Chaussettes - Gai-Eros
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Chaussettes - Gai-Eros
La chaussette fait son show Chantiers N° 109 Novembre 2012 1 à hauts risques Jus de chaussettes SOCKS Revue de presse Sommaire REVUE DE PRESSE > Courir en talons hauts... > Séduire du bon pied > Peut-on courir avec des chaussettes de contention ? > Une bible pour les runners > Trouver chaussure à son pied > Rugby : une histoire de chaussettes > Sydney Valette, fringué improbable pages 2 et 3 TENDANCE > La chaussette fait son show > Revue de détail pages 4 à 6 MODE Abington Hiker OX page 7 NOUVELLES > Baraque de chantier pages 8 à 10 > Un chantier pas comme les autres pages 12 à 14 > Paul, une relation compliquée pages 16 à 18 TEMOIGNAGE Des chaussettes CK sur le chantier page 10 EN IMAGES Dure vie de cho7 page 11 INSOLITE Servez-vous en jus de chaussettes page 15 ARTISTES > Expo : “La maculée conception” > Design : Sneaker lampe > Music : “The Shoes”, histoire d’une pochette page 19 Courir en talons hauts… pour la bonne cause ! Au Canada, la violence faite aux femmes est avant tout une affaire d’hommes : 75 % d’entre eux pensent qu’il est important d’agir. En septembre dernier, 1000 gaillards ont donc chaussé des talons hauts, instrument de torture symbolique, pour parcourir 1,6 km sous les couleurs de la White Ribbon Campaign. Cette campagne, destinée à mettre fin à la violence sexiste, sera exportée dans plus de 50 pays, dont la France. (Version Femina) Séduire du bon pied Vous pensiez qu’aller courir le dimanche ne pouvait vous faire tomber que sur des marathoniens en short et chaussettes hautes ? Détrompez-vous ! Pratiqué par 36 % des Français, le running est le sport à la mode des années 2000. Selon une étude menée par Asics, les runners affirment courir avant tout pour « se maintenir en forme » (37 %) mais reconnaissent aussi à 29 % vouloir « conserver leur potentiel de séduction ». Emilien fait preuve d’une indulgence attendrie quand son petit ami laisse traîner ses Nike dans le salon et empeste la salle de bain avec ses socquettes en sueur : « Un homme qui va courir tous les matins, ça montre qu’il prend soin de lui. C’est quand même plus sexy qu’un mec qui émerge péniblement de la cuite de la veille… » (D’après GQ) Peut-on courir avec… des chaussettes de contention ? NON. D’abord parce que c’est hideux. Ensuite, notons que l’utilité de ces bas de contention, censés faciliter le drainage sanguin des mollets, n’a pas encore été scientifiquement prouvée pendant l’effort. Au repos, oui. Donc, attendez d’être rentré à la maison avant de les enfiler. (GQ) (Suite page 3) 2 SOCKS Pub (Suite de la page 2) Une “Bible” pour les runners Les runners ont leur Bible, le magazine Jogging international, où l’on cause de choses aussi étranges que de podologie ou de FC max. Car le coureur, souvent, aime le gadget : la chaussette high-tech écarteuse d’orteils, la montre qui mesure la fréquence cardiaque ou la vitesse, le porte i-Pad antidérapant et anti-sueur… (Le Nouvel Observateur) Trouver chaussure à son pied Sur le site de Nike (http://store.nike.com/fr), vous pouvez acheter les chaussures de foot du beau Cristiano Ronaldo, mais aussi composer une paire à façon en choisissant les matériaux et les coloris, à partir d’une cinquantaine de modèles prédéfinis. De la base aux lacets, en passant par la semelle, le logo et les mots inscrits sur les languettes, tout est modifiable. (Micro Hebdo) 3 Rugby : une histoire de chaussettes Sydney Valette, improbablement fringué Au coup de sifflet final, après un bref passage par les vestiaires, le deuxième ligne néo-zélandais Chris Jack a quitté ses partenaires pendant quelques minutes. En short, pieds nus sur le bitume, il s’en est allé offrir ses chaussettes à un ramasseur de balle. Promesse faite, promesse tenue, pour ce ramasseur de balle encore incrédule. (www.lyoncapitale.fr) Musicien électro-pop rencontré dans son appart’ au-dessus de Belleville. « Je reconnais à peine le Sydney qu’on voit sur une pub de baskets : il a rasé sa moustache, par contre il reste fringué improbable. Quel étrange peignoir porte-t-il ? Pas vraiment une robe de chambre, plutôt un grand gilet, bleu électrique. Jean slim feu de plancher, chaussettes blanches, mocassins à pompons.» (Technikart) SOCKS tendance Véritables accessoires de mode, les chaussettes inspirent les créateurs. Couleurs vives, rayures ou motifs tartan, les chevilles attirent l’attention, et la fantaisie redéfinit l’élégance. 