Entrée libre - Festival du monde arabe

Transcription

Entrée libre - Festival du monde arabe
Salon de la culture - Entrée libre
Arts de la scene - Entrée libre
SÉRIE#1 : HOMMAGE AU SOUFISME
Iranian Children & Young Adults Orchestra of Montreal /
Musique
17h40-18h > De la fierté de leurs traditions, ils expriment
en chansons les louanges de leur lointain pays. Les Enfants
de l’Iran reprennent à l’unisson les paroles de leurs aînés et
jouent des instruments d’antan comme le tar, l’agogô et le
tonbak.
SA M E D I 31 OC TO B R E
Rumi’s ways of love / Musique
L’Escalier, 552 rue Ste-Catherine E.
18h30-19h30 > Incarnation du maître du soufisme Djalal
Ad-dine Rûmî, Shams Al Habib nous transperce le coeur de
chansons d’amour et de poésies teintées de spiritualité.
VE N D R E D I 6 N OVE M B R E
Burdah ensemble / Musique
Espace Georges-Émile-Lapalme, Place des Arts
175 rue Ste-Catherine O.
16h-17h > La Chorale du Centre Soufi de Montréal nous
imprègne de chants emplis de sagesse et de dévotion mystique
pour nous mener à la source intarissable de l’amour divin.
VE N D R E D I 13 N OVE M B R E
Mémoires soufies / Musique
L’Escalier, 552 rue Ste-Catherine E.
18h30-19h30 > Shams Al Habib chante, par sa voix douce et
pénétrante, les poèmes de Rabia Al Adawiyya, figure féminine
incontournable de la mystique soufie.
SÉRIE#2 : HILARUS – SATIRUS
J EU D I 5 N OVE M B R E
Les malices de Nasreddine / Contes
L’Escalier, 552 rue Ste-Catherine E.
19h-20h > Les aventures de Nasreddine
racontées par Myriame El Yamani. À la fois
roublard et menteur, sage et naïf, Nasreddine parcourt sa cité
avec sagesse et folie en observant les travers de ce monde.
Gags, sottises, retournements de situation, burlesque poussé
à l’extrême... derrière l’idiotie, il y a bien sûr une certaine
sagesse !
SA M E D I 14 N OVE M B R E
Nasreddine 2.0 / Contes
Café La Récréation, 404 Rue Ontario E.
18h30-20h > Les histoires de Nasreddine ont parcouru l’Orient
et l’Occident. L’univers de Nasreddine, le sage qui était fou, se
raconte au travers des voix des Conteurs de l’Estrie. Emprunts
de faits d’actualité, ceux-ci revisitent des contes satiriques à
saveur morale, souvent absurdes, voire coquins, qui font rire
avec légèreté.
SÉRIE#3 : FLASH BACK
VE N D R E D I 3 0 OC TO B R E
Espace Georges-Émile-Lapalme, Place des Arts
175 rue Ste-Catherine O.
Iranian Choir of Montreal / Musique
17h-17h30 > 22 hommes et femmes, accompagnés de musiciens, unissent leurs voix pour interpréter les hymnes de
l’Iran, berceau de la civilisation perse.
MERCI À NOS PARTENAIRES
qui ont rendu cette 16 e édition possible !
Cinéma
J EU D I 5 N OVE M B R E
Azzedine El Maghrabi / Musique
Café Résonance, 5175 av. du Parc
17h-18h15 > Maître de chaâbi algérien,
Azzedine El Maghrabi suit sa route de
musicien depuis plus de trente ans. Il
joue le répertoire de ceux qui l’ont inspiré et interprète les
plus grands classiques de son Algérie natale.
J EU D I 12 N OVE M B R E
Walid Gharbi / Musique
Café Résonance, 5175 av. du Parc
17h-18h45 > Hommage aux compositeurs des grandes voix de l’Orient. Du
violon dont il est maître, Walid Gharbi
fait redécouvrir la musique d’autrefois. Plongez dans l’Orient
des années 50 !
SÉRIE#4 : SENS INTERDITS
SAM E D I 7 N OVE M B R E
Érotico Halal / Danse
L’Escalier, 552 rue Ste-Catherine E.
18h30-19h > Envoûtante, mystérieuse
et sensuelle, Andréa Fryett ondule sur
des poèmes chantés de Nizar Qabbani, l’un des plus grands
poètes du monde arabe glorifiant la Femme et illustrant son
aspect érotique.
SAM E D I 7 N OVE M B R E
Slam bachique / Musique
L’Escalier, 552 rue Ste-Catherine E.
19h15-20h > Slam Montréal rend hommage au poète arabe et homosexuel Abu
Nuwas. S’inspirant de ses poèmes teintés d’érotisme et de luxure, le collectif
nous livre un slam sulfureux de poésie.
M E RCR E D I 11 N OVE M B R E
Le Jardin Parfumé de Yamina Benguigui / Film
Espace Passerelle, 8506 Rue Saint-Denis
19h-20h > Inspiré des poèmes érotiques de Muhammad Al
Nafzaoui, ce documentaire aborde la sexualité et la sensualité
dans le monde arabe contemporain, à travers la rencontre
d’hommes et de femmes qui évoquent le désir, la sexualité,
la séduction.
SÉRIE#5 : PSYCHE ARABIC
VE N D R E D I 3 0 OC TO B R E
Arabic Circus / Musique
Espace Georges-Émile-Lapalme, Place des Arts
175 rue Ste-Catherine O.
16h-16h45 > Un beat maker talentueux, un éclat de violon
et la magie du cirque : un mélange surprenant de mouvement musical et visuel au rythme d’un hip-hop métamorphosé aux sonorités arabes.
J EU D I 5 N OVE M B R E 18h30-18h45
SAM E D I 7 N OVE M B R E 18h-18h15
Sitar Urbain / Musique
L’Escalier, 552 rue Ste-Catherine E.
Sadegh Moradianpoor nous livre un instant de sérénité
à travers les résonances vibrantes qui émanent du creux
de chaque sonorité de son sitar iranien.
VE N D R E D I 6 N OVE M B R E
Tobe Taybi / Musique
Espace Georges-Émile-Lapalme, Place des Arts
175 rue Ste-Catherine O.
17h15-18h > Les inspirations
orientales et occidentales de
Tobe Taybi s’entremêlent à sa
culture hip hop pour créer un
style R&B qui lui est très propre.
Après avoir fait la première partie du célèbre groupe marseillais IAM, il nous revient fort
du travail accompli sur son album dont il fêtera la sortie.
J EU D I 12 N OVE M B R E
Délire en BPM / Musique
Le Belmont sur le Boulevard,
4483 Boul. St-Laurent
22h-3h > La fête est au programme de cette soirée qui
transgresse les codes habituels du festival pour vous
faire danser toute la nuit
! Tout en décontraction,
Sen, Famelik, Dr MAD et DJ
Murad viendront retranscrire aux platines un univers
musical aux inspirations
arabes. Hip-hop, trip-hop
ou electro, samples ou sons
d’instruments orientaux, les couleurs musicales orientales enivreront la foule pour une expérience assurément
originale et rythmée.
