high-tech - 20 Minutes
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SUPP ’ 2007 HIGH-TECH NOVEMBRE LE MAGAZINE TECHNOLOGIQUE DE minutes Apple veut croquer du mobile avec l’iPhone > Le 29 novembre, la France accueille le premier mobile de la marque à la pomme p. 8 et 10 TÉLÉPHONIE Analyse > Les opérateurs français misent sur les services p. 4-5 Sélection > Quatre concurrents directs de l’iPhone p. 10 J’ai testé > La nouvelle clé USB 3G+ d' Orange p. 12 AUDIOVISUEL Son > La musique numérique largue la hi-fi et impose ses docks dans les salons p. 18-19 Vidéo > Nouvelle donne pour les home cinémas p. 26 DIDIER CRETE / 20 MINUTES JEUX VIDÉO Tendance > Les accessoires consolent les fabricants p. 32-34-35 Interview > Michel Stora, psychologue et psychanalyste, analyse l’addiction aux mondes virtuels p. 38 Apple veut CROQUER du mobile 2007 HIGH-TECH NOVEMBRE LE MAGAZINE TECHNOLOGIQUE DE minutes Apple veut croquer du mobile avec l’iPhone > Le 29 novembre, la France accueille le premier mobile de la marque à la pomme p. 8 et 10 TÉLÉPHONIE Analyse > Les opérateurs français misent sur les services p. 4-5 Sélection > Quatre concurrents directs de l’iPhone p. 10 J’ai testé > La nouvelle clé USB 3G+ d'Orange p. 12 AUDIOVISUEL Son > La musique numérique largue la hi-fi et impose ses docks dans les salons p. 18-19 Vidéo > Nouvelle donne pour les home cinémas p. 26 JEUX VIDÉO J. G. MABANGLO/EPA/SIPA Tendance > Les accessoires consolent les fabricants p. 32-34-35 Interview > Michel Stora, psychologue et psychanalyste, analyse l’addiction aux mondes virtuels p. 38 La révolution iPhone Les opérateurs de téléphonie cherchent de nouvelles voies p. 4-5 En France, l’iPhone passe à l’Orange p. 6 J’ai testé… le nouveau mobile d’Apple p. 8 Quatre concurrents directs à l’iPhone p. 10 J’ai testé… La nouvelle clé USB 3G+ de chez Orange p. 12 Le son et l’image en pleine évolution S. ORTOLA / 20 MINUTES Supplément au 20 Minutes n° 1295 édité par 20 Minutes France, SAS au capital de 35 172 990 € RCS Paris B438 049 843 50 52 bd Haussmann CS 10300 75427 Paris Cedex 09 Tél. : 01 53 26 65 65 Fax 01 53 26 65 10 www.20minutes.fr Actionnaires Spir Communication, Sofiouest, Schibsted ASA, 20 Min Holding MARC MITRANI Quelles passerelles pour l’audiovisuel p. 14 J’ai testé… l’Archos TV+, magnétoscope numérique multifonctions p. 16 Quand la musique numérique largue la hi-fi et impose ses docks p. 18-19 Le MP3 explose, réactions en chaîne dans les salons p. 20 Home cinéma, dock, chaîne hi-fi… la musique comme bon me semble p. 22 J’ai testé… la Streamium de Philips p. 24 Le 5.1 peine à s’imposer, nouvelle donne pour les home cinémas p. 26 Les mobiles connaissent la musique p. 28 Le son souhaite décompresser p. 29 De la qualité, de la légèreté, du son pro : au rayon casques audio, je veux… p. 30 Le jeu vidéo Les accessoires consolent les fabricants p. 32-34-35 Les consoles mettent les joueurs en ligne p. 36 Interview de Michel Stora, psychologue et psychanalyste spécialisé dans l’addiction aux jeux vidéo p. 38 Président et directeur de la publication Pierre-Jean Bozo Directrice de la rédaction Corinne Sorin Directeur commercial Renaud Grand-Clément Directrice marketing et communication Elisabeth Cialdella Directeur des opérations Frédéric Lecarme Directeur administratif et financier Nicolas Bonnange Rédacteur en chef adjoint en charge des suppléments Christophe Joly Coordination technique Ulla Majoube Secrétaire de rédaction Jérôme Comin Maquette Virginie Lafon Distribution & logistique Alexandra Gautier, Stéphane Rouxel Equipe commerciale Christophe Blond, Virginie Achouch, Marie Armède, Joanna Berthier, Malika Beyragued, Virginie Blanchard, Jean-Luc Deschamps, Mickael Detaye, Cécile Gazagne, Alexandre Gazoni, Camille Habra, Yamina Ketfi, Klervia Bianchi, Aurélien Malliet, Natacha Manuel, Pierre-Henri Paradas, François Prugnaud, Sandrine Rousset, Marine Weiss, Gael Ollivier, Laurie Pezeron, Stéphane Anziani, Ruth Eloy, Jérôme Fages, Muriel Lefrancier-Ridou, Florent Violot, Alice Chanson, Zakaria Hafid, Marion Ling, Nirina Rasolo Marketing Sophie Caporossi, Sophie Magna, Agathe Moretti Informatique Laurent Torrez, Olivier Moulinet, Jesod Soglo Exé Trafic Jessie Perrot-Audet, Karim Ouamrane Impression Quebecor N° ISSN : 1632-1022 © 20 Minutes France, 2007 écidément, la marque à la pomme ne fera jamais rien comme les autres. Est-ce pour cela qu’elle suscite autant d’engouement? Il n’y a que pour le lancement d’une console de jeux vidéo que l’on voit des clients camper devant les portes des magasins, pas pour un téléphone mobile. Pourtant, l’iPhone l’a fait : lié exclusivement à un forfait de l’opérateur américain AT&T, il s’en est vendu 1,4 million aux Etats-Unis en seulement quatre mois, au prix astronomique de 600 $ à son lancement. Même s’il doit reverser 10 % des revenus issus de l’iPhone, AT&T se frotte les mains : 50 % de ces clients sont de nouveaux abonnés. Seul Apple pouvait réaliser cet exploit : vendre au même prix que les meilleurs produits Nokia ou Samsung un téléphone moins performant. Exception faite du design génial et de l’interface révolutionnaire. Mais il y a un os. Comme à son habitude, Apple a tout verrouillé en limitant la vente à un seul opérateur par pays. Empêchant par conséquent la commercialisation de l’iPhone seul, sans abonnement. Au-delà de la France, où la vente liée est interdite, les hackers se sont fait un malin plaisir de débloquer ce mobile, pour qu’il devienne utilisable avec n’importe quel opérateur. Cela n’a pris que quelques semaines. Et maintenant pour qui se procure un iPhone, cela ne prend que quelques minutes. Apple leur a déclaré la guerre, en bloquant le mobile à chaque mise à jour. Pas question pour la pomme de voir son modèle économique s’écrouler et ses profits faramineux s’envoler. Christophe Joly D SUPP ’ AVEC L’IPHONE 3 ÉDITO high-tech NOVEMBRE 2007 4 high-tech ALTERNATIVE NOVEMBRE 2007 ALORS QUE LE MARCHÉ HEXAGONAL DES TÉLÉPHONES PORTABLES TEND À STAGNER, Bonnet d’âne de la téléphonie mobile. C’est bien ce que semble être la France en Europe. Evalué fin septembre dernier à 84 % par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), le taux de pénétration de la téléphonie mobile en France est parmi les plus bas d’Europe. En comparaison, il atteint 150 % en Italie (pays où il est le plus élevé), la moyenne européenne se situant à 115 %. « Il n’y a pas de raison forte qui expliquerait cette particularité », affirme Stéphanie Pittet, analyste au Gartner Group. Les prix peutêtre? « Ils ne sont pas plus élevés en France que dans le reste de l’Europe. En revanche, il y aurait plutôt une multitude de faits qui, mis bout à bout, expliqueraient cette situation. » La première, la présence de seulement trois opérateurs en France, alors qu’ils sont cinq en Allemagne et quatre au Royaume-Uni, en Hollande ou en Italie. En effet, cette situation entraverait plutôt la libre concurrence JAUBERT / SIPA Les opérateurs de téléphonie mobile Le taux de pénétration de la téléphonie mobile en France est évalué à 84 %, loin derrière la moyenne européenne estimée à 115 %. au détriment du consommateur. Les trois opérateurs hexagonaux ont d’ailleurs été condamnés en 2005 à payer une amende record de 442 millionsd’eurosàlasuite d’une plainte pour entente illicite déposée par l’UFC-Que Choisir. Seulement, l’arrivée d’un quatrième opérateur, souhaitée par l’Arcep et les associations de consommateurs, n’est pas simple. C’est ce qu’a pu constater Iliad, maison mère de Free, dont la candidature à la quatrième licence 3G a été, pour l’instant, écartée par l’Arcep, le groupe ne satisfaisant pas aux conditions financières nécessaires à l’attribution de la licence. Autre explication, la faible part de la téléphonie mobile prépayée en France : 35 % contre 88 % en Italie, 78 % au Portugal et 73 % en Irlande. « En France, les lignes prépayées s’adressent surtout aux consommateurs occasionnels ou à faible budget » rappelle Stephanie Pittet. Seuls les MVNO ou opérateurs virtuels, commencent – doucement – à changer la donne. S’ils ont déjà séduit plus de deux millions d’abonnés en deux ans, ils ne pèsent que 4,6 % des clients en téléphonie mobile. Un début. Marc Mitrani « Il faut inventer de nouveaux services » Des forfaits pour teurs disposent d’excellents appeler sans limites STÉPHANIE PITTET réseaux 3G et 3G+. MalheuCombien de temps encore la voix va-t-elle assurer l’essentiel des revenus des opérateurs? Le prix des services liés à la voix diminue, le nombre de nouveaux utilisateurs croit faiblement, tout comme le nombre de minutes consommées. Donc le potentiel de croissance de la voix est de plus en plus limité. Il va même devenir négatif en Europe d’ici cinq à ans, comme cela commence à être le cas en Asie. Et même si la France ne sera pas atteinte par ce phénomène dans un avenir aussi proche, les opérateurs DR Analyste au Gartner Group. doivent s’y préparer en trouvant de nouvelles sources de revenus afin d’assurer leur croissance. Comment les opérateurs vont-ils continuer à assurer leur développement? La croissance des revenus passe par les services non liés à la voix. Les opéra- reusement, les services qu’ils proposent peinent à s’imposer car déconnectés des besoins des utilisateurs. C’est pour cela qu’ils ne génèrent pas un revenu vraiment significatif. Vers quel type de services faut-il s’orienter? Difficile à dire. Je ne suis pas convaincue qu’il y ait un service en particulier qui puisse rencontrer l’adhésion des utilisateurs. Je mise plutôt sur un ensemble de services. Ils risquent de surprendre tout le monde et de surgir sans crier gare. Un peu à la manière du phénomène SMS, que personne n’avait prédit. Recueilli par C. S. Et si l’avenir était dans les forfaits illimités? En France, Bouygues Telecom s’est engagé sur cette voie en 2006 avec Neo et Exprima. Succès immédiat, les offres séduisant par leur simplicité. SFR et Orange misent plutôt sur des offres d’abondance : doublement des minutes, illimité vers trois numéros… Toutefois, les forfaits illimités sont sur la voie de la généra- MVNO lisation en Europe, à l’horizon 2012. Logique alors qu’il s’est imposé sur les fixes. L’Asie y vient et les Etats-Unis y pensent. D’après Gartner, les pays européens les plus concurrentiels s’y convertiraient en premier. En France, l’arrivée d’un quatrième opérateur, à l’occasion de l’attribution de la dernière licence 3G, pourrait accélérer le mouvement. M. M. Une vingtaine d’opérateurs de réseaux mobiles virtuels sont hébergés par Orange, Bouygues et SFR. Ils comptent plus de 2 millions de clients. Les deux plus importants, NRJ Mobile et Virgin Mobile, annoncent respectivement 550000 et 400000 abonnés. high-tech NOVEMBRE 2007 5 BOUYGUES TELECOM, SFR ET ORANGE DIVERSIFIENT LEURS OFFRES POUR MAINTENIR LEUR CROISSANCE français cherchent de nouvelles voies DR Des tarifs plutôt stables Musique, MSN Messenger, TV HD… les opérateurs téléphoniques font tout pour séduire les jeunes. Google dans la poche Le mobile Google n’est pas pour tout de suite, mais un grand pas a été franchi avec le regroupement de 34 industriels du secteur sous la houlette du moteur de recherche. Objectif : « Surmonter les obstacles freinant le développement de terminaux et de services mobiles innovants », selon Eric Schmidt, patron de Google. Comment? En baissant les coûts par la mise à disposition de tous les logiciels (dont le système d’exploitation) nécessaires à la conception d’un mobile. Avec l’espoir de s’imposer comme Microsoft dans le monde du PC. Et de poser un jalon pour le jour où la publicité sur mobiles explosera. C. J. Nokia lance son Ovi,avec jeux et musique au menu Avec sa plateforme Ovi (« la porte » en finnois), Nokia s’attaque aux services mobiles grand public. Disponibles en France d’ici à la fin de l’année, Music Store et N-Gage vendront respectivement chansons (1 € l’unité, 10 € l’album) et jeux (6 à 10 €). Ovi devrait ensuite être complété par le réseau social Mosh, actuellement en beta-test. Enfin les cartes géographiques et des guides touristiques de Nokia Maps devraient rejoindre Ovi, Nokia venant de racheter Navteq, leader mondial des cartes numériques. Orange et SFR observent cette initiative d’un œil circonspect, voyant là une concurrence sur leur terrain des services. L’un comme l’autre ont d’ailleurs décidé que les mobiles Nokia vendus avec leurs forfaits n’intégreraient pas de liens vers les services Ovi. Bouygues Telecom, qui se cantonne au rôle d’hébergeur, est lui ravi de l’arrivée de la plateforme de Nokia, voyant là une belle occasion d’augmenter le trafic sur i-mode. M. M. chiffres 53 075 900 abonnés à la téléphonie mobile en France fin septembre 2007. Soit un taux de pénétration de 84 %, contre 78,8 % douze mois plus tôt. 4,6 % des abonnés français ont choisi un opérateur de réseau mobile virtuel (MVNO), contre 1,99 % douze mois plus tôt. 35,20 € par mois dépensés en moyenne sur chaque ligne téléphonique mobile active. 31,1 SMS par mois envoyés en moyenne par chaque utilisateur actif d’un téléphone mobile. 