Corrigé de CCP PC 2008 Mathématiques 2
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Corrigé de CCP PC 2008 Mathématiques 2 PARTIE I (Es ) est une équation di¤érentielle linéaire d’ordre deux, à coe¢ cients continus sur l’intervalle ] 1 1[ le coe¢ cient de y" n’ayant. pqas de racine. D’après le théorème de Cauchy Lipschitz, il existe bien une solution et une seule y(0) = 0 et y 0 (0) = 1: I.1.1 Par linéarité , comme fs est solution gs est solution si et seulement si hs : x > fs ( x) est solution. L’application hs est deux fois dérivable sur ] 1 1[ et 8x 2] et donc :8x 2] (1 x2 )h00s (x) h0s (x) = 1; 1[ : hs (x) = +fs ( x); fs0 ( x); h00s (x) = +fs00 ( x); 1; 1[ : : 2(s + 2)xh0s (x) x)2 (+fs00 ( x) ) 2(s + 1)hs (x) = (1 Or fs véri…e (Es ) et donc 8x 2] 1; 1[ : (1 x2 )fs00 (x) la relation : 8x 2] 1; 1[ , (1 x2 )fs00 ( x) 2(s + 2)xfs0 (x) 2(s + 2)x ( fs0 ( x) ) 2(s + 1) (+fs ( x) ) 2(s + 1)fs (x) = 0 :On peut substituer 2(s + 2)( x)fs0 ( x) x à x dans 2(s + 1)fs ( x) = 0 Ce qui donne bien : x2 )h00s (x) (1 2(s + 2)xh0s (x) 2(s + 1)hs (x) = 0 On conclut : gs est solution de (Es ) sur ] 1 1[ I.1.2 On a : gs (0) = fs (0) + fs (0) = 0 + 0 = 0; gs0 (0) = fs0 (0) fs0 (0) = 0: Ainsi, gs est solution de (Es ) et véri…e la condition initiale y(0) = 0 et y 0 (0) = 0: : Donc par unicité de la solution véri…ant la condition initiale (toujours Cauchy Lipschitz) : gs = 0; d’où : 8x 2] 1 1[; fs ( x) = fs (x) fs est impaire I.2 Soit 2 R: Notons y : ] 1 1[ ! R; x 7 ! y (x) = (1 x2 ) : L’application y est deux fois dérivable sur ] 1 1[ d’après les théorèmes généraux, et, pour tout x 2 ] y (x) = (1 x2 ) ; D’où, pour tout x 2 ] 1 1[ : y 0 (x) = x2 ) x2 ) = (1 x2 )y 00 (x) 2(s + 2)xy 0 (x) 2(s + 1)y (x) 2 (1 x2 ) + 4 ( 1)x2 (1 x2 ) 1 + 4 (s + 2)x2 (1 x2 ) = (1 x2 ) 1 2 (1 = (1 x2 ) 1 2 x2 ) + 4 ( 1 y 00 (x) = 2 (1 2x(1 ; 1)x2 + 4 (s + 2)x2 2(s + 1) + (2 + 4 2 1 1 + ( 1)4x2 (1 2(s + 1)(1 2(s + 1)(1 1 1[ : x2 ) 2 : x2 ) x2 ) 4 + 4 (s + 2) + 2(s + 1) )x2 Le premier facteur est nul . y est donc solution ssi le second facteur est nul . Or il s’agit d’un polynôme de degré 2 qui a donc une in…nité de racines en x. Ce qui équivaut à dire que ses deux coe¢ cients sont nuls . Le premier donne = s 1 . Et si on reporte s = 1 dans le second on obtient : 2 +4 2 4 +4 ( + 1) + 2( y solution de Es () = )=0 (s + 1) I.3.1 L’application us : x 7 ! (1 x2 )s+1 fs (x) est deux fois dérivable sur ] 1 1[ puisque fs l’est. On peut