EN PARTENARIAT AVEC LE
CINÉMA DU PARC, 3575 av. du Parc
12$ - Rés. : (514) 281-1900
www.cinemaduparc.com
Classes de maître et ateliers
Cinquième Salle, Place des Arts
Entrée libre
12 $ - Rés. : (514) 842-2112 / placedesarts.com
PRÉSENTATEUR
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V EN
NOV
HELLO PSYCHALEPPO
Syrie
18h > Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
MAJEURS
Cinéma du Parc
Samedi 31 octobre à 17h / Lundi 2 novembre à 19h
Cinéma du Parc
Samedi 31 octobre à 19h
PALESTINE STeReO
GHADI
Sami, un jeune Palestinien de 30 ans et son frère aîné Milad,
connu sous le nom de Stéréo, décident d’émigrer au Canada.
Suite à un bombardement par l’armée israélienne de l’immeuble dans lequel ils habitaient, Sami est devenu sourdmuet et Stéréo a perdu sa femme. Ils sont bel et bien décidés à
quitter définitivement la Palestine et leur triste sort, espérant
reconstruire leurs vies ailleurs...
Leba (Georges Khabbaz) épouse son amour d’enfance Lara et
s’installe avec elle dans un des quartiers populaires d’un village libanais traditionnel. Famille, voisins et amis sont déçus:
Leba n’a pas de fils. Après avoir donné naissance à deux filles,
Lara est enfin enceinte d’un garçon ! Les examens médicaux
prénatals confirment au couple tourmenté que la mère attend
un enfant à besoins spécifiques. Des phénomènes étranges
vont se manifester au sein du petit village et changer la vie et
les croyances des habitants.
de Rashid Masharawi | Palestine, Tunisie, 2013 – arabe, VOSTA – 90 min.
PUBLICS
d’Amin Dora | Liban, Qatar, 2014 – arabe, VOSTA – 100 min.
Les performances de Samer
Saem Eldahr sont une accumulation éclectique d’atmosphères souvent enivrantes, parfois lunaires
et planantes, d’autres fois
plus techniques et excitées.
L’expérience se veut entière,
dédiée à la recherche de
l’émotion la plus grande, la
communion des sens entre le spectateur et l’interprète, l’extase
par la musique.
Initiateur du projet de musique électronique Hello Psychaleppo,
le jeune syrien Samer Saem Eldahr donne rendez-vous aux
artistes et au public montréalais pour partager avec eux sa
démarche artistique et « son processus de création ». Comment
navigue-t-il entre les différentes ambiances éclectiques de sa
musique ? Comment alterne-t-il entre la lenteur absorbante et
planante et les sons enivrants et excités qui participent d’une
atmosphère profondément mystique ?
ER
11 MNOV
MÉDIAS
OMAR BASHIR
Irak, Hongrie
17h > Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
Cinéma du Parc
Dimanche 1er novembre à 17h
CULTURELS
I AM NOJOOM, AGE 10 AND
DIVORCED
de Khadija Al-Salami | France, Yemen, EAU, 2015
arabe, VOSTA – 99 min.
WWW.FESTIVALARABE.COM
/festivaldumondearabe
DEPLAINT FINAL 16E FMA 2015.indd 1
/FestivalArabe
Une petite fille de dix ans entre dans une salle de tribunal,
regarde le juge droit dans les yeux et lui dit « je veux divorcer».
Elle s’appelle Nojoom, elle a été mariée de force à un homme
qui a 20 ans de plus qu’elle, et elle s’est échappée. Mais au
Yémen, il n’y a pas d’âge légal pour se marier. La petite Nojoom
en fera plus tard un bestseller et la réalisatrice Khadija Al
Salami, elle-même mariée de force à 11 ans et réfugiée en
France, son premier film de fiction, prix du meilleur film au
dernier Festival de Dubai. I am Nojom age 10 and divorced est
un magnifique plaidoyer pour toutes ces filles qu’on a voulu
rendre femme trop tôt et pour leur droit à décider de leur vie.
Cinéma du Parc
Dimanche 1er novembre à 19h
Cinquième Salle, Place des Arts
Mercredi 4 novembre à 19h
SINGLE, MARRIED, DIVORCED
d’Elie Khalifé | Liban, 2015 – arabe, VOSTA – 100 min.
Yasmina, Taline, Layane et Zeina sont quatre femmes accomplies qui approchent de la quarantaine. Elles sont intelligentes, drôles et intéressantes; et pourtant elles sont toutes
célibataires. Elles se rencontrent souvent pour parler de
leurs vies amoureuses, s’encouragent mutuellement et se soutiennent dans les beaux comme dans les moments difficilles:
déception amoureuse, abandon, maladie…
Comme une grande partie des Libanaises, elles cherchent
l’amour et l’indépendance à la fois et sont déchirées entre tradition et modernité, entre la pression sociale pour se caser et
la vie de célibataire. Un Sex and the city à l’orientale!
Comment réussir par soimême quand on est « fils de » ?
Question que se posent
tous les enfants de talentueux artistes. Au lieu de
se construire en opposition, Omar Bashir a choisi
de prendre le meilleur de
son père et maître, et par la
suite, d’aller à la recherche
de sa propre identité en
explorant des styles musicaux manouches ou encore tsiganes hongrois, et de contribuer
au renouvellement de la musique classique arabe.
Dans un cadre intimiste, il invite les artistes montréalais, ainsi
que le grand public, à une exploration d’une tradition musicale
arabe ancestrale. Accompagné par son oud, il fera découvrir des
mélodies profondes, originaires de son pays natal l’Irak.
En collaboration avec
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DI M
NOV
LES ARABES ET LE RIRE
6
V EN
NOV
L’ISLAM FACE AU DÉFI DE LA LAÏCITÉ
Causerie avec la participation de Walid El Khachab (Professeur,
York University), Soundouss El Kettani (Professeure, Collège militaire royal du Canada), Christelle Paré (doctorante, Institut
national de la recherche scientifique), Anas Hassouna (humoriste)
Québec
Abdennour Bidar - Modératrice : Michèle Sirois.
En collaboration avec le Rassemblement pour la laïcité (RPL) et PDF Québec
France
15H > Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
Selon Abdennour Bidar, le monde
musulman doit faire son autocritique et saisir que les racines du mal
sont en lui. L’islam doit se réformer
afin de s’éloigner d’une conception
rigoriste de la religion et respecter
les principes universels que sont
la liberté de conscience, la démocratie, la tolérance, l’égalité des sexes, la liberté d’expression.
Comment la défense de la laïcité peut-elle favoriser l’atteinte
de ces objectifs pour un mieux vivre-ensemble et davantage
de fraternité ?
Philosophe français, spécialiste des évolutions actuelles de
l’islam et des mutations de la vie spirituelle dans le monde
contemporain, Abdennour Bidar est l’auteur de la Lettre
ouverte au monde musulman qui a été publiée en 2014 et
traduite en plusieurs langues depuis la tuerie de Charlie
Hebdo. Pour lui, les croyants ne peuvent pas se contenter
de dénoncer la barbarie terroriste pour éluder l’origine des
dérives djihadistes.
18H30 > Maison de la Culture Frontenac, 2550 rue Ontario E.
Les Arabes ont-ils le sens de l’humour ? Savent-ils rire ?
Aussi paradoxal que cela puisse paraître au regard de
la conjoncture actuelle, le patrimoine littéraire arabomusulman est fécond en matière de satire humoristique. Donnant naissance à une esthétique riche de par
sa variété, la littérature arabe a longtemps allié légèreté et grivoiserie, dérision et joyeusetés voluptueuses,
voire obscènes. Mais les temps veulent qu’on les imagine austères, puritains et peu enclins au rire !