4 SOCKS L es pantalons sont courts, cet hiver. Chez Givenchy ou Acne, Kenzo ou Lanvin, ils dévoilent une cheville plutôt habituée à passer la saison froide à l’abri des regards. Une exposition soudaine qui semble l’inciter à l’audace. Les chaussettes sombres assorties aux souliers ne sont plus la seule option. Des éclairs lilas, écarlate ou moutarde jaillissant des chaussures étendent joyeusement le domaine du bon goût. Comme un antidote à la morosité, le vestiaire masculin met la fantaisie à ses pieds. Si elles font un show remarqué sur les podiums des défilés, les chaussettes colorées sont habituées des premiers rangs et dignement représentées par le flamboyant journaliste de Vogue Etats-Unis, Hamish Bowles, qui en a fait une signature personnelle. « Les accessoires très colorés me permettent d’exprimer la partie haute en couleur de ma personnalité. C’est un héritage des grands dandys, qui m’ont inspiré lorsque j’étais étudiant en art », affirme-t-il. Originales, mais pas seulement porte avec désinvolture, glissés dans une paire de derbys classiques ou de baskets blanches, pour apporter à sa tenue une note d’élégance rétro. Pour exprimer la tendance, la chaussette 2012 doit avoir du chic et du sens – ce qui exclut toute interprétation régressive à l’effigie de Bob l’Eponge. Plus encore lorsque l’on touche au futile, c’est la référence imparable qui garantit du faux pas. Pour sa deuxième collection, la toute nouvelle marque Royalties puise dans l’imagerie des campus américains, ses clubs de sport et sa jeunesse dorée aux dents blanches et aux mollets galbés. « Nous avons voulu construire une image chic et sexy, explique Timothée Pic, cofondateur de la griffe. Mais aussi miser sur la tradition et le savoir-faire avec une fabrication française. » Une alchimie pile dans l’époque qui se traduit en rayures, tartan et jacquard stylés frappés d’un écusson. On les 5 La quintessence de la tradition au service d’une touche funky est aussi le pari de Mes Chaussettes Rouges. Depuis 2009, la société distribue en exclusivité sur Internet les fameux modèles de la maison italienne Gammarelli, fournisseur historique du Vatican. « Porter les mêmes chaussettes que le pape, c’est un argument qui peut permettre à un homme au style classique de franchir le pas et d’oser la couleur, avance Jacques Tiberghien, cofondateur du site. L’autre argument étant leur qualité exceptionnelle. » « Elles sont superbes avec un costume bleu marine et une cravate noire », reconnaît Hamish Bowles. Montant jusqu’au genou, tricotées dans les meilleurs fils d’Ecosse, remaillées à la main et proposées à la taille, elles incarnent une certaine idée du luxe, capable de fédérer tous les profils. Un peu à l’étroit dans la gamme des couleurs ecclésiastiques (rouge, violet et noir), le site propose une (Suite page 6) SOCKS Chaussettes : revue de détail Le choix de la fantaisie ne dispense pas des règles de base. Bien au contraire. L’homme élégant doit considérer de nombreux critères avant d’adopter une paire de chaussettes. Trop courtes, elles peuvent ruiner le prestige d’un costume en dévoilant une bande de peau velue en position assise. Les puristes préconisent une longueur sous le genou pour une tenue impeccable tout au long de la journée. Mais un mi-bas qui monte jusqu’au milieu du mollet convient au plus grand nombre, à condition de s’en séparer aux premiers signes de relâchement du bord élastique. Le coton, le cachemire et la laine sont plus chauds en hiver. Mais le fil d’Ecosse reste la matière reine dans les chaussures de ville. Attention, la mention n’est pas en soi un gage de qualité : tout dépend de la nature du coton utilisé. Des renforts plats aux pointes et aux talons indiquent un remaillage fin et un article plus agréable à porter. Le confort d’enfilement dépend beaucoup du nombre d’aiguilles utilisées au tricotage : on peut tester la souplesse et la tenue du produit en tirant sur la tige pour éprouver son élasticité. Les chaussettes se lavent à l’envers et ne supportent pas le sèche-linge. Les côtes larges donnent toujours un coup de jeune aux chevilles. Enfin, malgré le retour en grâce de la fantaisie, le blanc reste, jusqu’à nouvel ordre, proscrit en dehors des tenues sportives. (Le Figaro Magazine) (Suite de la page 5) douzaine de coloris sous le nom Mazarin Grand Faiseur développée en collaboration avec le très protocolaire tailleur parisien Starck & Sons. Pour habiller ses chevilles de bleu roi, fuchsia ou citrouille, on peut faire confiance aux classiques testés et approuvés, comme Falke et Gallo. Ou tenter les petits nouveaux plus confidentiels qui surfent sur la tendance, parmi lesquels Archiduchesse vaut le détour. Mais pour les rayures et les motifs inventifs, Paul Smith reste une référence difficile à détrôner. « L’idée m’est venue il y a des années, quand j’ai voulu égayer le style de l’homme avec un peu de couleur, explique le créateur britannique. J’ai pensé qu’au début il était plus judicieux de l’utiliser sur de petites pièces, les boutons de manchette, les cravates et, bien sûr, les chaussettes. » Avec une offre pléthorique dès le milieu des années 90, la griffe impose sa philosophie du détail comme signe de richesse intérieure. Chaque saison décline une cinquantaine de modèles, dans plusieurs coloris. Stars de l’hiver, les chaussettes aux imprimés lunaires s’accordent aux silhouettes de la collection de prêt-à-porter. La fantaisie à l’épreuve du temps : le comble du chic. (Source : Le Figaro Magazine) 6 Mode 7 SOCKS SOCKS Nouvelles Comme en prison ou dans un vestiaire, lieux confinés par excellence, la baraque de chantier révèle une multitude d’arômes de mâles. De quoi faire le bonheur d’un fétichiste prêt à se soumettre pour le plaisir... (pages 8 et 9) Un chantier chez un particulier n’est pas toujours exempt de surprise. Une conduite inappropriée peut vite se transformer en “délire” sexuel (pages 10 et 11). Deux récits bien hard de domination, à consommer sans modération. Baraque