faire le calcul directement mais il est plus simple d’utiliser la question précédente : on a en e¤et : fs = us :y et donc on est ramené à une méthode de variation de la constante. On a : fs = y us ; fs0 = y 0 us + y u0s ; fs00 = y 00 us + 2y 0 u0s + y u00s ; donc : 0 (1 x2 )fs00 (x) 8 > > < (1 x2 ) = = > > : 8 > > < = 2(s + 2)xfs0 (x) y 00 (x)us (x) + 2y 0 (x)u0s (x) + y (x)u00s (x) y 0 (x)us (x) + y (x)u0s (x) 2(s + 2)x x2 )y 00 (x) (1 > > : + 2(1 = 0:u (x) + = (1 2(s + 2)xy 0 (x) x2 )y 0 (x) 2(1 x2 ) 2(s + 1)fs (x) (1 y (x)us (x) 2(s + 1)y (x) us (x) u0s (x) + 2(s + 2)xy (x) x2 )( 2 x)(1 x2 ) x2 )u00s (x) + ( 4 x Ainsi, u0s est solution sur ] 2(s + 1) 1 x2 )y (x) u00s (x) (1 u0s (x) + x2 ) 2(s + 2)x(1 2(s + 2)x )u0s (x) = (1 (1 x2 ) (1 x2 ) +1 u00s (x) car y est solution de E x2 )u00s (x) + 2sxu0s (x) : car = 1 1[ de l’équation di¤érentielle : (Es0 ) x2 )y 0 (x) + 2sxy(x) = 0 (1 I.3.2 (Es0 ) est une équation di¤érentielle linéaire d’ordre 1, résoluble, à coe¢ cients continus sur l’intervalle ] second membre. La solution générale de (Es0 ) est donnée, par : 8x 2 ] 1 1[ ;y(x) = e R On conclut que l’ensemble des solutions de (Es0 ) sur ] 2sx 1 x2 dx) es ln(1 = x2 ) = (1 1 1[, sans x2 )s : 1 1[ est : x2 )s y : x 7 ! (1 2R : I.3.3 On a : et : 8x 2] 8x 2] 1 1[; 1 1[; us (x) = (1 u0s (x) D’après I.3.2., il existe donc : = x2 )s+1 fs (x); donc : us (0) = fs (0) = 0: x2 )s+1 fs0 (x); donc : u0s (0) = fs0 (0) = 1: x2 )s fs (x) + (1 2(s + 1)x(1 2 R tel que : 1 1[; u0s (x) = (1 8x 2] 1 1[; u0s (x) = (1 8x 2] x2 )s :Comme u0s (0) = 1; on a : = 1; x2 )s D’où, en prenant une primitive 8x 2 ] 1 1[ : 8x 2 ] I.4.1 On note y(x)) = +1 X n=0 us (x) = us (0) + 1 1[ : Z x u0s (t) dt 0 = Z x (1 t2 )s dt 0 us (x) = Z x (1 t2 )s dt 0 cn x2n+1 ; pour tout x 2 I; le développement en série entière de y en 0:(il n’y a pas de termes en x2n par parité) Comme y est développable en série entière sur I intervalle ouvert ; y est de classe C 1 sur I et on peut dériver termes à termes, +1 +1 +1 X X X 8x 2 I : y(x) = cn x2n+1 ; y 0 (x) = (2n + 1)cn x2n ; y 00 (x) = (2n + 1) (2n) cn x2n 1 : n=0 n=0 n=1 d’où : 0 = (1 = (1 x2 )y 00 (x) 2(s + 2)xy 0 (x) +1 X x2 ) (2n + 1) (2n) cn x2n n=1 = +1 X n=1 (2n + 1) (2n) cn x2n 1 +1 X 2(s + 1)y(x) +1 X 1 2(s + 2)x (2n + 1)cn x2n n=0 (2n + 1) (2n) cn x2n+1 n=1 +1 X n=0 2 2(s + 1) +1 X cn x2n+1 n=0 2(s + 2)(2n + 1)cn x2n+1 +1 X n=0 2(s + 1)cn x2n+1 1 s Dans le premier terme on change d’indice , et dans le second on constate que pour n = 0 on a (2n + 1)2ncn x2n+1 = 0 et donc : 0 = = = +1 X +1 X (2n + 3)(2n + 2)cn+1 x2n+1 n=0 +1 X n=0 +1 X (2n + 1)2ncn x2n+1 n=0 +1 X 2(s + 2)(2n + 1)cn x2n+1 n=0 +1 X 2(s + 1)cn x2n+1 n=0 (2n + 3)(2n + 2)cn+1 (2n + 1)2ncn (2n + 3)(2n + 2)cn+1 2(n + 1)(2s + 2n + 3) )cn x2n+1 2(s + 1)cn x2n+1 2(s + 2)(2n + 1)cn n=0 remarque : la factorisation de n + 1 n’est peut-être pas évidente si le sujet ne donne pas la réponse. Par unicité du développement en série entière au voisinage de 0 de la fonction nulle, y est solution de (Es ) sur I si et seulement si : 8 n 2 N; (2n + 3)(2n + 2)cn+1 2(n + 1)(2s + 2n + 3) )cn = 0; ce qui équivaut comme (2n + 2) 6= 0 et (2n + 3) 6= 0 à : 8n 2N; cn+1 = 2s + 2n + 3 cn 2n + 3 I.4.2 On a alors, de proche en proche, pour tout n 2 N : cn = 2s + 2n + 1 cn 2n + 1 1 = 2s + 2n + 1 2s + 2n 1 cn 2n + 1 2n 1 2 = ::: = 2s + 2n + 1 2s + 2n 1 2n + 1 2n 1 2s + 3 c0 : 3 et donc : : 8n 2N ; cn = n Y 2s + 2k + 1 2k + 1 k=1 ! c0 I.4.3 Tout polynôme est développable en série donc l’équation di¤érentielle (Es ) admet au moins une solution polynômiale impaire non identiquement nulle si et seulement la série entière précédente est un polynôme. Donc si et seulement si les 1 coe¢ cients sont nuls à partir d’un certain rang. Or cn = 0 si et seulement si 2s + 2n + 1 = 0;soit s = n : 2 1 Si il existe une solution polynômiales impaires non identiquement nulles 9n 2 N , s = n : 2 Réciproquement si la condition est remplie cn = 0 et on véri…e alors par récurrence que N n =) cN = 0 L’équation di¤érentielle (Es ) admet des solutions polynômiales impaires non identiquement nulles si et seulement si : 9n 2 N ; s = ce qui équivaut par translation d’indice à 9n 2 N , s = n 3 2 3 n 2 N :Donc la solution n’est pas polynômiales et tous les coe¢ cients cn sont non 2 nuls. on peut appliquer pour x 6= 0 la règle de D’Alembert: I.4.4 On suppose ici s2 = n un+1 cn+1 x2n+3 2s + 2n + 3 2 = = x !n 2n+1 un cn x 2n + 3 !1 x2 : La frontière entre le domaine de convergence et celui de divergence est obtenue pour x2 = 1 . Le rayon de convergence de la série entière X cn x2n+1 est 1 I.5 Le dénominateur est le produit des nombres impairs ; donc classiquement comme : 1:3 :(2n + 1) = on a : 2n n! cn = (2n + 1)! (2n + 1)! (2n + 1)! = 2:4: 2n 2n n! n Y ! (2s + 2k + 1) c0 : k=1 3 n et donc y = c0 n Y +1 X 2n n! x+ (2n + 1)! n=1 ! 