du Japon
Transcription
du Japon
L’HEBDO du Japon La revue de la presse japonaise hebdomadaire N°376 - Semaine du 13 au 20 février Les opinions exprimées dans l’Hebdo du Japon n’engagent que les magazines cités Sommaire LE CHIFFRE DE LA SEMAINE : A la une cette semaine : 60,6% Candidatures non déclarées Plusieurs magazines s’intéressent aux candidats potentiels à l’élection au poste de gouverneur de Tokyo. L’actualité vue par les hebdos 1 – Politique : Kan, et après ? .......................................................... 4 2 – Economie : Reprise immobilière.................................................... 5 3 – Industries/Services : Cher café.................................................................. 6 4 – Entreprises : Le pari de Nintendo .................................................... 7 5 – Société : Problèmes de registre................................................. 8 En bref ..................................................................... 9 La ville de la semaine : Mulhouse Une enquête a été menée dans 17 grandes villes du monde par l’agence japonaise de publicité Hakuhodo. Les questions portaient sur l’image des produits japonais et sudcoréens. Au final, 60,6% des personnes interrogées ont trouvé que les produits japonais étaient de meilleure qualité que leurs équivalents sud-coréens. Ces derniers ont recueilli les faveurs de 20,5% des sondés. Par région, les produits japonais ont obtenu 70 points de plus à Taipei et à Sao Paulo, et 50 points de plus à Kuala Lumpur, Moscou, New Delhi et HongKong. Sur l’apparence, les produits japonais arrivent devant la Corée du Sud dans 14 villes. Seuls les consommateurs de New Delhi, Pékin et Bangkok ont préféré les produits sud-coréens. Le magazine propose un photo-reportage sur la ville de Mulhouse. La cité alsacienne est un véritable musée, estime l’hebdomadaire, avec une architecture allant du XIIème au XXIème siècle. Mulhouse, explique l’hebdomadaire, a été fondée au XIIème siècle par l’empereur du Saint-Empire Frédéric Ier Barberousse. Il aurait fait construire la ville alors qu’il faisait étape dans la région sur la route qui le conduisait en Bourgogne où il allait rencontrer sa future épouse. Au XVIème siècle, les bâtiments médiévaux ont été démolis. Mais la ville offre une large variété architecturale et le magazine se réjouit de voir ces bâtiments toujours habités. Source : Shukan Bunshun (24/02, pages photoreportage) En moyenne, les produits japonais obtiennent les suffrages de 42,2% des personnes interrogées, contre 32,1% pour leurs équivalents sud-coréens. Source : Toyo Keizai (26/02, 30) *** 1 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. A LA UNE CETTE SEMAINE Candidatures non déclarées Plusieurs hebdomadaires s’intéressent aux préparatifs de l’élection au poste de gouverneur de Tokyo, un scrutin qui suscite bien des rumeurs sur les candidatures potentielles. Incertitudes Aera spécule sur les candidats à ce scrutin programmé le 10 avril. Le magazine note que peu se sont déclarés, à l’exception du communiste Akira Koike. Les noms qui circulent son ceux de l’actuel gouverneur Shintaro Ishihara, de son adjoint Naoki Hinose, de la ministre de la Réforme administrative Renho, du directeur du Réseau contre la pauvreté Makoto Yuasa, de l’ancien ministre de la Santé Yoichi Masuzoe ou encore de l’ex-gouverneur de la préfecture de Miyazaki Hideo Higashikokubaru. S’il devait le faire, précise l’hebdomadaire, M. Higashikokubaru devrait se déclarer au dernier moment. Il suivrait ainsi la tactique adoptée par Shintaro Ishihara. Les avis sont partagés sur l’ancien gouverneur de Miyazaki. Les habitants de Tokyo pourraient considérer qu’il veut se servir de cette élection comme d’un tremplin vers un poste au niveau national. Mais, au final, la plus grande inconnue est la candidature de Shintaro Ishihara. S’il brigue un quatrième mandat, il aurait 70% de chances de l’emporter. Pour l’hebdomadaire, le seul candidat capable de le menacer est Miki Watanabe, le président de la chaîne d’izakayas Watami. Si elle se confirmait, l’entrée en lice de ce candidat inattendu pourrait reléguer Hideo Higashikokubaru en troisième position des intentions de vote. PDG candidat Le Toyo Keizai s’intéresse particulièrement à la candidature de Miki Watanabe, finalement annoncée le 15 février. Il a démissionné de ses fonctions au sein de