de chantier V incent passe tous les jours devant le chantier du métro en construction. Il ne peut s'empêcher de jeter chaque fois un coup d'oeil sur les ouvriers en tenue de travail et en bottes et chope à chaque fois la trique quand il les voit sortir de la baraque de chantier. Ce soir, le chantier est vide. Et la porte de la baraque est ouverte. Ça l'étonne. Par l'ouverture, il voit des pantalons de chantiers bien crades suspendus aux patères et plusieurs paires de bottes par terre. Vincent sent son sexe durcir et, pensant que tous les ouvriers sont partis, pénètre sur le chantier et rentre dans la baraque. A peine à l'intérieur, il se jette sur une des paires de bottes et se met à les sniffer. Elles sont encore humides de transpiration et une forte odeur de panards lui monte aux narines. Il ouvre alors sa braguette et se met à se branler. Il frotte avidement sa queue gonflée sur le bout acier de la botte et sur la semelle crade. Soudain il entend du bruit à l'extérieur et à peine veut-il reposer les bottes et rentrer sa queue que déjà un ouvrier est entré dans la baraque. C'est un petit gros dans la cinquantaine avec un ventre énorme qui dépasse de son ceinturon. Il porte un pantalon orange dégueu, des grosses pompes de sécurité et sa chemise à carreaux est pleine de taches de sueur. Il gueule à Vincent: « Qu'est ce que tu fous là ? Le chantier est interdit, tu sais pas (Suite page 9) 8 SOCKS (Suite de la page 8) lire ? » Vincent, rouge de honte, bafouille. L'ouvrier lui dit alors qu'il observe son manège depuis longtemps, quand il arrête sa voiture le matin et observe les ouvriers sur le chantier. « Je suis sûr que tu te branles, cochon ! Ben, je vais t'en donner, salope. Fous-toi à genoux ! » Comme Vincent hésite, l'ouvrier lui fout une baffe et la salope se met à genoux. Puis il ôte une de ses godasses. L'odeur de panards qui se dégage immédiatement est insoutenable. Le salaud doit pas se laver les pieds et jamais changer de chaussettes. « Ouvre ta gueule, cochon ». Vincent s'exécute et le petit gros lui enfonce son panard dans la gueule en lui donnant l'ordre de lécher. La grosse chaussette est humide et suinte dans la gueule de Vincent. Celui-ci ne peut s'empêcher de bander et sa bite est bien raide. « Je vois que ça te plaît, cochonne. Allez, mieux que ça, lèche et aspire la bonne odeur ! » L'ouvrier jouit du spectacle et frotte sa braguette crasseuse. Il retire alors son panard, 9 LA GROSSE CHAUSSETTE EST HUMIDE ET SUINTE DANS LA GUEULE DE VINCENT. saisit la tronche de Vincent par les cheveux et lui enfonce son groin dans sa grosse godasse de chantier. Il enlève la seconde et va chercher une paire de bottes qu'il enfile. Elles sont pleines de boue et puent à fond. Quand Vincent reçoit l'autorisation de sortir sa tronche des Caterpillar, l'ouvrier est debout devant lui, jambes écartées. Sous sa braguette, on voit se dessiner sa grosse bite. Il bande comme un taureau. Il donne à Vincent l'ordre de déboutonner la braguette. Celui-ci s'exécute sous la menace d'une nouvelle baffe et tombe sur un slip douteux au bon arôme de pisse et de foutre. L'ouvrier sort alors sa queue et se met à uriner sur ses bottes avant de donner à Vincent l'ordre de lécher le caoutchouc dégueulasse et plein de pisse. « Allez, récure avec ta langue, t'es bonne qu'à ça, sous-merde ! » Vincent obéit. Il sait maintenant qu'il a trouvé ce qu'il voulait. L 'ouvrier appuie sa grosse bite contre les fesses de Vincent et s'enfonce dans son cul d'un coup sec. L'esclave a l'impression de se faire déchirer le fion et hurle comme un goret. « Gueule encore plus, sale chienne ! Je vais te faire mal, ça m'excite » Et sitôt dit, il pilonne encore plus fort le cul de Vincent. Celui-ci sent la bite de la brute encore grossir et durcir en lui. Ce type est un vrai taureau. « Tu l'aimes ma grosse bite ?... Allez, dis-le que t’aimes ma bite d'ouvrier ». Vincent gémit de douleur. « Tu vas le dire, salope ? » Et la brute lui tord les couilles avec sa grosse pogne. « Je vénère votre grosse bite (Suite page 10) SOCKS (Suite de la page 9) maître », murmure le soumis. « C'est mieux, ma pute », grogne l'ouvrier, « Et dis-moi pas que t'as mal, avec toute la merde que t'as dans le cul, ça glisse comme dans du beurre ». témoignage Des chaussettes CK sur le chantier I l continue à défoncer le cul et chope une chaussette sale qui traîne par terre pour la foutre sous le nez de Vincent. « Tiens, sniffe la bonne chaussette au gros Roger, elle est encore humide. Je vois que ça t’excite. » En effet, l'odeur de la chaussette militaire qu'il doit sniffer fait bander Vincent et le fait un peu oublier la matraque qui le pilonne. « Patience, tu vas pas lécher que ses chaussettes, ma truie. Il doit passer tout à l’heure et sera sûrement content de te faire goûter son gros cul ». Et à peine a-t-il dit ça que l'ouvrier balance sa purée dans le cul de Vincent. Il ressort sa pine. Elle est maculée de foutre et de brune de merde. « Regarde dans quel état t’as mis la bite de ton maître, grosse pute! Va falloir nettoyer ça avec ta langue ! » Il balance alors une énorme baffe à Vincent, s'assied sur la banquette et fout son esclave à genoux entre ses cuisses en le tirant par les cheveux. Et aussitôt