OBJECTIF N RENFORCER L `ORGANISATION INTERNE DU
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OBJECTIF N RENFORCER L `ORGANISATION INTERNE DU
4 – Projet de développement OBJECTIF N°4 : RENFORCER L’ORGANISATION INTERNE DU TERRITOIRE 102 4 – Projet de développement Objectif 4 : Renforcer l’organisation interne du territoire 103 4 – Projet de développement Objectif 4 : Renforcer l’organisation interne du territoire OBJECTIF N°4 : RENFORCER L’ORGANISATION INTERNE DU TERRITOIRE Il restera impliqué dans la démarche pendant toute la durée de celle-ci. Il sera associé et informé régulièrement de l’avancée des actions, consulté pour les décisions majeures, associé à l’évaluation de la Charte et à son évolution. Cet axe constitue le ciment de la construction et de la dynamique du Pays de Charente-Limousine. En effet, à partir de la participation citoyenne, de la fédération des énergies et de la mise en réseau des acteurs, d’une amélioration du fonctionnement interne de chaque collectivité et de leurs inter-relations, d’une politique globale et cohérente de communication et par un enrichissement de la connaissance grâce à des outils de veille, tous les éléments importants sont réunis pour animer et faire vivre le projet de développement du Pays de Charente-Limousine. Il pourra se structurer en commissions thématiques permanentes afin d’alimenter les projets portés par le territoire, d’enrichir les réflexions menées par les élus en rendant compte d’un regard d’habitants ou de spécialistes, facilitant ainsi la prise de décision des élus. La composition et le fonctionnement du Conseil de Développement pourront évoluer (nombre de personnes, ouverture ou non des commissions à des personnes non-membres du Conseil de Développement, composition de celui-ci réservée ou non à des habitants et/ou professionnels socio-économiques, statut juridique…). Axe n°10 : Favoriser la démocratie participative Les habitants et acteurs de la vie locale devront participer pleinement à la mise en œuvre de la Charte du Pays de Charente-Limousine. Pour cela il faudra permettre une information optimale et permanente tout en préservant les lieux de débat et d’expression. Les élus du territoire ont favorisé l’association et la participation active de la population depuis près de 4 ans dans le cadre de la rédaction de la Charte de Développement et de l’expérimentation menée pour définir une stratégie de développement culturel de Pays. Ces concertations ont permis à la société civile de se faire une place dans la construction des politiques publiques locales. Axe n°11 : Fédérer les énergies et mettre en réseau les acteurs Les acteurs du Pays entendent poursuivrent cette démarche de développement local participatif. Les moyens et modalités sont à déterminer (débats publics à travers des forums, participation d’habitants à des ateliers de travail….). D’ores et déjà il est certain que cet échange avec des personnes non élues sera conservé au moins à travers l’existence du Conseil de Développement (comme La mise en œuvre du projet de territoire repose pour l’ensemble des mesures sur la mise en réseaux des acteurs concernés. La fédération des énergies, la structuration des acteurs et de leurs initiatives sont la clef de la pertinence de nombreuses actions engagées, ainsi que de leur efficacité et de l’efficience des fonds utilisés. De plus, c’est le meilleur moyen de créer de l’inter-connaissance, de faire naître des projets et actions innovants et dynamisants pour le territoire. 1 l’indique la loi du 2 juillet 2003 sur l’urbanisme et l’habitat , « le conseil de développement est associé à l’élaboration de la charte de développement du Pays et à 2 son suivi » ). Fortement impliqué dans la démarche d’émergence du projet, le Conseil de Développement doit conserver son rôle d’interface entre le politique et la population, être un témoin des attentes locales. Il convient donc d’y attacher une attention particulière pour l’ensemble des mesures. 1 Le titre V sur les dispositions relatives aux Pays est une révision de la LOADDT (Loi Voynet) de 1999. 2 Article 22 du Titre V, alinéa III. 104 4 – Projet de développement Objectif 4 : Renforcer l’organisation interne du territoire - faciliter la mise en réseau des acteurs, Axe n°12 : Renforcer le fonctionnement interne des collectivités et leurs inter-relations - faciliter le débat public, première étape de la mise en oeuvre d’une démocratie participative locale qui ne peut réellement exister sans une diffusion massive de l’information. Le Pays pourrait ainsi mettre en œuvre un plan d’information et de communication qui permette à chaque citoyen de se doter de connaissances suffisantes sur le fonctionnement et les missions des institutions et des collectivités locales pour participer activement au débat collectif. Le conseil de développement peut