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L’HEBDO du Japon La revue de la presse japonaise hebdomadaire N°392 - Semaine du 12 au 19 juin Les opinions exprimées dans l’Hebdo du Japon n’engagent que les magazines cités Sommaire LE CHIFFRE DE LA SEMAINE : A la une cette semaine : 12 points Pression nucléaire Aera se penche sur les inquiétudes suscitées par l’accident nucléaire dans la région de Fukushima. L’actualité vue par les hebdos ................................... 1 – Politique : Débats sur le Cool biz ................................................. 4 2 – Economie : Nationalisation cachée ................................................ 5 3 – Environnement : Pollution chimique ...................................................... 6 4 – Divertissement : Ambitions scéniques ................................................... 7 5 – Société : Succès variables ........................................................ 8 En bref ..................................................................... 9 D'après le magazine, il s’agit de l’ampleur de la baisse de l’image de marque des produits japonais. Ce chiffre apparaît dans une étude réalisée par la société Interbrand Japan auprès de consommateurs américains, britanniques et chinois après la catastrophe du 11 mars. Avant le drame, 53% de ces consommateurs estimaient que les produits japonais étaient dignes de confiance et d’excellente qualité. Après la catastrophe, seuls 39% conservent leur confiance et 40% continuent de les trouver de bonne qualité. En outre, souligne l’étude, 52% trouvaient les produits japonais sûrs. Ils ne sont plus que 35%. La personnalité de la semaine : Haruki Murakami Le magazine rappelle que l’écrivain a prononcé un discours fortement anti-nucléaire le 9 juin à Barcelone, à l’occasion de la remise du Prix international de Catalogne. Il s’est dit confiant dans la capacité des Japonais à se reconstruire et à reconstruire leur pays. Pour lui, « la priorité donnée au nucléaire, bien que le pays ait été victime de bombardements atomiques, est liée à une forte volonté de produire toujours plus ». Aujourd’hui, « les Japonais sont autant des victimes que des coupables face à l’accident nucléaire ». Le magazine note qu’après les bombardements allemands sur l’Espagne, Picasso a peint Guernica. Aera se demande si Fukushima va inspirer une œuvre à Haruki Murakami. Source : Aera (27/06, 60-61) Sur l’apparence et la facilité d’utilisation, les baisses sont moins sensibles. Par secteur d’activité, les voitures et les vêtements sont les moins concernés par la baisse de l’image de marque. Les produits alimentaires, les cosmétiques et l’électronique grand public ont vu leur image baisser de 20 points. Source : Toyo Keizai (25/06, 32) *** 1 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. A LA UNE CETTE SEMAINE Pression nucléaire Aera s’intéresse aux inquiétudes durables liées à la crise nucléaire provoquée par l’accident de la centrale de Fukushima, dont l’issue reste incertaine. Psychologie Le magazine s’intéresse notamment au stress généré par la tragédie. Il souligne que l’accident a plongé la population dans l’inquiétude et que les conséquences des tensions ne se limitent pas aux personnes qui habitent dans les zones sinistrées. Le magazine a interrogé 600 mères de la région de Tokyo, qui ont des enfants de moins de 12 ans. 45% d’entre elles affirment avoir ressenti une souffrance psychologique et du stress en relation avec les problèmes de radiations. Pour l’hebdomadaire, la principale cause de ce stress est le manque de repères fiables pour prendre des décisions. Le conseiller psychologique Hiroshi Kuranari, de l’institut de soutien mental de Tokyo, note une augmentation de la clientèle se plaignant d’inquiétudes liées aux radiations et signalant se trouver dans un état de confusion. M. Kuranari recommande de prendre les décisions par soi-même et de s’y tenir, quoi qu’en dise l’entourage. Cela devrait réduire le stress. Aujourd’hui, ajoute l’expert, « il n’existe aucune bonne réponse aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Il faut arrêter de chercher une réponse unique. Cela ne sert qu’à accumuler l’inquiétude ». La psychologue Rika Kayama note de son côté qu’il s’agit d’une « situation d’urgence, avec des tensions exacerbées. Les gens réagissent de manière instinctive plus que réfléchie ». Pour elle, « il faut s’accorder du temps avant de prendre des décisions irréversibles, par exemple divorcer à cause des réactions divergentes face à la menace nucléaire ». Inquiétudes maternelles L’hebdomadaire note par ailleurs que les mères sont les premières à avoir réagi après l’accident de la centrale nucléaire. Le 15 mars, après l’explosion du réacteur 2, de longues files d’attente de mères quittant Tokyo avec leurs enfants se sont formées dans les gares et les aéroports. 