Dans un contexte de malaise généralisé fait de sursauts idéologiques, on s’ingénue de rire de tout, et surtout de soi ! Le sacré reste,
cependant, le domaine infranchissable, et les récents agissements
des fous de Dieu ne le contredisent certainement pas ! On entend
moins les Arabes rire, on les voit surtout rugir !
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LU N
NOV
SOUFIS, HUMANISTES EN DANGER ?
Panel avec la participation de Omar Koné (directeur du centre
soufi de Montréal), Rachad Antonius (Professeur, UQAM) et Karim
Ben Driss (Professeur, UdeM) - Modérateur : Aziz Fares
Québec
18H > Salle Claude-Léveillée, Place des Arts , 175 rue Ste- Catherine E.
Depuis l’avènement de la doctrine wahhabite, qui se
veut le chantre du salafisme djihadiste, une confrontation oppose les courants islamiques « humanistes » à
l’islamisme radical. Cela s’est même mué en un conflit
ouvert où l’anathème le dispute à l’excommunication.
Toutes les voies soufies se voient accusées d’hérésie,
leurs ouvrages frappés de suspicion, voire interdits et
les mausolées des saints saccagés.
Pourquoi tant de haine envers un courant qui s’inspire d’un modèle
basé sur la médiation, le repentir, l’amour, le pardon entre autres ?
Peut-on concevoir le jour où le respect de la diversité et de la différence reprennent le dessus sur le discours qui prône l’exclusion et
le rejet de l’autre ? Verra-t-on bientôt l’effondrement idéologique des
interprétations littéralistes et sclérosées ?
2
LU N
NOV
CHANTS MYSTIQUES DE L’ISLAM - Dhikr soufi
Centre soufi de Montréal
Québec
20H > Salle Claude-Léveillée, Place des Arts , 175 rue Ste- Catherine E.
Le Centre soufi de Montréal, sous la direction de Cheikh
Omar Koné, offre une séance de dhikr. Cette pratique
soufie consiste à évoquer le Divin en répétant « Son
Nom» de manière rythmée. Le rituel est une prière du
cœur, des litanies chantées en cercle par les membres de
la confrérie. Les mots et les gestes sont répétés en saccades afin d’atteindre l’émancipation spirituelle de l’âme
et d’accéder à l’unité divine.
3
MAR
NOV
ALGÉRIENNES, 30 ANS APRÈS
Projection-débat
Avec la participation de Nadia Seboussi (artiste), Yolande Geadah
(chercheuse), Aziz Fares (journaliste)
En partenariat avec PDF Québec (Pour les droits des femmes du Québec)
Québec, Algérie, Égypte
18H > Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
À peine adolescentes, elles ont été les témoins de la
guerre d’indépendance de l’Algérie. La signature des
accords d’Évian en 1962 marque le début de ce qui était
censé être une nouvelle ère pour le pays et pour elles.
Ahmed Lallem voulait immortaliser ces moments porteurs d’espoir, riches d’effervescences et d’attentes.
Ainsi, en 1966, il tourne le documentaire Elles qui trace l’histoire de
jeunes filles, lycéennes, racontant leurs vies, leurs difficultés et les
aspirations qu’elles nourrissent.
Trente ans plus tard, le cinéaste a retrouvé quatre de ces femmes
et brosse avec elles le tableau de leurs parcours personnels et des
espoirs qu’elles entretiennent. Algériennes, 30 ans après, met en
scène le décalage entre les aspirations et attentes des femmes et la
désillusion/constat de la réalité.
4
M ER
NOV
ES-TU NAJI AL-ALI ?
Causerie avec Miloud Chennoufi (Professeur, Collège des Forces
Canadiennes) et Valérie Amiraux (Professeure, Université de Montréal)
Québec
18H > Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
«Naji Al-Ali, la plus proche chose qu’il y a d’une opinion
publique Arabe» (The Guardian, 1984)
Je suis Charlie, sans hésiter. Mais, es-tu Naji Al-Ali ?
Voici une question qui a été largement partagée par les
réseaux sociaux en réaction aux évènements de janvier
2015 en France. Naji Al-Ali, père du fameux personnage
Handala, symbole du peuple palestinien, fut le premier
caricaturiste à être assassiné « à cause des convictions
qu’il exprimait à merveille à travers ses dessins et son
petit personnage », comme le rappelle son homologue
français Siné.
Refusant de grandir, Handala est le témoin de la tragédie de tout un
peuple. Al-Ali le dessine toujours de dos, visage tourné vers la Palestine
et les mains croisées en signe de contestation. Chassé de son pays, il
s’était promis de ne pas grandir et de ne pas dévoiler son visage tant
qu’il n’aurait pas retrouvé sa dignité perdue. Comme son personnage,
le caricaturiste était intrépide et téméraire. Son audace lui a coûté la
vie, mais a fait de lui une icône de la liberté dans un monde arabe tourmenté et opprimé. Cette causerie apporterait une réflexion sur l’œuvre
et la vie d’Al-Ali, en hommage à l’art de la caricature et à ses combattants et martyrs, inlassables défenseurs de la pensée libre.
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J EU
NOV
L’ESPRIT CRITIQUE EST-IL EN PÉRIL ? COMMUNAUTÉS
CULTURELLES ET MENTALITÉ D’ASSIÉGÉ
SA M
NOV
7
15H> Avec Bouchra Manai
Bien que les Maghrébins de Montréal soient dispersés dans l’ensemble des différents arrondissements de la métropole québécoise, certains lieux, quartiers ou artères commerciales
accueillent plus volontiers des marqueurs de
cette ethnicité maghrébine. Parmi eux, le « PetitMaghreb » est une artère commerciale dont les
aspects commerciaux et identitaires se mêlent aux réalités
sociodémographiques de Saint-Michel. À travers quelques
arrêts dans des commerces de proximité, cette balade invite
à découvrir une « maghrébinité » autre et donne à voir et à
écouter des récits d’un patrimoine migratoire proprement
montréalais !
Durée : 2h30. Places limitées.
Pour s’inscrire, écrire à : [email protected]
7
SA M
NOV
Dans son ouvrage Libérons-nous de la mentalité d’assiégé. Dits et écrits iconoclastes (Editions
Accent Grave, 2014), l’écrivain Victor Teboul soutient que l’esprit critique est en péril. Selon lui, si
le principe de la laïcité a subi des assauts majeurs
lors du récent débat sur le projet de Charte, c’est
parce que divers groupes percevaient toute affirmation de ce principe comme une atteinte à leurs
droits.
Les adversaires du projet de Charte ont qualifié les
Québécois d’intolérants, alors que de nombreux
sondages montrent que les francophones préfèrent l’ouverture au
dogmatisme, qu’il soit religieux ou politique.
En qualifiant les Québécois d’intolérants, ne fait-on pas preuve de
méconnaissance de l’évolution de la société québécoise ? N’est-ce
pas la méconnaissance de l’Histoire du Québec qui donne lieu à
cette mentalité d’assiégé au sein de certains groupes ethnoculturels
gagnés au multiculturalisme canadien, dont les médias de langue
anglaise ne cesseraient de faire la promotion ?
LE BLASPHÈME : DE LA CENSURE À L’AUTOCENSURE
Causerie avec la participation d’Abdennour Bidar, Daniel Baril et
Léon Ouaknine. En collaboration avec le Rassemblement pour la
laïcité (RPL) et PDF Québec (Pour les droits des femmes du Québec)
Québec
14H> UQAM, 320 Ste- Catherine E. (salle DS-R520, Pavillon De Sève)
Doit-on fixer des limites à la liberté d’expression pour respecter les croyances des autres ?