30,3 % des clients français ont déjà utilisé une fois un service multimédia (Wap, Internet, MMS, télévision mobile). Téléphoner en 2007 coûtet-il moins cher qu’en 1996, année de lancement des forfaits par Bouygues Telecom? Plutôt non. « Les prix n’ont pas baissé, ils sont, au mieux, restés au même niveau », analyse Edouard Barreiro, chargé de mission à l’UFC-Que Choisir. « Les forfaits ont évolué et offrent de nouvelles possibilités, mais pas à prix constant : il faut payer plus pour en avoir plus. Difficile dans ces conditions d’y voir clair au niveau de l’évolution des tarifs. » Pourtant, les opérateurs mettent en avant un prix à la minute toujours plus bas. « Il a effectivement baissé de 25 % en six ans, concède Edouard Barreiro. Mais, le coût d’une minute pour un opérateur a baissé beaucoup plus, pour être proche de zéro : durant la même période, le trafic voix a été multiplié par 2,6, générant d’énormes économies d’échelle. » Si les prix français équivalent à ceux pratiqués en Europe, ce n’est plus le cas lorsqu’on examine les marchés américains et asiatiques. Aux Etats-Unis, par exemple, AT&T propose 15 h en semaine plus 5000 minutes soir et weekend pour l’équivalent de 42 €. A Hong Kong, le forfait de 9 h de communication revient à 5,30 €… M. M. Le multimédia mobile, eldorado lointain Avec les services, la téléphonie mobile a trouvé un nouveaufilon,maisilluifaudra être patient. En 2006, le chiffre d’affaires cumulé des opérateurs français frôlait les 22 milliards d’euros, dont 19 provenaient du trafic voix, 2 des SMS/MMS et seulement 1 milliard des services multimédia. Ce faible score n’est pas propre à la France, les pays européens enregistrant des résultats similaires. « On a l’impression que les opérateurs ont oublié d’aller voir leurs clients pour leur demander ce qu’ils voulaient faire avec leur téléphone, à part téléphoner », confie, désabusé, un expert du marché. Les onéreux réseaux 3G+ sont sous-exploités pendant que les opérateurs cherchent la recette miracle. Dernière trouvaille en date des services marketing, les formules illimitées. Ce n’est pas une nouveauté pour Bouygues Telecom, qui offre depuis deux ans à ses utilisateurs i-mode la consul- tation gratuite des e-mails ainsi qu’un forfait illimité MSN Messenger. Manifestement satisfait de l’écho fait à ses deux offres (sans toutefois communiquer de chiffres précis), Bouygues fait des envieux. Orange, après de multiples essais, pense tenir la formule gagnante avec le forfait « Le Web sur son mobile » : usage illimité des chaînes TV HD, de l’écoute musicale et de la navigation sur son portail auxquels s’ajoutent 50 Mo de surf sur le Web et 5 Mo d’e-mail (12 €/mois). Mais la véritable surprise pourrait bien venir de SFR avec ses forfaits « Illimythics » lancés en fanfare le 14 novembre. Au menu : MSN Messenger, SMS, MMS, surf sur le Web, télé HD, téléchargement musical et e-mails en illimité. Le tout complété par 2 h (39 €/mois), 3 h (49 €/ mois) ou 5 h (69 €/mois) de voix, doublées les soirs et week-end. De quoi relancer la concurrence. M. M. 6 high-tech NOVEMBRE 2007 LANCEMENT LE MOBILE D’APPLE EST ATTENDU EN FRANCE POUR LE 29 NOVEMBRE PROCHAIN En France, l’iPhone passe à l’Orange L’article L122-1 du Code de la Avec 10-millions de Consommation précise téléchargements en qu’il esten « interdit France 2006, le jeu de subordonner la vente vidéo tisse sa toile sur les d’un produit à l’achatse mobiles. 50 éditeurs d’une quantité imposée partagent le marché où ou à l’achat concomitant l’utilisateur entre dans la d’un partieautre pourproduit 3 à 5-€ selon ou les d’un jeux.autre Il y enservice aurait ainsi que de subordonner 300 de disponibles. la prestation d’un Particularité, 46-%service des à celle d’un joueurs sontautre des joueuservice à l’achat d’un ses, quiou craquent pour produit. » La téléphonieou Desperate Housewives mobile n’échappant pas à Midnight Billard. «-Tout la loi, l’iPhone vendu le monde possède un par l’opérateur del’achat mobile, alors que téléphonie français d’une console est un Orange lié à un discrimiinvestissement abonnement doitMichaël nant-», explique impérativement être Faure, disponible sans forfait. responsable business Il doit également être France de Gameloft, déverrouillé d’êtredu numéro deuxafin mondial utilisable secteur. sur n’importe quel autre réseau. Orange et Apple ont mis du temps à trouver les accords relatifs à la distribution de l'iPhone. sement, on parle de 10 % de reversement. Le 29 juin, succès immédiat, la marque à la pomme écoule près de 500000 appareils le premierweek-end.Findel’épisode. Pendant les ventes, les négociations continuent. Apple prépare l’arrivée de l’iPhone en Europe selon ses règles. A la fin de l’été, on apprend que le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France le vendront avant la fin de l’année. Apple « sélectionne le n° 1 de chaque pays, et non pas le réseau complet : O2 en Grande-Bretagne, T-Mobile en Allemagne et Orange en France », explique Agnès Carpentier. Pratique déjà testée avec succès pour la vente de ses ordinateurs. En septembre, O2 et T-Mobile annoncent le prix de vente de l’iPhone (399 €), accompagné d’un forfait Internet mobile illimité. Et en France? Rien. Apple ne mentionne plus l’Hexagone lorsque l’iPhone est évoqué. La raison? Les négociations entre les deux partenaires sont houleuses. Selon le magazine Challenge, les Un carton américain Disponible aux Etats-Unis depuis le 29 juin, l’iPhone se taille un joli succès. Fin octobre, Apple a annoncé en avoir vendu plus de 1,4 million tout en prévoyant d’en vendre au niveau mondial plus de 10 millions en un an. Leconstructeurreconnaissait en même temps que 250000 d’entre eux n’ont pas été activés sur le réseau d’AT&T, l’opérateur partenaire d’Apple outre-Atlantique. Ces iPhones « fantômes » sont déverrouillés en seulement quelques minutes pour être utilisables sur d’autres réseaux(américainsouétrangers), certains étant ensuite revendus sur le Net. Pour l’instant incapable de verrouiller efficacement l’iPhone pour endiguer le phénomène, Apple et AT&T limitent à deux le nombre d’appareils achetables avec une même carte bancaire tout en interdisant le paiement par chèque ou en espèces. Ventes sauvages Des revendeurs commercialisent des iPhone américains déverrouillés et parfois francisés. Premier à avoir tenté l’expérience, un supermarché Leclerc lorrain pour 999 €. Les sociétés PhoneandPhone.com et Earlytel.com l’ont vendu pendant quelques jours, avec ou sans abonnement. Orange et Apple, ne goûtant pas la plaisanterie, ont fait cesser ces ventes sauvages en menaçant ces revendeurs de poursuites judiciaires. 3 QUESTIONS À CAROLINA MILANESI Analyste chez Gartner Group. L’iPhone sera-t-il un succès en Europe ? Le prix élevé de l’iPhone va limiter sa diffusion aux consommateurs disposant d’un budget assez élevé pour l’acheter. Ce ne sera donc pas un succès en termes de volume de vente. Pourtant, le produit est révolutionnaire ? Pas techniquement. Mais son interface est vraiment novatrice, ce qui va inciter les autres constructeurs à être plus créatifs et à produire des téléphones plus simples d’utilisation. Ce sera le principal succès de l’iPhone. Actuellement, beaucoup de consommateurs n’utilisent pas toutes les fonctions de leurs smartphones car elles sont trop complexes à mettre en œuvre. Son arrivée va-t-elle avoir une influence sur les opérateurs ? Oui, l’iPhone va les amener plus rapidement que prévu vers les forfaits illimités. Par exemple O2, qui le commercialise au Royaume-Uni, n’avait pas de forfaits « données illimitées » avant l’iPhone. Il a dû en créer trois pour son lancement. DR Partie liée vente gagnée clauses imposées par Apple sont trop strictes : interdiction de subventionner l’iPhone, d’y apposer le logo Orange ou de communiquer sur un autre mobile pendant les fêtes de fin d’année. Sans parler de la commission d’Apple (le chiffre de30 %circule)qu’Orangeadu mal à accepter, ni de la législation française, très stricte sur la vente liée. Celle-ci contraint Apple à vendre son téléphone libre de toutes entraves et utilisable sur n’importe quel réseau (voir encadré), ce qui ne réjouit pas Orange. L’avenir de l’iPhone semble compromis en France. Dernier revirement à la mioctobre : Orange et Apple parviennent à un accord et Didier Lombard, PDG de France Télécom, annonce le mobile pour le 29 novembre. Rien ne filtre sur les modalités de l’accord. Au moment de mettre sous presse, Orange n’a toujours pas communiqué les détails des forfaits accompagnants l’iPhone. Marc Mitrani J. G. MABANGLO/EPA / SIPA Suspens haletant, rebondissements en série : le lancement de l’iPhone est le feuilleton de l’année. Avec, dans le premier rôle, Steve Jobs, big boss d’Apple. Rappel des faits. Depuis 2005, les rumeurs circulaient à propos de la sortie d’un téléphone Apple. Le constructeur restait muet lorsqu’on l’interrogeait. Le 9 janvier dernier, présentation en grande pompe de l’iPhone qui « réinvente le téléphone mobile ». L’appareil sera disponible aux Etats-Unis pour le 29 juin et « plus tard » dans le reste du monde. Aux EtatsUnis, Apple choisit AT&T pour le commercialiser, demandant de se voir reverser une partie des recettes générées par l’utilisation de l’iPhone. Une première dans la téléphonie. Quel montant ? « Impossible à savoir, se désole Agnès Carpentier, rédactrice en Chef adjointe de Mobiles Magazine. Apple et AT&T sont restés muets sur le sujet. » Officieu- ** *Parmi les compacts numériques concurrents de la catégorie 8 millions de pixels équipés d’une stabilisation optique (en mode « Priorité déclenchement »). Source : Nikon corporation. Situation au 30 août 2007. **Au cœur de l’image Vous allez adorer la vitesse * Prenez de superbes photos en seulement 0,005 seconde avec le nouveau Des portraits tout simplement plus réussis Images de qualité incroyable dans des conditions de faible éclairage Stabilisation d’image (VR) Nikon COOLPIX S510. Dans son boîtier en acier inoxydable, vous découvrirez un puissant objectif NIKKOR doté du système de réduction de vibration optique (VR), vous assurant des photos réussies à tous les coups. Et, comme la vie n’attend pas, le Nikon COOLPIX S510 s’allume en seulement 0,7 seconde. Disponible en silver, acier et framboise. www.nikon.fr high-tech CONDITIONS DU TEST Ce test a été réalisé sur un iPhone américain, dont le verrou logiciel (empêchant de l’utiliser sur un autre réseau que celui d’AT&T aux Etats-Unis) a été retiré en consultant divers forums Internet. Nous y avons ensuite installé une carte SIM Orange. Enfin, nous l’avons paramétré pour qu’il puisse se connecter au réseau Edge de l’opérateur. ÉTAT DE L’OFFRE Branle-bas de combat chez la concurrence : tous les constructeurs y vont de leur « iPhone Killer », plus ou moins réussi selon les cas. Parmi les concurrents les plus sérieux, le Viewty de LG et le N95 8 Go de Nokia. Le premier est équipé d’un écran tactile et d’une molette de navigation située au dos de l’appareil (600 € sans abonnement). Le second n’a pas d’écran tactile mais dispose d’un GPS, de 8 Go de mémoire et d’un appareil photo 5 mégapixels (749 € hors abonnement). À SAVOIR L’iPhone sera commercialisé 399 € lié à un abonnement Orange dont les caractéristiques et le prix ne sont pas disponibles au moment où ce test est réalisé. Il devrait aussi être disponible sans abonnement, pour un prix compris entre 800 et 900 €. dico techno Multitouch Technologie permettant à l’iPhone de détecter plusieurs points de contacts simultanés sur son écran : il est ainsi capable de reconnaître des « gestes » de commande. NOVEMBRE 2007 J'AI TESTÉ LE NOUVEAU TÉLÉPHONE MOBILE D’APPLE iPhone, une interface d’avance Il est là… ou presque. C’est le 29 novembre que l’iPhone d’Apple débarquera enfin en France. Difficile de ne pas avoir entendu parler du « meilleur téléphone mobile jamais créé », comme le clame Steve Jobs avec la modestie qui le caractérise. A écouter le patron d’Apple, il est doté d’un écran tactile révolutionnaire et d’une interface d’une déconcertante simplicité. Bref, on utiliserait vraiment les fonctions de l’iPhone alors qu’avec un autre smartphone, on passerait son temps à chercher comment s’en servir. Evidemment, une telle promesse méritait d’être vérifiée. Problème, aucun iPhone n’est disponible en France avant le lancement. La rédaction de 20 Minutes s’est donc fait prêter un exemplaire américain. Côté design, c’est une réussite incontestable, comme souvent chez Apple. L’iPhone ressemble à tout sauf à un téléphone. Sa face avant est presque entièrement occupée par l’écran, sous lequel se trouve l’unique touche de commande servant à afficher la page d’accueil, composée d’icônes. La synchronisation de l’iPhone se fait à l’aide du câble fourni et du logiciel iTunes, déjà présent sur le disque dur de mon PC. Quelques clics de souris suffisent à y copier mes contacts, agenda, e-mails et fichiers multimédias (podcasts et vidéos inclus). La première synchronisation demande une dizaine de minutes, les suivantes seront nettement plus rapides. Je suis prêt à abandonner mon Nokia favori pour un test d’une semaine. Utiliser l’iPhone est un véritable plaisir. Il possède l’interface utilisateur la plus intuitive, la plus réactive et certainement la plus ludique que j’ai expérimentée. Cette simplicité repose en grande partie sur l’absence, déroutante, de touches et d’options, mais surtout sur l’écran tactile et sur des « gestes » que l’on y accomplit. Par exemple, on glisse le doigt sur un document pour y naviguer, on le « pince » pour zoomer, etc. Ces manipulations, irréalisables sur un écran tactile conventionnel, sont ici rendues possibles grâce à l’utilisation d’un écran « multitouch ». Autre raffi- MARC MITRANI 8 Elégante, pratique et ludique, l’interface de l’iPhone est une vraie réussite. nement, un capteur de mouvement adapte l’affichage à la position de l’iPhone : si je tiens l’appareil à l’horizontale, la photo ou la page Web affichée suit le mouvement en basculant. Utilisé comme un iPod, l’iPhone est idéal : les morceaux sont affichés sous forme de liste ou sont représentés par la pochette de l’album, facilitant la sélection. Je peux acheter des fichiers musicaux depuis l’iPhone à l’aide de la connexion wifi. Ils seront recopiés sur mon PC à la prochaine synchronisation. Dommage qu’il faille impérativement utiliser le kit piéton fourni par Apple pour écouter de la musique, la prise de l’iPhone empêchant l’utilisation d’un casque classique. J’arrive toutefois à y connecter mes écouteurs préférés en utilisant l’adaptateur MPA de Shure. Celui-ci, vendu 59 € (quand même), est équipé d’un micro, transformant mon casque en kit piéton. Alors, l’iPhone est-il parfait ? Non, certaines de ses restrictions sont même très frustrantes. Comme l’incompatibilité avec les réseaux 3G ou l’absence d’un emplacement pour carte mémoire. Il est aussi impossible d’envoyer des MMS, de réaliser un clip vidéo, de transférer sur son PC un e-mail avec une pièce jointe (bien qu’il soit souvent possible de l’ouvrir sur l’iPhone) ou d’envoyer un fichier en Bluetooth. Sans oublier la faible autonomie de la batterie – une journée en utilisation normale – et la médiocrité de l’appareil photo 2 mégapixels. En définitive, s’il est effectivement révolutionnaire au niveau de l’interface, l’iPhone mérite, à mon avis, quelques améliorations avant de prétendre au titre de « meilleur téléphone mobile jamais créé ». Désolé, Steve. Marc Mitrani NOTE FINALE : 7/10 + Interface et design vraiment irréprochables. Ecran d’excellente qualité. Performant en baladeur MP3. - Dommage que de nombreuses limitations techniques, parfois frustrantes, diminuent son extraordinaire potentiel. Lié à un abonnement Orange. 10 high-tech MOBILE NOVEMBRE 2007 QUATRE CONCURRENTS AU TÉLÉPHONE APPLE SIGNÉS LG, NOKIA, SAMSUNG ET SONY-ERICSSON L’iPhone trouve à qui parler BONNE NOUVELLE : LE LANCEMENT DE L’IPHONE A DONNÉ UN COUP DE FOUET À LA CRÉATIVITÉ DES CONSTRUCTEURS DE MOBILES. CEUX-CI RIVALISENT D’IMAGINATION POUR DOTER LEURS DERNIERS-NÉS DE FONCTIONS ORIGINALES CAPABLES DE TENIR TÊTE À LA DÉFERLANTE APPLE. AINSI, LES ÉCRANS TACTILES, JUSQU’ICI RÉSERVÉS AUX TÉLÉPHONES PROFESSIONNELS, APPARAISSENT SUR DES MODÈLES GRAND PUBLIC. DE PLUS, LES FONCTIONS DE LECTURE MUSICALE DEVIENNENT DE PLUS EN PLUS SOPHISTIQUÉES ET LA MÉMOIRE INTERNE A TENDANCE À GONFLER, AUTORISANT LE STOCKAGE D’UNE PLUS GRANDE QUANTITÉ DE FICHIERS MULTIMÉDIAS. 