2n+1 (2s + 2k + 1) x k=1 ! . Si fs = y on a y(0) = fs (0) et y 0 (0) = fs0 (0) . la première condition donne 0 = 0 et la seconde c0 = 1: Réciproquement si c0 = 1 alors y et fs véri…ent la même équation di¤érentielle avec la même condition initiale donc (toujours Cauchy) les 2 fonctions sont égales sur ] 1; 1[ 8x 2 ] I.6 On sait que 8x 2] +1 X n Y 2n n! 1 1[; fs (x) = x + (2n + 1)! n=1 ! (2s + 2k + 1) x2n+1 k=1 1; 1[ fs (x) x2 = us (x) 1 = x2 ) (1 1 s 1 s Z (notation du I.3 ) x t2 )s dt (résultat du I.3.3 (1 0 donc 8x 2] 1; 1[ Z x t2 )s dt = (1 (1 x2 )1+s fs (x) 0 On prend s = p 3 on a donc 2 Z x t2 ) (1 3 2 p x2 ) dt = (1 p 1 2 f p 0 3 2 (x) On est dans le cas de la question I.4.3: fs est une fonction polynômiale ! p +1 n X Y X 2n n! 2n n! (2s + 2k + 1) x2n+1 = x + : 8x 2 ] 1 1[; fs (x) = x + (2n + 1)! (2n + 1)! n=1 n=1 k=1 : On a donc Qp (x) = fs (x) = x + Pour p = 0; on a : Z p X x 0 Pour p = 1; on a : Z dt 3 t2 ) 2 (1 x 0 n Y 2n n! (2n + 1)! n=1 dt 5 t2 ) 2 (1 Z 0 x Q0 (x) (1 1 x2 ) 2 Q1 (x) (1 3 t2 ) 2 ! ( 2p + 2k) x2n+1 k=1 2) x2n+1 ( 2p + 2k k=1 = = ! n Y ; où : Q0 (x) = f ; où : 3 2 (x) = x Q1 (x) = 1 + x dt =p , 2 3=2 (1 t ) 1 x2 Z 0 x 2 1! ( 2)x3 = x 3! 2 3 x : 3 x 32 x3 dt = (1 t2 )5=2 (1 x2 )3=2 PARTIE II II.1 Pour tout x réel,: La fonction t 7 ! (1 On pose u = 1 t on a (1 t2 ) = 2u u2 t2 )x est continue sur [0 1[ et à valeurs positives ou nulles . u >0+ 2u (1 t2 )x t >1 2x ux Par comparaison à une intégrale de Riemann (2u u2 )x est intégrable sur ]0 1] si et seulement si x < changement de variable (1 t2 )x est intégrable sur [0 1[ si et seulement si x > 1: On conclut : le domaine de dé…nition de est ] 1 + 1[ II.2 Notons f :] 8t 2 [0; 1[x 1 + 1[ [0 1[ ! R; (x; t) 7 ! (1 > f (x; t) est continue sur ] 1; +1[ 4 t2 )x = ex ln(1 t2 ) : 1; donc, par 8x 2] 1; +1[ , t Soit [a; b] ] > f (x; t) est continue intégrable sur [0; 1[ d’après la question précédente. 1 + 1[: On a, pour tout (x; t) 2 [a; b] 2 jf (x; t)j = ex ln(1 > ea ln(1 L’application t t2 ) t2 ) [0 1[ comme ln(1 t ) 0: 2 6 ea ln(1 t ) est continue, intégrable sur [0 1[ (d’après II.) et indépendante de x:. Ainsi, f véri…e l’hypothèse de domination sur tout segment. D’après le théorème de continuité d’une intégrale à paramètre est continue sur ] :II.3 Soit x 2 ] 1 + 1[: L’application t 7 ! (1 1 + 1[ t2 ) est continue sur [0 1[, à valeurs 6 0, et n’est pas la fonction nulle ( 0 ( 1=2) ), donc Z 1 0 par positivité stricte appliquée à (x) = (1 t2 )x ln(1 t2 ) dt < 0: t2 )x ln(1 