Origines du projet En 1997, à l’initiative des « Big 3 » ‐ GENERAL MOTORS, FORD et CHRYSLER – est lancé à Detroit le projet ANX (Automotive Network eXchange) qui aboutit à la création d’un réseau extranet auto‐ mobile déployé au Canada et aux USA. Cette initiative américaine suscite la création de projets similaires dans différentes régions du monde : ENX en Europe, JNX au Japon, KNX en Corée et même un AANX en Australie. Douze ans plus tard, où en est‐on ? Nadine Buisson‐Chavot Chef de Projet ENX GALIA remercie Michel Le Méro pour sa participation active aux activités de l’association, notamment en tant que Président du Groupe Utilisateurs ENX, de juillet 2002 à octobre 2009. Le réseau ANX n’a pas eu le succès escompté et s’est transformé en société de service ou RVA com‐ mercialisant des services EDI. Après des débuts prometteurs, KNX dont la mise en œuvre avait été confiée à IBM s’est arrêté en 2007 à cause d’une implémentation trop coûteuse. AANX a réalisé un pilote puis s’est arrêté. JNX existe toujours mais n’a pas remplacé les moyens spécifiques mis en œuvre par chaque constructeur japonais pour connecter ses fournisseurs. Seul ENX, le réseau de l’industrie automobile européenne a connu un succès technique et commer‐ cial significatif et connecte aujourd’hui plus de 1 250 sites appartenant à 1 000 entités distinctes (entreprises, administrations...). Comment expliquer ce succès ? Plusieurs éléments de réponse ▪ Les constructeurs ont créé une organisation : l’Association ENX pour piloter le développement du réseau. Les équipementiers et les opérateurs européens se sont fortement mobilisés autour du projet lancé en 1998. ▪ La forte culture de normalisation en Europe : soutenue par les associations du secteur automobile GALIA (F), SMMT (GB), VDA (D), ANFAC (E). ▪ Des opérateurs nationaux forts : OBS (ex FRANCE TELECOM) et T‐SYSTEMS (ex DEUTSCHE TELEKOM) ont contribué au projet avec leurs experts techniques et au déploiement grâce à l’ex‐ cellente capillarité de leurs réseaux nationaux. ▪ Une diversité de langues et de cultures : la mosaïque européenne valorise un réseau multi opéra‐ teurs interopérable qui n’impose pas le choix d’un opérateur unique à ses partenaires de nationa‐ lités différentes. ▪ La fiabilité du réseau ENX, qui depuis sa création a connu peu d’incidents. Quelle stratégie d’évolution ? Deux orientations majeures Michel Le Méro 1. Renforcer la robustesse de l’infrastructure par le doublement du POI (Point d’interconnexion entre opérateurs) réalisé fin 2009, et son triplement planifié. 2. Extension mondiale de la couverture du réseau au travers de deux axes : ▪ Certification de nouveaux opérateurs (TÜRK TELEKOM 1er trimestre 2010…). ▪ Déploiement de solutions « ENX over Internet » : en complément d’ENX SSL Connect en place depuis 2007 pour des postes en « stand alone ». ENX over Internet permettra une extension rapide à moindre coût, notamment pour les pays émergents. Donc, plein de nouveaux sujets pour accompagner la reprise d’activité où qu’elle soit dans le monde et sur lesquels le Groupe Utilisateurs pourra continuer en 2010 à apporter sa contribution sous l’animation de son nouveau Président élu, Jean‐Marc Reynaud (RENAULT). » Jean‐Marc Reynaud Michel Le Méro Réseau ENX Page 35 Le Groupe Utilisateurs ENX et les sujets traités Le groupe Utilisateurs ENX se réunit en moyen‐ ne trois fois par an. Liste des participants Constructeurs et Organisations (4) Fournisseurs (8) Retour d’expérience et suivi du déploiement des accès ENX (ENX ADSL, SDSL, SSL Connect) et de l’utilisation générale du réseau. Suivi des relations avec l’opérateur national ORANGE BUSINESS SERVICES (OBS). Les contacts réguliers entre l’association ENX, GALIA et OBS, ont permis d’améliorer sensi‐ blement le service ENX offert par OBS. RENAULT PSA PEUGEOT CITROËN ENX DGA CONTINENTAL AUTOMOTIVE FAURECIA FREUDENBERG HONEYWELL GARRETT MICHELIN PLASTIC OMNIUM TREVES VALEO Utilisation du réseau ENX en remplacement des accès X25 : suivi du plan de migration des flux EDI des fournisseurs de RENAULT, de X25 vers ENX. FORD, VW/AUDI et BMW pro‐ posent aussi à leurs fournisseurs de migrer leurs flux EDI de X25 vers ENX. Evolution du réseau : étude d’une solution « ENX over Internet », notamment pour couvrir les besoins de connexion à l’interna‐ tional. Sujets traités au sein du groupe Retour d’expérience des partenaires connec‐ tés et prise en compte des besoins des utili‐ sateurs. Suivi du déploiement en Europe et à l’inter‐ national : plus de 1 250 points de connexions au total. Développement de l’utilisation du réseau ENX : non seulement pour les accès aux ma‐ quettes numériques et échanges de fichiers CAO, mais aussi pour les échanges de don‐ nées informatisés (EDI logistique et finance), ainsi que pour les connexions sécurisées avec des services externalisés. Suivi du développement des solutions de backup ENX. « Utilisation du réseau ENX en remplacement des Trois interventions ont eu lieu en 2009 : ▪ RENAULT : Migration des flux EDI vers ENX (un Rendez‐vous GALIA en web conférence a été consacré à ce sujet en octobre 2009, voir les archives sur le site Web GALIA). ▪ OBS : Solution de backup ENX (secours par doublement d’accès). ▪ PSA PEUGEOT CITROËN : Les utilisations du réseau ENX par PSA. accès X25. » Page 36 Réseau ENX Le mot du Directeur d’ENX Lennart Oly Directeur de l’Association ENX « Face à la crise, ENX a su prouver son efficacité en termes de coût. » Chers Partenaires ENX, « Bonjour » d’un nouveau membre de GALIA ! En effet, étant partenaires depuis presque 10 ans maintenant et ayant toute confiance en GALIA en tant que membre fondateur de l’Association ENX, nous avons décidé de devenir membre afin de renforcer encore un peu plus nos relations avec les constructeurs et les fournisseurs français. L’année 2009 s’est avérée être l’une des années les plus difficiles pour l’ensemble de l’industrie auto‐ mobile. La crise financière mondiale et la baisse sensible des ventes automobiles dans le monde, ont eu un impact important sur la chaîne logistique automobile mondiale. Dans ce contexte difficile, ENX a dû prouver son efficacité en termes de coût auprès des constructeurs et des fournisseurs connec‐ tés. Les résultats en France, en Allemagne et sur les autres marchés sont très encourageants. Les acteurs majeurs de ce développement positif sont AUDI, RENAULT, VOLKSWAGEN, suivis de DAIMLER, FORD et également BWM. Néanmoins, l’impact d’une récession touche habituellement et plus tardivement les Départements Informatiques, comparativement aux usines de production des entreprises automobiles. Nous estimons donc que 2010 sera l’année la plus difficile en termes de croissance des standards informa‐ tiques. Par conséquent, notre objectif principal est de se concentrer sur la mise en réseau et sur le nombre de