20 MINUTES A SÉLECTIONNÉ QUATRE MOBILES REPRÉSENTATIFS DE CETTE TENDANCE. LG Viewty Nokia N95 8Go Chez LG, « iPhone Killer » se prononce Viewty. Côté face, l’appareil affiche un bel écran tactile, trois touches et une microcaméra pour vidéoconférence. Côté pile, un bloc optique Schneider-Kreuznach autofocus équipé d’un capteur 5 mégapixels et d’un vrai flash au xénon. Détail original, la bague entourant l’objectif est rotative. Elle permet de zoomer lors des prises de vue ou fait office de molette de déplacement rapide dans l’interface. Déroutante au début, cette molette devient très pratique après un petit temps d’adaptation. Pour le reste, le Viewty dispose de caractéristiques dignes d’un téléphone mobile haut de gamme : compatibilité avec les réseaux 3G et 3G+, connexion Bluetooth reconnaissant les casques sans fil stéréo, emplacement pour carte mémoire Micro SD et lecteur multimédia évolué. Dans un premier temps, il sera en exclusivité chez SFR. Prix : 600 € hors forfait. Le N95 8Go est – comme son nom l’indique – équipé de 8 Go de mémoire interne. Ce n’est d’ailleurs pas la seule différence avec son grand frère. Il est aussi équipé d’un écran un poil plus grand (77 mm de diagonale contre 66 mm) et d’une interface multimédia modifiée. Bonne nouvelle, l’autonomie, talon d’Achille de l’édition précédente, a été revue à la hausse par un changement salutaire de batterie. Mauvaise nouvelle, le N95 8 Go perd au passage son lecteur de carte mémoire ainsi que l’obturateur protégeant le bloc optique. Pour le reste, l’équipement est identique et tout aussi performant : compatibilité avec les réseaux 3G et 3G+, module photo vidéo autofocus équipé d’un capteur 5 mégapixels, lecteur audio performant et connexions sans fil wi-fi et Bluetooth. Sans oublier, bien sûr, le module GPS et l’application de navigation intégrés. Prix : 749 € hors abonnement. Samsung F700 Sony-Ericsson W910i Pourquoi choisir entre l’écran tactile et le clavier lorsque l’on peut avoir les deux? C’est exactement ce que s’est dit Samsung en concevant le très attendu F700. Celui-ci peut s’utiliser de deux façons. En position fermé, il se pilote grâce l’interface « Croix » qui apparaît sur l’écran tactile. Equipé de la technologie VibeTonz, il répond aux pressions par une légère vibration, donnant ainsi l’impression d’appuyer réellement sur les touches affichées. Une légère poussée sur la partie inférieure du F700 fait apparaître un clavier alphabétique complet autorisant la saisie rapide de texte. Idéal pour les accros des SMS et de l’e-mail, que le F700 sait parfaitement gérer. Pour le reste, le dernier de Samsung bénéficie de l’équipement d’un téléphone haut de gamme : compatibilité 3G+, lecteur musical perfectionné et module photo 3 mégapixels. Prix : 549 € hors abonnement. Fin et élégant, le W910i est conçu pour les loisirs numériques. Et plus particulièrement pour la musique, domaine où ses concepteurs ont fait preuve de créativité. En écoute musicale, par exemple, il suffit de bouger l’appareil dans un sens ou dans l’autre pour avancer ou reculer d’une piste. Simple, mais efficace. Autre trouvaille, la fonction TrackID : après avoir enregistré quelques secondes d’une chanson entendue à la radio, le W910i se connecte à une base de données et renvoie le titre du morceau, son auteur et l’album. Le tout gratuitement. Citons aussi SensMe qui permet d’adapter les morceaux en écoute à l’humeur du moment. Livré avec une carte mémoire de 1 Go, le W910i est compatible avec les réseaux 3G et 3G+, dispose d’un module photo 2 mégapixels et est équipé d’une radio FM. Prix : 419 € hors abonnement. Toujours un peu de mémoire en plus Si elle n’est pas fournie avec l’appareil, la carte mémoire fait partie des premiers achats à envisager. Car à l’exception du N95 8 Go de Nokia, la mémoire interne d’un smartphone plafonne généralement à 128 Mo, voire 256 Mo, ce qui est trop peu pour utiliser toutes ses fonctions multimédias. Rapportée au prix de l’appareil, la dépense n’est pas énorme : compter une quinzaine d’euros pour une carte micro SD de 1 Go, 30 € pour le double. De quoi largement voir venir. Page réalisée par Marc Mitrani 12 high-tech ÉTAT DE L’OFFRE La clé USB 3G+ d’Orange est vendue 9 € avec un engagement de 12 mois ou 24 mois. Trois forfaits mensuels sont proposés : 3 h (24 €), « soir et week-end » (et 3 h le reste de la semaine) limité à 500 Mo (40 €, 30 € pour les étudiants) et « sans limite de temps » pour une consommation de 1 Go (70 €). La Clé 3G+ de SFR est aussi vendue 9 €, accompagnée d’un forfait de 20 € à 55 € mensuels, selon le volume de données (engagement de 12 ou 24 mois). Depuis le 19 novembre, Bouygues Telecom propose également une clé USB 3G+ accompagnée d’un forfait 200 Mo pour 29,90 €/mois. À SAVOIR Orange propose aussi le « Pass Internet Everywhere », une offre 3G+ sans engagement. Il faut pour cela acheter une carte 3G+ au format PC Card (119 €) puis, pour se connecter, un Pass. Orange en propose quatre : 20 minutes (3 €, valable 24 h), 2 h (14 €, valable 30 jours), soirée (6 €, un soir de 18 h à minuit) ou week-end (du vendredi minuit au dimanche minuit, 15 €) dico techno HSDPA High Speed Downlink Packet Access. Plus connu sous le nom de 3G+, ce protocole de communications est utilisé en téléphonie mobile. Il autorise un débit théorique de 3,6 Mbps. Les opérateurs proposent des offres pro depuis la fin 2006, le grand public pouvant en bénéficier depuis quelques mois. J’AI TESTÉ LA NOUVELLE CLÉ USB 3G+ D'ORANGE Le Net trouve la clé de la mobilité « Orange sort Internet de la maison », proclame le communiqué de presse que j’ai entre les mains. A priori, rien de bien nouveau : se connecter à un hot spot wi-fi est franchement à la portée de n’importe quel possesseur d’ordinateur portable. Oui, mais comment faire lorsqu’il n’y en a pas dans le coin? D’après Orange, le meilleur moyen est d’utiliser leur toute nouvelle clé USB 3G+, capable de se connecter sur le réseau mobile HSDPA de l’opérateur. OK, mais la dernière fois que j’ai essayé d’utiliser un tel produit, j’ai failli m’arracher le peu de cheveux qu’il me reste en essayant de configurer la connexion. Et j’ai renoncé. Pourtant, Orange destine sa clé USB 3G+ au grand public, donc à des utilisateurs n’ayant pas forcément un doctorat en informatique. Le service de presse tente de me rassurer. « Notre produit est très simple d’utilisation : lors de la première utilisation, le logiciel s’installe automatiquement sur l’ordinateur. L’utilisateur n’a rien à faire. Et en plus, ça fonctionne autant sur Mac que sur PC! » Tentant. Je décide donc de vérifier tout cela et je me fais prêter ce fameux produit quasi miraculeux. Amusant : la clé USB 3G+ d’Orange ressemble à une mini-glace, genre esquimau. Avec, dans le rôle du bâtonnet de bois, la prise USB que je connecte immédiatement à mon MacBook Pro. Ou, plus exactement, que j’essaye de connecter : la clé étant très large, elle empiète largement sur le second port USB, m’obligeant à débrancher ma souris. Heureusement, Orange a prévu le coup et fournit une mini-rallonge. Rien ne se passe pendant quelques secondes, puis une fenêtre surgit enfin. Un double-clic sur l’icône qu’elle contient lance l’installation des pilotes et de l’utilitaire de connexion. Deux minutes et trois clics plus tard, je suis effectivement connecté à Internet via le réseau 3G+ d’Orange. Bien. Je tente maintenant l’expérience avec un PC portable sous Windows Vista. L’installation des pilotes et de l’utilitaire de connexion se déroule automatiquement et je suis sur le Net en moins de quatre minutes. Un sans-faute pour l’instant. MARC MITRANI CONDITIONS DU TEST Ce test a été réalisé avec un produit prêté par le service de presse d’Orange. Pour évaluer le débit de la connexion, nous avons utilisé « Speedtest », outil disponible sur speedtest.macbidouille. com. NOVEMBRE 2007 La clé USB 3G+ d'Orange permet de disposer d'un accès Internet à 0,9 Mbps. Ne reculant devant aucun sacrifice, je décide de couper la connexion wi-fi de mon notebook pendant une semaine et d’utiliser uniquement la clé 3G+ pour accéder au Net. Bonne nouvelle : j’ai pu me connecter d’à peu près n’importe où à Paris et dans sa région. Mauvaise nouvelle, la connexion n’est pas rapide. Habitué au haut-débit – 30 Mbps – de mon FAI, je me suis retrouvé avec un accès au Web plafonnant, dans le meilleur des cas, à 0,9 Mbps. Un peu faible comparé aux 3,6 Mbps théoriques, mais suffisant pour surfer, relever ses e-mails ou discuter avec Messenger. J’ai même réussi à initier une discussion vidéo avec Messenger. En revanche, lorsque la clé « n’accroche » pas le réseau 3G+ et se replie sur les réseaux 3G ou Edge, la connexion est dix fois moins rapide. Je dois alors m’armer de patience pour relever mes e-mails ou consulter Internet, mais cela reste encore jouable. LeLogicieldelaclé3G+esttrèsperfectible. A mon avis, il a été conçu un peu trop rapidement sur Mac, le gestionnaire de connexion n'étant pas traduit en français. Sur Windows, quelques imperfections m’agacent. Je dois par exemple saisir le code PIN de la carte Sim à chaque utilisation car il n’est pas mémorisé. Plus ennuyeux, il n’y a pas de compteur de consommation ni de chronomètre, pourtant indispensables dans le cadre d’un forfait limité. A aucun moment au cours du test je n’ai été en mesure d’évaluer ma consommation. Gênant. C’est d’autant plus étrange que ces problèmes sont absents de la version « pro » de la carte 3G+. « Tout cela sera corrigé dans la prochaine version de la clé 3G+, dans un avenir proche », affirme Orange, sans pouvoir préciser si ceux qui l'ont déjà achetée pourront bénéficier de ces améliorations. Marc Mitrani NOTE FINALE : 7/10 + Simple à installer. Accessible sans aucune connaissance en informatique. - Gestionnaire de connexion vraiment trop basique (il manque un compteur permettant de savoir où l’on en est de son forfait). Le débit est parfois trop faible. L’alliance de la résolution Full HD avec un tuner TNT Haute Définition intégré procure aux téléviseurs LCD BRAVIA, une qualité d’image et des couleurs exceptionnelles. Les BRAVIA X3500 se démarquent également par un design flottant unique avec un contour en verre et aluminium brossé. www.sony.fr ‘Sony’ et ‘BRAVIA’ sont des marques déposées de Sony Corporation, Japon. Sony France SA 20-26, Rue Morel 92110 Clichy - 712 034 800 RCS Nanterre - Capital : 122 231 495 € Nouveaux téléviseurs BRAVIA Haute Définition par Sony 14 high-tech NOVEMBRE 2007 PRATIQUE TOUTES LES SOLUTIONS POUR LIRE DES FICHIERS MULTIMÉDIA SUR SA TÉLÉVISION Quelles passerelles pour l’audiovisuel Inconvénient : peu de FAI disposent d’une telle solution. Coût : gratuit. • Les PS3 et Xbox 360 sont aussi des passerelles numériques. Avantage : elles sont déjà connectées à l’installation audiovisuelle, donc aucun câblage à prévoir en plus. Inconvénient : elles ne sont capables de lire que les formats vidéo maison — Windows Media pour la Xbox 360 et MP4 pour la PS3 – et refusent de lire les fichiers DivX. Coût : gratuit. • Le juke-box numérique est un disque externe où sont copiés les fichiers du PC. Puis il est connecté à la télé comme un lecteur DVD. Il se pilote avec Apple presque compatible Si l’utilisation d’un juke-box numérique ne pose aucun problème pour un possesseur de Mac (l’appareil est reconnu comme un disque dur externe), il n’en va pas de même pour les passerelles numériques. Car en dehors de l’Apple TV – passerelle dotée d’un disque dur mais incapable de lire les DivX – et de quelques produits commercialisés par Linksys ou Philips, point de salut, toutes étant conçues pour fonctionner avec Windows. L’ajout d’un logiciel reconnaissant le protocole UPnP (Universal Plug and Play), parlé par les passerelles numériques, est alors obligatoire. C’est le cas de MediaTomb, téléchargeable gratuitement sur www. mediatomb.cc ou de l’excellent EyeConnect, vendu 50 € sur www.elgato.com. M. M. Multimédia de poche Profiter de ses vidéos en déplacement, c’est possible avec le baladeur multimédia Série 5. A peine plus gros qu’un paquet de cigarettes, constitué d’un disque dur et d’un écran LCD, il est commercialisé par le français Archos. Doté d’un écran tactile et d’une mémoire pouvant atteindre 160 Go, certains sont équipés d’une puce wi-fi et sont compatibles UPnP. Vendus de 170 € à 500 €, ils se transforment en passerelle numérique nomade et se connectent au Net pour regarder des vidéos sur YouTube ou Dailymotion. M. M. la télécommande fournie. Avantages : fonctionnement indépendant du PC, existe en versionnomadepouremporter ses vidéos en déplacement. Inconvénients : la copie des fichiers peut durer longtemps, capacité de stockage parfois limitée. Coût : de 190 € à 600 €. Marc Mitrani SÉLECTION Dvico Tivx 5100 Lecture de la quasi-totalité des formats audio ou vidéo, et connectique complète font de ce juke-box le plus performant du moment, vendu au prix fort : de 525 € (250 Go) à 949 € (1 To). Netgear EVA 8000 De la taille d’un lecteur de DVD de salon, cette passerelle numérique lit le contenu du disque dur d’un PC et les vidéos de YouTube. Bien vu : la prise USB en façade pour connecter un iPod. Prix : env. 399 € DR • Les « boxes » des opérateurs intègrent parfois cette fonction. Ainsi, les abonnés aux offres Triple Play de Free ou Neuf disposent – souvent sans le savoir – de tout ce qu’il faut. Pour l’activer, il suffit de télécharger un logiciel sur le site de l’opérateur. Avantage : simplicité de mise en œuvre. Linksys Kiss 1600 Une passerelle numérique compacte et simple à utiliser avec un lecteur de DVD et un port USB. Dommage, la finition pourrait être meilleure. Prix : env. 299 € DR Toutes les passerelles numériques ne savent Avec 10-millions de pas lire tous les formats téléchargements en vidéo. ce cas, FranceDans en 2006, le jeu il faut tisse passer unsur les vidéo sapar toile utilitaire mobiles. de 50 conversion. éditeurs se Gratuit mais anglais, partagent le en marché où Super de Erightsoft est la l’utilisateur entre dans l’un des plus3puissants partie pour à 5-€ selon mais manque les jeux. Il y endeaurait convivialité. Nettement 300 de disponibles. plus simple à prendre Particularité, 46-% des en main,sont le Video Multi joueurs des joueuConvertisseur de Micro ses, qui craquent pour Application est doté d’unou Desperate Housewives assistant facilitant«-Tout son Midnight Billard. utilisation (30 €). Pour le monde possède un créer des fichiers mobile, alors que vidéo l’achat depuis