Watami, dont il restera conseiller. D’après le magazine, M. Watanabe veut introduire en politique les méthodes de gestion d’entreprise. Il a présenté un programme qui s’appuie sur six points, notamment la lutte contre la mort solitaire des personnes âgées et la possibilité pour un lycéen sur dix d’aller étudier à l’étranger. Selon le magazine, il prépare son entrée en politique depuis juin 2009, quand il a quitté le poste de PDG de Watami pour en assumer la présidence. Il a choisi de briguer le poste de gouverneur de Tokyo car cette ville est à ses yeux la seule à même de changer le Japon. Il espère que sa candidature aura un impact sur la politique japonaise et qu’elle suscitera des vocations dans le monde des affaires. Affaire de famille Le Sunday Mainichi s’interroge lui sur la candidature de M. Ishihara. Le 8 février, son fils Nobuteru, actuel secrétaire général du Parti libéral démocrate, le PLD d’opposition, a publiquement lancé un appel pour que son père se présente. Jusqu’à présent, le gouverneur a évité d’aborder la question. Il s’est borné à dire qu’il souhaitait faire un tour du monde à la voile une fois qu’il aura quitté son poste. 2 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. Pour le magazine, le gouverneur pourrait effectuer un quatrième mandat car il aimerait utiliser sa position pour soutenir son troisième fils Hirotaka, qui a essuyé un échec aux dernières élections à la Chambre basse. Il voudrait aussi aider Nobuteru qui est bien placé pour assumer la direction du PLD et donc pour devenir premier ministre. Et puis, s’il quittait son poste, sa responsabilité pourrait être engagée dans les problèmes de Shinginko Tokyo Bank, la banque qu’il a créée et qui pourrait faire faillite dans deux ans. Le dossier du déplacement du marché aux poissons de Tsukiji pourrait également lui poser des problèmes. Du côté du Parti démocrate du Japon, le PDJ au pouvoir, aucun candidat ne s’est déclaré. Seul le nom de Renho est évoqué. D’après le magazine, la ministre souhaiterait devenir gouverneur de Tokyo pour faire progresser sa carrière et devenir la première femme à la tête du gouvernement. Sources : Sunday Mainichi (27/02, 24-26) Toyo Keizai (26/02, 19) Aera (28/02, 67-69) 3 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. L’ACTUALITÉ VUE PAR LES HEBDOS 1. Politique Kan, et après ? Le Shukan Asahi s’intéresse à l’évolution de la scène politique japonaise. Il note que le premier ministre Naoto Kan pourrait avoir des difficultés à faire adopter le projet de budget car il dispose d’une majorité limitée à la Chambre basse, qui l’oblige à composer avec le Parti social-démocrate (PSD), le Nouveau Parti du peuple (NPP) et des députés proches d’Ichiro Ozawa. Or ces derniers pourraient se désolidariser du chef du gouvernement et le PSD pourrait retirer son soutien au gouvernement si Naoto Kan et son ministre en charge de la Stratégie économique Kaoru Yosano veulent augmenter la taxe sur la consommation. Dans ce contexte, certains groupes au sein du Parti démocrate du Japon, le PDJ au pouvoir, commencent à se positionner pour l’après Naoto Kan. Le 8 février, Muneaki Murai et Ikko Nakatsuka, tous deux proches d’Ichiro Ozawa, se sont associés avec Yuichiro Tamaki pour créer un Comité de recherche pour l’obtention de fonds pour le programme politique. 12 personnes ont participé à la première réunion. Le lendemain, il y en avait 60. Le 22 février, un autre groupe a été créé par le vice-ministre des Finances Mitsuru Sakurai, son homologue des Affaires étrangères Takeaki Matsumoto et l’ancien haut fonctionnaire Koji Matsui. Leur objectif est de se positionner pour obtenir les postes-clefs dans le gouvernement qui succédera à celui de M. Kan et faire barrage aux proches de l’actuel premier ministre : Yoshito Sengoku, Yukio Edano et Seiji Maehara. Même les jeunes parlementaires du groupe de M. Maehara commencent à prendre leur distance avec le chef du gouvernement. L’un d’entre eux déclare : « Naoto Kan est convaincu que les Japonais seront en colère contre l’opposition si le projet de budget n’est pas adopté. Mais c’est plutôt le PDJ qui en souffrira ». Lui s’inquiète de ce problème de perception. Les avis sont partagés sur l’avenir du gouvernement. Katsuei Hirasawa, parlementaire du Parti libéral démocrate, le PLD d’opposition, juge que « le premier ministre devrait tomber en mars ou avril. Il sera contraint de présenter sa démission en échange du soutien de l’opposition au vote du budget ». Au sein du PDJ, certains estiment que M. Kan va s’accrocher. Il pourrait même choisir de dissoudre la Chambre basse. Source : Shukan Asahi (25/02, 132-133) 4 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. 