0 est strictement décroissante sur ] II.4.1 Soit x 2 ] 1 + 1[: On a alors x + 1 2 ] 1 + 1[ et (x + 1) = Z 1 + 1[ 1 (1 t2 )x+1 dt: 0 Procédons à une intégration par parties en posant u(t) = (1 t2 )x+1 ; v(t) = t qui sont de classe C 1 sur le segment [0 1[: On a: Z T Z T Z T T 8T 2 [0; 1[ , (1 t2 )x+1 dt = (1 t2 )x+1 t 0 (x + 1)( 2t)(1 t2 )x t dt = (1 T 2 )x+1 T +2(x+1) t2 (1 t2 )x dt 0 2 or t = 1 (1 0 0 2 t ) et donc : = (1 Z T 2 )x+1 T + 2(x + 1) T (1 t2 )x dt 0 Comme x + 1 > 0 , (1 T 2 )x+1 !T ! 1 Z ! T (1 t2 )x+1 dt 0 0; d’où, en passant aux limites lorsque T (x + 1) = 2(x + 1) ( !1 : (x + 1) + (x) ); c’est-à-dire : (2x + 3) (x + 1) = (2x + 2) (x); d’où comme 2x + 3 6= 0 8x 2 ] II.4.2 On a : (0) = Z 1 + 1[; (x + 1) = 2x + 2 (x) 2x + 3 1 1 dt = 1: 0 D’après II.2 est continue en 0 et donc : (x) = 2x + 3 : (x + 1) !x 2x + 2 ! 1+ +1:1 = +1: lim ( (x)) = +1 1+ II.4.3 On a, pour tout n 2 N : (n) = 2n (n 2n + 1 = 1) = 2n 2n 2n + 1 2n 2 (n 1 2) = ::: = (2n)(2n 2) 2 ((2n)(2n 2) = (2n + 1)(2n 1) 3 (2n + 1)! vrai aussi si n = 0 8n 2 N , (n) = 5 (2n n!)2 (2n + 1)! 2n 2n 2n + 1 2n 2 )2 = 2 1 (2n n!)2 : (2n + 1)! 2 (0) 3 La formule de Stirling donne l’équivalent : n! n e n !1 n p 2 n: On déduit : (n) 2n ( 2n 22n+1 n2n+1 e 2n e e ) 2 n p p = = ( : )2n+1 p 2n+1 2n+1 2n+1 2n + 1 ( e ) 2 (2n + 1) (2n + 1) 2 (2n + 1) 2 (2n + 1) n !+1 Or : ln ( 2n )2n+1 2n + 1 2n 2n + 1 = (2n + 1) ln d’où : (n) Il en résulte : n!+1 (2n + 1) (1 1 ) !n 2n + 1 !+1 1 p 1 e p = p e 2 2n 2 n: (n) !n*1 0: est décroissante, donc comme E(x) x E(x) + 1 : (E(x) + 1 ) 6 (x) 6 E(x) est un entier et E(x) !x ! +1 (E(x) ): +1; donc par composition des limites : : (E(x) + 1 ) !x ! +1 0 et (E(x) ) !x ! +1 0; d’où, par encadrement : (x) !x !+1 0 II.4.4 On a : 1 )= ( 2 Z 1 (1 2 t ) 1 2 dt = 0 Z 0 1 p 1 1 t2 dt = [arcsin (t)]10 = 2 : On en déduit avec la relation du II.4.1:8 n 2 N : n 1 2 = 2n 1 2n = (2n)! ((2n)(2n 2) n 3 2 1 1 2n 1 2n 3 2n 2n 1 2 2 (2n)! (2n)! = n 2 = 2n+1 2) 2 2 (2 n!) 2 2 (n!)2 = ::: = n 1 2 = = (2n 1)(2n 3) 1 (2n)(2n 2) 2 2 (2n)! 22n+1 (n!)2 PARTIE III On ferra très attention à ce que, contrairement au problème CCP MP 2008 vu en TD jeudi dernier, la convention pour la constate n’est pas celle du cours. III.1.1 L’application ' est 2 -périodique et continue sur R car > 0 par composition de fonctions continues sur leur domaine: L’application u > juj est C 1 en tout point où u 6= 0 , donc ' est C 1 en tout point x 6= =2[ ] . Si