il enfourne sa bite dans la gueule du soumis. « Nettoie, et comme il faut ma chienne ! Sinon je te cogne ! » Et pour lui donner le rythme l'ouvrier écrase les couilles de Vincent sous ses coups de bottes. Grocochon e suis un travailleur dans la construction. J'ai un collègue hyper chaud et excitant. Il a 27 ans, se nomme Shane et passe en permanence devant moi, transpirant et en sueur... Il est vraiment hyper sexy ! L'autre jour, lorsque nous sommes arrivés à la boutique, après avoir déchargé tout notre matériel et les équipements de travail, j'ai remarqué le sac de gym de Shane dans un coin. Dès que les autres gars furent partis et après m'être assuré d'être seul, j'ai ouvert son sac et j'ai trouvé une paire de cho7 CK. Elles étaient grises de saleté et très humides. Rien qu'en matant ça, je me suis paluché au travers de ma poche de pantalon : je bandais déjà à mort ! J’ai pris ses cho7 et les ai mises dans ma poche. J Le soir venu, j'ai prétexté devoir ranger la boutique pour rester seul et être tranquille un long moment. J'ai alors sorti les CK de Shane de ma poche et les ai sniffées comme un malade pour sentir toutes les odeurs de ses pieds. J'ai même découvert des traces de jute sur ses cho7 ! J'étais tellement excité que j'ai attrapé ma cam dans mon sac à dos et que j'ai décidé de me filmer en me branlant sur ses CK pour ajouter mon foutre chaud au sien. Je ne suis pas certain de lui rendre ses cho7, je pense en profiter encore un peu ! D'ailleurs, je les ai mises sitôt après avoir juté dessus ! Je sentais sa transpiration humidifier mes pieds propres comme si je les plongeais dans une mixture infecte tandis que les souillures de ma jute transperçaient le coton pour se coller contre mes jambes. 10 SOCKS En images J e bosse aux espaces verts pour une commune de Seine-Maritime et je mène la vie dure à mes cho7 : les ongles longs qui coupent le bout des cho7, c’est pas cool, des trous béants aux talons à cause des chaussures de sécurité… Devant les potes du vestiaire, qui n'a jamais eu la honte de se désaper et de faire voir son slip avec une trace au cul ou le devant jauni par le pipi mal égoutté au-dessus des chiottes ? Pareil pour les cho7 : on se change comme si de rien n'était, bref moi, mes cho7 au boulot durent une journée, j'en change une fois par jour quand j’ai pas le choix et si je traîne deux jours de suite bonjour l'odeur dans le vestiaire. Je suis sûr de me faire vanner par les collègues. De toute façon, moi je kiffe, comme tout mec soumis, de mater et de me faire mater le paquet et les cho7. Déjà petit, quand avec nos voisins on se montrait à moitié à poil pour des gages, je garde des souvenirs géniaux de cette époque où je portais des cho7 de couleur sombre de préférence pour ne pas trop voir qu’elles sont sales dessous. Depuis que je travaille, j’ai remis des cho7 blanches et je kiffe de les voir se salir au bout d’une journée de labeur manuel même si ensuite c’est dur à laver pour leur redonner leur belle couleur d’origine. (slipdemec.centerblog.net) 11 SOCKS Un chantier pas comme les autres... dans l'appartement. J'ai néanmoins repéré une grande structure métallique où y étaient entreposées diverses skets de marque dont je suis friand, des rangers, des paras, des santiags... Je me suis tellement mis à genoux pour m'occuper des pieds de mes potes masters que ce genre de chaussures n'a plus aucun secret pour moi, je les repère au premier coup d’œil. L E n tant que peintre, je passe le plus clair de mon temps sur les chantiers. Vendredi dernier, mon responsable me fait savoir qu'il sera absent et que je vais passer ma semaine chez un particulier, ce dernier ayant son séjour à refaire. Le lundi à 8 heures, me voilà devant la porte du client avec mon matériel, sapé en survêt et en TN. Je vais toujours sur les chantiers habillé de cette façon. Bref, je sonne et la porte s'ouvre quasi instantanément, créant un effet de surprise, à croire qu'il m'observait par l’œilleton de la porte d'entrée... Je découvre alors un mec, la trentaine, crâne ras, bonne barbe de trois jour taillée, visiblement musclé comme il faut, regard profond, un visage fort bien dessiné qui m'a plu de suite. Je lui fais un timide sourire et il m'invite à entrer afin de me faire visiter la pièce à rénover. Il a commencé par me dire: « Je suis quelqu'un de simple, entre jeunes, on va se tutoyer, ceci n'est pas négociable. » Je pressentais déjà, à entendre sa belle voix grave, une certaine forme de domination, si subtile fût-elle. J’acquiesçai en faisant un sourire un peu surpris. Il faut dire qu'il a l'apparence d'un mec à ne pas contrarier, malgré qu'il soit sapé en cycliste. Il se préparait à partir à vélo quand je suis arrivé. Nous parlementons de son projet et, suite à cela, il me demande si je désire partager un café avec lui. Suite à ma réponse favorable, nous nous rendons dans la cuisine. Je puis constater en m'y rendant le désordre e client, que l'on va nommer ici Kevin, me fait signe de m’asseoir. Il s’avance vers moi pour déverser le café dans la tasse, et, les chaises étant basses, je me retrouve quasiment à hauteur de ses hanches. La température montait en moi. En effet, la tenue de cycliste de Kevin laissait clairement apparaître que