un DVDest personnel, d’une console un Ripp-it After Mediscrimi5, investissement utilitaire français,Michaël se paye nant-», explique le luxe d’être l’un des plus Faure, puissants du business moment responsable tout en restant gratuit France de Gameloft, (www.ripp-it.com). On du numéro deux mondial peut aussi choisir le réussi secteur. ConvertMovie (30 €). Le protocole Universal Plug and Play, utilisé par les passerelles numériques, est le fruit de l’UPnP Forum regroupant près de 850 industriels. Il a pour objectif de faciliter la connexion d’appareils grand public (PC, télé et cadre photo numérique…) en partant du constat que tout consommateur n’est pas un as de l’informatique. Encore à ses débuts, l’UPnP est promis à un bel avenir. Grâce aux passerelles multimédia, il est possible de lire des fichiers de son ordinateur sur sa télé. DR Partie gagnée conversion UPnP T. AVELAR / AFP D’un côté, les photos, vidéos et fichiers musicaux entassés sur le disque dur du PC familial. De l’autre, un ensemble audiovisuel derniercri trônant dans le salon. Et au milieu, l’utilisateur qui souhaite désespérément lire le contenu du premier sur le second. Aucun espoir? Si, car le cyber-chaînon manquant existe. Revue de détail. • Lapasserellenumériquese connecte à l’installation homecinéma comme un lecteur de DVD : péritel, câble composant ou HDMI et sortie optique pour les plus récentes. Elle reçoit les images, sons et vidéos de l’ordinateur via une connexion wi-fi ou un câble réseau. Elle affiche sur la télé une interface intuitive qui se pilote via une télécommande. Avantage : elle est assez simple à mettre en œuvre. Inconvénient : le PC doit être constamment allumé pour autoriser l’accès aux données du disque dur. Coût : de 200 € à 500 €. JEAN & MONTMARIN Packard Bell recommande Windows Vista® Edition Familiale Premium Gonflé au Blu-Ray. EasyNote SB88-P Series Edition Limitée. Un design haut de gamme et d e s p e r f o r m a n c e s e x c e p t i o n n e l l e s . Il bénéficie de la technologie Blu-Ray pour se transfomer en lecteur portable haute définition à connecter à votre TV HD. Il est également doté de la technologie Processeur Intel ® Centrino ® Duo, d’une carte graphique ultra puissante NVIDIA ® GeForce ® 8600 GS, d’un accès Wi-Fi.n 4 fois plus rapide que le Wi-Fi.g * , d’une connectique e-Sata au débit 3 fois supérieur à l’USB 2.0, d’une webcam pour dialoguer sans limite et de deux disques durs * pour une capacité de stockage accrue. A par tir de 1199€ TTC * * . Pour plus d’informations : www.packardbell.fr/news Intel, le logo Intel, Centrino, Intel Core, et Core Inside sont des marques déposées ou enregistrées d'Intel Corporation ou de ses filiales, aux Etats-Unis et dans d'autres pays. *Selon les modèles. **Prix public conseillé, les revendeurs restent libres des prix pratiqués. Ce prix n’inclut pas l’éco contribution DEEE. 16 high-tech ÉTAT DE L’OFFRE Le TV+ n’a pas vraiment de concurrent à l’heure actuelle. Tivx 5100 de Dvico est un juke-box multimédia pourvu d’un tuner TNT capable de se transformer en magnétoscope numérique. Il ne permet pas en revanche de lire les vidéos stockées sur un PC ou d’accéder au Net. À SAVOIR Le TV+ est décliné en deux versions : 80 Go vendue environ 249 €, 250 Go vendue environ 349 €. Un mécanisme de plug-ins payants permet d’activer les fonctions supplémentaires du TV+. La navigation Web coûte 30 €. Le plug-in cinéma (15 €) permet de lire les fichiers Mpeg2 (format des DVD) et le plug-in Video Podcast autorise la lecture des podcasts. Le TV+ peut accueillir des « Widgets », petits logiciels qui apportent des fonctionnalités en plus (météo, circulation routière, infos, etc.). Ils sont téléchargeables depuis le TV+ à condition d’avoir acquis le plug-in de navigation Internet. dico techno Firmware Logiciel interne d’un produit électronique lui donnant ses fonctions essentielles. Sur certains produits, il peut être mis à jour pour corriger des bugs ou ajouter des fonctions. HDMI La High Definition Multimedia Interface est conçue pour transmettre des signaux numériques audio et vidéo. Elle équipe un nombre grandissant d’appareils : lecteurs de disques et téléviseurs HD, ordinateurs… J'AI TESTÉ L’ARCHOS TV+, MAGNÉTOSCOPE NUMÉRIQUE MULTIFONCTIONS Le cyber-magnétoscope est né En tant que « geek » assumé, j’ai une liste de gadgets étrangers que je souhaiterais posséder mais qui ne fonctionnent pas en France. Le Tivo américain y figure en première place depuis un bout de temps. En gros, il s’agit d’un enregistreur vidéo dans lequel les cassettes et DVD ont été remplacés par un disque dur. Pour l’utiliser, il suffit de parcourir le guide électronique des programmes intégré et de sélectionner ses émissions favorites. Elles seront enregistrées sur le disque dur et attendront sagement que j’aie le temps de les voir. Magique, je vous dis. L’autre jour, en recevant le communiqué de presse du TV+ d’Archos, je me suis dit que le Tivo risquait de sortir rapidement de ma liste. Le TV+ fait exactement la même chose, et même beaucoup plus. Un coup de fil au service de presse et j’apprends que le TV+ sera commercialisé courant novembre. Je ferai partie des premiers journalistes à le tester. MARC MITRANI CONDITIONS DU TEST Nous avons testé l’Archos TV+ pendant trois semaines dans les conditions normales d’utilisation. Le produit évalué ici est un exemplaire de présérie, identique à ceux du commerce. Nous l’avons connecté au Net à l’aide de la connexion wi-fi intégrée. NOVEMBRE 2007 Derrière son aspect sobre, le TV+ d’Archos cache de nombreuses fonctionnalités. Difficile de faire plus sobre côté design. Le TV+ est une boîte blanche et argentée de la taille d’un bouquin. A l’arrière, une flopée de connecteurs audio et vidéo, y compris une prise HDMI. Sur le flanc droit, deux prises USB. C’est finalement la télécommande qui est la plus impressionnante : noire, carrée et bardée de 53 touches. Parmi elles, un clavier alphabétique complet, des touches de déplacement et un bouton multidirectionnel. Le branchement n’a pas l’air bien sorcier. Je relie l’appareil à la télé et à mon décodeur CanalSat en suivant les indications du poster de mise en route. Une fois l’appareil allumé, un assistant me guide dans la configuration de base. Aucun problème pour le connecter à mon réseau wi-fi. Il faut alors apprendre au TV+ à piloter mon décodeur : lecture du manuel indispensable. Enfin, l’activation du guide des programmes se fait obligatoirement sur le site Web d’Archos. En tout, l’installationm’aurapristrentebonnes minutes et quelques tâtonnements. Dommage que l’assistant s’arrête aux réglages de base : j’aurais aimé être guidé d’une seule traite sans avoir à chercher dans le manuel. Le TV+ se pilote très simplement à l’aide de la télécommande. Un peu complexe au premier contact, elle s’apprivoise très vite. L’interface de l’appareil est basée sur un système d’icônes et de menus. Mieux vaut là aussi parcourir le manuel pour les maîtriser plus rapidement. Instant fatidique : je programme mon premier enregistrement. L’opération s’effectue très naturellement avec le guide des programmes. Les vidéos enregistrées au format DivX sont de bonne qualité. Non protégées, je peux les copier sur mon PC pour les éditer ou les stocker sur DVD. Bonne surprise, Windows Vista a automatiquement détecté l’appareil sur mon réseau wi-fi domestique : je peux ainsi lire les photos, vidéos et fichiers musicaux de mon PC sur la télé sans avoir à les transférer. S’ils sont stockés sur un disque dur externe, je peux aussi le connecter directement sur la prise USB. Vraiment pratique. Les talents du TV+ ne s’arrêtent pas là : je peux acquérir des programmes en vidéo à la demande (VOD) et les regarder sans passer par mon PC. En achetant un plug-in Web (30 €), je surfe sur le Net, la télécommande faisant alors office de clavier et de souris. Après trois semaines d’utilisation, je suis enthousiasmé par le TV+. J’ai toutefois constaté quelques petits défauts : le guide des programmes, géré par TVTV.fr, n’est pas toujours à jour lorsque CanalSat change la numérotation des chaînes. J’ai ainsi raté un enregistrement et il m’a fallu rectifier la numérotation à la main. Dans certains modes vidéo, les bords de l’image sont rognés. Heureusement, le firmware du TV+ peut être mis à jour, ce qui permettra d’ajouter de nouvelles fonctions et de corriger ces bugs. Marc Mitrani NOTE FINALE : 9/10 + - Une fois installé, le TV+ d’Archos est assez simple d’utilisation. Il offre de nombreuses fonctions dont la lecture du disque dur d’un PC. Un assistant d’installation couvrant toute la procédure de mise en route serait le bienvenu. ! "#! $% & ' ( ) 18 high-tech AUDIO NOVEMBRE 2007 LA MUSIQUE NUMÉRIQUE NE S’EST PAS CONTENTÉE DE BOULEVERSER LE MARCHÉ DU DISQUE. EN « Rock around the docks. » Début 2002, six mois après le lancement de l’iPod par Apple, un drôle d’appareil atterrit dans les rayons. Son nom : l’inMotion. Lancé par Altec Lansing, l’inMotion est la première « docking station ». But : permettre aux utilisateurs de baladeurs numériques d’écouter sans casque la musique contenue dans leur appareil. « On était tout seul sur le créneau. Aujourd’hui, 60 marques sont présentes », rappelle David Garnier, chef produit Altec. Il faut dire que le triomphe de l’iPod (110 millions d’exemplaires vendus dans le monde) fait envie. Même le concurrent direct d’Apple, le coréen Creative, vend des enceintes pour iPod en plus de celles dédiées à ses baladeurs bap- DR Quand la musique numérique largue En 2007, 125000 docks ont été vendus en France, dont 80000 pour iPod. tisés Zen. « C’est l’iPod qui tient le marché des docks, toutes les tentatives faites sur d’autres marques n’ont pas décollé », constate Jean-Christophe Linder, le PDG du fabricant MacWay. « A elles seules, les stations « Made for iPod » occupent 2/3 des ventes », confirme Olivier Fournet, analyste à l’institut Gfk. Soit 80000 sur les 125 000 docks vendus en 2007. Constat, « si le marché est assez disparate, les consommateurs vont facilement vers les produits haut de gamme », ajoute-t-on à Gfk. Entre autres explications, selon David Garnier : « un acheteur investissant 1 € dans un iPod dépense 1 € en accessoires, contre seulement 0,50 € pour l’utilisateur d’un autre type de baladeur ». Station fun, station-réveil, station-écran… il y en a pour tous les goûts et tous les budgets, de 29 € à 400 €. Apple, qui avait lancé son propre dock, l’iPod Hifi, en a arrêté la commercialisation. « Ce n’est pas leur métier », justifie un observateur. Visiblement, la firme à la pomme préfère empocher les royalties générées par les stations utilisant son connecteur. De leur côté, les constructeurs pestent. Une fois encore, ils ont découvert les nouveaux iPod en même temps que le public, en octobre. D’où la quasiimpossibilité de proposer des docks nouvelle génération pour les fêtes. Christophe Séfrin HDD Réunir hi-fi et musique compressée : c’est la mission des chaînes à disque dur intégré. Initié par Bose il y a deux ans, le concept fait des émules. Cette année, la Sony NAS-50HDE (env. 700 €), la Philips Streamium (WAC3500D, env. 500 €), la LG J10HD (env. 549 €) jouent en chœur le même couplet : un disque dur 80 Go et une connectique USB pour copier ses CD (jusqu’à 1500) ou la musique contenue dans un baladeur et en profiter au salon. Particularité du modèle Philips (lire p. 24) on peut lui greffer jusqu’à cinq enceintes en wi-fi. high-tech 19 NOVEMBRE 2007 PASSANT DU CD AU FICHIER INFORMATIQUE, ELLE A REVOLUTIONNÉ NOS MODES D’ÉCOUTE la hi-fi et impose ses docks A. DRYSDAYLE / REX / SIPA Les ordinateurs se prennent des baffles Malgré le succès de la musique numérique et des stations de stockage, les vinyles reviennent à la mode. Diamants sur canapé Quid des disques vinyles qui prennent la poussière au grenier ? A en croire quelques nostalgiques, le tourne-disque n’a pas dit son dernier mot. Il pourrait même effectuer un rappel. Les David Guetta et autres Bob Sinclar feraient des émules chez les jeunes qui se plaisent à sampler les vieux 33 tours. Confirmation auprès des constructeurs qui tous, où presque, en pos- sèdent dans leur catalogue (à partir de 100 €). Certains, comme les iTT de la marque Ion (à partir de 150 €) sont même dotés d’une prise USB et d’un logiciel pour numériser ses vieux disques. C. S. Finis les meubles CD. Aujourd’hui, la musique est stockée dans les ordinateurs. Conséquence, PC et Mac ont aussi besoin d’enceintes pour s’exprimer. En croissance de 19 % cette année, avec 2 millions d’enceintes PC vendues en France, le marché de l’enceinte multimédia est florissant. On en trouve à tous les prix. Des haut-parleurs basiques au kit 2.1, en passant par de rares ensembles 5.1 dédiés au jeu vidéo, le choix est vaste, mais ce sont finalement les solutions les plus simples qui ont le vent en poupe. « Il y a eu une poussée du 2.1 en 2006, mais le 2.0, soit la simple stéréo, est ce qui se vend le mieux cette année », indique l’institut Gfk. Ceci étant, mieux vaut s’équiper en haut de gamme, les prix pratiqués étant plus que corrects compte tenu des bonnes performances audio. A noter qu’avec son caisson de basse, un ensemble 2.1 offre beaucoup plus de consistance à la musique. Et si vous êtes joueur, jetez une oreille sur l’ensemble Ambx de Philips qui, en plus du son, émet de la lumière (les couleurs dominantes de l’écran), du vent via un ventilateur (en cas d’explosion à l’écran) et des vibrations grâce à son repose-poignet. C. S. 20 high-tech TENDANCE NOVEMBRE 2007 L’AVÈNEMENT DU MP3 ET DES DOCKS CHANGE LES HABITUDES DES CONSOMMATEURS Réactions en chaîne dans les salons dates 1920 Naissance des 78 tours. D’un diamètre de 25 cm ou 30 cm, ils reproduisent une ou deux chansons maximum. En 1948 sortent les premiers 33 tours. 