Depuis la publication des caricatures du prophète Mohamed, des défenseurs de la liberté
d’expression ont dénoncé la censure, les
menaces d’exécution et les assassinats dont
ont été victimes les personnes qui ont été accusées de blasphémer la religion. D’autres invoquent le sens des responsabilités qui aurait dû conduire à une forme d’autocensure afin
de ne pas heurter les sensibilités et les croyances de certains
groupes religieux.
Comment concilier le respect de l’incroyance ainsi que des
diverses croyances dans le contexte du retour du religieux
qui caractérise les sociétés contemporaines ?
7
SA M
NOV
SOIRÉE DE POÉSIE
Saadallah Maksoud
Syrie, Québec
15H> Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
La lumière se faisait rare, une odeur de corps
morts depuis une éternité, comme un cimetière du temps, de la lumière, de l’air, un
Royaume de déprédation, une machine fracassante pour arrêter le possible, convaincre
l’antilope qu’elle est seulement un rhinocéros,
et qu’elle est quand même plus belle.
Edmond Haraucourt disait à propos du voyage que « Partir,
c’est mourir un petit peu ». Laisser sa vie derrière soi, ne pas
se retourner, avancer, voici le fardeau que portent ces exilés
que l’on entrevoit dans les ruelles de nos villes, marqués par
cette perte définitive d’une part de soi.
Saadallah Maksoud, journaliste et écrivain, a choisi de
transformer son malaise en vers. A travers ses poèmes, il
combat la mort qu’il ressent lorsqu’il tourne son regard vers
son pays natal, la Syrie. Dans son nouveau recueil, tout fraîchement paru, il tente d’exorciser les peurs, le manque, les
utopies mensongères, les mirages de liberté…
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DI M
NOV
LÀ OÙ LE TEMPS COMMENCE ET NE FINIT PAS
Gisèle Kayata-Eid
Québec
15H> Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
Une femme. Un homme. La neige. La brousse.
L’attrait. La répulsion. Les préjugés. Les sensibilités. La quête du bonheur… Là où le temps
commence et ne finit pas est une histoire
d’amour conflictuelle dans laquelle la communication est minée par les différences.
Est-il vrai que les mentalités, la couleur de la
peau, le sentiment identitaire jouent en défaveur d’un couple mixte ? La richesse des sentiments peutelle pallier aux écarts d’éducation, de milieux sociaux et à
tous les non-dits refoulés ? Peut-on parler de choc de civilisations entre deux personnes ? Quelle est la part du destin
dans une relation ?
Derrière un décor aux couleurs togolaises, Gisèle Kayata-Eid
retrace l’histoire d’une donatrice québécoise qui s’éprend
d’amour pour un membre ecclésiastique local. On y découvre
le Togo, ses paradoxes mais aussi l’ambiguïté des rapports
entre deux mondes, deux cultures que tout sépare.
Causerie avec la participation de Victor Teboul et Rachad Antonius
Québec
18H > UQAM, 1255 rue Saint-Denis (Local A-5020, Pavillon Aquin, 5e étage)
MAGHRÉBINITÉ(S)
Balade urbaine au Petit-Maghreb
Québec
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DI M
NOV
JUIFS, DE L’AFRIQUE À L’EUROPE
Les figures charismatiques de la pensée juive en Afrique du Nord et
en Espagne du Moyen-Âge au 20e siècle
Panel avec la participation de David Bensoussan, Judah Castiel,
Elie Azoulay et Haim Hazan
Québec
15H> UQAM, 1430 rue St-Denis
D-R 200, Pavillon Athanase-David
La présence juive en Afrique du Nord, qui
remonte à l’Antiquité, est riche d’une mémoire
culturelle, religieuse et humaine.
Ce panel mettra l’emphase sur des figures
marquantes de la pensée et de la tradition
juive en Afrique du Nord. Il s’interrogera également sur les grandeurs et impasses de ce que
fut la Convivencia, la coexistence entre Juifs
et Musulmans sous l’Espagne musulmane au Moyen-Âge. Il
évoquera aussi la pérennité de cette culture juive en dehors
de ces pays, notamment depuis l’exode au 20e siècle des Juifs
des pays du Maghreb.
UNE PRÉSENTATION DE
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LU N
NOV
AYLAN ET LE RÉVEIL LOURD
Participants : Samir Mouakal (Professeur à l’Université de
Montréal), Martin Movilla (journaliste, Radio-Canada) et
Marya Zarif (co-fondatrice de la Maison de la Syrie).
En partenariat avec Radio-Canada international.
Québec
18H> Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
Depuis la publication de l’image du petit
Aylan Kurdi échoué sur une plage en
Turquie, les réfugiés migrants, ces millions de personnes qui risquent leur vie
pour atteindre une Terre d’exil, hantent
les consciences en Occident.
Depuis janvier 2015, des milliers d’entre eux ont péri dans leur
périple. Pas un jour sans que des chiffres accablants ne soient
publiés. L’année 2015, à elle seule, a enregistré un afflux record
de réfugiés : Syriens, Irakiens, Afghans, Libyens, Érythréens...
Ils sont des centaines de milliers à quitter leurs pays, ravagés
par des guerres absurdes. Dans des conditions inhumaines,
ils prennent leur vie sur leur dos et empruntent le couloir de la
mort qu’est la mer.
« Bien que certains craignent un raz-de-marée en Europe, ce
sont les pays limitrophes, notamment de la Syrie - le Liban,
la Turquie, la Jordanie, l’Egypte, l’Irak - qui accueillent à eux
seuls plus de 3,8 millions de réfugiés de Syrie », notait Amnesty
International. Les participants à ce panel feront une analyse
de la situation dramatique des réfugiés, ainsi que certaines
actions d’aide concrètes menées par la société civile.
AR
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L’ISLAM ET LES ENFANTS DU QUÉBEC
Causerie avec la participation de Nadia El-Mabrouk et Leila Lesbet
Modératrice : Michèle Sirois
Québec, Algérie, Tunisie
18H30 > Maison de la Culture Frontenac, 2550 rue Ontario E.
Comment présente-t-on le monde arabe aux
enfants du Québec dans les manuels scolaires
élaborés pour le cours Éthique et culture religieuse? Le plus souvent, il est présenté comme
un bloc monolithique de religion musulmane,
où les femmes pratiquent un islam fondamentaliste et dans un contexte familial traditionnel.
Les deux conférencières d’origine maghrébine apporteront une
vision plus diversifiée des modes de vies du monde arabe pour
faire contrepoids à la vision traditionnaliste, voire folklorique
véhiculée à l’école.
ER
11 MNOV
DES NOMS, DES RACINES ET DES ROUTES
Causerie avec la participation de Rima Elkouri et Rachida Azdouz
Contribution suggérée de 5$
Québec
19H30 > Librairie Paulines, 2653 rue Masson
Un certain 10 septembre 2001, Rima Elkouri
a été nommée chroniqueuse à La Presse. Le 11
septembre, bien malgré elle, elle est devenue
chroniqueuse arabe. Pas envie d’être arabe, son
recueil de chroniques reprend le titre en forme
de boutade de sa toute première chronique.
Rachida Azdouz est psychologue spécialisée
en relations interculturelles à l’UdeM. Elle est aussi arabe
que Rima Elkouri est musulmane. Et pourtant, leurs noms ne
laissent aucun doute dans l’esprit des gens.