ce dernier avait l'air monté comme un dieu... J'essayai de penser à autre chose car c'est clairement un problème que d'avoir une gaule d'enfer quand on porte un survêt... Devant les clients, ça le fait pas ! D'autant plus qu'il n'a vraiment pas l'air homo... Lui, étant resté debout dans sa belle tenue en lycra, appuyé sur le plan de travail de la cuisine, il a capté direct que je n'observais pas le plafond ! C'est alors que j'ai croisé son regard, et, m'attendant plutôt à un regard gêné ou furieux, j'ai pu apercevoir un petit sourire en coin, mais il ne souhaitait visiblement rien laisser transparaître. « Bon, me dit-il, je vais prendre l'air ! Je serai de retour d'ici deux petites heures, fais comme chez toi ! » Sans dire un mot de plus, il claqua la porte et j'entendis peu à peu le bruit qui caractérise les chaussures de vélo s’éloigner dans la cage d'escalier. J'en profitai alors pour voir d'un peu plus près ce qui m’avait sauté aux yeux quelques minutes auparavant, à savoir ces chaussures rangées dans la pièce voisine... En réalité, cette pièce devait lui servir de dressing, car elle ne contenait que de quoi s'habiller. Sur la penderie, des chemises, des costumes, des vestes, rien de plus banal. Je me dirige (Suite page 13) 12 SOCKS — T'es passé par la salle de bain visiblement ? Lui sortant un « Non ! » un peu confus, il ajoute d'un ton sec : — T'as fais quoi avec ça ? Je peux savoir ? Allez expliquer à un client que vous vous amusez à sniffer ses chaussettes sales pendant qu'il s'absente... Je ne répondis même pas, aucune excuse ne me venant à l'esprit pour justifier un tel acte ! (Suite de la page 12) alors vers cette étagère, où les TN, les Shox, les Air max et les Adidas côtoient les rangers, les paras militaires, les santiags, les chaussures de moto... Je ne résiste évidemment pas à mettre mon nez dans quelques paires, c'est un pur bonheur que de sniffer les chaussures d'un beau mâle pareil ! Ensuite (ma curiosité me perdra), je me dirige vers l'armoire afin de voir ce que cette dernière peut contenir. Et là, en ouvrant les portes, grande surprise ! Un paradis pour un kiffeur comme moi ! Des survêts à foison, des tiroirs entiers de chaussettes et de boxers d'une marque bien connue des gays, des manteaux, des pantalons de cuir de moto, des jeans, des tenues de foot... Bref, les panoplies parfaites pour un bon kiffeur ! Aucun doute ne m'est permis quand je tombe sur un DVD de Citebeur, mes soupçons étaient vrais ! Mais mon enquête me fait perdre du temps, il va falloir me mettre au taf, car je prends du retard... J'étais à genoux pour décoller les plinthes, il s'est approché, il était encore en tenue de vélo, est resté debout devant moi, à me regarder avec des yeux de tueur... C'est alors qu'il me dit : — Tu restes déjeuner avec moi aujourd'hui ! J J 'entends tout à coup la porte d'entrée qui se referme, c'était Kevin qui revenait de balade. Il entre dans la pièce pour me dire qu'il est rentré, en profite pour jeter un coup d’œil. J'ai senti dès son passage dans la pièce une forte odeur de mâle transpirant au travers son cycliste, le genre de chose qui, vous savez, fait tout de suite kiffer un soumis comme moi ! Je restai dans mes pensées quand j’entends Kevin s'exclamant : — Ah, qu'est-ce que cela fais là ? D'un coup, je me souvenais que j'avais fait un passage dans sa salle de bain, avait récupéré des chaussettes visiblement bien portées pour y mettre mon nez dessus ! 13 Mais, en retournant dans la pièce où je travaillais, j'avais complètement zappé de les remettre à leur place... Que dire dans cette situation ? Je restais muet quand j'entendis Kevin revenir, la paire de chaussettes en question dans la main ! e me pensais tranquille jusqu'au déjeuner quand j'entends Kevin dire « Viens ici ! » Je me suis dirigé avec une certaine excitation vers la salle d'eau, j'entre et je le vois qui n'était toujours pas changé, ni lavé visiblement ! — Que puis-je faire pour toi ? Kevin me répond : — J'ai la flemme de prendre une douche, et c'est bien, car j'ai une lope à ma disposition, tu sais ce que ça signifie ! Je savais que trop bien ce que cela pouvait signifier ! Kevin a alors pris un malin plaisir à me prendre par les cheveux, me mettre le nez sous ses bras. Ensuite il me jeta au sol, enleva tranquillement sa tenue en lycra, puis me fit un signe de la main, me demandant d'approcher. — Tire la langue maintenant, et fais ton taf ! Je m’exécutais et léchai chaque partie du corps de ce mâle brut sentant à souhait la transpiration, que j'entendais gémir de plaisir à (Suite page 14) SOCKS (Suite de la page 13) chaque coup de langue que je m'appliquais à faire. Tout y est passé : les aisselles, le dos, les pieds, absolument tout ! Au bout d'une quarantaine de minutes, il me dit : — C'est bon le chien, t'as bien fais ton taf, t'auras droit à manger ce midi ! Retourne travailler maintenant, je t'appellerai quand ce sera prêt ! U ne petite heure plus tard, je l'entends m’appeler. J'avais déjà décollé la moitié du papier de la pièce, ça avançait bien. J'arrive dans la cuisine, deux couverts étaient installés à table et le repas semblait prêt. Il y avait une assiette pour moi, avec un monticule assez impressionnant de pâtes à la bolognaise, ou