jouer un rôle important dans la diffusion de l’information auprès de la population. Les instances politiques devront initier, coordonner et arbitrer une politique de développement durable à l’échelle du Pays de Charente-Limousine tout en restant garantes de la bonne application de la Charte. Les divers EPCI* du territoire (Communautés de Communes, SIVOM*, SIVU*, SIVOS*, Syndicat Mixte) et communes seront chargés de la mise en oeuvre et d’une bonne gestion de leurs projets qui devront être conformes aux objectifs de la présente Charte de Développement. Pour ce faire, il est souhaitable d’optimiser le fonctionnement interne de chaque collectivité pour que les orientations politiques définies en leur sein soient bien le fruit de débats et d’échanges par l’ensemble des élus, renforçant ainsi la légitimité de celles-ci et leur portage politique. Pour mener à bien la mise en œuvre du projet de territoire, il est également vital de définir les conditions de travail et de partenariat entre les diverses collectivités et EPCI*. Cela amènera naturellement la question du rôle et des compétences de chacun à laquelle il sera primordial de répondre pour favoriser l’entente et la complémentarité de tous (structures politiques, élus, techniciens…). Ø Le second concerne la communication en direction des personnes visées par certaines mesures. La communication se traduit alors sous forme d’information / sensibilisation des publics (par exemples en matière d’environnement, de logement…) à travers la mise en place de moyens ciblés pour atteindre les objectifs fixés. Ø Le troisième vise essentiellement les acteurs et populations extérieurs au territoire. Dans ce cadre, la communication revêt davantage un rôle de valorisation et de promotion du territoire pour le faire connaître, le « vendre », le rendre attractif. Axe n°13 : Définir une politique de communication cohérente et globale Axe n°14 : Mettre en place un outil de veille pour enrichir la connaissance du territoire La nécessaire prise en compte de la communication dans ce projet de développement vise trois objectifs : Ø Le premier concerne les acteurs du territoire. Il vise à favoriser la diffusion de l’information dans toute sa diversité (actions entreprises ou en projet, initiatives innovantes, dates de manifestations, besoins et réalité du territoire sur une question spécifique….), tant à l’interne des instances politiques qu’en direction de la population. Les retombées escomptées de cette diffusion de l’information sont : - faciliter une meilleure connaissance du territoire et des services proposés, Afin d’avoir toujours accès à des informations fiables et récentes, qui serviront notamment à l’évaluation, un système de veille devra être organisé. Il rassemblera pour l’essentiel des études / diagnostics, des inventaires, des données chiffrées et cartographiques dans les domaines prioritaires définis par les instances élues du Pays. Les moyens de recueil d’information et les acteurs garants de cette veille sont à définir et à organiser. 105 4 – Projet de développement Objectif 4 : Renforcer l’organisation interne du territoire Ø Certaines pistes apparaissent d’ores et déjà : - La mise en place de l’EPN* peut être le lieu géographique d’enregistrement et d’accès aux informations. On peut imaginer qu’il sera le siège du serveur d’un réseau extranet de territoire à partir duquel chaque acteur en possession d’informations importantes pour le territoire peut renseigner les champs prévus à cet effet. Dans ce cadre, l’un des salariés de l’EPN* aurait une fonction de « webmaster », personne chargée de contrôler les données enregistrées et de préparer la base d’enregistrement. Cet outil serait un moyen idéal de créer et d’actualiser une énorme base de données utilisable par l’ensemble des acteurs, sans que l’énergie consacrée à ce travail ne repose que sur une ou plusieurs personnes. - On peut également s’appuyer sur les divers organismes qui produisent et enregistrent de l’information, créant ainsi chacun leur propre base de données. Il s’agit alors de repérer l’ensemble des acteurs qui se constituent une « veille » et de structurer la diffusion de ces informations. - Enfin, en dernier recours pour des raisons financières et de temps nécessaires à consacrer à cette mission, la création d’un poste technique spécifique à la veille informative pourrait être envisagée. 