dossier de présentation PEAU D`ANE 9 et 10 février à La Scène
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dossier de présentation PEAU D`ANE 9 et 10 février à La Scène
Peau d’âne d’après Charles Perrault texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux mardi 9 et mercredi 10 février 2016 La Scène Watteau / Place du Théâtre / Nogent-sur-Marne locations 01 48 72 94 94 www.scenewatteau.fr La Scène Watteau est une scène conventionnée subventionnée par la Ville de Nogent-sur-Marne, la DRAC Ile-de-France, le Conseil départemental du Val-de-Marne et la Région Ile-de-France Résumé « Le malheur tombe sur un très riche royaume : la reine se meurt. Elle fait jurer à son époux qu’il se remariera après sa mort, mais à une condition, qu’il n’épouse personne qui ne soit plus belle qu’elle. Lorsqu’elle est morte, le roi se fait présenter les portraits de toutes les jeunes filles du royaume, qu’il refuse les unes après les autres. En voyant l’image de sa fille apparaître, et sans la reconnaître d’abord, c’est elle qu’il trouve plus belle que feu la reine et qu’il veut épouser, et il continue de le vouloir lorsqu’elle se fait reconnaître comme sa fille. Conseillée par la fée, sa marraine, l’infante pose à son père des conditions impossibles pour pouvoir refuser le mariage. Mais le roi réalise l’impossible. Il réalise les robes couleur du temps, couleur de la lune et même celle couleur du soleil, ce qui est très, très fort, avouezle. L’infante lui demande alors la peau de son âne, celui qui fait la richesse du royaume en déféquant de l’or. Sans hésiter le roi accède à la demande de sa fille qui alors le fuit, vêtue de l’horrible dépouille pour repousser tous les désirs. Elle part loin, très loin, encore plus loin. Au loin, elle est aimée par un prince qui la reconnaît sous son déguisement grâce à un anneau perdu dans un gâteau qu’elle a confectionné. L’anneau est si fin que ses doigts seuls peuvent l’enfiler. Ils s’aiment, et le roi, assistant en cachette à la naissance de leur amour, s’incline et donne la main de sa fille au prince. Ouf, tout est bien qui finit bien ! » Résumé proposé par Jean-Michel Rabeux Je jubile, le suspense est insoutenable, la terreur est effroyable, l’injustice est criante, la féerie féerique, l’amour bouleversant, la douleur trop vraie. Je jubile de jouer avec les amours, toutes les sortes d’amour, les bienvenues, les malvenues. Les incestueuses, « ma fille je veux vous épouser », aïe, aïe, aïe, et les conjugales, « ils furent heureux et ils eurent beaucoup d’enfants », ouïe, ouïe, ouïe. Je jubile de tenter d’être drôle avec le pire, léger et pas superficiel, trouver une forme qui n’évite pas les abîmes, mais qui nous en ravisse, nous en extraie. Je jubile de ce magnifique parcours initiatique qu’est l’échappée d’une jeune fille hors des griffes du père, vers le monde. Comme toute enfance, celle-ci doit s’achever en s’opposant aux désirs insensés, aux amours impitoyables. Il s’agit d’être profond, en effet, comme le sont les yeux des enfants qui se posent sur nous, énigmatiques, inexorables, et, l’instant d’après, rieurs. Il s’agit de donner du plaisir au plus large public possible, comme on dit, et moi, pour ce faire, j’essaie d’en donner à l’enfant que j’étais, que je suis encore en douce. Comme vous, peut-être. Parce qu’il faut bien des acteurs... Il y a, dans ma version, cinq personnages : L’Infante Peau d’âne, Le Roi son père, La Reine sa mère, La Fée sa marraine, Le Prince. Ces cinq personnages sont interprétés par quatre acteurs. Et des costumes... Avec des costumes anachroniques aussi. Les robes magiques sont électriques, les princes charmants sont des rois de la boxe, danseurs de hip-hop, les fées sont des travestis, et les pères sont comme tout le monde. Et des décors... Avec des décors en caddies et toiles peintes, que les acteurs montent et démontent en un clin d’oeil pour en faire des châteaux, des pays lointains, des mansardes ou des chambres royales. Note d’intention Je jubile, voulez-vous jubiler avec moi ? J’ai pris un si grand plaisir aux représentations de « La Barbe bleue » que l’envie m’est venue de repartir au pays des contes. Et « Peau d’âne » m’est arrivé sous la plume, effrayant et drôle, comme il sied à un conte, et profond comme le regard d’un enfant. Etc... etc... Avec de la musique pour danser, des voix amplifiées pour faire peur, déformées pour faire rire, gonflées pour braire, magnifiées pour chanter. Avec la magie du théâtre, et hop, on change d’époque comme de chemise, on vole sur les ailes du Temps, les miroirs parlent et les morts reviennent des Enfers… Quel rêve, quand même ! Du pire on fait du rire, et frémir de plaisir. Jean-Michel Rabeux prose qui devient une référence. Ainsi l’édition Hetzel, publiée en 1867 avec les illustrations de Gustave Doré reprend cette version, et non le conte en vers original. Les frères Grimm, dans leur ouvrage de recensement « Contes de l’enfance et du foyer », ont aussi livré une version de l’histoire. L’âne a disparu, la jeune fille demande, outre les trois robes, un manteau comportant un morceau de fourrure provenant de chaque bête du royaume. Jean-Michel Rabeux Les contes de Perrault Charles