tunnels (liens entre partenaires) établis entre les partenaires afin de rendre chaque connexion toujours plus rentable. A cet égard, OPEL, LAND ROVER et JAGUAR, en tant que nouveaux partenaires ENX, pourraient contribuer à cet objectif. D’autre part, TÜRK TELEKOM, l’opérateur de télécommunication le plus important en Turquie, est actuellement en phase finale de la certification, laquelle devrait aboutir début 2010. En même temps, BBC, un opérateur local allemand dans le domaine du B2B, a commencé la phase de certifica‐ tion en octobre 2009. Les projets pilotes sur la solution ENX over Internet, permettant aux partenai‐ res géographiquement éloignés d’avoir une connexion ENX, ont commencé fin 2009. Comme vous pouvez le constater, beaucoup de choses sont prévues pour 2010, année qui marquera d’ailleurs le 10ème anniversaire de l’Association ENX. N’hésitez pas à contacter l’Association ENX ou GALIA pour toute information complémentaire. Meilleurs vœux pour l’année 2010. Lennart Oly Les faits marquants de l’année 2009 Renforcement de la robustesse de l’infrastructure du réseau ENX par le doublement du point d’intercon‐ nexion (POI) Le POI sert à interconnecter les opérateurs certi‐ fiés ENX de façon à ce qu’un partenaire connec‐ té à ENX via l’opérateur X puisse communiquer avec un autre partenaire connecté à ENX via l’opérateur Y. Après avoir migré le POI principal du réseau ENX dans un autre centre d’hébergement (toujours situé en Allemagne), cette année, l’Association ENX a porté ses efforts sur la création d’un nou‐ veau POI ENX situé en France, donc géographi‐ quement éloigné du premier point d’intercon‐ nexion, pour assurer une meilleure redondance. La mise en place d’un troisième POI est plani‐ fiée. Réseau ENX TÜRK TELEKOM : en phase finale de certification ENX Jusqu'en septembre 2009, la règlementation turque ne permettait pas d’offrir un service de SLA à l'utilisateur final d’une entreprise. Dorénavant, l’opérateur TÜRK TELEKOM est en mesure d’intégrer cette spécification ENX dans son offre ENX. TÜRK TELEKOM est donc en pha‐ Page 37 se finale de certification ENX et devrait mettre en place un pilote début 2010. L’association OSD, homologue de GALIA en Turquie, souhaite devenir membre de l’associa‐ tion ENX. OSD représentera ENX en Turquie et délivrera les numéros d’enregistrement ENX pour les utilisateurs ENX Turques. RENAULT, FORD OTOSAN et FIAT participent activement aux groupes de travail ENX en Turquie. « Le nombre de Aujourd’hui, les 5 opérateurs certifiés ENX gèrent 1 250 accès. connexions ENX Des demandes d’enregistrement ENX en constante progression Le nombre d’enregistrements ENX continue de croitre, maintenant depuis plusieurs années, avec une accélération depuis 2005. Augmentation du nombre de connexions ENX : + 15 % en 2009 L’augmentation générale du nombre de connexions ENX s’est poursuivie en 2009. A fin 2009, plus de 1 000 entreprises utilisent le réseau ENX, ce qui représente plus de 1 250 accès ENX répartis dans 30 pays. Sur ces 4 dernières années, c’est en 2009 que la croissance, en termes d’enregistrements ENX, a été la plus forte avec 223 nouveaux enregistre‐ ments à ENX. De nouveaux constructeurs sont connectés à ENX : OPEL, LAND ROVER, JAGUAR. ENX est disponible dans une centaine de pays et utilisé dans 30 pays, dont la Turquie avec TÜRK TELEKOM en cours de certification. à augmenté de 15 % en 2009. » Page 38 Réseau ENX Développement de l’utilisation d’ENX entre partenaires « 481 demandes de création de tunnels en 2009, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2008. » Il est constaté une augmentation de l’utilisation du réseau ENX chez VOLKSWAGEN, AUDI, FORD, RENAULT, DGA, DAIMLER. Pour RENAULT et VOLKSWAGEN, la connexion de nouveaux partenaires ENX est surtout due à une migration des lignes X25 et ISDN vers ENX ; pour AUDI, il s’agit principalement de nouveaux partenaires. On constate une augmentation de l’utilisation du réseau ENX pour les services de maintenance. D’autre part, les fournisseurs utilisent de plus en plus le réseau ENX pour communiquer entre eux, et non plus seulement avec les construc‐ teurs : Tunnels Fournisseurs/Constructeurs : 55/60 % Tunnels Fournisseurs/Fournisseurs : 40/45 % Tout en ayant le choix d’une solution, les entre‐ prises décident de plus en plus d’utiliser le ré‐ seau ENX : il ne s’agit plus d’une obligation dans bien des cas. L’utilisation d’une connexion ENX devient vite rentable dès lors qu’elle permet de remplacer tout ou partie des liaisons individuelles existan‐ tes avec ses partenaires. Optimisez votre connexion ENX en l’utilisant pour tout vos échanges (logistiques, ingénierie, échanges EDI…). ENX conforte son statut de standard européen avec plus de 5 000 tunnels (liens entre deux partenaires) établis. Le volume de données échangées via le point d’interconnexion ENX est de plus en plus impor‐ tant. Cela traduit une augmentation des échan‐ ges, notamment entre la France et l’Allemagne. Les membres du Comité Directeur d’ENX ont chacun mis en place entre 136 et 426 tunnels ENX. Chez les constructeurs, RENAULT fait figure de référence avec 426 connexions ENX classi‐ ques, auxquelles viennent s’ajouter 50 connexions ENX en SSL, et KARMANN pour les fournisseurs avec plus de 130 connexions. Réseau ENX Page 39 Evolution des demandes de création de tunnels depuis 2005 chez l’opérateur français 481 demandes en 2009, soit une augmentation de près de 10 % par rapport à 2008. Déploiement des offres DSL : ADSL (entrée de gamme) et SDSL Pour toute information sur les offres ENX d’OBS, veuillez contacter : ▪ Sandrine Duong, ingénieur commercial vente indirecte, en charge d’ENX chez OBS à : sandrine.duong@orange‐ftgroup.com ▪ Ou un des partenaires d’OBS : ‐ ICD International, Florence Naudin à : [email protected] ‐ Numlog, Thomas Chartier à : [email protected] Les modes d’accès principaux à ENX sont : ENX DSL : ADSL et SDSL Ligne louée ENX (LL) ENX SSL (depuis 2007) « RENAULT a pour objectif de migrer les flux EDI de ses fournisseurs vers le réseau ENX avant Développement de l’utilisation des applications sur ENX et notamment l’EDI Suite à l’annonce par les opérateurs Télécom européens de l’arrêt futur des services X25, RENAULT et FORD ont démarré un projet de remplacement des connexions X25 par ENX. Dates communiquées par OBS : Fermeture commerciale : 31/07/2010 Fermeture technique : 30/09/2011 La solution ENX répond à la Politique RENAULT de Sécurité Informatique et qui est déjà appli‐ quée par RENAULT dans d'autres domaines. Le projet de migration RENAULT lancé début 2009, consiste à piloter la mise en œuvre, par les fournisseurs et les équipes RENAULT, des éléments nécessaires au passage de X25 vers ENX pour tous les échanges EDI entre RENAULT et ses fournisseurs. Ainsi, toutes les connexions X25 actuellement en point à