Mazda CX-7 - Laurier Mazda

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Mazda CX-7 - Laurier Mazda
Mazda CX-7 2011, sportif à souhait !
PAR SYLVAIN RAYMOND, guideautoweb.com,16 JUIN 2011
Introduit en 2007, le Mazda CX-7 rivalise dans le créneau des VUS compacts contre plusieurs
opposants de choix. Il se distingue par son style dynamique, mais encore davantage par sa sportivité,
puisqu’il hérite des mêmes gènes « Zoom Zoom », propres à tous les véhicules Mazda. On peut
même le qualifier de voiture sport, haute sur pattes.
L’an passé, quelques changements esthétiques ont été apportés au CX-7. On lui a donné les
éléments de style des nouveaux modèles du constructeur, notamment une grille plus imposante
arborant le « sourire Mazda », design apparu initialement sur la Mazda3. On en a profité au passage
pour grossir l’emblème Mazda à l’avant, mais du reste, le CX-7 conserve ses lignes ultra
dynamiques, que lui donnent son pare-brise fortement incliné et sa ligne de toit plongeante. Malgré
ses quatre ans, le design du CX-7 est loin d’être désuet.
Des choix simples
Si vous vous sentez attiré par le CX-7, sachez que les choix sont assez simples. Les versions GS et
GT (la dernière un peu plus cossue que la première) se partagent un moteur quatre cylindres de 2,3
litres turbocompressé. Avec ses 244 chevaux et son couple de 258 lb-pi, ce moteur procure au CX-7
une puissance de loin supérieure à plusieurs rivaux, puisque la plupart ne disposent que d’un quatre
cylindres atmosphérique. Bien entendu, certains peuvent livrer autant de puissance, mais il faut alors
se tourner vers leur V6. Si vous cherchez de la puissance, le CX-7 en a à revendre.
Ce moteur est couplé de série à une boîte automatique à six rapports alors qu’on retrouve également
un rouage intégral de série. Il s’agit d’une excellente base pour un VUS, même si dans le passé,
plusieurs ont levé le nez sur le CX-7 pour plusieurs raisons. Tout d’abord, son prix de base était plus
élevé que la concurrence et la consommation de son moteur turbo n’avait rien de frugal. Ensuite, les
prestations du moteur turbocompressé, qui se veut très vif, ne sont pas prisées par tout le monde...
Deux moteurs depuis un an
Voilà pourquoi l’an dernier, Mazda a introduit le CX-7 GS, un modèle qui hérite d’un moteur quatre
cylindres atmosphérique de 2,5 litres développant 161 chevaux pour un couple équivalent. C’est
d’ailleurs la version que nous avons mise à l’essai récemment. Malgré le fait que ce moteur soit
jumelé à une boîte automatique à cinq rapports au lieu de six, il livre des performances somme toute
intéressantes, perdant uniquement un peu plus de deux secondes au 0-100 km/h. L’économie de
carburant est au rendez-vous : en moyenne 2,0 l/100 km de moins que les versions
turbocompressées mais, surtout, ce moteur se nourrit à l’essence ordinaire plutôt que super, une
autre économie fort appréciable.
Le dernier avantage du CX-7 GS, et non le moindre, touche son prix plus abordable. Avec une
facture d’un peu plus de 26 000 $, on se retrouve avec un prix de base beaucoup plus près de celui
de ses compétiteurs. Grâce à tous ces avantages, on pourrait croire qu’il s’agit de la version idéale,
mais ce n'est pas tout à fait le cas. Cette motorisation ne peut être couplée à un rouage intégral et
nous avons toujours eu de la difficulté à justifier l’achat d’un tel véhicule en version à traction. On fait
alors face à un choix assez difficile. Voilà pourquoi le CX-7 risque de perdre encore quelques ventes
au profit de la concurrence.
À l’intérieur, on apprécie la qualité d’assemblage et l’ergonomie de la planche de bord. Les
différentes commandes sont bien présentées et tombent sous la main. Tout est simple et on n’a pas
besoin de se plonger dans le manuel d’instructions pour comprendre. Les designers ont souligné la
sportivité du CX-7 avec, notamment, un volant gainé de cuir et doté d’une bonne prise en main, des
sièges fermes procurant un bon niveau de maintien et l’ajout de garnitures au fini métallisé. Si les
passagers avant profitent de bons dégagements, ceux assis à l’arrière seront un peu plus à l’étroit.
La ligne du toit plongeante limite également l’espace à la tête et comme vous l’imaginez, ce style
ampute aussi quelque peu l’espace de chargement. C’est surtout l’accès qui est un peu plus étroit.
Conduite sportive
Sur la route, on a beaucoup plus l’impression de conduire une voiture qu’un VUS. Voilà l’élément
favorisé par les ingénieurs et le tout est bien rendu. Le CX-7, avec son moteur turbo, se révèle un
véritable petit bolide que l’on conduit du bout des doigts. La suspension indépendante appuie bien la
vocation du véhicule et contrôle tout effet de roulis en virage. Bien entendu, elle s’avère un peu plus
ferme et certains pourraient ne pas aimer. C’est une question de goût, encore une fois. Enfin, il serait
injuste de ne pas vanter l’efficacité du rouage intégral qui procure au CX-7 un bel aplomb en toutes
conditions.
Quant à la version à moteur atmosphérique, on retrouve tout l’ADN du CX-7 avec simplement un peu
moins de vigueur. Le véhicule demeure agréable à conduire sans être anémique du tout. Il est
dommage de ne pas pouvoir obtenir en option le rouage intégral. C’est le seul élément que l’on peut véritablement lui reprocher.