La Fontaine, les animaux malades de la peste
Transcription
La Fontaine, les animaux malades de la peste
Séquence 2 / Convaincre, Persuader, Délibérer Texte 1 La Fontaine, les animaux malades de la peste L’auteur / l’époque : Voir fiche LA FONTAINE. Plan et analyse I) Structure théâtrale V.1 à 14 ⇒ Scène d’exposition, la peste frappe tous les animaux ; v.15à 33 ⇒ Acte I, le discours du Roi, il s’accuse à titre d’exemple ; V. 34 à 48 ⇒ Acte II, discours du renard qui disculpe le roi ; V. 49 à 54⇒ Acte III confession de l’âne ; V. 55 à 59 ⇒ Acte IV, le groupe condamne l’âne ; V. 60 à 62 ⇒ Acte V, dénouement coïncide avec la mise à mort de l’âne Le registre tragique : périphrase qui souligne la dimension mythique, le mot est retardé au 4ème v., mis en relief au début du vers. Allitération en « r », répétition du « mal », punition divine « punir les crimes » Le ton épique : V. 7 « ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés » chiasme, Achéron étant le fleuve des enfers. Dans les V. 8 à 14, accumulation des négations ⇒ disparition de tt les instincts naturels. Négation de l’amour, point culminant du désespoir. II) La satire Les différents types de discours : discours direct ⇒ le lion l.15 à 33, le renard l. 34 à 42, l’âne l.49 à 54 ; Il rend compte de la puissance des protagonistes ; Pour l’âne c'est pour mieux l’accuser. Le discours indirect ⇒ le loup (l.56 à 57) péroraison. Dénonciation anonyme, pas de jugement. Le discours indirect libre ⇒ l.60 il rapporte le déchaînement qui accompagne la prise de position du loup. Le discours narrativisé ⇒ (l.44 à 48) les autres animaux restent dans l’anonymat, on se contente de suggérer leur lâcheté et leur mauvaise foi. Satire du pouvoir absolu : tragédie argumentative du lion ⇒ model d’habileté politique et de confessions hypocrites. « Je »/ « il » ⇒ le plus coupable, « nous », « on » ⇒ tous, « moi », « je » ⇒ examen de conscience, familiarité et modestie. Cas personnel : 5v sur 19, encadrée par « nous » et « on » pour dissoudre sa culpabilité individuelle dans la culpabilité collective. Modération avec les connecteurs logiques : « peutêtre », « donc », « même »… le discours du lion cherche à le disculper : v.18 : « que le plus coupable de nous. » III) Les sentiments du poète Lexique évaluatif : V.46 : « les moins pardonnables offenses » Disproportion entre la faute de l’âne et la sanction : antithèse v. 59 « sa peccadille fut jugée un cas pendable. » Conclusion La moralité reste en retrait par rapport à l’apologue, elle ne tire leçon que tu dénouement du récit : la mise à mort du plus innocent et faible des animaux présents. Critique de l’institution judiciaire ou une de ces mises à mort mondaine suscité par la faveur ou défaveur du roi ?
Documents pareils
La Fontaine, Fables, VII, 1, « Les Animaux malades de la peste ». Un
La
Fontaine,
Fables,
VII,
1,
«
Les
Animaux
malades
de
la
peste
».