1979 Sony lance le DR premier Walkman. A lui seul, le constructeur indique en avoir vendu 350 millions jusqu’en 2004, année de l’arrêt de sa commercialisation. Victimes du succès des « docking station », les chaînes hi-fi traditionnelles voient leurs part de marché reculer. de 610 000 platines, amplistuners et enceintes vendus. Autre point noir, les radios de type « sound machine » la mettent en sourdine : 1,2 million de ventes en 2007, soit 14 % de moins qu’il y a un an. La tendance au salon est évidemment la « docking station », mais aussi la chaîne hi-fi avec lecteur DVD. « Même avec un son en simple stéréo, les gens les apprécient », remarque Petite forme. Le marché de l’audio traditionnelle a du mal à passer le cap de la génération numérique. En recul depuis des années, les ventes de chaînes hi-fi à lecteur CD vont fléchir de 9,5 % en 2007, soit 1,145 million d’appareils écoulés. De leur côté, les chaînes à éléments séparés ne sont pas en grande forme, avec des ventes en chute de 5 % pour un total un vendeur. D’autant que le surcoût de la fonction DVD est faible (env. 50 €). « Le marché des petites chaînes va se concentrer sur les chambres à coucher », précise-t-on à l’institut Gfk. Paradoxalement, alors que les consommateurs boudent la hi-fi pure, les exigences de qualité autour de la musique compressée grandissent. « Au départ, on trouvait tous génial de brancher son baladeur sur un dock, mais avec des haut-parleurs de 2 W ou 4 W, ça devient limite », note Sébastien Le Bescond, directeur marketing de Creative. Du coup, le monde du son autour des baladeurs veut gagner en qualité. Mais « la convergence ne s’est pas encore opérée entre l’audio traditionnelle et l’audio numérique », notet-on chez LG. C. S. 1982 Arrivée du Compact Disc conçu par Philips et Sony. De 12 cm de diamètre, il contient jusqu’à 72 minutes de musique en stéréo. 1998 Le Mpman, premier baladeur numérique, voit le jour. Sa mémoire est de 32 Mo (30 minutes de musique MP3), contre 160 Go (2 400 heures) aujourd’hui pour le plus musclé des iPod. DR « Le concept de la haute fidélité doit être réactualisé » GÉRARD CHRÉTIEN Directeur général de Focal JM-Lab. Face au numérique, quelle place pour la hi-fi? Je pense que l’on assiste à la mise en place de diffé- rentes solutions d‘écoute musicale. S’il existe une « MacDonaldisation » du son liée à sa dématérialisation, l’arrivée de l’iPod et la démocratisation de l’écoute au casque offre une qualité audio qui a considérablement progressé par rapport aux baladeurs à cassettes. Le fait est que les gens n’ont pas forcément le réflexe de prendre du temps et de consacrer une partie de leur énergie cérébrale pour écouter un disque. Jusqu’au début des années 2000, le gros de notre marché se situait sur les enceintes à moins de 1000 €. Mais depuis, les segments du haut de gamme, donc très qualitatifs avec des enceintes vendues entre 5000 € et 10000 € la paire, sont en très forte croissance. De l’ordre de 20 % par an en ce qui nous concerne. La hi-fi est-elle devenue un plaisir réservé aux riches? Non, pas plus qu’elle est « malade » comme certains l’affirment. Son concept doit être réactualisé. On est en phase de mutation. A nous de toucher les jeunes générations. Je reste optimiste, même s’il est acquis que la haute-fidélité ne sera plus un domaine de consommation de masse. La question est de savoir que faire pour que les moins de 35 ans goûtent ce plaisir des sens, pour que la hi-fi des seniors et la musique nomade, confortable mais frustrante, communient. Vos solutions? Cela nécessite une vérita- critères ble phase d’apprentissage de l’oreille des consommateurs. Mais l’un des grands enjeux stratégiques reste de développer des produits répondants vraiment à de nouveaux modèles économiques, et qui soient commercialisés dans de nouveaux réseaux. Recueilli par Ch. Séfrin La qualité d’écoute d’une station d’accueil est le critère n° 1. Vérifier qu’elle dispose de bonnes basses et d’une connectique complète pour, le cas échéant, recharger un iPod, le synchroniser et visualiser ses photos et vidéos sur un écran. 22 high-tech SON NOVEMBRE 2007 MOBILITÉ, COMPACITÉ, DESIGN, LES CHAÎNES HI-FI JOUENT LA PARTITION DE LA QUALITÉ AUDIO Ma musique comme bon me semble… IL EXISTE DÉSORMAIS MILLE ET UNE FAÇONS DE PROFITER DE SA MUSIQUE À LA MAISON. COMPACITÉ ET DESIGN SONT DE MISE, LES CHAÎNES HI-FI VOULANT SE FONDRE DANS NOS INTÉRIEURS. SELON LES SOURCES AUDIO DISPONIBLES (CD, CLÉ USB…), IL FAUT AUSSI VEILLER À S’ÉQUIPER D’UN LECTEUR DISPOSANT DE LA CONNECTIQUE NÉCESSAIRE. A NE PAS NÉGLIGER NON PLUS, LA MULTIPLICATION DES CHAÎNES LISANT LES DVD, UN TRÈS BON COMPROMIS POUR GAGNER DE LA PLACE, MÊME SI CE CHOIX IMPOSE UN SON 2.1 ET NON PLUS MULTICANAL 5.1. QUE VOUS SOYEZ AVANT-GARDISTE OU TRADITIONNEL, MP3 OU HAUTE-FIDÉLITÉ, NOTRE SÉLECTION REFLÈTE L’AIR DU TEMPS, UNE MÉLODIE QUI SE JOUE DE 59 € À 699 €. Polyvalence et simplicité Elégance et mobilité Composé d’un caisson de basse, de deux enceintes aux courbes légères et d’une petite base pour poser n’importe quel baladeur, ce kit fait son effet. A l’écoute, la puissance délivrée (18 watts pour le caisson et 2 x 7 watts pour les satellites) est correcte pour une chambre ou un bureau, mais vite insuffisante pour une pièce de plus grande superficie dans laquelle il sera difficile de monter le son. Bon point, le socle où l’on pose son baladeur est équipé d’une entrée audio auxiliaire où l’on pourra brancher une console de jeux ou, tout simplement, une platine CD. Par ailleurs, il dispose d’un bouton pour ajuster le volume des basses. Bien utile pour une écoute mieux dosée, mais aussi pour éviter les phénomènes de saturation à fort volume, souvent perceptibles avec la musique compressée. Prix : env. 59 €. Enceintes Hercules X PS 2.1 Lounge. Bon son et mobilité sans concession, voici la vocation de cette petite chaîne élégante et discrète (28,6 x 11,5 x 20 cm) qui dispose d’un lecteur CD, d’un tuner FM RDS à 30 présélections ainsi que d’un port USB en façade pour lui greffer un baladeur. La lecture des formats MP3, WMA et Attrac est ainsi autorisée, pas celle du AAC (le format utilisé par l’iPod). Des fonctions classiques ? Sans doute, mais l’originalité de cette petite diva de 2 x 75 watts tient d’abord dans sa compatibilité Bluetooth 2.0, qui permet la lecture sans fil des morceaux contenus dans un téléphone mobile ou un baladeur Bluetooth. L’apérage (la mise en relation) des appareils est d’une simplicité enfantine et l’écoute, en stéréo, de très bonne facture. Prix : env. 299 €. Chaîne Sony CMT-HX5BT. Design et puissance Innovation et pureté Si votre appartement a été relooké par Valérie Damidot, pas d’hésitation : cette superbe chaîne CD/DVD 2.1 ne dénaturera pas votre bel intérieur. En forme de coupes de champagne, ses enceintes colonnes de 110 watts chacune sont une grande attraction et peuvent s’accorder avec le design d’un écran plat à la finition noire laquée. Sous le capot de l’élément central, un monstre de techno, lisant CD, DVD, DivX et fichiers MP3, WMA ou encore JPEG. Côté puissance, on ajoutera le caisson de 150 watts, très appréciable en utilisation home-cinéma. A noter d’ailleurs, la possibilité d’un son 5.1 virtuel, mais aussi la présence d’un convertisseur en 1080i pour la lecture des DVD via une connectique HDMI pour la lecture en hautedéfinition. Un bel ensemble pour un prix, finalement, modéré. Prix : env. 399 €. Chaîne LG HT462DZ. A l’époque du tout bio, cette chaîne CD/DVD prend les devants avec ses cônes d’enceintes en bois de bouleau moulés après avoir séjourné dans un bain de saké (véridique !). Eco-conception ? Non, JVC a retenu ce procédé pour offrir à ces enceintes un son cristallin. Et ça marche, la EX-A3E restitue un son très fin et précis, mais aussi texturé. L’écoute d’un solo de violoncelle est enivrante. Equipé d’une prise USB 2.0, cet appareil à la finition impressionnante lit tous les disques (DivX compris), mais aussi les DVD. La puissance de 80 watts est très confortable. Ceux qui privilégient la musique téléchargée apprécieront le procédé baptisé K2, qui redonne de la dynamique aux morceaux MP3 et WMA, notamment dans les basses. Prix : env. 699 €. Chaîne JVC EX-A3E. Le choix de la séparation En perte de vitesse, les chaînes hi-fi en éléments séparés (lecteur + amplificateur + enceintes) restent pourtant la meilleure solution pour écouter de la musique dans des conditions de qualité optimale. Certes, les contraintes d’installation sont un peu plus grandes et les prix largement plus élevés (comptez 200 € pour un bon lecteur CD, 200 € pour un ampli de 2 x 70 watts de qualité, plus 400 € environ pour une bonne paire d’enceintes). Signe des temps, de nombreuses marques, tel Onkyo ou Pioneer, permettent de raccorder un iPod à son amplificateur. Page réalisée par Christophe Séfrin 24 high-tech ÉTAT DE L’OFFRE A la chaîne Streamium Philips, Sony oppose sa micro chaîne NAS-50HDE (80 Go, env. 699 €) et sa platine de salon NAC-HD1E (250 Go, env. 1290 €). De son côté, Bose lance sa chaîne home-cinéma 3.2.1 GSXL, livrée avec 20 heures de musique pré chargée dans trois répertoires (Hits, Party et Relax). Prix : env. 2499 €. Tarif identique pour la BeoSound 3200 de Bang et Olufsen qui peut stocker jusqu’à 400 CD. A notre connaissance, Philips est le seul constructeur à proposer un système de satellites wi-fi. À SAVOIR Il est possible d’enregistrer sur le disque dur de la Streamium des morceaux achetés sur iTunes. Plus fort, on peut ensuite exporter le morceau copié vers un baladeur connecté sur la prise USB en façade de la Streamium. Ainsi, le morceau AAC protégé d’iTunes s’est métamorphosé en MP3 passe-partout. dico techno RMS Root-mean-square. Mesure permettant de déterminer, en watts, la puissance efficace d’un système sonore. Schématiquement, elle correspond à l’addition des puissances séparées de chaque haut-parleur. Gracenote Base de données musicale permettant l’identification via Internet de l’ensemble des disques ayant été édités. J’AI TESTÉ STREAMIUM, LA NOUVELLE CHAÎNE PHILIPS WI-FI AVEC DISQUE DUR La musique diffusée par satellites Découvert il y a deux ans, le concept de la chaîne Streamium de Philips m’avait bluffé. L’arrivée de la nouvelle génération à disque dur de 80 Go était l’occasion d’installer le juke-box numérique de Philips dans mon intérieur et d’essayer ses fonctionnalités wi-fi, permettant, via des petits satellites, de profiter de sa musique dans toute la maison tout en écoutant des morceaux différents dans chaque pièce. A l’ouverture du carton de la Streamium, une vision d’horreur : 1,16 kg de modes d’emploi dans toutes les langues. Le développement durable n’est pas encore passé par là… Déballée, la Streamium s’installe vite. L’appareil est joli, avec une finition métal et miroir. Une base d’accueil noire pour iPod se connecte à l’arrière. Allumée, la Streamium révèle un petit écran rétro éclairé bleu. 5,2 cm de diagonale, c’est bien juste pour lire les titres des morceaux de l’album de Justin Timberlake que j’insère. La base Gracenote embarquée reconnaît l’album. Un rien pervers, j’enfourne un vieux CD de Charles Trenet, qui est aussi identifié. En revanche, le récent double live de R.E.M. n’est pas reconnu. Il faudra mettre la base à jour via Internet. Ma première impression après la lecture de quelques morceaux est que l’écoute est excellente. Les 2 x 40 watts RMS font sentir leur présence, graves et aigus sont bien dosés et la dynamique enjouée. Je constate par ailleurs une quasi-absence de saturation à fort volume. J’embraye sur la copie de morceaux dans le disque dur. Une plongée dans le mode d’emploi s’impose tandis que la télécommande révèle sa mauvaise ergonomie. Il n’en reste pas moins que le rip de quelques CD s’effectue rapidement et sans obstacle. L’enregistrement sur le disque dur est réalisé en MP3 (128 kbits). Bonne surprise, je peux augmenter la qualité en diminuant la compression selon cinq paliers pour atteindre 320 kbits (contrepartie : moins de morceaux stockés). DR CONDITIONS DU TEST Le Streamium Music Center 80 Go (une base et un satellite) a été prêté par le service de presse de Philips pour une durée d’une semaine. Il a été choisi pour son prix accessible (450 €) et ses possibilités. Son satellite est vendu séparément (134 €). NOVEMBRE 2007 Une esthétique sympathique et un encombrement réduit pour la Streamium Philips. de la Streamium le Zen de Creative. Rien ne se passe. Après 10 minutes d’obstination, la connexion reste impossible. Bizarre, d’autant que le même essai avec un Zen Stone Plus fonctionne. Par acquis de conscience, je renouvelle l’opération avec un GoGear de Philips. Et ça marche. La lecture des fichiers du baladeur ne pose aucun souci. Etrangement, il est possible de copier des chansons du disque dur de la chaîne au baladeur mais pas l’inverse. Je teste également la liaison avec un iPod Touch. Le baladeur trouve sa place dans son dock. Déconvenue : la télécommande de la Streamium ne permet naturellement pas de piloter l’iPod. On ne peut donc pas choisir ses morceaux à distance. Reste la liaison wi-fi. La mise en réseau de la Streamium avec mon réseau domestique semble simple. En toute logique, la chaîne me réclame ma clé WEP, code alphanumérique que je rentre avec la télécommande. Malgré mes saisies renouvelées, je ne parviens pas à établir la liaison. La mise en relation avec un satellite La suite de mes essais porte sur la (pour écouter la musique stockée sur liaison avec différents baladeurs. Je le disque dur dans une autre pièce), branche sur la prise USB en façade simplement branché sur secteur est moins fastidieuse. Les deux appareils se détectent mais semblent ne pas achever l’installation de leur liaison, le satellite finissant même par se mettre en veille. Encore un bug? En l’allumant, je constate cependant que j’accède à distance au contenu du disque dur de la Streamium. Ce que ne précise pas le mode d’emploi. In fine, malgré pas mal d’embûches pour en tirer la quintessence, cette microchaîne remplit sa mission : permettre d’écouter, en quantité et avec un son de qualité, la musique dans toute la maison. Au prix d’une patience de Sioux. Christophe Séfrin NOTE FINALE : 6/10 + - Polyvalence de l’appareil. La bonne qualité d’écoute est un argument de poids. Capacité de stockage du disque dur. Dock d’accueil pour iPod . Prix attrayant. Télécommande peu intuitive. Ecran trop petit et molette en façade perfectible. Prise en main trop fastidieuse. 