point entre RENAULT et ses fournisseurs pour les échanges de flux EDI, doivent migrer vers le réseau ENX d’ici mi‐2010. Les flux EDI Synchrones ne sont pas concernés par ce projet. Le projet ENX est rentable pour les fournis‐ seurs : Augmentation forte des coûts X25 ; Multiplication des problèmes de coupure et de maintenance des lignes X25 ; Retour sur investissement possible dès la 1ère année, voire les premiers mois. En moyenne, les entreprise qui migrent vers le réseau ENX en lieu et place de leur ligne X25 pour leurs échanges EDI, économisent 8‐10 K€ par an (pouvant aller jusqu’à 30 K€/an) pour un ROI de 10‐12 mois. RENAULT a pour objectif de migrer les flux EDI de ses fournisseurs vers le réseau ENX avant mi‐ 2010. Pour toute question sur le sujet, contactez l’équipe projet RENAULT à l’adresse suivante : [email protected]. Pour en savoir plus, consultez l’archive du RV GALIA (www.galia.com) sur la migration des flux EDI RENAULT de X25 vers ENX. mi‐2010. » Page 40 Réseau ENX Point sur les connexions ENX SSL Connect Ce type de connexion ENX est conçu pour une utilisation dans les pays émergents lointains où les connexions ENX traditionnelles sont coûteu‐ ses, ainsi que pour les TPE. Les connexions ENX SSL Connect sont utilisées pour accéder aux applications interactives (applications accessibles via un portail, GDG Web, RPIC). 50 utilisateurs situés partout dans le monde (dont : Inde, Japon, Corée du Sud, Maroc et Evolution du réseau : solution ENX over Internet Afin de continuer à améliorer le rapport coût/ efficacité et une couverture mondiale, ENX étu‐ die une solution complémentaire d’accès au réseau basée sur Internet. Cette solution est destinée à connecter les four‐ nisseurs géographiquement éloignés où le coût de la boucle locale varie entre 70 et 80 % du Pologne) utilisent ce mode de connexion, pour lequel il suffit d’un accès Internet classique pour se connecter à une passerelle ENX SSL qui don‐ ne ensuite accès au réseau ENX après authentifi‐ cation. Prix indicatif : 100 € par compte et par mois. Ce service est opéré par BT/INFONET. Pour tout renseignement sur ce mode de connexion et plus généralement sur l’ensemble des offres ENX de BT/INFONET, vous pouvez contacter Thierry Wilkin à l’adresse mail suivante : [email protected]. coût global de la connexion. Dans le cadre de l’offre ENX over Internet, plu‐ sieurs opérateurs sont candidats à une certifica‐ tion ENX : un grand groupe japonais, un opéra‐ teur allemand, un opérateur suisse et un opéra‐ teur leader sur le marché du mobile en Europe. Les premiers pilotes ENX over Internet auront lieu avec T‐SYSTEMS, VERIZON et un opérateur international début 2010. Témoignage de David Husson NORMA FRANCE SAS En charge de l’EDI Pouvez‐vous nous présenter la société NORMA FRANCE SAS en quelques mots ? David Husson La société NORMA FRANCE SAS, anciennement appelée SOCIÉTÉ DES COLLIERS NORMA, a été créée en 1981. Son siège social ainsi que ses unités de production sont implantés à Briey (54). Elle dispose également d’une direction commerciale à Courcouronnes (91). Elle est spécialisée dans la production de systèmes de transport de fluides (carburant, eau, dégaza‐ ge) pour le secteur de l’automobile. Ses principaux clients sont bien évidement les constructeurs nationaux, mais également les cons‐ tructeurs européens tels que BMW, FORD, ou le groupe VOLKSWAGEN, ainsi que les équipemen‐ tiers automobiles tels que VALEO ou HUTCHINSON, pour n’en citer que quelques uns. Pourquoi avez‐vous lancé un projet de migration des lignes X25 vers le réseau ENX pour vos flux EDI ? Le point de départ de notre réflexion a été notre projet de remplacement pour l’été 2009 de notre système IBM AS400. Ce dernier est la pièce essentielle de notre système informatique puisqu’il héberge non seulement notre traducteur EDI et notre logiciel de communication, mais également notre ERP. La nouvelle machine, dans sa version de base, n’était pas compatible avec les cartes X25 sans rajout d’un module complémentaire. Il était donc pour nous impensable d’investir dans un module complémentaire qui augmentait de façon significative le prix de la machine pour une technologie dont la fin d’exploitation était déjà programmée depuis un certain temps. Il nous fallait donc trouver avant tout et rapidement une solution de substitution à notre ligne X25 pour nos flux EDI. L’utilisation du réseau ENX s’est vite trouvée être la solution ! Réseau ENX Page 41 Quelle solution avez‐vous retenue pour ce projet ? Nous avons choisi d’utiliser le service ENX V2 d’ORANGE BUSINESS SERVICES au travers d’une ligne SDSL à 512 Kbits/s. Les communications se feront désormais au travers de connexions sécurisées VPN et de tunnels IPSec. Nous avons également noué un partenariat de service avec la société NUMLOG pour le suivi et le déploiement de ce projet. La société NUMLOG est membre de GALIA et partenaire d’ORANGE BUSINESS SERVICES ; c’est un éditeur et intégrateur de solutions d’échanges de données techni‐ ques et logistiques, de sécurité réseaux, et disposant de son propre RVA appelé HUB‐MASTER. Nous avons simplement migré notre liaison point à point X25 avec RENAULT vers une liaison point à point ENX et utilisé le RVA de NUMLOG pour les liaisons avec nos autres partenaires, qu’ils soient clients ou fournisseurs. Quelles ont été les différentes étapes de mise en œuvre du projet ? La date clé fut le 1er avril 2009, date de signature de notre contrat de partenariat avec la société NUMLOG. Ensuite, les étapes se sont enchaînées très rapidement. NUMLOG s’est chargée de com‐ mander la ligne SDSL auprès d’ORANGE BUSINESS SERVICES, de demander notre numéro ENX au‐ près de GALIA, de collecter les informations nécessaires auprès de nos différents partenaires. Le 10 mai, nous avons mis en service notre infrastructure ENX (firewalls). Le 10 juin, nous avons installé et configuré le module OFTP sur IP de notre logiciel de communication (CFT400 version 2.41 sp8 de la société AXWAY) et effectué nos premiers tests de réception et d’envoi de messages avec NUMLOG, mais aussi avec la cellule de support ENX de RENAULT. Le lendemain, nous avons passé en production notre flux EDI avec RENAULT. Enfin, le 7 juillet nous sommes passés en production avec nos autres partenaires sur le RVA de NUMLOG. Autrement dit, 3 mois ont été suffisants pour migrer l’ensemble de nos flux EDI. Quel est le bilan financier de ce projet ? Très concrètement, avant migration, nos coûts mensuels étaient de 1 527 €. Après migration, ils sont passés à 1 167 €. Les investissements réalisés se sont élevés à 5 188 €. Ils comprennent les frais de mise en service de la ligne SDSL, le suivi du projet par la société NUMLOG, l’achat et la configuration des firewalls auprès de cette même société, ainsi que l’achat et la configuration du module OFTP sur IP de