Que dit notre nom ? Il raconte une histoire, la nôtre ou celle de
nos ancêtres. Mais parfois, il charrie aussi plein d’histoires qui
ne nous concernent pas. On vous attribue des idées qui ne sont
pas les vôtres, des intentions que vous n’avez jamais eues. On
vous dit « Vous, dans votre pays » en parlant de pays que vous
ne connaissez pas.
Quelles routes se présentent aux enfants de l’immigration dite
« arabe » ? Quel rôle jouent les médias dans la construction de
l’identité qui leur est assignée ? Comment éviter à la fois les
amalgames et la victimisation ? Comment faire en sorte que
l’affirmation de soi ne se transforme pas en négation de l’autre ?
12
J EU
NOV
MEDIALAB
Atelier animé par Michael Nafi (Professeur, Collège John Abbott)
En partenariat avec Espace Nodal
Québec
18H> Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
Comment la construction médiatique de certaines réalités teinte la compréhension de
l’Autre et consolide certains stéréotypes ?
Sous la forme d’un atelier interactif, Michael
Nafi conduit le public dans une réflexion personnelle sur la représentation de l’Autre
dans les médias ainsi que sur l’influence des
images médiatiques sur notre perception de la réalité. À partir
de quelques exemples choisis, il mène une discussion sur les
biais médiatiques et le décalage entre la représentation et la
réalité. Cet atelier permettra au public de développer des outils
et des compétences afin de questionner ces images et mieux les
contextualiser.
13
V EN
NOV
PRÉSENCE MAGHRÉBINE
Bochra Manai
Québec
18H> Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
À travers des histoires et des témoignages
d’hommes et de femmes originaires d’Afrique
du Nord, Bochra Manai retrace l’intégration
de ces personnes en terre québécoise. Qu’ils
viennent du Maroc, d’Algérie ou de Tunisie, leur
passé et leur hétérogénéité en font un groupe
complexe. Aujourd’hui, leur présence dans la
ville de Montréal, étalée sur quelques décennies déjà, donne
lieu à un marquage plus important et à une « visibilisation » de
cette « communauté ». Quelle est l’histoire de ces immigrants ?
Combien sont-ils ? Où se sont-ils installés ? Quelles sont les problématiques sociales auxquelles ils sont confrontés ?
14
SA M
NOV
LES HISTOIRES D’AMOUR FINISSENT MAL
Causerie avec la participation de Gisèle Kayata-Eid (écrivaine) et
Kamal Benkirane (Professeur et poète)
Québec, Liban, Maroc
15H> Espace Passerelle, 8506 rue St-Denis
Qays et Leila, Leila et Majnoun, Jamil et
Boutheina comptent parmi les histoires les plus
célèbres du monde arabe. Une passion légendaire, un amour absolu qui va au-delà de toutes
les règles sociales et les valeurs dominantes.
Chez les Arabes, l’amour de Qays pour Leila fut
le plus connu et le plus fou. S’élevant au-delà
des contingences de l’amour humain et charnel, il est devenu
mystique. Qays disait : « L’amour est feu et je suis le bois dévoré
par sa flamme, l’amour s’est installé en ma demeure tandis que
le Moi l’a déserté. Vous imaginez me voir, alors que je n’existe
plus. Seule, l’aimée demeure ».
Tristan et Iseult, Roméo et Juliette et d’autres histoires font le
pendant occidental de ces épopées passionnelles au sort tragique. Les panélistes se livrent à un tour d’horizon de ces merveilleux contes qui ont nourri la mémoire populaire, transcendant frontières, époques et cultures !
9/25/2015 3:33:46 PM
HILARUS DELIRUS
Du 31 octobre au 15 novembre 2015
Thème du 16e FMA
Empires du Bien, Royaumes du Mal, drapeaux
et seaux, Lois originales, je quitte ces pays vers
ma planète, de luths et de flûtes, de corps et de
croupes. Tout est visible ! Rincez-vous les yeux,
voyez-vous de l’eau ? Voyez-vous du feu ? Je quitte
les filles pour les garçons et l’eau bénite pour
les boissons ! J’écris mon nom, et je danse, et je
scande, et je chante, et je crie : Hilarus Delirus
(Extrait de la chanson-thème de l’édition)
Délirer à en perdre la raison, voilà le titre du
spectacle qu’offre notre époque. Des tempêtes
de folie dangereuse et sans bornes continuent à
s’abattre sur les esprits. Les bouffons de la terre
s’autoproclament califes à la place des califes. Fous
d’Allah et fous du néant rivalisent d’ingéniosité
pour offrir le meilleur du pire. Démence barbare
d’un côté, perversion et hypocrisie, non moins
sanguinaires, de l’autre. Les passions se diluent
dans un breuvage funèbre. L’insensé avance tel un
spectre dévastateur. L’absurde se propage par une
névrose épidémique universelle.
Comment garder la raison lorsque toute l’époque la
perd ? Comment échapper à cette hystérie aveugle
et aveuglante, aux appétits des dieux carnivores,
aux obsessions des hommes insatiables ? Là sont
les déraisonnables et imprudentes questions
que la 16e édition du Festival du Monde Arabe de
Montréal pose et propose. Une vague de délires
l’emporte dans une cascade d’insanités, baptisée,
dans un latin impertinent, Hilarus Delirus. Notre
réponse est dérision libre et joyeuse, psychédélique
et provocatrice, fine et acerbe, sans jamais manquer
de volupté.
Piégé dans ce monde angoissé et traître, le FMA
fait appel, une fois de plus, à Al-Maari, Rabia
Al Adawiya, Aboû Noûwas, Rumi, Alhalaj, Omar
Khayam, Oum Kalsoum, Adonis, Nizar Kabbani, mais aussi à d’audacieux créateurs d’ici et
d’ailleurs, pour donner toute la place à l’impudeur,
à la sensualité, à l’hérésie, à l’humour, à l’art burlesque. À la joie de vivre !
Bon festival !
1
er
DIM
NOV
Arts de la scene
ARIAS DU LEVANT
13 NOV
VEN
Ontario, Québec
Québec
20H > THÉÂTRE RIALTO, 5723 av. du Parc
22$, Rés.: 514 842-2112
placedesarts.com
25$, Rés.: 514 770-7773 (Rialto) / 514 790-1111
(Ticketpro) // rialto.ticketpro.ca
20H > SALLE CLAUDE-LÉVEILLÉE,
Place des Arts, 175 rue Ste-Catherine O.
Lynda Thalie est de retour au FMA pour une représentation
unique, audacieuse et dépaysante de son spectacle Sirène des
sables, concocté spécialement pour cette 16 e édition du FMA.
Acclamée par la compagnie Opera Canada pour « son ton
sublime, romantique et puissant qui retient immédiatement
l’oreille » et pour « une voix belle et distincte », la soprano
libano-canadienne Miriam Khalil a sillonné le Canada à travers ses performances à l’Opéra de Montréal, au Pacific Opera
Victoria, à l’Opera Lyra, parmi tant d’autres.
Empreinte des influences de son Liban natal, Miriam Khalil
interprète des chants traditionnels arabes accompagnée du
pianiste virtuose Julien LeBlanc, soliste, chambriste et accompagnateur très convoité au Canada et à l’international.
Avec une sensibilité et une justesse déconcertantes, les deux
artistes allient avec brio formation classique et répertoire
oriental… un récital qui en fera rêver plus d’un !