2. Economie Reprise immobilière Le Diamond constate la reprise du marché de l’immobilier au Japon, en particulier dans la capitale et ses alentours. Ainsi, en 2010, les ventes d’appartements neufs dans la région de Tokyo ont progressé de 22,4% à 45 000 unités. Le prix moyen a crû de 4% à 47,1 millions de yens (414 000 euros). Dans le même temps, les stocks ont diminué, passant de 7 389 unités en 2009 à 5 600 en 2010. Le magazine explique cette reprise par une augmentation de la demande après la crise, l’existence d’appartements considérés comme de bonnes affaires et les avantages fiscaux liés à l’achat d’un logement. Ces avantages restent en place en 2011 et le secteur attend donc une année favorable. Mais cette embellie est limitée aux régions de Tokyo, d’Osaka et de Kyoto, ainsi qu’à celle d’Okinawa. Partout ailleurs, les ventes reculent de plus de 10%. Au niveau des prix, ce sont les biens entre 50 et 60 millions de yens (entre 440 400 et 528 000 euros) qui se vendent le mieux. On note une baisse importante des logements autour de 30 millions de yens (265 000 euros). En 2010, ils ne représentaient que 20 000 ventes à Tokyo. Entre 2002 et 2005, il s’en vendait plus de 50 000 par an. Le magazine signale par ailleurs un resserrement du nombre de promoteurs. En 1994, il y en avait 554. En 2010, ils n’étaient plus que 165, dont les 20 premiers assurant 66% des transactions. L’hebdomadaire pense que pour une véritable reprise, il faut développer l’offre sur les biens entre 20 et 30 millions de yens (entre 177 000 et 260 000 euros). Le Nikkei Business signale pour sa part un afflux de capitaux dans ce secteur. D’après la Banque du Japon, le montant des prêts accordés par les banques pour des investissements locatifs est passé de 19 675 milliards de yens (173 milliards d’euros) en 2009 à 20 663 milliards de yens (182 milliards d’euros) en 2010. De plus en plus de particuliers achètent des appartements. Le magazine cite l’exemple d’un employé travaillant dans la finance qui a investi en deux ans 150 millions de yens (1,3 million d’euros) dans quatre appartements. Il a emprunté 10 fois son revenu annuel pour cela. D’après le magazine, depuis la crise financière, les banques ont durci les conditions de prêts aux entreprises et aux particuliers présentant une situation peu sûre. Mais elles n’hésitent pas à prêter de larges sommes aux clients considérés comme solvables. Preuve du dynamisme du secteur, l’indice REIT de la Bourse de Tokyo a progressé de 24,8% en un an. Sources : Diamond (26/02, 32-35) Nikkei Business (21/02, 8-9) 5 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. 3. Industrie/Services Cher café Le Diamond consacre un dossier au marché du café. Le magazine note que depuis juin 2010, les prix ont fortement augmenté. En mai 2010, la livre coûtait 1,30 dollar (95 centimes). Le 10 février, elle atteignait 2,53 dollars (1,84 euro). Au Japon, les grossistes ont commencé à répercuter cette augmentation sur leurs prix. En janvier, le groupe AGF a annoncé une première hausse suivie d’une seconde le 8 février. Key-coffee, UCC ou Nestlé ont également augmenté leurs prix. Les débits de boisson devraient bientôt les répercuter. Un cadre d’une maison de commerce souligne pourtant que les augmentations décidées restent insuffisantes. Elles ne permettent même pas de couvrir la moitié du surcoût. Le magazine rappelle que le Japon importe la quasi-totalité de son café. L’archipel est le troisième importateur mondial, derrière les Etats-Unis et l’Allemagne. La hausse des prix est une conséquence de l’organisation de la production, explique le magazine. Au Brésil, la production de mild coffee, la catégorie la plus consommée de la variété Arabica, ne représente que 10% de la production totale. Ce problème est à l’origine du déséquilibre actuel. Les prix du Robusta augmentent également. Cependant, l’impact est moins important. Cette variété est principalement utilisée pour le café instantané et en cannette, dont les prix ne devraient pas augmenter dans l’immédiat. D’après l’hebdomadaire, la hausse