26 high-tech NOVEMBRE 2007 VIDÉO ALORS QUE LE CONCEPT DU SON 5.1 PEINE A S’IMPOSER, LE 7.1 DÉBARQUE DANS NOS SALONS Nouvelle donne pour les home cinémas Une dose de son en barre L’idéevientdeYamaha,mais Philips, Sony ou la marque britannique Logic3 ont emboîté le pas au constructeur japonais, maître en matière de barres de son. Kezako? Une drôle de solution acoustique réunissant amplificateur et enceintes (voire éventuellement un lecteur DVD) dans un seul élément à placer sous son téléviseur. Côté discrétion, difficile de faire mieux que ces équipements qui évitent la galère des câbles à tirer et permettent d’obtenir un véritable son 5.1 (dans le cas des systèmes Yamaha qui s’auto-calibrent pour s’ajuster à la position d’écoute du téléspectateur) ou un 5.1 simulé. Souvent associées à un meuble TV, les barres de son se démocratisent, avec quelques dizaines de milliers de pièces vendues cette année. Côté prix, compter à partir de 400 €. Derrière l’écran, l’enceinte A part les barres de son, les écrans plats n’ont pas encore trouvé leur équivalent en terme d’intégration côté audio. Nouveau, le système Winglet, de la société française Haliaetus Technologies, est une solution prometteuse. Le principe : celui d’un système de diffusion tridimensionnel de 100 watts de puissance à fixer à l’arrière de l’écran et qui évite les enceintes disgracieuses. Le tout pour un budget compris entre 440 € et 490 € selon la taille, entre 75 cm et 135 cm. finition qui, avec les disques Blu-ray et HD DVD, promet un son multicanal en 7.1. Se pose une question : « Alors que la pilule du 5.1 n’est pas passée, qui aura le courage d’installer huit enceintes chez lui ? », se demande un vendeur. Christophe Séfrin Couper les fils pour résoudre les problèmes d’intégration des enceintes arrières, celles qui offrent les fameux effets surround? Beaucoup de constructeurs y pensent, rares sont ceux qui sont passés à l’acte. La faute à des résultats aléatoires, des équipements chers. Sans compter que cela pose, paradoxalement, de nouvelles contraintes d’installation. Car s’il est possible de couper les fils entre des enceintes et un amplificateur, celles-ci ont quand même besoin d’être alimentées en courant électrique. D’où la nécessité de tirer de nouveaux câbles pour les brancher sur le secteur. La quadrature du cercle en somme. SÉLECTION Cabasse Alcyone Discrétion, précision et intégration parfaite avec ces petits satellites à fixer au mur ou à poser. On les associe à un ampli-caisson de 100 watts. Env. 799 €. Bose 3.2.1 Compacte et performante, la 3.2.1. réussit la performance de proposer un son surround avec seulement deux enceintes. A partir de 999 € environ. DR femmes depuis des années : la simplification de la taille et la réduction de l’encombrement des produits », explique-t-on chez Bose. Sans doute la raison du succès actuel du son 2.1 qui, selon Gfk, « pousse le marché ». Tout le contraire de la haute dé- DR L’ordinateur qui fait home cinéma? Microsoftdeen a Avec 10-millions rêvé avec WindowsenMedia téléchargements Center quelques France sur en 2006, le jeu PC tournant sous vidéo tisse sa toileune sur les version de se XP. mobiles.spécifique 50 éditeurs Aujourd’hui, sont tous partagent lece marché où les PC avec Vista l’utilisateur entrequi dans la en sontpour capables. partie 3 à 5-€ selon Mais connecter les jeux. Il y en son aurait ordinateur à sa télé pour 300 de disponibles. regarder les films Particularité, 46-%qu’il des contient en rebute plus joueurs sont des joueud’un. D’où l’arrivéepour de ses, qui craquent solutions rapatrier ou le Desperatepour Housewives multimédia de son«-Tout disque Midnight Billard. dur. Ethernet ou sans le monde possède unfil (en wi-fialors ou parque courant mobile, l’achat porteur), les équipements d’une console est un se diversifient. Derniers investissement discriminés, les explique ExtendersMichaël de nant-», D-Link, Faure, sortes de platines passerelles, encore responsableou business le Eva 8000 de Net Gear, France de Gameloft, qui se chargent d’orienter numéro deux mondial du films, musiques et photo secteur. sur le téléviseur. Encombrement réduit et simplicité d'usage sont les nouveaux impératifs des home cinémas. venir un marché de niche ou haut de gamme pour les passionnés équipés de salles dédiées », pronostique Christophe Cabasse, directeur export et marketing Cabasse, le fabricant d’enceintes français. « La tendance est à ce que souhaitent les DR Partie du PCgagnée à la télé sans fil DR C’est l’histoire d’un rendezvous manqué. Né en 1997, le DVD n’a pas simplement offert de meilleures images aux spectateurs. Avec lui est apparu le son 5.1 et le concept de home cinéma. Le 5.1 ? Rappelez-vous : six enceintes pour immerger complètement le téléspectateur au cœur de l’action. Seulement voilà, avec ses câbles à tirer, ses éléments plus ou moins encombrants et la nécessité de posséder un amplificateur Dolby Digital et DTS, le concept en a rebuté plus d’un. Vite né, vite oublié… ou presque. « Le marché a atteint son apogée en 2002 avec les packs homecinéma ampli + enceintes », rappelle Elodie Giacobini, chef de marché hi-fi à l’institut Gfk. Depuis, c’est la déroute avec des ventes en baisse constante : -24 % en 2006 et sans doute -13 % cette année pour 370 000 unités achetées. « Le 5.1 va rede- Pioneer LX01 Cet ensemble de 400 watts est doté d’un enregistreur de 250 Go. Avec trois prises HDMI 1.3, on peut lui associer un lecteur Blu-ray ou HD DVD. Env. 2990 €. 28 high-tech NOVEMBRE 2007 ÉVOLUTION LES FONCTIONS MUSICALES DEVIENNENT ENFIN INTÉRESSANTES SUR LES TÉLÉPHONES PORTABLES Les mobiles connaissent la musique freins DR Un téléphone-baladeur ou un baladeur téléphone? L’arrivée de l’iPhone d’Apple, mix d’iPod et de téléphone mobile, brouille le jeu. Mais dès 2005 et le W800 de Sony Ericsson, la musique a réalisé une incursion remarquée dans le monde de la téléphonie. « Aujourd’hui, la fonction musique est présente sur tous les mobiles », constate Vincent Leclerc, responsable achats chez The Phone House. Pourtant, les mobiles n’ont pas encore tué les baladeurs. La raison ? Les musicphones ont longtemps été moins pratiques que les classiques baladeurs numériques. Interface utilisateur complexe, « drag and drop » (glisser-déposer) de fichiers MP3 pas toujours possible, téléchargement de morceaux via les opérateurs à un prix exorbitant, mémoire et autonomie des appareils faiblardes… Autant de handicaps qui ont longtemps relégué la fonction d’écoute musicale au rang de gadget. Plus maintenant. Nokia, Samsung, Sony Ericsson et les autres jouent désormais la même partition avec Dotés d’interfaces plus pratiques, les mobiles peuvent maintenant rivaliser avec les baladeurs. des touches musicales dédiées, des mémoires atteignant 8 Go (soit 5 000 chansons) en interne ou par extension, des logiciels de lecture performants. « Nous observons que de plus en plus de consommateurs optent pour des téléphones mobiles qui ont une fonction musicale », constate David Mignot, directeur Marketing Sony Ericsson France. Selon l’Observatoire sociétal du téléphone mobile Afom/TNS Sofres, 22 % des Français écoutent de la musique sur leur mobile, soit 7 % de plus qu’en 2006. Depuis le 14 novembre, SFR propose ses forfaits musicaux en téléchargement illimité. Sans doute de quoi booster ces chiffres. Christophe Séfrin Remplacer deux appareils par un seul, à savoir un mobile et un baladeur par un mobile-baladeur, ne serait pas une démarche évidente chez les consommateurs. Méfiance naturelle de l’appareil « couteau suisse », peur de la fiabilité et de la panne sont souvent évoqués par les professionnels comme des freins potentiels à l’équipement unique qui, de l’avis de tous, devrait finir par s’imposer. Les craintes seront sans doute du même acabit lorsque les mobiles rivaliseront vraiment avec les appareils photo numériques. FACE-À-FACE DR Un téléphone baladeur peut-il rivaliser avec un baladeur ? C'est l'objectif du Nokia 5310 XpressMusic qui mise tout sur la musique. Touches Skip/Play/Pause sur le flanc droit, prise mini jack 3,5 mm acceptant n’importe quel casque audio… le mimétisme avec un classique baladeur est parfait. Mesurant 44,7 x 103,8 x 9,9 mm pour 71 g, le 5310 est d’ailleurs à peine plus encombrant que l’ancien iPod nano. Bon point, outre un tuner FM RDS, ce mobile lit les MP3, mais aussi les fichiers WMA DRM achetés en ligne. En revanche, ceux loués sur le site musicMe restent muets. Le 5310 est compatible avec le futur magasin Nokia Music Store et offre une autonomie en lecture de 18 heures. Côté capacité, il est livré avec une carte mémoire de 2 Go, l’équivalent de 1250 chansons environ. On peut pousser le vice en s’offrant une carte microSD de 4 Go (env. 50 €). Ainsi équipé, ce mobile rivalisera avec la plupart des baladeurs du marché. Bluetooth 2.0, le 5310 offre une écoute de qualité malgré un casque fourni bien classique. Mais ces concurrents baladeurs ne font guère mieux. Prix : env. 279 € hors abonnement. NOTE FINALE : 9/10 + - Polyvalence, facilité d'utilisation, tuner FM RDS. Mémoire installée de 2 Go insuffisante, prix « nu » élevé. Créative peut rester Zen A capacité égale, soit 4 Go, le Zen V Plus de Creative est un modèle d’ergonomie et de robustesse. Pas plus gros qu’une boîte de Tic-Tac, sa discrétion (44 x 68 x 17 mm pour seulement 16 g) lui assure une position privilégiée dans n’importe quelle poche. Deux touches rétro éclairées et un joystick suffisent pour naviguer aisément au cœur de son interface où l’on retrouve une fonction tuner FM des plus appréciables. Une polyvalence dont bien des baladeurs devraient s’inspirer. L’écoute est très bonne, le casque fourni restant basique. Il est compatible avec les fichiers achetés (hors iTunes) ou loués. Côté autonomie, 15 heures d’écoute sont assurées. En outre, le Zen V Plus consacre ses capacités à la vidéo. Certes étriqué, son écran Oled de 1,5’’ (3,82 cm) affiche tout de même 262000 couleurs. Il sera pratique pour lire des photos, des clips ou bandes- annonces cinéma, voire des vidéos personnelles que ce baladeur sera cependant bien incapable de tourner, contrairement à un mobile. La compatibilité DivX est proposée. Un petit baladeur qui remplit parfaitement sa vocation première… mais qui ne téléphone pas. On ne peut lui reprocher. Prix : env. 169 €. DR Nokia hausse le son NOTE FINALE : 8,5/10 + - Compacité, nombre de touches réduit, ergonomie. Aspect un peu plastique, absence de Bluetooth 2.0. high-tech 29 NOVEMBRE 2007 Légitime lors de son arrivée il y a dix ans, le MP3 mérite-t-il encore d’être utilisé? Compresser la musique est une évidence quand les débits sur Internet se calculent en kilobits par seconde, quand les espaces de stockage sur les baladeurs sont proprement ridicules (quelques Mo seulement). Mais à l’heure du déploiement de la fibre optique et des baladeurs à la mémoire décuplée (160 Go pour le plus costaud des iPod), le jeu de la compression n’en vaut peut-être plus tout à fait la chandelle. Pour le mélomane, une solution : copier ses CD sur son ordinateur au format optimal, soit 192 kbits/s. INNOVATION LES INDUSTRIELS TENTENT D’AMÉLIORER LA QUALITÉ DES MP3 Le son souhaite décompresser On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. En compressant un morceau de musique au dixième de son volume originel, le MP3 fait l’impasse sur un tas de détails sonores a priori imperceptibles à l’oreille. Pourtant, en passant de 25 Mo, leur « poids » natif, à 2 Mo environ une fois compressées, les chansons perdent de leur vitalité. Il suffit de brancher son baladeur sur l’amplificateur de sa chaîne hi-fi et de monter le son pour s’en convaincre : l’écoute sature vite, elle manque de dynamique, de précision dans les aigus et de rondeur dans les graves. Ce qui est vrai pour le MP3 l’est aussi pour le WMA, ou le AAC, les autres formats de compression répandus. Face à leur relative médio- S. POUZET / 20 MINUTES capacité La compression au format MP3 endommage les détails sonores. crité, certains industriels se rebiffent. A l’instar de JVC avec son K2, un procédé basé sur des algorithmes informatiques qui vont surclasserlaqualitédessignaux numériques. Ainsi, le K2 redonne au MP3 une qualité proche du CD. Et appliqué à un CD audio original, il dope l’enregistrement. A découvrir sur certaines chaînes micro du constructeur japonais, tandis qu’au Japon, iTunes propose des titres estampillés K2. Autre innovation chez Creative avec son X-Fi, procédé qui restaure les graves et les aigus en laissant la voix intacte. Le X-Fi équipe un casque du constructeur (Aurvana), des cartes son internes et le Xdock, base d’accueil pour baladeur. La concurrence n’est pas en reste. Sony intègre à certains baladeurs (série ZA810) sa technologie Clear Audio. Et de son côté, Logitech et sa base d’accueil pour iPod PureFi Anywhere soigne les haut-parleurs utilisés pour couvrir les fréquences les plus larges possibles. Les sites de vente de musique s’y mettent aussi, en proposant une partie – encore modeste – de leur offre deux fois moins compressée. Christophe Séfrin Des tirages parfaits qui durent toute une vie Quel que soit le document imprimé, l’encre EPSON Durabrite Ultra offre une qualité exceptionnelle, avec des coûts d’impression maîtrisés. Grâce aux 4 cartouches séparées, vous ne remplacez que la couleur épuisée. Et chaque cartouche ne coûte que 9,99**. www.epson.fr * **prix public conseillé TTC *Dépassez votre imagination 30 high-tech SON NOVEMBRE 2007 QU’IL SOIT TOUR DE COU, INTRA-AURICULAIRE OU À ARCEAUX, UN CASQUE DE QUALITÉ S’IMPOSE Au rayon casque audio, je veux… CHACUN EN A FAIT LES FRAIS : LES CASQUES FOURNIS PAR LES CONSTRUCTEURS DE BALADEURS SONT SOUVENT DE PIÈTRE QUALITÉ. ET CE, MÊME CHEZ LE NUMÉRO UN APPLE. PREMIER ACCESSOIRE VENDU DANS LA GALAXIE DE LA MUSIQUE NOMADE (6,85 MILLIONS D’UNITÉS CETTE ANNÉE EN FRANCE, SELON GFK), LE CASQUE AUDIO EST MULTIPLE. SIMPLE ÉCOUTEUR À LOGER DANS L’OREILLE, MODÈLE TOUR DE COUP OU À ARCEAUX, CASQUE INTRA-AURICULAIRE, CHACUN DEVRA S’ÉQUIPER SELON SES PROPRES EXIGENCES DE CONFORT. MAIS C’EST RÉSOLUMENT VERS LA QUALITÉ D’ÉCOUTE, ARGUMENT QUI DOIT RESTER DOMINANT AU MOMENT DE L’ACHAT, QUE 20 MINUTES PLACE CETTE SÉLECTION. Maintient ferme, esthétique soignée, finition rigoureuse… ce casque renferme aussi des trésors de technologie pour quiconque désire ne pas seulement entendre sa musique, mais aussi l’écouter. Trois petits boutons sur le pavillon droit permettent d’accéder à trois fonctions qu’il est possible de désactiver : éliminer les bruits extérieurs, redonner de la dynamique aux fichiers musicaux compressés et spatialiser le son. A l’essai, les deux premières fonctions s’imposent comme les meilleures. La première transforme ce casque en modèle antibruit, indispensable dans les transports pour vraiment profiter de sa musique. Et la seconde de transcender la plupart des morceaux MP3 en leur permettant de retrouver beaucoup de détails, notamment dans les basses. Une métamorphose qui se paie au prix fort. Creative. Aurvana X-Fi. Prix : env. 300 €. Vous avez probablement déjà vu ce casque au design intemporel sur les oreilles d’un piéton ou de votre voisin de bus. Et pour cause, le Porta Pro de Koss est souvent considéré (à juste titre) comme une référence en matière d’écoute nomade, ce casque est aussi extrêmement léger, compact et commode à transporter. Une fois replié et rangé dans son étui, il ne prend guère plus de place qu’un appareil photo numérique. Pourtant, quel son. Derrière ses petits coussinets en mousse, une dynamique qui fait plaisir aux tympans, avec une écoute très pêchue, équilibrée et texturée, et des basses présentes. Deux bémols cependant : il n’isole guère des bruits extérieurs