1
er
DIM
NOV
J’AI TORT MAIS J’AI RAISON
Québec
Un vent de sensualité, d’audace et de folie soufflera au Rialto
au cours de ce spectacle inédit, où Lynda Thalie connaîtra
une énième transformation dont elle a seule le secret. Tantôt
fantasque et espiègle, tantôt amazone, cette Shéhérazade des
Milles et une Nuits offrira à son public une représentation
aux racines et aux ondulations multiples.
5
LES PAPIERS DE L’AMOUR
JEU
NOV PIÈCE DE THÉÂTRE DE SLIMANE BENAÏSSA
20$, Rés.: 514 790-1245 // www.admission.com
20H > THÉÂTRE PLAZA, 6505 rue St-Hubert
Réda Saoui s’approprie le thème de cette 16 édition et nous
propose de s’évader avec lui dans ses délires pour partager son
monde hilarant le temps d’un spectacle.
e
Maître dans l’art d’observer, il transpose les situations anodines du quotidien pour en faire des histoires qui frappent
l’imaginaire. Son regard malin sur la société donne naissance
à des propos s’écartant des consensus : il critique, affirme,
contredit et impose son point de vue. Après tout, c’est lui qui
tient le micro !
Mais Réda ne se contente pas simplement de faire rire, il fait fi
des tabous et brise les barrières culturelles. S’appuyant sur sa
propre expérience d’une enfance passée entre le Québec et l’Algérie, il aborde des sujets épineux et polémiques, comme l’immigration, la religion ou l’homosexualité dans le monde arabe.
Avec une énergie débordante, une folie posée et un enthousiasme contagieux, rien n’est laissé de côté par l’artiste pour
jeter une lumière nouvelle sur une réalité sociale de plus en plus
complexe, quitte à inventer des mots ! Mais des mots ne pourraient réellement rendre justice à son art : du Réda Saoui, ça se vit !
7
8
ELECTRO MYSTIQUE
N3RDISTAN + HELLO PSYCHALEPPO
Maroc, France, Syrie, États-Unis
Suisse
Liban
20$ (taxes incluses), Rés.: lasalarossa.com
CIE APSARA
Mise en scène : Miguel V
Jeu : Dimitri Anzules, Silvia Barreiros, Patrick Brunet
UNE CRÉATION D’ALI CHAHROUR
20H > SALA ROSSA, 4848 boul. St-Laurent
25$, Rés. : 514 842-2112 // placedesarts.com
20H > CINQUIÈME SALLE, Place des Arts, 175 rue Ste-Catherine O.
25$, Rés. : 514 842-2112 // placedesarts.com
La beauté du chant, de la voix et de la musique contribue à
donner à cette veillée funèbre et funéraire un ton singulier.
Dans les labyrinthes de la fraternité humaine, cela s’appelle
un émouvant appel à la tendresse, à la compréhension, au
secours... (L’Orient-Le-Jour)
20H > CINQUIÈME SALLE, Place des Arts, 175 rue Ste-Catherine O.
« Choisir de faire rencontrer un Palestinien et une juive, c’est
remonter les chemins de la haine, de la guerre, pour construire
d’abord une paix entre eux, ensuite un amour. »
(Slimane Benaïssa)
RÉDA SAOUI
Spectacle d’humour
LEILA SE MEURT
SAM
NOV SPECTACLE INSPIRÉ DU RITE D’ACHOURA
DIM
NOV
Rachid est invité à Genève pour participer à une rencontre sur la
question israélo-palestinienne. Sarah est dans le public et, pendant le cocktail, ils font connaissance. C’est ainsi que commence
leur histoire d’amour, simple et banale. Quelque temps plus tard,
Rachid apprend que Sarah est juive et décide de rompre avec elle
mais, deux mois plus tard, il revient…
Malgré l’actualité, malgré leurs différences et leurs oppositions,
ils s’aiment sans se renier, ni renier leurs convictions. Pardessus leurs non-dits, leurs secrets et leurs zones d’ombre, ils
s’aiment parce que c’est possible. Ils s’aiment parce qu’il n’y a
pas besoin de justification, d’autorisation ou de papiers d’identité
pour s’aimer.
Roméo est Rachid. Juliette est Sarah. Des amants qui ne veulent
pas subir leurs entourages et leurs origines et qui refusent le
poids « des papiers » d’identité sur leur amour…
*Rencontre avec les comédiens à l’issue de la représentation
Le temps d’une cérémonie puisée au cœur même des rites
d’Achoura, Leila nous apprend comment dompter la mort et
la violence, comment se réapproprier l’intimité de la séparation et l’essence du moment. Comme une lumière irisée, la
douleur traverse le spectateur, l’irrigue de mots et de chants
au pouvoir incantatoire et guérisseur, pour lui ouvrir la voie
du Salut.
La « pleureuse » prépare les noces macabres. Elle rassemble
ses tristesses et les chante en poème. Elle déterre ses lamentations et ses youyous. Ce soir, elle monte sur scène pour rassembler ses hommes, comme une mère, comme une femme et
comme une sœur.
A travers le conte, la poésie, le chant, les lamentations, l’autoflagellation, les youyous et le mouvement du corps, Leila se
meurt offre une performance poussée à l’extrême. Elle récupère les prototypes, fait fondre le tragique dans des oscillations corporelles et sonores intenses et propose une incursion inédite dans les relations entre le corps et la religion, la
société, l’héritage culturel et les normes. Leila se meurt, un
univers tétanisant de beauté, où tristesse et deuil deviennent
allégresse, exultation et délivrance !
*Rencontre avec le metteur en scène et les comédiens à l’issue
de la représentation
Pour cette soirée placée sous le signe de la musique électro
orientale, le FMA présente deux artistes des plus innovateurs
de la scène underground qui fusionnent sonorités issus de l’ère
digitale contemporaine et patrimoine traditionnel oriental.
Le groupe N3rdistan invite les spectateurs à plonger dans
une atmosphère profondément mystique, héritière fusionnelle d’Amon Tobin et du poète Nizar Qabbani. C’est le pari
de concilier poésie classique et rap, instruments traditionnels
et électroniques. Construit autour de son chanteur charismatique Walid Benselim dont la diction, furieuse comme légère,
flotte avec aisance sur les mélodies trip-hop, électro urbain ou
oriental beat, N3rdistan s’inspire de l’histoire d’un exilé venu
d’ailleurs avec ses mélodies et ses chants mystiques, ses textes
dérangeants et ses rimes engagées.
Hello Psychaleppo est le projet de musique électronique du
jeune producteur syrien Samer Saem Eldahr qui compose à partir de mélodies « mawals » des bédouins, mais également à partir de souches de la musique « tarab » extatique, auxquelles il
fusionne les structures complexes du trip-hop, du dubstep ou de
la drum&bass. Ses performances sont une accumulation éclectique d’atmosphères souvent enivrantes, parfois lunaires et planantes, d’autres fois plus industrielles et excitées. L’expérience
se veut entière, dédiée à la recherche de l’émotion la plus grande,
la communion des sens entre le spectateur et l’interprète.
Musique de notre époque, reflet de notre temps, c’est l’histoire
des exilés qui s’enrichissent de rencontres et créent de nouvelles identités. Une invitation à la découverte d’une musique
transgenre… pour les férus de sonorités atypiques!