des prix du café n’est pas liée à une baisse des récoltes. C’est la hausse de la demande dans les économies émergentes et la spéculation qui l’alimentent. Dans les pays développés, la consommation se focalise sur les variétés les plus coûteuses, comme l’Arabica. Dans les nations émergentes, la hausse de la consommation s’accompagne d’une évolution vers les variétés plus chères. Le magazine estime que les prix pourraient grimper jusqu’à 4 ou 5 dollars (2,92 ou 3,65 euros) la livre. Ils devraient rester élevés pendant un certain temps. « Aujourd’hui, les maisons de commerce ont du mal à s’approvisionner », affirme un cadre de la maison de commerce Marubeni, qui traite un tiers du café importé au Japon. Source : Diamond (26/02, 122-129) 6 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. 4. Entreprises Le pari de Nintendo Le Nikkei Business consacre un article à la commercialisation de la Nintendo 3DS. Il rappelle que cette nouvelle console a été présentée le 8 janvier au centre de convention Makuhari Messe de Tokyo, à l’occasion du Nintendo World 2011. Environ 26 000 personnes ont participé à cet événement de trois jours. Elles ont pu tester la 3DS et plusieurs nouveaux logiciels. La 3DS sera commercialisée dès le 26 février au Japon. D’ici la fin mars, l’entreprise prévoit d’en livrer 4 millions dans le monde, dont 1,5 million dans l’archipel. Nintendo mise sur cette nouvelle console pour améliorer ses performances. A l’exercice 2008, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 1 838 milliards de yens (16,1 milliards d’euros). Depuis, ses ventes s’essoufflent. Pour l’exercice 2010 clos fin mars, le fabricant a revu à la baisse ses prévisions de résultats. 16 millions de Wii et 22,5 millions de consoles de la série DS pourraient avoir été vendues, alors que le groupe espérait en écouler respectivement 17,5 et 23,5 millions. L’hebdomadaire note qu’aujourd’hui, le marché a évolué. Les consommateurs ont le choix entre les consoles portables et les smartphones. Ces derniers suffisent amplement aux personnes qui ne jouent que modérément. Le magazine se demande si la 3DS va réellement trouver un public. Le prix de cette console a été fixé à 25 000 yens (220 euros), soit 10 000 yens (88 euros) de plus que le modèle précédent à sa mise en vente. Le choix de la date de sortie a par ailleurs suscité une réaction négative des marchés. Nintendo a présenté sa nouvelle console au salon américain E3 en juin 2010. La commercialisation a été fixée à février 2011 et non pour les fêtes de fin d’année, afin de laisser le temps aux fabricants de logiciels de développer des titres. Cette décision a été mal accueillie. A l’annonce de la date de sortie le 30 septembre, l’action a reculé de 9,3%. L’arrivée de la 3D s’accompagne néanmoins de nouveaux services, estime le magazine. Nippon TV et Fuji TV prévoient de diffuser chaque jour des contenus de quelques minutes en 3D sur la console. Le magazine croit savoir que Nintendo est également en pourparlers avec les Américains Warner et Walt Disney pour obtenir des contenus. Source : Nikkei Business (21/02, 20-34) 7 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. 5. Société Problèmes de registre Le Toyo Keizai rappelle que le 16 décembre 2010, les employés des services en charge des registres de commerce ont manifesté devant le ministère de la Justice, dont ils dépendent. Ils protestaient contre les conditions d’attribution du marché de ces services, qui menacent aujourd’hui l’avenir de 700 d’entre eux. Jusqu’à présent, ces employés appartenaient à l’Association des services juridiques civils. Cet organisme détenait un quasi-monopole sur ces activités. Or, il a été accusé d’être un lieu de pantouflage pour les anciens du ministère de la Justice et depuis 2007, la gestion des registres du commerce a été soumise au régime des appels d’offre par préfecture. En 2010, l’association n’a décroché que deux contrats sur les 47 disponibles. Conséquence de cette baisse d’activité, la grande majorité des employés de l’association va se retrouver au chômage. Ils ont la possilité de se faire embaucher par les entreprises privées qui ont décroché les contrats mais dans certains cas, les conditions de travail sont extrêmement précaires. La rémunération horaire s’établit entre 1 100 et 1 200 yens (entre 9,7 et 10,6 euros). Les frais de transports ne sont pas payés. Certaines