en tout cas ce qui semblait en être. Lui aussi avait une plâtrée de pâtes à la bolognaise, mais il a bien fait attention à ne pas mélanger les assiettes... — Je n'ai plus qu'à te souhaiter un excellent appétit, je te dirai ensuite tout ce qui compose ton repas. Si tu manges toute ton assiette, tu auras le privilège de manger à table avec moi. Mais si ce n'est pas le cas, alors tu devras manger à mes pieds pour le restant de la semaine ! m'at-il lancé. La sauce bolognaise avait un aspect assez suspect. Il y avait bien de la tomate mais la farce avait un goût assez répugnant. Malgré tout, j'ai mangé toute mon assiette alors que lui se fendait vraiment la gueule sans se cacher. — Tu as soif ? me demanda-t-il. Je lui réponds que oui, car j'aimerai beaucoup faire descendre cette mixture de mâle. Il me verse donc de l'eau, et y met un glaçon à l'intérieur. — J'ai pour habitude de garder des glaçons de mon sperme pour les grandes occasions ou pour les lopes d'excellence qui viennent travailler chez moi. L'assiette terminée, Kevin me demanda si je voulais savoir ce que contenait cette sauce bolognaise. Je lui dis que j'en ai très envie, même si j'ai un peu peur... — Outre de la sauce bolognaise en boîte, j'ai ajouté le jus des chaussettes de mon footing de ce matin. Je crois que l'unique pensée qui me vint à l'esprit est : "J'aime ce mec". Il m'impressionne par son goût du dégueulasse, il est pervers à souhait, et l'humiliation est un moteur dans la relation qu'il a créée pour moi. Thekevin25 (GE) 14 SOCKS Insolite Pour cette recette, il vous faut : - Une casserole ; - De bonnes vieilles chaussettes dégueulasses (il faut prendre des chaussettes qui ont servi de longues heures, bien transpirantes). Mode d’emploi : - Il est important de bien faire bouillir les chaussettes ; - A ébullition, retirez les chaussettes, les mettre de côté ; - Boire le contenu de la casserole, véritable jus de chaussettes (la première gorgée peut être dégueulasse mais il faut se dire que ça contient beaucoup de vitamines pour le corps : l’équivalent de 82 oranges, 44 kiwis, 23 bananes, 37 pruneaux, 116 melons, 6 oignons et une fondue au fromage) ; - Une fois terminé le contenu de la casserole, reprenez les chaussettes mises de côté afin de les essorer de vos mains pour en récolter tout le potentiel et obtenir de cette façon ce qu’il reste de liquide « aromatisé ». Attention : vous risquez de puer de la gueule après ! Servez-vous en jus de chaussettes ! Qui, par curiosité, n’y a jamais pensé ? (d’après « L’étrange expérience » de legrandjd, You Tube) Autre petite recette : on prend de vieilles chaussettes trouées, ou encore perdues puis retrouvées sous un tas de poussière un ou deux ans après ; on fout le tout dans un mixer puis on met la fine poudre infâme dans un filtre à café que l’on fout dans la cafetière… On remplit d’eau et on lance la machine comme pour faire un café… A déguster bien chaud, c’est encore plus infect (enfin je pense, parce que malgré mes conseils en la matière, j’ai jamais essayé, allez savoir pourquoi…) (www.galc.fr) Ajoutez l’eau bouillante, laissez infuser, buvez... Si ça vous tente ! Jus de chaussette, une marque sportwear Créée par des rugbymen pour les amoureux du rugby, les collections Jus de chaussettes proposent une nouvelle idée du rugbywear : un esprit ludique pour des vêtements aux coupes et matières très agréables à porter. L’accent est mis sur la qualité et le design exclusif des produits, fabriqués en petites séries et avec rigueur. Les modèles Jus de chaussettes Fines, en coton spandex de couleur grise, véhiculent les valeurs fortes du rugby, chères aux initiés, à savoir l’amitié, le e discrète sur la partie visible de la jambe, respect, le courage, l’esprit d’équipe et… la 3 mi-temps ! elles sont rayées sur la partie cachée par Le choix du nom, volontairement décalé et humoristique, parle de lui-même et la chaussure (environ 10 euros). illustre parfaitement l’image de la marque : un style sportwear de qualité pour tous les hommes. 15 SOCKS Nouvelle Paul, une relation compliquée C’est bien ma veine... Il faut toujours que je fasse la connaissance du beau mec qui ne s’assume pas. C’était encore le cas de Paul, actif avant tout et dominateur pervers. par Pascal C e matin au boulot j'ai croisé Paul, un nouveau dans l’entreprise que je connaissais pourtant déjà de vue. C’est un trop bogoss, aux cheveux noirs courts légèrement gélifiés, un peu timide mais au sourire tellement irrésistible. A ses pieds, des Stan Smith blanches immaculées et des chaussettes noires qu’il portait avec élégance... Le pur style minet ! Trois jours plus tard Paul porte toujours des chaussettes noires. Je ne sais pas si ce sont les mêmes qu'en début de semaine mais j'aime imaginer que oui. Alors elles doivent au moins commencer à sentir. Quand tu veux, Paul, pour un décrassage en règle ! Paul a accepté de passer à la maison... Il est là, devant la télé, ses Stan Smith sur le bord de la table basse, ses chaussettes noires bien visibles... Je le rejoins... Advienne que pourra !!! Putain, j’ai mal au cul ce matin après le passage de Paul… Sous une timidité apparente, ce jeune mec est un baiseur du tonnerre ! Je lui avais demandé de se mettre à l’aise