notre logiciel de communication CFT400. On estime notre retour sur investissements dans environ 14 mois, pour un gain minimum annuel de l’ordre de 4 310 €, en se basant sur une consommation moyenne mensuelle de 6000 KC. En conclusion, comment avez‐vous perçu ce projet de migration ? Les circonstances nous ont poussé à avancer le projet de remplacement de X25. La fin des commu‐ nications X25 était programmée et les coûts sont en augmentation. RENAULT souhaite migrer l’en‐ semble des flux EDI avec ses partenaires pour la fin du premier semestre 2010. Passer sur ENX nous donne également la possibilité d’utiliser ce réseau pour d’autres flux, entre autres, pour l’échange de données techniques. Le timing a été primordial afin de synchroniser l’ensemble des opérations et le jour « J » nous avons pu basculer de X25 vers ENX. On pensait que cette migration serait complexe, coûteuse, et nécessiterait un gros investissement en temps. Grâce à un bon partenariat avec NUMLOG, les opérations se sont déroulées de façon moins complexe qu’en apparence, plus rapidement que prévu et financièrement plus avantageu‐ ses. Après quelques mois, les flux remontent correctement avec une qualité de service de l’ordre de 95 %. Nos flux remontent très tôt le matin (entre 5h00 et 6h30), les quelques incidents que l’on a eu ont été réglés dans la matinée. Les bénéfices pour nous sont indiscutables et nous sommes ravis d’avoir abouti rapidement dans la réalisation de ce projet. « Il nous fallait rapidement une solution de substitution à notre ligne X25 pour nos flux EDI. L’utilisation du réseau ENX s’est vite trouvée être la solution ! » Page 42 Réseau ENX Les perspectives Poursuivre le déploiement Industrie automobile (constructeurs : NISSAN EUROPE, SAAB, HONDA, SCANIA, SKODA ; connexions entre rangs 1 ; connexions de rangs 2). Délégation Générale pour l’Armement : 2009 a connu un fort déploiement avec plus de 1 350 personnes utilisant le portail « Espace Partenaires » via ENX, déploiement qui de‐ vrait continuer de progresser en 2010. Les connexions de la DGA représentent 20 % du parc ENX en France. Accélérer le déploiement d’ENX à l’international En développant de nouvelles offres compéti‐ tives à l’international, notamment l’ENX over Internet. Via l’accès ENX SSL Connect qui ne nécessite qu’une connexion Internet pour accéder au réseau ENX. Poursuivre les relations avec les ré‐ seaux Développer l’utilisation d’ENX dans d’autres secteurs d’activité Aéronautique : AIRBUS et DASSAULT AVIATION sont déjà connectés. ANX aux Etats‐Unis JNX au Japon Continuer les actions de communica‐ tion et de promotion du réseau ENX Organisation d’un Atelier ENX en 2010. Projet LogisTIC Page 43 Historique Dans le cadre du programme TIC&PME 2010, lancé en 2006 par le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, GALIA a lancé le projet LogisTIC, destiné à améliorer la perfor‐ mance logistique des PME de la filière automo‐ bile (fournisseurs, transporteurs…), grâce, entre autres, aux outils TIC. Ce projet était à mener sur les années 2007 à 2009, en relations avec les acteurs régionaux et les organisations professionnelles du secteur automobile : Chambre de Commerce et d’Indus‐ trie, DRIRE, Conseils Régionaux, Syndicats pro‐ fessionnels, CRITT, Pôles d’animation économi‐ que, consultants… La convention initiale, signée avec le Ministère, en décembre 2006, avec un accord de finance‐ ment partiel par des subventions du Ministère, a été revue en 2008, pour modifier la répartition entre les différentes actions du projet. Ce projet, articulé autour de trois axes princi‐ paux, dont deux offres TIC : Evaluation des performances logistiques des PME, au moyen du référentiel mondial d’évaluation Global MMOG/LE ; Etude d’opportunité de la technologie RFID (identification automatique par radio‐ fréquence) ; Adaptation des solutions web‐EDI homolo‐ guées GALIA en langage XML, pour favoriser une utilisation multisectorielle ; s’est poursuivi en 2009, pour s’achever en dé‐ cembre. « 40 entreprises La situation du projet ont fait l’objet En 2009, des actions ont eu lieu uniquement sur le premier et le troisième de ces axes. d’une évaluation logistique complète. » Evaluation logistique A fin 2009, 40 entreprises ont fait l’objet d’une évaluation complète, dont 13 au cours de l’année 2009. Elles se répartissent comme suit. 50 40 30 20 40 40 40 40 Entreprises retenues Conventions signées Audits lancés Audits terminés 33 10 0 Synthèse générale Projets TIC dans plan d'actions Page 44 Projet LogisTIC Répartition des 40 entreprises par tranches d’effectifs et par secteurs d’activité Répartition géographique Adaptation des solutions web‐EDI au langage XML Après la première réalisation qui avait eu lieu en 2008 avec TENOR CONSEIL, pour l’adaptation de son produit « eCAR », un nouveau développe‐ ment a eu lieu en 2009, avec ICD‐SC (joint‐ venture entre ICD INTERNATIONAL et SOFT & COM) afin d’adapter son outil « WebEDITrust », qui avait été homologué par GALIA, en mai 2009, pour EDIFACT. Signature du contrat en juillet 2009. Recette : Validation de la solution par GALIA, le 16 décembre 2009. Projet LogisTIC Témoignage de Laurent Lulé BVS Responsable Informatique « Boulonneries et Visseries de Sablé est une société de forge à froid (réalisation de pièces spéciales par frappe à froid en petite, moyenne et grande série). Nous produisons des fixations métalliques spéciales ou suivant les normes automobiles : ▪ vis H avec ou sans embase ▪ vis et axes à sertir ▪ vis et axes à souder Notre capacité de transformation est de plus de 2 000 tonnes par an de fil machine. Notre chiffre d’affaires se répartit comme suit : ▪ secteur automobile : 50 % du CA ▪ matériel agricole : 20 % du CA ▪ Industrie : 30 % du CA Nous avons connu GALIA par l’intermédiaire de la FIM et de l’AFFIX, dont nous sommes membre, et également par l’intermédiaire d’AUTEO (ex Performance 2010). En outre, nous étions adhérent d’AUTEO, association que nous avions rejoint à l’initiative de PSA RENNES. Les projets concrétisés avec AUTEO étaient la création de notre site internet dynamique permet‐ tant notamment une demande de devis en ligne et également la mise en place d’une solution Web EDI. Un audit MMOG/LE a été réalisé dans notre entreprise dans le cadre du projet LogisTIC. Cet audit nous a été proposé par AUTEO. Il s’agit d’un très important chantier à réaliser sur 2 ans minimum pour une PMI. Toutefois, faisant suite à l’étude du rapport, nous avons l’intention de mettre en œuvre, à court terme, les opérations suivantes : ▪ Réduction des coûts de transport en expédition ; ▪ Suppression de l’activité de reconditionnement pour les pièces en négoce ; ▪ Filmage des emballages à l’expédition ». Bilan et conclusion Ce projet s’est avéré être une opération riche et intéressante, même si le déploiement de certai‐ nes actions a été contrarié par la situation de crise qui a sévi dans la filière automobile au se‐ cond semestre 2008 et en 2009. Parmi les points très positifs, figurent notam‐ ment : Les échanges d’expérience avec d’autres secteurs industriels ; Une approche des PME avec un projet ori‐ ginal ; Page 45 L’initiation de bonnes relations entre GALIA, le Ministère et l’AFNET, en charge la coordi‐ nation technique du programme TIC&PME 2010. L’expérience acquise doit permettre d’en faire bénéficier les plans d’actions qui vont être conduits au sein de la Plateforme Filière Automobile, se rapportant au déploiement des Technologies d’Information et de Communica‐ tion dans les PME de l’Automobile. Laurent Lulé Page 46 Plateforme Filière Automobile Historique Claude Cham (FIEV) Président Patrick Blain Secrétaire Exécutif Opérationnel Dans le contexte de crise économique, qui sévit depuis le second semestre 2008 et touche la plupart des secteurs industriels, une attention particulière a été portée naturellement par les Pouvoirs Publics sur l’Automobile, compte tenu de son importance, notamment sur les aspects de l’emploi, d’équilibre de la balance commer‐ ciale, des préoccupations relatives à l’environ‐ nement, etc. C’est dans ce cadre, qu’ont été organisés par le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, le 20 janvier 2009, les Etats Géné‐ raux de l’Automobile, regroupant les principaux acteurs de la filière automobile en France. A la suite de ces Etats Généraux, un « Code de performances et de bonnes pratiques relatif à la relation client‐fournisseur au sein de la filière et de la construction automobile » a été signé, le 9 février 2009, par le CCFA et le CLIFA, repré‐ sentant les constructeurs automobiles et les fournisseurs, ainsi que par Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi et Luc Chatel, Secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie et de la Consommation. Ce code qui régit un certain nombre de règles de fonctionnement entre clients et fournisseurs, concernant notamment : le cadre contractuel des échanges sur les moules et outillages spécifiques et sur les pièces, la propriété intellectuelle, les conditions de règlement, a prévu que les actions de coopération entre les constructeurs et les fournisseurs s’inscrivent dans la durée, dans le cadre d’une « plateforme permanente de concertation et d’échanges en‐ tre donneurs d’ordre et fournisseurs de la filière industrielle de la construction automobile pour préparer et réussir la mutation de cette filière ». C’est ainsi, qu’après des travaux préparatoires conduits par des représentants des construc‐ teurs, des fournisseurs, des organisations pro‐ fessionnelles et des Pouvoirs Publics, a pu être lancée officiellement, le 9 juin dernier, en pré‐ sence de Luc Chatel, la Plateforme Filière Auto‐ mobile (PFA). Celle‐ci doit représenter une évo‐ lution majeure de la relation client‐fournisseur et constituer une structure active et efficace à son service. Organisation de la PFA Pour une première période de deux ans, Claude Cham, Président du CLIFA et de la FIEV, et Pierre Sergeant ont été désignés respectivement Prési‐ dent et Vice‐président de la PFA. Patrick Blain, ancien Directeur Commercial de RENAULT, a été détaché par ce constructeur comme Secrétaire Exécutif Opérationnel, pour la même période. Patrick Blain est assisté par deux chefs de pro‐ jet : Sébasien Lapalut (RENAULT CONSULTING) et Jacques Bedaux (PSA PEUGEOT CITROËN). L’équipe opérationnelle de la PFA est installée, depuis début juillet 2009, à Boulogne‐ Billancourt, dans les locaux de GALIA. Le schéma suivant synthétise l’organisation de la PFA. Plateforme Filière Automobile Page 47 Travaux de la PFA Quatre thèmes prioritaires avaient été retenus pour les travaux de la PFA, et des groupes de travail, regroupant des représentants des cons‐ tructeurs et des fournisseurs, ont été mis en place dès la fin du mois d’avril : Lean Manufacturing Compétences et Métiers de demain Meilleure gestion de l’Information et de la Communication. Stratégies Moyen et Long Termes Une cinquantaine de réunions ont déjà eu lieu depuis fin avril, et ont mobilisé environ 140 par‐ ticipants. Thème : Lean Manufacturing Présidé par Patrick André (RENAULT), le groupe de travail a mené ses réflexions suivant les qua‐ tre axes suivants : Essentiels et labels : définition des bases du contenu à déployer. Actions et déploiement : processus de for‐ mation : déploiement. Pilotage du projet/Indicateurs. Lean Manufacturing Unitaire : principes du lean adaptés à la production unitaire. L’objectif est de porter 300 fournisseurs vers des niveaux d’excellence opérationnelle. Thème : Compétences et Métiers de demain Présidé par Daniel Bouchard (PSA PEUGEOT CITROËN), puis par Chantal de la Bourdonnaye (PSA PEUGEOT CITROËN), le groupe de travail a mené ses réflexions suivant les quatre axes sui‐ vants : Promotion/Attractivité : Comment promou‐ voir la filière automobile pour attirer les ta‐ lents ? Mutualisation : Comment mutualiser les res‐ sources entre les filières métiers et en de‐ hors de la filière automobile ? Visibilité/Intégration : Comment, en fonction de l’évolution de la filière automobile, gérer et adapter les ressources et les compétences au sein de la filière ? Thème : Meilleure gestion de l’Infor‐ mation et de la Communication Trois groupes de travail ont œuvré sur ce thè‐ me, auquel GALIA a été plus particulièrement associé : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) : ▪ Président du GT : Jean‐François Salles (RENAULT), Président de GALIA. ▪ Chef de projet : Alexandre Loire (GALIA). ▪ Objectif : Amener chaque maillon de la filière au juste niveau d’investissement matériel et humain, lui permettant de res‐ ter un acteur compétitif (fluidification des échanges d’informations, diminution des en‐cours…). ▪ Livrable : Cahier des charges des compé‐ tences et des solutions techniques, perfor‐ mantes et adaptées à chaque échelon de la filière (simplicité et interopérabilité des outils). Transmission de l’information dans la filière automobile : ▪ Président du GT : Christian Chamaillard (GALIA). ▪ Chef de projet : Jean‐François Tahon (GALIA). ▪ Objectif : Améliorer la productivité liée aux interfaces entre les différents maillons de la chaîne (réduction des délais d’infor‐ mation, accroissement de la réactivité, élimination des surcoûts liés aux surpro‐ tections…). ▪ Livrables : Guide de bonnes pratiques sur la prise et la transmission de l’information. Cahier des charges correspondant pour les systèmes d’information. Processus d’acquisition des biens industriels de production : ▪ Président du GT : Alain Huet (SYMOP). ▪ Chef de projet : Muriel Gloaguen (SYNDICAT DE LA MESURE). ▪ Objectif : Réduire les litiges contractuels dans la relation client‐fournisseur. ▪ Livrable : Règles de fonctionnement en matière de commande, de réception et de règlement, validées par les représentants des donneurs d’ordres et des fournisseurs. « Une cinquantaine de réunions ont déjà eu lieu depuis fin avril, et ont mobilisé environ 140 participants. » Page 48 Plateforme Filière Automobile Thème : Stratégies à moyen et long termes Co‐présidé par Annick Gentès‐Kruch (PSA PEUGEOT CITROËN), Pierre Dolsan (RENAULT) et Jean‐Marc Nozeran (CONTINENTAL), ce groupe de travail a concrétisé ses premières réflexions par le lancement, le 1er juillet 2009, de seize sous‐groupes, articulés avec le FMEA (Fonds de Modernisation des Equipementiers Automobi‐ les), la SIA (Société des Ingénieurs de l’Automo‐ bile), et si nécessaire avec les Pôles de Compéti‐ tivité : Onze sous‐groupes dédiés aux Filières Mé‐ tiers : Emboutissage, Décolletage‐Usinage, Fixation, Fonderie fonte, Fonderie alumi‐ nium, Forge, Traitement de surface, Moules et outillages, Electronique, Caoutchouc, Plas‐ turgie. « Les travaux sur Cinq sous‐groupes dédiés aux Enjeux Com‐ muns : Développement durable, Logistique, Fonctions et véhicules du futur, Motorisation propre, Biens d’équipement. les Enjeux communs visent à élaborer des « guides Les travaux sur les Filières Métiers ont pour ob‐ jectif de : Réaliser et partager le constat de la situation présente : ▪ Etat des lieux (capacitaire, effectifs, endet‐ tement…). Faire un diagnostic de l’état de la filière. Etablir la vision des mutations attendues (technologiques, économiques, compéten‐ ce…). Proposer des actions et des moyens à mettre en œuvre pour améliorer la compétitivité de la filière. Les travaux sur les Enjeux communs visent à élaborer des « guides d’informations stratégi‐ ques » à l’intention des différents acteurs de la filière. Un des sous‐groupes « Enjeux Communs » a pour thème la Logistique. Animé par Christian Chamaillard (GALIA), il s’est réuni pour la pre‐ mière fois en septembre 2009. d’informations stratégiques » à l’intention des différents acteurs de la filière. » Pour en savoir plus sur la PFA : www.pfa‐auto.fr Les FORMATIONS Page 49 Parmi les activités de GALIA et les services proposés à ses membres, et plus généralement à l’ensem‐ ble de la filière automobile, la formation est un axe particulièrement important. Elle fait partie intégrante de la promotion et du déploiement des résultats des travaux menés par les groupes de travail de GALIA, ainsi que d’ODETTE. Cette formation est dispensée, le plus généralement dans les locaux de GALIA, par des formateurs confirmés, dont l’expérience du terrain apporte un éclairage particulièrement apprécié aux aspects théoriques. Bilan 2009 En 2009, sur les principales formations dont la description est présentée ci‐après, ce sont 153 personnes qui ont participé à 15 sessions : Formation Nombre Nombre de de sessions participants Mise en œuvre du référentiel Global MMOG/LE 11 134 EDIFACT 2 11 Standards utilisés par les constructeurs 1 4 Introduction à XML 1 4 Au‐delà de ces formations destinées aux profes‐ sionnels de l’automobile, les partenariats liés avec des établissements d’enseignement supé‐ rieur permettent, notamment pour la logistique, d’apporter des compléments intéressants aux formations universitaires, complétés par des travaux en entreprise, et de générer des échan‐ ges fructueux. Ainsi, en 2009, de tels partenariats ont eu lieu avec MINES ParisTech, avec l’ICN Business School (Metz‐Nancy), avec l’Université d’Artois (Béthune) et avec le SKEMA Business School (ex CERAM) de Sophia‐Antipolis. « La formation fait partie intégrante de la promotion et du déploiement des résultats des travaux menés par les groupes de travail de GALIA. » Les formations Logistique Formation Global MMOG/LE Pour accompagner le déploiement du référen‐ tiel mondial d’évaluation logistique Global MMOG/LE, GALIA propose deux types de forma‐ tions : une formation de 1 jour destinée à faire découvrir le référentiel ; et une formation de 3 jours, dont l’objectif est de former les futurs auditeurs. Ces formations sont proposées par GALIA en sessions inter ou intra entreprises, en fran‐ çais et en anglais. Ainsi, chaque année, ce sont plus de 100 per‐ sonnes qui suivent ces formations avec, au fil du temps, une baisse de fréquentation significative de la formation de 1 jour au profit de celle de 3 jours. Ce transfert est la preuve que le référen‐ tiel est maintenant bien connu et que les entre‐ prises ont davantage besoin d’apprendre à le mettre en œuvre que de le découvrir. Formation LKPI (Indicateurs de per‐ formance Logistique) Cette formation d’une journée (en français ou en anglais), complémentaire à la formation Global MMOG/LE, est consacrée à la mise en œuvre de la recommandation ODETTE LKPI. Elle offre un zoom sur l’animation de la perfor‐ mance dans les interfaces client‐fournisseur de la Supply Chain. Page 50 Les FORMATIONS Les formations EDI Formation e‐learning EDI/Web EDI Disponible depuis plusieurs années en accès libre sur le site web de GALIA, le programme e‐Learning EDI/Web EDI a été entièrement mis à jour en 2008 dans le cadre du projet LogisTIC, notamment afin d'y intégrer des notions sur XML et d'en faciliter l'utilisation. Que vous soyez dirigeant, informaticien, gestionnaire logistique ou commercial, ce pro‐ gramme vous permet de vous familiariser avec des outils standards qui vous permettent d'opti‐ miser ou d'automatiser vos processus client/ fournisseur. Formation d’introduction aux échan‐ ges électroniques professionnels Cette formation est construite à partir du conte‐ nu du module d'e‐Learning « EDI et Web EDI ». Elle vient en complément de ce module et per‐ met aux personnes intéressées de préciser les différentes notions abordées dans le module d’e‐Learning. Cette formation s’adresse aux dirigeants, res‐ ponsables logistiques, vendeurs, informaticiens devant acquérir les premières notions d'EDI et faire un choix pour la mise en œuvre d'une so‐ lution. Formation technique à la norme EDIFACT L’objectif de cette formation est d’acquérir des notions sur l’EDI et de comprendre la norme EDIFACT au travers des principaux messages utilisés dans l’industrie automobile. Cette formation, assez technique, s’adresse principalement aux informaticiens devant met‐ tre en œuvre des messages EDI. Formation Messages EDI, Etiquettes et Bordereaux de livraisons De manière à mieux comprendre et à aider les fournisseurs à mettre en œuvre les recomman‐ dations GALIA/ODETTE utilisées par les cons‐ tructeurs français dans le cadre du déploiement des politiques Logistiques L3P et des projets CINDI pour RENAULT, et Logistique Alternative pour PSA PEUGEOT CITROËN, GALIA a organisé une formation d’une journée (en français et en anglais) sur les standards Messages EDI, Etiquet‐ tes et BL préconisés par les deux donneurs d’or‐ dres. Une