de ces entreprises ne payent pas les heures supplémentaires et n’inscrivent pas leur personnel à la Sécurité sociale et à la caisse de retraite. Le magazine épingle en particulier la société IA company. Ses pratiques sont particulièrement douteuses. Elle aurait même falsifié son enregistrement au registre du commerce, ce qui ne l’a pas empêché d’obtenir les contrats de 22 préfectures. De son côté, le ministère de la Justice assure qu’il n’y a aucun problème avec les services de cette entreprise. Tous les partenaires fournissent des services satisfaisants, précise l’administration. Le ministère affirme avoir réalisé 4,4 milliard de yens (38,7 millions d’euros) d’économies par an depuis qu’il a recours aux appels d’offre. Mais le magazine souligne que la valeur des contrats a tellement baissé que dans certains cas, les entreprises qui répondent aux appels d’offres ne peuvent s’aligner. Cette évolution explique que les salaires soient si bas. Source : Toyo Keizai (26/02, 96-101) 8 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. En bref POLITIQUE 15/02 15/02 16/02 Du 13 au 20 février En décidant de soumettre à son comité d’éthique le cas de son ancien président Ichiro Ozawa, le Parti démocrate du Japon, le PDJ au pouvoir, fait un nouveau pas vers la suspension de ce puissant politicien aujourd’hui mis en examen. L’Agence de la Maison impériale annonce que le prince Akishino, deuxième fils de l’empereur Akihito, va effectuer une visite privée en Thaïlande du 8 au 11 mars. La Corée du Nord commémore le 69ème anniversaire du leader Kim Jong-il au travers de multiples cérémonies, notamment un spectacle de natation synchronisée, un festival de patinage artistique et des projections de films. ECONOMIE/ FINANCES 16/02 Le ministre japonais des Affaires étrangères Seiji Maehara et son homologue sud-coréen Kim Sung-hwan conviennent de travailler à la reprise des négociations pour un accord bilatéral de libre-échange, interrompues en 2004. 16/02 Dans son rapport économique mensuel, la Banque du Japon (BoJ) estime que « l’économie japonaise émerge progressivement d’une période de décélération ». 19/02 Les ministres des Finances et banquiers centraux des pays du G20 terminent une réunion de deux jours à Paris en promettant de lutter contre la hausse des prix des matières premières et en fixant les prémices d’un système de correction des déséquilibres économiques mondiaux. ENTREPRISES/ 17/02 Les profits opérationnels de Ryohin Keikaku Co, l’opérateur de la chaîne Muji, devraient baisser de 8% au terme de l’exercice clos fin février, à un peu plus de 13 milliards de yens (114,3 millions d’euros). 11/02 Toyota Motor Corp va mettre en vente en 2012 des chargeurs de batteries pour ses véhicules électriques et plug-in hybrides, en même temps que deux véhicules peu polluants. SOCIÉTÉ 18/02 La multiplication des opérations de harcèlement de la flotte japonaise de chasse à la baleine par l’organisation de protection des espèces marines Sea Shepherd contraint Tokyo à annuler la campagne en cours. *** 9 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. Les sources de cette semaine - Toyo Keizai 26/02 (parution 20/02) Hebdomadaire économique plutôt libéral - Nikkei Business 21/02 (parution 19/02) Hebdomadaire du groupe Nikkei BP - Diamond 26/02 (parution 20/02) Hebdomadaire du groupe Diamond - Aera 28/02 (parution 20/02) Hebdomadaire de qualité du groupe Asahi - Shukan Bunshun 24/02 (parution 18/02) Hebdomadaire populaire du groupe Bungei Shunju - Shukan Asahi 25/02 (parution 18/02) Hebdomadaire populaire du groupe Asahi - Sunday Mainichi 27/02 (parution 18/02) Hebdomadaire populaire du groupe Mainichi --------------Reproduction par tous procédés interdite----------------L’Hebdo du Japon est publié par la Chambre de Commerce et d’Industrie Française du Japon avec le soutien de la Mission Economique - UBIFRANCE de l’Ambassade de France au Japon. NOTA BENE : La revue de presse hebdomadaire est une synthèse de l’actualité à partir des nouvelles et articles publiés par les revues hebdomadaires japonaises. Les opinions, critiques et points de vue exprimés ne sauraient refléter une quelconque position des auteurs, de la CCIFJ et de la Mission Economique - UBIFRANCE de l’Ambassade de France au Japon et sont simplement le reflet de ce qui a été publié. 10 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT.