Thomas de Pourquery / Supersonic

Transcription

Thomas de Pourquery / Supersonic
JAZZ
Thomas de Pourquery /
Supersonic
PLAY SUN RA
Le feu sacré
Après des années passées à multiplier les aventures collectives, le saxophoniste Thomas de Pourquery
assume enfin son statut de leader. À la tête d’une joyeuse bande d’instrumentistes, le Gargantua du jazz
français revisite avec jubilation le répertoire du mystique Sun Ra. En meneur de cette fanfare solaire, Thomas de Pourquery fait tourbillonner les formes, les harmonies et les couleurs. Sa musique pleine d’ardeur
percute les styles et les humeurs.
THÉÂTRE DE CORNOUAILLE // DURÉE 1H30 // €18 / 26 | PASS € 10 / 17
AVRMA 19
20:00
THEATRE DE CORNOUAILLE CENTRE DE CRÉATION MUSICALE - SCÈNE NATIONALE DE QUIMPER // DIRECTION FRANCK BECKER
1 ESPLANADE FRANÇOIS MITTERRAND -29337 QUIMPER CEDEX
SAISON 2015-2016 // ACCUEIL BILLETTERIE 02 98 55 98 55 // [email protected] BILLETTERIE EN LIGNE
WWW.THEATRE-CORNOUAILLE.FR
PRESSE / COMMUNICATION
AURÉLIA ABRAMOVICI 02 98 55 98 52 // LOÏC THERSIQUEL 02 98 55 98 56 // [email protected]
Thomas de Pourquery
SUPERSONIC JAZZ Saxophones alto et soprano, chant Thomas de Pourquery Piano, chant Arnaud Roulin Percussions, chant Edward Perraud Basse, chant Frederick Galiay Trompette, tuba, percussions, chant Fabrice Martinez Saxophones ténor et baryton, percussions, chant Laurent Bardainne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Production 3dfamily www.thomasdepourquery.com
« Ces musiciens extraordinaires que j'ai réunis pour jouer la musique de Sun Ra sont d'horizons aussi divers et riches que sont les styles abordés par Sun Ra . Évoluant aussi dans la musique contemporaine, le rock ou l'électro, ils sont avant tout de grands jazzmen, avec qui je partage le même amour de la transe, de la mélodie et de l'improvisation, essence de la musique que nous jouons dans cet album. Je l'ai intitulé PLAY SUN RA, "Play" comme le goût du jeu et de l'aventure, "Play Sun Ra" comme l'envie de faire entendre le génie compositeur de Sun Ra. Ce répertoire rassemble des morceaux, trop méconnus, qui sont de véritables standards de jazz, et qui ont comme tous les standards, une dimension universelle qui parle à tout le monde et à chacun d'entre nous. Il ne s'agit pas dans PLAY SUN RA de rendre un hommage dévot ou d'imiter l'inimitable Sun Ra, mais bel et bien de nous raconter à travers ce fabuleux matériau notre propre histoire à nous six, musiciens de Supersonic, nous l'exprimons ici et maintenant, avec une si grande joie d'être et de jouer ensemble ; d'autant plus grande que le monde nous crie l'urgence à jubiler du dialogue de nos libertés. Thomas de Pourquery Supersonic
LE PROJET Lundi matin huit heures… J'entends des pas dans l'escalier… J'ouvre les yeux et découvre une ombre colossale, là, debout, au pied de mon lit ! La tête encore à moitié planquée sous mon oreiller, je hurle… "Pourquoi!?!". Je ne sais d'où ce "pourquoi" m'est venu… M'a‐t‐il sauvé la vie ?... En tous cas, le colosse inconnu fait volteface et dévale l'escalier. Trente secondes plus tard, me voilà les pieds en sang dans le verre brisé de la fenêtre de la cuisine, le colosse enfui, mon ordinateur et son disque dur disparus avec lui. A l'intérieur deux ans de travail, dont l'intégralité de mes arrangements sur la musique de Sun Ra. Toute la semaine je tente avec acharnement de réécrire les arrangements, mais la plupart datent de plusieurs mois. Comment retrouver la troisième voix de cuivre à la mesure trente‐quatre ? Le voicing de piano sur le début de la coda ? Rien à faire... J'ai le moral et la mémoire qui flanchent. J'enrage. Je m'apprête à abandonner le projet à quinze jours des premières répétitions. Dans un éclair d'inconscience le samedi matin je décide de réécouter Sun Ra. Me voilà enfermé jusqu'à l'ivresse et au dimanche soir, les oreilles plongées dans les galaxies, vortex, et systèmes solaires du grand Sun, Enfant de Vénus… Miracle. Au sortir de ce week‐end mystique, je constate que je viens de noter sur un bout de papier douze morceaux, douze autres que ceux prévus avant l'ombre colossale… J'hallucine. Je ne me suis pas vu écrire ces titres. Douze transes, douze mélodies intemporelles, douze standards. Ma vie a réapparu en un éclair à travers ces morceaux. La semaine suivante j'ai tout repris à zéro. Dormi à peine douze heures. Tout ça est allé si vite! Le projet s'appellera SUPERSONIC." Thomas de Pourquery Thomas de Pourquery