98% des mères interrogées par le magazine se disent inquiètes de l’impact des radiations sur la santé de leurs enfants. 76% font attention à la provenance des aliments qu’elles achètent. 69% ne donnent pas d’eau du robinet à boire à leurs enfants. 10% les ont éloignés de Tokyo. Le magazine note qu’un prospectus distribué par le ministère de la Santé à Tokyo a contribué à accentuer les inquiétudes. Censé expliquer l’impact des radiations, il se limitait à déclarer qu’il n’y avait aucun risque pour la santé, sans donner d’explication concrète, ni les niveaux de contamination acceptables. 2 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. Aera constate également que les mères inquiètes de l’influence des radiations subissent des pressions plus ou moins fortes de leur entourage, qui leur reproche parfois d’en faire trop. Elles se sentent isolées. Souvent, les crèches ou les écoles refusent que l’enfant apporte son propre plateau-repas. C’est pourtant ce que souhaitent faire certaines mères, inquiètes de la provenance des ingrédients utilisés à la cantine. Dans de nombreux cas, les écoles refusent de donner ces informations. Quand les enfants sont grands, les inquiétudes de la mère sont plus difficiles à gérer. Une femme de la ville de Fukushima a voulu envoyer ses fils au collège à Tokyo. Ils ont refusé. Leur mère s’inquiète des décisions prises par l’Etat et par l’école, qui autorisent les enfants à jouer dans la cour où le niveau de radiation atteint 3,7 mSv/h. Quand elle a protesté, le directeur lui a dit que son inquiétude allait déstabiliser ses enfants et qu’elle devait se montrer forte pour eux. L’hebdomadaire note que certaines mères de la région de Tokyo culpabilisent en se disant qu’elles devraient accepter leur situation, moins difficile que celle des zones proches de la centrale. Mais le magazine cite les propos d’une d’entre elles, habitant Fukushima : « Le souci des habitants de Tokyo face aux radiations est un encouragement pour les habitants de Fukushima. C’est un moyen de comprendre que nos problèmes ne sont pas oubliés. ». Source : Aera (27/06, 10-15 et 25-27) 3 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. L’ACTUALITÉ VUE PAR LES HEBDOS 1. Politique Débats sur le Cool Biz Le Shukan Bunshun a réalisé un sondage auprès de 2 000 Japonaises sur les tenues vestimentaires masculines acceptables à leurs yeux dans le cadre de l’opération « Super Cool Biz ». Le magazine note qu’elles ne sont guère enthousiasmées par cette initiative lancée le 1er juin par le ministère de l’Environnement. Une femme interrogée sur quatre s’est prononcée contre le port de la chemise hawaïenne. Certaines estiment impossible de confier un dossier à un fonctionnaire qui se présenterait dans une telle tenue. Pour elles, « cela manque de sérieux ». En outre, les chemises hawaïennes s’accordent mal avec un pantalon de costume et des chaussures en cuir. D’autres femmes trouvent que cela donne « un air de mafieux » aux hommes qui la portent. Le vêtement le plus décrié après la chemise hawaïenne est le bermuda. Pour les Japonaises, les hommes ont l’air de « garçonnet attardé » voire d’ « explorateur » si le bermuda est porté avec des chaussettes et des chaussures en cuir. D’autres rejettent ce vêtement car elles souhaitent éviter d’avoir à sentir le contact des mollets des hommes dans les trains aux heures de pointe. Quant au débardeur, les femmes le déconseillent également, tout comme la chemise trop déboutonnée. Les femmes ont également tendance à préférer les hommes cravatés, alors que cet élément est un des premiers à disparaître dans le cool biz. Certaines jugent qu’un homme sans cravate a l’air « d’avoir commis un crime » ou « d’être en attente d’une visite médicale ». Le magazine met de son côté en garde ses lecteurs contre le polo, qui devrait être à la mode. Il faut normalement le porter à l’intérieur du pantalon mais les femmes jugent cela « de mauvais goût ». Enfin, les chemises et t-shirts à imprimés ne plaisent guère. Les femmes préfèrent les rayures ou les petits pois, des motifs qui sont considérés comme « rafraîchissants ». L’une des femmes consultées propose de revenir au code vestimentaire des vieux films japonais : chemise blanche au col ouvert, pantalon en lin, chapeau de type Panama et éventail. Source : Shukan Bunshun (23/06, 37-39) 4 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. 2. Economie Nationalisation cachée Le Diamond estime que la nationalisation des centrales nucléaires pourrait être envisagée par les autorités japonaises. Le magazine s’appuie pour cela sur le rapport préliminaire de 750 pages remis par le gouvernement à l’AIEA, l’Agence internationale de l’énergie atomique, sur l’accident de la centrale Fukushima Dai-ichi. Outre les circonstances de l’accident et les mesures prises, le rapport se focalise sur les leçons à tirer de la catastrophe. Les mesures de sécurité à adopter à l’avenir sont détaillées en 28 points qui laissent apparaître une ferme volonté du gouvernement de s’impliquer plus avant dans la gestion des installations. En ce qui concerne la gestion des accidents, le gouvernement ne veut plus laisser aux compagnies d’électricité la liberté de préparer leurs propres mesures en cas d’accident, car elles ont souvent tendance à considérer certains risques comme « inimaginables ». Ainsi de la défaillance de la totalité des circuits électriques de Fukushima. Le rapport souligne que les mesures prises par les compagnies restent insuffisantes et que l’Etat doit se montrer plus contraignant. Pour le magazine, ce rapport ouvre la voie à une révision complète des stratégies à adopter en cas d’accident. Cela touche un large éventail de possibilités : terrorisme, attaque aérienne, tornade, éruption volcanique ou encore glissement de terrain. Concernant les dommages que devra verser Tepco, ils sont actuellement estimés à 30 000 milliards de yens (260 milliards d’euros) au maximum. L’Etat participera au dédommagement à hauteur de 120 milliards de yens (1,04 milliard d’euros) par réacteur. Pour le reste, un fonds sera créé et la compagnie sera mise à contribution. Ce système obligera l’entreprise à assumer sa responsabilité, tout en assurant sa survie pour ne pas menacer la distribution d’électricité. Tepco devra payer les dédommagements sur plusieurs dizaines d’années, note le magazine. Les fonds proviendront en partie d’une augmentation du prix de l’électricité mais leur financement s’annonce difficile. Le problème de la gestion des risques et celui du financement sont si graves que tout indique que le gouvernement pourrait nationaliser l’entreprise ou, à tout le moins, gérer directement les centrales. Source : Diamond (25/06, 13) 5 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. 3. Environnement Pollution chimique Le Shukan Asahi s’inquiète de la pollution chimique dans les zones sinistrées par le tsunami du 11 mars. Le magazine rappelle que le littoral des trois préfectures les plus touchées abritait un certain nombre d’usines à papier, de transformation des produits de la mer, de la chimie et de la sidérurgie. Souvent, comme à Ishinomaki, les ateliers et usines se trouvaient dans des zones résidentielles. Dans cette ville, l’entrepôt d’une usine à papier a été complètement balayé par la vague. Il ne reste que la structure. Les produits chimiques ont tous disparu. Une grande partie des entreprises installées sur la côte utilisaient des produits toxiques comme le cadmium, l’arsenic ou encore le cyanure. A l’heure actuelle, très peu d’entreprises sont en mesure d’indiquer aux habitants quels produits ont été emportés et dans quelles quantités. Dans les débris qui jonchent le littoral, il y a des sacs et des bidons portant la marque des produits toxiques. Dans ce contexte, les collectivités locales manquent de main-d’œuvre spécialisée et des machines nécessaires pour analyser les boues qui recouvrent tout. Un fonctionnaire de la préfecture de Miyagi explique que « la majorité des appareils d’analyse ont été détruits pendant la catastrophe ». Les analyses doivent être effectuées par des institutions hors de la préfecture. Le ministère de l’Environnement doit terminer une première enquête à la fin juin. C’est trop tard, estime le magazine, car de nombreux débris potentiellement nocifs ont déjà été ramassés. Une ONG, T-watch, publie sur son site les données disponibles sur les stocks de produits chimiques dans les usines touchées par le tsunami. Elle a ainsi répertorié une quarantaine de sites où était stocké du cadmium et autant où se trouvait de la dioxine. Le représentant de cette ONG, le professeur Shigeharu Nakachi, demande que la population soit mieux informée des risques. Il faut analyser les maisons et les sols qui ont pu être pollués par les PCB, les polychlorobiphényles et les dioxines. Les substances nocives ont également pu être entraînées vers la mer quand la vague s’est retirée. Les habitants comme les bénévoles sont encore nombreux à travailler à mains nues dans la boue et à ne pas porter de masque. Il faut faire attention car l’été approche et les risques de maladies contagieuses augmentent. Source : Shukan Asahi (24/06, 32-34) 6 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. 4. Divertissement Ambitions scéniques Le Shukan Asahi se penche sur les élections organisées le 9 juin au Budokan de Tokyo pour désigner la numéro 1 du groupe de filles AKB48, un concept aujourd’hui très rentable. Atsuko Maeda, 19 ans, a été choisie avec 139 892 voix. L’élue de 2010 Yuko Oshima, 22 ans, est arrivée en seconde position. L’annonce des résultats a donné lieu à des scènes émouvantes entre les deux jeunes filles, précise le magazine. Yuki Kashiwagi, 8ème en 2010, est arrivée troisième. Elle a créé la surprise en devançant de près de 14 000 voix celle qui avait terminé à cette position en 2010. Les producteurs d’AKB48 estiment que les efforts de Yuki Kashiwagi ont été récompensés. Elle accorde en effet beaucoup d’attention à ses fans et les rencontres avec eux durent toujours plus longtemps que prévu. Les 21 premières membres du classement ont gagné le droit de participer à l’enregistrement du nouveau titre du groupe, programmé pour le mois d’août. Les autres feront partie d’une deuxième formation appelée les « Undergirls ». L’hebdomadaire ajoute que le rêve de toutes les « apprenties » est d’intégrer ce groupe. Deux d’entre elles ont d’ailleurs fait leur entrée dans le classement cette année, Mina Oba est arrivée en 35ème position. Elle avait raté deux fois l’audition en 2007 et 2008 pour devenir apprentie. A ses débuts, elle n’attirait pas l’attention. Elle a donc décidé de danser de manière plus dynamique et de dire franchement ce qu’elle pensait. Cela lui a valu une réputation de « langue de vipère ». Son objectif est maintenant de faire partie du groupe central des Undergirls. L’autre apprentie, Miori Ichikawa, mannequin et actrice depuis l’âge de 11 ans, a réussi l’audition du premier coup. Pour sa première participation aux élections, elle a terminé 39ème. Elle ne mesure qu’1m48 et souhaite faire oublier qu’elle est petite en dansant plus que les autres et en se faisant remarquer. L’année prochaine, elle veut faire partie des 20 premières élues. Source : Shukan Asahi (24/06, 138-139) 7 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. 5. Société Succès variables Le Sunday Mainichi s’intéresse à l’avenir des artistes sud-coréens au Japon. Le magazine note que, depuis quelque temps, les quatre personnalités les plus connues, notamment l’acteur Bae Yon-jung (Yon sama) font moins recette dans l’archipel. Eux privilégient leur carrière cinématographique, ce qui les a éloignés du public japonais. De nombreuses séries télévisées sud-coréennes sont toujours diffusées au Japon, mais les chaînes peinent à en trouver de nouvelles. Junko Ito, journaliste japonaise basée à Séoul, explique qu’en Corée du Sud, les séries ont moins la cote. Le développement des smartphones a détourné les téléspectateurs de ces programmes. Cette année, aucune série n’a dépassé les 30% d’audience. En outre, explique une source proche d’une chaîne commerciale japonaise, les canaux sud-coréens rechignent à vendre leurs séries au Japon car leur diffusion à la télévision fait baisser les ventes de DVD. Du côté des musiciens, le magazine note également un certain ralentissement. Les tensions au sein des groupes ou avec les managers se sont multipliées, et il y a eu plusieurs suicides de chanteurs. Le chanteur Chae Don-ha, du groupe sgWannabe+, est rentré à Séoul fin mai alors que la formation était en tournée dans l’archipel. Il a mis fin à ses jours. Il suivait un traitement contre la dépression et, d‘après le magazine, ses performances au Japon auraient pesé sur sa santé. Jusqu’à présent, ajoute l’hebdomadaire, les fans des artistes sud-coréens étaient principalement des