106 5 -UNE VOLONTE D’ANTICIPER : LE PROGRAMME PROSPECTIF DE DEVELOPPEMENT 107 5 – Une volonté d’anticiper : Le programme prospectif de développement 5 - UNE VOLONTE D’ANTICIPER : LE PROGRAMME PROSPECTIF DE DEVELOPPEMENT Les crédits du Contrat de Pays seront gérés, à l’instar des contrats de Ruralité puis de Territoire, par le Syndicat de Pays de Charente-Limousine. La Charte de Développement, une fois approuvée, constitue la base de contractualisation avec les partenaires de la nouvelle politique d’aménagement et de développement durable du territoire Un « Programme Prospectif Opérationnel à court, moyen et long terme » a été élaboré (cf tableaux pages suivantes). Ce programme a été réalisé pour regrouper les thématiques par « bloc de pertinence » et tenter de comprendre l’évolution possible de chacun de ces 3 blocs dans le temps. Il se doit d’aider à la construction de programmes pluriannuels équilibrés, s’enchaînant logiquement sur les 10 ans. Chacun des blocs présentés dans les pages suivantes sera traité sur chacune des périodes relatives aux contrats, mais avec des intensités d’énergie et de moyens financiers variables selon la priorité de l’ensemble du bloc pour chaque période. Si ce programme doit assurer la cohérence des actions engagées sur la Charente Limousine par l’ensemble des partenaires (Etat, Conseil Général, Conseil Régional, Collectivités locales…), dans le cadre de leur politique directe, il guidera également les choix stratégiques du Contrat de Pays de Charente Limousine 20042006. Ce « Contrat de Pays » sera issu du volet territorial du contrat de Plan Etat Région 2000-2006. Il pourra, le cas échéant, être complété par les crédits issus de la politique contractuelle du Conseil Général de la Charente. 108 5 – Une volonté d’anticiper : Le programme prospectif de développement 109 5 – Une volonté d’anticiper : Le programme prospectif de développement 110 5 – Une volonté d’anticiper : Le programme prospectif de développement 111 6 - LE DISPOSITIF D’E VALUATION 112 6 - Le dispositif d’évaluation 6 – DISPOSITIF PREVU POUR L’EVALUATION Ø Les outils de l’évaluation : Ø La nécessité de l’évaluation : L’évaluation sera à la fois quantitative et qualitative. L’évaluation est un instrument au service des décisions stratégiques et opérationnelles. Elle a pour objet de contribuer à améliorer l’efficacité d’un programme d’actions, en confrontant la mise en œuvre d’une action et sa finalité. Sur le plan quantitatif, des indicateurs chiffrés seront sélectionnés, à partir d’un échantillon test d’actions. Des indicateurs de réalisation souligneront la réussite ou l’échec opérationnel d’une action. Des indicateurs de résultat renverront aux effets induits sur la population. Sur le plan qualitatif, des indicateurs chiffrés et des outils sociologiques (enquêtes…) seront également choisis afin de faire ressortir la dimension participative, mobilisatrice et pilote des projets et leurs effets sur la qualité de vie de la population locale. Elle poursuit 4 objectifs : - recueillir l’information afin d ‘analyser et comprendre les réussites et les échecs, - rendre compte en continu de l’avancement du programme, - optimiser les moyens techniques (ingénierie et partenariats) et financiers mis en œuvre, - déterminer les éléments d’aide à la décision pour une réorientation éventuelle du programme et la préparation du programme suivant. Ø Les acteurs de l’évaluation : Le dispositif d’évaluation pourra associer trois types d’acteurs : - les responsables politiques du Pays de Charente-Limousine - les techniciens du Syndicat de Pays, des collectivités et institutions partenaires. - les acteurs associés à la démarche participative, en particulier le Conseil de Développement. Ø Le temps de l’évaluation : Pendant toute la durée du programme, une évaluation « chemin faisant » assurera un suivi continu des actions, par un système de tableau de bord réalisé par les techniciens du Pays, en collaboration avec les organismes partenaires. Un comité de pilotage, composé d’élus, de techniciens et de membres du Conseil de Développement sera constitué. Son rôle sera d’établir les critères d’évaluation, de définir les moyens précis à mettre en œuvre pour sa réalisation et s’assurer de son évolution. Enfin, tous les 3 ans, il sera chargé de faire un point de l’évolution concernant la mise en œuvre du projet de développement et d’en proposer une analyse à destination des élus du Comité Syndical. Une évaluation tous les 3 ans permettra d’apporter les ajustements et les reprogrammations nécessaires. A la fin du cycle, une évaluation récapitulera et jugera l’ensemble des actions du projet, par l’analyse de leur impact et de leur portée. Ø Les critères d’évaluation : Les conclusions des évaluations pourront être communiquées à l’ensemble de la population dans un souci de transparence des politiques publiques territoriales. Dans tous les cas seront examinés : - la pertinence des choix d’actions menées au regard des enjeux du territoire, - la cohérence des moyens de leur réalisation par rapport aux objectifs définis et aux autres politiques menées simultanément, - l’efficacité de l’action par la comparaison des résultats et des objectifs de départ, son efficience, par la comparaison des résultats et des moyens mobilisés. 113