en enlevant ses Stan Smith. D’abord réticent, il a finalement accepté et c’est alors qu’une délicieuse odeur de pieds s’est évaporée de ses chaussettes noires. Je les ai sniffées sans que ça le dérange, il se tripotait même sous son jean et quand il a sorti sa queue, elle était tendue comme une trique. Je lui ai demandé s’il voulait me la mettre dans le cul. Un simple sourire m’a fait comprendre qu’il n’attendait que ça… Je l’ai sucé pour bien saliver et lui ais ouvert mon cul. Sans hésitation, il m’a pénétré avec une énergie telle que je me suis souvent trouvé à hurler sous ses coups de bite vigoureux… Il cache bien son jeu ce jeune Paul… Sous ses airs réservés, il donne l’apparence d’un ange mais il peut vite se transformer en petit diable quand il s’agit de sexe… Paul, j’espère qu’on se reverra… Ce que je ne doute pas. Il dit aimer les filles mais je crois plutôt qu’il en a un peu peur… En attendant, ça m’arrange bien… D epuis aujourd’hui Paul porte des Nike noires et des chaussettes blanches, il m'évite... Il ne veut à aucun prix laisser croire que nous sommes intimes, ce serait trop la honte pour lui de fréquenter un homo car ce serait faire injure à sa virilité de jeune mâle ! Ah, ses préjugés ! Je ne m'y attendais pas mais Paul est passé me voir... Il est derrière moi, là, à me faire des bisous à la base du cou pendant que je réponds à mes potes Facebook... Il est adorable... Il a enlevé ses skets et se déplace en chaussettes, leur odeur commence à me titiller le nez… J'ai posé ma main sur sa braguette, il bande... Je crois que je vais passer une bonne soirée et une bonne nuit à me faire casser le cul... On est chauds tous les deux... Je finis de tchater avec Didi, une pure salope avec toujours le feu au cul… Par jalousie, je crois, Didi se montre désagréable sur la fin de notre conversation et me reproche d’étaler ma vie sexuelle sur FB… Je le provoque un peu en lui disant que Paul est bien en chair à mes côtés alors que lui n’est que (Suite page 17) 16 SOCKS (Suite de la page 16) virtuel et je lui transmets un bisou de la part de Paul mais Didi me répond sèchement que lui n’est pas disposé à lui envoyer un bisou… D’ailleurs peut-être m’aura-t-il viré de la liste de ses amis d’ici au lendemain, écrit-il encore… Je suis contrarié… Paul me reproche alors d’accorder trop d’importance à ces soi-disant « amis » FB… Je prends quand même ma dose d’effluves de chaussettes mais il jouira grâce à ma fellation et je n’aurai donc pas droit à sa belle queue entre les fesses… J’ai croisé Paul depuis notre dernier week-end plutôt raté... Ah, son regard ! Mélange de compassion et de désir ! Il trouve que je suis trop dépendant de FB, il dit que la réalité d'un mec, c'est toujours mieux ! Comme il a raison, mon p'tit Paul ! T’inquiète, tu peux passer quand tu veux, je serai tout à toi et seulement à toi, mon amour !!! Il est incroyable, Paul ! Quand je le vois au boulot ou avec des potes, il 17 LUI QUI CHANGE DE CHAUSSETTES TOUS LES JOURS PARCE QU’IL TRANSPIRE BIEN, IL LES AVAIT GARDÉ TROIS JOURS POUR MOI… m'ignore... Pas un sourire, pas un clin d'oeil qui me ferait tellement plaisir ! Je trouve sa timidité un peu excessive ! Je ne sais pas si je le verrai ce week-end... Je ne sais plus quoi penser de ma relation avec Paul ! « Saute lui dessus, looool », m’écrit Matt sur FB. Comme il se cherche sexuellement, je ne peux pas être trop brutal avec lui, je risque de le perdre pour toujours... Je dois m'adapter... Ces derniers jours j'avais le moral dans les chaussettes ! Ce matin, un rayon de soleil a illuminé ma journée, j'ai eu droit à un joli sourire de Paul. Il me tue ce p'tit mec, j'suis encore plus amoureux ! T rop bonne soirée avec Paul. Lui qui change de chaussettes tous les jours parce qu’il transpire bien des pieds, il les avait gardé trois jours pour moi… Je me suis régalé. Puis il m’a troué le cul comme un beau diable par deux fois. Je sentais sa sueur couler le long de ma raie pendant qu’il me pilonnait. Qu’il fait ça bien, ce p’tit mec… Il a dormi avec moi cette nuit, sa tête sur ma poitrine. Ne dit-on pas que c’est en regardant un garçon dormir qu’on sait si on en est amoureux… Pour Paul, je sais que je l’aime même si pour lui ce n’est pas la finalité. Il m’a dit qu’il est bi et qu’il ne s’engagera pas avec un mec. Il est parti ce matin après un petit (Suite page 18) SOCKS (Suite de la page 17) déjeuner au lit à nous caresser et faire des câlins. Il a enfilé les chaussettes neuves que je lui ai donné (j’en ai toujours en avance) parce que les siennes étaient encore humides de ma salive après avoir été mâchouillées toute la soirée… Reviens vite p’tit Paul pour me faire du bien… Mon trou en appétit d’une queue, Paul ne venant pas, personne pour combler le manque, qu'est ce que je vais m'emmerder ! Paul m’a toujours dit qu’il n’avait pas de compte FB, mais quand j’ai posté : « Je dégouline de mouiller du cul… Je veux une queue, vite… Je suis cho bouillant les mecs », il s’est pointé une heure après, l’air de rien, s’est jeté sur le canapé devant la télé avec moi et puis tout s’est précipité… Il a posé son bras derrière ma nuque, a approché son visage vers le mien, m’a gentiment effleuré les lèvres pendant qu’il retirait ses Nike et