femmes d’âge mûr. Aujourd’hui, les jeunes femmes les apprécient de plus en plus. L’artiste le plus en vue est actuellement Jang Keun-suk. Il a rencontré le succès au Japon après la diffusion d’une série dans laquelle il jouait, de même que Hyun Bin et Kim Yong-jun. Par ailleurs, la pop coréenne s’implante de mieux en mieux au Japon. Le 27 mai, la première salle de concert dédiée à ce courant musical a ouvert ses portes à Tokyo. Le K-Theater Tokyo peut accueillir 198 spectateurs. Les concerts sont donnés par le groupe Apeace, l’équivalent sud-coréen et masculin des AKB48. Le groupe réunit 21 jeunes hommes de 19,8 ans en moyenne et d’une moyenne de taille de 1,85 m. Trois équipes de sept se relaient quotidiennement. Le magazine se demande pourtant si les artistes sud-coréens vont continuer à avoir du succès au Japon. Ils sont soutenus par un public plus jeune, dont les centres d’intérêt évoluent. Source : Sunday Mainichi (26/06, 126-127) 8 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. En bref POLITIQUE 14/06 16/06 17/06 18/06 Du 12 au 19 juin Le nucléaire continuera d’être l’un des quatre piliers de la politique énergétique du Japon, a fait savoir le ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie. Les partis de la majorité et de l’opposition ont décidé de se rencontrer pour discuter de l’avenir de la politique d’allocation accordée aux familles avec enfants, qui fut l’un des piliers du programme électoral du Parti démocrate du Japon, le PDJ au pouvoir. La loi fondamentale de promotion du sport et des activités physiques a été votée à l’unanimité. Le gouvernement souhaite utiliser cette loi pour revitaliser les régions et réduire les dépenses médicales. En visite au Japon, le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono s’est rendu à Kesennuma, dans la préfecture de Miyagi, pour exprimer son soutien aux victimes de la catastrophe du 11 mars. ECONOMIE/ FINANCES 15/06 La Banque du Japon (BoJ) a décidé de prendre des mesures pour réduire sa consommation d’électricité. Elle va notamment demander à ses employés de venir travailler une heure plus tôt, du 1er juillet au 30 septembre. 17/06 Le Fonds monétaire international, le FMI, demande au Japon d’augmenter le niveau de la taxe sur la consommation, graduellement à partir de 2012, jusqu’à 15%. 18/06 L’Indonésie se dit prête à augmenter ses exportations de gaz naturel liquéfié vers le Japon, en remerciement pour l’aide apportée par Tokyo au moment du tsunami de 2004. ENTREPRISES/ 17/06 Le constructeur automobile Toyota annonce un retour en septembre aux niveaux de production normaux aux Etats-Unis, deux mois plus tôt que prévu. 19/06 La cyber attaque qui a visé les opérations britanniques du géant du jeu vidéo Sega s’est traduite par le vol de données de quelque 1,3 million de ses clients. SOCIÉTÉ 19/06 Pour tenter de répondre aux inquiétudes de la population, la municipalité de Fukushima a décidé de faire passer de 100 à 1 045 le nombre de points de mesure des radiations. *** 9 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT. Les sources de cette semaine - Toyo Keizai 25/06 (parution 17/06) Hebdomadaire économique plutôt libéral - Diamond 25/06 (parution 17/06) Hebdomadaire économique du groupe Diamond - Aera 27/06 (parution 18/06) Hebdomadaire de qualité du groupe Asahi - Shukan Asahi 24/06 (parution 17/06) Hebdomadaire populaire du groupe Asahi - Shukan Bunshun 23/06 (parution 17/06) Hebdomadaire du groupe Bungei Shunju - Sunday Mainichi 26/06 (parution 17/06) Hebdomadaire populaire du groupe Mainichi --------------Reproduction par tous procédés interdite----------------L’Hebdo du Japon est publié par la Chambre de Commerce et d’Industrie Française du Japon avec le soutien de la Mission Economique - UBIFRANCE de l’Ambassade de France au Japon. NOTA BENE : La revue de presse hebdomadaire est une synthèse de l’actualité à partir des nouvelles et articles publiés par les revues hebdomadaires japonaises. Les opinions, critiques et points de vue exprimés ne sauraient refléter une quelconque position des auteurs, de la CCIFJ et de la Mission Economique - UBIFRANCE de l’Ambassade de France au Japon et sont simplement le reflet de ce qui a été publié. 10 LE PIRATAGE, LA DUPLICATION ET L'ENVOI GRATUIT A D'AUTRES CORRESPONDANTS QUE LES SEULS ABONNES DE L'HEBDO PEUVENT REMETTRE EN CAUSE SON EXISTENCE MEME. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION SUR CE POINT.