Les catastrophes de l`été confirment qu`il est urgent d`agir
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Les catastrophes de l`été confirment qu`il est urgent d`agir
Les catastrophes de l'été confirment qu'il est urgent d'agir CLIMAT | Les catastrophes naturelles de l'été confirme qu'il faut rapidement débloquer les négociations sur le climat dont le prochain grand rendez-vous est en décembre à Cancun, a estimé la responsable de l'ONU sur le climat. © KEYSTONE-a | Des sinistrés pakistanais victimes des inondations. AFP | 02.09.2010 | 14:41 Les catastrophes naturelles de l'été ont lancé un cri d'alarme sur "l'urgence" de débloquer les négociations sur le climat dont le prochain grand rendez-vous est en décembre, a estimé jeudi la responsable de l'ONU sur le climat Christina Figueres. "Les nouvelles (de l'été) nous ont crié qu'un avenir de désastres climatiques globaux intenses n'est pas l'avenir que nous souhaitons", a expliqué Mme Figueres lors d'un point de presse avant une réunion informelle de deux jours à Genève sur la question du financement des changements climatiques. Mme Figueres, secrétaire générale de la Convention cadre de l'ONU sur les changements climatiques, a relevé jeudi à Genève que la "science montrerait si et à quel point ces événements (notamment au Pakistan et en Russie) sont liés aux changements climatiques causés par les émissions humaines de gaz à effet de serre". "Mais une chose est sûre", a-t-elle insisté, "nous ne pouvons-nous permettre une augmentation de désastres de cette sorte". Pour la responsable, les gouvernements, qui sont les seuls à pouvoir engager rapidement le monde vers une baisse de ces émissions, ont pris conscience de "l'urgence" de la situation. A trois mois de la prochaine grande conférence de l'ONU sur le climat au Mexique, "il y a un sens grandissant de l'urgence qu'ils doivent avancer à Cancun", a assuré Mme Figueres. "Ils sont plus près d'une forme d'accord mais restent divisés sur son contenu", a-t-elle reconnu. En attendant, une quarantaine de ministres et hauts responsables se retrouvent jeudi et vendredi à Genève sur la question de l'aide aux pays les plus vulnérables, un des points qui pourraient rétablir la confiance et redonner du souffle aux négociations. Les discussions doivent notamment porter sur l'enveloppe de 30 milliards de dollars entre 2010 et 2012 promise lors du dernier sommet de Copenhague en décembre 2009. Le montant pour 2010 (10 milliards de dollars) devrait être livré en temps et en heure, selon Mme Figueres. Mais elle a reconnu que pour cette année, il ne s'agirait pas forcément d'argent frais comme promis, et qu'une partie pourrait provenir de sommes déjà engagées. Au moment de leur engagement, les pays industrialisés avaient déjà décidé leur budget pour l'année, a-t-elle plaidé, ajoutant que la crise économique n'avait également pas rendue la tâche facile.
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