connaissance préalable de la norme EDIFACT est nécessaire pour suivre cette forma‐ tion. Formation d’introduction à XML Cette formation s’adresse à tous ceux qui sou‐ haitent acquérir des notions sur XML et com‐ prendre les différences entre XML et EDIFACT. Les formations INGENIERIE Formation Gestion de configuration Cette formation, mise en place en 2009, s’adres‐ se avant tout aux chefs de projets, ingénieurs gestionnaires de configuration, responsables qualité et responsables méthodes/outils. L’objectif de cette formation est d’acquérir une base solide en gestion de configuration, d’être capable de gérer la configuration d'un système et de participer à la mise en place du système de gestion de configuration de son entreprise. Formation Modélisation fonctionnel‐ le et pré‐dimensionnement Les objectifs de cette formation, mise en place également en 2009, sont de mieux appréhender ce qu’est l'ingénierie système, avoir un aperçu de l’état de l’art des standards et des réponses qu’ils apportent, comprendre, ce que sont les exigences, à quoi elles servent et comment en assurer la traçabilité, organiser les travaux d’é‐ quipes multidisciplinaires autour de modèles, et connaître les principes à adopter pour définir un atelier outillé de développement. Cette formation s’adresse aux directeurs et chefs de projets, aux responsables qualité, mé‐ thodes, outils, et plus généralement, à tout in‐ tervenant dans les projets (analystes, architec‐ tes, responsables test…). Les FORMATIONS Page 51 Perspectives 2010 Pour la formation, GALIA va travailler plus parti‐ culièrement suivant trois axes : Rénovation du contenu des formations exis‐ tantes, avec notamment la mise en place de la nouvelle version de la formation pratique au Global MMOG/LE, sur laquelle GALIA tra‐ vaille depuis plusieurs semaines afin de pren‐ dre en compte la version 3 du référentiel, d’une part, et les retours des personnes for‐ mées, d’autre part. Cette formation sera désormais axée sur la réalisation d’un audit de A à Z et intègrera quelques outils logistiques ou qualité. Mise en place d’offres d’accompagnement MMOG/LE, qui peuvent être couplées ou non à la formation 3 jours évoquée dans le point précédent (voir tableau ci‐dessous). Création de nouvelles offres de formation (Bases de la logistique dans l’industrie auto‐ mobile, formations Ingénierie…). Développement des partenariats avec les établissements d’enseignement supérieur. LES OFFRES D’ACCOMPAGNEMENT MMOG/LE Adhérent (HT) Non adhérent (HT) 900 € / pers. 1300 € / pers. 3 500 € 4 500 € OFFRE DE FORMATION Formation 3 jours (4 personnes minimum par session) accompagne OFFRES D’ACCOMPAGNEMENT Offre N° 1 : « Accompagnement complet » d’1 Audit (2 + 2 jours) Auditeur GALIA + 1 personne de l’entreprise ayant suivi la formation ▪ Préparation de l’audit ▪ Audit ▪ Synthèse de l’audit ▪ Préparation du plan d’actions ▪ Présentation des résultats de l’audit et du plan d’actions Offre N° 2 : « Accompagnement de démarrage » (1 jour) Auditeur GALIA + 1 personne de l’entreprise ayant suivi la formation Préparation de l’audit* : présentation de l’audit au management, prépara‐ tion des documents, préparation du planning et de la matrice initiale, début interview. désormais les entreprises à chaque étape de leur audit logistique. » 800 € 1 000 € 800 € 1 600 € 1 000 € 2 000 € Formation 3 jours + Offre N°1 900 € / pers. + 2 975 € 1300 € / pers. + 3 825 € Formation 3 jours + Offre N°2 900 € / pers. + 680 € 1 300 € / pers. + 850 € Formation 3 jours + Offre N°3 ▪ Entreprise dont l’audit a été réalisé par GALIA ou par une personne ayant suivi une formation GALIA (1 jour) ▪ Entreprise dont l’audit n’a pas été réalisé par GALIA (2 jours) 900 € / pers. + 680 € + 1 360 € 1 300 € / pers. + 850 € + 1 700 € * Les documents doivent avoir été envoyés à l’auditeur 15 jours avant l’audit Offre N° 3 : « Audit de suivi » Auditeur GALIA Réalisation d’un audit de suivi sur la base d’un précédent audit MMOG/Le réalisé* (périmètre identique) ▪ Entreprise dont l’audit a été réalisé par GALIA ou par une personne ayant suivi une formation GALIA (1 jour) ▪ Entreprise dont l’audit n’a pas été réalisé par GALIA (2 jours) « GALIA * L’audit précédemment utilisé doit être fourni au minimum 15 jours avant l’audit de suivi. OFFRES FORMATION + ACCOMPAGNEMENT Page 52 La COMMUNICATION Bilan 2009 La lettre d’information Tous les mois, GALIA diffuse par messagerie sa Lettre d’Information à ses adhérents et autres correspondants (environ 3 500 personnes). Les dossiers Chaque numéro est constitué d’un édito du Président ou du Directeur de GALIA, d’un témoi‐ gnage sous forme d’interview, d’un dossier et d’actualités, informant notamment des événe‐ ments à venir. Janvier Bilan 2008 et perspectives 2009 Février GALIA, partenaire des Ecoles pour la promotion de Global EVALOG (MMOG/LE) Mars GALIA vous forme aussi à l’Ingénierie Avril Logistique : les sujets prioritaires au niveau français et européen Mai PSA PEUGEOT CITROËN répond à vos questions sur la facturation électronique Juin Logistique : les groupes de travail GALIA 2009 Juillet Retour sur la Journée d’Information GALIA du 11 juin 2009 Septembre La Plateforme de la Filière Automobile Novembre Les projets Flux Synchrones chez RENAULT et PSA PEUGEOT CITROËN Décembre Global MMOG/LE : les nouvelles offres GALIA Les témoignages Janvier Philippe Paban ‐ RENAULT : Le nouveau Président d’ODETTE Février Annie Genet : APRISO, nouveau Membre Club Mars Jean‐François Tahon : Nouveau chef de projet Logistique GALIA Avril Dr Marie Koulikoff‐Souviron : Le Global MMOG/LE enseigné au CERAM Business School Mai Stéphane Houdmon : Mise en place de l’EDI chez LE JOINT FRANÇAIS Juin Jean‐François Salles et Eric Willmann ‐ RENAULT : Les nouveaux Président et Vice‐Président de GALIA Juillet Laurent LULÉ : BVS, nouveau Membre Actif de GALIA Septembre ICD, NUMLOG, PSA PEUGEOT CITROËN : OFTP2, le nouveau protocole de communication d’ODETTE Novembre Gérard Chaumond ‐ RENAULT : ec@t‐npmi, une association est née... Décembre Annick Testot, RENAULT et David Husson, NORMA France : répondent à vos questions sur la migration des flux EDI vers le réseau ENX Les Rendez‐vous de GALIA En 2009, GALIA a organisé trois web conférences sur des sujets d’actualité, auxquelles plusieurs dizai‐ nes d’auditeurs ont pu assister depuis leur bureau. Février Réduction des coûts des échanges de données techniques Avril Le projet CORAIL de PSA PEUGEOT CITROËN : Bilan 2008 et plan de travail 2009 Octobre Migration des flux EDI vers le réseau ENX La COMMUNICATION Les manifestations GALIA Rencontre des Membres Club (14 janv. 2009) GALIA a présenté à ses Membres Club les tra‐ vaux en cours et les perspectives chez GALIA : L’homologation Web EDI Le Projet LogisTIC La Facturation Electronique et dématérialisa‐ tion fiscale Le projet CORAIL de PSA