x = =2 u > juj est dérivable à droite (et à gauche) en 0 . De plus 1 donc v > v est C 1 en 0;donc par composition ' est dérivable à droite (et à gauche) . Par période le résultat reste vrai en tout point =2[ ] . remarque : comme > 1 , on a même une foonction C 1 sur R 1 …nalement ' est continue , 2 périodique , Cpm sur R , donc la série de Fourier de ' converge normalement vers ' sur R et ' est développable en série de Fourier. III.1.2 cos est paire donc ' est paire:Les coe¢ cients bn ( ); n 2 N sont donc tous nuls. 6 Pour tout p on a : 1 a2p+1 ( ) = Z j cos (x) j cos ((2p + 1)x) dx Mais si (x) = j cos (x) j cos ((2p + 1)x) , on constate que (x + ) = (x) et donc en posant u = x Z Z 0 (x)dx = (u)du et donc 0 Z (x)dx = 0 soit a2p+1 ( ) = 0 8n 2 N ; 8 p 2 N; a2p+1 ( ) = 0: III.2.1 Pour tout p on a comme cos(p) Ip Ip+1 = Z cos(q) = p+q 2 2 sin p sin 2 cos (x) (cos (2px) cos ((2p + 2)x )) dx = 2 0 u(x) = cos 2 2p + 1 +1 Z 0 2 (x) , v(x) = sin ((2p + 1)) (x) +1 Z 2 2 (x) cos +1 (x) sin ((2p + 1)x) 2 (2p + 1) cos ((2p + 1)x +1 +1 0 0 Z 2p + 1 2 cos +1 (x) cos ((2p + 1)x) dx = 2 cos (x) cos(x) cos ((2p + 1)x) +1 0 cos(p + q) III.2.3 On obtient comme cos(p) cos(q) = Ip Ip+1 = 2p + 1 +1 Z Z cos cos(p q) 2 +1 : 2 cos x (cos(2p + 2)x + cos(2px) ) dx = 0 Ip III.2.4 On a I0 = cos (x) sin (x) sin ((2p + 1)x) dx +1 u; v sont bien C 1 sur le segment [0 =2]: On a : Z 2 (cos (x) sin (x)) sin ((2p + 1)) x dx = 2 Ip Ip+1 = 2 = 2 Z 2 0 III.2.2 On fait une intégration par parties, avec : 0 q Ip+1 = 2p + 1 (Ip + Ip+1 ) +1 2p + 1 (Ip + Ip+1 ) +1 2 cos x dx: 0 t = sin x; x = arcsin t; dx = p On fait le changement de variable I0 = Z 0 1 p ( 1 t2 ) p 1 1 t2 0 si dt = = Z dt : 1 t2 1 (1 t2 ) 1 2 dt = 0 1 2 ( 1 2 ): , I0 = ( 0 ) III.2.5 D’après III.2.3., on a, pour tout p 2 N : ( + 1)(Ip Ip+1 ) = (2p + 1)(Ip + Ip+1 ); d’où : (2p + donc comme (2p + + 2) 6= 0 ( toujours l’hypothèse + 2)Ip+1 = ( 2p)Ip ; >1): Ip+1 = 2p Ip : + 2p + 2 D’où,8 p 2 N : Ip = 2p + 2 Ip + 2p 1 = ::: = 2p + 2 + 2p 2p + 4 + 2p 2 III.3 7 +2 I0 = + 2p pY1 k=0 2k + 2k ! ( 0 ): La fonction (x) = j cos (x) j cos ((2p + 1)x) est périodique paire et donc : Z 0 On a, pour tout p 2 N : a2p ( ) = 4 Z = Z =2 =2 =2 Z =2 0 2 cos (x) cos(2px) dx = 4 Ip = 4 + 2p 0 et avec la notation du cours "a0 "= 4 Z 2 cos (x) dx = 4 I0 = 4 Ap ( ) ( 0 ) ( 0 ) et donc avec la notation du sujet a0 ( ) = 0 a0 ( ) = 2 ( 0 ) ,8p 2 N , a2p ( ) = 8 4 + 2p Ap ( ) ( 0 ) a0 2 = ( 0) 2