que l’odeur de ses fines chaussettes noires me parvenait aux narines. Ça faisait quelques semaines que son indifférence à mon égard était patente, j’avais arrêté de m’en offusquer et voilà qu’il est là à me brancher comme un jeune mâle en manque… J’ai sniffé ses pieds humides et je lui ai donné mon cul… Mon « bébé » m’a baisé pendant près de 20 minutes, dans toutes les positions, alternant sensualité et virilité… Il m’a dit en partant : « Je t’aime bien, mec, mais je suis pas pédé ! » De quoi me remettre les pieds sur terre et me morfondre dans ma situation de gay incompris… Putain de vie de merde !!! C e jour-là, il fallait que j’ose, il fallait que je sache jusqu’à quel point Paul tenait à moi, il fallait que je l’encule (j’en avais trop envie, putain !) et ce malgré ses dénégations répétitives quant à son homosexualité… Après lui avoir sniffé ses chaussettes à fond (comme d’habitude), je me suis retrouvé à le sucer avant ce qui m’attendait : une défonce vigoureuse de jeune mâle… Je m’appliquais à gober sa queue le plus profondément possible quand j’ai tenté un doigt vers son anus. A l’instant où Paul a senti ce contact contre son trou, hermétique comme une porte de prison, il m’a repoussé avec une telle violence que je me suis retrouvé étendu sur la moquette. Il a pris ses chaussettes salivées et les a fourré dans la poche de son sweat, a remis ses skets sur ses pieds nus et m’a hurlé : « J’suis pas pédé, je me laisse pas mettre par qui que ce soit et même par toi… Va te faire foutre pédale ! » a-t-il encore crié en claquant la porte de l’appart. Depuis, Paul me regarde en chien de faïence et j’ai dû mettre un terme à mes illusions, je l’ai définitivement perdu… Je vois souvent Paul en compagnie de collègues communs : il plaisante avec eux, ceux-ci me saluent, lui m’ignore, baissant la tête comme si croiser mon regard lui était insupportable. Son désintérêt me fait l’effet d’une gifle ! Quelquefois, je vois ses chaussettes à la limite d’un jean qui tombe trop juste sur ses skets. J’ai mal en pensant à leur odeur à jamais interdite ! Paul a déposé dans ma boîte à lettres une enveloppe contenant une paire de chaussettes dont l’une est trouée. Elles sentent plus fort que celles que j’ai connues à ses pieds : il a dû les porter plus longtemps que d’habitude en sachant qu’il allait les jeter… Se voulant ironique et culpabilisateur, il m’écrit : SNIFFE BIEN, SALOPE, TOI QUI LES A TELLEMENT MACHÉES ! PENSE À MON CUL QUE T’AURAS JAMAIS ! PRENDS-EN QU’À TOI SI T’AS TOUT GACHÉ ! Deux mois ont passé mais je suis toujours amoureux de ce gosse ! Je renifle toujours ses chaussettes aujourd’hui asséchées de leur sueur initiale. Elles sont comme une piqûre de rappel, ça me fait craquer… Je chiale de dépit, mouillant ses chaussettes de mes larmes… « Certains garçons qui n’aiment que les femmes se laissent approcher par les invertis, leurs frères inversés, et toucher par eux. Ce sont ceux-là qui nous plaisent le plus. Ceux-là qui nous font souffrir aussi. » Cette citation du romancier Philippe Besson résume très justement le sens de ma relation compliquée avec Paul. P.P. 18 SOCKS Artistes EXPO « La maculée conception » Henrik Olesen au musée d'art contemporain de Bâle D’une salle à l’autre, le vide (muni d’une seule chaussure d’homme noire portant à l’intérieur une étiquette : « Authority » ; ou d’une chaussette qui traîne…) entraîne le plein. Un, plusieurs corps sont passés par là et dérivent, comme en témoigne la dérivation situ-queer de Robert Morris (Box with the Sound of its Own Making), où les bandes magnétiques du bruit de la fabrication de l’exposition sont jetées dans une boîte de pompes Adidas. Restent, sous forme de panneaux, des données intéressant l’histoire de l’homosexualité et son actualité. (le-beau-vice.blogspot.fr) DESIGN Sneaker lampe Fan de baskets et designer industriel, l’Américaine Frances Ranno ne pouvait pas ne pas coupler ses deux passions. Résultat : une lampe en forme de sneaker. Sa démarche est liée à sa propre expérience : « J’ai toujours eu une paire de baskets aux pieds, dit-elle. Je les trouve fascinantes, dans le sens où tout le monde en a une paire, ou presque. » « La première série que j’ai créée était inspirée d’une paire de Nike Dunk Hi pour homme. Mon inspiration ne vient pas d’une paire de Nike spécifique, mais plutôt de l’identité de la marque. Car Nike a réussi à faire rentrer l’industrie de la chaussure dans la culture urbaine, les arts et la musique. Pour moi, Nike semblait donc être un bon point de départ pour l’inspiration derrière mon travail. » (Shoes Up) MUSIC Histoire d’une pochette « Il y avait ce livre de photos « Skins », de Gavin Watson dans les bureaux de notre label. Le jour où on l’a ouvert, nous sommes tombés sur la photo du gamin à vélo. On s’est regardé et on a tout de suite su que ce serait la pochette de l’album. Et finalement je crois que cette image a conditionnée la musique. On avait en tête l’univers de Gavin pendant qu’on travaillait les chansons. C’est une vraie carte postale de l’Angleterre. Un condensé de culture pop. Il y a un côté assez social dans les photos de Gavin qui nous a beaucoup plu. » (Shoes Up) 19 SOCKS Pub 20
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