32. THOMAS DE POURQUERYx
Transcription
32. THOMAS DE POURQUERYx
CHÂTEAUVALLON CONCERT THOMAS DE POURQUERY SUPERSONIC Thomas de Pourquery Saxophones alto, soprano, chant Laurent Bardainne Saxophones ténor et Baryton (ou Daniel Zimmermann Trombone) Fabrice Martinez Trompette Arnaud Roulin Claviers Fred Galiay Basse Edward Perraud Batterie VICTOIRES DU JAZZ 2014 THOMAS DE POURQUERY REÇOIT LA VICTOIRE DE «L’ALBUM DE L’ANNÉE » Samedi 28 mars à 20h30 Théâtre couvert www.chateauvallon.com THOMAS DE POURQUERY Né le 7.7.77, Thomas de Pourquery débute le saxophone à l'âge de quatorze ans parallèlement à son parcours de sportif de haut niveau dans le rugby. Son apprentissage de la musique est très vite influencé par la puissance, le son, le lyrisme d'un Stefano Di Battista, alors inconnu. En 2002, il se fait remarquer au Concours de La Défense avec Daniel Zimmermann, dans un quintet hard-bop, et remporte le 1er Prix de Groupe. Ensemble ils fondent DPZ. Thomas de Pourquery - l'une des têtes pensantes et un leader incontestable de cette nouvelle génération de jazzmen and women - continue à explorer d'autres voies comme la pop, le rock et la danse ou la musique électronique. Il apparaît ainsi dans Rigolus (où il s'illustre surtout comme chanteur), et intègre le divin MégaOctet d'Andy Emler. DPZ accouche en 2009 de l'album He's looking at you, kid salué par un « Choc de l'année » par le mensuel Jazzman ; entre pop anglaise, rock progressif et new jazz. Le succès du groupe aidant, il devient, en 2011, résident pour trois saisons au prestigieux festival Jazz sous les Pommiers à Coutances. Il est également le créateur du Brain Festival, festival caritatif qui a l'originalité de labelliser des concerts dans toute la France sous l'égide de l’association Neuroligue, pour soutenir la recherche sur les maladies neurodégénératives. En 2012 il sort l'album The Endless Summer (révélation de l'année Jazzmagazine) et crée DPZ & the Holy Synths pour DPZ + 4 synthés monophoniques. Régulièrement invité à chanter, jouer et enregistrer aux côtés de Fred Pallem, Alban Darche, Sarah Murcia, Médéric Collignon, BABX ou Oxmo Puccino, il est également sollicité pour de nouvelles expériences cinématographiques en tant qu'acteur. C’est fin 2013 qu’un premier album sort sous son nom : Play Sun Ra dans lequel il joue à la tête de son nouveau sextet SUPERSONIC. Il prépare d'ores et déjà le second opus de DPZ. EXTRAITS DE PRESSE (…) Thomas de Pourquery est chanteur, saxophoniste lyrique ou rugissant. Son groupe, le Thomas de Pourquery Supersonic, emballe (…) par la seule joie d’emballer. (…) Ca envoie du lourd, du subtil, plein de délires éruptifs et ces instants de chansons légères qu’on allait oublier. Ici, peu de survivants à avoir vu Sun Ra à l’œil et à l’oreille nus. Le Thomas de Pourquery Supersonic joue sa musique. Et ça donne. Jouer, vous pouvez jouer plus ou moins bien Monteverdi, Bach, Duke Ellington, quant à jouer Sun Ra, macache. « Sun Ra » (1914-1993), pianiste, synthétiseur, compositeur et leader afro-américain ; Sun Ra, dont on n’est sûr de rien, ni de sa date de naissance à Birmingham (Alabama), ni de son nom, ni de son parcours sous le pseudo « Sonny Blount », est injouable. On le cartographie un peu mieux à partir de 1948, mais quand il se lance sur des claviers électriques bricolés à l’amiable, les bons amateurs de jazz tirent leur révérence. Et quand il devient le prince très digne d’une légion de musiciens qui déjantent le « free jazz » en personne, on se méfie. Gourou, imposteur, génie insaisissable ? Ceux qui, au début des années 1970, choisissent la troisième option, s’emballent sans réserve pour ce qui ne saurait se répéter. Partout, grâce à ce malentendu charmant, dans les fêtes politiques, le Solar Arkestra balade une idée inouïe de la musique à voir et à entendre. Etait-ce bien sérieux ? Tout employé à se laisser embarquer, on ne s’est jamais posé la question. La puissance détonante du Thomas de Pourquery Supersonic, c’est de faire comme si. Osant reprendre les musiques de Sun Ra à la racine. Arnaud Roulin, claviers, Edward Perraud, tambours, Frederick Galiay, basse, Fabrice Martinez, trompette et bugle, Laurent Bardainne, ténor et baryton, tous au charbon dans l’électronique et les chants, Pourquery à la manœuvre, ils réalisent l’impossible. Restituer la musique de Sun Ra par l’esprit, la violence et la drôlerie. La pure envie du cœur et de l’amour. LE MONDE- juin 2014 Thomas de Pourquery est un de ces musiciens énergumènes comme le jazz en produit de temps en temps et qui appartiennent à un espace cosmique parallèle au nôtre. Sa rencontre avec le vaisseau spatial déglingué de Sun Ra, un peu oublié aujourd’hui, était de l’ordre de la fatalité poétique. Saxophoniste alto à la sonorité glorieuse, Pourquery est surtout un animateur généreux, capable d’insuffler à un groupe de studio une exaltation réjouissante. Son Supersonic est formé de six musiciens qui sonnent comme douze ou plus, chacun doublant aux percussions ou à la voix. TELERAMA – janvier 2014 Voici un bel album à découvrir, déjanté et puissant. Il est signé Thomas de Pourquery et sa musique, rangée au rayon jazz, est en réalité inclassable. Le jeune saxophoniste et chanteur sort ici son premier opus sous son nom/ Avec ce nouveau groupe, Supersonic, il réinvente les mélodies de Sun Ra, l’extraordinaire compositeur-pianiste-performer-philosophe (…) Son nouvel ensemble est une fanfare moderne, une bande joyeuse d’instrumentistes supersoniques, pour la plupart compositeurs et chercheurs qui non seulement jouent mais aussi tapent (sur des percussions) et qui chantent en polyphonie avec leur leader, comme dans l’étrange et pénétrant Love in Outer Space (…) C’est inspiré, audacieux, la palette aromatique est riche et veloutée. LES ECHOS – janvier 2014