Perrault (1628-1703) apparaît comme le premier auteur de « Peau d’âne » : le texte est publié en 1694 avec deux autres histoires, « Griselidis » (nouvelle) et « Les Souhaits ridicules » (conte). Cette première édition des « Contes en vers » précède de quelques années le recueil « Histoires ou contes du temps passé avec des moralités » (1697), dont les huit contes ont assuré célébrité à son auteur. Les contes de Perrault s’adressent avant tout à un public mondain et lettré, qui s’enthousiasme pour ce genre nouveau. En faisant l’éloge des histoires françaises d’autrefois, Perrault, membre de l’Académie française, défend les « Modernes » contre les « Anciens », exclusivement attachés aux modèles antiques. Derrière la simplicité revendiquée se révèle un travail d’élaboration littéraire approfondi, bien loin d’une banale recension d’histoires de nourrices. Le conte, bien sûr, tire ses origines de traditions orales populaires : ainsi « Peau d’âne » est souvent rapproché de « La Jeune Fille aux mains coupées », dont les versions médiévales lient la mutilation première à la volonté d’échapper à l’inceste du père. La fuite sous l’apparence d’un animal apparaît aussi dans les romans dès le 17ème siècle et les éléments caractéristiques du conte (l’inceste, les robes, la fuite, l’humiliation, la peau de bête, l’âne lui-même) se retrouvent ainsi dans divers textes publiés à la Renaissance par des auteurs italiens et français. C’est cependant Perrault qui assemble ces divers éléments et les relie à l’âne magique dont les crottes ne sont qu’or et richesses. Le succès de ce conte amène, dès 1781, à la rédaction anonyme d’une version en Jean-Michel Rabeux a d’abord entrepris des études de philosophie avant de se tourner vers le théâtre comme comédien, puis comme metteur en scène. Il alterne ainsi mises en scènes d’auteurs (Feydeau, Shakespeare, Cendrars, Copi) et créations personnelles (« Le Corps furieux », « Le Cauchemar »). « Les raisons qui m’ont poussé vers la philosophie sont les mêmes que celles qui m’ont poussé à faire du théâtre : dire non à un état des choses. Mon théâtre, ainsi que le théâtre que j’aime, disent souvent non. Bon, c’est juste dit vite, comme ça. Toutes mes créations, et j’y inclus le montage des textes classiques, toutes sont une recherche en moi pour trouver l’autre, le spectateur, le concitoyen, mon frère, mon ennemi. L’utopie : aller chercher en lui des secrets qui le stupéfient, le mettent en doute sur lui-même et le monde, le rendent plus tolérant, plus amoureux des autres, plus intransigeant contre les Pouvoirs. Bon. C’est dit vite. » Cette recherche, avec la radicalité qu’elle suppose, tout comme l’attention portée à la puissance du corps ont valu à Jean-Michel Rabeux la réputation d’un metteur en scène qui propose « un théâtre sans ambages ». Son adaptation de « La Barbe bleue », première proposition « jeune public » auquel il s’attachait, a remporté un franc succès grâce à l’humour, la féérie et la richesse du spectacle. Le plaisir ressenti à l’élaboration et aux représentations de ce spectacle l’a incité à se lancer dans une nouvelle adaptation, celle de « Peau d’âne ». Revue de presse Côté pratique Un âne qui brait, des costumes et des accessoires extravagants, un travesti en fée rose bonbon (très réussie), une langue qui s'affranchit de la politesse, des voix déformées… Jean-Michel Rabeux, le metteur en scène, s'amuse avec la matière des contes… Tout en gardant le fil narratif de « Peau d'âne », il propose sa version et sait jouer avec les contrastes, passant du drame à la légèreté, puis au rire. On est ravi par la liberté de ton et sa flamboyance. Télérama sortir Spectacle tout public, dès 6 ans durée estimée : 1h Jean-Michel Rabeux poursuit sa traversée des contes de Perrault et frotte l’effroi contre le rire pour emmener petits et grands jusqu’au ravissement. La Terrasse Une adaptation drôle et cruelle à la fois, accessible pour les jeunes spectateurs. Le Parisien Son « Peau d’Âne » est vif, drôle, impertinent, délicat et savoureux. Paris Mômes L’équipe du spectacle Peau d’âne d’après Charles Perrault texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux assistant à la mise en scène Geoffrey Coppini décors, costumes et maquillages Pierre-André Weitz lumières Jean-Claude Fonkenel son Samuel Mazzotti avec Aurélia Arto et Laure Wolf (en alternance), Hugo Dillon et Julien Kosellek (en alternance), Christophe Sauger, Dianko Diaouné texte édité à L’avant-scène Théâtre Représentations scolaires : mardi 9 février 2016 à 14h30 mercredi 10 février 2016 à 10h prix des places pour les représentations scolaires 5 euros la place pour les élèves places gratuites pour les enseignants accompagnateurs Représentations tout public : mardi 9 février 2016 à 19h30 mercredi 10 février 2016 à 14h30 prix des places pour les représentations tout public 10 euros la place pour les élèves places gratuites pour les enseignants accompagnateurs Vos contacts Prune Lefèvre et Corine Erre tél : 01 48 72 94 94 mail : [email protected] La Scène Watteau Place du Théâtre Nogent-sur-Marne face à la station RER E Nogent-Le Perreux www.scenewatteau.fr
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