En collaboration avec
LAMIA YARED &
L’ENSEMBLE ZAMAN
22$, Rés. : 514 842-2112
placedesarts.com
Entourée de la fine fleur des musiciens du Québec, Lamia Yared
présente la quintessence de la musique classique arabe, du
Levant à l’Andalousie.
Chanteuse et oudiste d’origine libanaise, Lamia a parcouru
l’ère de la musique ottomane sous toutes ses formes, autant en
Asie mineure que dans la région du Moyen-Orient. Installée
à Montréal, elle fonde l’ensemble Zaman composé de Nizar
Tabcharani au qanoun, Nathaniel Huard aux riq et bendir et
Nicolas Artuso au violon.
25$, Rés. : 514 790-1245 // www.admission.com
20H > LE NATIONAL, 1220 rue Ste-Catherine E.
Un inqualifiable souk sonore et visuel estampillé Made in
Istanbul ! Musiques traditionnelles, dub oriental, rock décalé,
show psychédélique, reggae sensuel, kitsch surréaliste et costumes aux couleurs chatoyantes, Baba Zula condense le tout et
règne en bête de scène sur les plus grands plateaux du monde.
Choisi comme fil rouge du célèbre film Crossing the bridge :
The sound of Istanbul de Fatih Atkin, Baba Zula est devenu le
groupe phare de la nouvelle scène musicale turque symbolisant le « melting pot » culturel de cette mégalopole cosmopolite, à la fois ancré dans la tradition orientale et dans l’électro-dub moderne. Mêlant sans aucune pudeur les instruments
traditionnels turcs (saz, oud, darbouka, ney) à l’expérimentation électronique, tout en s’inspirant des rituels chamaniques,
le trio déjanté qualifie sa musique de « dub oriental » ou de
« Istanbul psychedelica ». Sur scène, un véritable spectacle
multidisciplinaire combinant rythmes effrénés, poésie onirique, théâtre loufoque et arts visuels « trippants » !
Dans sa première montréalaise, Baba Zula promet une performance délirante, une expérience sonore, visuelle et sensorielle
excentrique, immergeant le public dans un univers hypnotique
aux couleurs d’Istanbul. Si vous ne connaissez pas encore ces
maîtres incontestables du délire psychédélique, le 16e FMA
vous ouvre grand ses portes pour les découvrir !
Une présentation de
Pour la première fois de sa carrière, elle se produit accompagnée par l’Orchestre OktoEcho, sous la direction de Katia
Makdissi-Warren qui donnera à ses compositions une nouvelle perspective d’interprétation. Lynda présentera sous un
nouveau jour une sélection de ses chansons les plus engagées, des reprises / coups de cœur, ainsi que Hilarus Delirus,
hymne du 16 e FMA. Contre le noir, le gris et l’hypocrisie du
monde, mais avec charme et légèreté, elle scandera à l’ivresse
ses desiderata les plus fantasques !
Une présentation de
14 NOV
SAM
ABDELKADER
SECTEUR
POUR LA PREMIÈRE FOIS AU CANADA !
Spectacle d’humour en arabe
Algérie
20H > THÉÂTRE TELUS , 1280 rue St-Denis
30$ - 40$ , Rés. : 866-608-1280/ 514-764-2680
Enfin, le grand humoriste Abdelkader Secteur pose ses
bagages à Montréal avec un spectacle plus hilarant que
jamais, après avoir triomphé pendant des années sur les
scènes de Paris, Bruxelles, Alger et Marrakech.
Pince sans rire inspiré et désopilant, relayé par des vidéos
postées sur la toile et le bouche à oreille, Abdelkader Secteur
a connu un franc succès au Jamel Comedy Club puis au
Marrakech du rire. Au carrefour du conte et du one-manshow, il nous raconte, avec son sens inouï de la tchatche et de
la dérision, ses histoires hautes en couleur, partagées entre
les deux rives de la Méditerranée.
De son enfance au bled coincé entre seize frères et sœurs, à
son quotidien d’immigré fraîchement débarqué à Paris, tout
est prétexte à la rigolade pour cet artiste hors norme dont la
justesse n’a d’égale que la générosité.
20H > SALLE CLAUDE-LÉVEILLÉE,
Place des Arts, 175 rue Ste-Catherine O.
SOIRÉE D’OUVERTURE
Originaire d’Algérie et marquée par plusieurs cultures,
Lynda Thalie est aussi québécoise de cœur et d’adoption.
Intense et mordante, cette rose des sables carbure à l’espoir
et à la résilience. Elle a su se fier à son instinct d’éternelle
romantique et de battante tout au long de son parcours,
faisant de son métissage sa marque de fabrique. À la fois
auteure, compositrice et interprète, elle a souvent célébré
la force, la sensualité, l’audace et le mordant des femmes
arabes qu’elle décrit comme des sirènes menant, par leurs
chants, ceux qui errent sur les flots de l’ignorance.
Avec son accent si savoureux et son humour ravageur, l’enfant terrible de Ghazaouet danse avec les mots, jongle avec
son corps, et devient tous les personnages de la Commedia
Dell’ Arte à lui tout seul.
Québec
Turquie
LYNDA THALIE
MIRIAM KHALIL & JULIEN LEBLANC
3 MAR
NOV
SAM
31 OCT BABA ZULA
SIRÈNE DES SABLES
Revistant des poèmes sur l’amour inassouvi, l’ivresse et la passion, croisant improvisations instrumentales et Muwashahat,
broderies vocales et mélodies épurées, l’ensemble Zaman nous
plonge au cœur d’une époque révolue, mais toujours vivante,
des vieux souks d’Alep et du Caire aux jardins d’Alhambra.
4 MER
NOV KAMANCELLO
8
6
VEN
NOV
NARCINERAMA
22$, Rés. : 514 842-2112
placedesarts.com
Dans un spectacle qui allie raffinement et in novation,
Shahriyar Jamshidi, accompagné de son acolyte Raphael
Weinroth-Brow ne, abolie les frontières entre Or ient et
Occident pour laisser place à une conversation incantatoire
entre le kamancheh, instrument à cordes typique d’Iran, et le
violoncelle.
Avec des mélodies tantôt mélancoliques, tantôt intenses et
enflammées, le duo tisse une fresque musicale unique mêlant
la finesse des musiques traditionnelles perse et kurde à la
rigueur de la musique classique occidentale.
Originaire du Kurdistan iranien, Shahriyar Jamshidi a
consacré sa carrière artistique à la préservation et la transmission de l’héritage musical kurde. Depuis son installation au Canada, il est en perpétuelle recherche de nouveaux
langages musicaux et croise ainsi le parcours artistique de
Raphael Weinroth-Browne, multi-instrumentiste et compositeur polyvalent.
Kamancello, un rare moment pour découvrir et savourer une
alchimie musicale aboutie !
10 ans après sa mort et 40 ans après son spectacle mémorable à
la Place des Arts de Montréal, le légendaire Salim Halali aura une
place de choix au 16e FMA.
À l’occasion de la sortie de son 2e album World War Free, Narcy
remonte sur la scène du FMA avec un spectacle d’un nouveau
genre, une création qui transcende le hip-hop pour une performance où se mêlent genres et disciplines.
*5$ sur chaque billet vendu seront reversés pour aider des
enfants syriens et irakiens dans le besoin urgent de nourriture,
vêtements et abris.