et ses coussinets ne supporteront pas longtemps la sueur que pourra occasionner une utilisation sportive. Koss Porta Pro. Prix : env. 79 €. … un son pro … de la polyvalence Généralement associée au monde de la scène, la marque Shure propose aussi des casques pour le grand public. Hier vendus à des prix prohibitifs, ceux-ci commencent à être accessibles. Et chacun peut enfin profiter du savoir faire du constructeur américain. Exemple avec ce SE210 qui, pour le prix d’un baladeur de 4 Go, transcende l’écoute. Intra-auriculaire et livré avec de nombreux embouts (dont certains antibruit), le SE210 immerge totalement son utilisateur au cœur de la musique : son champ sonore très large utilise une vaste plage de fréquences. L’appareil est donc autant capable de restituer des aigus très fins que des basses profondes. Malgré tout, ces dernières manquent légèrement de présence. Mais c’est un moindre mal. Shure SE210. Prix : env. 149 €. Le câble long (3 m) et de bon calibre de ce casque témoigne d’une vocation première sédentaire, orientée hi-fi. Mais le DTX-700 peut parfaitement convenir pour une utilisation nomade. Repliable et livré dans une sacoche de transport rigide, sa légèreté (180 g) y concourt largement. D’un port très agréable avec un arceau rembourré, ce modèle aux coussinets en tissus s’avère très ergonomique, malgré son design massif et peu imaginatif. L’écoute affiche une parfaite richesse de détails sonores, tant dans les hautes que les basses fréquences, ces dernières étant solidement charpentées et supportant les écoutes à fort volume sans distorsion. Les voix se révèlent également très présentes. On pourra donc opter pour ce modèle quels que soient ses goûts musicaux. Beyerdynamic TX-700. Prix : env. 69 €. DR DR DR … de la légèreté DR … la qualité retrouvée Sans fil à la patte Outre les ondes radio et la transmission infrarouge, le Bluetooth 2.0 sert aussi à écouter la musique sans fil. Cette norme de transmission permet d’accéder à une écoute de qualité et en stéréo. Si beaucoup de mobiles l’ont adoptée, les références de casques compatibles (env. 60 €) manquent. Les baladeurs s’y mettent peu à peu (Samsung YP-P2 et P10, par exemple), mais timidement. A défaut de Bluetooth 2.0 intégré, on peut leur greffer un « dongle », petit émetteur fourni avec un casque sans fil, comme le Free Pulse de Logitech. Page réalisée par Christophe Séfrin (publicité) PROFESSEUR KEN POHLMANN PROFESSEUR ÉMÉRITE ET DIRECTEUR ÉMÉRITE DES PROGRAMMES DE TECHNOLOGIE MUSICALE À LA FROST SCHOOL OF MUSIC DE L’UNIVERSITÉ DE MIAMI, DIRECTEUR DE POHLMANN ENGINEERING, UNE AGENCE DE CONSEIL EN AUDIOVISUEL D’ENVERGURE MONDIALE, AUTEUR DE PRINCIPLES OF DIGITAL AUDIO (PRINCIPES DE L’AUDIONUMÉRIQUE), MEMBRE DE LA AUDIO ENGINEERING SOCIETY (AES, SOCIÉTÉ D’INGÉNIERIE AUDIOVISUELLE), PRÉSIDENT DE LA 7e CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE L’AES AYANT POUR THÈME L’AUDIO-NUMÉRIQUE. ')34) ! ! "# & Pour être franc, le résultat n’est pas satisfaisant. Etant donné que de plus en plus de gens écoutent de la musique uniquement sur des lecteurs MP3, la qualité du son est primordiale. Les membres de mon équipe d’ingénieurs du son ont réalisé un grand nombre de tests sur des lecteurs MP3. Tandis qu’un lecteur disposait d’un trajet de signal et de caractéristiques de traitement de qualité, mais de mauvais écouteurs, un autre lecteur présentait des capacités sonores défaillantes, mais des écouteurs étonnamment performants. Il me semble évident que les entreprises doivent examiner l’ensemble de la chaîne de signaux de l’écoute pour améliorer la qualité des lecteurs MP3 sur tous les points. ! ! "# ! ! $% & ")34) *' $% -. (( 1 & Grâce à leur approche globale, les ingénieurs du son de Samsung ont optimisé le potentiel de la technologie DNSe. Le traitement DNSe 2.0 nous permet de modifier le son en fonction de nos préférences et des conditions d’écoute. Il offre des modes prédéfinis qui reconstituent l’acoustique d’une pièce, simulant l’effet sonore d’un grand espace comme une discothèque ou une salle de concert. Un égaliseur graphique entièrement réglable est également fourni. Les écouteurs, qui offrent une très bonne réponse dans les graves ainsi qu’une balance naturelle et régulière sont le résultat d’années d’expérience. Tout ceci a été soigneusement pensé afin que la musique soit fidèlement restituée. La technologie DNSe 2.0 (Digital Natural Sound engine™) – développée par Samsung – permet d’obtenir un son naturel et réaliste. La plupart des enregistrements musicaux commerciaux sont mixés pour une écoute avec haut-parleurs conventionnels. Lorsqu’ils sont écoutés avec des lecteurs et des 5"46 écouteurs ordinaires, le résultat peut ne pas paraître naturel. La technologie DNSe 2.0 remédie à cela en reproduisant une stéréo plus réaliste grâce à son « externalisateur » 3D et le traitement du signal du haut-parleur en 3D. Pour l’essentiel, on cherche à recréer, par le biais de ces algorithmes, l’imagerie stéréo initiale et les conditions du studio d’enregistrement. Par ailleurs, la technologie DNSe 2.0 a recours à un phénomène psycho-acoustique dénommé « fondamentale manquante » permettant d’éliminer les limites des sons graves inhérentes aux écouteurs et petits haut-parleurs. Avec cette technologie, les harmoniques graves sont traitées de manière à ce que le cerveau humain entende les signaux graves de la fréquence fondamentale manquante. 5"47. '' ! $% ' (% ) !( *' ! (( & Un bon lecteur ne se limite pas à un bon son. La technologie DNSe 2.0 permet à Samsung de développer de nouveaux produits qui affichent également des images et des vidéos de grande qualité, tout en intégrant ces caractéristiques à l’écoute de musique. Par exemple, l’écran tactile LCD 16:9 de l’YP-P2 et le menu intuitif 5"4"sont le complément idéal de ce son extraordinaire. L’affichage TFT et les haut-parleurs intégrés de l’YP-S5 offrent un moyen simple de partager des photos, des vidéos et de la musique. Le YP-T10 est quant à lui équipé des toutes dernières fonctions multimédias et d’un écran couleur pour la lecture des vidéos sur lequel s’affichent des animations amusantes. 888(%1 © 2007 - Samsung Electronics France - R.C.S. BOBIGNY B 337 367 497 + ) %(( ! "# ! (% ,% ) $% -./ '( !0 ( ! !'0 ($ ! "# (% 1 '' '1 2 "$( ' *' 1( 32 high-tech NOVEMBRE 2007 TENDANCE LES GÉANTS DU JEU VIDÉO MISENT SUR LE HARDWARE POUR CONQUÉRIR LES JOUEURS Les accessoires consolent les fabricants Processeurs ultra-performants, cartes graphiques haut de gamme… Microsoft et Sony le savent, les consoles nouvelle génération coûtent les yeux de la tête à produire. Résultat, elles sont souvent vendues à marge zéro, voire à perte. Outre les jeux, évidemment, les constructeurs lancent pléthore d’accessoires pour trouver l’équilibre. Tour d’horizon. • Microsoft propose pour la Xbox 360 une pléiade de volants, manettes, et kits de recharge. Plus originaux, les accessoires de communication (micro–casque, Webcam et clavier Messenger) font un carton. Côté multimédia, le constructeur avoue vendre le lecteur de HD-DVD en « quantité satisfaisante », sans plus de précisions. Tout juste apprendra-t-on que chaque Xbox 360 vendue est, en moyenne, équipée de trois accessoires supplémentaires. • Sony veut « associer Wiimagination A l’image de « Guitar Hero », les jeux vidéos proposent de nouvelles sensations grâce aux accessoires. des accessoires avec un service », précise Arnaud Gueydan, chef de groupe consoles Sony France. Ainsi, la caméra PlayStation Eye est complétée d’un video-chat (39 € seule ou 59 € avec le jeu « Eye of Judgement »). Courant 2008, PlayTV ajoutera un double tuner TNT HD à la PS3 et la transformera en enregistreur numérique. La PSP n’est pas en reste avec la très réussie Go Cam, accompagnée d’un vidéo-chat. Et un GPS en 2008. • Nintendo ne propose encore que des manettes supplémentaires, la Wiimote, et le Nunchuck, complément de la précédente. Stéphan Bole, DG de Nintendo France, précise que chaque Wii vendue en France est équipée de 2,3 Wiimotes (dont celle fournie avec la console) et de 1,6 Nunchuck. Premier accessoire prévu : Wii Fit, sorte de plateau sensible au poids vendu avec le jeu « Wii Fitness » courant 2008. Marc Mitrani Seule ou associée à un accessoire, la Wiimote, manette de la Nintendo Wii, permet de donner corps à toutes les idées, même les plus farfelues. Dans « Trauma Center : Second opinion », elle devient outil chirurgical. « Cooking Mama » lui permet de devenir ustensile de cuisine. Délirant, dans « WarioWare : Smooth moves », il s’agit de tirer sur une corde, de tremper une frite dans le ketchup ou de planter une fourchette dans un steak. « Lego Star Wars : La saga complète » sera l’occasion de se servir de la Wiimote comme d’un sabre laser. Avec le Wii Zapper (sortie le 7 décembre), elle sert à tirer à l’arc dans « Link’s Crossbow Training ». Le Xbox 360 Wireless tient la route La carte « Eyes of Judgement » Note : 8/10 + – C’est le volant du parfait petit Fangio. Accompagné d’un pédalier, il apporte de très bonnes sensations de conduite. Il est en effet équipé d’un retour de force qui permet de ressentir parfaitement la trajectoire des véhicules. Sous Sega Rally, jeu axé plutôt arcade, le comportement du volant est exemplaire. La fonction sans fil permet de jouer même dans une grande pièce. Quant aux deux petits reposoirs pour genoux, ils sont pratiques lorsque la table basse n’est pas à bonne hauteur. Le changement de vitesse via les deux palettes derrière le volant (style F1) est assez réactif. On regrettera cependant l’absence de pédale d’embrayage et de levier de vitesse, ainsi que la sensibilité un peu trop forte. Néanmoins, ce volant reste de très bonne facture, et pousse dans leurs retranchements ses concurrents sur console, souvent dépassés. Disponible sur Xbox 360. Testé avec Sega Rally. Prix : env. 130 €. Facile à installer, qualité et confort de conduite, fourni avec Project Gotham Racing 3. Pas d’embrayage ni de levier de vitesse, un peu trop sensible. C’est le successeur digital des cartes Magic. Avec 24 cartes, 8 cartes de booster, un tapis de 45 x 45 cm et la caméra Playstation-Eye et son trépied, il va falloir prévoir de la place pour jouer. Une fois installée, les choses deviennent plus simples. Il faut Note : choisir entre un mode arène (joueur contre joueur ou console, et même console contre console) ou en ligne. Les cartes posées sur le tapis sont reconnues par la console qui affiche à l’écran les invocations ou sorts correspondants. Il s’agit ensuite d’établir une stratégie pour contrôler cinq des neuf cases du tapis. Le peu de cartes et l’absence d’autres modes rendent le jeu limité, bien qu’il soit possible d’acheter des boosters supplémentaires (env. 10 € pour huit cartes dont une rare). « Eyes of Judgement » est une belle exploitation du Playstation-Eye donc, mais qui demande une dépense importante pour un joueur occasionnel. Et peu d’intérêt pour un joueur passionné qui préférera les traditionnelles cartes Magic et l’ambiance des tournois qui va avec. Disponible sur PS3. Prix : 100 €. 6/10 + – Performances de la caméra, un mode online prometteur. Prix. Espérance de vie trop faible. L’ambiance des tournois Le meilleur reflex de l'année Preuves à l'appui 10 MEGAPIXELS STABILISATION INTÉGRÉE CAPTEUR ANTI-POUSSIÈRES BOÎTIER TROPICALISÉ hotline : 0 826 103 163 (0.15 € / min) www.pentax.fr 34 high-tech NOVEMBRE 2007 Les manettes ne sont plus les seules à G9 et G15, un duo de choc Au déballage, la souris Logitech G9 Laser et le clavier G15 surprennent : la première se présente avec deux différentes coques, quatre poids de quatre grammes et autant de sept, alors que le second étonne par ses dimensions XL. A priori les poids font penser à un gadget, mais après avoir testé différentes combinaisons, Note : on réalise l’ingéniosité de l’option pour adopter sa configuration favorite. Bien vu les neuf boutons (pour le confort), la roulette multidirectionnelle (pour la modularité), disposant d’un mode ultrarapide, et la sauvegarde des profils. Le top reste le clavier avec ses six touches programmables, le réglage du volume et ses boutons rétro éclairés. Mais son avantage réside surtout dans son écran LCD intégré sur lequel sont affichés date et heure, caractéristiques du joueur en cours de partie et performances de l’ordinateur. Sans compter deux ports USB. La combinaison du G9 et du G15 s’impose comme l’arme absolue du joueur. Testés avec « Battlefield 2142 », « World of Warcraft » et « Gears of War ». Disponible pour PC. Prix : env. 99 € chacun. Du sport avec le Wii Fit Connecter une balance à une console, il fallait oser, Nintendo l’a fait avec « Wii Fitness ». Passées les premières appréhensions, par crainte de se sentir ridicule, le fun est total. On ne se rend même plus compte qu’on est en train de faire du hula hoop ou de la gymnastique. Il s’agit dans la plupart des mini-jeux de mesurer son équilibre, en faisant du saut à ski par exemple, ou de faire tomber dans un trou des billes instables sur un plateau que l’on incline avec son corps. Les exercices de fitness journaliers semblent efficaces. On attendra toutefois des jeux plus complets à destination de cet accessoire, qui ouvre de nombreuses possibilités, du yoga au snowboard. Sortie en mars 2008. Prix non communiqué. 