Le domaine Ingénierie Journée d’Information GALIA (11 juin 2009) Cette Journée d'Information, qui a réuni plus de 110 participants, a permis de faire le point sur les différents travaux et projets en cours chez GALIA : Le Pacte Automobile de relance 2009 Le domaine Logistique Le projet CORAIL de PSA La Facturation Electronique ENX chez RENAULT Les flux EDTi Le domaine Ingénierie Participation à des manifestations extérieures Les membres de l’équipe GALIA (Directeur et chefs de projet) sont intervenus ou ont pris part à des tables rondes lors de plusieurs manifestations en 2009. Janvier Convention fournisseurs PSA pour lancement projet W2 (MMOG/LE) à Rennes Mars Journée Rencontres Clients GALION Solutions à Paris Assises de la Traçabilité à Valence Juin Lancement officiel de la PFA à Paris Septembre 8ème édition du Congrès Industrie Automobile de l'Usine Nouvelle à Paris Forum EDI Franche Comté à Besançon Octobre Séminaire GENERIX à Paris Comité de pilotage de la PFA au Salon Equip’Auto à Villepinte Novembre Séminaire NUMLOG/GALION/IPLS à Paris Forum CEGID Industrie au MIDEST à Villepinte Forum KEONYS sur RENAULT et le déploiement de la V6 aux Arts et Métiers à Paris Perspectives 2010 Dans sa mission de communication auprès de ses membres, GALIA vous informera en 2010 des travaux en cours et à venir, par le biais de différents supports tels que : La Lettre d’Information mensuelle Les Rendez‐vous de GALIA Les Ateliers : Logistique, Ingénierie, ENX… La Journée d’Information GALIA Les Rencontres des Membres Club L’Assemblée Générale annuelle Le site web GALIA : création d’un forum de discussion Adhésion aux réseaux sociaux (Viadeo, LinkedIn…) Si vous souhaitez participer à la rédaction d’un dossier ou d’un témoignage sur un thème lié aux domaines d’activités de GALIA, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : [email protected]. Page 53 Page 54 Liste des membres de GALIA (au 1 er janvier 2010) Membres ACTIFS 3 M FRANCE ACUMENT GLOBAL TECHNOLOGIES EUROPE AGC FRANCE SAS ALCOA FIXATIONS SIMMONDS SAS ANVIS FRANCE DECIZE SAS ARCELORMITTAL TUBULAR PRODUCTS VITRY ARDEPA ARVIN MERITOR LIGHT VEHICULE SYSTEMS FRANCE AUNDE FRANCE BEHR FRANCE BENTELER AUTOMOTIVE BOLLHOFF OTALU BORGWARNER FRANCE SAS BOULONNERIES ET VISSERIES DE SABLE BOURBON SA BOURGUIGNON BARRE BRETAGNE ATELIERS CAILLAU CARPENTER SAS CML INNOVATIVE TECHNOLOGIES COMPAGNIE DEUTSCH SA CONTINENTAL AUTOMOTIVE FRANCE SAS COOPER‐STANDARD AUTOMOTIVE FRANCE DAHER INTERNATIONAL DEFONTAINE DELFINGEN‐FR‐ANTEUIL DOURDIN DS SMITH KAYSERSBERG DUFERCO COATING ELECTRICFIL AUTOMOTIVE ELECTROPOLI PRODUCTION EURL ERGOM France EUROSTYLE SYSTEMS FAURECIA FCI AUTOMOTIVE FRANCE FEDERAL MOGUL SEALING SYSTEMS FIDAY GESTION FILTRAUTO FLEXITECH EUROPE SAS FONDERIE DE GENTILLY FRANCE JOINT FRANTZ ELECTROLYSE FREUDENBERG SAS GALVA 45 GATES SAS GGB FRANCE EURL GKN DRIVELINE SA GOODYEAR DUNLOP TIRES GERMANY GMBH GRIFFINE ENDUCTION GRIS DECOUPAGE GROUPE FSD ‐ SNOP HALBERG PRECISION LE CHAMBON FEUGEROLLES HELLERMANN FRANCE HONEYWELL GARRETT HUTCHINSON SA INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS FRANCE ITW FRANCE COMET ITW RIVEX JTEKT HPI SAS KONGSBERG DRIVELINE SYSTEMS SAS KONI FRANCE LE RAY TRANSPORTS ET LOGISTIQUE LEGRIS LEONI WIRING SYSTEMS FRANCE LISI AUTOMOTIVE FORMER LYDALL THERMIQUE ACOUSTIQUE MAGNETI MARELLI SYSTEMES ELECTRONIQUES SAS MAHLE FILTERSYSTEME MANN + HUMMEL FRANCE MECANINDUS MECAPLAST MECATRACTION METALDYNE INTERNATIONAL FRANCE MGE MGI COUTIER MICHELIN MICROCAR SAS MOLEX AUTOMOTIVE BRANCH MOTEURS LEROY‐SOMER NELSON NEW STEEL NOBEL AUTOMOTIVE NORMA FRANCE SAS NORMATRANS OBERTHUR CARDS SYSTEMS OSRAM SASU PERNAT EMILE & FILS PEUGEOT JAPY INDUSTRIES PLASTIC OMNIUM AUTO EXTERIEUR SERVICES PLASTIQUES PÖPPELMANN FRANCE SAS PLASTO SAS POLYONE FRANCE PRECIFORGE PROFIL' STYLE AUTOMOBILE PROMENS PSA PEUGEOT CITROËN RECTICEL REHAU RENAULT SAS RIETER AUTOMOTIVE FRANCE ROBERT BOSCH FRANCE SAS SAB INDUSTRIES SACRED SAG FRANCE SAS HOLDING CAILLE SCAPA FRANCE SCHERDEL HERCKELBOUT‐DAWSON SCHOELLER ARCA SYSTEMS SCHRADER SEALYNX AUTOMOTIVE SGI SILVATRIM SKF FRANCE Liste des membres de GALIA (au 1er janvier 2010) SMR AUTOMOTIVE SOCIETE PARISIENNE DE RESSORTS SOTIRA 53 STEEP PLASTIQUE STREIT MECANIQUE TECMAPLAST TENNECO AUTOMOTIVE FRANCE TRAMICO TRELLEBORG SEALING SOLUTIONS GERMANY GMBH TRESSE METALLIQUE J. FORISSIER TREVES TRW AUTOMOTIVE HOLDINGS FRANCE TUBEST FLEXIBLE SOLUTIONS TWIN SERVICES TYCO ELECTRONICS FRANCE SAS VALEO MANAGEMENT SERVICES (VMS) VALLOUREC PRECISION ETIRAGE VERNET VIP WEBASTO SYSTEMES CARROSSERIE ZANINI FRANCE ZF BOGE ELASTMETALL FRANCE SA ZF LEMFORDER METAL FRANCE SAS Membres ASSOCIÉS A ACUMENT AMIENS ACUMENT BONNEUIL ACUMENT FOURMIES ACUMENT LA BRIDOIRE ACUMENT LA FERTE FRESNEL ACUMENT VIEUX CONDE AGC AUTOMOTIVE EUROPE AVDEL FRANCE CARPENTER ANJOU FRANÇAISE DE MECANIQUE FREUDENBERG MEILLOR SAS FVM TECHNOLOGIES GEFCO GROUPE NEYR PLASTIC HONEYWELL MATERIAUX DE FRICTION (FR‐03) HUTCHINSON SNC INDUSTRIELLE DESMARQUOY SNC INOPLAST LA SOURCE COMPOSANTS MOTEURS LAMINOIRS ET ATELIERS DE JEUMONT LE JOINT FRANCAIS LISI AUTOMOTIVE RAPID METALTEMPLE MGI COUTIER MUREAUX MGI COUTIER SEIM MPAP PAUL JOURNEE PAULSTRA RENAULT ACI SAINT JEAN COMPOSANTS MOTEURS SBFM SC AUTOMOBILE DACIA SA SCHOELLER ARCA SYSTEMS SUISSE SNR ROULEMENTS SOFASA SOFIB SOFRASTOCK INTERNATIONAL STA TELMA TRELLEBORG FLUID SYSTEMS TRELLEBORG MODYN TRELLEBORG REIMS SAS TREMOIS TREVEST TRW CARR FRANCE TRW COMPOSANTS MOTEURS VALEO CLIMATE CONTROL (VCC) VALEO COMPRESSORS (VC) VALEO ELECTRICAL SYSTEMS (VEES) VALEO ENGINE COOLING (VEC) VALEO ENGINE MANAGEMENT SYSTEMS (VEMS) VALEO INTERIOR CONTROL (VIC) VALEO LIGHTING SYSTEMS (VLS) VALEO SECURITY SYSTEMS (VSS) VALEO SERVICE (VS) VALEO SLOVAKIA S.R.O. VALEO TRANSMISSIONS (VT) VALEO WIPER SYSTEMS (VWS) WIMETAL Membres ASSOCIÉS B ARDI RHÔNE‐ALPES PERFORMANCE AUTEO CCFA CETIM CT DEC ENX ASSOCIATION FONDATION AMIPI ‐ BERNARD VENDRE GIFAS SFEPA (FIEV) Page 55 Page 56 Liste des membres de GALIA (au 1er janvier 2010) Membres CLUB ABSYNT TECHNOLOGIES LIMITED AISAN INDUSTRY FRANCE SA ANEI CONSULTING ANIXTER SOFRASAR APRISO CORPORATION ASAPP CONSULTING AURATECHCOM AXWAY B‐PROCESS CEGEDIM‐EDI CEGID CGEC COVISINT SUBSIDIARY OF COMPUWARE CRAEMER CROSSGATE FRANCE, BELGIUM & LUXEMBOURG DASSAULT SYSTEMES DATA INTERCHANGE PLC DELOITTE CONSEIL DESKOM EBUSINESS EXPERT EDICOM EDT ELCIMAÏ CONSEIL EUROEDI GALION SOLUTIONS GAMMA‐WOPLA GENERIX SA GEORG UTZ GXS ICD INTERNATIONAL IFS FRANCE INFODEV‐INAROB IPLS SA KEONYS LINPAC ALLIBERT LOG & PI CONSULTING LOGICA MANAGEMENT CONSULTING LSTECH NEDSCHROEF FASTENERS NUMLOG PLANEXWARE SAGE SEEBURGER FRANCE SILVERPROD SIM SISTEM BILISIM HITZMETLERI LTD SOFT & COM SOLVING EFESO STERLING COMMERCE SUPPLYON SYLOB SYSPERTEC COMMUNICATION TENOR CONSEIL TPV D.D. 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