Une présentation de
MON FRÈRE
17$ (taxes incluses), Rés. : 514 790-1245
www.admission.com
Mais son existence et son talent n’auraient pas vu le jour sans
l’intervention du premier grand recteur de la Mosquée de Paris
qui dissimula ses origines juives et le fit passer pour musulman
durant les années d’occupation allemande, puis l’engagea comme
chanteur au Café Maure de la mosquée.
Le temps d’une sage folie, Narcinerama propose un World War
Free Now, une promesse musicale des plus généreuses !
KARIM SAADA
HENRY ABITTAN ET SON ORCHESTRE
20H > CINQUIÈME SALLE, Place des Arts, 175 rue Ste-Catherine O.
Présenté pour la première fois à Montréal avec les artistes du
collectif The Medium, Narcinerama est une expérience visuelle
qui imagine le récit d’une réalité alternative où les peuples
coexistent, la justice existe et la guerre est illégale. Accompagné
de son producteur de longue date Sandhill et d’un orchestre vocal
et instrumental, Narcy posera ses mots pleins de sagesse et d’espoir avec des interludes et des performances d’artistes locaux.
JEU
Québec
Artiste cosmopolite, polyglotte, humaniste, décalé et hédoniste,
Salim Halali – de son vrai nom Simon Halali - était une star de
la musique arabo-andalouse qu’il répandit à travers le monde.
Son talent fit les beaux jours des cabarets branchés des années
50, en France comme au Maroc, et son influence sur toute une
génération d’artistes a laissé une marque indélébile. Ceux qui
l’ont fréquenté se souviennent de ses soirées folles et fastueuses
et de sa clientèle huppée à l’instar du roi Farouk d’Égypte et des
sommités de la musique arabe comme Mohammad Abdel Wahab
et Oum Koulsoum.
20$, Rés. : 514 842-2112 // placedesarts.com
20H > SALLE CLAUDE-LÉVEILLÉE,
Place des Arts, 175 rue Ste-Catherine O.
12 NOV
Québec, Algérie
20H > CINQUIÈME SALLE, Place des Arts, 175 rue Ste-Catherine O.
NARCY & THE MEDIUM ARTISTS
Avec la collaboration visuelle de Sundus Abdul Hadi, The Wolves,
Hala Alsalman et Walid Kafi
Avec la participation de Manu Militari
SHAHRIYAR JAMSHIDI & RAPHAEL
WEINROTH-BROWNE
SALIM HALALI,
LE GRAND HOMMAGE
28$, Rés. : 514 842-2112 // placedesarts.com
Irak, Québec
Ontario
DIM
NOV
C’est à cet artiste hors du commun qu’Henry Abittan et son
orchestre rendent hommage ! Né à Casablanca et installé à
Montréal depuis les années 70, Henry Abittan est un acteur
important dans la promotion et la diffusion de la musique arabe
et maghrébine à Montréal. Tout jeune, il a été bercé par les chansons de Halali, et si vous lui demandez pourquoi il ne chante pas
souvent ses chansons, il vous répondra que « pour chanter du
Halali, ça prend un bel orchestre ! »
Un hommage digne de ce nom avec la participation de musiciens
qui ont accompagné le grand artiste, une soirée riche en émotions
aussi bien pour les nostalgiques que pour les néophytes !
20H > THÉÂTRE PLAZA, 6505 rue St-Hubert
C’est après un long moment d’attente que Karim Saada nous
revient en force pour le lancement de son troisième opus, Mon
frère, composé de musiques aussi riches que variées, où se
côtoient modernité et traditions.
Artiste complet, tantôt clown, tantôt conteur, Abdelkader
Secteur est plus qu’un comique. C’est le tonton du bled qu’on
est heureux de retrouver en famille.
15 NOV
DIM
OMAR
BASHIR
TAKASIM À CORPS PERDU
ARNOLD ANTONI, BALINT PETZ, ENSEMBLE OKTOECHO,
INKA STROBL
Irak, Hongrie, Québec
20H > LE NATIONAL , 1220 rue St-Catherine E.
25$, 35$ Rés. : 514 790-1245 // www.admission.com
Puisant aux sources de la musique chaâbi si chère à son cœur, et
inspiré par les hauts et les bas de la vie, il nous transporte dans
les multiples avenues et styles musicaux qui tracent son chemin.
Comme à son habitude, il saura vous émouvoir par sa touche unique
au banjo, à la mandole ou à la guitare ainsi que par sa voix chaude
et nuancée. Accompagné par ses complices musiciens et des invités
spéciaux, c’est avec beaucoup d’émotion qu’il vous convie à une soirée aussi intense que festive, pour son grand retour !
Virtuosité, dextérité, grâce et enchantement sont les maîtresmots de ce spectacle aux mille promesses qui clôture la 16 e
édition du FMA!
27
Fils et disciple du maître légendaire du oud irakien Munir
Bachir, Omar aurait pu se contenter d’être « fils de ». Mais
il a choisi de tracer sa route et de créer son propre chemin
qui l’a hissé au rang des grands joueurs de oud du monde
arabe. Assumant avec panache le lourd héritage familial et
musical nécessitant cran et technicité, il a réussi son défi,
contribuant à insuffler un vent de liberté à la musique arabe
classique. Il collabore avec de nombreux artistes internationaux, dont Jordi Savall, et des musiciens gitans et tziganes.
Québec
VEN ÉVÈNEMENT SPÉCIAL - HORS-SAISON
NOV
DJMAWI AFRICA
25$
Rés. : www.sn-production.com
514-999-8897 / 514-435-2761
19H30 > LA TULIPE, 4530 av. Papineau
Après avoir mis le feu à l’Astral en ouverture du FMA 2010, les
fabuleux Djmawi Africa sont de retour à Montréal pour nous
retransmettre leur joie contagieuse ! Composé de 8 membres,
chacun ayant été bercé par des styles musicaux différents
(chaâbi, andalou, rock, métal, reggae, gnawa, musique classique), les Djmawi Africa fusionnent naturellement les genres et
les influences pour partager les richesses issues du métissage.
Avec le dynamisme et la fraicheur de leur jeunesse, ils offrent
à chaque prestation, à un public fidèle et de plus en plus nombreux, un sourire, une fête et une ambiance des plus enivrantes !
En co-diffusion avec
En co-production avec
Takasim à corps perdu porte l’empreinte et le génie du virtuose irako-hongrois Omar Bashir. Tout en rondeur, le son
du oud s’accorde aux résonances de la guitare flamenca et à
des arabesques dansantes pour nous offrir un tourbillon de
sensations et d’improvisations ingénieuses. Le temps se fige.
Babylone revit au rythme de l’Andalousie.
Accompagnés par ses acolytes Arnold Antoni et Balint Petz
à la guitare, l’ensemble montréalais OktoEcho, ainsi que
par les mouvements envoûtants d’Inka Strobl et de ses danseuses, Omar Bashir et son compagnon de route, le oud, nous
feront voyager au cœur d’une tradition musicale ancestrale
qu’il a su réinventer et recomposer dans l’harmonie et l’universalité.
Takasim à corps perdu, quoi de mieux pour clôturer la saison
des délires du 16 e FMA qu’une symphonie sonore et visuelle
sublime, signée par un grand maître!
Une présentation de
* LES PRIX AFFICHÉS N’INCLUENT PAS LES TAXES ET LES REDEVANCES, SAUF QUAND INDIQUÉ | 15% DE RABAIS POUR ÉTUDIANTS & AÎNÉS
DEPLAINT FINAL 16E FMA 2015.indd 2
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