REPÈRES Il est né en 1977. Simultanément à son parcours sportif de haut niveau dans le rugby, Thomas de Pourquery débute à l’âge de 14 ans le saxophone alto, puis le ténor, en autodidacte. L’émotion créée par sa rencontre avec Stefano Di Battista l’incite à préférer la musique à une carrière sportive. Il intègre en 1998 la classe de François Jeanneau au C.N.S.M. de Paris, et fera ses armes en jouant de façon acharnée presque tous les soirs avec le Collectif des Falaises (Maxime Delpierre, Jean‐Philippe Morel, Médéric Collignon, David Neerman, Arnaud Roulin, David Aknin, Mamhieu Jérôme, Laurent Bardainne, Philippe Gleizes…) d'abord au Studio des Islettes puis aux Falaises. Pendant plus de 3 ans, les musiciens du collectif pratiquent, décortiquent, ingurgitent tous les styles, des standards au free, de l'électronique à la chanson… Jam‐sessions et rencontres en tous genres voient le jour, et régulièrement se joignent à eux George Brown, Sunny Murray, Rasul Siddik, Jim Black, Marc Ducret… C'est ce collectif qui inspirera la naissance du jeune et talentueux label Chief Inspector. Parallèlement, il rencontre Laurent Cugny au cours d’une masterclass et intègre le Big Band Lumière en janvier 1999. Suivront le Pandémonium de François Jeanneau et l'Orchestre National de Jazz 2001/2002 avec lequel il enregistre pour ECM. Il joue dans le Mégaoctet d’Andy Emler depuis 2000 (Quatre albums pour Naïve, Victoire du Jazz et Django d'or 2008); En tant que leader, et fidèle à son goût pour toutes les musiques , avec une prédilection pour celles du XXe siècle, il crée un quintet avec le tromboniste Daniel Zimmermann avec lequel il remporte les premiers prix d'orchestre et de soliste au concours national de jazz de la Défense 2002, groupe qui évoluera pour donner naissance à DPZ, et un 1er album , He's looking at you, kid salué par un "Choc de l'année" 2009 du mensuel Jazzmagazine/Jazzman. Il est également le chanteur/leader de feu le groupe de rock Rigolus avec lequel il a joué partout en Europe entre 2005 et 2011. En 2012, il sort l'album The Endless Summer, salué par une "Révélation de l'année" du mensuel Jazzmagazine/ Jazzman. Il crée la même année "Supersonic", rencontre inédite de 6 musiciens issus de la scène jazz, électro‐
rock et drum&bass, pour revisiter le sublime répertoire de Sun Ra. Il est choisi pour succéder à Andy Sheppard comme nouvel artiste résident du festival Jazz sous les Pommiers à Coutances pour une durée de 3 ans jusqu'en 2014. Régulièrement invité à chanter, jouer et enregistrer aux côtés de Fred Pallem, Alban Darche, Sarah Murcia, Médéric Collignon, BABX, Oxmo Puccino, Mick Jones ou le groupe de pop anglais Métronomy, il est également sollicité pour de nouvelles expériences cinématographiques en tant qu'acteur, avec notamment Jean‐Christophe Meurisse aux côtés des Chiens de Navarre, Vincent Marieme aux côtés de Laurent Lafime, Fred Poulet aux côtés d'Izia Higelin. La presse en parle
Attention les yeux ! Ce groupe est de ceux qui ne laissent personne indemne, avec sa musique brûlante, fantaisiste, neuve et intéressante, en un mot sensationnelle. Le saxophoniste alto Thomas de Pourquery, personnalité très rock'n'roll, convoque quelques sérieux clients pour s'amuser et nous plaire : Fabrice Martinez (trompette), Daniel Zimmermann (trombone), Arnaud Roulin (claviers), Fred Galiay (basse), Edward Perraud (batterie). Saxophoniste alto à la sonorité glorieuse, Pourquery est surtout un animateur généreux, capable d'insuffler à un groupe de studio une exaltation réjouissante. Son Supersonic est formé de six musiciens qui sonnent comme douze ou plus, chacun doublant aux percussions ou à la voix.Thomas de Pourquery, saxophoniste alto au son glorieux comme un soleil, est aussi un visiteur intermittent du spaceship déglingué légué au monde par Sun Ra. Il en visite le répertoire avec son Supersonic, six musiciens intrépides et inspirés. TELERAMA Dans Play Sun Ra, l’on retrouve, de Sun Ra (Sonny Blount de son vrai nom), l’enchevêtrement prémédité des effets électroniques, l’alliance extravagante des timbres, les renvois hypnotiques, les rafales des souffleurs et des chorus de premier ordre, et de Duke Ellington, les mises en place impeccables. Une mention aux compositions de Thomas de Pourquery, fomentateur du feu d’artifice. L’album sonne comme un Best of revisité de transes méconnues. Il est magnifique. LIBERATION Voici un bel album à découvrir, déjanté et puissant. Il est signé Thomas de Pourquery et sa musique, rangée au rayon jazz, est en réalité inclassable. Le jeune saxophoniste et chanteur, avec ce nouveau groupe, Supersonic, réinvente les mélodies de Sun Ra, l’extraordinaire compositeur‐pianiste‐performer‐philosophe. Son nouvel ensemble est une fanfare moderne, une joyeuse bande d’instrumentistes supersoniques, pour la plupart compositeurs et « chercheurs » qui non seulement jouent, mais aussi qui tapent (sur des percussions) et qui chantent en polyphonie avec leur leader, comme dans l’étrange et pénétrant « Love in Outer Space ». L’album propose des airs entraînants, à l’instar d’« Enlightenment », ou des balades, comme « Three Moons ». Ici, deux instruments dialoguent et flirtent. Là, ils s’amusent à jouer à l’unisson. C’est inspiré, audacieux, la palette aromatique est riche et veloutée. LES ECHOS