9,5/10 + – Souris : enregistrement des profils, balance interchangeable via les poids. Clavier : écran LCD, touches rétro éclairées. Prix. (publicité) Sortie de piste pour Wii Drive Wii Drive est un accessoire qui, comme son nom l’indique, est réservé à la conduite sur Wii. Une fente se situe au milieu du volant pour y loger une Wiimote. La sensation de tenir un vrai volant est là, malgré le toucher désagréable du plastique nu et le fait que les mouvements se font dans le vide. L’accessibilité aux boutons se fait sans difficulté, à l’exception de la gâchette B : même si elle reste proche du majeur gauche, son utilisation n’est pas aussi intuitive qu’en situation classique. Heureusement, c’est un des boutons les moins utilisés dans ce style de jeu. L’expérience pendant Note : la conduite est un peu enrichie : le fait de tenir un volant plutôt qu’une Wiimote donne plus de points de repère. Il est ainsi plus simple de jauger l’inclinaison à donner pour faire tourner le véhicule. Un accessoire qui reste tout de même trop cher par rapport à ce qu’il peut apporter au gameplay. Testé avec « Monster 4x4 ». Disponible pour Nintendo Wii. Prix : env. 20 € 5/10 + – Ergonomie de jeu légèrement accrue. Fourni avec « Monster 4x4 ». Toucher peu agréable. Prix par rapport au bénéfice. Tests réalisés par E. Courvalin, G. Doublet, A. Joannou, A. Leclercq, D. Lucenet-Perche, S. Miled, J. Warré, M. Zambelli NOVEMBRE 2007 high-tech 35 diriger dans le monde des jeux vidéo WENN / SIPA Quand la guitare nous démange… Pour se mettre dans la peau d’une rock star. Après avoir choisi personnageetniveaudedifficulté(parmi quatre), il s’agit de « gratter » sur des sons rock, de Superbus à Iron Maiden en passant par Slayer. Un vibrato et une cinquième note rendent le jeu encore plus réaliste et pimenté. D’ailleurs la guitare, une Gibson Les Paul, est de très bonne facture et l’on apprécie tant l’absence de fil que les façades interchangeables permettant de personnaliser l’objet. La présence d’adversaires de renom (Slash, Tom Morello…) est un vrai bonus. Des fausses notes toutefois : une gestuelle des personnages limitée et des décors peu variés attéNote : nuent le réalisme. Sortie le 23 novembre 2007. Disponible sur PS2, PS3, Xbox 360, Wii. Prix : env. 100 €, 90 € pour la Wii. 9/10 + – Niveaux de difficultés bien pensés, possibilité de la paramétrer pour les gauchers, mode multijoueurs. Gestuelle des personnages limitée, peu de variété des décors. Les pros prennent le volant G25 A côté de lui, n’importe quel autre volant ressemble à un vulgaire jouet. Dès la première course, sa qualité de pilotage transforme le joueur en pilote averti. La résistance des différentes pédales donne du réalisme. Attention toutefois au boîtier de vitesses qui semble un peu fragile. De taille réduite mais très costaud, facile à mettre en place et à paramétrer, le beau volant de Logitech a décidément une conduite irréprochable. Ce qui déroute un peu, c’est la profusion de fils dont certains sont même trop courts. Le G25 reste un matériel de qualité exceptionnelle au prix encore raisonnable pour les mordus de simulation. Testé avec « Sega Rally », « GTR2 ». Disponible sur : PC. Prix : 300 €. Note : 8/10 + – Force feedback réaliste et puissant. Système de fixation rapide, costaud et facile à mettre en place. Driver irréprochable et volant facilement paramétrable. Beaucoup de fils et ils sont relativement courts. Prix déraisonnable. les flops La Game Boy camera servait à prendre des photos, à les retoucher et à les imprimer sur le Game Boy Printer. Raisons de l’échec : résolution ridicule, absence de couleurs. Le Bodypad transpose les mouvements du joueur dans des jeux de baston. Raisons de l’échec : manque de précision, temps de réaction considérable. Le Virtual Board représentait une planche de skate posée sur un socle, censé repérer les mouvements du joueur en équilibre. Raisons de l’échec : vite lassant, peu précis et parfois dangereux. Shootpad perd pied Retrouver les sensations d’un joueur de foot en remplaçant la manette par un ballon, c’est l’idée de Shootpad. Si l’intention est bonne, le résultat n’est guère convaincant : le tapis est très difficile à maîtriser et les sensations ne sont pas satisfaisantes. La Note : différence entre une passe et un tir est, par exemple, si peu marquée qu’il est courant d’effectuer un dégagement au lieu d’une simple passe. La manette pour les déplacements donne elle aussi de mauvais résultats. De plus, les touches d’actions, qui remplacent les gâchettes des manettes standards, sont difficilement accessibles durant le jeu et risquent de provoquer une perte d’équilibre. Testé avec « PES 2008 ». Disponible sur PC, PS3. Prix : env. 70 €. 2/10 + – L’idée. Peu précis, difficile d’accès. Prix. 36 high-tech NOVEMBRE 2007 INTERNET SONY, MICROSOFT ET NINTENDO INVESTISSENT TOUS LE MONDE DU JEU EN RÉSEAU Les consoles mettent les joueurs en ligne la Wii aussi S. ORTOLA / 20 MINUTES Et si l’avenir du jeu vidéo était le jeu en ligne? Le carton de « World of Warcraft » et ses millions d’accros dans le monde peuvent le laisser penser. « Nous en sommes aujourd’hui aux débuts de l’activité, tempère Jean-Claude Larue, délégué général du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell). Les jeux multijoueurs sont encore très élitistes. Seul “World of Warcraft” sur PC a réussi à conquérir un public relativement important, prouvant que le jeu en réseau était économiquement viable. » Selon lui, seuls 5 % des 18 millions de joueurs réguliers en France seraient connectés. Ce qui ne l’empêche pas de miser sur un développement du jeu en ligne. « Vers 2012, il devrait représenter un quart du marché », précise-t-il. Microsoft et Sony, qui ne communiquent pas sur ces perspectives, ont d’ailleurs flairé le filon, faisant de leurs consoles respectives – Xbox 360 et PS3 – des centres de jeu en réseau, avec l’espoir de rentabiliser un peu plus rapidement leurs produits. Avec en ligne de mire le très lucratif « World of Warcraft », édité par Vivendi Games (9 millions de joueurs payant au moins une douzaine d’euros Le succès de « World of Warcraft » prouve que le jeu en ligne est un marché porteur. par mois). Jamais en retard d’une source de revenu, Google teste, lui, un moyen de vendre de la publicité dans les jeux en ligne. « Nous pensons qu’ils constituent le support parfait pour des publicités ciblées et efficaces qui, en fin de compte, vont bénéficier aux joueurs, aux éditeurs de jeux et aux annonceurs », a indiqué le moteur de recherche dans un communiqué au début du mois de novembre. A cette fin, il a acheté en février dernier une société spécialisée dans l’intégration de publicité dans les jeux vidéo, Adscape, pour 23 millions de dollars. Selon des observateurs, Google – qui refuse de confirmer l’information – serait même prêt dès la fin de cette année. Pas question pour Sony de laisser le champ libre à l’Américain. Le constructeur japonais a ainsi lancé des études pour que ses consoles intègrent des « publicités dynamiques ». Côté jeu en réseau, Nintendo n’est pas en reste. Sur les 13 millions de consoles portables DS vendues en Europe, près de la moitié sont utilisées pour des parties multijoueurs. Plus de 60 titres utilisent Nintendo wi-fi, le réseau maison. Celui-ci est ouvert gratuitement à tout possesseur de la console de poche et autorise l’affrontement de joueurs du monde entier. La Wii se met timidement au jeu en ligne sur le même principe. Pour l’instant, seul « Mario Strickers » autorise les parties multijoueurs au travers de Nintendo wi-fi, le constructeur prévoyant l’apparition rapide de nouveaux titres. Christophe Joly FACE-À-FACE Lancé en mars 2003 avec la Xbox de Microsoft, le réseau Xbox Live a opéré une profonde mutation en décembre 2005 à l’occasion de la sortie de la Xbox 360. • Depuis son lancement, il est possible d’y acheter des jeux, des extensions logicielles ou des « apparences » pour personnaliser l’interface de la console et télécharger des démos. Le réseau Xbox Live compte à ce jour plus de 7 millions d’abonnés dans le monde, soit 60 % du parc de consoles installées. Xbox Live est décliné en deux formules. • L’abonnement Live Silver est gra- tuit et permet d’accéder à toutes les fonctionnalités (y compris le chat vidéo). Mais pour jouer, il faut souscrire au Live Gold (59 € pour un an, 7 et 20 € pour un ou trois mois par carte prépayée). D’après Microsoft, 50 % des abonnés actifs ont choisi le Live Gold. • A la fin de l’année, près de 240 titres jouables en ligne seront disponibles. 160 d’entre eux sont vendus en boîte par le réseau de distribution, les autres étant téléchargeables depuis le réseau Live. Certains titres peuvent être joués entre PC et console Xbox 360 via le Live. Marc Mitrani + - Nombre de titres jouables en réseau important. Chat en ligne et vocal. Possibilité de connecter les PC au réseau de jeu en ligne. Accès au jeu en ligne soumis à un abonnement payant. Playstation Network, gratuit DR DR XBox Live, riche et payant Le PlayStation Network est disponible en Europe depuis le lancement de la Sony PlayStation 3 en mars dernier. • Le PlayStation Network propose téléchargements de démos, de vidéos HD et de gadgets – gratuits ou non – pour compléter les jeux existants. Le chat et la vidéoconférence font partie de ses possibilités, tout comme le surf sur le Net (la PS3 embarque un navigateur Web). • En Europe, plus de 800000 consoles sont connectées au réseau de Sony, dont 100000 en France, représentant globalement 50 % du parc installé. • L’accès au PlayStation Network ainsi que le jeu en ligne sont gratuits pour tout possesseur d’une PS3. Toutefois, un éditeur a la possibilité de faire payer un abonnement pour un jeu spécifique. A ce jour aucun ne l'a encore fait • Fin 2007, près d’une centaine de titres jouables en ligne seront disponibles, dont une soixantaine en téléchargement sur le PlayStation Network. Prochaine étape, l’apparition de PlayStation Home, le révolutionnaire univers communautaire 3D, dixit Sony. Initialement prévu fin 2007, sa disponibilité a été repoussée « courant 2008 ». M. M. + Accessible sans abonnement. Variété des jeux. Qualité vidéo haute résolution. - En phase de lancement : toutes les fonctionnalités ne sont pas disponibles, peu de jeux jouables en ligne. 38 high-tech NOVEMBRE 2007 ANALYSE LES JEUX MASSIVEMENT MULTIJOUEURS EN LIGNE RENDRAIENT LES JOUEURS PLUS DÉPENDANTS « A 30 heures par semaine, l’addiction n’est pas loin » MICHAEL STORA Pour Michael Stora, les jeux peuvent remplir une fonction anti-dépresseur. reste, pour moi, « World of Warcraft ». Je pense que ses 500000 joueurs français sont dépendants ou vont le devenir. Comme tous les MMO, il véhicule des valeurs addictogènes très fortes. Par exemple, lorsque le joueur rentre dans une « guilde d’élite », il doit être connecté trois nuits par semaine pour maintenir son niveau. Vivendi Universal, son éditeur, ne réagit pas vraiment : le verrou parental mis en place est quasiment inefficace car on ne peut l’activer qu’à l’installation. Comment se manifeste la dépendance aux jeux vidéo? Lorsqu’un joueur dépasse les 30 heures de jeu par semaine, on peut penser qu’il est sur la voie de la dépendance. Le phénomène devient inquiétant lorsqu’il y a détérioration des liens familiaux, sociaux et amicaux. Greg se la joue « old school » MARC MITRANI Ne par lez pas de 3D, de processeurs graphiques, ou de jeu en ligne à Greg, il sait à peine ce que c’est. Et il s’en moque. Ce jeune trentenaire est fou de « vrais jeux vidéo », comme il l’affirme, ceux qui le faisaient rêver lorsqu’il était ado. Tout a commencé en 1986 avec la console Master System de Sega. Coup de foudre immédiat : « J’avais 9 ans à l’époque et j’ai tanné mes parents jusqu’à ce qu’ils me l’achètent. » Là, « le jeu est devenu une obsession : quand je ne jouais pas, je pensais au jeu… cela m’a posé quelques problèmes scolaires. » Nostalgique, Greg se souvient de jeux comme « QuackShot » ou « Mario ». « A l’époque, chaque jeu apportait quelque chose de nouveau, une émotion, une trouvaille graphique ou une nouvelle façon de jouer. Maintenant, les constructeurs cherchent à nous émerveiller graphiquement mais ils n’inventent plus rien. On sort des suites, puis des suites de suites. Les jeux actuels sont beaux mais n’ont pas d’âme… » Maintenant, Greg chasse sur le Net des consoles de jeux « old school ». Sa dernière acquisition, une rarissime CoreGrafx de NEC, achetée au Japon. Sa compagne accepte sa passion et le laisse s’isoler avec ses consoles d’un autre temps une heure par jour. M. M. Vient ensuite la rupture de ces liens : le sujet rentre alors dans l’addiction grave. Cette dépendance est-elle révélatrice d’une carence affective ou psychologique? L’addiction aux jeux vidéo est révélatrice d’inhibitions ou d’une problématique dépressive. Ce n’est pas le jeu en lui-même qui fonde la dépendance. Chez certaines personnes, à un moment de Recueilli par Marc Mitrani Les douze consoles de Grégory Entre Grégory et les jeux vidéo, c’est une longue histoire d ’a m o u r. « J’avais 9 ans lorsque j’ai découvert la NES [première console vidéo de Nintendo, sortie en 1983]. J’ai accroché tout de suite, raconte-t-il. Plus je vieillissais, plus je jouais. C’était devenu une obsession. Et comme mes résultats scolaires ne s’en ressentaient pas, mes parents ont laissé faire… Je suis quasiment tombé amoureux de ma console. » Jusqu’à passer des nuits entières avec elle, en tête-à-tête ou S. ORTOLA / 20MINUTES A quand remontent les premiers cas de dépendance aux jeux vidéo? Leconceptdecyberaddiction, qui englobe la dépendance aux jeux vidéo, a été inventé en 1995 aux Etats-Unis. Pour détecter une cyberaddiction, on analyse les réponses que fournit le sujet à un questionnaire de dix questions. Y a-t-il beaucoup de joueurs dépendants en France? Il m’est difficile de donner des chiffres précis. Les sujets les plus dépendants sont adeptes des MMO [jeux massivement multijoueurs en ligne]. Ce sont en majorité des adolescents, les adultes régulant mieux leur temps de jeu, même s’ils sont aussi touchés par le phénomène. Le jeu créant la plus grande dépendance S. POUZET / 20 MINUTES Psychologue et psychanalyste, créateur de l’observatoire des mondes numériques en sciences humaines. Auteur de Les écrans, ça rend accro (Collection Ça reste à prouver, Hachette Littératures). leur vie, il remplit une fonction d’antidépresseur. C’est pour cela que je dis que ces jeux sont un peu des « Prozac interactifs ». Comment soigne-t-on cette dépendance? Lorsque les parents dépassent le stade de l’inquiétude et réagissent en emmenant l’enfant voir un psy, je pense que la moitié du travail est accomplie. Il faut ensuite amorcer le dialogue avec le jeune en parlant du jeu ou en jouant avec lui. J’utilise pour cela des jeux ayant une fin, comme « Fable » qui reprend l’univers Heroïc Fantasy des MMO. Ils peuvent ainsi prendre du recul et retrouver le plaisir de jouer qui n’existe plus lorsqu’on est dépendant. Les jeux peuvent donc aussi être un remède? Oui. Je dirais que c’est le cas pour la plupart des jeux hors MMO. Je travaille beaucoup avec « Fable », « Shadow of Colossus », « Ico » et « Les Sims » qui ont, d’après moi, des fonctionnalités et des particularités très thérapeutiques. avec des amis. « Nous allions louer un jeu à la boutique du coin. Nous avions 24 heures pour le finir… Un véritable défi. » Mission accomplie à tous les coups. Du genre fidèle, Grégory ne jure alors que par Nintendo. Au fil du temps, sa passion exclusive s’est transformée en un amour global des jeux vidéo. PlayStation, Game Cube, Game Boy, Wii : Grégory possède une douzaine de consoles auxquelles il consacre entre une et trois heures par jour. Curieusement, seules les Xbox n’ont pas droit à ses faveurs. Dernière acquisition, une PS3. Mais il n’a pas acheté beaucoup de jeux, faute de temps. Car depuis, Grégory, à 27 ans, est entré dans le monde de « World of Warcraft ». M. M.
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